Sinking Past
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €

Dorcas Oliveira
Dorcas Oliveira
Corazón Guerrero ☽
Pseudo : Linalys
Avatar et crédit : Ester Exposito by Nuit d'Orage
Messages : 6494
Una mirada podría matar | Kai Bhul
Occupation : Étudiante en sciences politiques - Doctorante (Social and Political Science), Université d'Édimburg
Âge : 27 Quartier : New Town avec Alexander Mitchell comme petit ami et colocataire
Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

Una mirada podría matar | Kai Fpsm
Tes sujets RP : Sawyer ☽ ; Cassius #2 ☽ ; Faith #2 ☽ ; Youlia ☽ ; Jehtro #2 ☽ ; Lex #4 ☽ ; Lex #5 ☽ ; Ùna #2 ☽ ; Alec ☽ ; Kai ☽ ; Alec #2 ☽ ; Javier ☽ ; Maddox #4 ☽ ;


Terminés : Ùna ☽ ; Laszlo ☽ ; Eliott ☽ ; Nash ☽ ; Faith ☽ ; Lúca ☽ ; Maddox#2 ☽ ; Duncan+Grace ☽ ; Lex ☽ ; Skye ☽ ; Lúca #2 ☽ ; Eliott #2 ☽ ; Lex #2 ☽ ; Lex #3 ☽ ; Cassius #1 ☽ ; Maddox #3 ☽ ; Mia ☽

Les abysses : Shay ☽ ; Duncan+Shay ☽ ; Shay#2 ☽ ; Owen ☽ ; Victoria ☽

Les 'autres' : Lex ☽ ; Duncan ☽ ; Lex#2 ☽ ; Lex#3 ☽ ; Lex#4 ☽ ; Lex#5 ☽ ; Lúca+Zoe ☽ ; Yohann ☽ ; Duncan#2 ☽ ; Yohann#2 ☽ ; Maddox ☽ ; Charlene ☽ ; Jehtro ☽ ; Ulrich(e) ☽ ; Daniel ☽ ; Daniel #2 ☽


Una mirada podría matar | Kai 4a9f21c6b1dcd46ddd74163c2b2578fb27fda27c

Una mirada podría matar | Kai Empty Una mirada podría matar | Kai

Mar 21 Nov - 19:20
One look could kill
Cela n'aurait dû être l'affaire que de quelques minutes, finalement. Mais, des minutes qui s'étaient malheureusement transformées en heures, et ce, pour diverses raisons. Parce qu'elle aurait préféré travailler de chez elle, de cet appartement, qu'elle partageait avec son Néo-Zélandais musclé et tatoué, la Madrilène. Mais, il fallait croire que Sir Walton avait envie de la voir en personne, alors qu'elle lui avait envoyé son essai sans nullement sourciller. Et sans avoir eu recours à la Russe, qui aurait eu pourtant des critiques qui se seraient voulues constructives. Or, Dorcas Oliveira n'avait pas besoin de ça.

Déjà, qu'il lui fallait écouter les borborygmes mégalomaniaques de cet homme plus qu'intelligent qui n'était pourtant qu'un vil pervers doublé d'un sérieux connard. Mais, il était réputé. Il était entendu. Et surtout, il était un sacré ponte dans son domaine. Avec un soupir, présent sur ses lèvres pleines et maquillées, la belle blonde avait opté pour un habillement coloré qui occultait sa poitrine opulente mais qui ne cachait pas réellement ses longues jambes. Remettant sous son bras gauche, la pochette en cuir où se trouvait son MacBook Pro, la belle blonde s'était prestement emparée de son IPhone dans l'autre main, écrivant un message lapidaire au grand brun qui partageait sa vie.

Parce que l'autre la fixait, et qu'il trouvait cela sûrement impoli. Mais, elle n'en avait strictement rien à faire, cependant. Toutefois, l'étudiante en sciences politiques offrit à son mentor un sourire empreint de cette politesse feinte, dont elle usait parfois pour se sortir de situations que tout un chacun aurait jugé inextricables. Et ... elle en fera l'expérience dans bien peu de temps, quand Walton aura donné (enfin) son feu vert et ses précieux conseils, pour que la sulfureuse Espagnole puisse prendre congé. L'homme, faisait expressément trainer ses propos. Conscient que les quelques étudiants suspendus à ses dires, l'encensaient prodigieusement.

La fille unique de l'Ambassadeur Oliveira, elle, priait tous les dieux en sa connaissance pour enfin faire claquer ses hauts talons fuchsia, à l'extérieur de cet Amphithéâtre quasiment désert. Là, elle avait clairement besoin d'une boisson réconfortante, la Madrilène. Un café avec une double dose de sirop à la noisette et elle trouverait ce trésor sucré et brûlant non loin de l'Université. Récupérant alors son breuvage amplement mérité après cette séance de torture, -autant physique que psychologique-, que la belle blonde se dirigeait vers sa Jeep Wrangler de couleur jaune, garée non loin de là. Tout en buvant une gorgée et en écrivant un message, -bien plus fourni celui-ci-, l'Espagnole eut l'air d'avoir reconnu un visage lointain du passé.

Chassant cette idée qui prenait place sous ses mèches blondes, la Madrilène fut satisfaite que son message où statuait des envies charnelles très explicites était plus qu'agréablement reçu. Jusqu'à ce qu'un autre étudiant la frôle et qu'elle manque d'en renverser son précieux nectar, dans cette singulière altercation. Fronçant ses jolis sourcils et prête à insulter ce charmant jeune homme dans sa langue maternelle, la volcanique Hispanique fut alpaguée sans ménagement, alors qu'elle s'était remise en route vers sa voiture.

- Hum ? L'onomatopée ainsi formulée du bout des labiales charnues était glaciale, alors que le regard vert émeraude, lui, contemplait l'individu qui s'était permis de l'effleurer. Et ... mierda. Mierda. Mierda ! Elle ne s'était visiblement pas trompée et c'était le dernier représentant de la gente masculine qu'elle voulait voir apparaître devant elle.

