Interruption - Dorcas

Alexander Mitchell

Blessed by the Moirai

Pseudo : Blue
Avatar et crédit : KJ Apa
Messages : 177
Occupation : étudiant en filière commerce
Âge : 27 Situation familiale : En couple définitif avec la plus belle des Espagnoles. Bague au doigt. Cérémonie. Et tout le toutim.
Date d'arrivée à Edimbourg : 30/08/2021
Don : Depuis qu’il est à Edimbourg, Alexander rêve des morts des gens qu’il rencontre ou qui sont ses proches.

Interruption - Dorcas

Dim 15 Oct - 18:11

Interruption

En soirée, le jeu commençait toujours de la même manière.

Préambule : chacun de son côté, ou ensemble (mais là, on était pas sûrs de décoller, au final), il se faisaient présentables. Enfin… Alexander se mettait correct’, et Dorcas, elle, revêtait des tenues et un maquillage qui lui donnaient l’air d’une créature de la nuit, une fée ou une succube selon les moments, sa peau ornée de couleurs vives ou de simples reflets mordorés, sa bouche soulignée pour qu’on ne rate aucun baiser, ses yeux parés de traits d’encre pour qu’on ne manque aucune oeillade.

Ce n’était même pas pour attirer tous les regards, en entrant dans le club du soir, non, c’était pour se plaire, mutuellement. Pour rejouer à l’infini la parade amoureuse, la cour, le flirt, les sourires qui en disaient bien plus sur les peu chastes envies qu’ils avaient l’un de l’autre.

Démarrait, donc, une seconde phase du jeu, qui pouvait se dérouler discrètement au bar, ou de façon bien plus publique, sur la piste de danse. Là, les corps s’effleuraient, on jouait à se murmurer à l’oreille des désirs sombres, qui ne pouvaient se réaliser en public. Justement parce qu’elles étaient interdites à cet instant précis, ces envies faisaient pulser le besoin, effaçait le reste de l’univers à grands coups de frustration. L’alcool brûlait la gorge et les tabous. Les caresses se faisaient plus évidentes, comme les danses devenaient lascives, dans la lumière aveuglante, stroboscopique. Il aurait fallu être eunuque pour résister. Pas étonnant qu’Adam et Eve aient craqué.

Ils se trouvaient libres, alors, de passer à la troisième phase. Trouver un endroit privé, voire retourner chez eux, ou trouver un parking, un ascenseur, les possibilités étaient plus variés qu’on ne pouvaient le croire.

Ce soir, ils commençaient tout juste à goûter cette délivrance, à force de baisers sauvages ; ils avaient trouvé une salle de réserve dont l’accès avait été laissé libre. Alex souhaitait aux étagères d’être solides, parce qu’ils attaquaient fort. Et qu’il avait ENVIE d’elle, de déchirer sa robe et de l’entendre crier de plaisir, au moins aussi fort que la musique qui emplissait le club.

Il aurait dû se douter que ça ne serait pas si simple.

Rien n’avait été normal, ces derniers temps. Les rêves avaient pris une tournure grotesque, gore, au point qu’il avait passé des nuits hachées, peuplées de morts d’inconnus qui le réveillaient sans cesse mais dont il lui apparaissait évident qu’elles n’étaient pas ancrées dans la réalité (on ne mourrait pas dévoré par des lapins nains albinos ou broyé par une estrade prenant soudain vie).

Le reste du temps, il lui avait semblé n’entendre en permanence que des gens se plaignant de migraines ou ayant l’air de ne pas avoir fermé l’oeil. Même Dorcas avait eu…. Des trucs bizarres.

Pourquoi, alors, avait-il imaginé qu’ils pourraient commencer la semaine en mettant ce week-end derrière eux ?

Par optimisme.

Et cependant, alors qu'il embrassait sa peau, il la sentait de moins en moins concentrée, elle sursautait, et ça ne ressemblait pas vraiment aux frissons de plaisir auxquels il s'était attendu. Et Alex n'était pas le genre à ne se focaliser et se satisfaire de son seul plaisir. Surtout pas après... tout ce qui s'était passé ces derniers mois.

