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Dorcas Oliveira
Dorcas Oliveira
Corazón Guerrero ☽
Pseudo : Linalys
Avatar et crédit : Ester Exposito by Nuit d'Orage
Messages : 6478
Es una situación de vida o muerte | Sawyer Bhul
Occupation : Étudiante en sciences politiques - Doctorante (Social and Political Science), Université d'Édimburg
Âge : 26 Quartier : New Town avec Alexander Mitchell comme petit ami et colocataire
Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

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Tes sujets RP : Sawyer ☽ ; Cassius #2 ☽ ; Faith #2 ☽ ; Youlia ☽ ; Jehtro #2 ☽ ; Lex #4 ☽ ; Lex #5 ☽ ; Ùna #2 ☽ ; Alec ☽ ; Kai ☽ ; Alec #2 ☽ ; Javier ☽ ; Maddox #4 ☽ ;


Terminés : Ùna ☽ ; Laszlo ☽ ; Eliott ☽ ; Nash ☽ ; Faith ☽ ; Lúca ☽ ; Maddox#2 ☽ ; Duncan+Grace ☽ ; Lex ☽ ; Skye ☽ ; Lúca #2 ☽ ; Eliott #2 ☽ ; Lex #2 ☽ ; Lex #3 ☽ ; Cassius #1 ☽ ; Maddox #3 ☽ ; Mia ☽

Les abysses : Shay ☽ ; Duncan+Shay ☽ ; Shay#2 ☽ ; Owen ☽ ; Victoria ☽

Les 'autres' : Lex ☽ ; Duncan ☽ ; Lex#2 ☽ ; Lex#3 ☽ ; Lex#4 ☽ ; Lex#5 ☽ ; Lúca+Zoe ☽ ; Yohann ☽ ; Duncan#2 ☽ ; Yohann#2 ☽ ; Maddox ☽ ; Charlene ☽ ; Jehtro ☽ ; Ulrich(e) ☽ ; Daniel ☽ ; Daniel #2 ☽


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Sam 11 Juin - 19:15
It's a do or die situation
  Allongée entre les draps fins à la couleur de citron, Dorcas Oliveira tentait tant bien que mal de s’imprégner des pensées et références philosophiques de Louis Althusser, sans grande conviction. L’homme était une pointure concernant les écrits discourant des politiques majeures et celui-ci était une valorisation quant à l’obtention d’une note effective. Même si l’auteur en question, n’était point vu au programme cette année, la Madrilène ne pouvait s’empêcher d’accroitre sa culture. Et, qui plus était, cela faisait amplement plaisir à Esteban Oliveira, si son diamant brut se plaisait tellement dans les études, qu’il lui a choisi. Ornella Oliveira, quant à elle, était bien moins loquace sur le sujet. Ayant préféré pour sa fille unique, un cursus des plus artistiques. Étant donné que sa descendance était douée dans le monde du dessin.

Mais, Papa Oliveira avait eu gain de cause. Préférant que sa fille emprunte les pas de son père et évolue sur ses traces. Alors, la belle blonde avait été obéissante envers ce paternel qui était somme toute assez étouffant. N’hésitant pas à se mêler des affaires amicales et amoureuses de sa pupille. Détestant par ailleurs, la plupart des jeunes hommes qui évoluaient aux côtés de sa fille unique. Le seul, qui avait eu grâce à ses yeux d’Ambassadeur espagnol avait été Guillermo Perez. Ce fiancé, que la belle Espagnole avait rencontré lors d’une soirée entre hauts dignitaires. Là, où son géniteur ne s’était point empêché de l’exhiber tel un charmant trophée. Et, la fille de l’Ambassadeur avait alors baissé ses barrières. Juste une fois. Laissant entrer dans son âme et dans son cœur, ce jeune homme qui ne tarda pas à la fiancer. Chose, qu’elle n’avait jamais voulu. Mais, il fallait croire que l’Amour lui-même rendait les gens avares de jugement. Et, elle n’aurait pas dû lui faire confiance. Pas à lui.

Parce ce qu’il ne s’était pas privé de la tromper, alors qu’il avait lui-même annoncé publiquement ses fiançailles. Alors, une fois où là encore, Dorcas Oliveira avait laissé le contrôle s’étioler, une tragédie était survenue. Son fiancé, elle l’avait tué. Dans un excès d’alcool et de colère. Et, ce même fiancé, ne se privait pas de la hanter parfois. Ce fut le cas présentement, lorsque le regard vert était absorbé par les quelques mots présents dans ce paragraphe que la belle blonde venait de lire une nouvelle fois. Généralement, le Rémanent se manifestait dès lors qu’elle était fatiguée ou lorsque la date de sa mort à lui était proche. Comme un cruel rappel à l’ordre. Et parfois, il osait s’inviter quand elle passait du temps avec Alexander Mitchell. Par la force des choses, la Madrilène avait appris à rassurer le Néo-Zélandais. Qui pourtant, n’était pas dupe à ce jeu des faux-semblants.

Aujourd’hui, ce fut seule qu’elle prit sa douche. Tentant d’enregistrer les préceptes qu’elle avait lu quelques minutes auparavant. Sous l’eau chaude, la belle Espagnole émit un gémissement. Consciente de cet étrange manque qui était en train de la marquer au fer rouge, métaphoriquement parlant. Laissant sur sa peau, des fragrances à la senteur de jasmin et de rose, Dorcas Oliveira constatait en sortant de sa salle de bain et faisant face à la baie vitrée, qu’Édimbourg pleurait. En effet, la pluie n’avait de cesse de cogner doucement contre les vitres, tandis que la belle blonde s’était fait un café à l’arôme de noisette. Seule, dans cet immense Manoir qui surplombait la capitale Écossaise. Au bout de quelques minutes, la native de Barcelone opta pour se vêtir d’un sweat gris chiné assez large à capuche et d’un pantalon en jean neutre. Le tout accordé avec des baskets blanches et un sac à main jaune, seul accessoire coloré de sa tenue. Si l’on ne comptait pas sa Jeep Wrangler jaune, qui trônait, garée devant l’entrée du Manoir. Et ce, dans l’allée de pierres. Conduisant sans réel but précis, mais attentive aux moindres bruits que pouvait faire son véhicule, la belle blonde décida de s’arrêter sur le parking du bar La Table Ronde. Où elle s’était déjà trouvée.

Avec un soupir manifeste, le regard vert constata que l’établissement comptait déjà du monde à cette heure avancée de la journée. Mais que, pour l’instant, elle était la seule demoiselle, -courageuse ?-, à avoir décemment arpenté les lieux. Un sourire avenant et poli, plus tard, Dorcas Oliveira s’asseyait sur un tabouret haut, claquant des doigts pour attirer l’attention du Barman qui officiait ce jour-là. Qu’allait-elle bien pouvoir prendre ? Elle, qui ne buvait jamais ou presque, par peur de perdre le contrôle sur elle-même. Et, peut-être sur son Don lui-même. Qui sait ?

- Bonsoir. Qu’est-ce que vous auriez d’acceptable ? Ni trop fort, ni trop doux. Ou bien … vous êtes Barman, vous pouvez proposer quelque chose à mon image et me surprendre ? C’était bien dans les compétences du travail, non ?




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Sawyer Davis
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Occupation : Barman
Âge : 35 Quartier : Old Town
Situation familiale : En couple avec Violette <3
Date d'arrivée à Edimbourg : Février 2021
Don : Il lui suffit d’entrer en contact avec un objet ou une personne en la touchant tout simplement, (volontairement ou par accident), pour ressentir ou voir des « fragments de la vie » qui lui apparaissent tel un kaleidoscope d’images ou de sensation (peur, noirceur, joie…)

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Ven 24 Juin - 13:50
Es una situación de vida o muerte
 

Les nuages noirs avaient envahi la ville et des gouttes de pluies battaient le pavé à un rythme régulier. Si les adultes pressaient le pas sous leurs parapluies pour se mettre au sec, les enfants eux, voyaient là une occasion supplémentaire de se réjouir et de s’amuser. Munis de leurs bottes en caoutchouc et de leur impair, ils sautaient à pieds joints dans les flaques d’eau sans craindre d’être éclabousser au grand damne des parents. Lui, quand il pleuvait, il se souvenait qu’il partait à la chasse aux escargots. Enfant il adorait ces étranges bestioles qui se baladaient avec leur maison sur le dos. Il les aimait tellement qu’un jour il en avait recueilli pas moins d’une dizaine dans une boite à chaussure qu’il avait dissimulé sous son lit. Lorsque sa mère avait fait la découverte il avait été prié de les relâcher immédiatement dans le jardin. C’était amusant de voir à quel point ces animaux qu’elle ne pouvait pas toucher la révulsait. S’il voulait lui jouer un vilain tour, il lui suffisait d’en poser un sur la table, à proximité de son verre ou de sa bouteille d’alcool pour qu’elle se mette à hurler et l’appelle pour le prier de chasser ces sales bestioles. Les seules fois où elle avait besoin de lui et qu’il se sentait l’âme d’un héros quand il venait la sauver de cette terrifiante créature. Ça mère avait fini par comprendre le petit jeu auquel il jouait mais elle n’avait jamais changé ses réactions. Elle hurlait, l’appelait au secours, il venait la sauver en retirant l’intru pour le relâcher dans le jardin et elle le remerciait en le gratifiant d’un bisous et en l’appelant mon ange.
L’évocation de ce souvenir lui tira un sourire malgré lui. Pourquoi pensait-il à elle soudainement ? Depuis quand la pluie le rendait-il nostalgique ? Un claquement de doigt le tira de ses rêveries et le brouhaha habituel qui habitait le bar se fit soudainement plus présent, comme si on venait brusquement de monter les décibels de la radio. Une jeune femme, qu’il n’avait pas vu arriver et qu’il aurait pourtant dû voir, se tenait là, assise au bar. Il était difficile de ne pas la remarquer tant elle détonnait parmi les clients présents. Ce n’était pas tant par le fait qu’elle était actuellement la seule cliente du bar ou par ce qu’elle portait mais plutôt de ce qu’elle dégageait. Affichant son sourire habituel, il rangea le verre qu’il venait d’essuyer et se dirigea vers elle pour lui faire face. Alors qu’il s’apprêtait à lui demander ce qu’elle désirait la jeune blonde le devança et son sourire s’agrandit en devant sa question. Il y avait un petit côté princesse qui se dégageait d’elle, un côté jeune fille de bonne famille dans sa manière de parler et de s’exprimer. Loin de s’en offusquer, il posa son regard pétillant sur elle

- Et bien c’est parti ! Fit-il en tapant le plat de sa main sur comptoir et en se tournant

S’emparant du Shaker, il y mit des glaçons un peu de vodka, le triple sec, du jus d’orange et du jus d’ananas avant de frapper vivement tout ça. Plaçant le verre à cocktail aux bordures sucrés entre lui et la cliente qui lui faisait face, il versa le contenu tout en retenant la glace. La touche final fut un trait de grenadine et aussitôt un cocktail aux airs de sunrise avec son dégradé, doux au goût fruité, coloré et attrayant glissa vers la jeune femme.

- Et un cocktail coloré et lumineux non dénué de caractère pour vous. Vous m’en direz des nouvelles.
Fit-il le sourire charmeur tout en prenant appuis sur le comptoir en attendant son verdict.

- Sawyer ! Une Life’s a Beach

- Même pas tranquille cinq minutes,
plaisanta-t-il à l’adresse de la jeune femme tout en levant son regard moqueur sur John qui venait de lui réclamer une bière typique de la ville.

- Arrêtes de draguer et fais ton taff, lui répondit ce dernier

Les deux hommes se jaugèrent le sourire aux lèvres avant d’éclater de rire. Après avoir échangé une poignée de main bien virile avec l’intéressé, Sawyer fit couler la bière demandé et glissa le verre en direction de John qui déposa directement le billet sur le comptoir. Sawyer encaissa alors que John repartait avec sa bière tout en levant sa main pour le saluer.

- Alors ? Le défi est-il réussi ? Lui demanda-t-il en revenant vers la jeune femme. Si je me suis loupé, la consommation est pour moi.