Un ancien petit ami, qui n'avait même pas été une relation. Qui n'avait nullement compté mais qui existait quand même, malgré tout. Évidemment, la foule se trouvait être dense tout autour d'eux et la belle blonde était dans l'incapacité de fuir. Il l'avait vue et il se préparait à ouvrir la bouche et elle, elle était attendue ailleurs. N'est-ce pas ? L'excuse, était sensiblement parfaite.

- Je n'ai pas le temps. Lex, m'attend. Autant mettre de côté, les détails qui titilleraient sûrement son interlocuteur et en cela, il en était hors de question. Néanmoins, bien que fatalement stupide, Kai Hendry était sûrement pugnace. Encore l'un de ses défauts. Mierda.




☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.
Kai Hendry
Kai Hendry
Scumbag Loser
https://sinking-past.forumactif.com/t2728-tellement-de-princesses-et-aucune-de-ces-ps-n-est-encore-a-mes-pieds
Pseudo : Nagel / Thibonosaure.
Avatar et crédit : Itzan Escamilla - NUIT
CW : Langage vulgaire - incel - machisme - misogynie - homophobie - sexe - violence.
Messages : 273
Una mirada podría matar | Kai Soy-un-idiota-samuel-garcia
Occupation : Ex-étudiant en droit, crypto-trader & influenceur muscu.
Âge : 25 Quartier : Petit appartement à Wester Hails & la maison Hendry, située à Leith.
Situation familiale : Célibataire, mais c'est parce que je le veux bien, pas parce que je me prends des râteaux.
Date d'arrivée à Edimbourg : Il y a toujours vécu.
Don : Dès qu’il abandonne un projet dans lequel il s’était lancé précédemment, ce projet aboutit mais pour quelqu’un d’autre. Il confère ainsi une chance incroyable à ses rivaux et considère, de son côté, être un « poissard de l’extrême ». Ce qu’il ne réalise pas, c’est que s’il poursuit ses efforts sans baisser les bras, son don lui permettra de réaliser assurément de très grandes choses.

Couleur : #6666cc

Una mirada podría matar | Kai Empty Re: Una mirada podría matar | Kai

Sam 30 Déc - 17:18
ONE LOOK COULD KILL
   Du groupe, Kai était l'un des seuls, si ce n'est le seul, à être « inactif ». En réalité, il savait tout de même occuper ses journées, vissant son cul sur sa chaise gaming pour regarder des heures durant défiler des chiffres sur ses trois écrans poussiéreux dans l'espoir que quelque chose se passe, qu'une notification arrive pour le prévenir en lettres caractère trente-deux, police Comic Sans MS, qu'il venait de devenir, comme ça, sans le moindre effort, sans crier gare, multimilliardaire. Il en rêvait parfois. Il se faisait une liste, mentalement, des personnes qu'il irait flageller avec ses innombrables billets, installé au sommet de sa nouvelle Porche Cayenne, deux bimbos blondes aux bras, une autre occupée entre ses jambes. Bien entendu, tout cela n'était encore qu'un rêve et nombre de ses amis mésestimaient ses placements financiers et son aventure « cryptotienne » en lui rabâchant que ce n'était que du vent, qu'il n'y aurait aucun krach boursier, aucun phénomène de marché qui lui permettraient, potentiellement, de faire des gains assez importants pour ne plus vivre aux crochets de sa mère. Franchement, ces types-là n'y connaissent rien et seront les premiers à venir lui sucer les boules lorsqu'il obtiendra son premier million. L'écossais se voyait déjà grand milliardaire, comme dans tous les films américains, dans un sublime bureau aux meubles en chêne, un grand cadre au-dessus de lui avec son premier dollar encadré comme tous ces magnats de la finance au charisme certain. Bordel, vivement.

Ce jour-là, il avait écourté sa séance à la salle de sports, avait posté son TikTok habituel afin de montrer ses tractions quotidiennes : gros plan sur son dos, petite musique de rap US bien vénère, regard caméra « bresom », clin d'oeil, coup de langue, petit rire, fin de séquence. Les meufs, ça les chauffe toujours de ouf. En tout cas, dans ses commentaires, entre les quelques cassos qui se moquent de lui alors qu'ils sont incapables d'enchaîner deux pompes, il y a bien quelques meufs hystériques qui envoient des smileys bien chauds, transpirants, langue pendue, regard équivoque. Le mois dernier, il s'est fait un petit billet grâce aux réseaux, rien qu'en soulevant de la fonte. Argent facile, bon à prendre. Il s'était donc rendu, en fin de journée, à l'université afin de reprendre en voiture un pote. Il tardait un peu, d'ailleurs. Adossé à Lucille, sa Cadillac ronronnante, le grand brun regardait fréquemment son téléphone afin de voir les minutes défilées. Bordel, mec, j'ai pas ton temps. En fait, si, qu'avait-il de mieux à faire exactement que zoner sur le parking de la faculté ? C'était juste que ce décor scolaire ne l'enchantait guère. Il lui rappelait, en réalité, certains de ses échecs passés. Il tenait comme responsable l'institution de ce pays, les professeurs, l'enseignement en règle générale ; même s'il savait au fond de lui qu'il n'avait pas totalement joué le jeu lors de ses études de droits et se savait aussi relativement limité pour réussir. Revenir sur les bancs de l'école, ce n'était jamais véritablement plaisant pour lui.

Sa seule consolation, c'était encore de regarder défiler devant lui des cohortes de petits culs des jeunes Licence 1 ; toutes fraiches et pimpantes, les ovaires en feu, prêtes à mouiller devant le moindre abdominal qui se présenterait à elles. Kai sourit à certaines, obtint quelques ricanements, des regards qu'il estimait complices, mais les laissa s'enfuir, s'amusant simplement de leur comportement qui renforçait son estime de lui-même. Ash' se foutrait très certainement de sa gueule s'il était là et le voyait ainsi interagir avec les étudiantes mais d'un autre côté, qu'est-ce qu'il y connaissait réellement aux meufs, Ash' ? Jusqu'à preuve du contraire, il a encore ramené aucune meuf pour prouver sa virilité ; tant et si bien qu'on commençait à discuter en interne de sa potentielle attirance pour les mecs. Non pas que ça gênait Kai, non, il était tolérant ... Mais s'il pouvait éviter de se savoir mater par lui, ça l'arrangerait, parce que franchement les homosexuels, plus ils sont loin de lui, mieux c'est, quand même. Cela pourrait nuire à sa réputation, en plus de ça. Jusqu'alors, Kai avait au moins pour lui le mérite d'être celui qui avait réussi à pêcher le plus beau poisson de la bande : une véritable petite sirène, bien en formes, toute frétillante, magnifique, des cheveux blonds sortis des ondes, une beauté anadyomène comme on en fait plus : une petite latina du nom de Dorcas Oliveira.