Il leva vers elle ses yeux bruns, et demanda, avec prudence :

« Princesse? Tu veux qu'on fasse une pause? Tu le sens plus? »

Dorcas Oliveira

Corazón Guerrero ☽

Pseudo : Linalys
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Interruption - Dorcas Bhul

Occupation : Étudiante en sciences politiques - Doctorante (Social and Political Science), Université d'Édimburg
Âge : 26 Quartier : New Town avec Alexander Mitchell comme petit ami et colocataire
Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

Interruption - Dorcas Fpsm

Tes sujets RP : Sawyer ☽ ; Cassius #2 ☽ ; Faith #2 ☽ ; Youlia ☽ ; Jehtro #2 ☽ ; Lex #4 ☽ ; Lex #5 ☽ ; Ùna #2 ☽ ; Alec ☽ ; Kai ☽ ; Alec #2 ☽ ; Javier ☽ ; Maddox #4 ☽ ;

Terminés : Ùna ☽ ; Laszlo ☽ ; Eliott ☽ ; Nash ☽ ; Faith ☽ ; Lúca ☽ ; Maddox#2 ☽ ; Duncan+Grace ☽ ; Lex ☽ ; Skye ☽ ; Lúca #2 ☽ ; Eliott #2 ☽ ; Lex #2 ☽ ; Lex #3 ☽ ; Cassius #1 ☽ ; Maddox #3 ☽ ; Mia ☽

Les abysses : Shay ☽ ; Duncan+Shay ☽ ; Shay#2 ☽ ; Owen ☽ ; Victoria ☽

Les 'autres' : Lex ☽ ; Duncan ☽ ; Lex#2 ☽ ; Lex#3 ☽ ; Lex#4 ☽ ; Lex#5 ☽ ; Lúca+Zoe ☽ ; Yohann ☽ ; Duncan#2 ☽ ; Yohann#2 ☽ ; Maddox ☽ ; Charlene ☽ ; Jehtro ☽ ; Ulrich(e) ☽ ; Daniel ☽ ; Daniel #2 ☽

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Re: Interruption - Dorcas

Lun 16 Oct - 17:05

Interrupción

TW : sexe, meurtre

Cela faisait depuis qu’ils s’étaient enfin retrouvés après des années d’absence, que le jeu s’était installé. Un duel né des sentiments éprouvés et des sens mis en alerte, afin de se plaire. Toujours. De se satisfaire avec une certaine envie fiévreuse qui ne s’émoussait jamais. Mais surtout, redoubler de stratagèmes pour éblouir l’autre. Le faire succomber. Et souvent, cela fonctionnait sans de grands artifices, étant donné que le couple d’amants cédait à ses pulsions assez prestement. Et ce, sans nullement faillir. Avant même de s’être préparés pour sortir. En se regardant seulement dans la glace impeccable de la salle de bain.

Salle de bain, qui avait été la témoin de nombreuses capitulations. Néanmoins, la donne de cette soirée était somme toute assez différente. Ici, la volcanique hispanique avait laissé son compagnon se rendre présentable et opter pour une chemise sombre qui mettait en valeur ses mèches brunes et foncées. Ainsi qu’un ensemble tout aussi noir qui harmonisait à la perfection, la silhouette musculeuse du Néo-Zélandais. S’accordant parfaitement avec la tenue arborée par la fille unique de l’Ambassadeur Oliveira. Tenue terminée par une pochette de soirée argentée, qu’elle venait de poser avec une certaine élégance sur le siège arrière de cet Uber, qu’ils venaient d’emprunter. Là encore, le divertissement venait de s’entamer. Les œillades faisaient mine de ne point être appuyées alors que le regard vert émeraude contemplait avec une certaine appétence, cette silhouette athlétique que ses mains élégantes et sa bouche pulpeuse connaissaient par cœur.

Mais, l’amusement ne serait point complet s’il n’y avait pas cette frustration née de cet attrait à la fois pourtant si proche et si loin. Cette convoitise lubrique de le sentir à côté d’elle, à frôler sa cuisse de la sienne nue, les jambes croisées. Alors que sa pochette, elle, était bel et bien présente sur ses genoux. Ses doigts fins aux ongles impeccablement manucurés d’un vernis bleu foncé se plantant dans cette couleur opaline, témoignage de cette ferveur qui ne demandait plus qu’à être assouvie. Or, la jeune femme blonde devait se montrer patiente, car cela n’était qu’une entrée en matière. Une amorce dans cet amusement, dont ils devaient suivre les règles avec une certaine minutie. Son amant et elle-même, ne s’étaient pas encore retrouvés l’un contre l’autre, dansant étroitement sur la piste de danse. Se murmurant à l’oreille des besoins fous et irrépressibles, qu’ils ne pouvaient combler sur l’instant.

