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S. Jehtro Collins
S. Jehtro Collins
White & Black Swan
https://sinking-past.forumactif.com/t2255-alors-on-offre-un-sursis-aux-anges-dechus-maintenant#156185
Pseudo : Nagel / Thibonosaure.
Avatar et crédit : Harry Styles (avatar de PANIC - gif d'Elo ❤)
CW : Sexe - drogues - violence - antithéisme - suicide - prostitution - blessure grave.
Messages : 1286
Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ? Harry-styles-lights-up
Occupation : Ex-danseur étoile du Royal Ballet - réceptionniste du Balmoral Hotel le jour ; gigolo la nuit.
Âge : 29 Quartier : Colocation à Wester Hailes avec Alec C. Ricci.
Situation familiale : Célibataire.
Date d'arrivée à Edimbourg : 2021.
Don : Inconsciemment, Jet' est capable de faire revivre à quelqu'un ses pires souvenirs jusqu'à ce qu'ils finissent par le dévorer. Petit à petit, les siens commencent à disparaître de son histoire personnelle ; leurs effets (physiques comme psychiques) avec eux. Son don agit comme une forme de vampirisme puisqu'il se nourrit des bons souvenirs des autres pour faire disparaître ses propres traumatismes.

Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ? N2iz
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Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ? Empty Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ?

Mer 17 Mai - 0:06
Je t'apprends, inter nos, que tu vois [...] le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, […] qui ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie [...] en vrai Sardanapale, qui ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons
Prénoms : Stanislas Jehtro.
Surnoms : Jet’, Stan’ ou Stanou (par ses parents). Les médias eux, lui ont souvent octroyé de nombreux surnoms pour mettre en valeur ses prouesses. Il a ainsi eu droit, notamment de la part du Guardian, aux épithètes de « Jeune Étoile » ou de « nouveau Béjart », en référence au grand danseur étoile et chorégraphe français, Maurice Béjart.
Lieu et date de naissance : 16 décembre 1994.
Âge : 28 ans.
Nationalité : Gréco-anglais.
Origines : Métisse gréco-anglais, Jehtro a, dans ses veines, principalement du sang méditerranéen lequel s’est combiné à du sang britannique. Il doit bien avoir quelque part des origines nordiques et d’autres issues des Balkans sans forcément savoir ce qu’il en est principalement.
Situation familiale : Célibataire. Bien que l’on puisse dire « séparé », voire « veuf », si tant est qu’il est un jour formé réellement un couple avec Margaret.
Occupation : Ex-danseur étoile, désormais réceptionniste à mi-temps au Balmoral Hotel et gigolo pour femmes fortunées, à ses heures perdues.
Date d'arrivée à Edimbourg : Jehtro s’y est arrêté il y a désormais deux ans, un matin d’avril 2021.
Groupe : Voyageur.
Avatar : Harry Styles.
Crédits : répondre ici

Don

Plus Jehtro fréquente une personne, plus celle-ci souffre. Il a la capacité insidieuse, et jusqu’alors inconsciente, de faire revivre à toute personne qui entre en contact avec lui les souvenirs les plus horribles qu’elle a. Toute personne le côtoyant souvent est amenée à être dévorée par ces souvenirs qui, petit à petit, grossissent alors et vont jusqu’à faire disparaître les souvenirs plus joviaux qui les entourent.
Du côté de Jehtro, plus il affecte d’autres personnes, plus ses horribles souvenirs s’estompent. Si d’aventure il viendrait à faire souffrir assez, il finirait par faire disparaître ses souffrances passées et leurs conséquences sur son présent (exemple : sa blessure à la jambe qui l’empêche de danser). Il est donc, en cela, capable de vampiriser les souvenirs de ses proches pour « améliorer », ou tout du moins enjoliver, les siens.
Il est tout de même bon de noter que son don cesse d’agir sur la cible au bout de vingt-quatre heures maximum après que Jehtro se soit séparée d’elle. Le don ne se manifeste pas toujours et semble apparaître surtout quand une personne s’ouvre à lui sur son passé, ce qui laisse une faille apparaître dans sa carapace et qui permet alors la résurgence de ses épisodes traumatiques.

Regrets

Les regrets de Jet’ sont nombreux : entre les femmes avec qui il a couché sans en avoir réellement envie, les mots durs adressés à ses parents au moment de son départ, ces contrats non-signés quand il le pouvait encore … Mais aucun, pas un seul, n’égalait cette triste nuit d’août 2020 où il a pris la route sans mettre de casque, ni même aucune autre protection et qu’au détour d’une surface rocailleuse, il n’a pas su maîtriser le véhicule et a alors chuté, se blessant sévèrement à la jambe droite, occasionnant alors l’arrêt définitif de sa carrière de danseur professionnel et le condamnant à une vie qu’il n’aurait jamais désiré mené. Aujourd’hui encore, il porte les scarifications sur cette jambe mais aussi et surtout sur son visage, s’étant profondément endurci et s’énervant plus que de raison lorsqu’on remet sur le tapis cet événement. Son esprit, ankylosé, n’est désormais plus habité que par cette sombre nuit où il aurait, tout simplement, dû rester couché et ne jamais écouter les sirènes de l’insouciance.
Aussi, même s’il ne se l’avouera pas, il ressent de la culpabilité pour ce qui est arrivé à Margaret, l’année suivante. Il n’est pas le responsable direct de sa mort mais il y est indirectement lié et, même s’il ne remet pas encore en question son mode de vie, il regrette d’avoir laissé l’espoir naître en elle si longtemps.

Caractère

Bien souvent, Jet’ se cache derrière l’excuse de la jeunesse. Il est, en effet, un jeune homme assez volatile, indécis, profondément changeant dans ses habitudes et ses agissements. Il croit, comme tous les jeunes de tous temps, que le monde lui appartient ou tout du moins lui est promis. Il s’imagine souverain en tout lieu, n’hésite pas à jouer avec le feu, tente et constate ensuite les répercussions de ses jeux intrépides. D’ailleurs, il déteste qu’on lui donne tort en lui rétorquant quelque chose ou en lui faisant constater son erreur après coup. Il a une certaine fierté et refuse d’admettre ses torts, même quand ces derniers sont incontestables. S’illusionnant volontiers, il est un de ces jeunes hommes têtus et bornés qui agacent les uns pour charmer les autres. Autre caractéristique du jeune homme d’ailleurs, il est un séducteur invétéré, un « as de la disquette », un coureur de jupons au sourire enjôleur, prêt à tout pour s’attirer les faveurs d’une charmante demoiselle. Par toutes ces tendances irrévérencieuses, il attire le regard, exècre autant qu’il fascine, se montre des plus clivants et ne fait taire, ô grand jamais, ses pensées piquantes. Il est de ceux qui croient fermement qu’il est en droit de parler, de rompre les silences exigés, de clamer haut et fort ses pensées-sacrilèges et est conquérant en toute terre nouvelle. Sa blessure, bien que l’ayant fait relativiser assez sa place au sein de la société des hommes, le rappelant à sa triste vacuité, n’a fait qu’estomper légèrement ce trait horripilant de sa personnalité.

Néanmoins, et c’est sans doute là le plus grand problème, il n’en demeure pas exécrable et sait s’entourer. En effet, il est assez sociable, rieur, sympathique, grandiloquent, n’a peur d’aucun ridicule et dévore par sa seule présence la scène des différents salons mondains. On le voit alors davantage comme un petit être furibond s’amusant à la provocation que comme un vieux misanthrope encroûté jurant sans discontinuer sur le monde qui l’entoure. Il n’est qu’un feu-follet, un inconscient qui a une certaine vision de la vie et qui maudit simplement le fait de n’être que mortel, de n’être qu’un parmi tous. Avec beaucoup de philosophie, il s’estime comme bon protagoniste et aurait aimé être plus que ce qu’il est aujourd’hui. Le rêve des hommes a toujours été de voler, Jehtro ne fait pas exception. Arrogant, peut-être, égoïste, certainement, profondément orgueilleux, assurément. Cependant, lui, il répond plutôt par ces mots, désuets par leur emploi trop fréquent, mais qui résonne dans sa voix comme un ouragan tant ils paraissent vrais : « Non, je suis un rêveur. » Lui, contrairement à d’autres, n’accepte tout simplement pas de n’être qu’un maillon d’une chaîne et ambitionne d’être plutôt celui qui la forge à sa convenance pour satisfaire ses desseins.


   

Anecdotes
PARTIE 1

tw : suicide

Aussi longtemps qu’il s’en souvienne, Stanislas a toujours porté un justaucorps. Il y avait une certaine grâce à le voir tendre sa jambe de tout son long et se déplier comme un ressort qu’on relâche soudainement. Il plongeait dans l’air, écartait ses cuisses, encore, et encore, comme s’il pouvait aller jusqu’à en distordre les articulations. Machinalement, des applaudissements éclataient tout autour de lui. Minerva le jaugeait encore, les lunettes juchées sur un cruel nez crochu. Elle avait toujours eu des petits carreaux, pas plus grands qu’une minuscule pastille invisible, juchés à l’extrême-limite de la péninsule de son visage serré, dépourvu d’émotions ; les lèvres d’un rouge pimpant contrastant avec la blancheur de son visage qui, néanmoins, allait parfaitement en adéquation avec la rigidité quasi-cadavérique de ses longs doigts griffus.