Lorsqu'il l'eut : Veni, vidi, vici. Empereur romain défilant dans Rome, couronne de laurier sur la tête, ascension vers le Capitole sous l'ovation des siens. Malheureusement, ce triomphe fut de courte durée. Personne ne le sait mais leur union ne s'est jamais réellement faite et sans qu'il ne sache pourquoi, la blonde s'est rapidement enfuie en découvrant, très certainement, que son Apollon n'était point celui qu'il lui parut. Par cette rupture, Kai s'était plus senti humilié que brisé. Il n'était pas vraiment « amoureux », simplement désireux de s'exhiber aux côtés d'une créature si belle et de pouvoir se vanter, auprès des autres, de sa prise, en bon chasseur qu'il était. D'ailleurs, la pensée lui vint au moment où, las, il commençait à s'avachir un peu trop sur le flanc droit de Lucille : Oliveira est encore à l'université, d'après certains de ses potes. C'était peut-être l'occasion.

Se redressant, il épousseta sa veste en jean et décida de quitter son poste, au cas où, afin de se promener parmi les étudiants qui venaient de terminer leurs cours de la journée. Cela lui rappelait quelques souvenirs ... Les jardins, notamment, puisqu’il y passait naguère tout son temps libre, ainsi que le temps qui était originellement alloué aux cours de droits juridiques, et tous les autres cours maintenant qu'il y songeait. Traversant la horde studieuse qui bourdonnait jusqu'à son logement étudiant, non loin du campus, il finit par se frayer un chemin jusqu'à une zone moins fréquentée où il pouvait discerner plus facilement les passants. D'une démarche chaloupée, les plis d'un veston rose attirèrent son attention. L'individue était encore assez éloignée de lui et, le temps qu'il pivote, s'était envolée, ou presque. D'un bond, il franchit les corps de quelques élèves qui ne manquèrent pas de pester. S'il n'avait pas un objectif en tête, il se serait sans doute retourné pour lui faire goûter ses phalanges. Néanmoins, il avait d'autres projets. Un autre projet. Il s'appelait Dorcas Oliveira et, sitôt fut-elle à sa portée, effleurant les dorures de sa chevelure, il l'attrapa par l'épaule afin qu'elle se retourne sur lui :

« Hey ! » Entrée en matière peu élémentaire certes, mais d'un autre côté, il la connaissait, elle de même, et il s'estimait légitime de l'attraper ainsi pour la retenir et ainsi l'entretenir de quelques mots : « Putain, je m'attendais pas à te voir ici. » Ses mots furent tranchés net. Elle parla par dessus, étouffa ainsi sa « présentation » durant laquelle il faisait valoir le hasard, alors même qu'il la cherchait, et fronça un peu les sourcils en l'entendant parler de celui qui, d'après Max, était devenu le nouveau mec de son ex. « Pas de problèmes, je t'accompagne. » Pire idée, mec. Tu vas faire quoi au juste ? Défier en duel son nouveau gars ? Grotesque.

Insistant assez lourdement, le grand brun lui sourit en restant à ses côtés. Il avait pour habitude d'abandonner souvent certains projets néanmoins, il ne les abandonnait jamais sans avoir tenté la technique de la sangsue. Collé à la demoiselle, il ne comptait pas la lâcher de sitôt et usait donc d'arguments afin de justifier sa présence sans avoir l'air, aux yeux des passants, d'un potentiel harceleur sexuel :

« Je suis venu en voiture. Je te ramène où tu veux. » Si seulement il avait pensé à prendre sa moto, elle se serait collée toute contre lui ... Quel kiff. Elle aurait senti qu'il avait musclé son anatomie depuis et l'aurait certainement imploré de s'arrêter au premier coin de rue pour s'excuser de l'avoir quitté. « On en profitera pour parler ! » Insista t-il encore. Ils n'avaient jamais vraiment eu l'occasion de s'arrêter sur les causes réelles de leur rupture. Dorcas avait simplement disparu, lui faisant comprendre qu'ils n'étaient pas faits pour être ensemble. Alors que, merde quoi, Kai voulait lui, être avec elle. Pourrait-il seulement ambitionner meilleure amante qu'une Espagnole bien gaulée comme elle ? Certainement pas. Et puis, au diable son pote, il rentrerait à pieds et comprendrait très certainement cet abandon fraternel si, en retour, Kai lui expliquait qu'il s'était rabiboché sur la banquette arrière de Lucille avec une meuf comme Dorcas Oliveira.
Dorcas Oliveira
Dorcas Oliveira
Corazón Guerrero ☽
Pseudo : Linalys
Avatar et crédit : Ester Exposito by Nuit d'Orage
Messages : 6494
Una mirada podría matar | Kai Bhul
Occupation : Étudiante en sciences politiques - Doctorante (Social and Political Science), Université d'Édimburg
Âge : 27 Quartier : New Town avec Alexander Mitchell comme petit ami et colocataire
Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

Una mirada podría matar | Kai Fpsm
Tes sujets RP : Sawyer ☽ ; Cassius #2 ☽ ; Faith #2 ☽ ; Youlia ☽ ; Jehtro #2 ☽ ; Lex #4 ☽ ; Lex #5 ☽ ; Ùna #2 ☽ ; Alec ☽ ; Kai ☽ ; Alec #2 ☽ ; Javier ☽ ; Maddox #4 ☽ ;


Terminés : Ùna ☽ ; Laszlo ☽ ; Eliott ☽ ; Nash ☽ ; Faith ☽ ; Lúca ☽ ; Maddox#2 ☽ ; Duncan+Grace ☽ ; Lex ☽ ; Skye ☽ ; Lúca #2 ☽ ; Eliott #2 ☽ ; Lex #2 ☽ ; Lex #3 ☽ ; Cassius #1 ☽ ; Maddox #3 ☽ ; Mia ☽