Toutefois, ce moment était en train d’arriver. De se produire à l’instant même. Alors que Dorcas Oliveira connaissait les grondements gutturaux d’Alexander Mitchell avec une certaine précision née de l’habitude. Tout comme lui savait différencier les singuliers ronronnements qui émanaient de celle qu’il surnommait à juste titre Princesse. Pour une fois, ce fut le boxeur musclé et tatoué qui l’entraîna à sa suite, sous les quelques regards curieux de l’assistance. Ici, elle n’en avait strictement rien à faire. Avec un petit gloussement, et un mordillement de son index tout en sachant parfaitement ce qui l’attendait, la belle Madrilène se laissait plaquer contre les étagères. Ses jambes galbées, sur les épaules de son amant. Alors que celui-ci, commençait à embrasser la peau fine et tendre de ses cuisses. Lui ayant offert au préalable, une entame enfiévrée.

La volcanique hispanique était heureuse de le retrouver, ainsi. Elle, dont l’âme s’était égarée un instant sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Elle, dont le corps avait été mis à rude épreuve en perdant cet être qu’elle n’avait point eu le loisir de connaître et qui pourtant … avait laissé une empreinte indélébile et un trou béant, dans ce qui constituait son existence. Même Lex, avait eu son lot de soucis, ayant son quota de cauchemars pour une année entière. Lui qui d’ordinaire dormait du sommeil du juste, s’était retrouvé avec des songes pour le moins étranges. Songes, qui étaient plutôt des cauchemars, vu ce qu’il en avait raconté. Alors, le sentir entre ses cuisses rendait la belle Espagnole fébrile. Désireuse d’un plus, qu’il serait plus que prêt à lui concéder. En relevant les pans de sa robe, sans l’abîmer. Parce qu’elle le connaissait son petit ami … qui n’avait jamais hésité à abîmer quelques vêtements dans la démonstration de ses envies. Mais là … là … ses prunelles vert émeraude ne fixaient plus cet être qui était destiné à lui fournir du Plaisir.

Ses prunelles, elles, fixaient un point dans le vide. Derrière lui. Où se tenait quelqu’un. Une Rémanente. Si d’ordinaire, celle qui avait le don de Spirite ne les voyait nullement au moment de leur mort, là, cela était tout l’inverse. Face à elle, une jeune femme. La bouche grande ouverte et agonisante. Un borborygme inintelligible, s’échappant de sa gorge car provoqué par ce trop plein de sang présent dans cette dernière. Écarquillant ses iris vertes, alors que l’Esprit bien trop incarné avançait d’une démarche rapide et désarticulée vers eux, Dorcas Oliveira se mit à hurler. Un hurlement strident, qui n’avait rien d’un hurlement de contentement, alors qu’Alexander Mitchell, lui, venait de sursauter entre ses cuisses.

La belle blonde n'ayant d’ailleurs, répondu aucunement à ses interrogations précédemment énoncées.

☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.

Alexander Mitchell

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Re: Interruption - Dorcas

Dim 12 Nov - 19:23

Interruption

Ouais et donc, rapidement, il comprit que son instinct avait été le bon. Elle ne le regardait pas. Ou plutôt, elle ne le regardait plus. Son beau regard vert était écarquillé, fixant un endroit qui n’était pas lui mais qui se situait derrière son épaule.

Il pivota, au cas où, prêt à frapper, attaquer (on ne savait pas, si ça se trouvait, il y avait un connard qui les avait rejoint, qui les matait, qui était armé…), mais…. Rien. Rien d’autre que le vide, le carrelage plus ou moins impeccable, les mêmes graffitis qu’il avait plus ou moins remarqués en entrant, tout immobile, sans rien d’anormal. Merde. Il s’y était attendu, bien sûr, mais merde quand même ! Il jura, tout ce qu’il pouvait, essayant de secouer, sans la blesser, sa petite amie.

« Dorcas- Dorcas, eh, Princesse ? Tu m’entends ? Je suis là- focalise-toi sur moi- je »

Sa tentative de ramener l’Espagnole dans le monde des vivants foira, lamentablement.

Non seulement le regard vert ne s’ancra pas plus sur lui, mais elle se mit à hurler, d’un hurlement à vous déchirer les entrailles, un son qui le terrifia, alors qu’il en fallait beaucoup, pour l’armoire néo-zélandaise.

Putain de merde, qu’est-ce qu’il était censé faire ?? Il voyait pas ces choses, il avait aucune prise sur elles, pas à la manière de Dorcas. Que se passerait-il si la saloperie avec laquelle elle était en contact la possédait, à nouveau, comme l’autre fois ? Ou si elle l’attaquait, si elle s’en prenait à la Medium d’une façon qu’Alexander ne pourrait pas pleinement appréhender ou régler.

« DEGAGEZ !! LAISSEZ-LA TRANQUILLE, OU JE VOUS JURE QUE JE VOUS EXORCISE EN VOUS FAISANT BOUFFER UNE BIBLE PAR LE CUL !! »

Il fixa l’endroit qui l’avait terrifiée, mais rien ne se passa. Le souffle court, il se tourna à nouveau vers elle, caressant son visage, cherchant à accrocher ses yeux. Si elle pouvait- il savait pas mais- se raccrocher à lui ? L’utiliser comme une planche de salut, qui lui permettrait de revenir au monde ? C’est ce qu’il allait être, un soutien, quelque chose de concret, face à ce qui l’agressait. Il serait son Orphée, un Orphée Néo-Zélandais bardé de tatouages qu’était pas doué en poésie et qui compensait en force ce qui lui manquait de grâce. Qu’importe. Il la tirerait du royaume des ombres.

« Dorcas- Dorcas, écoute ma voix- T’es en sécurité, t’entends ? T’es pas seule. Je suis là. Je suis là, je te quitte pas. »

« Eh, oh, il se passe quoi, là-dedans ?? Ouvrez, ou j’appelle les flics ! »

….manquait plus que ça.

« Ca va !- Tout va bien- uh- je vais ouvrir- deux secondes- ma copine fait- »

Merde-merde-merde-

« Elle fait une crise d’angoisse, deux secondes ! »

Il adressa une prière à tout ce qu’il connaissait de dieux, prenant le visage de l’Espagnole entre ses mains.

« Dorcas, faut me revenir- S’te plait. Ca tourne mal, là, faut que tu bottes rapidement le cul à cette saloperie- Faut que tu me reviennes, Princesse, ça urge. Dorcas, allez... »

Dorcas Oliveira

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Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

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Re: Interruption - Dorcas

Ven 17 Nov - 11:05

Interrupción

Pourquoi, rien ne pouvait se passer comme cela était prévu ? Pourquoi, fallait-il que quelqu'un ou quelque chose, en vienne à les déranger alors qu'ils étaient manifestement en train de passer une agréable soirée ? Pourquoi, était-ce toujours ainsi ? Pourquoi ? Autant de questionnements qui étaient en train de s'établir sous les longues mèches blondes de l'Espagnole, qui, n'était plus vraiment connectée à l'instant présent. Le réel, quant à lui, était passé au second plan. Oubliant momentanément cette envie de fièvre à assouvir, sublimée par les caresses expertes du Néo-Zélandais.

Il était bien présent, pourtant. Avec elle. Intimement proche d'elle. Mais, il n'était qu'une présence furtive, alors que la Rémanente elle, commençait à prendre une place qui ne lui était pourtant pas allouée. La vision était tellement angoissante et sordide que l'étudiante en sciences politiques ne pouvait en détourner son regard vert émeraude. Il y avait alors de la peur et de l'angoisse, parce que rien de ce genre ne s'était encore produit. La belle blonde, n'avait encore jamais aperçu un tel Esprit qui s'était incarné à l'instant même où on lui avait ôté la vie. Et, cette fois-ci, cela était vraiment affreux.

Se sachant vue et observée, la forme fantomatique et désarticulée s'arrêta momentanément dans sa progression. Contemplant avec intérêt, cette blonde qui l'avait remarquée. Sa mâchoire toujours largement ouverte sur des borborygmes inintelligibles, cependant. Ses propos étant peu aisés et à comprendre et Dorcas Oliveira ne voulait clairement pas les entendre. Ceux, qui lui parvenaient plus en détails, étaient ceux d'Alexander Mitchell. Si, en d'autres lieux et place, elle en aurait ri, ici la donne était ô combien singulière. Étant donné, que la Spectre avait 'senti' ce lien qui les unissait et qu'elle ne serait pas contraire à une possession. Celle, du grand brun musclé et tatoué.

- NON ! Ne le touche pas ! Ce fut ce qui réveilla la volcanique Hispanique de sa torpeur momentanée. Revenant lentement à cet instant T. Les mains de son amant, elle les ressentait à nouveau, présentes et douces sur ses joues. ... c'est ... il y a ... quelqu'un qui ... Est mort ? A été assassiné ? Blessé grièvement, dont il faut en retrouver le corps, pour que l'individu puisse repartir vers la lumière ?

Elle n'en avait strictement aucune idée, la belle Espagnole.
Au-cu-ne.

- ... hum. Elle est morte. Il y a du sang partout. C'est un carnage ... Autant de termes sibyllins qui furent bien peu aisés à prononcer. En espérant que son interlocuteur les comprenne et que la Fantôme ait mis de côté sa volonté de posséder une âme bien vivante, présente ici. Momentanément, du moins. Cependant, la belle blonde avait envie de reprendre là où ils s'en était arrêtés. Son corps le souhaitait, mais son esprit, lui, restait focalisé sur cette jeune femme qui les observait, sa tête aux mèches sombres, penchée sur le côté.

Cela lui rappelait, la première fois, qu'elle avait pu voir l'un d'entre Eux. Un Rémanent, comme elle s'était plu à les surnommer. Ceux et celles, qui étaient bloqués dans une boucle temporelle qui leur ferait revivre les mêmes évènements avant leur finitude. La première âme, ce fut cette grand-mère maternelle qui rassura la petite blonde, qui pourtant, ne s'était pas jetée sous les couettes afin de s'y cacher. La présence de cette vieille femme avait été plus que rassurante. Or ici, cela était sensiblement différent. C'était comme si, ça empestait la rancœur, la haine et les ressentiments. Des mauvais sentiments qui s'étaient incarnés en une Spectre qui n'était alors qu'affliction. Et qui, en plus de cela, n'était pas vraiment disposée à narrer ce qu'il était advenu d'elle.

- Tu vas me prendre pour une folle ... mais ... elle est morte. Si tu voyais son état, c'est ... horrible. Comment peut-on faire ça, à quelqu'un ? Trop d'éléments mais pas assez d'informations. Trop d'hypothèses mais pas assez de certitudes. Merci. Même si elle ne le verbalisait pas vraiment, l'étudiant en commerce savait pourquoi ce simple mot avait franchi les lèvres pleines de sa Princesse.

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Re: Interruption - Dorcas

Dim 31 Déc - 14:46

Interruption

Paradoxalement, le cri de Dorcas fut un soulagement. Parce qu'elle réagissait. Qu'elle n'avait pas été avalée par ces abysses qu'il ne comprenait qu'à demi. Même pas à demi. A un dixième, pas plus. Voire p-

« QU’EST-CE QUE TU FAIS LÀ-DEDANS! OUVRE, DU CON ! »

Il lança un regard vers la porte des toilettes, toujours verrouillée. Ouais, bon, à la place du vigile, lui aussi se serrait mépris en entendant les mots de l'Espagnole.

Et d'ailleurs, ces ordres désespérés lancés... Merde, une de ces choses voulait s'en prendre à lui ? Il jura. C'était vraiment la merde. Alexander, lui, n'avait aucune idée de la manière de gérer ces trucs, et si il se faisait pirater le cerveau, sa différence de gabarit avec Dorcas donnerait un avantage net à quiconque userait de sa musculature.

Cela dit, il ne lui semblait pas perdre le contrôle. Il sentait toujours la peau de Dorcas sous ses doigts, était toujours celui qui décidait d'offrir un soutien. une caresse.

Tout aussi encourageant était le retour de sa belle à un état de pleine conscience. Même si tout n'était pas gagné.

« Je te prends pas pour une folle. Pas du tout... Mais t'es en sécurité, là. T'es avec moi. »

L'ironie de se sentir soulagé alors que votre copine vous décrit une scène de meurtre violent...

Les coups contre la porte redoublèrent. Il lui sembla entendre que le mec gueulait pour qu'on lui ramène un passe - partout. Avec urgence, il fixa sa main à l'arrière de la nuque. Et sourit quand elle lui offrit un remerciement.

« Quand tu veux. Tu me connais. »

Il hocha la tête, maîtrisant sa voix, s'assurant qu'on ne les entende pas, depuis l'extérieur.

« Okay. Okay, bébé. J'ai besoin que tu te détaches de ça, d'accord ? Juste deux secondes. Deux secondes. Je te promets qu'on y revient ensuite. »

Il chercha une forme d'approbation dans les yeux verts, malgré tout l'horreur de ce qu'elle traversait, et qui la submergeait. Ils n'avaient plus le temps. Se détournant, juste un instant, il déverrouilla la porte... ... et manqua de se prendre un coup en pleine poire.

« Wow ! wow, du calme ! Ma copine fait une crise d'angoisse, tu crois que ça va arranger quoi si je me met à pisser le sang ?!. »

Les deux hommes se jaugèrent du regard , Lex devait reconnaître au gars - baraqué, 40 ans, solide - qu'il prenait apparemment au sérieux les histoires de nana agressées dans les toilettes. Ce qui avait un côté rassurant. Hormis que là, il se plantait en beauté et qu'il serait délicat de le lui expliquer.

De toute façon, le type avait tourne le regard vers Dorcas et il était évident qu'il ne croirait rien de ce que pourrait raconter le Néo- Zélandais.

« Toi, là. Ça va ? Tu t'appelles comment ? C' est qui ce type.? Il t'a emmerdée . »

« Elle a juste fait une crise d'- »

« Toi, ta gueule. Je veux l'entendre, elle. »

Il grogna, relevant les mains. Au moins, le gars méritait son salaire.

Dorcas Oliveira

Corazón Guerrero ☽

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Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

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Re: Interruption - Dorcas

Mer 14 Fév - 17:55

Interrupción

Elle était revenue à elle, la Madrilène. Même si tout ce qui pouvait se passer alentour, lui donnait clairement la nausée. Cette ambiance, bien que sensuellement grisante lui était singulière. Jamais, lors de leurs retrouvailles enfiévrées, le couple d'étudiants étrangers s'était retrouvé à devoir gérer l'une des visions de la belle blonde, concernant une Rémanente récemment décédée. Si l'on ne comptait pas la finitude de l'un des élèves de l'université qui avait somme toute rapproché Alexander Mitchell et Dorcas Oliveira.

Ici, ils s'étaient tous deux préparé à l'une de leurs innombrables parades amoureuses et cette dernière ne s'était point déroulée comme les amants le souhaitaient. Au lieu de cela, une Espagnole tétanisée par une peur grandissante, dont l'accroissement était proportionnel avec l'horreur de l'évènement qui s'était produit. Cependant, ce fut la menace de l'Esprit envers son petit ami qui éveilla la conscience de l'étudiante en sciences politiques. Personne ne devait le toucher ! Une humaine ? Il en était strictement hors de question. Alors, une jeune femme assassinée ? Impossible.

- D'accord ... La fille unique de l'Ambassadeur Oliveira savait que sa douce moitié tentait par tout les moyens de la rassurer. De lui faire comprendre qu'il était là. Qu'elle pouvait compter sur des épaules aimantes et solides. À l'image de cette stature musculeuse, qu'elle aimait tant contempler et qui l'apaisait. Elle ... elle a voulu s'en prendre à toi et ... je ressens toujours sa présence. Elle est toujours là. Encore ce puissant haut-le cœur, que la sulfureuse Espagnole ne parvenait pas à contrôler. Ce fut néanmoins le geste tendre de son amant sur sa nuque qui ancra la jeune femme blonde dans le moment présent. Je t'aime, tu sais.

Quelques mots, assortis d'une réassurance. Malgré ce qui se passait à l'extérieur et qui fit sursauter la Madrilène. Quelqu'un se manifestait et il était bien humain celui-ci. Se rappelant alors où ils étaient et à quoi ils étaient en train de s'adonner, il y a seulement quelques instants, la belle blonde réajusta sa tenue. Pour s'octroyer une fixation dans le réel et oublier momentanément la manifestation ectoplasmique, dont le regard vide était fixé sur elle.

- Deux secondes. Deux secondes. La bouche pleine et maquillée se mettait à répéter ces quelques mots comme une litanie doucereuse, avant que cette dernière ne fut interrompue par un homme. Grand. Musclé. Et dont l'air patibulaire était bien peu avenant. Fronçant ses jolis sourcils, l'Espagnole avait remarqué que ce dernier avait failli s'en prendre à son Néo-Zélandais.

Et là, c'en était décidément trop pour elle.
Trop pour cette soirée, qui n'était pas terminée. Trop, pour un instant d'union gâchée par un spectre qui en voulait sûrement aux deux âmes qui avaient troublé son repos et lui avait fait se remémorer son trépas ! Elle en avait marre, la volcanique hispanique. Et cela se traduisait par des poings serrés, les ongles de ses mains s'enfonçant dans ses paumes, pour essayer de reprendre le contrôle sur cette situation.

- Je m'appelle Dorcas. Et, je vais bien. La personne que vous avez failli assommer, c'est mon petit ami. Et il s'apprêtait à me donner du plaisir. Autant être franche n'est-ce pas ?
- Okay, mais on t'a entendue. Tu hurlais. T'es vraiment sûre qu'il t'a rien fait ? Qu'il a pas mis un truc dans ton verre ou quoi ?
- Non. Si je vous dis, que c'est mon petit ami. Or, elle en connaissait des connards sans scrupules. Qui étaient totalement de ce genre. Profiter de l'état d'esprit d'une jeune femme qui aurait érodé sa vigilance, pour parvenir à leurs fins. Et, l'étudiant en commerce, n'était pas de cette essence.

Le quarantenaire, quant à lui, les jaugeait à tour de rôle. Tous les deux. Se frottant rageusement l'arête du nez avant de grogner une question légitime qui fit frémir d'appréhension la Spirite, car, elle était incapable d'y répondre honnêtement.
Parce qu'elle serait jugée comme folle à lier et serait probablement internée. C'était ce qui pourrait se produire si on avouait à la société, qu'on se mettait à parler aux fantômes, non ?

- Bordel ... vous pouvez me dire, ce qui s'est passé là-dedans ? Si toi, t'es innocent ...

☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.

Alexander Mitchell

Blessed by the Moirai

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Avatar et crédit : KJ Apa
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Occupation : étudiant en filière commerce
Âge : 27 Situation familiale : En couple définitif avec la plus belle des Espagnoles. Bague au doigt. Cérémonie. Et tout le toutim.
Date d'arrivée à Edimbourg : 30/08/2021
Don : Depuis qu’il est à Edimbourg, Alexander rêve des morts des gens qu’il rencontre ou qui sont ses proches.

Re: Interruption - Dorcas

Lun 1 Avr - 18:21

Interruption

Elle avait été ébranlée, sa Princesse, mais clairement... elle avait repris le dessus. Elle avait réussi à échapper à ce qui l’avait submergée, attaquée. Et si elle avait réussi à revenir au monde, à lui, c’était pour une raison bien précise, qui fit sourire le grand Kiwi, avec tendresse, amour... et surtout fierté :

« Je t' aime, Princesse. Et t'as assuré. T'as grave assuré. »

Cependant il restait une autre épreuve, bien vivante, cette fois, si on voulait éviter qu' Alex ne finisse au poste à la place d'un spectre : affronter le vigile et ses soupçons. Or, là aussi, elle fut courageuse. Il la vit, qui se reprenait, qui luttait pour relever le menton, faire preuve d'assurance et de défiance, elle qui un instant plus tôt était soumise à une forme de torture psychologique qui aurait amené n'importe qui à se flinguer.

Mais sa Princesse était plus solide que ça. Elle en avait dans le ventre. C'était, clairement, dans ce genre de moments qu'il ne faisait que l’aimer davantage. Quand elle prouvait tout ce qu’elle était.

Cependant le sourire du Néo Zélandais dut bien se calmer un peu : le vigile n'était pas un perdreau. Il s'était calmé devant la réaction de la jeune femme, d’accord, cela dit, il restait suspicieux, et en attente d' explication. Des explications qu'ils ne réussiraient pas à lui donner. Sauf si...

« Je vous l'ai dit dès le début. Comme l’a expliqué la Miss, on était en train de... s'occuper. Et elle a fait une crise de panique. »

Une pause, puis, en toute détente :

« Arachnophobe. Faudrait voir à mieux faire le ménage »

Ca, ça passerait crème, il en était certain. Et effectivement, le visage du vigile se détendit petit à petit. Alex se permit un petit signe de tête, pour finir de désamorcer les choses.

« Merci d'être venu vérifier ce qui se passait. C'est cool qu'il y ait des endroits qui prennent la sécurité des clientes au sérieux. »

Cette phrase, qui devait servir à se mettre l'agent dans la poche, généra chez son interlocuteur une réaction étrangement similaire à du malaise. Le gorille recula.

« Ouais, eh bin... allez vous rafraîchir les idées dehors - »

Ca tombait bien, Alex avait pas prévu de s’éterniser. C'était le moment ou jamais de s'éclipser. Main sur la taille de Dorcas, il l'entraîna à travers les danseurs et le bruit, jusqu'à ce qu'ils retrouvent l'air frais et le silence, à l'écart. A nouveau, ils étaient libres de discuter de façon ouverte, honnête. Sans faux-semblant. Et le regard brun trahit tout de même de l’inquiétude, alors qu’il lui offrait ses bras.

« Ca va mieux, Princesse ? Tu m'en dis plus su ce que j'ai pas vu ? »

Ca lui permettrait peut-être de mieux comprendre ce qu'il * avait * perçut, sur le visage de l'agent de sécurité.

« On rentre ou on y retourne, comme tu veux. Mais je préférerais qu’on revienne une prochaine fois, pour la deuxième manche. Là, on a besoin de se requinquer et de se poser, t’en dis quoi ? »

Dorcas Oliveira

Corazón Guerrero ☽

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Interruption - Dorcas Bhul

Occupation : Étudiante en sciences politiques - Doctorante (Social and Political Science), Université d'Édimburg
Âge : 26 Quartier : New Town avec Alexander Mitchell comme petit ami et colocataire
Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

Interruption - Dorcas Fpsm

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Re: Interruption - Dorcas

Lun 8 Avr - 16:55

Interrupción

C'était grâce au grand Kiwi musclé et tatoué, qu'elle était revenue parmi les vivants, la belle Espagnole. Grâce à lui, mais surtout grâce à sa voix. Ce timbre de voix, elle l'adorait. Et, elle le reconnaîtrait entre mille, la Madrilène. Surtout quand elle était en proie à des cauchemars éveillés, comme celui dont elle venait de s'extirper grâce à Alexander Mitchell. Lui, il avait toujours été là pour elle. Dans cette colonie pour enfants de nantis, propre à se défaire d'une solitude qui leur collait à toutes et à tous, à la peau. Là encore, elle se devait de le remercier. Car, il avait été présent. Et ... qu'immanquablement, il le serait toujours.

Un léger froncement de nez joli et taquin quand il lui affirmait des réassurances tendres, son interlocuteur. Et, combien elle pouvait encore plus l'aimer, en cet instant ! Il était parfait. Plus que parfait, même. Et en cela, personne ne viendrait à lui faire changer d'opinion. Dorcas Oliveira en était éprise, comme une folle. Jalouse au demeurant, quand une ancienne petite amie tenait à se mettre en valeur et tentait de récupérer dans ses filets le Néo-Zélandais. À ce stade-ci, la volcanique hispanique portait bien son titre.
Mais ici, il n'y avait rien de tout cela. Juste un petit ami inquiet. Toujours. Comment ne point craquer devant pareille vision ?!

- Je t'aime. Et, si je suis revenue ... c'est grâce à toi. Un baiser d'affection pure sur le nez de son compagnon, avant de devoir revenir à des instants plus sérieux. Comme le fait de défendre le grand brun musclé et tatoué, dont la parole était sacrément mise en doute par un vigile aux paroles bien peu engageantes.

Le défendre, était primordial. Et, l'étudiante en sciences politiques s'était alors employée à le faire, sans nul compromis. Et, le quarantenaire avait eu l'air de croire à sa version. Même si son petit ami en rajoutait probablement un peu plus, faisant glousser la belle blonde, une main élégante devant ses lèvres pulpeuses.

- J'avoue que niveau nuisibles, il y en avait pas mal. Et d'occulter sciemment la femme vêtue d'un liquide poisseux et outrageusement collant qui avait mis à mal leur soirée ... de retrouvailles. Pour sortir à l'extérieur, prendre une goulée d'air salvatrice. Afin de rapidement se retrouver dans les bras puissants du jeune homme qui partageait sa vie. Levant vers lui, son regard vert émeraude, mais lui octroyant une moue quelque peu gênée suite à son questionnement. Ça va mieux, oui. Mais ce que j'ai pu voir ... je ne le souhaite limite pas à tes connasses d'exes.

Un haussement d'épaules mutin, parce que cette ambiance était propice à genre de confessions. Puis, ne savait-il pas son positionnement vis-à-vis de ces ... jeunes femmes qui avaient partagé un pan de sa vie, au beau brun ?

- Ce que j'ai vu ... c'est digne d'un film d'horreur. À la limite d'être bien trop vrai ... Une inspiration vive. Un silence, fugace. Elle était morte et ce n'était clairement pas beau à voir. Il y avait du sang partout. Partout. Sur elle, sur ses vêtements ... partout ! C'était atroce ! Un autre silence, avant d'acquiescer d'avec sa belle tête blonde. Je n'ai pas envie de rester une minute de plus ici ... je n'ai pas envie. J'ai envie d'aller manger quelque part. De l'asiatique ou de l'épicé. Ou même de regarder quelque chose de stupide sur NETFLIX, ou même de ne pas le regarder ... Un murmure à son oreille, au Néo-Zélandais : ... parce que je serais à califourchon sur toi, et quand c'est comme ça, tu ne fais plus très attention au film ou ce qui se passe sur l'écran. N'est-ce pas ?

Un regard vert émeraude très, très appuyé.

- Et toi Lex, tu en dis quoi de ce programme ? Fait expressément pour oublier (momentanément) la Rémanente, qui avait osé se mettre entre eux deux. ¡ Perra !

☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.

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