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Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

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Jeu 21 Juil - 13:40
It's a do or die situation
 Assise sur l’un des grands tabourets hauts présent devant le comptoir de ce bar quelque peu atypique, la Madrilène jaugeait d’un regard vert circonspect, les personnes présentes. Avec un sourire quelque peu discret, mais néanmoins présent sur ses lèvres pleines, la belle Espagnole constatait qu’elle suscitait quelques émois parmi ses interlocuteurs. Face à une assemblée essentiellement constituée d’hommes, dont la moyenne d’âge était au-delà d’une trentaine d’années bien tassée, Dorcas Oliveira ne pouvait s’empêcher de remarquer quelques réactions ô combien puériles à son encontre. Certains, ne se privant pas de se donner des coups de coude pour prétendument se donner du courage et venir s’adresser à elle. Vouloir venir s’asseoir à côté d’elle et commencer à entamer une conservation. Chose, que malgré elle, l’étudiante en sciences politiques n’accepterait point.

Fort heureusement, son claquement de doigts avait alors attiré l’attention du préposé à la boisson. Le Barman, avait l’air d’être en pleine rêverie, quand les doigts impeccablement manucurés s’étaient mis en tête de le sortir de sa torpeur. Grâce au ciel, cela avait fonctionné. Et, l’homme au prénom encore inconnu, allait faire ce pour quoi, il était sans doute payé. Malgré, cette hantise de boire et d’en perdre farouchement le contrôle, la belle blonde avait opté toutefois pour une boisson quelque peu alcoolisée qui réussirait peut-être à lui faire oublier Guillermo Perez, le temps d’un verre. Parce que celui-ci parvenait à prendre le pas, sur ce qu’elle avait commencé à construire avec le Néo-Zélandais. Or, il était hors de question, qu’il en vienne à faire pourrir les quelques fondations d’une ‘relation’ qui venait de naitre entre les deux étrangers. Hors de question.

Voyant que son vis-à-vis cède rapidement à ce challenge improvisé, l’Espagnole se permet d’applaudir. Ravie de la tournure que prend ce moment où elle évolue parmi une partie de l’Edinburgh masculine. Attentive aux moindres faits et gestes de celui qui prépare alors sa demande, la jeune femme blonde constate avec un certain amusement intérieur et fugace, que les ingrédients composant sa boisson, sont susceptibles de lui plaire. Tous. L’inconnu semblait avoir cerné ses préférences sans pour autant la connaitre. Après tout, n’était-ce point le propre de son métier ? De savoir les goûts de ses clients, rien qu’en les observant ? Esteban Oliveira et Ornella, -surtout elle-, auraient pensé la même chose que leur fille unique. Fille unique qui d’ailleurs, hésitait à envoyer un message à Alexander Mitchell pour qu’il la rejoigne. Or, le Destin en a décidé autrement, quand la Madrilène se retrouve avec son cocktail personnalisé juste devant son joli nez qui venait de se froncer.

- Oh. Fut la seule syllabe prononcée par les lèvres pleines de la jeune et belle blonde, alors que le regard vert, lui, détaillait toutes les strates colorées de cette charmante boisson. Je vois que vous m’avez cernée directement ! Concernant mon caractère, du moins. Un petit rire s’échappant de ces mêmes lèvres charnues qui se posèrent sur le verre. Avant que le Barman, lui, fut alpagué pour la suite. Et, de froncer imperceptiblement les sourcils quand la Madrilène entendit le verbe ‘draguer’ s’immiscer dans la conversation. Entre celui qui est un client sûrement fidèle et l’employé de l’établissement. Huuuum.

Un suspens. Un silence que la belle Espagnole laissait planer. Alors que le regard vert lui, était rivé aux iris plus foncées de son interlocuteur. Et, une gorgée bruyante à la jolie paille qui était présente elle aussi, dans le verre aux formes girondes. Le lever de menton de la fille unique de l’Ambassadeur d’Espagne, comme un signe de défi. Surtout après les dires du jeune homme. Surtout après cette perspective de pouvoir peut-être lui offrir cette consommation, si jamais celle-ci n’était point à son goût. Autant en saisir la perche, sans s’en priver. Et, de jouer. Un peu. Parce que cela était toujours plaisant. Et, oublier ne serait-ce qu’un temps un ex-fiancé mort et enterré, n’était point de refus. Du moins, le temps que la belle blonde pouvait espérer demeurer tranquille.

- Alors. Et, de tapoter ses ongles sur le verre, avec un air qui se voulait d’une neutralité sans pareille. Les saveurs sont ‘acceptables’. Les accords entre elles aussi. Si je devais noter, ce serait peut-être un sept sur dix. Voire sept et demi, si vous me dites comment vous vous appelez. Histoire, que je demande la prochaine fois que je viens ici, à être servie par vous. Un silence. Surtout, si on m’offre la consommation … même si celle-ci n’a prétendument aucun loupé. Aucun. Un haussement d’épaules, assorti d’un rire doux.  Si jamais, je me prénomme Dorcas. Ce qui était un début, en soi.




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Jeu 4 Aoû - 23:04
Es una situación de vida o muerte
 

Sawyer ne pu s’empêcher de lâcher un petit rire très amusé en observant le manège de la jolie blonde, entrain d’évaluer, telle une véritable professionnelle, cette boisson qu’il avait expressément préparé pour elle. Une gastronome des plus sévères avec laquelle il s’en sortait pourtant honorablement. Un sept sur dix de la part d’une personne aussi intransigeante c’était déjà pas si mal pour un début. Finalement, il allait la lui offrir cette boisson, parce qu’elle l’avait amusé avec son bagou et qu’il l’aimait bien. Il n’était pas du genre à offrir les boissons aux clients mais de temps en temps, il y avait une petite exception, quelqu’un qui se démarquait. La dernière fois c’était Joey, un client du précédent bar où il officiait et qui avait fermé depuis. L’homme était au chômage depuis plusieurs mois, trop vieux pour être intéressant, trop jeune pour toucher la retraite. Ce n’était pas facile pour lui, et il lui avait annoncé qu’il ne viendrait plus tant qu’il n’aurait pas retrouvé du travail. Sawyer lui avait offert ce dernier verre par amitié. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas pensé à lui, il se demandait s’il se portait bien, et s’il avait réussi à trouver du travail mais vu la conjoncture actuelle il en doutait fort. Laissant Joey à ses souvenirs, il reporta toute son attention sur sa nouvelle cliente du moment. De celle qui ne redoutait pas d’affronter le froid et la pluie pour venir prendre un verre. D’ailleurs la plupart des clients habituels avaient déserté les lieux, ce temps maussade et humide en ayant découragé plus d’un, le bar était assez calme pour le moment ce qui lui permettait de se concentrer sur la jeune femme qui lui faisait face.

- Sawyer, répondit-il dans un sourire. Mais j’ai bien peur que cela ne te serve pas à grand-chose, c’est ma dernière semaine ici. Le patron ne tolère que les dix sur dix, lui chuchota-t-il plus doucement sur le ton de la confidence avant de lui adresser un regard pétillant et un sourire taquin. Je commence un nouveau travail, toujours dans la même branche mais ailleurs. Si tu arrives à me retrouver, je t’offrirais un autre verre, fit-il alors qu’une lueur de défi traversait son regard. Celui-là est pour moi

Faire de la pub pour un autre bar alors qu’il travaillait toujours ici c’était pas réglo, c’est pourquoi il n’en fit rien en ne donnant pas son nom, et puis, même s’il ne l’avait que très peu côtoyé Sawyer respectait Arthur et il lui était reconnaissant de l’opportunité qu’il lui avait offert en lui faisait suffisamment confiance pour tenir son bar. Et puis du reste, il trouvait ce défit très amusant. Il se demandait combien de temps il lui faudrait pour parvenir à le trouver. Quelques heures ? Quelques jours ? Des semaines ou des mois ? Peut-être ne chercherait-elle même pas et qu’elle débarquerait au Lighthouse comme ce soir, par le plus grand des hasards. Il avait beau ne pas la connaître, il pensait la cerner et s’il ne se trompait pas sur son compte, il sentait que ce genre de défi n’était pas pour lui déplaire. Non seulement, il était sûr qu’elle allait le relever mais également le réussir, de cela, il était prêt à le parier. Mais dans le fond peu importait qu’elle l’ait cherché ou non, il devait bien admettre qu’il apprécierait de la voir débarquer un beau soir dans l’établissement de Yadriel, enfin, si elle serait toujours là dans une semaine.

- Dorcas ? Répéta-t-il intrigué. C’est pas très courant, c’est la première fois que j’entends ce prénom, c’est de quelle origine ? En tout cas, ça ne sonne pas très écossais, ni même anglo-saxon, et tu as… un léger accent aussi que je suis bien incapable d’identifier. Tu es ici en vacances ?

Les touristes dans le coin ce n’était pas ce qui manquaient et à il fallait bien reconnaître que la ville d’Edimbourgh était, d’un regard extérieur, vraiment très belle. Il arrivait encore à poser ce regard étranger sur cette ville qu’il connaissait pourtant depuis longtemps. Il n’avait pas encore eut le temps d’être blasé par ses charmes. C’était très différent de New-York, d’ailleurs l’effervescence continue de la grande pomme lui manquait par moment… ça faisait longtemps qu’il n’y avait pas mis les pieds et ce n’était certainement pas avec ce nouveau travail qui se profilait qu’il allait pouvoir y retourner de si tôt mais dès qu’il en aurait l’opportunité, il se ferait une petite virée. Pour y rester définitivement ? C’était pas prévu non plus mais il n’avait pas non plus l’intention de faire de vieux jours ici… peut-être serait-il tant de penser un peu plus sérieusement à la prochaine étape, à ce qu’il voulait faire… Découvrir un autre pays ? Rentrer ? De quoi avait-il envie réellement ? Lui-même n’en savait rien. Et elle ? De quels étaient ses buts ? Ses envies ?

- En dehors d’être critique gastronomique spécialiste des cocktails en tout genre, que fais-tu de tes heures perdues ?



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Mer 17 Aoû - 18:40
It's a do or die situation
Si son charmant interlocuteur s’était mis à rire de bon cœur, il fut aussitôt rejoint par la Madrilène qui elle, appréciait le cocktail qui portait ses couleurs. Bien évidemment, la belle blonde aurait pu lui allouer une autre note, bien plus élevée, mais à quoi aurait servi le jeu sinon ? Parce que la jeune femme blonde avait dans l’idée qu’elle le verrait une autre fois, n’est-ce pas ? Et, qu’il la surprendrait. Encore. Avec d’autres saveurs enchanteresses mélangées dans ce joli verre à cocktail. Faisant une moue badine derrière sa paille, la belle Espagnole eut par ailleurs un haussement d’épaules mutin. En réponse à ce que lui montrait son vis-à-vis.

Et qui, selon ses propres dires se prénommait Sawyer. Un prénom qui n’était pas vraiment britannique. Ou du moins, en apparence. Ce qui se reflétait de ce patronyme, ce furent des sonorités américaines. Et non écossaises. Mais, que pouvait dire l’étrangère Espagnole de cet état de fait ? Elle, qui possédait une identité différente de ces personnes natives d’Edinburgh qu’elle pouvait côtoyer. Ce qui ne la dérangeait pas, bien au contraire. Ça l’amusait même. Et, que ce jeune homme s’échappe, encore plus. Ne lui avait-il pas lancé un défi en sous-texte, là ? Dans une proposition à peine voilée ? Le regard vert, lui, possédait cette lueur d’intérêt propice à cet appât que le dénommé Sawyer venait tout juste de poser métaphoriquement devant l’étudiante en sciences politiques. S’il savait …

- Enchanté Sawyer. Un rire. Et, un murmure proféré sur le même ton de la confidence. Dans un souffle. Dommage pour le dix sur dix. J’en suis navrée. Un autre rire. Tendre. Je compte relever le défi et te retrouver. Ce serait con, que je n’ai qu’une image d’un sept sur dix … alors que tu peux me promettre un dix … Une nouvelle gorgée de son breuvage avant un nouvel éclat de rire. Je serais folle de ne pas le tenter. Mais, de toute manière, hors de question que j’en vienne à échouer sur le deal que tu viens de m’offrir. Il y a un verre, en jeu. Un haussement d’épaules, mutin. Assorti d’un sourire lui aussi de défi, présent sur les lèvres pleines.