Les abysses : Shay ☽ ; Duncan+Shay ☽ ; Shay#2 ☽ ; Owen ☽ ; Victoria ☽

Les 'autres' : Lex ☽ ; Duncan ☽ ; Lex#2 ☽ ; Lex#3 ☽ ; Lex#4 ☽ ; Lex#5 ☽ ; Lúca+Zoe ☽ ; Yohann ☽ ; Duncan#2 ☽ ; Yohann#2 ☽ ; Maddox ☽ ; Charlene ☽ ; Jehtro ☽ ; Ulrich(e) ☽ ; Daniel ☽ ; Daniel #2 ☽


Una mirada podría matar | Kai 4a9f21c6b1dcd46ddd74163c2b2578fb27fda27c

Una mirada podría matar | Kai Empty Re: Una mirada podría matar | Kai

Ven 16 Fév - 10:15
One look could kill
Est-ce que sa pénitence n'avait pas été assez pénible au demeurant avec Walton, pour se retrouver face à un fantôme détestable de son propre passé ? Il semblerait. Pour Dorcas Oliveira, celle-ci venait d'en assumer pleinement la définition d'un mauvais karma. Si Alexander Mitchell, avait été avec elle à l'université, -comme il aurait dû-, elle ne se ferait point observer présentement, -et avec insistance ; ce qui était le pire de tout-, par Kai Hendry lui-même. Kai Hendry, dont l'identité venait de s'insinuer dans ses veines, telle une gifle bien cruelle du Destin.

L'Écossais, elle l'avait côtoyé vaguement à son arrivée dans la capitale. Ne connaissant personne, mise à part les âmes puissantes se trouvant dans l'entourage de son père, la fille unique de l'Ambassadeur Oliveira s'était alors retrouvée à arpenter quelques soirées. Afin de trouver, une jeunesse de son âge. Non sans oublier le Néo-Zélandais rencontré lors d'un camp de vacances pour enfants de nantis, privilégiés, et qui avaient été placés en ces lieux de distraction ô combien onéreux, pour ne pas que les parents les aient dans leurs pattes. Surtout si ces derniers, avaient des affaires importantes à régler. Et ça, cet état de fait, cela avait été toujours le leitmotiv de l'Ambassadeur d'Espagne résidant à Edimburgh.

Lui qui, n'avait de cesse de conserver un œil sur les relations de sa progéniture. Lui qui, n'avait eu qu'en haute estime Guillermo Perez. Le fils unique d'un ami diplomate, dont il s'était empressé d'en faire valoir les fiançailles. Même si son diamant brut ne l'aimait aucunement, ce n'était pas grave. N'est-ce pas ? Parce qu'il savait que l'affection éphémère pour l'étudiant vu dans cette fameuse colonie, disparaîtrait tôt ou tard. Cela était ainsi que les relations entre les êtres fonctionnaient et étaient établies depuis la nuit des temps. Et les accointances de la Madrilène, n'y feraient aucune exception.

Alors, Esteban Oliveira, avait laissé approcher un autochtone de sa descendance. Qui ne l'inquiétait pas outre mesure et qui ne serait clairement pas une menace. Le jeune homme se destinant à une carrière prometteuse en droit, par ailleurs. Peut-être, qu'à l'issue de son diplôme obtenu, il en viendrait à lui proposer une place au sein même de son Consulat ? Cette perspective était somme toute assez envisageable. Et, le petit ami de sa fille, devra faire ses preuves. Mais là encore, on ne lui laissa pas le temps de les faire. Ou plutôt, ce fut la belle blonde qui coupa toute velléité de communication avec l'individu, jugé bien trop insignifiant et doté de peu de neurones capables de se battre en duel.

Il avait arrêté ses études en droit, de ce que la volcanique hispanique en savait. Sans en connaître pourtant, les tenants et les aboutissants. Certains soufflaient dans les couloirs de la faculté, qu'il voulait faire comme ceux qui avaient réussi dans la création de contenu. Ou pire dans l'argent fictif, qui les laissaient rivés à leurs écrans noirs, jusqu'à l'instant de pure liesse où le jackpot tombera. Évidemment, elle s'en fichait l'étudiante en sciences politiques. Le jeune homme se tenait loin d'elle, n'était pas dans son cercle proche d'amis ou même de connaissances et il était strictement hors de question, qu'elle en vienne à le recontacter. Et ce, même sur un coup prétendu de folie. Ou même encore le revoir ...

... jusqu'à aujourd'hui.
Tandis que sa main à lui venait de se permettre d'harponner sans vergogne, son épaule à elle. Dans un geste propriétaire, qu'elle n'autorisait qu'à Lex. Toutefois, il l'avait faite se retourner, le regard émeraude le détaillant de haut en bas, sans ciller. Et, comme elle s'y était attendue : une entrée en matière des plus basiques assortie d'un juron. Soit. Il lui faudrait couper court rapidement à cette mascarade. Parce qu'elle avait des envies obscènes à assouvir et lui, ne faisait aucunement partie de son schéma de pensée. Ni même de ses plans, futurs.

- Je dirais plutôt que c'est l'inverse. Un ton sec. Alors, qu'avec la mention de son petit ami dans ses palabres, elle s'était attendue à ce qu'il déguerpisse. Eh bien non. Comme elle l'avait pensé : il était pugnace. La preuve en était cette volonté de l'accompagner, alors que concrètement, qu'avaient-ils à se dire ? Rien. Tu m'accompagnes ? Un lever de sourcil interrogateur, doublé d'un léger recul. Qu'est-ce qu'il espérait, au juste ?

Que cela était d'un ennui !

L'argument de la voiture. Et, elle pourrait facilement crier 'au viol', la sulfureuse Espagnole. Car il était aisé de constater que bon nombre de passants étaient en train de les observer et que la manœuvre de son vis-à-vis pouvait être interprétée comme un harcèlement sexuel probant. Parce qu'il y en avait partout, des types louches. Qui attendaient qu'une jeune femme comme elle, sorte des cours, pour venir s'en prendre à elle. Sans ménagement. C'était peut-être l'un de ses kinks dérangeants à lui ? De jouer à harceler des demoiselles ? Elle, en particulier ?