« Sissone arabesque. Pas sissone retiré. Recommence. »

Toujours brève, clinique. Ses phrases étaient soit averbales, soit constituée d’un seul verbe, souvent à l’impératif. Toujours assise sur sa petite chaise, ses subordonnées statuant chacun d’un côté, inflexibles bien qu’on lisait parfois dans leurs yeux l’incompréhension, la réprobation même mais, sitôt l’émotion paraissait, sitôt ils s’en débarrassaient. Minerva était un réel pontife dans le milieu de la danse classique. Elle n’avait jamais mis de tutu, et il aurait été cauchemardesque d’imaginer l’inverse tant sa longue robe blanche – déjà annonciatrice de son linceul futur – lui sied à merveille ; cependant, elle connaissait les mouvements de tous les plus grands ballets sur le bout de ses longues griffes et était capable de repérer une glissade impromptue, un dégagé accidentel qui, du fait de son transfert de poids a fait perdre la dynamique d’un enchaînement, savait pertinemment comment devait se réceptionner les danseurs, où ils devaient se trouver, à quel moment. C’était à croire qu’elle eut été Tchaïkovski lui-même. A moins que ce ne soit elle, la célèbre femme de Tchaïkovski, prise simplement pour cacher l'homosexualité du génie.

« Attitude. Arabesque en tour. Grand battement. Cinquième position des jambes. »

Il ne fallait jamais la contredire. C’était énervant, non pas parce qu’elle ne laissait pas place à l’inventivité, car après tout il n’y avait nul besoin d’inventivité quand on prenait des cours avec la machine aux calculs les plus millimétrés qui soient et qui considéraient la danse comme une science corporelle exacte. Non, c’était énervant car elle avait foncièrement raison et qu’en réalité, peu importait la créativité dont on pouvait faire preuve, on ne pourrait jamais toucher l’osmose générée par les consignes de cette vieille peste arrogante. Celle-ci toisait un à un les jeunes pousses de la danse classique, exigeait les pointes les plus compliquées, l’essor inhumain du corps, le sang aux talons, le regard fixe.

Pendant plus de dix ans, ses parents ont financé l’éducation classique de leur fils unique, Stanislas Jehtro Collins. Il n’a jamais été question de cesser, même quand l’argent commençait à manquer puisque l’institut privé tenu par Minerva était un véritable gouffre financier duquel, même les hauts bourgeois qu’étaient ses parents, peinaient à sortir. Malgré tout, Stan’ n’a jamais eu souvenir d’avoir aimé la danse. C’était, en vérité, un caprice de sa mère depuis sa naissance. Elle avait, un jour, éprouvé une passion indescriptible devant une représentation de Giselle, à la Scalla de Milan. Dès lors, consciemment ou non, elle avait entrepris un eugénisme et avait cherché à mettre à bas l’enfant parfait pour assouvir ses désirs de bourgeoise complexée par des hanches trop larges et qui n’avait jamais pu intégrer le Royal Ballet. Il avait suffi d’une rencontre avec Anastasios Mavropopoulos, un grand financier grec pour qu’elle puisse ériger la créature superbe qu’était alors son fils, Stanislas.

Danser, ainsi, a toujours été une deuxième nature pour Stan’. La légende retiendrait sans nul doute qu’il a appris à danser avant même de marcher. Lui n’a jamais vu le mal dans tout ça; aujourd’hui encore, d’ailleurs. En réalité, il cautionnait même plutôt l’engagement de sa mère dans sa carrière puisqu’elle lui avait permis d’accéder à un monde que jamais il n’aurait pu espérer atteindre s’il n’avait été qu’un vile roturier, totalement étranger au domaine de l’Art, qui n’aurait jamais connu les noms de Stravinsky ou Petipa. Son monde a toujours été profondément empreint de musique et, sur celle-ci, il a toujours ressenti le besoin profondément intime et naturel de se mouvoir pour que son corps épouse la moindre note émise par les violons dressés devant lui.


« Stella, tu danseras avec Barnabé. Kate, Paul. Margaret, avec Stanislas. »

Leur image se ricochait dans les miroirs adjacents, créant une myriade de clones répétant à l’unisson les mêmes mouvements de jambes.

« Un. Deux. Trois. Quatre. Porté ! »

Chaque corps, véritable automate, s’exécutait. On n’entendait que le dépôt de leurs pieds sur le sol. Le tapotement des pointes des demoiselles, les glissés des hommes, et répétition. Minerva frappa ses mains l’une contre l’autre, le son se réverbérait dans toute la salle, et chacun obéissait.

« Bien. »

La séance continua de la sorte, sans réel autre bruit.
A la sortie, les danseurs avaient laissé leurs tenues au vestiaire et se paraient désormais de vêtements traditionnels. Nous étions à Londres, en 2010. Jehtro se faisait encore appeler Stanislas et il vivait dans un loft, seul, financé entièrement par ses parents qui, après plusieurs années, avaient décidé de s’installer à Mykonos. Ils avaient encore un logement, du côté de Reading et quelques autres appartements dans la capitale anglaise mais n’y venaient en réalité que pour y passer quelques week-end dans l’année afin de se tenir au courant de l’évolution de leur jeune fils qui, de ce fait, avait appris à survivre seul.
Avant de rentrer, il arrivait bien souvent que le grand brun attende à la sortie de la grande salle de danse allouée à Minerva pour qu’elle y forme les danseurs de demain.

« Tu attends Margaret ? Plaisanta Barnabé, un jeune français venu faire ses gammes en perfide Albion après avoir été refusé au Ballet de l’Opéra National de Paris et qui ambitionnait de rejoindre, dès lors, le Royal Ballet.
– Bien sûr qu’il attend Margaret. » Rétorqua avec amertume Stella en sifflant entre ses dents.

Pour seule réponse, il ricana. Le français, à qui il manquait la grâce habituelle qu’on prêtait aux parisiens dans l’imaginaire collectif, singea alors des échanges langoureux avant d’être rappelé à l’ordre par Stella, mais entraînant malgré tout les ricanements de Paul qui rentrait à leurs côtés. Stan’ lui, un sourire aux lèvres, attendait alors, adossé au mur, regardant disparaître dans la brume du soir le groupe de danseurs.
Margaret, Maggie comme on l’appelait alors, était une jeune danseuse de 17 ans qui venait d’arriver. Contrairement aux autres danseuses de la compagnie, elle ne connaissait pas encore son partenaire du jour. Il faut dire que depuis un temps déjà, maintenant qu’il était plus libre, le gréco-anglais avait trouvé en la gent féminine une distraction certaine. La belle brune ne faisait donc pas exception.

« Stanislas ? Demanda t-elle alors en paraissant, désormais vêtu d’un long manteau blanc, qui semblait presque fait d’hermine.
– Hm ?
– Tu as oublié quelque chose ? Demanda t-elle avant de finalement faire valoir le plus important pour tout membre de la compagnie. Minerva n’est plus là.
– Je t’avais oublié, toi. Dit-il alors en souriant légèrement.
– Moi ? Elle pinça ses lèvres. Idiot.
– Désolé, on s’est à peine parlé. Je ne me suis même pas présenté. Je m’appelle Stanislas Collins. Je n’aime pas trop mon prénom cela dit. Mes amis m’appellent Jehtro, c’est mon deuxième prénom.
– Mh. Eh bien, bonsoir alors Jehtro.
– Attends. Il s’interposa devant elle, l’air toujours aussi taquin et joueur. Mes amis m’appellent Jehtro. Tu n’es pas de mes amis.
– Et je suis ?
– Folle de moi ?
– N’importe quoi. Tu me laisses passer ? Demanda t-elle alors en forçant le passage, le bousculant à l’épaule.
– Allez c’est bon, je rigole. Ricana encore le beau brun en fourrant ses mains dans sa veste noire. Je voulais te parler de ton entrechat quatre. »

La jeune femme, qui avait déjà avalé en quelques pas plusieurs mètres pour le fuir, s’arrêta dans la nuit en l’entendant. Immobilisée un temps, elle revint en arrière, l’air furibonde.

« Quoi ?
– Je trouve ça original que tu n’optes ni pour une troisième, ni pour une cinquième. »

Conventionnellement, il était admis que l’on démarre ce mouvement d’une certaine façon or, Margaret ne l’effectuait pas ainsi et avait plutôt privilégier une forme de modernité dans la réalisation de son pas.