Un tendre rire s’échappa de nouveau des lèvres charnues, à l’évocation de ce prénom qui avait l’air de l’étonner. En effet, il n’y avait nulle Écossaise pure souche qui pouvait se targuer de porter pareil patronyme. Parce que celui-ci évoquait Barcelone. Le soleil et l’accent prononcé que la belle Espagnole pouvait posséder quand elle n’hésitait pas à s’énerver. Jurant parfois dans sa langue natale. Ce qui bien sûr, ne plaisait nullement à Esteban Oliveira, son très cher paternel qui voyait en sa fille unique un joyau impeccable. Et qui d’ailleurs, ne souffrait d’aucune imperfection. Cette imperfection, elle se manifestait par une singulière colère quand il s’agissait de mentionner Alexander Mitchell au détour d’une conversation. Ça, c’était plus fort qu’elle. Car, elle ne parvenait pas à se gérer quand on en venait à parler du Néo-Zélandais.

- Oui, Dorcas. Un silence. Expressément maintenu par la jeune femme blonde. Alors, je sais que ça a une origine grecque et que ça signifie gazelle. Après, peut-être que ça me colle à la peau ? Qui sait ? Un autre silence. Et, je suis Espagnole. Je suis née à Barcelone. Mon père est l’Ambassadeur d’Espagne qui réside ici, à Edinburgh. Eh bien non … je ne suis pas vraiment ici en vacances. Ça pourrait mais non. Un rire tendre à nouveau. Si mon prénom ne fait pas très britannique à l’oreille … le tien non plus. J’ai plus l’impression d’être face à un prénom américain. Mais après, je peux me tromper. Un nouvel haussement d’épaules, assorti d’un rire flûté. Et, le regard vert remarqua que son compatriote était perdu dans ses pensées, avant que celui-ci ne se risque à un autre questionnement. Un peu plus intime. Sur les habitudes de la belle Madrilène. Je suis étudiante. En sciences politiques, à l’Université. Peut-être pour y suivre les traces de mon père. Enfin, c’est ce que lui aimerait. Et étrangement, je ne lui donne pas tort. Une grimace imperceptible sur le beau visage. Et toi ? Tu as toujours eu envie de préparer des cocktails qui s’approchent d’un dix sur dix ? Un petit air espiègle sur le visage de Dorcas Oliveira qui sirotait avec une certaine appréciation chacune des gorgées de son cocktail.




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Sawyer Davis
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Mar 6 Sep - 8:47
Es una situación de vida o muerte


Pétillante, drôle, inattendue, la compagnie de la belle était indéniablement des plus agréables. Elle apportait comme un vent de fraîcheur (un peu humide oui, mais ça c’était de la faute du temps qu’il faisait dehors et non de la sienne) parmi les habitués du bar. Sawyer devait bien reconnaître qu’il passait un très agréable moment en sa compagnie, et étrangement, il n’était guère surprit de la voir accepter et relever ce défi qu’il venait de lui proposer à bras le corps. Un petit rire amusé s’échappa de ses lèvres alors qu’elle affirmait qu’elle serait bien folle de ne pas tenter ce défi qu’elle comptait bien gagner, peu importe le temps que ça lui prendrait

- c’est ce que j’me disais aussi, ria-t-il une lueur d’amusement traversa son regard

Cherchant à en savoir plus sur la jolie blonde qui avait fait une entrée aussi remarquée que remarquable, sans pour autant se montrer indiscret, il chercha à en savoir plus sur son prénom. Un prénom qui ne lui avait jamais été donné d’entendre jusqu’ici, aux sonorités latines et qui lui allait parfaitement. Pourtant l’espace d’un instant il regretta presque de lui avoir posé cette question car il passa dans son regard comme un voile de tristesse et son regard perdu un peu de son éclat. Pourtant, elle lui répondit, tout en cherchant à donner malgré tout le change dans sa réponse, bien que le coeur paraissait ne plus y être vraiment.

- Gazelle ? Sourit-il amusé par la traduction. Maintenant tu vas me faire penser à Shakira version Zootopie

C’était ça d’avoir un très jeune frère, une excuse parfaite pour vous faire retomber en toute légitimité dans les Disney Pixar que vous n’aviez jamais cessé de regarder.

- Au cas où tu t’interrogerais, c’est plutôt une bonne référence parce que j’adore Gazelle

Enfin, surtout Shakira, on va pas se mentir, mais Zootopie était l’un de ses animés préféré, et celui de Nathan également d’ailleurs. Il l’écouta ensuite lui parler un peu d’elle, de ses origines et ne put s’empêcher de tiquer en l’entendant prétendre que son père n’était nul autre que l’ambassadeur d’Espagne. Mensonge ou vérité ? Il imaginait très mal la fille d’un ambassadeur quel qu’il soit venir s’encanailler ici. Il l’aurait plutôt imaginé fréquenter un bar avec un standing un peu plus huppé. Cependant, dès qu’il l’avait vu, il avait deviné qu’elle était issue du même milieu que lui. Mais après tout, quelle importance qu’elle lui raconte des bobards ou non, il n’était pas là pour juger. Un sourire s’étendit sur ses lèvres en l’entendant émettre à son tour une supposition quand à ses origines. Après tout, pourquoi ne lui aurait-elle pas dit la vérité ? Qui pourrait croire qu’il était le fils d’un des hommes d’affaire les plus puissants des Etats-Unis ? Certainement pas lui. Un sourire amusé fendit son visage alors qu’elle tentait à son tour d’en savoir plus sur ses origines.

- Ah Dorcas, un petit 5 sur 10, allez, je suis généreux, un petit 6, la taquina-t-il. T’as raison, je suis américain. Je suis né à New-York, comme mon père, mais mère elle, est originaire d’ici. Enfin, elle a quitté le pays très jeune donc…

Elle n’était qu’une gamine, jetée sous le feu des projecteurs et sur les podiums de défilés de modes. Elle voyageait de pays en pays, bien plus que ce que la plupart des gens n’aurait jamais l’occasion de vivre. Ça devait être grisant d’expérimenter tout cela à son âge, d’être traité comme une reine, un peu trop peut-être. Elle n’était pas faites pour ce milieu qui après lui avoir fait vivre un véritable rêve éveillé, avait provoqué sa déchéance. Un regard levé sur la jeune femme, il l’écouta lui parler de ce qu’elle étudiait et il en ressortait qu’elle était aussi paumée que lui concernant son avenir. D’ailleurs un nouveau rire franchit ses lèvres alors qu’elle s’intéressait à son tour à ce qu’il rêvait de faire, à ses projets. Voilà une question bien épineuse à laquelle il était bien en peine de connaître lui-même la réponse

- Non, pas qui s’approche d’un dix sur dix, qui les dépasse allégrement. Mais de toute évidence j’ai encore du boulot dans ce domaine, plaisanta-t-il le sourire goguenard avant de reprendre son sérieux. Et toi Dorcas, qu’est-ce que tu aimerais vraiment faire ? Qu’est-ce qui te plait ? Tu dis que suivre les traces de ton paternel lui ferait sûrement plaisir, et, ricana-t-il, j’ai comme l’impression que c’est un complexe paternel ça, mais toi ? Est-ce que ces études te plaisent vraiment ? Est-ce que c’est la vie que tu as envie d’avoir ? Peut-être, je n’en sais rien, et je te le souhaite vraiment. Mais, si j’ai un conseil à te donner, après tu en fais ce que tu veux, c’est qu’on a qu’une vie, la gâche pas à faire plaisir aux autres, et mènes te barque comme toi tu l’entends.

Sawyer n’avait jamais réfléchit à ce qu’il voulait faire dans la vie, c’était probablement la raison pour laquelle il en était là aujourd’hui, à servir des cocktails, en exil loin de chez lui. Dès que son père a récupéré sa garde, son chemin était tout tracé. Il devait faire des études de droit, et travailler à ses côtés. C’était le rêve de son père de pouvoir diriger son empire aux côtés de ses fils. Son père aimait tellement ce qu’il faisait qu’il le voyait accroché à son bureau à donner des ordres jusqu’à son dernier souffle, et vu la santé de fer qu’il avait, il les enterrait tous. Alors Sawyer ne s’était jamais posé de question sur ce qu’il aimait ou non, ou sur ce qu’il désirait faire ou pas. Il avait suivi la voie qu’on avait tracée pour lui sans se poser plus de question. Parce qu’il se sentait redevable envers son père de l’avoir sauvé de l’emprise de son beau-père et pour tout ce qu’il avait pu faire pour lui. Il savait que choisir une autre direction allait décevoir son père, mais Sawyer avait fini par réaliser qu’il ne lui était pas redevable d’avoir fait son travail de père et qu’il devait lui laisser mener sa vie comme il l’entendait, même si c’était une erreur et un gâchis de talent, comme il se plaisait à le lui rappeler constamment.

- Et ça fait longtemps que vous êtes installé ici ? Tu te plais ? L’Espagne ne te manque pas trop ? J’avoue que pour ma part, il m’arrive d’avoir le mal du pays. Et ce qui me manque plus particulièrement c'est toutes cette effervescence qu'il y a New-York et qu’on ne retrouve dans aucune autre ville. Mais j’avoue que je me plais beaucoup ici, c’est tellement plus… calme. Un peu trop même parfois



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Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

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Ven 16 Sep - 18:35
It's a do or die situation
La compagnie était somme toute assez agréable. Et même, l’endroit. C’était ce qu’était en train de penser la fille unique de l’Ambassadeur d’Espagne, résidant à Edimburgh. Bien qu’elle fût la seule représentante de la gente féminine, dans ce lieu où il n’y avait dès lors que des hommes. Et que certains, ne se privaient en rien de la contempler. N’hésitant pas à s’approcher de la belle blonde qui était en pleine discussion, pour le moins intéressante avec un jeune homme qui lui était encore inconnu, il y a de cela quelques instants. Or, cette rencontre était placée sous une découverte curieuse et ‘amicale’.

Parce qu’il lui était sympathique, Dorcas Oliveira ne l’insulterait point dans sa langue natale. Cet état de fait, prenait place quand la Madrilène se faisait accoster avec un trop plein d’insistance. Et ce, dans n’importe quel lieu, où du monde pouvait se trouver. Ici, il n’y avait pas lieu de devenir insultante dans un idiome que peu d’autochtones étaient en mesure de comprendre. Son vis-à-vis, était sensiblement courtois et ô combien désireux de lui faire plaisir. Et cela, la belle Espagnole était certaine de l’apprécier et de se plier à ce jeu futur de le retrouver. Il l’avait défiée : elle y avait répondu. Ni plus, ni moins. Et, elle se ferait un malin plaisir de le dénicher en lieu et place d’un autre endroit. C’était acté. Nul besoin de retour en arrière.

- Ah mais, tu me tentes … moi, je saute direct dans le défi. Et, je suis tenace. Tu n’as encore rien vu ! Une exclamation rieuse sur les lèvres pleines et un regard vert empli de malice. Sawyer, n’était pas le premier et ne serait sûrement pas le dernier. Qu’il se le dise. Gazelle, oui. C’est de là que ça vient, visiblement. Je ne vais pas contredire les instances supérieures à ce propos. Un petit rire flûté à l’évocation d’un dessin animé. Chose, que la belle hispanique ne regardait pratiquement jamais. Ou alors, quand ça n’allait pas. Ah si t’adores Gazelle et que je te fais penser à elle … que demande le peuple, hein ?

Un nouveau rire sibyllin, tout en ayant un éclat mutin dans son regard vert. Car là encore, son intuition ne l’avait point fourvoyée. Qu’elle ne s’était pas trompée. Et, que l’accent entendu par la belle blonde, était bien issu d’autre part. Il était Américain. Une nation, que la jeune et belle blonde avait déjà visité lorsqu’elle était enfant. Que son père, avait voulu lui faire découvrir les différentes nations. Mais, le pays en lui-même, aussi immense soit-il, n’avait pas plu à l’Espagnole. Ou du moins, peut-être n’avait-elle pas exploré les bons lieux ? Assurément.

- Ta mère est Écossaise alors ? Un savant mélange d’âmes alors. Mes deux parents sont purement Espagnols. Nés et élevés à Barcelone. D’où je suis originaire moi aussi. Un tendre sourire à l’évocation de ses racines et celles dont elle est extrêmement fière. Celles qui la font être, elle.

Et, une légère grimace.
À l’évocation de ce paternel, trop insistant dans la vie de sa fille unique. Jusqu’à vouloir, qu’elle suive les mêmes traces que lui et les mêmes aspirations. Sans en avoir envie, pour autant. Sans chercher à approfondir ce pour quoi, l’étudiante en Sciences Politiques pouvait être faite. Dorcas Oliveira adorait dessiner. Noircir des carnets entiers de croquis, qui n’étaient pas que des Rémanents. Ces entités, que la belle Madrilène nommait ainsi. Tout comme l’escrime, qui lui avait fait gagner de nombreux championnats européens. Mais tout ceci, n’étaient que des passions ou des lubies pour Esteban Oliveira qui avait placé en sa descendance, de grands espoirs qu’il lui fallait combler. Chose, à laquelle, la volcanique espagnole se destinait.