- J'ai ma voiture là-bas et Lex m'attend. Je crois qu'il n'y a pas besoin que tu me ramènes en voiture. Un claquement de langue réprobateur, l'individu sur ses talons. Parler ? Et, de quoi, je te prie ? Décidément, la curiosité l'emportait sur tout le reste. Bien qu'elle avait déjà assez perdu de temps la volcanique hispanique, et quelque chose lui disait que ce sera pire encore. Au moment-même, où il ouvrirait la bouche.




☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.
Kai Hendry
Kai Hendry
Scumbag Loser
https://sinking-past.forumactif.com/t2728-tellement-de-princesses-et-aucune-de-ces-ps-n-est-encore-a-mes-pieds
Pseudo : Nagel / Thibonosaure.
Avatar et crédit : Itzan Escamilla - NUIT
CW : Langage vulgaire - incel - machisme - misogynie - homophobie - sexe - violence.
Messages : 273
Una mirada podría matar | Kai Soy-un-idiota-samuel-garcia
Occupation : Ex-étudiant en droit, crypto-trader & influenceur muscu.
Âge : 25 Quartier : Petit appartement à Wester Hails & la maison Hendry, située à Leith.
Situation familiale : Célibataire, mais c'est parce que je le veux bien, pas parce que je me prends des râteaux.
Date d'arrivée à Edimbourg : Il y a toujours vécu.
Don : Dès qu’il abandonne un projet dans lequel il s’était lancé précédemment, ce projet aboutit mais pour quelqu’un d’autre. Il confère ainsi une chance incroyable à ses rivaux et considère, de son côté, être un « poissard de l’extrême ». Ce qu’il ne réalise pas, c’est que s’il poursuit ses efforts sans baisser les bras, son don lui permettra de réaliser assurément de très grandes choses.

Couleur : #6666cc

Una mirada podría matar | Kai Empty Re: Una mirada podría matar | Kai

Dim 7 Avr - 15:01
ONE LOOK COULD KILL
   Quand elle se tourna, lourdement encouragée par sa main qui l'avait harponné sans aucune manière, Kai se sentit au garde-à-vous. Les âmes les plus fleuries et parfumées diraient, sans doute, qu'il « eut des papillons dans le ventre » mais ce serait évidemment trahir la pensée impure qui ébranla l'écossais à ce moment précis. Longtemps, il s'était demandé, sans vraiment le verbaliser auprès des siens, comment il avait réussi à obtenir les grâces d'une si charmante princesse. Son questionnement, légitime, ne durait cependant jamais trop longtemps et l'alpha se trouvait bien vite des réponses : sa forme athlétique, son charisme -qui sait ?-, sa grande élégance et -pourquoi pas, après tout ?- son sens si poétique de la phrase. Le plus grand mystère dans leur relation, à vrai dire, était plutôt la disparition soudaine de la belle blonde qui y avait mis si vite fin. Il n'avait pas encore pu se pavaner assez devant ses semblables ; à la manière d'un lion fier d'avoir, sans même paradé, poser patte sur la femelle la plus clinquante de la meute. Et pourtant, il y en avait, des « pétards de compétition » comme ils appelaient entre eux les plus belles itérations du Beau Sexe à l'université.

C'était d'ailleurs, selon Kai Hendry, le seul avantage de la faculté édimbourgeoise. Au diable les professeurs, les chercheurs, leurs amphithéâtres, leur vétuste bibliothèque ; ce qu'il retenait de ce microcosme puant d'intellectuels c'était le viviers exceptionnel de femmes aux qualités exceptionnelles. Il n'y avait jour où, jadis, il ne s'était rincé l'oeil sur quelques fessiers dont le froufrou des jupes révélait souvent par leur mouvement de balancier les contours d'un string ou deux ; ultimes remparts des cachettes les plus secrètes de ces petits trésors dont il rêvait de se faire l'aventurier. Cependant, si on en oubliait ces douces créatures fleurant bon la rose, il ne restait de l'université qu'un temple cacochyme entretenu par de fidèles penseurs dévolus à une cause perdue : la connaissance humaine. Dans un monde où, d'un simple clic, on peut générer de l'argent, à quoi bon chercher à devenir instituteur ou médecin ? Avocat pénaliste ou historien de l'art ? L'art, d'ailleurs, quel vaste enfumage. Le progrès étant ce qu'il est, il n'y avait plus de raison de se faire « artiste ». Les vrais artistes, c'était les Elon Musk, les Zuckerberg et autres grosses têtes sur patte qui, d'ailleurs, à l'image de Bill Gates, n'ont même jamais fini leurs études -et ça, c'est un argument de poids que Kai fait souvent peser dans une conversation pour justifier l'arrêt prématuré de sa licence de droit- qui, grâce à Internet, ont permis la génération démentielle des « Intelligences Artificielles ». Alors, se défendre d'aller à la fac pour s'instruire, sérieusement ? L'ordinateur le fait pour vous maintenant, bande de pleureuses. Vous vous pensez intelligentes ? Vous êtes les plus stupides du lot.

Dorcas, quand elle se retourna, et tandis qu'elle ravit son ex-petit ami, sembla, quant à elle, courroucée. Ses paroles étaient froides, mais elles l'étaient toujours. Paradoxal en pensant qu'elle venait d'un pays réputé pour sa chaleur conviviale. Mais Dorcas était bien loin du stéréotype de l'espagnole délurée et festive qui, à force de tequilas et de cocktails en tout genre, finissait par vous montrer l'auréole de ses seins. Et bon Dieu, qu'il aurait aimé qu'elle soit plus ... Ouverte ? Cependant, même si ses mots tranchaient, elle n'avait pas encore le sang aussi froid que les samouraïs et rengaina, même si ça n'était sans doute que temporaire, son sabre afin de lui laisser la chance, tout de même de l'escorter. Kai y vit nécessairement une ouverte. Petit-ami ou pas, une meuf qui accepte comme ça de se laisser promener, c'était forcément qu'elle avait envie de finir le cul nu dans les ronces d'un buisson, non ?