« Par contre. Si tu enchaînes derrière avec un fouetté, la dynamique est moins bonne et on ressent bien moins l’émotion que tu cherches à transmettre.
– Qu’est-ce que tu racontes ? Tu es Minerva pour me dire ça, hm ? Je te signale qu’elle ne m’a pas interrompu et n’a pas cillé une seule fois quand j’ai effectué mon Cygne Noir.
– Tu parles. Pouffa alors le grand brun en détournant son regard, l’air provocateur.
– Quoi ? Qu’est-ce que tu as à dire ? Elle pinça ses lèvres plus férocement. Pour qui tu te prends, au juste ? Tu me joues quoi là ? Stella m’a prévenu sur toi, elle m’a dit que tu cherchais juste à t’enfiler toutes les filles de la compagnie juste pour ton petit plaisir. Mais crois-moi, je ne suis pas une de tes petites putes qui va venir s’offrir à toi juste après l’entraînement. Tu m’intéresses bien peu et je te trouve même horriblement imbu de toi-même, Stanislas. Dit-elle alors en insistant sur son prénom.
– Stella n’a juste pas apprécié que je la largue après la première nuit. »

Lança t-il alors d’un air de défi sans laisser son sourire faiblir, renforçant encore son petit air satisfait et profondément agaçant pour quiconque le regardait et en était victime.

« Je ne suis pas Minerva, non. Mais Minerva elle, elle s’en fout de l’émotion. Ce qui lui faut, ce qui fait vibrer cette vieille chouette, c’est juste la réalisation parfaite de chacun des mouvements du ballet. Tchaïkovski se retourne dans sa tombe à chaque fois que cette meuf cherche à nous faire croire qu’elle le comprend.
– Mais qu’est-ce que tu racontes ?
– Toi non plus tu le comprends pas, d’ailleurs. Ta danse est risible. »

Dans la nuit, une claque résonna. C’était sa main contre sa joue. Malgré tout, le britannique ne broncha pas.

« Et tu le sais. C’est pour ça que tu es là. »

On entendit ensuite des pleurs. Il attrapa son menton, la faisant le regarder. Il semblait plus compatissant cette fois-ci et n’avait nullement envie de la titiller à nouveau avec un reproche ou une remontrance.

« Mais moi je suis convaincu que tu peux être le Cygne. Ca te dirait … De danser encore avec moi ? Là, dans la nuit. »

Le silence s’installa. Ils se dévisagèrent. Ou du moins, Margaret dévisagea son partenaire. Celui-ci débuta alors, sans elle, souriant, ricochant contre les pavés de la rue encore humide, esquivant les quelques passants qui s’aventuraient alors sur leur piste improvisée. Le coeur serré, elle le rejoignit, hésitante dans un premier temps. C’était un splendide spectacle qui s’offrit alors aux londoniens ce soir-là. Les premiers pas s’effectuèrent timidement, avec retenue. On distinguait encore les rouages de toute la méthodologie appliquée machinalement par Minerva qui avait ancré, comme un programme informatique, les moindres données du ballet dans l’esprit de Maggie. Peu à peu, cependant, les brides furent lâchées. Son sac tomba au sol, elle perdit la fourrure de son manteau, étendit le plumage de ses bras et sembla renaître alors aux côtés de Stanislas qui se muait en Prince.

« Toi, tu peux m’appeler Jet’. »


« Et donc, dans le rôle d’Ivan Tsarévitch, Stanislas Collins. »

Et là, l’incompréhension. Les applaudissements, mais toujours étourdis, surpris.
A l’âge de dix-huit ans seulement, Stanislas Jehtro Collins avait fait la une des journaux londoniens. Il était le plus jeune danseur à avoir rejoint le Royal Ballet de Londres. Pire encore, il était désormais aussi le plus jeune danseur à assumer le rôle de premier danseur dans un ballet si important pour la saison du Royal Ballet. Il jouait Ivan Tsarévitch, le héros du ballet de Stravinsky, l’Oiseau de Feu.

Les rumeurs, dès lors, ont commencé à défiler. On entendit même dire que maître Cherrinton entretenait alors une relation amoureuse, tout du moins sexuelle, avec le jeunot fraîchement arrivé. En réalité, ça sonnait surtout comme un coup de pub. Stanislas avait une bien belle gueule et avait fait la couverture de différents magazines, permettant alors au Royal Ballet d’être mis sur le devant de la scène en éclipsant les sorties hollywoodiennes, au moins le temps d’une petite semaine avant que le nouveau numéro ne sorte. Permettre à leur jeune pousse d’incarner un rôle important cette saison, c’était purement bénéfique pour la compagnie qui avait bien besoin d’un coup de projecteur.

Du côté du jeune grec, c’était une chance en or. Jamais il n’avait envisagé, d’ailleurs, arrogant comme il était, de n’être que quadrille. Cette nomination était une réelle opportunité qu’il comptait bien saisir et ce, malgré les railleries et la jalousie ambiantes qu’il sentait déjà peser sur lui au retour dans les vestiaires.

« On dirait bien que ta performance a plu au Maître, Collins.
– Tu sous-entends quoi, Anderson ? Demanda le grand brun qui venait de remettre ses chaussures et qui se dressait alors parmi la foule à moitié dénudée.
– Oh, rien. Mais je pense que ton jeu de jambes n’est pas la seule chose qui l’a séduit. Renchérit alors le dit « Anderson », homme tout longiligne et fort gracieux aux cheveux épars.
– Ne me dis pas que t’es jaloux parce que le Maître a refusé de te la foutre dans ton p’tit cul serré. Lança t-il avec une certaine fierté en s’avançant vers lui pour souffler un dernier : Pédale.
– Redis-moi ça, Collins ?
– Eh, vous jouez à quoi, là ? Une voix semblait vouloir troubler l’échange, en vain.
– J’ai dit que le rôle t’importait peu. Tout ce qui t’intéresse, c’est l’attention du Maître. Et t’es plutôt jaloux, si j’ai bien compris, qu’il préfère ma belle queue juvénile à ton immonde cul, sale pute soumise. »

Nécessairement, la situation dégénéra. Un rugissement, quasi-animal, et les corps se jetèrent l’un sur l’autre, entraînant une parade humaine dans laquelle les corps s’entrechoquaient et où l’on retint difficilement chacun des deux protagonistes dans un coin de la salle qui, à force de s’animer, finit par attirer l’attention des collaborateurs du Maître qui parurent à la porte, accompagnés de quelques demoiselles, encore en tutus ou partiellement vêtues.

« Retire tout de suite ce que tu as dit, espèce d’enculé ! Mugit alors avec un profond désespoir Anderson qui s’époumonait parmi les bras qui le contenaient difficilement.
– C’est assez ! »

Le Maître parut. Dès lors, sa présence seule apaisa les corps enhardis. Férocement, Stan’ tira sur sa veste qu’on lui avait presque ôté en le plaquant contre le mur d’en face, réajusta sa tenue et força le passage pour sortir malgré la présence de Maître Cherrinton qui semblait surtout méduser et ainsi accabler le cortège d’anciens.

Malgré cette échauffourée des plus regrettables, en sortant, Jet’ ne manqua pas d’inspecter son téléphone portable. Nombre de ses proches, sachant que l’attribution des rôles pour les différents ballets de la saison venait de se faire, s’inquiétaient alors de savoir s’il aurait la chance, malgré son jeune âge, de paraître dans un rôle important. Il répondait alors à chacun, s’enorgueillant de jouer l’un des rôles titres, si ce n’est le rôle titre, d’une des pièces les plus intéressantes de Stravinsky, compositeur russe de renom.

SMS d’Amy : Super ! On fête ça, quand ?
SMS de Barnabé : Félicitations. Vraiment. L’Oiseau de Feu, en plus. Quel ballet. Tu nous auras des pièces ?
SMS de Mariam : Très content pour toi ! On se voit quand ?
SMS de Paul : * emoji lunettes de soleil *
SMS de Margaret : Félicitations. On se retrouve ce soir, à 19h ?

Chacun eut droit à sa réponse, à l’exception de sa mère.

SMS de Maman : Alors les résultats ?

Depuis un an, il n’avait pas revu ses parents, trop occupés en affaires étrangères. Seule sa mère demandait des nouvelles quand arrivaient des échéances importantes, principalement en lien avec la danse. Elle avait notamment envoyé sept messages d’affilé qui, crescendo, se faisaient de plus en plus pressants lorsqu’elle avait pu voir apparaître sur un article du Guardian que son jeune fils rejoignait officiellement, en tant que plus jeune danseur, le Royal Ballet. Il ne répondit pas. Jurant à moitié.

SMS de Maître Cherrinton : Rien de cassé ?
SMS de Stan’ : Non, merci.
SMS de Maître Cherrinton : Ils savent ?

Sifflant amèrement, il rangea son téléphone dans la poche de sa veste et se rendit alors dans le premier bar qui parut sur son chemin, à l’embouchure d’une rue. Il s’installa sur un tabouret, au comptoir, et commanda une vodka avec une rondelle de citron.

SMS de Svetlana: Privet. Rejoins-moi chez moi. Je dois bien féliciter mon futur partenaire de danse.