- Tes cocktails s’approchent d’un dix sur dix. Et, je crois que c’est déjà pas mal. Un haussement d’épaules. Avant d’en venir à converser sur cette figure paternelle, qui parfois était trop étouffante. Et, faisait parfois de l’ombre aussi. Une ombre massive et dense, avec laquelle Dorcas Oliveira devait parfois jongler. Moi ? Je ne me suis jamais vraiment posé la question. Je sais que j’adore dessiner. Je le fais depuis que je suis toute petite. Surtout depuis … Une phrase en suspens, car parler de son Don était prohibé. En fait, c’est con. Parce que je ne sais pas. Je crois qu’on a toujours tout décidé à ma place, sans que je ne me pose trop de questions. Alors, que ce n’est pas dans mon caractère, de me plier aux décisions.

Un pincement des lèvres pleines et une autre gorgée du cocktail coloré, jusqu’à en faire tourner le verre entre ses fins doigts ornés d’un vernis bleu nuit. La belle blonde avait alors initié un silence, pour se préserver. Tout en pensant au fait, qu’Alexander Mitchell serait sûrement d’accord avec lui. Parce que lui, le Néo-Zélandais, ne la voyait pas dans cette voie qui lui avait été choisie. Qu’une autre, était bien mieux pour elle. Cependant, c’était à la belle Madrilène de l’emprunter.

- Ça fait un petit moment, maintenant. Depuis mes dix-huit ans. Je vais dire que parfois, pour être honnête, Barcelone me manque. Il y a tellement de couleurs et de bruits, que ça en est pétillant et volcanique. Un rire, doux et tendre. Je ne crois pas que ça soit si calme, sais-tu. Beaucoup de personnes, ont des petits secrets bien cachés. Et, un clin d’œil amusé. Parce qu’après tout … il était peut-être pourvu d’un Don, lui aussi.

Qui sait ?




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Dim 23 Oct - 17:33
Es una situación de vida o muerte
 
Plus ils échangeaient et plus Sawyer se trouvait de nombreux points communs avec Dorcas, dont il appréciait l’énergie et le petit air mutin qui se dégageait de la jeune femme. Elle était pétillante et souriante, mais derrière ces sourires, il comprenait qu’elle aussi souffrait de la présence d’un père exigeant et étouffant. Il ne connaissait pas le père de Dorcas, mais de ce qu’elle laissait échapper le concernant, il prenait immanquablement les traits de son propre paternel.
Son père n’était pas un monstre, du moins, il n’avait rien à voir avec son beau-père, d’ailleurs Sawyer savait très bien que, même s’ils étaient souvent en conflit, lui et son père, il n’y avait rien que Thomas Davis ne ferait pour sa famille et en particulier pour ses fils, lui compris. Il les aimait, et de cela, Sawyer n’en n’avait jamais douté une seule seconde, mais son amour s’apparentait un peu trop à de la dictature par moment. Thomas Davis entendait diriger sa famille comme il dirigeait ses entreprises et son personnel. Il pensait savoir mieux que personne (et particulièrement mieux que les intéressés eux-mêmes) ce qui était bon pour eux, et pour cette raison, ils devaient l’écouter et lui obéir sans discuter. Même si ses fils n’en n’avaient pas conscience, leur père était convaincu d’avoir raison et de détenir le savoir ultime. Toutes les décisions qu’ils prenaient (qu’elles leur plaisent ou non), il les prenait dans leur intérêt, et ils ne pourraient que l’en remercier plus tard. Si cette manière de diriger leurs vies fonctionnait avec ses frères, avec lui, c’était différent. Sawyer était loin d’être aussi docile, peut-être parce qu’il n’avait pas passé toute son enfance à ses côtés et qu’il avait grandit auprès d’une mère dont il avait hérité le caractère fier et indépendant. Linda n’était pas le genre de personne à qui l’on pouvait dire ce qu’elle pouvait faire ou non. Et plus on tentait de lui imposer une voie à suivre, plus elle allait à contre-courant, au risque de s’y brûler les ailes.
Sawyer avait fini par fuir cet environnement oppressant et à retourner aux sources. Il avait besoin d’apprendre à se débrouiller par lui-même, de faire se propres choix, ses propres erreurs. Il n’était pas un robot que l’on pouvait programmer à loisir, il avait ses propres envies, ses propres aspirations, même s’il ignorait encore lesquels. Il lui arrivait souvent d’être paumé, de douter de ses choix, d’ignorer ce qu’il voulait vraiment faire de sa vie. Dans ces cas-là, il se disait que c’était son père qui avait raison. Qu’il ne faisait que se rebeller un peu bêtement contre l’autorité paternel et puis il se rappelait pourquoi il était ici. Pour découvrir qui il était, et ce qu’il attendait de la vie. Barman était un métier comme un autre, qu’il avait commencé à exercer un peu par hasard, mais il avait fini par se rendre compte que ce travail, il appréciait sincèrement l’exercer. Contrairement à l’époque où il se rendait sans véritable enthousiasme dans les bureaux de la Davis Inc. Ici, il prenait plaisir à venir, à servir des cocktails et à aller à la rencontre des gens. Sawyer c’était découverte cette faculté à aller naturellement vers les autres, à savoir les écouter sans avoir à parler de lui, et cela tombait plutôt bien car il n’avait jamais été son sujet de conversation préféré, et surtout, parce que tout ce que désirait ces clients lorsqu’ils venaient ici, c’était de pouvoir se changer les idées et trouver quelqu’un à qui parler.

- Ce n’est pas dans le mien non plus, sourit-il avec complicité alors qu’elle lui confiait qu’elle n’était pas le genre de personne à se plier à la volonté des autres, mais disons que s’affranchir du joug paternel et prendre sa vie en main, quitte à faire des choix qui pourraient ne pas être compris ou qui risquent de décevoir nos proches, ce n’est pas aussi facile qu’on veut bien le croire. Et donc… tu dessines ? J’admire les gens qui ont du talent, à une époque je pouvais rester des heures à observer des artistes faire le portrait des clients qui faisaient la queue, à une vitesses vertigineuse. Tu as déjà été à Montmartre ? C’est juste bluffant de les voir à l’oeuvre ? Et toi alors, qu’est-ce que tu dessines au juste ? Des portraits ? Des paysages ? De l’abstrait ?

Il était bien curieux de savoir ce qu’elle dessinait et à vrai dire, plus encore de découvrir cela de ses propres yeux. Sawyer ne savait pas dessiner, mais il admirait ceux qui avait ce don. Il appréciait les impressionnistes, et adorait se rendre dans des galeries d’art ou assister à des expositions. A New-York il y en avait quasiment toutes les semaines. Mais ce qu’il préférait en vérité, plus que les expo de peinture, c’était la photographie. Voir des instants figés dans le temps, savoir saisir l’instant présent, c’était vraiment ce qui lui plaisait le plus. Peut-être parce qu’il avait passé une partie de son enfance auprès de photographes professionnels

- Je ne connais pas l’étendu de tes talents, mais… tu n’as jamais pensé à exposer ? C’est une excellente occasion de découvrir ce que les gens pensent de ton travail, et si jamais tu as besoin d’un barman,
rajouta-t-t-il dans un sourire goguenard qui se passait de commentaire.

Allant servir une autre bière à un client, il revint quelques minutes plus tard vers la jeune femme et ils poursuivirent leur échange comme si leur conversation n’avait jamais été interrompu. Elle et sa famille s’étaient installés à Édimbourg depuis ses 18 ans, et à vu de nez, il dirait qu’elle ne devait pas en avoir plus de 22 ou 23 ans, donc cela faisait au moins 4 ou 5 ans déjà qu’elle était ici

- Tu n’y es jamais retournée depuis le temps ?

Personnellement, il ne se voyait pas rester éloigné aussi longtemps de New-York, ne serait-ce que pour rentrer le temps de quelques vacances. En tout cas, il appréciait beaucoup la description qu’elle lui faisait de son pays, qu’elle affectionnait sincèrement. Son sourire s’élargit lorsqu’il l’entendit lui affirmer qu’il ne fallait pas se fier au calme apparent d’Edimbourg.
Des secrets, il ne pouvait nier qu’il y en avait beaucoup. Lorsque l’on était barman, on en entendait parfois bien qu’on ne l’aurait souhaité. Est-ce qu’ils étaient bien gardés, dans ce bar, ça c’était une autre histoire. En vérité, tout le monde avait ses petits secrets, certains plus sombres et inavouables que d’autres, et dans ce domaine, les siens ne faisaient pas exception. Sa cousine avait pour habitude de dire que l’essence même des secrets était d’être découvert… il était à espérer qu’elle se trompait, même s’il devait reconnaître qu’il était très difficile de garder un secret avec Rachel. Il ignorait comment sa cousine s’y prenait mais elle avait l’art et la manière de toujours mettre la main dessus. Evitant que le sujet ne vienne sur lui, Sawyer s’amusa à retourner cette affirmation sur son agréable voisine

- Tout le monde à ses petits secrets, quelque soit la ville où l'on se trouve. Et toi Dorcas, quels sont les tiens ?


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Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

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Ven 28 Oct - 20:35
It's a do or die situation
La belle Madrilène ne savait rien de la condition paternelle de son interlocuteur, et si seulement elle l’avait su, elle en aurait été sûrement très peinée. Ou compatissante. Car, l’Espagnole savait ce qu’il était de vivre avec un patriarche contrôlant et qui aimait tout décider. Qui aimait avoir un regard sur tout. En plus de sa propre vie, il s’occupait de celle de sa femme et de sa fille. Mais, surtout de la belle blonde en l’occurrence. Qui n’échappait jamais à un interrogatoire, dès lors que cette dernière pénétrait le Manoir Oliveira dans le quartier d’Old Town. L’Ambassadeur, Esteban Oliveira avait certaines aspirations concernant les relations de sa progéniture. Et si celles-ci, n’étaient point valables, cela était simple : il les congédiait.

Cela était en partie pour ça, qu’Alexander Mitchell n’était bien qu’un mirage. Son père, ne le connaissait pas. Et, Ornella, -sa mère-, non plus. Bien que parfois, cette identité apparaissait sur l’écran de son Iphone, Dorcas Oliveira feignait la surprise et l’indifférence. Prétextant un camarade d’école ou un travail de groupe. Et, l’homme de la famille, n’était pas dupe. Alors qu’il ne posait aucune question sur ce mystérieux jeune homme dont il ne pouvait qu’apercevoir ces sourires, qu’il octroyait à sa descendance quand cet inconnu lui écrivait. Ainsi, c’était pour cela, que le Néo-Zélandais était pour l’instant, un secret bien gardé. Cadenassé. De toute manière, l’étudiante en Sciences Politiques se rendait chez son amant le plus souvent, n’invitant celui-ci que quand ses parents étaient en déplacement. Il demeurait encore Mercedes. Mais, la gouvernante était une femme de confiance.

- Non. Mais, plus je suis loin de mon très cher paternel, mieux je me porte. Un haussement d’épaules mutin. Et, elle savait qu’elle avait entièrement raison en pensant cela. Et, en mentionnant cet aspect de son très cher père. Il aime que je suive ses traces, ça gonfle son orgueil. Non et décevoir mon père, je crois que cela n’est pas dans son processus de pensée. Une œillade verte plus sombre avant un sourire, plus discret et bien plus léger. Oui, je dessine. Et, je suis déjà allée à Montmartre, oui. Mais Paris, regorge tellement de charmantes ruelles et d’artistes talentueux ! Une expression rieuse et enchantée. Avant un pincement des lèvres pleines. J’avoue dessiner un peu de tout, mais j’ai une préférence pour les portraits. Les individus peuvent être assez touchants.

Surtout les Rémanents, mais la belle blonde se garda bien de l’avouer. Pour l’instant, du moins. Parce que Sawyer, lui semblait plaisant et qu’il pouvait faire naître en elle, un sentiment de confiance et de sécurité. Tout en prenant une gorgée de son cocktail qui arrivait drastiquement vers sa finitude, le regard vert se posa sur cet interlocuteur qui lui faisait face. En effet, la belle Madrilène n’avait jamais exposé. Même pas à Barcelone, d’où elle était originaire. Mais, si elle le pouvait ici, pourquoi pas ? La ville d’Edimburgh apprécierait peut-être, ses portraits éloquents de Rémanents. Qui sait ?