S'échappant de sa main pour prendre des distances tout de même avec cette ancienne connaissance des plus collantes, Dorcas entama la marche et laissa Kai suivre le claquement de ses talons contre le pavé de la faculté. Elle avait accepté qu'il la suive mais, d'un autre côté, il comprit assez vite que s'il tardait, elle n'aurait pas la patience de l'attendre. Alors, le grand brun, passé la surprise, sourit largement jusqu'aux oreilles d'un air niais, et rattrapa en quelques enjambées seulement Dorcas pour marcher à sa hauteur. Il dut se faufiler entre les corps mouvants devant eux et qui, dans ce marasme informe de corps, étaient des vagues remuantes permettant la distanciation des deux anciens amants. Pourtant, à chaque fois qu'il en avait l'occasion, Kai se rapprocha d'autant plus et attira sur lui quelques regards interrogateurs. Il fallait dire qu'il avait tout à fait le profil du gros lourd qui colle une belle inconnue pour la palper discrètement en profitant d'un océan de mains qui se balançaient autour pour semer la confusion et n'être pas accusé de façon certaine. Et, même s'il devait le reconnaître, cela était tentant, l'idée ne germa pas dans son esprit et il resta sage.

« Au pire on fait d'abord un tour dans ma voiture et je te ramène ensuite ici pour que tu repartes avec la tienne ? » Demanda t-il en ignorant volontairement l'évocation du petit-ami, dont elle avait déjà glissé l'existence par deux fois dans ses phrases. « Je connais des bons petits spots où se poser pour parler et tout. » Le et tout était vague mais trahissait le fond de sa pensée : il y avait encore des non-dits assez clairs dans son désir de renouer avec elle. « Bah ... Parler ? On a besoin d'un sujet genre pour parler ? » Il fronça les sourcils et sourit en même temps.

Il n'allait pas quand même s'abaisser à lui dire qu'elle l'avait blessée en se tirant comme ça et qu'il voulait des explications ? Qu'il voulait aussi qu'elle se rende compte de son erreur et que son mec là, elle lui dise que finalement elle se soit plantée par le passé et qu'elle avait tout intérêt pour satisfaire sa libido de se taper un gars comme Kai. Pas un gars comme Kai, en fait, Kai, lui-même, le seul.

Puisqu'ils marchaient en continu depuis tout à l'heure, ils ne tardèrent pas à arriver aux abords du parking. Kai alors, de loin, désigna d'un grand geste du bras, l'index tendu, sa Cadillac garée en contre-bas et qui se rendait déjà visible.

« Je suis garé là-bas, regarde. » La proximité devait être, selon lui, un bon moyen pour la convaincre. Et puis, son offre était correcte, non ? On coupe la poire en deux : tu rentres avec ta voiture, mais d'abord pour me faire plaisir, tu fais un tour dans la mienne ? Il n'y avait pas beaucoup de logique, tant la contre-partie de l'accord était absurde après consultation de la première mais dans le système de pensée du goliath, la proposition était tout à fait valable.
Dorcas Oliveira
Dorcas Oliveira
Corazón Guerrero ☽
Pseudo : Linalys
Avatar et crédit : Ester Exposito by Nuit d'Orage
Messages : 6494
Una mirada podría matar | Kai Bhul
Occupation : Étudiante en sciences politiques - Doctorante (Social and Political Science), Université d'Édimburg
Âge : 27 Quartier : New Town avec Alexander Mitchell comme petit ami et colocataire
Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

Una mirada podría matar | Kai Fpsm
Tes sujets RP : Sawyer ☽ ; Cassius #2 ☽ ; Faith #2 ☽ ; Youlia ☽ ; Jehtro #2 ☽ ; Lex #4 ☽ ; Lex #5 ☽ ; Ùna #2 ☽ ; Alec ☽ ; Kai ☽ ; Alec #2 ☽ ; Javier ☽ ; Maddox #4 ☽ ;


Terminés : Ùna ☽ ; Laszlo ☽ ; Eliott ☽ ; Nash ☽ ; Faith ☽ ; Lúca ☽ ; Maddox#2 ☽ ; Duncan+Grace ☽ ; Lex ☽ ; Skye ☽ ; Lúca #2 ☽ ; Eliott #2 ☽ ; Lex #2 ☽ ; Lex #3 ☽ ; Cassius #1 ☽ ; Maddox #3 ☽ ; Mia ☽

Les abysses : Shay ☽ ; Duncan+Shay ☽ ; Shay#2 ☽ ; Owen ☽ ; Victoria ☽

Les 'autres' : Lex ☽ ; Duncan ☽ ; Lex#2 ☽ ; Lex#3 ☽ ; Lex#4 ☽ ; Lex#5 ☽ ; Lúca+Zoe ☽ ; Yohann ☽ ; Duncan#2 ☽ ; Yohann#2 ☽ ; Maddox ☽ ; Charlene ☽ ; Jehtro ☽ ; Ulrich(e) ☽ ; Daniel ☽ ; Daniel #2 ☽


Una mirada podría matar | Kai 4a9f21c6b1dcd46ddd74163c2b2578fb27fda27c

Una mirada podría matar | Kai Empty Re: Una mirada podría matar | Kai

Jeu 11 Avr - 16:35
One look could kill
Avait-elle été odieuse dans une autre vie, la Madrilène ? Pour se retrouver ainsi, face à une ancienne relation du passé ? Même si le terme 'relation' n'était pas le plus adéquat, concernant l'Écossais et elle-même. Comment avait-elle pu prétendre s'intéresser à lui ? Peut-être par dépit, sans doute. Parce que ce dernier n'avait même pas pu se targuer d'être un pansement. Suite à une rupture douloureuse avec le Néo-Zélandais. Cela était peut-être dû au fait, qu'elle ne pensait plus revoir ce dernier et que son interlocuteur était alors arrivé au bon endroit et au bon moment.

C'était la chance du débutant. Car jamais ô grand jamais, la fille unique de l'Ambassadeur Oliveira n'aurait porté son attention sur ce spécimen masculin. Parce qu'à son contact prononcé, tout en sachant qu'il n'y avait aucune preuve quant à une baisse du quotient intellectuel, Dorcas Oliveira avait craint une potentielle conclusion inhérente à ce fait. En plus de ne pas être un intellectuel concernant certains sujets, -mise à part la musculation et ... ? ; elle n'en avait aucune idée à proprement parler l'Espagnole-, pour le peu de fois où leurs corps étaient entrés en symbiose, -cela se comptait à peine sur les doigts d'une seule main-, cet imbécile avait été bien plus concentré sur son propre plaisir que sur celui pourtant primordial de sa partenaire.