Svetlana était une danseuse russe plus âgée puisqu’elle devait avoir la petite trentaine. Elle était assez grande, élancée, sans formes généreuses, taillées pour danser, la silhouette parfaite de celle qui doit faire parler son corps. Son petit accent au timbre grave était séduisant. Ses lèvres incarnats également. Pas plus que ses boucles blondes, typiques des pays de l’Est. Dans le livret de Cherrinton, il avait été décidé que l’Oiseau de Feu, objet même de la quête de Tsarévitch, serait dansé par une femme. Cette femme, c’était Svetlana.

SMS de Stan’ : J’ai hâte d’être félicité.

Le verre bu, puis payé, il remercia le barman et sortit alors dans la rue. Dix minutes plus tard, il quitta le froid londonien pour se glisser dans les draps moscovites de son amante. La danse qu’ils jouèrent cette nuit là n’avait rien à voir avec la poursuite enflammé que se livraient leurs deux personnages dans le ballet de Stravinsky.

SMS de Margaret : Tu me manques, idiot.



Derrière l'écran

Pseudo : Nagel.
Où as-tu entendu parler du forum : Mon DC (Menno) m’en a parlé Oui
Fréquence de connexion : Le plus souvent possible. Minimum une fois par semaine.
Parle nous de toi : Menno le fera mieux que moi.
Recevoir une aide à l'intégration  : Non.
S. Jehtro Collins
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Mer 17 Mai - 0:07

Anecdotes
PARTIE 2


Vêtu d’un magnifique complet rouge n’allant pas sans rappeler le costume des soldats en bois, Stan’ dansait autour d’une femme qui pirouettait également dans une sublime robe d’un blanc immaculé. Tous deux paradaient sur fond de musique. Les spectateurs, attentifs, semblaient absorbés par la danse proposée par les deux artistes. Les regards ne se quittaient pas, les corps se mouvaient à l’unisson, risquant la collision sans jamais s’effleurer, comme si cela leur était profondément interdit. Les mouvements se répétaient, se complétaient, proposaient alors, par le simple déplacement de leurs deux corps dans cet espace qu’ils animaient tous deux, une histoire merveilleuse. Cette histoire, c’était celle d’une figurine en bois prenant vie pour sauver des griffes du Roi des Souris la belle Clara. Casse-Noisette, de Tchaïkovski.

Un tonnerre d’applaudissement immortalisa alors la dernière danse qui se clôt sur le beau soldat rouge attrapant la main de sa belle, laquelle soulevait habilement sa jambe opposée qu’elle vint toucher du bout des doigts en échangeant un regard tendre avec son sauveur. La salle fut conquise, l’on se leva, les rideaux tombèrent sur la scène et les rappels furent nombreux pour que paradent alors les danseurs devant une foule aux anges. Par ce spectacle, Stanislas Jehtro Collins devenait officiellement une étoile montante de la discipline et avait ravi les coeurs de chacun des amateurs de ballet du pays, voire même du monde. Programmé dans divers ballets, il se présentait désormais comme la coqueluche du public mais aussi des différents metteurs en scène qui faisaient alors défiler les contrats pour s’attacher ses talents. C’était une consécration.

Après quelques pérégrinations entre les bâtiments aux yeux illuminés du Covent Garden, il rentra finalement chez lui. Margaret, qui avait assisté à la première, l’attendait alors dans son salon, se rongeant les ongles au milieu de la pièce. Dès la porte poussée, elle lâcha un long soupir, de soulagement sans doute, et se pressa vers lui tandis qu’il laissait son manteau pendre au mur.

« Où tu étais ?
– Tu me fliques, maintenant ? Demanda alors le beau brun en s’approchant d’elle pour lui dérober un baiser tout en appuyant sa main contre sa joue.
– Arrête .. Murmura t-elle contre sa bouche. Tu étais sensé rentrer directement après la première, ce soir. On devait fêter ça.
– On va fêter ça. Promit-il en retirant alors les bretelles de la salopette de la jeune femme.
– Tu as fumé, mh ? Demanda t-elle en humant alors l’odeur du cannabis.
– J’ai bien le droit, non ? C’était la première ce soir et j’ai cartonné. » Estima t-il en la soulevant sans qu’elle n’y oppose trop de résistance, la portant alors jusqu’à la cuisine ouverte où il la déposa sur le plan de travail.

Ses lèvres se mouvaient contre les siennes, tandis qu’elle déposait sa main contre sa joue. Bien qu’elle se sentait brûlante entre les mains du grand brun qui commençait à appuyer un peu plus ses caresses contre son corps, Margaret détourna légèrement son visage pour s’écarter de l’enjôlement de son amant.

« Non..
– Quoi, non ? Tu ne veux pas ? S’interrogea alors le danseur en s’écartant d’elle.
– Non.. Je veux juste .. Raah. » Elle peinait à s’exprimer dans ces moments-là. « J’ai besoin de garanties, Jet’. J’ai tout quitté, pour toi. Je t’ai suivi. Je vois à peine ma mère, ces temps-ci. Et toi, de ton côté, tu te comportes comme un vrai con.
– Je te signale que je ne t’ai jamais demandé d’arrêter les cours. Répondit-il dans un soupir en s’écartant de la jeune femme définitivement, la laissant sur le plan de travail en se sortant une bière du frigo.
– Ce n’est pas que de ça dont il est question. Dit-elle en descendant de son perchoir, remettant sa bretelle à sa place.
– Va au bout de ta pensée, alors.
– Tu… Tu ne m’aimes pas. »

Figée au centre de la cuisine, le regard planté en lui, le grand brun pivota légèrement dans sa direction, passant une main dans la broussaille de ses cheveux afin de les remettre en ordre, et ricana un peu. Ce petit rire, Maggie ne savait jamais s’il était la résultante d’une moquerie, s’il la prenait de haut, s’il la méprisait ; s’il traduisait simplement son amusement, parce que peut-être son seul trouble était une futilité. Elle espérait qu’à la suite de celui-ci, il la saisisse, l’embrasse amoureusement, la rassure en lui disant que si, il l’aimait. Tu es bien naïve, en vérité, Margaret.

« C’est n’importe quoi. » Dit-il en passant à côté d’elle pour se diriger vers le salon, buvant une longue gorgée d’alcool.

L’horloge tinta, non pas l’heure mais le glas. Le coeur de la jeune femme s’étiolait alors et des larmes roulèrent dans un silence tonitruant, ravageant alors son visage jusqu’alors maintenu en beauté par sa seule force de caractère. Sur ce même visage, par ailleurs, vinrent danser les lucioles vertes et rouges des guirlandes lumineuses. La voix de Collins rebondit entre les murs.

« Joyeux Noël. »


Un fracas, puis nul bruit. Au centre de l’appartement, désormais ravagé, sans dessus-dessous, les plumes de l’oreiller pleuvant encore sous le lampadaire du salon, Jehtro se tenait debout, le bras frappé de quelques spasmes hasardeux, le regard vide, cerné de noir. Face à lui, se tenaient alors ses parents. Sa mère oscillait entre deux états profondément opposés : tantôt elle colérait, le visage incarnat ; tantôt elle tremblait de désespoir et fondait en larmes. Son père, plus inflexible, semblait presque étranger à la scène ; vulgaire automate dont l’anglais était rythmé d’un accent des plus agaçants qui lui faisait mordre le moindre mot et donnait ainsi un aspect plus cassant à leur conversation.

« Regarde ce que tu fais à ta mère.
– J’ai aucun compte à vous rendre, bordel. »

D’un geste, presque incontrôlé, il débarrassa la table basse et répandit au sol des centaines de brisures lumineuses. Poussé par son état de révolte, mais aussi par les substances qui le faisaient alors s’animer comme un pantin désarticulé dont les fils venaient de rompre, il s’avança sur le grand tapis de la salle à vivre ; le verre s’incrustant dans la plante de ses pieds sans qu’il ne râle. Son paternel s’avança aussi, les sourcils froncés et le repoussa avant qu’il n’atteigne sa mère qui, aussitôt, contourna la protection de son époux pour venir gifler son fils.

« Tu me fais honte, Stanislas ! J’ai tellement honte. Je t’ai tout donné ! »

Déséquilibré par cette gifle soudaine, il recula et s’assit alors sur la table basse qui bascula également, le faisant alors s’écrouler parmi les restes de sa vaisselle et les éclaboussures d’alcool de la veille.

« Tu comptes finir comme tous les autres ? Tu as tellement de choses à accomplir ! »

Peinant à se redresser puisque ses deux mains tremblaient, non pas de rage, mais bien parce qu’il n’était pas encore à même de contrôler son corps totalement après la soirée de la veille, Jehtro fusilla du regard ses parents.

« Tu n’as absolument rien à me dire. RIEN.
– Pour qui tu te prends ? Son père s’avança, ayant principalement compris le nothing mugi par son fils.
– Vas-y, papa. Frappe-moi. Allez. » Il lui fit face, lui tendant presque la joue en affichant un sourire perturbant qui tranchait son visage déjà endolori par la claque de la matrone. « FRAPPE ! »

L’adulte aux cheveux grisonnants se stoppa dans sa lancée, râlant de plus belle avant de finalement revenir sur ses pas.