- Non, je n’ai jamais exposé. Mais, je penserais à tes services, à l’occasion. Il faudra me dire tes tarifs pour tenir compte d’une rétribution. Un sourire tendre et un lever d’index pour le mettre juste devant son nez à lui. Mais pas en nature, cette option est déjà prise et ça ne risque pas de se modifier. Le regard vert pétillait d’impertinence tout comme le sourire présent sur les lèvres charnues, avant que les iris ne deviennent plus sombres et que la joie s’estompe quelque peu. Je n’y suis pas retournée encore. Mais mon oncle Federico, me veut pour mon anniversaire dans son hacienda en Andalousie. Probablement, j’y retournerais à ce moment-là. Et tout en sachant qu’il est le jumeau de mon père, mais son exact opposé. Comme quoi … tout arrive. C’est lui l’Artiste, dans la famille. Un autre haussement d’épaules, avant de repousser le verre vide devant elle, cette fois ci. Jusqu’à se pencher sur le comptoir pour souffler doucement ces quelques mots afin que personne d’autre que ce Barman avec qui l’étudiante en Sciences Politiques parlait, ne puisse l’entendre. J’ai fait de l’escrime. Et, à ta droite se trouve un homme plus âgé, ma foi assez sympathique.

Il était évident, qu’il n’y avait personne. C’était un Rémanent.

- Si j’ai droit à un autre cocktail, qui vaut un dix sur dix, cette fois-ci, je révèlerais mon petit secret. Deal ? Et d’avancer une main fine pour sceller un pacte.




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Sawyer Davis
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Don : Il lui suffit d’entrer en contact avec un objet ou une personne en la touchant tout simplement, (volontairement ou par accident), pour ressentir ou voir des « fragments de la vie » qui lui apparaissent tel un kaleidoscope d’images ou de sensation (peur, noirceur, joie…)

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Mar 22 Nov - 12:45
Es una situación de vida o muerte

Un sourire amusé s’étira le long de ses lèvres alors que ses yeux pétillaient de malice devant la volcanique blonde dont il appréciait l’humour et le franc parlé. Avait-il songé à se faire payer en nature ? Pas une seule seconde, à vrai dire, il n’avait même pas songé à une quelconque rétribution. En fait, sur le moment, il n’avait vu cela que comme un échange badin qui serait sans conséquence, et à plus forte raison qui serait probablement oublié de part et d’autre demain matin. Mais si jamais ce qui, pour le moment, n’était encore qu’au stade de rêverie, venait à se concrétiser ça lui ferait indéniablement plaisir d’en être et d’être installé aux premières loges pour voir ça. La rétribution était très secondaire pour lui, probablement parce que contrairement à la plupart des gens, il faisait partie de ses privilégiés qui n’avaient pas besoin de compter son argent chaque fin de mois et de vivre décemment. Après, il ne pouvait nier que Dorcas lui plaisait beaucoup. Elle était très belle (il faudrait être aveugle ou de mauvaise foi pour ne pas le remarquer), et avait ce côté pétillant auquel il lui était difficile de résister.

- Heureux homme, lui sourit-il avec connivence

Sawyer aimait les femmes, il ne l’avait jamais nié et ne s’en était jamais caché, et oui clairement Dorcas lui plaisait bien, mais il n’était pas le genre de séducteur à séduire la femme des autres. La vie était suffisamment compliquée, sans avoir besoin de se chercher des emmerdes supplémentaires. De toute manière il n’était pas le genre d’homme à se battre pour une femme, d’autant plus qu’il avait parfaitement conscience que si quelque chose devait se passer, se serait éphémère parce qu’il était comme ça, et que les relations sérieuses le faisait fuir à des kilomètres à la ronde. Se mettre avec quelqu’un c’était s’emprisonner volontairement, restreindre ses libertés, avoir des obligations et des contraintes, bref… ça faisait peut-être rêver les gens mais pas lui. Et puis il avait été bien placé pour le voir : donner son cœur à quelqu’un c’était destructeur. Lui ne commettrait jamais cette erreur. Alors si Dorcas fréquentait un autre Sawyer était ravi pour elle et il respectait cela.

- Bon ben si ça peut pas être en nature,
commença-t-il en prenant une mine exagérément défaite, que dirais-tu…. Tout simplement par amitié ? Attention, si tu prends quelqu’un d’autre, je me vexerais, lui sourit-il. Et donc tu tiens tes talents d’artiste de ton oncle ? Imagines si vous deviez exposer ensemble… Ah attention, je précise, mais peu importe le lieu, que ce soit ici à Edimbourg, en Andalousie ou à New-York, ça ne change rien pour moi ! Mes services te sont acquis. Et du coup, c’est quand ton anniversaire ? Laisse-moi deviner, t’es une fille de l’été toi, non ?

Pétillante comme elle l’était, avec sa peau dorée, ses cheveux blond et ses yeux verts, il trouvait que cette saison lui correspondait le mieux, mais il savait très bien que cela ne voulait rien dire. Les périodes de l’année où l’on naissait ne reflétaient en rien les personnes que l’on était amené à devenir. Cela on le devait à notre force, notre éducation, et nos expériences qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Repoussant son verre vide dans sa direction, puis se mouvant légèrement par-dessus le comptoir pour lui glisser quelques secrets dans le creux de l’oreille, son sourire amusé s’agrandit lorsqu’elle lui révéla avoir pratiqué de l’escrime. Il ignorait pourquoi, mais son instinct lui disait qu’elle devait probablement être redoutable à ce petit jeu. Par contre, lorsqu’elle évoqua l’homme qui se trouvait à sa droite, et qu’il se tourna dans sa direction pour l’observer, il se demanda à qui elle faisait référence. A Duncan ? Ce joueur invétéré de courses, qui ne tenait pas le moindre boulot et qui venait dépenser le peu qu’il avait en maudissant la vie et tous ces riches qui ne lui avaient pas donné l’opportunité de prouver ce qu’il valait vraiment ? Du moins, selon ses dires. A Alan, qui faisait une partie de carte avec Rory ? Ou à ce dernier ?
Essayant de deviner vers lequel de ces trois hommes, les deux émeraudes fixaient, il se tourna vers elle et réalisa qu’elle l’observait avec amusement. Il était évident, à son petit sourire malicieux, qu’il ne s’agissait d’aucun de ses trois hommes. Incertain de comprendre où elle voulait en venir, il fronça les sourcils et réalisa qu’elle fixait quelque chose à côté de lui, sur sa droite. Perplexe, il finit par comprendre et un sourire amusé se dessina sur son visage.

- Ahhh ok, je comprends.

Sawyer ne croyait pas une seule minute aux histoires de fantômes, même s’il adorait se faire peur depuis qu’il était gamin avec les légendes urbaines telles que la Dame Blanche. Il avait découvert également de nombreuses légendes locales et quasiment chaque château que comptait le territoire avait son âme damnée pour y errer jusqu’à la fin des temps. Pas lourds, apparitions, portes qui claquent, déplacements de meubles, chutes d’objets, bruits inexpliqués ont longtemps ponctué la vie des habitants de tous les châteaux que comptait l’Ecosse. Bien qu’il n’y croyait pas une seule seconde, il était bien curieux de découvrir quel genre de fantôme arpentait la table ronde

- Deal, accepta-t-il, tu m’en diras des nouvelles

Serrant la main tendue pour valider leur pacte, Sawyer senti un flot d’images et de sensation envahir son esprit. Cela ne dura que quelques secondes, mais pour lui, ce kaléidoscope d’images qui provenait du vécu de Dorcas, se déversèrent en lui sans la moindre pitié et paru durer une éternité. Il y avait cet homme strict qui devait être son père, et qui se tenait là, à lui inculquer ses devoirs alors qu’elle n’était qu’une enfant. Il y avait aussi une fête de fiançailles, un nom sur l’écran de téléphone « Alexander », un livre sur Louis Althusser, un carnet à croquis avec des esquisses très aboutis et surtout une dispute dans une voiture, alors qu’elle conduisait, suivit d’un accident
Relâchant sa main comme s’il venait de s’y brûler, il croisa son regard interrogatif et essayant de faire abstraction de toutes ces images qu’il venait de recevoir d’un coup, il tenta de donner le change de la manière la plus convaincante qu’il soit. Ce n’était pas la première fois qu’il devait fournir une excuse bateau pour expliquer son comportement des plus « surprenant » mais avec l’âge et la pratique, il avait appris à donner le change très rapidement

- Merde ! Excuse-moi, je viens de me rappeler… je devais passer un coup de fil à mon fournisseur avant son départ en vacances… et là c’est trop tard. C’est tout moi ça, en présence d’une belle fille j’ai plus de tête. Tu m’excuses 2 minutes,
lui demanda-t-il tout en retirant son téléphone de la poche arrière de son jeans.

Faisant mine de passer un coup de fil, il disparut à l’arrière pendant quelques courtes minutes. Le téléphone en main, il prit appui contre le mur qui se trouvait à côté de la porte de service et tenta de remettre de l’ordre dans son esprit. En présence de Dorcas, il en avait presque oublié ce fichu don qui avait la fâcheuse habitude se déclarer à n’importe quel moment. Fermant les yeux pendant quelques secondes, lorsqu’il les ouvrit il souffla un bon coup pour se redonner du courage avant de retourner au bar, comme si de rien n’était, tout en glissant à nouveau son téléphone dans la poche arrière de son jeans !

- Alors, on a dit un cocktail 10/10, hein ? Fit-il en s’emparant d’un verre avec assurance

Il tentait de donner le change, d’oublier cet accident qu’il avait vu malgré lui et qui restait gravé dans la mémoire de la belle madrilène mais c’était difficile. Pourquoi n’arrivait-il donc pas à contrôler ce fichu don ? Pourquoi est-il obligé de voir des choses dont il n’avait pas envie ? Après avoir mélangé du Rhum blanc, du sirop de sucre de canne et un zest de citron dans un shaker à demi rempli de glaçon, jusqu’à l’apparition de la buée sur le Shaker, il le versa le contenu dans verre à cocktail qu’il fit glisser dans sa direction.

- Et un Daiquiri pour l’anniversaire de l’artiste. Savais-tu que la recette aurait été élaboré par Hemingway en personne à la Havane. Je t’ai préparé le “Papa Doble”, avec la double dose de rhum, tu m’en diras des nouvelles. Alors dis-moi, il vaut un secret ?

Dorcas Oliveira
Dorcas Oliveira
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Occupation : Étudiante en sciences politiques - Doctorante (Social and Political Science), Université d'Édimburg
Âge : 26 Quartier : New Town avec Alexander Mitchell comme petit ami et colocataire
Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

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Ven 2 Déc - 11:20
It's a do or die situation
Elle aimait assez bien le Barman de cet établissement. C’était un fait avéré. Discuter avec lui, en sa compagnie, était plaisant. Et, la Madrilène était somme toute assez fière qu’il soit aux petits soins avec elle. Même si, d’ordinaire, ceux-ci étaient réservés à un Néo-Zélandais bien bâti et tout aussi musclé. Ici, la belle blonde se fichait éperdument des œillades qui pouvaient glisser sur elle. Car, il n’y avait bien qu’une seule et unique personne qui l’intéressait : Sawyer. Celui, qui lui avait promis un dix sur dix sur son futur cocktail. Chose, que la volcanique hispanique souhaitait tester, à raison. C’était un défi, et la fille unique d’Esteban Oliveira aimait que ces derniers soient relevés. Même, s’ils prenaient la forme aussi triviale d’une boisson alcoolisée. C’était comme ça. Elle était comme ça.

- Tout à fait. Un haussement d’épaules tout aussi mutin et espiègle, en réponse à la réflexion de son interlocuteur dont elle appréciait la présence et la verve. Ah non. Le paiement en nature, je le dis et je le redis : c’est déjà acté par quelqu’un d’autre. Un rire des plus flûtés en voyant cette mine totalement désabusée. Par amitié, ça me convient. Et, je ne compte pas prendre quelqu’un d’autre. Ce sera toi, c’est tout. Un froncement de nez adorable assorti d’un sourire tendre. Oui, je pense bien. Mon père n’a pas l’âme d’un artiste. Même si cela ne le dérange pas d’assister à quelques expositions d’artistes renommés. Mais, il n’est pas aussi inspiré que peut l’être mon oncle. Lui, sa vie … c’est l’Art. Si un jour, il n’arrive plus à produire ce pour quoi il s’est destiné toute sa vie, je crois que sans mentir ni exagérer, ça le tuerait. Elle le connaissait l’attachement de son oncle pour l’Art. Afin d’y traduire ses émotions, les plus brutes. Et, l’étudiante en Sciences Politiques savait que si un jour, il en était privé : il se tuerait. C’était une évidence atroce. Eh bien, si tes services me sont acquis. J’en suis heureuse. Un silence. Une fille de l’été ? Au vu de mes origines ?