Rejouant ainsi le cliché du type allongé à moitié nu entre les draps, une cigarette à peine consommée entre les lèvres, jouant du : alors, heureuse ? Visiblement, non. Heureuse, elle l'était dans les bras musclés et tatoués de l'étudiant en commerce. Et, sûrement pas dans ceux de Kai Hendry. Que faisait-il, de sa vie d'ailleurs ? Au moins, cela était correct parce qu'elle savait qu'il avait arrêté ses études, -le rencontrer chaque jour à la cafétéria de l'Université ? L'horreur personnifiée-, et qu'elle ne le croiserait pas en ces lieux.
Sauf ... aujourd'hui, apparemment.

Et, qui plus était, il s'était permis de l'alpaguer. Sans aucune vergogne. Démontrant là aussi, l'autre cliché : celui du gros lourdingue qui ne se privait pas de toucher certaines étudiantes, sans se faire attraper. Rien que par ce biais, il parvenait à la dégoûter, la volcanique hispanique. Témoignant son mécontentement par un froncement de son joli nez, plus qu'agacée par ce qui était en train de se produire. Mentionner Lex, n'avait pas fait fuir l'idiot. Au contraire, même. Il s'accrochait à de l'intangible. Car, il n'y avait aucune invitation dans les palabres de la belle blonde, juste une envie manifeste de le laisser en plan et de déguerpir.

Mais il était pour le moins tenace. Ayant pensé à un plan ? Parce que cela résonnait comme tel, dans les oreilles de la belle Madrilène. Fronçant ses sourcils, alors que malgré tout, ils faisaient quelques pas. Mais elle, tout ce qu'elle voulait présentement, c'était rejoindre sa propre voiture et non celle, de l'Écossais. Écossais, qui, comme elle l'avait pensé au préalable n'était que stupidité, à l'instant même où il avait prononcé quelques mots.
La voilà dans de beaux draps, maintenant. Pour se dépêtrer d'une tâche tenace.

- Je n'en vois pas l'intérêt. Le ton était encore sec et cassant et n'invitait pas à plus. Or, il se permettait d'insister, cet imbécile. De bons petits spots ? Une interrogation, ponctuée d'un autre froncement de sourcils. Surtout, lorsque la belle blonde entendit ces deux simples mots, lâchés dans le vague. Assurée d'y déceler un sous-texte tendancieux. Urgh. Juste pour savoir ... tu peux m'expliquer ce qu'englobe ce 'et tout' ? Bien que je ne vois vraiment pas de quoi, on pourrait parler. Qu'il ne sous-entende pas ce qu'ils avaient été, parce que cela n'avait décemment jamais existé.

Il semblerait que cela n'était qu'une simple erreur. Inspirée par l'ennui de l'Espagnole et rien d'autre.

- Charmante voiture. Le compliment était-il sincère ? Comme je te l'ai dit Al-ex-an-der m'attend. Et d'articuler le prénom de ce petit ami, pour que l'ancien percute enfin.




☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.
Kai Hendry
Kai Hendry
Scumbag Loser
https://sinking-past.forumactif.com/t2728-tellement-de-princesses-et-aucune-de-ces-ps-n-est-encore-a-mes-pieds
Pseudo : Nagel / Thibonosaure.
Avatar et crédit : Itzan Escamilla - NUIT
CW : Langage vulgaire - incel - machisme - misogynie - homophobie - sexe - violence.
Messages : 273
Una mirada podría matar | Kai Soy-un-idiota-samuel-garcia
Occupation : Ex-étudiant en droit, crypto-trader & influenceur muscu.
Âge : 25 Quartier : Petit appartement à Wester Hails & la maison Hendry, située à Leith.
Situation familiale : Célibataire, mais c'est parce que je le veux bien, pas parce que je me prends des râteaux.
Date d'arrivée à Edimbourg : Il y a toujours vécu.
Don : Dès qu’il abandonne un projet dans lequel il s’était lancé précédemment, ce projet aboutit mais pour quelqu’un d’autre. Il confère ainsi une chance incroyable à ses rivaux et considère, de son côté, être un « poissard de l’extrême ». Ce qu’il ne réalise pas, c’est que s’il poursuit ses efforts sans baisser les bras, son don lui permettra de réaliser assurément de très grandes choses.

Couleur : #6666cc

Una mirada podría matar | Kai Empty Re: Una mirada podría matar | Kai

Lun 27 Mai - 14:43
ONE LOOK COULD KILL
   Kai ne comprenait pas leur séparation car, selon lui, il avait été grandiose au lit. Il avait même pensé à l'inviter dans sa douche, après l'acte. Pourtant, bien souvent, après qu'il ait fini son affaire, il arrive fréquemment que l'écossais soit dégoûté par la femme qui vient de partager son lit. Pourtant, en dépit de tous ses efforts, la blonde avait fini par s'évanouir dans la nature pour ne lui réapparaître qu'aujourd'hui, sans qu'elle ne cherche à s'expliquer ou à lui présenter ses excuses. Il avait appris, sur son Instagram, ou de la bouche de Max, il ne se souvenait plus vraiment, qu'elle avait désormais un nouveau petit-ami. Et il se souvenait aussi parfaitement avoir pensé qu'elle était vraiment une pute qui sautait de bras en bras - pour ne pas pointer du doigt un autre perchoir - et qui n'avait décidément que faire des sentiments des hommes.

D'ailleurs, là encore, elle ne prenait pas le soin de repousser en douceur son soupirant. Kai, qui lui avait pourtant proposé une charmante balade en voiture, se vit rejeter d'un « Je n'en vois pas l'intérêt » froid et distant. L'intérêt ? Mais l'intérêt c'est qu'on s'explique, que tu t'excuses, et que tu te rendes compte de ton erreur. Les femmes, vraiment, depuis qu'elles avaient pris conscience du pouvoir qu'elles exercent sur les hommes, elles prennent des grands airs, ne daignent pas prêter un regard aux bons hommes qui s'offrent à elles et estiment illégitimement avoir pris l'ascendant sur leurs homologues masculins qu'elles font désormais courir dans tous les sens comme de bons petits chiens. En temps normal, Kai ne se serait pas laissé faire de la sorte et se serait sans doute fendu, comme le veut la coutume, d'injures vulgaires et misogynes avant de s'éloigner en vociférant toujours. Or, Dorcas, contrairement aux autres, avait l'avantage d'avoir un cul d'enfer.