« Voilà. T’as jamais eu les couilles. Tu te laisses marcher dessus par la grognasse qui te sert de femme !
– Stanislas ! Reprit alors sa mère qui tenta à nouveau de le gifler avant de finalement se faire repousser violemment par son fils et de tomber contre son mari.
– Quoi ? Ose dire le contraire ! Tu n’es qu’une pute qui a vendu son cul pour enfanter. Rien de plus ! Tu nous les brises depuis toujours, maman ! Regarde-le. Tu l’opprimes tellement qu’il n’est plus RIEN. Il ne sait même plus penser par lui-même. Tu le vampirises. »

Il remit d’un coup de pied la table sur ses quatre pieds, grimpant dessus d’un bond. Funambule, il écarta ses bras en croix devant lui et, un pas devant l’autre, fit mine d’avancer sur un fil tendu et invisible. Il dévoila alors, ce faisant, la piqûre de moustique d’un rouge effrayant contre la veine intérieure de son bras gauche.

« Et c’est pareil pour moi. J’ai dansé, parce que tu l’as voulu. J’ai suivi les cours de cette vieille peau pendant des années, parce que tu l’as voulu. C’est limite si chaque pet que je faisais n’était pas de ton ressort tellement tu manipulais ma vie avant que je ne te dise STOP ! Ouais, STOP, maman ! C’est fini. Tu ne me contrôles plus.
– Stanislas, je …
– NON ! » Il s’énerva, s’avança en bondissant vers eux, les faisant alors reculer. « Plus de Stanislas, plus de Stan’, de Stanou, que sais-je ? J’en ai marre d’être ton putain d’objet, tu le comprends ça ? » Les mains accrochées comme deux énormes serres sur son propre crâne, il grimaça férocement. « Maintenant, je fais ce que je veux ! Tu ne m’as appris qu’une seule chose : danser. Sauf que maintenant, je ne le fais plus dans le creux de ta misérable main ! » Il frappa puissamment son poing contre sa main opposée et l’appuya encore et encore contre sa paume, comme s’il eut voulu écraser quelque chose, voire même traverser l’obstacle tant il y mettait de force. « Aujourd’hui, je danse parce que je le veux. Et parce que ça me permet de gagner plus de fric que tu n’en auras jamais. Parce que grâce à ce que je fais, je vais devenir un artiste … Ce que tu n’as jamais pu être. »

Son regard s’était plongé dans celui de sa mère, désormais gouverné par les flots. Son paternel lui, presque impuissant, regardait son fils, comme dévoré par une force surnaturelle. Il ne le reconnaissait plus. Ne voyait plus dans ses traits les siens. Plus non plus ceux du petit garçon gentil et adorable qu’il eut été, jadis. S’il l’avait réellement été un jour, en réalité. Du point de vue de Jet’, il n’avait été qu’un avatar des fantasmes inaboutis de sa mère ; son jouet qu’elle faisait danser dans sa merveilleuse boîte à musique érigée pour qu’elle se satisfasse, elle, de voir se dandiner la chair de sa chair ; comme un roi se bidonnerait en regardant les mimes de son bouffon. Problème : aujourd’hui, le jouet n’avait plus envie de jouer.

Les souvenirs du brun ne lui permirent pas d’en dire davantage. D’après Margaret, il avait fini son spectacle en s’effondrant au sol. Sa mère elle, malgré tout, s’était lancée sur lui pour essayer de faire repartir son coeur qu’elle craignait de voir s’interrompre. Mauvaise langue, il dirait très certainement que c’était un geste désespéré d’une maîtresse envers son esclave qu’elle espérait, par cet élan d’humanité, rattacher à sa chaîne tandis qu’il venait de s’affranchir par ses seuls moyens. Notre Spartacus moderne, cependant, ignorait que sa mère n’avait pas de si sombres desseins et que, même après avoir coupé les ponts avec lui pour des raisons encore inconnues, elle avait continué à entretenir une communication épistolaire avec Maggie pour obtenir fréquemment des nouvelles de son fils. Puis, tandis que les pompiers étaient intervenus pour l’emmener à l’hôpital, un coma de deux semaines s’en est suivi, compromettant ainsi la représentation d’un ballet de Carmina Burana, prévu pour début février. Il ne fut plus question de danser pendant deux mois, ensuite. Bien entendu, cet épisode et ses conséquences furent mis, dès son réveil, sur le dos de sa mère. Margaret n’osa le contredire, elle qui n’avait pas été là pour assister à son moment de folie, trop occupée à donner cours de l’autre côté de la Tamise à de jeunes enfants ; comme l’avait fait Feu Minerva avant elle. Depuis ce jour, jamais plus un mot ne fut adressé par Jehtro à ses deux parents.

Les souvenirs de cet événement sont flous. Il y avait foule. C’était à l’occasion d’un voyage en France ; trois mois après son overdose. Avec une bande d’ « amis », à savoir surtout des fêtards imbibés d’alcool et au nez poudré, ils avaient mis le cap dans les Pyrénées françaises. Les pics des montagnes bordaient les épais nuages de coton qui venaient alors les envelopper de leur vaste fourrure blanche. La nuit, quand le ciel se drapait de noir, on distinguait à peine la découpe des flancs rocailleux. Quelques lueurs, mystiques lucioles de nuit, permettaient de percevoir par instants les écailles de pierre du gigantesque dragon assoupi, servant de frontière entre la péninsule ibérique et l’Hexagone. Les soirées menées par ces hippies modernes avaient tout l’air de gigantesques bacchanales au cours desquelles hommes comme femmes se mélangeaient en une orgie informe, passant de bouche en bouche, de corps en corps ; littéralement. Le regard embrumé, il était souvent difficile de distinguer parmi la cohorte d’individus un proche. Tous se ressemblaient et étaient aussi, à la fois, des étrangers pour chacun. Moitié dévêtu, le danseur étoile se relevait et sortait de la mouvance humaine pour pouvoir s’allumer un joint, les épaules simplement couverte d’un blouson noir, les cheveux au vent. La lumière orangée de son cierge de plaisir permettait de le distinguer dans la chevelure de Nyx. Il fut alors bientôt rejoint par un proche qui s’écroula presque dans son dos en faisant basculer son long bras musculeux autour de ses épaules, ricanant sans raison en affaissant sa carcasse avinée contre son jeune ami.

« Dingue soirée, hein ?
– Grave. Tu veux ? Il lui tendit généreusement son bédo.
– Vas-y. Il tendit sa bouche, l’incitant alors à la lui glisser entre les lèvres.
– Regarde-moi ça. Voilà les filles. » Jet’ pouffa en se retournant, son ami peinant à rester droit sur ses deux jambes lors de la volte.

Chancelantes, les demoiselles arrivèrent, hilares, pour se jeter dans les bras de leurs camarades qui les enlacèrent alors, comme par réflexe. Après un échange long et langoureux, il fut question de s’éclipser pour plus de tranquillité. Le beau brun sourit, appliquant sa langue contre sa lèvre supérieure qu’il pinça alors avant de finalement se faire tirer par une des deux jeunes femmes, visiblement très enthousiaste et impatiente à l’idée de se retrouver seule avec lui. Au loin, le grand feu de bois qui avait été érigé pour faire office de grand phare dans la nuit faisait paraître les diverses ombres s’entremêlant et piaillant à la pleine lune dans les montagnes françaises. Les quatre « amis » s’isolèrent alors en contrebas du rassemblement et se divisèrent en deux groupes égaux. Le brun percha sa nouvelle amante sur le dos d’un rocher et initia alors ses premières caresses avant que ne retienne son attention deux motos garées juste à côté d’eux. Là, ses lèvres quittèrent la laiteuse peau de la jeune femme qui, le voyant intrigué par la bécane, se mordit la lèvre inférieure.

« C’est à Sam, mon mec.
– Jolie. Murmura t-il alors, hypnotisé par la carrosserie flamboyante de l’engin.
– Tu veux faire un tour ? Pouffa alors la demoiselle.
– Oh. Je ne suis plus à ça près … Je lui pique déjà sa copine, pourquoi pas sa moto. » Déclara alors le grand brun qui, se redressant, vola un dernier baiser à la jeune femme avant d’enfourcher la moto.

Tournant dans le neiman la clé, il fit vrombir le moteur qui cracha alors un champignon de fumée noire avant qu’il ne fasse pivoter sur elle-même la machine qui dessina alors sur la route poussiéreuse un arc de cercle couleur jais. Son bref essai attira l’attention de son comparse qui, délaissant alors la jeune femme à moitié dénudée qui lui avait été échue, s’approcha pour constater avec joie la trouvaille de son camarade.

« Ramène-toi. On fait la course.
– Je peux venir ? Demanda alors la jeune femme en prenant une pose assez aguicheuse, un beau sourire rouge au visage.
– Toi, tu m’attends sagement ici. » Déclara alors le brun en lui faisant un clin d’oeil qui la refroidit aussitôt.

Le temps de remettre son t-shirt, son ami descendit pour grimper sur la deuxième moto qu’il dût, contrairement à la première, trafiquer un peu en tirant les fils du caisson pour pouvoir la démarrer puisqu’il n’y avait aucune clé sur le contact. Une fois prêt, le danseur lâcha alors la bête mécanique qui dévala la pente dans un bruit tonitruant qui déchira la nuit. Les deux roues glissèrent à travers les rocailleuses pentes, avalant les kilomètres à toute vitesse. Les dérapages se faisaient fréquents, faisant alors ricocher dans la montagne les deux pilotes. Le vent soufflant son visage, les cheveux virevoltants en arrière, le gréco-anglais se sentait comme revivre. La liberté lui apparaissait dans son plus simple appareil. Il avait l’impression d’épouser cette merveilleuse entité au volant du motocycle. Il se surprenait, parfois, à fermer les yeux pour savourer pleinement cette sensation de béatitude qui lui était presque inconnue et qui, surtout, avait commencé à lui manquer après avoir été interné à l’hôpital public de Londres des semaines durant. Aidé sans nul doute par la drogue qui l’enivrait, il se sentait comme dépossédé de tout poids terrestre, comme s’il eut été sanctifié. La tentation de lâcher les commandes et de tendre alors les bras en croix était grande. Il se retint néanmoins, ricochant contre un virage néanmoins en fondant dans le gouffre obscur qui lui tendait les bras. Craintif pour son sort, alors même que la course se faisait au coude à coude, l’adversaire lui, préféra se retirer en appuyant sur le frein puissamment, faisant jusqu’à se relever le devant de son cheval de fer. Celui de Jet’ lui, cependant, continuait de hennir avec fureur et descendait la montagne en galopant sur ses flancs.

« Jet’ ! Freine ! »

Le temps de rouvrir les paupières, il n’y avait plus que le chaos total. Plus de piste, plus de décor. Le noir, seulement le noir. Toujours le noir. Il n’y avait jamais eu que le noir.

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Bip.
Puis il y eut le cliquetis énervant des machines. Le souffle plaqué contre le masque respiratoire. La douleur à la poitrine. Une absence totale de sensation dans le bas du corps. La panique. Le regard embrumé. Un défilé d’hommes en blanc. Le noir, rendez moi le noir. La mort, c’était le seul et unique repos. La vie, elle l’étouffait. Il s’agitait, repoussant les draps de papier avant qu’on ne vienne l’apaiser et surtout le maintenir puissamment. Il n’avait plus la moindre force et se laissa contenir sans opposer une trop grande résistance. Il se sentit aussitôt comme traversé par une vague de douceur. Ses muscles se détendirent, sa respiration se calma, son corps se relaxa tout entier. Son regard même, lorsqu’il croisa enfin sa jambe, ne vacilla pas. L’image n’était pas nette mais il avait clairement constaté que sa jambe était désormais maintenue en l’air et traversée par de longs piques transparents, cerclée aussi d’un anneau blanc. Elle faisait apparaître de longues veines rouges recousues en divers endroits, jaunie par les différents produits utilisés pour l’opérer et flasque, rasée, piteuse, sans vie.

Les premiers jours furent compliqués. Il refusa de s’alimenter. N’accepta pas son état. Il prétendait que les médecins n’avaient pas été capables de le soigner. Qu’il voulait remarcher. A chaque fois, un long râle traversait toute l’aile de l’hôpital et alertait les soignants qui revenaient alors lui injecter différentes substances pour le tenir tranquille. Ses amis, qui étaient là illégalement, s’étaient pour la plus part volatilisés, à l’exception de quelques uns qui avaient notamment prévenu les secours. D’après son chirurgien, la moto qu’il conduisait avait été trafiquée pour pouvoir dépasser un certain seuil de vitesse et, n’étant plus capable de la maîtriser une fois lancée, il avait perdu le contrôle et n’avait pas eu le temps d’appréhender un virage abrupt s’étant présenté à lui sans qu’il ne puisse le deviner. Il avait, vraisemblablement, eu de la chance. En effet, dans cette côte, de nombreux motards avaient perdu la vie. La moitié, n’ayant pas su tourner au bon moment, certainement tétanisés, se sont écrasés violemment contre la surface rocheuse tandis que l’autre, comme lui, avait fini sa course dans le décor pyrénéen. Lui, de son côté, ne risquait que de perdre l’usage de ses deux jambes. Bien entendu, il ne semblait pas convaincu et refusait le diagnostic de son chirurgien qu’il qualifiait, même devant lui, de charlatan.

Maggie n’arriva que deux jours plus tard, totalement effondrée, mais aussi profondément en colère contre lui. De peur de le perdre, elle retint cependant cette rage au fond de sa gorge et se consacra à lui entièrement pour s’assurer qu’il ne commette pas l’irréparable. Il se montrait encore plus désagréable avec elle désormais qu’il n’était plus capable de rien. Il ne perdait cependant pas le goût de la vie et semblait prêt à l’affronter, plus que jamais. En fait, ce qu’il désirait, c’était simplement déployer plus d’efforts que jamais pour se redresser enfin et pouvoir sortir d’ici sur ses deux jambes.

Le lendemain matin, Robert Dickins, son agent, ne manqua pas de l’appeler pour se tenir au courant de l’avancée de sa blessure. Il ne daigna pas répondre et le laissa alors s’entretenir avec Margaret qui se montra assez négative concernant son rétablissement prochain. Il aurait de la rééducation, notamment parce qu’il avait insisté mais le chirurgien était malheureusement catégorique sur un point : il ne pourrait plus jamais danser. Dans la soirée, son contrat avec le Royal Ballet prit fin, il fut déprogrammé de tous les ballets de la saison et un communiqué fut alors diffusé sur le site de la compagnie. Personne ne décrocha plus pour répondre aux appels incessants du grand brun qui, cette nuit là, se mit à hurler à de nombreuses reprises, se montra même violent à l’attention de certaines infirmières et se laissa tomber de son lit pour s’essayer à la marche malgré les interdictions des médecins. Lui, Jehtro Collins, future star mondiale de la danse, promis aux sommets, ne pouvait pas être désormais réduit à ramper sur le sol comme un vulgaire insecte …



Les embruns d’Édimbourg, bien loin du doux froufrou londonien. Posant valises sur les quais salies d’eaux vertes, les voyageurs vidaient les cales des grands navires de métal noir. Assis sur une bitte d’amarrage, Jet’, lequel avait enfilé un trench coat gris surmonté d’une large écharpe rouge, regardait l’horizon brumeux. Ses grandes béquilles longeaient ses jambes, dont l’une, la droite, tremblait à tout rompre, et reposaient alors contre lui. Il était venu ici, en Écosse, car ce fut la seule ville de « proximité » où il avait pu trouver un médecin ayant accepté de s’occuper de lui. Le Royal Ballet avait bien fait un geste, après l’avoir retiré de la compagnie, pour lui financer quelque séances auprès d’un kinésithérapeute mais l’ex-star était fière et refusait la pitié d’un organisme si peu humain qui l’avait ainsi rejeté comme un vulgaire déchet une fois sa blessure survenue. Il avait préféré opéré seul, de son côté, pour se trouver un docteur capable de lui faire reprendre petit à petit son activité artistique. Tous les médecins qu’il avait vu jusqu’alors avaient été catégoriques là-dessus et avaient même reconnus que penser l’inverse serait une folie. Il y eut, néanmoins, un homme, un dénommé docteur Alistair O’Connors qui avait pris le pari. Il ne lui avait pas semblé fou, ni même être un charlatan, juste un homme curieux et désireux de voir à quel point la détermination d’un patient pouvait réfuter un verdict scientifique. Il avait été établi entre eux qu’une nouvelle opération était, cependant, inconcevable et qu’ils se contenteraient de rendez-vous hebdomadaires pour pratiquer divers exercices de renforcement musculaire et d’équilibre.

Depuis qu’il avait déployé tous ses moyens financiers dans le but de se soigner, Jet’ croulait sous les dettes et peinait alors à reprendre sa vie de débauché. Même si l’on ne trouvait désormais plus de fine ligne blanche sur sa table de chevet, il restait cependant encore assez nerveux et n’exprimait encore que trop rarement sa tendresse avec Margaret. Celle-ci, malgré tout, avait décidé de le suivre dans sa quête et ce, même si elle venait de décrocher un contrat longue durée en tant que professeur de danse dans un lycée catholique privé du centre de Londres. En vérité, elle s’était dit que ce ne serait sans doute pas compliqué de se relancer dans la capitale écossaise, bien moins connue pour son exigence en matière de ballet.

La semaine qui suivit l’arrivée du grand brun, après avoir posé sa démission, l’ex-danseuse rejoignit son petit-ami en terres d’Alba. Ils avaient emménagé dans un petit appartement situé à Wester Hails. Il ne payait pas de mine : aucun avantage réel, si ce n’est une fenêtre donnant sur la rue piétonne, deux chambres, une pièce à vivre d’environ quinze mètres carré, un meublé. Le plancher grinçant, néanmoins, dérangeait assez Jehtro pour qu’il s’en plaigne fréquemment ; d’autant plus que, relativement vieilli par le temps, il avait fini par se creuser en divers endroits et rendaient la pratique de la béquille dangereuse quand l’embout venait à se coincer entre deux planches de bois.

Les premières semaines furent rudes et les regrets apparurent bientôt. Il commençait à repenser, avec mélancolie, au palais de Buckingham, à Big Ben, aux pigeons qui, par hordes, venaient réclamer l’attention des passants, à la façade du Royal Ballet, Trafalgar Square, au British Museum … Sa vie, toute entière, s’était toujours organisée autour de la capitale anglaise et, même s’il ne voulait pas l’admettre, le métisse se sentait davantage anglais qu’autre chose. Même s’il en avait horreur, le Tea Time même venait à manquer. Aussi, surtout, les séances avec O’Connors s’avéraient rudes et ne répondaient pas totalement à ses attentes puisqu’idéaliste, il avait pensé naïvement que quelques unes d’entre elles serviraient à calmer les tremblements et à lui permettre de se hisser sur ses deux jambes. Il n’en fut rien pendant environ cinq mois. Petit à petit, cependant, la jambe gauche se remit et, un matin de septembre, il parvint à retrouver son équilibre et balaya ses outils de fer pour pouvoir se tenir droit sans support. O’Connors se l’expliquait à peine mais prenait constamment, sur un petit calepin rouge, des notes concernant les progrès étonnants de son patient. Quand il rentrait, enthousiaste après chaque séance, il trouvait cependant Margaret, seule, dans l’obscurité, les yeux meurtris de larmes, le visage ravagé d’un rouge cruel. Elle était, disait-elle, seule, et ignorée. Comme dans un élan de pitié, Jehtro recommençait pourtant à la caresser parfois, à jouer avec ses cheveux, souvent même à lui faire l’amour. Elle semblait satisfaite sur le coup, grimaçant d’un sourire amusé pour finalement, dans la nuit, fondre à nouveau en larmes dans ses bras qu’il resserrait alors par réflexes autour de son corps pris de spasmes. Il ne le savait pas mais son rétablissement, curieusement, était en lien avec cette lente et douloureuse catabase que vivait sa petite-amie …

Deux jours plus tard, un matin d’octobre 2021, alors qu’elle se rendait à Londres pour retourner voir sa mère un week-end, elle tomba sur les rails et se fit happer par un train. La piste du suicide fut retenu. Sa mère seule, prétendant connaître sa fille, exprima l’idée qu’elle avait sans doute été poussé. Elle accusa même longtemps son petit-ami, Jehtro, qu’elle prenait pour un pervers narcissique. Le jour de l’enterrement, néanmoins, malgré son ardeur et sa détestation du personnage, elle s’apaisa curieusement en le voyant, pour la première fois, faire tomber des larmes sur le cercueil de sa défunte fille…
Prudence A. Wilk
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EDIT : je m'en suis chargé parce que c'était franchement douloureux Mdr



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@Prudence Merci Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ? 3294579333 Encore une div ou un truc du genre ? Mdr
Désolé, je casse toujours tout : je ne suis pas doué avec le codage nono

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Mes fantômes

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Enfant, genre et âge inconnus. Il est accroché à moi depuis mon enfance. Joueur et curieux.

L'étudiant
Victor. Etudiant français, né en 1944 et décédé au début des années 70. Il est raisonnable et cultivé. Il vit avec moi depuis la fin de mon adolescence.

La danseuse
Léonie. Danseuse puis prostituée française de la seconde moitié du 19ième siècle. Elle aime plaire et vend parfois ses charmes. Elle me hante depuis une dizaine d'années.

Le Marin
Rory. Un vieux pêcheur écossais. Il ne peut me posséder que depuis très peu de temps. Il est vulgaire et bruyant, mais étonnamment attachant.

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Mer 17 Mai - 0:25
Deux fermetures de divs en trop Mdr Mais ça arrive même (ou surtout Hehe ) aux meilleurs !



nevermore
Nous étions seul à seule et marchions en rêvant, elle et moi, les cheveux et la pensée au vent. « Quel fut ton plus beau jour? » fit sa voix d'or vivant.
Eve Taylor
Eve Taylor
Baby doll
Pseudo : Elo
Avatar et crédit : Emma Mackey / Nuit d'Orage <3 (avatar) / Signa by Sial / Pow ❤️
CW : Abandon d'enfant, drogues, sexe, prostitution
Messages : 685
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Occupation : Danseuse au Doll's, prostituée parfois
Âge : 32 Quartier : Niddrie, un appartement qu'elle partage avec sa soeur
Situation familiale : Célibataire, mère d'une fille de cinq ans (née le 29/05/18) nommée Ruby qu'elle a laissée à l'adoption
Date d'arrivée à Edimbourg : Elle y est née mais elle est partie deux fois : une fois entre 2010 et 2013. Puis entre fin 2017 et début 2023.
Don : Aucun

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Mer 17 Mai - 0:38
Oh mais qui voilà ! Hihi

Re bienvenue avec ce nouveau personnage. Tu sais que je le trouve trop top ! Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ? 1904749874




( sunsets )
and when you go away i still see you, with sunlight on your face on my rear-view


Zoe Diaz
Zoe Diaz
Praise the Sun
Pseudo : P a n i c
Avatar et crédit : Christina Nadin + @p a n i c
Messages : 9659
Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ? Orli
Occupation : Serveuse dans une pizzeria. Bénévole à la soupe populaire. Elle a encore l'espoir que le monde change et que l'humanité soit baignée de soleil.
Âge : 24 Quartier : Niddrie
Situation familiale : Fiancée et enceinte de quelques mois.
Date d'arrivée à Edimbourg : Août 2022
Don : Lors d'intenses séances méditatives, je peux faire des sorties de corps. Les voyages astrales ne sont pas si compliqués à atteindre lorsqu'on a une certaine rigueur dans sa pratique religieuse

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Mer 17 Mai - 7:52
Re-Bienvenue !

Ce don est affreux :sob:
Je suis toujours autant amoureuse de Harry Styles tho.... Bave



Sur ton corps
Si l'enfer c'est les autres, forcément l'paradis c'est toi.
Dorcas Oliveira
Dorcas Oliveira
Corazón Guerrero ☽
Pseudo : Linalys
Avatar et crédit : Ester Exposito by Nuit d'Orage
Messages : 6494
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Occupation : Étudiante en sciences politiques - Doctorante (Social and Political Science), Université d'Édimburg
Âge : 27 Quartier : New Town avec Alexander Mitchell comme petit ami et colocataire
Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

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Tes sujets RP : Sawyer ☽ ; Cassius #2 ☽ ; Faith #2 ☽ ; Youlia ☽ ; Jehtro #2 ☽ ; Lex #4 ☽ ; Lex #5 ☽ ; Ùna #2 ☽ ; Alec ☽ ; Kai ☽ ; Alec #2 ☽ ; Javier ☽ ; Maddox #4 ☽ ;


Terminés : Ùna ☽ ; Laszlo ☽ ; Eliott ☽ ; Nash ☽ ; Faith ☽ ; Lúca ☽ ; Maddox#2 ☽ ; Duncan+Grace ☽ ; Lex ☽ ; Skye ☽ ; Lúca #2 ☽ ; Eliott #2 ☽ ; Lex #2 ☽ ; Lex #3 ☽ ; Cassius #1 ☽ ; Maddox #3 ☽ ; Mia ☽

Les abysses : Shay ☽ ; Duncan+Shay ☽ ; Shay#2 ☽ ; Owen ☽ ; Victoria ☽

Les 'autres' : Lex ☽ ; Duncan ☽ ; Lex#2 ☽ ; Lex#3 ☽ ; Lex#4 ☽ ; Lex#5 ☽ ; Lúca+Zoe ☽ ; Yohann ☽ ; Duncan#2 ☽ ; Yohann#2 ☽ ; Maddox ☽ ; Charlene ☽ ; Jehtro ☽ ; Ulrich(e) ☽ ; Daniel ☽ ; Daniel #2 ☽


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Mer 17 Mai - 10:39
Rebienvenue à toi et omg ce don ! Drame




☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.
Aaliyah Perkins
Aaliyah Perkins
Fétichiste des mains
Pseudo : Pow
Avatar et crédit : Antonia Thomas (Oam)
Messages : 3547
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Occupation : Standardiste dans une agence de voyages
Âge : 34 Quartier : Leith, un appartement partagé avec Aaron son meilleur ami et sa fille, Sydney
Situation familiale : Mère d'une petite fille de deux ans - célibataire
Date d'arrivée à Edimbourg : Naissance, puis retour en juillet 2021
Don : Pendant un moment de tristesse non simulé, parvient à revivre un souvenir heureux qui la laisse tétanisée une dizaine de secondes

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Mer 17 Mai - 11:12
Rebienvenue avec Harry le BG Hihi
Bonne chance avec cette... Malédiction



We had joy, we had fun
We had season in the sun, but the wine and the song like the seasons have all gone › ©️️ alaska.  

Maddox A. Rutherford
Maddox A. Rutherford
aka Mad Dog M*therf*cker
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Pseudo : Shadowing
Avatar et crédit : Jack Lowden by Shadowing + signa by Astra.
CW : Langage grossier, violence
Messages : 2342
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Occupation : Détective privé depuis décembre 2021. Ex-inspecteur de la Metropolitan Police à Londres, viré suite à une affaire très médiatisée où il s'est fait accuser à tort d'avoir tué sa collègue et petite amie, en réalité une espionne qui le manipulait et qui a fui après l'avoir poignardé. En janvier 2024, l'innocence de Maddox a été enfin prouvée pour de bon.
Âge : 34 Quartier : Leith (Maison - Portobello Beach), adresse officielle ; Old Town (appart au-dessus de l'agence où il bosse - Cowgate), assez souvent dernièrement.
Situation familiale : Il était récemment en couple avec Lilly Dawson ; désormais, il est tout seul avec ses regrets.
Date d'arrivée à Edimbourg : De retour depuis septembre 2021, après 21 ans à Londres.
Don : En touchant un objet, Maddox peut avoir un aperçu de ce qui s’est passé autour de ce dernier dans les 24-48 h précédentes. Plus il recule dans le temps, plus les images sont floues et fragmentées, voire dans le mauvais ordre. Le don subit aussi l'influence de sa fatigue et de sa concentration. Le contrecoup s'il en abuse ? Migraines, mauvaise humeur, trous de mémoire...

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Tes sujets RP : Party like Gatsby (évent), ft Aizah & Bear ¦ Lights off, ft Dorcas ¦ Unfinished, ft Bear ¦ Ratatrouvailles, ft Charlene ¦

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Tell me the story of your life in just a few seconds.
Alright, mate ✅:

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Mer 17 Mai - 13:25
Rebienvenue avec ce nouveau perso qui m'a l'air super intéressant Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ? 1904749874

Et je plussoie, ce doooon Drame Et cette plume de ouf, encore une fois Regard brillant

Amuse-toi bien avec Jet' !
S. Jehtro Collins
S. Jehtro Collins
White & Black Swan
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Pseudo : Nagel / Thibonosaure.
Avatar et crédit : Harry Styles (avatar de PANIC - gif d'Elo ❤)
CW : Sexe - drogues - violence - antithéisme - suicide - prostitution - blessure grave.
Messages : 1286
Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ? Harry-styles-lights-up
Occupation : Ex-danseur étoile du Royal Ballet - réceptionniste du Balmoral Hotel le jour ; gigolo la nuit.
Âge : 29 Quartier : Colocation à Wester Hailes avec Alec C. Ricci.
Situation familiale : Célibataire.
Date d'arrivée à Edimbourg : 2021.
Don : Inconsciemment, Jet' est capable de faire revivre à quelqu'un ses pires souvenirs jusqu'à ce qu'ils finissent par le dévorer. Petit à petit, les siens commencent à disparaître de son histoire personnelle ; leurs effets (physiques comme psychiques) avec eux. Son don agit comme une forme de vampirisme puisqu'il se nourrit des bons souvenirs des autres pour faire disparaître ses propres traumatismes.

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Mer 17 Mai - 14:06
@Prudence A. Wilk a écrit:Deux fermetures de divs en trop Mdr Mais ça arrive même (ou surtout Hehe ) aux meilleurs !

La dernière fois, j'en avais oublié une donc là mon inconscient a décidé d'en rajouter pour être SÛR ! Panique Résultat : j'ai quand même tout cassé ... Oui
Merci encore ! Sourire

@Eve Taylor a écrit:Oh mais qui voilà ! Hihi

Re bienvenue avec ce nouveau personnage. Tu sais que je le trouve trop top ! Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ? 1904749874

Mais ce serait pas ... LE DC ??? Hate

Merci ! Déjà hâte de te faire du mal Hihi

@Zoe Diaz a écrit:Re-Bienvenue !

Ce don est affreux :sob:
Je suis toujours autant amoureuse de Harry Styles tho.... Bave

Merci ! Sourire

Meuh non, il est super :innocent: Enfin, forcément, ça dépend pour qui ! Oui
Aime-moi alors Oui

@Dorcas Oliveira a écrit:Rebienvenue à toi et omg ce don ! Drame

Merci ! Sourire
J'espère que l'évanouissement c'est pour me dire que tu es tombé sous le charme de mon don ! :ananas:

@Aaliyah Perkins a écrit:Rebienvenue avec Harry le BG Hihi
Bonne chance avec cette... Malédiction

Merci :ananas:
J'en ferai bon usage, sois-en certaine ! Hihi

@Maddox A. Rutherford a écrit:Rebienvenue avec ce nouveau perso qui m'a l'air super intéressant Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ? 1904749874

Et je plussoie, ce doooon Drame Et cette plume de ouf, encore une fois Regard brillant

Amuse-toi bien avec avec Jet' !

Merci beaucoup ! Sourire Ravi que tu le trouves intéressant ! Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ? 2932241602
Mon don est super, hein ? Rire Merci pour le compliment, ça fait plaisir à lire ! Regard brillant

J'y tâcherai ! Oui
Lúca Atkins
Lúca Atkins
Very Food Motivated
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Pseudo : Jeyith
Avatar et crédit : Willi Whey © P a n i c | Signa par ASTRA
CW : Violence + Sexe + Langage vulgaire
Messages : 8782
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Occupation : Perceur chez Ink Center (salon de tatouage de son frère Charlie). Il propose également ses services en tant qu'éducateur canin.
Âge : 30 Quartier : Il habite à New Town, avec sa fiancée, son bébé et leurs deux chiens.
Situation familiale : Zoe dans le cœur et dans la tête, jusqu'à ce que le soleil s’éteigne. Papa d’une petite Sage depuis le 21 mai.
Date d'arrivée à Edimbourg : Né à Edimbourg
Don : Lúca peut voir les morts, partout, tout le temps et sans pouvoir les différencier des vivants. C'est absolument horrible pour lui, et c'est en partie pour ça qu'il ne parle pas souvent aux gens.

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Tes sujets RP : RP :
no one noticed + Zoe

Mini RP :


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Mer 17 Mai - 14:11
Re bienvenue ici ! Alors on offre un sursis aux anges déchus, maintenant ? 1904749874





Are u coming ?
zoca ☽ I'm gonna show you how this Spanish amor is gonna love you harder than ever before. You will like it, we're gonna get sky-high and create a new world where somebody might die, but nobody gets hurt. And if it sounds good for you, baby, just say the word. You will like it.
Hope Taylor
Hope Taylor
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Pseudo : Hope Taylor
Avatar et crédit : Lily-Rose Depp
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Âge : 24 Quartier : Niddrie, je sais, ça fait pas rêver
Situation familiale : Célibataire
Date d'arrivée à Edimbourg : Elle y est née, puis en est partie, et vient de revenir cette année
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Mer 17 Mai - 14:27
Aahh ravie de te voir te multiplier déjà <3
Bienvenue avec ce nouveau personnage qui promet lui aussi <3



BFF.
Moi je suis comme un cerf-volant , si quelqu'un ne tient pas la bobine, pfft , je m'envole .. et toi , c'est drôle , je me dis souvent que tu es assez fort pour me retenir et assez intelligent pour me laisser filer
@Wild heart
S. Jehtro Collins
S. Jehtro Collins
White & Black Swan
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Pseudo : Nagel / Thibonosaure.
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CW : Sexe - drogues - violence - antithéisme - suicide - prostitution - blessure grave.
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Occupation : Ex-danseur étoile du Royal Ballet - réceptionniste du Balmoral Hotel le jour ; gigolo la nuit.
Âge : 29 Quartier : Colocation à Wester Hailes avec Alec C. Ricci.
Situation familiale : Célibataire.
Date d'arrivée à Edimbourg : 2021.
Don : Inconsciemment, Jet' est capable de faire revivre à quelqu'un ses pires souvenirs jusqu'à ce qu'ils finissent par le dévorer. Petit à petit, les siens commencent à disparaître de son histoire personnelle ; leurs effets (physiques comme psychiques) avec eux. Son don agit comme une forme de vampirisme puisqu'il se nourrit des bons souvenirs des autres pour faire disparaître ses propres traumatismes.

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Mer 17 Mai - 14:35
Merci à vous deux ! Sourire

@Hope Taylor ne t'en fais pas, je ne t'oublie pas avec Menno ! Dès qu'un RP se conclue, je te mpotte en priorité pour jouer avec Ryan ! Oui
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