Un rire tendre et doux. Et, un peu de suspens aussi.

- Non. Je suis du mois de Novembre. Du neuf, plus précisément. C’est plus du côté du signe du Zodiaque qu’il faut se fier. Je suis Scorpion, ascendant Scorpion. Et … je crois que ça me correspond assez bien au teint. Un autre rire. Et toi ? Laisse-moi deviner … si tu as proposé spontanément pour moi, les mois d’été … c’est que toi tu es né dans l’un de ces derniers, non ? Août ? Une petite œillade verte et intéressée. Avait-elle visé juste, la belle Espagnole ? Peut-être bien.

Avant de se livrer quelque peu. Mais pas sur ce qui était le plus important. Même s’il y avait eu un certain indice concernant un Don. Qui parfois, pouvait être une Malédiction. Les Rémanents, dans leur errance constante ne pouvaient dès lors ne laisser aucun répit. Aucune forme de rédemption, malgré que certaines et certains faisaient tout pour l’obtenir. Et parfois, ça pouvait virer au drame facilement. Ça pouvait prendre des proportions inattendues et dramatiques. Mais l’homme décédé à côté du vis-à-vis, de la volcanique hispanique n’était pas de ceux qui faisaient souffrir les vivants. Lui, il ‘attendait’. Et … il était bien là où il se trouvait. Cela était somme toute assez … ‘touchant’.

- Tu comprends ? Avait-il réellement compris la portée de ses mots à elle ? Malgré qu’ils étaient sensiblement nébuleux ? Il semblerait. Avant qu’une poignée de main scelle un accord et que Dorcas Oliveira en vienne à y ressentir un certain malaise. Or, pour son interlocuteur cela paraissait bien pire. Lui, qui venait de relâcher la main fine de l’Espagnole, comme s’il s’était brûlé. Fronçant les sourcils, le regard vert observait le manège. Sans comprendre ce qui s’était réellement passé. Hum ?

Une interrogation qui n’aurait peut-être aucune réponse. Mise à part, l’étrange fuite que lui offrait le Barman en ce moment même. Il s’excusait. Sortant des prétextes qui semblaient être habituels. Que ce n’était pas la première fois, qu’il optait pour cette porte de sortie. Fronçant de plus en plus ses sourcils, la belle Madrilène ne savait qu’en penser. Surtout, quand il disparut à l’arrière, avec son téléphone en main, s’éclipsant alors pour quelques minutes. Penchant sa tête blonde sur le côté, la jeune femme restait perplexe. Tout se passait bien entre eux, l’alchimie avait été rendue possible par deux caractères assez plaisants. Et là, qu’était allé faire son vis-à-vis qui nécessitait qu’il s’évapore ainsi ? Pour revenir au bout d’une petite dizaine de minutes. Comme si de rien n’était.

Pour élaborer ce fameux cocktail, qui lui vaudrait alors son dix sur dix.

Ses sourcils toujours froncés, la belle blonde l’observait. Tentant de percevoir le trouble qui animait l’esprit du jeune homme. Et, il fallait au moins, lui reconnaître une chose à ce géniteur qu’elle abhorrait parfois : il était pugnace. Et, il lui avait transmis ce petit gène. Attendant que le Barman termine la fabrication de ce breuvage alcoolisé, la Madrilène réceptionna le verre bombé tout en écoutant l’histoire qui allait de pair. Ça tombait bien, elle appréciait les ouvrages d’Hemingway, même si l’homme en lui-même, n’était pas le meilleur qui soit.

- J’aime assez les récits de ce cher Ernest. Et, ma préférence va pour le Vieil Homme et la Mer, évidemment. Bien que pour qui sonne le glas reste une œuvre à lire. Et toi, vers quel ouvrage va ta préférence ? Un sourire fugace, avant une première gorgée de ce célèbre cocktail, donc. Et, il vaut probablement un secret, oui. Si toi, tu me dis ce qui s’est passé, il y a de cela quelques minutes. Ce prétendu coup de fil. Cette envie de disparaître à l’arrière et de faire comme si de rien n’était. Un silence. Je suis sensible à ce que les autres ne voient pas ou ne prétendent pas voir. D’où mon questionnement, si tu comprenais. Un autre silence. Toi aussi, tu possèdes un secret, non ? Et, je ne pense pas me tromper à ce sujet. Au vu des prunelles vertes teintées d’un éclat des plus assurés, c’était vrai. N’est-ce pas ?




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Sam 24 Déc - 21:34
Es una situación de vida o muerte

- Ah ces artistes ! Soupira-t-il en prenant un air affligé, en entendant la belle madrilène lui affirmer que le jour où son oncle ne pourrait plus jamais exercer son art, ça pourrait le tuer

Sawyer n’ignorait pas qu’effectivement certains artistes ne vivaient que pour leur art, les en priver revenait un peu à les priver d’oxygène. Une attitude un peu démesurée pour ce qui n’était qu’un simple loisir. Sawyer qui ne s’attachait à rien ni à personne, ne pouvait pas comprendre ce genre de chose, et il ne le pourrait probablement jamais. Il trouvait d’ailleurs cela assez dramatique que l’on puisse en finir avec la vie tout simplement parce que l’on ne pouvait plus poursuivre son art. Mais une fois encore c’est une pensée qu’il préféra garder pour lui. De toute manière, ni l’un ni l’autre ne s’attardèrent sur les états d’âmes de ces artistes maudits car elle enchaîna sur son mois de naissance. Et contrairement à ce qu’il s’imaginait, la belle, pourtant solaire, n’était pas née durant l’été comme on aurait pu le penser mais à l’automne. Mieux encore, son signe astrologique dévoilé, il ne pu s’empêcher de sourire et reconnaître qu’à présent qu’il le connaissait, cela lui paraissait évident. Après tout, elle n’était pas le genre de femme qui se laissait facilement impressionnée et semblait savoir exactement ce qu’elle voulait, sans oublier ce regard à qui rien n’échappait. Il n’était pas un féru d’astrologie mais la nourrice que sa mère avait engagé pour s’occuper de lui à l’époque s’y intéressait beaucoup

- Un double scorpion, impressionnant… une chance, je m’entends plutôt bien avec les scorpions.


Et c'était on ne peut plus vrai, il avait de nombreux amis de ce signe. A son tour la belle blonde tenta de deviner son mois de naissance et il ne pu s’empêcher de grimacer en l’entendant suggérer le mois d’Aout. Le mois du lion, un signe un peu trop fier, comme l’était son père

- Non, allez, je te donne un indice : il s’agit du meilleur signe du zodiaque… en toute humilité,
plaisanta-t-il en arborant un air faussement sérieux, avant de finir par lui souffler la bonne réponse. Je suis de l’hiver, le premier mois de l’année. Fin janvier pour être plus précis, et par conséquent, du signe du Verseau.

Depuis que la belle madrilène avait franchi cette porte, elle avait apporté quelque chose de rafraichissant et plus il apprenait à la connaître, plus Sawyer appréciait sa compagnie. Il y avait quelque chose de rafraîchissant en elle, et leur échange se faisait si naturellement que c’était un peu comme s’ils avaient étudié à la fac ensemble. En tout cas, ça y ressemblait.

- Comprendre quoi ? Que tu crois aux fantômes ? Je te rassure, tu n’es pas la seule


C’était même une chose assez courante en écosse, les personnes qui croyaient aux fantômes. Combien de clients n’avait-il pas servit qui lui avaient fait part d’événements inexpliqués auxquels ils pensaient avoir assisté ? Sawyer s’était toujours gardé de dire ce qu’il en pensait réellement, mais il ne croyait pas en une existence après la mort, aux âmes damnés ou autres. Mais chacun était libre de croire en ce qu’il voulait, ce n’était certainement pas lui qui imposerait sa vision des choses aux autres. Mais autant pour certains clients cela se voyait à des kilomètres à la ronde, autant pour la belle madrilène, il ne l’aurait pas imaginé le moins du monde. Alors que cette soirée se déroulait des plus agréablement, au point qu’il en oubliait même qu’il était entrain de travailler, son don se manifesta une fois encore de manière si soudaine qu’il le pris, une fois de plus, au dépourvu. Mais les années d’expériences lui avait permis d’agir plus au moins naturellement à l’aide d’une pirouette parfaitement crédible… du moins, ce l’était-il imaginé.
Lorsqu’il revint auprès de la jolie blonde, l’air de rien, continuant leur conversation comme s’ils n’avaient jamais été interrompu, il réalisa qu’il n’était pas aussi convaincu qu’il le pensait. Perspicace, la belle devina qu’il se cachait derrière son excuse, bien plus qu’il ne voulait réellement le reconnaitre. La manière qu’elle avait de poser son magnifique regard sur lui, comme si elle cherchait à le sonder pour mieux parvenir à lire en lui, était déstabilisant. Et davantage encore lorsque l’on ne s’attendait pas à ce genre de réaction. Pourtant elle ne fit aucune remarque, du moins au début, préférant poursuivre leur échanger en rebondissant sur Hemingway pour son plus grand soulagement…

- J’ai lu le vieil homme et la Mer au lycée, mais comme je suis de nature contrariant et que je déteste qu’on m’impose des lectures, j’ai détesté. Je n’ai jamais plus ouvert un livre de cet auteur de ma vie, répondit-il avec amusement. Après je vais t’avouer que je ne suis pas un fervent lecteur, c’est probablement dans les gênes. Ma mère n’a probablement jamais ouvert un livre de sa vie, quand à mon père, à part les bilans comptables, je ne suis pas sur qu’il apprécie les autres lectures, même si sa bibliothèque laisse à penser le contraire. Cela étant, malgré tout, j’apprécie beaucoup Tolkien. Je pense avoir lu la plupart de ses ouvrages.

Mais Sawyer c’était visiblement réjouit un peu trop vite, car Dorcas ne tarda pas à revenir à la charge sur ce qui s’était produit un peu plus tôt. Néanmoins, la manière dont elle amena la chose l’intrigua. Oui, elle était prête à partager un secret avec lui, car à l’en croire, ce cocktail tenait ses promesses, mais cette fois, elle voulait du donnant donnant. « Révèle moi ton secret, je te dirais le mien ». Sawyer ne put s’empêcher de lâcher un petit sourire amusé. Il n’y avais pas à dire, Dorcas était perspicace et quand elle voulait découvrir quelque chose, elle s’en donnait les moyens. Sawyer aurait pu continuer à jouer les innocents, ou les imbéciles, à noyer le poisson, mais il devait reconnaître que la manière dont elle s’y prenait pour le pousser à s’ouvrir à elle, lui valait une certaine forme de respect. Après tout, ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps, et pourtant elle s’engageait dans une voie inattendue. Une vois qu’il était déjà bien incapable d’emprunter avec ses proches et sa famille. Mais ne disait-on pas qu’il était parfois plus facile de s’ouvrir à un étranger ? Il fallait croire en effet… C’est ainsi qu’elle commença à lui faire des révélations avant même qu’il ne consente à ce petit marché. De toute évidence, elle était sensible à ce que les autres ne pouvaient voir. Il avait compris qu’elle faisait référence aux fantômes, aux esprits, ou peu importe le nom qu’on pouvait leur donner. Lui n’y croyait pas, et des charlatans qui se prétendaient médium, il en avait croisé bien plus qu’il ne l’aurait souhaité, mais elle… il n’aurait su dire pourquoi mais, elle était différente de tous ces huluberlus. Il savait ce qu’elle attendait de lui, mais préféra s’en sortir par une boutade et un sourire. D’ordinaire ça fonctionnait mais il sentait que cette fois-ci, ce ne serait pas aussi évident que d’accoutumé.

- Dès secrets j’en ai plusieurs, reconnut-il, en voici un. Ma mère était Linda McLeod.

Inutile de rajouter "célèbre" et "top model" dans sa phrase car la renommée du défunt mannequin n’était plus à faire. Son mythe avait d’ailleurs était amplifié à cause de sa destinée tragique. Enfant de la balle, sa mère l’avait fait poser plusieurs fois quand il était gamin, pour de grande campagne publicitaire où l’on avait besoin d’un enfant. Mais elle n’acceptait pas n’importe quoi, il fallait que ce soit sollicité par de grandes marques comme Gucci ou Chanel. Sa mère était le genre de femme qui adorait être mise en avant à la moindre occasion, et elle n’hésitait jamais à s’afficher avec son bambin auprès des photographes. Aujourd’hui, beaucoup serait scandalisé (il ne fallait plus grand-chose à notre époque pour être choqué par tout et n’importe quoi) et parlerait d’exploitation, mais Sawyer ne l’avait jamais vécu de cette manière. Pour lui c’était un jeu, et les gens étaient tous adorables avec lui. Il avait eut une enfance privilégié, du moins… jusqu’à ce qu’elle épouse ce connard qui avait fini par les briser, eux et leur famille.
Préférant revenir sur Dorcas, il releva la tête et plongea son regard dans le sien. Si Dorcas avait vraiment un don, alors, il aurait là, pour la première fois de sa vie, quelqu’un avec qui parler du sien sans craindre d’être pris pour un fou ou un imbécile. Mais n’était-il pas un peu naïf de faire confiance à quelqu’un qui prétendait voir des fantômes ? Cela étant… en quoi son don serait-il plus crédible que le sien ? Il avait besoin d’en savoir plus avant de se décider à se confier à son tour

- Et donc, il y a quelqu’un à côté de moi ? Tu vois des fantômes, c’est ça ?
Chercha-t-il à comprendre, intrigué malgré lui. Tu es une sorte de médium ?
Dorcas Oliveira
Dorcas Oliveira
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Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

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Mer 18 Jan - 15:00
It's a do or die situation
- Ah si mon oncle te voyait réagir ainsi, il en serait plus que flatté ! Une exclamation rieuse, assortie d’un haussement d’épaule mutin. Parce que l’oncle de Dorcas Oliveira était ainsi : croyant comme une évidence, que si un jour il en venait à être privé de son art : il en mourrait. De cela, il en était sûr et certain. Voyant plutôt ceci comme une malédiction plutôt qu’un don. Mais, les Artistes n’étaient-ils pas tous ainsi au demeurant ? Le meilleur ami de la Madrilène et protégé du frère d’Esteban Oliveira était fait de la même essence. Être privés de ce en quoi ils excellaient, ne leur apporterait probablement que du malheur. N’est-ce pas ?

Avec un petit rire flûté, la belle blonde était enchantée de cette rencontre. Sawyer était réellement intéressant. Un prisme de lecture fascinant pour lequel, la belle Espagnole se faisait un malin plaisir de déchiffrer. Le Barman, était bien plus complexe qu’il n’y paraissait. Un entrelacs de divers sentiments et sensations, le composaient. Et malgré qu’il ait voulu faire naître l’étudiante en Sciences Politiques en plein été, il n’en fut rien. La volcanique hispanique était réellement fière de son signe du zodiaque, celui-ci lui collant à la peau, comme les divers ornements encrés qui avaient pris place sur son corps tout en courbes. Le Scorpion ainsi que son identique ascendant lui correspondait. Elle ne se voyait pas avec un autre attribut. Tout comme pour le signe d’Alexander Mitchell, ce dernier le portait à merveille. Faisant en sorte de canaliser l’incendiaire ibérique.

- Pourtant les légendes attribuent aux Scorpions que ceux et celles qui sont nés sous son signe, ne sont pas si faciles à vivre. Ou sont de véritables démons. Au choix. À nouveau, un rire des plus sibyllins. Avant de poursuivre. Curieuse du mois de naissance (et du signe) de son interlocuteur. Pardon ?! Un air outré sur le si beau visage. Il n’y a nul débat à avoir, je crois. Le meilleur signe, c’est le Scorpion. Et de cela, elle en était sérieuse. Avant de toutefois concéder que le Verseau, -c’était ce qu’il était apparemment-, lui allait admirablement bien au teint. Ça te va bien, Verseau. Mieux que Lion, en effet.

Fronçant son nez dans une moue des plus taquines, la fille unique de l’Ambassadeur d’Espagne résidant à Edimburgh pouvait certifier d’une chose : ce lieu était pour le moins ‘hanté’. Tout comme la moitié, si ce ne fut l’entièreté de tout ce qui composait l’Écosse. Ici, il y avait une foule de Rémanents qui flottait allègrement parmi les vivants, sans que ceux-ci ne les remarquent. Il n’y avait alors qu’elle, Dorcas Oliveira, qui les voyait distinctement avec son regard vert émeraude. Et eux, n’avaient de cesse de se diriger vers elle. Se sentant écoutés et souhaitant converser. Si certains Rémanents trouvaient le chemin de la rédemption ou encore de la lumière, d’autres avaient d’autres projets. Rester sur Terre pour tourmenter leurs proches … ou s’enquérir d’une mission à accomplir, parfois.

- Ah bon ? Tu ne vas point me brûler sur un bûcher parce que je t’aurais avoué frayer avec le Malin ? Un éclat de rire tendre. Si elle en parlait à son père, il était certain que ce dernier la ferait soit interner, soit lui payerait des séances de psychiatrie à vie. Heureusement, Esteban Oliveira ne savait rien de tout cela. Ni des aptitudes d’Ornella, sa femme. Ou encore de son ancienne belle-mère. Cependant, son vis-à-vis l’avait abandonnée quelques instants pour réapparaître aussitôt, comme si rien ne s’était produit. Comme s’il n’avait pas été troublé.

Hum. Soit.

- Il n’est pas mon auteur préféré. Mais, ses œuvres se laissent lire. J’ai une préférence pour Poe. Federico Garcia Lorca, évidemment. Où serait mon chauvinisme espagnol, sinon ? Un froncement de nez adorable, avant qu’il ne mentionne l’univers de Tolkien. Et … Sawyer avait de très bons goûts. Tolkien a un univers tellement riche. Ça m’a toujours fascinée. Bien que les livres soient meilleurs que les films. Si je me réfère au Seigneur des Anneaux. Qui est une œuvre monumentale. Mais, je suis plus team Serpentard que team oreilles d’elfes quand même. Et, elle ne se privait point d’arborer parfois le costume, la Madrilène. Consciente que son Néo-Zélandais était bien plus Gryffondor que Serpentard, par ailleurs.

Avant que le regard vert ne s’écarquille sous une certaine surprise. Car, il y avait une mention d’une identité connue. Une ancienne mannequin de renommée internationale, que l’étudiante en Sciences Politiques avait déjà vu sur des shootings à jamais imprimés sur du papier glacé. Cette femme était dotée d’une beauté absolue. Et, visiblement, la belle blonde se trouvait en face de son fils. Qui lui, n’avait point embrassé la même carrière. Étant donné qu’il était Barman, et avait quelques secrets bien cachés, qu’il avait du mal à énoncer à voix haute. Or, la fille unique d’Esteban Oliveira pouvait faire preuve d’une certaine pugnacité. Son camarade de la soirée étant bien trop captivant pour prétendument le laisser filer …

- Plusieurs secrets ? Alors … soit, je vais devoir rester … soit, on va devoir se revoir. Je ne vois pas d’autre issue. Un sourire rempli d’affection et des iris verts sertis d’une certaine impatience. Je vois très bien le visage de ta mère. Une très belle femme. Et … mes sincères condoléances car tu la mentionnes au passé. Sa beauté n’avait d’égale que sa fin tragique. Une nouvelle gorgée de ce cocktail aux saveurs fabuleuses avant que les prunelles couleur d’émeraude ne se posent à nouveau sur le préposé aux breuvages. Oui. Tu n’es pas tout seul. Et, tu es bien entouré. Un jeune homme habillé dans ses vêtements d’époque et un autre … plus âgé. Un murmure. En effet … je vois des Rémanents, depuis que je suis toute petite. Et, je ne sais pas si je peux me considérer comme étant une Médium.

Et, parce que cela était bien trop frustrant pour ne pas remettre un doigt impeccablement manucuré dessus :

- Et toi ? Ce ne sont pas des Esprits que tu vois, n’est-ce pas ? C’est quelque chose d’autre … Et, je suis sûre que c’est en rapport avec le sens du toucher … Non ? Oui. Elle était décidée à connaître ce qui s’occultait sous la couche de mystères, la belle Espagnole.




☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.
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Mer 22 Fév - 8:39
Es una situación de vida o muerte
- Il faut croire que j’apprécie la compagnie des démons, rétorqua-t-il mutin lorsqu’elle lui affirmait que le scorpions était probablement l’un des signes du zodiaque les plus difficiles à vivre. Sois rassurée, lui murmura-t-il sur le ton de la confidence, ton secret est bien gardé, tu n‘iras pas sur le bûcher, en tout cas si ça arrive ce ne sera pas à cause de moi

Elle n’avait pas tort, les natifs du scorpion étaient des personnes qui ne se laissaient pas faire et qui étaient dotés d’un très fort caractère, il avait déjà pu le constater par lui-même. Malgré tout, c’était un fait indéniable, ses amis les plus proches étaient tous de ce signe. Dorcas allait-elle en faire partie elle aussi ou ne serait-elle qu’une cliente de passage ? L’avenir le lui dirait, une chose était sure, ils se reverraient, parce que Dorcas avait relevé un pari avec lui, et qu’elle n’était pas du genre à laisser tomber. La volcanique jeune femme retournerait tout Edimbourg s’il le fallait mais il savait déjà qu’elle le retrouverait sans le moindre mal et à vrai dire, il lui tardait déjà de la voir franchir les portes du Lighthouse.

Parler de littérature avec Dorcas était un sujet aussi inattendu qu’intéressant surtout pour quelqu’un comme lui qui n’était pas un fervent lecteur. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, un véritable échange s’était construit autour de leurs auteurs préférés et de leurs goûts respectifs en la matière. Bien qu’il n’ait jamais lu la moindre œuvre de Poe, il connaissait la réputation et le style de l’homme, aussi n’était-il pas réellement très étonné d’apprendre qu’il faisait parti des auteurs fétiches de la belle, car de ce qu’il en avait vu, ça lui correspondait bien en effet. Peut-être se laisserait-il tenté finalement. Après tout, pourquoi pas.

- Serpentard ! Ça m’étonne même pas, ria-t-il. Par contre clairement, les livres Harry Potter sont tellement plus intéressant et passionnant que le films qui passent des événements hyper important sous silence et qui s’attardent sur des trucs totalement inutiles. Là où ils ont fait fort c’est pour le casting. Bellatrix, Sirius, Mcgo, Hagrid, Dumby, Rogue,… ça n’aurait pas pu être quelqu’un d’autre qu’eux. Concernant le Seigneur des anneaux, franchement l’adaptation de Peter Jackson est vraiment très très fidèle à l’oeuvre de Tolkien. Alors c’est vrai on ne voit pas Tom Bombadil mais franchement ça c’est pas important, par contre le truc qui m’a un peu gâché le plaisir de l’adaptation c’est ce que Jackson à fait de Faramir. Je ne sais pas si tu as lu les livres mais dans l’oeuvre original, à aucun moment, il n’est tenté par l’anneau. L’homme, contrairement à son frère Boromir, a bénéficié des enseignements de Gandalf et il sait que l’anneau de pouvoir est dangereux. A aucun moment il ne cherche à se l’approprier, et ça pour moi, ça gâche tout alors que tout le reste est vraiment très fidèle. Il a fait des coupes qui sont pas très dérangeants, ne pas voir Frodon être l’esclave des orques n’a aucune importance, mais franchement Faramir. Je le digère toujours pas, se lamenta-t-il.

A présent que dire de sa petite excentricité ? Sawyer n’accordait pas grand cas de toutes les personnes qui juraient avoir vu un fantôme, c’était presque monnaie courante, surtout ici, dans la région. Il ne comptait plus le nombre de châteaux abandonnés ou non, qui, selon toute vraisemblance, seraient possédés par d’anciens occupants, cela faisait parti du folklore. Il ne savait pas trop si Dorcas se moquait de lui ou non, si elle voyait vraiment des esprits ou pas, mais une chose était sur, ses yeux étaient parvenus à le captiver. Il y avait quelque chose dans son regard qui ne mentait pas. Et puis, il n’y avait pas que ça, il y avait aussi cette façon qu’elle avait d’en parler. C’était très différents de la plupart de ces hallucinés dont la folie se reflétait dans leurs prunelles. Leurs discours étaient souvent décousus et incohérent. Et puis il y avait aussi les autres, les arnaqueurs, les charlatans qui n’avaient qu’un seul but, celui de vous soutirer de l’argent. Le discours de Dorcas étaient différents. Lorsqu’il avait été question de dévoiler leurs secrets, Sawyer avait parfaitement compris ce qu’elle attendait de lui ou plus exactement quel secret elle espérait bien lui soutirer, pourtant il avait choisi d’en dévoiler un autre, de lui révéler l’identité de sa mère. Il su, à l’expression de surprise qui se peignit sur son visage, qu’elle voyait parfaitement de qui il parlait, en même temps, rares étaient ceux qui ignorait qui elle était.

- Et bien, fit-il en s’accoudant contre le bar pour prendre appui tout en se penchant légèrement vers elle. Je crois bien qu’on va être obligé de se revoir, tu ne crois quand même pas que je vais tout te dévoiler le premier soir, lui répondit-il taquin après l’avoir gratifié d’un clin d’oeil.

Puis, il se recula pour servir une bière à un client qui venait de passer commande, non sans avoir jeté un regard intéressé sur la belle madrilène qui de son coté l’ignora superbement. Croisant le regard dissuasif de Sawyer qu’il prit prit pour le petit ami de la belle, l’homme n’insista pas, récupéra sa bière et se trouva une place pour la siroter tout en pianotant sur son téléphone.

- Merci, se contenta-t-il de murmurer alors qu’elle lui présentait ses condoléances.

Il avait lancé le sujet c’était vrai, mais il n’avait pas réellement envie d’en parler. D’une part parce que ça faisait longtemps à présent, et d’autre part parce que ça lui plombait souvent le moral quand il le faisait, mais heureusement, la blonde ne s’y attarda pas plus que nécessaire. Et de cela, il lui en était reconnaissant. Elle acceptait même d’en dire plus sur son don. À l’en croire, il y avait de rémanents, comme les appelait, d’une autre époque qui se trouvaient là, avec lui. Il y avait quelque chose d’un peu flippant de se dire que si c’était vrai, si elle ne fabulait pas, des fantômes existaient vraiment et se tenaient à leurs cotés

- Et… qu’est-ce qu’ils font ?
Ne put-il s’empêcher de demander tout en jetant un coup d’oeil par-dessus de son épaule.

Mais ça ne marchait pas comme ça, et la belle espagnol comptait bien en savoir plus c’était à son tour de se dévoiler un peu. Sawyer n’avait jamais parlé de son don à qui que ce soit pour la seule et unique raison qu’il savait que personne ne pourrait comprendre, cependant, avec Dorcas c’était différent. Elle lui donnait l’impression de ne plus être seul dans ce cas, à la différence prêt, que contrairement à lui, elle était beaucoup moins réservé sur le sujet. Devait-il s’ouvrir à son tour ou au contraire s’en méfier ? Cherchait-elle à s’attirer sa sympathie pour obtenir quelques confidences afin de mieux se moquer de lui ou était-elle sincère ? Alors qu’il pesait le pour et le contre, Dorcas y alla de ses observations, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle avait vu juste.

- Non, je ne vois pas les esprits et honnêtement ça me va très bien comme ça

Plongeant son regard dans le sien, il fini par regarder sur sa droite puis sur sa gauche pour s’assurer que personne ne les écoutait et à vrai dire, c’était le cas, personne ne faisait attention à eux, mais cela ne voulait pas dire qu’une oreille indiscrète ne traînait pas pour autant, aussi décida-t-il de mettre à contribution son espagnol qui devait être un peu rouillé mais Dorcas comprendrait, ce qui ne serait pas le cas de la majorité des gens qui se trouvaient ici.

-Tienes razón, no siempre es algo que pueda controlar. a veces sucede sin razón, pero cuando toco a alguien o un objeto, a veces recupero algunos fragmentos de recuerdos, … la mayoría de las veces, realmente no tiene sentido, no tiene una secuela Lógicamente parece un un poco como un caleidoscopio de imágenes o emociones que se despliegan en mí de una manera... caótica. Cuando te toqué antes, vi un libro sobre Althusser. Paredes de piedra tallada, un cuaderno con dibujos extraños como... formas fantasmales, un hombre que creo que es tu padre... y un accidente automovilístico (1).


Il avait hésité à mentionner ce dernier point, mais il sentait que Dorcas devinerait qu’il ne lui avait pas tout dit. Elle était perspicace et lui ne savait pas mentir, alors tant qu’à faire autant crever l’abcès tout de suite. Son regard plongea dans le sien, attendant sa réaction et espérant ne pas regretter d’avoir partagé cela avec elle. Pourquoi l’avoir fait s’il avait encore des doutes ? Parce que pour la première fois de sa vie, il venait peut-être de rencontrer quelqu’un qui pouvait comprendre ce qu’il vivait, quelqu’un qui, comme lui, possédait une capacité particulière que personne d’autre ne pourrait comprendre tant ce genre de chose pouvait paraître… complètement dingue



______

(1) Traduction : Tu as raison, c’est pas toujours quelque chose que je peux contrôler. ça arrive parfois sans raison, mais quand je touche quelqu’un ou un objet, il m’arrive de récupérer quelques fragments de mémoires, … la plupart du temps, ça n’a pas vraiment de sens, ça n’a pas de suite logique, ça se présente un peu comme un Kaleïdoscope d’images ou d’émotions qui se déferlent en moi de manière… chaotiques. Quand je t’ai touché, toute à l’heure, j’ai vu un livre sur Althusser. Des murs en pierre sculpté, un carnet avec des dessins étranges comme... des formes fantomatiques, un homme que je pense être ton père… et un accident de voiture
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Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

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Mer 10 Mai - 10:25
It's a do or die situation
- La compagnie de tous les démons ? Ou quelques-uns en particulier ? Un petit rire flûté de la belle Espagnole. Parce que concrètement, des démons … il y en avait partout. À commencer par Esteban Oliveira, son très cher paternel. Et Guillermo Perez, ensuite. Le Rémanent qui s’insinuait dans quelques songes parfois. S’invitant à l’anniversaire de sa propre mort, pour en faire culpabiliser la Madrilène à raison. Et lui prodiguer des idées noires et sombres. Afin, qu’elle le rejoigne enfin et qu’il ne se retrouve plus seul. À errer sur cette terre, qu’il jugeait maudite. Sans elle, du moins. Me voilà amplement rassurée. Je n’irais pas sur le bûcher et toi, je ne serais point dans l’obligation de te tuer.

Elle le taquinait ouvertement, l’étudiante en sciences politiques. Se référant aux répliques des anti-héros, dans ces quelques œuvres cinématographiques, qu’elle prédilectionnait. Les « méchants » se révélaient toujours ainsi. Avec ce genre de vocable qui leur était approprié et qui elle, lui faisait supposer que c’était du réchauffé. Que c’était un cliché présent dans le cinéma dont les réalisateurs n’en sortaient pratiquement jamais. Cela fonctionnait avec leur public. Alors, à quoi bon changer tout ça ? Cependant, la volcanique hispanique appréciait cet échange et cette découverte d’une âme si intéressante présente derrière un comptoir de bois vieilli. Le barman avait du répondant et l’alchimie était telle, que la Madrilène avait occulté le pourquoi de sa venue initiale.

- Serpentard est la meilleure des Maisons. Objectivement parlant ! Une exclamation sublimée par un rire tendre et bienvenu. Et je suis tellement d’accord en ce qui concerne les livres. Il y a tellement de détails à l’intérieur ! C’est tellement riche, dans les descriptions apportées par l’autrice. Et les films, bien que je rejoigne ton avis sur l’excellent casting, sont à des lieues d’égaler les ouvrages. Après, cela était peut-être compliqué de rallonger la durée des films. Bien qu’un film de six heures d’Harry Potter, ne m’aurait nullement dérangée. Un silence. Avant de donner son avis sur une autre œuvre majeure. J’ai lu l’œuvre de Tolkien, que je considère comme un génie de son temps. Il a réussi à créer tout un monde. Un langage. Un univers. Et … en ce qui me concerne, je considère que Peter Jackson a su le respecter. Bien que je ne sois pas horrifiée et désabusée comme toi, concernant le pauvre oubli de Tom Bombadil et l’exploitation de Faramir. Un autre silence. Personnage, qui est nullement mon préféré. Soit dit en passant.

Et … elle s’était dévoilée quelque peu, la volcanique hispanique. Traduisant par certains propos qu’elle pouvait voir l’Invisible. Et que celui-ci était apte à converser avec elle parfois. Si seulement, elle excluait les quelques Rémanents retors qui n’étaient présents que sur Terre, pour tourmenter les vivants. Il y en avait de ceux-là, et elle en avait rencontré la fille unique de l’Ambassadeur d’Espagne résidant à Edimburgh. Mais, tout comme chez les Morts, il y avait des Humains invivables et son interlocuteur ne faisait pas partie de cette catégorie-là. Il semblait la croire. Il n’allait pas prendre son téléphone et appeler l’asile le plus proche pour la faire interner. Son père à elle, était au courant des aptitudes quelque peu mortifères (et morbides) de sa fille unique, car sa femme Ornella partageait la même tendance. Or, Esteban Oliveira ne ferait jamais jouer ses relations pour faire interner sa fille …
… sauf si celle-ci, le décevait cruellement dans le futur.

- Tout comme on ne couche pas le premier soir … tu ne vas pas tout me dévoiler le premier soir ? Je note. Encore un léger rire, car tout ceci était une charmante plaisanterie. Appuyée par un froncement de nez mutin et un éclat particulier dans le regard vert à la couleur d’émeraude. … et … merci. Parce que du coin de l’œil, elle l’avait vu le manège de l’autre homme. Qui était prêt à lui offrir un verre et plus si affinités. Heureusement, ce dernier avait disparu. Sûrement refroidi par la carrure de celui qui était préposé à la création des boissons. Connaissant son Néo-Zélandais, ce dernier n’en serait pas resté là. L’autre se serait retrouvé avec un œil au beurre noir et une mâchoire pétée, en moins de temps qu’il ne fallait pour exprimer le terme « Negroni ». Ce qu’ils font ? Ils discutent de tes aptitudes en tant que Barman. Et ils se mettent à parier sur le fait que je vais te retrouver très bientôt. Un clin d’œil espiègle avant que la conversation ne prenne drastiquement une autre tournure.

Plus sérieuse. Plus dramatique. Plus lourde et bien moins légère. Après tout, les clients commençaient à se faire rare dans l’établissement et ils ne seraient bientôt que tous les deux. Certains leur jetaient des regards à la dérobée, d’autres étaient bien trop saouls pour deviner ce qui pouvait se tramer en filigrane. À l’instant même où son vis-à-vis consentit à utiliser l’espagnol comme langage entre eux deux, Dorcas Oliveira comprit que celui-ci allait confesser des aveux qui seraient déterminants pour la suite. Pinçant ses lèvres pleines et maquillées, la Madrilène écoutait avec silence et attention, le déroulé de sa confession. Qui fit qu’elle empoigna à la hâte le jeune homme par la main, afin qu’ils en viennent à se diriger tous les deux vers les toilettes et d’en verrouiller la porte.

Un long soupir. Tandis que les mains fines trituraient les longues mèches blondes, afin de se donner une certaine contenance. Et … elle ne s’était point fourvoyée dans cette histoire. Il ‘voyait’ certains moments d’une vie. Avait accès à la mémoire d’autrui. Prélevait certains instants mais n’en abusait point. Les secondes devinrent des minutes, alors que les prunelles vertes contemplaient ce jeune homme qui possédait une capacité bien réelle, tout comme elle. Lui, s’immisçait dans des bribes de vie et elle, pouvait voir ceux et celles qui n’existaient plus.

- On est seuls. Et je ne vais pas employer l’espagnol. Et sache que le tien est presque parfait. C’est au moment où tu m’as effleuré que … c’est arrivé, c’est ça ? Ce flot d’informations en continu … si l’homme que tu as vu, c’est lui … Et de lui montrer sur son Iphone, une photographie de son père. … c’est bien lui, mon père. Et en ce qui concerne l’accident de voiture … c’est …

Un silence.

- … le jour où mon fiancé est mort. Où je l’ai tué délibérément. En cela, il n’avait pas besoin de le savoir.




☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.
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