« Ouais, de bons petits spots. » Que dire de plus ? N'était-il pas déjà assez explicite comme ça ? Il fallait quoi ? Qu'il lui fasse un dessin maintenant ? « Et tout, quoi. » Encore une fois, il laissa planer le mystère, découvrant grâce à elle qu'il ne savait sans doute pas vraiment ce que camouflait ce nébuleux rideau verbal, ni même s'il recouvrait réellement quelque chose. « On doit avoir pleins de choses à se dire. » Tu penses pas ? Il allait le dire. Il s'est retenu. La langue presque coincée entre ses dents. Hors de question de lui laisser encore l'opportunité de le chasser comme tout à l'heure en lui répondant sèchement par la négative.

Depuis sa rupture avec Dorcas, à l'issue de leur - trop - courte relation, Kai n'avait pas souvenir d'avoir réellement reconduit une relation longue et stable. Si tant est que celle qu'il avait entretenu avec l'espagnole le fut. Ce n'était pas lié à un traumatisme ou à un désarroi amoureux. Les hommes sojas comme son beau-père, eux, ils auraient seulement pleuré dans leur coin en se maudissant eux-mêmes tout en laissant sur un piédestal la pétasse qui les aurait abandonné. Son père aussi, maintenant qu'il y pensait, avait été comme ça lors de son divorce d'avec sa mère. Kai lui, contrairement à eux, savait pertinemment qu'il n'avait rien à se reprocher dans cette histoire et n'avait donc aucune raison de se morfondre. Par ailleurs, même s'il avait des raisons de le faire, il ne s'abaisserait jamais à cela. Il y avait des codes patriarcaux auxquels il était très attaché ; un système de valeurs qui périclitait ces dernières années au profit d'une montée insupportable d'une nouvelle forme de fascisme basé sur la reconnaissance des femmes qui l'horripilait. Certains lui disaient, en prenant des pincettes, qu'il était tout de même de la vieille école ; d'autres encore qu'il était - avec plus de vocabulaire - conservateur. Lui estimait simplement qu'il avait une pensée « normale » que chacun devrait partager plutôt que de travestir son esprit à grands coups de féminisme et de wokisme.

Fort heureusement, les bas-instincts féminins de Dorcas, parfois, refaisaient surface. Pimpante gonzesse qu'elle était, elle ne put s'empêcher de remarquer le charme du véhicule, alors désigné par Kai, garé quelques mètres plus loin. Il fallait dire que pour une vieille Cadillac, Lucille était encore bien fringante. Il l'avait retapée dès son acquisition et lui avait fait peau neuve. Sur sa banquette, il en avait emballé des filles. De son poste de conducteur, il en avait aussi beaucoup sifflées. Alors, lorsqu'elle complimenta, avec sarcasme ou non, il ne saurait le dire, son magnifique char de la drague, il ne put s'empêcher de sourire grandement en bombant un peu le torse avec fierté. Malheureusement, puisqu'hystériques et donc instables, les femmes oscillant souvent d'un extrême à l'autre, elle en revint à son Al-ex-an-der, dont elle décortiqua bien volontiers chacune des syllabes afin d'en accentuer d'autant plus le patronyme afin d'énerver son interlocuteur qui sentit ses larges sourcils se froncer et repousser en partie ses paupières sur son regard d'acier.

« De quoi il t'attend ? Je vois personne qui t'attend, moi, là. » Un geste ample pour désigner la marée humaine qui s'estompait pour ne laisser qu'un rivage vide. « Et puis t'es pas à ce type. Tu peux encore décider de si tu veux faire un tour de voiture ou pas. » Là, il jouait un jeu dangereux. D'une certaine façon, il lui accordait qu'elle avait le pouvoir. Hypocrite, il laissait même entendre des pensées qu'il ne partageait nullement car, dans le cas de figure où elle serait sienne, elle lui appartiendrait. Pourtant, la réciproque avec son fiancé ne fonctionnait pas dans l'esprit dysfonctionnel du grand brun.

S'il y avait bien une chose qui l'agaçait lorsqu'il tentait d'approcher une femme, c'était lorsque cette dernière lui parlait de son petit-copain. Certaines même, lors d'un date, osaient lui parler de leur ex. Mesdames, sachez-le, un mec comme Kai n'a que faire de ses rivaux ; présents, passés, comme futurs. Petit chien satisfait d'avoir quelqu'un pour s'occuper de lui, Kai battait fort de la queue et n'attendait plus qu'on le caresse. Qu'en avait-il à faire du chenil que s'était tenu, jusqu'alors, d'entretenir la femelle avec qui il voulait s'ébattre mais à qui il avait pourtant eu l'obligeance d'offrir un verre, avant ? Sans doute était-ce sa faute. Par ce grand geste poli, il lui avait après tout donné l'illusion qu'elle pouvait discuter, s'ouvrir à lui. Or, il n'en était rien. De plus, puisqu'elle n'avait même pas encore invité son invitation, la blonde était encore moins légitime de lui parler d' « Al-ex-an-der ».

« T'as peur de quoi là en faisant un tour ? » Ciel, que les femmes auraient raison d'avoir peur. « De retomber amoureuse ? » Son visage s'assouplit, laissant paraître un sourire qui se voulut enjôleur. Si c'eût été une comédie romantique, ç'aurait été à ce moment précis que le soleil aurait poursuivi sa chute à l'horizon pour que s'empourpre son ciel et que, dans un élan passionné, Dorcas se serait jeté à son cou pour l'embrasser avant d'avoir murmuré, le souffle chaud : "Oui, j'en ai peur". Malheureusement, seul le vrombissement des moteurs de quelques étudiants repartant chez eux accompagna cette scène et les mots de Kai, aussi lourds et plats que le bitume qui grognait derrière eux.
Contenu sponsorisé
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum