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Javier Sanabria
Javier Sanabria
D a d d y
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Occupation : Avocat d'affaires en Espagne, Javier a pris une année sabbatique suite à la mort de sa femme. D'un point de vue légal, il ne peut pas exercer en Ecosse... Mais s'il y a une chose qu'il sait, c'est que dans l'ombre, tout peut se faire.
Âge : 34 Quartier : Javier vit sur le Blue Sky, un très joli narrowboat bien équipé que Carmen lui a laissé en héritage (quai sur le Canal de l'Union - Fountainbridge, au sud-ouest d'Old Town).
Situation familiale : Veuf depuis quelques mois. Mais il le vit plutôt bien.
Date d'arrivée à Edimbourg : Début janvier 2024.
Don : Dans les rires, les pleurs et les cris d’autrui, Javier peut distinguer une émotion sincère d'une fausse. Si l'émotion de la personne est sincère et qu'il s'agit de pleurs ou de cris, l’Espagnol aura des frissons ; pour les rires sincères, c’est comme une sensation de chaleur qui traverse son corps. Plus rarement, il peut aussi entendre des bribes de pensées qui accompagnent ces émotions. En revanche, si l’émotion n’est pas sincère, il ne ressentira rien de spécial et se doutera instinctivement du mensonge. Cependant, son don ne s’active pas tout le temps et pas avec n’importe qui ; plus la personne qu’il observe est loin, moins il y a de chances qu'il ne reçoive ces indices. Des contrecoups s'il en abuse ? Oui, surtout des migraines et de sautes d'humeur.

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Dim 17 Mar - 17:27
MI CASA ES TU CASA
Cela faisait environ deux mois déjà que le brun était à Edimbourg. Parfois, Javier avait du mal à y croire, et d’autres, cela lui semblait tout à fait logique, vu tout ce qu’il avait déjà eu l’occasion de faire ici et tous les gens qu’il avait déjà rencontrés. La capitale écossaise lui plaisait, sa nouvelle vie aussi... Ou ses longues vacances, comme il disait souvent. Quelque part, c’était ainsi que l’Espagnol voyait ce séjour en Ecosse, effectivement ; ce serait une période qui ne durerait pas éternellement, mais dont il comptait bien profiter, maintenant qu’il n’avait plus autant de pression sur ses épaules. Oh, ne croyez pas que sa vie en tant qu’avocat ne lui manquait pas, que Madrid ne restait pas dans un coin de sa tête ! Non, il adorait cette pression, cette adrénaline. Il aimait gagner, battre ses adversaires. Et pour ça, forcément qu’il fallait avoir des batailles, n’est-ce pas ? Cependant, il fallait bien avouer que son métier était assez chronophage, c’était ça la grande différence ici par rapport à son quotidien agité dans la métropole espagnole. Enfin… à vrai dire, ce n’était pas la seule, non. A Madrid, il vivait dans une énorme maison dans l’un des quartiers les plus chics de la ville, tandis qu’à Edimbourg, il vivait sur un bateau. Oui, plus précisément une péniche, ou un narrowboat comme ils l’appelaient dans ces parages, ce type de bateaux qui étaient adaptés à la navigation sur les canaux du Royaume-Uni.

Le sien, le Blue Sky, c’était un cadeau de la part de sa défunte femme, Carmen. Ça, et le fameux manoir en ruines, situé à quelques kilomètres d’Edimbourg, dont il avait  hérité également. Tout ça avait représenté une grosse surprise pour l’avocat : la mort de Carmen avait été soudaine, et cet héritage aussi. Jamais il ne s’était douté que la sexagénaire excentrique était en réalité une Ecossaise qui avait fui sa famille aristocratique et même son pays pour pouvoir épouser un type espagnol qui n’avait rien d’un noble. Et jamais, mais vraiment jamais, le trentenaire ne s’était douté des problèmes de santé de son épouse, même s’il avait effectivement remarqué que ses rires, en apparence tout aussi spontanés qu’avant, ne l’étaient plus tout à fait, et ce depuis un moment. Donc oui, apprendre tout cela par la suite, tout d’un coup, cela avait été étonnant, bouleversant même. Carmen et lui n’étaient pas tout le temps ensemble, ils s’étaient toujours laissé pas mal de liberté pour faire ce qu’ils voulaient chacun de son côté. Entre eux, ce n’était pas une histoire d’amour, pas un mariage typique ; non, leur histoire était différente, un mariage par intérêt, où ils se serraient les coudes quand il fallait et où, surtout, les apparences qu’ils renvoyaient étaient tout ce qui comptait.

Néanmoins, leur amitié était réelle, oui. Carmen avait toujours été une excellente compagnie, presque toujours de bonne humeur. Elle était hilarante, avec ses tirades sorties de nulle part, ses blagues amusantes, son côté théâtral. Et, surtout, elle semblait lire en lui comme s’il était un livre ouvert, chose assez rare pour être soulignée. La preuve : pendant leurs quatre ans de mariage, il lui en avait raconté des choses qu’il n’avait jamais partagées avec qui que ce soit. Parce qu’elle était comme ça, Carmen. Une oreille attentive et une bienveillance de tous les instants. Rien à voir avec sa mère, Jimena, qui ne ratait jamais une occasion de lui balancer son mépris à la figure. Cela avait toujours été le cas, depuis qu’il était gamin. Jamais assez bien, jamais à la hauteur. Le parfait portrait craché de son foutu père, comme elle aimait tant le souligner. Comme si c’était sa faute, hein. Bon sang, il ne l’avait jamais vu, il n’avait même jamais entendu sa voix ! C’était un étranger dont il avait juste entendu parler, voilà tout. Mais ça, sa génitrice ne semblait jamais avoir compris, ou accepté. Carmen, si, elle l’avait toujours accepté tel qu’il l’était, avec ses qualités et ses défauts. Leur différence d’âge ne les avait jamais empêchés d’être sur la même longueur d’ondes, d’avoir ce courant qui passait si bien. Ni même de s’épouser un jour, histoire de choquer tous leurs amis et membres de la famille. Jimena avait fulminé, d’ailleurs, ce qui avait encore plus empiré leur relation. Mais voilà, Carmen était comme ça : la vie est trop courte pour ne jamais faire ce dont on a envie, voilà sa devise.

Donc voilà, Javier était là, en train de faire justement ce qu’il voulait, bien loin de chez lui, vivant sur cette péniche amarrée à un quai du Bassin de Lochrin, là où le Canal de l’Union se terminait, discrètement, au cœur même de la ville. Il n’était pas le seul à vivre ici, puisqu’il y avait d’autres voisins dans le coin, qui restaient plus ou moins longuement, certains plus riches et d’autres aux origines plus modestes. Franchement, c’était une expérience originale, rafraîchissante. Les bateaux, il avait toujours aimé ça depuis qu’il avait passé son adolescence à Gijón, puis à Combarro, en Galice. Enfin, cela s’était vraiment mal fini avec Aldo, son deuxième beau-père, un homme violent et à l’esprit tordu, mais son amour pour la mer et pour les bateaux était réel. Et ça, Carmen le savait, elle était au courant de toute son histoire. Alors elle avait pensé à vendre sa vieille péniche en mauvaise état il y a un peu plus d’un an pour en acheter une autre, plus grande, plus récente et assez bien équipée. Pour lui. Parce qu’elle croyait que c’était tout ce qu’il lui fallait pour être heureux ; parce qu’il n’était pas qui il croyait être. Tous ces mois s’étaient écoulés depuis son décès surprise en Ecosse, en juin dernier, et l’Ibérique n’avait toujours pas compris où elle voulait en venir avec cette histoire. Mais au moins, elle avait raison sur une chose : ce bateau, il l’adorait… et cette vie totalement différente de celle qu'il avait en Espagne lui plaisait énormément.

Par contre, est-ce que cela lui suffisait vraiment ? Javier n’en était pas du tout convaincu. Non, son travail lui manquait déjà, la compétition lui manquait. Esteban lui avait appris, il y a bien des années, qu’il fallait toujours en vouloir plus. Et lui, il en voulait toujours plus désormais, cela faisait partie de lui, qu’il le veuille ou pas. Cela faisait dix-sept ans qu’il avait commencé à se répéter ça, jusqu’à ce que cela ne reste gravé dans son cerveau ; il n’allait certainement pas changer maintenant. Mais bon, cette année sabbatique, il l’avait bien méritée, et ça c’était indéniable ! Pouvoir profiter de ce temps libre, de ce bateau, de cette ville, c’était une sorte de cadeau qu’on lui avait fait. Cela ne changeait pas qui il était au fond de lui, ni le fait qu’il avait envie de se remettre au boulot. Chose qu’il ne pouvait pas faire ici en Ecosse, du moins pas avant plusieurs examens et des stages qui mettraient des années… Alors voilà, puisqu’avocat ce n’était pas possible, autant être un touriste épanoui. Il était le capitaine d’un vaisseau presque toujours vide, certes, mais le Madrilène ne s'ennuyait pas... et il ne manquait jamais de compagnie la nuit non plus – même si c'était plus souvent ailleurs plutôt que sur le Blue Sky. Car sinon, le brun serait beaucoup trop facile à trouver, et ça, ce n'était pas forcément l'idée. Bref, tout ça pour dire qu'il ne manquait pas de gens avec qui passer des moments agréables. En fait, même pendant la journée il avait des gens avec qui discuter, ou même parfois déjeuner, comme le très sympa Fergus, qui l’avait pas mal aidé à s’adapter aux spécificités du bateau au début, ou encore Anouk, la vieille Néerlandaise hippie. Dans les alentours, il y avait aussi pas mal de bars, de cafés, et même des bateaux-cafés, comme The Counter, qui servait des cafés à travers les fenêtres du bateau et qui avait aussi des tables installées carrément sur le quai. La vie était sympa par ici, on est bien d’accord ?

Et voilà que la vie allait devenir encore plus belle en cet instant, alors que l’homme était occupé à nettoyer l’une des fenêtres de l’embarcation. Quelques dizaines de mètres plus loin, une silhouette familière et particulièrement charmante se dessinait : celle de Dorcas Oliveira, la fille unique d’Esteban, l’ambassadeur espagnol à Edimbourg et, accessoirement, son père spirituel, son sauveur et l’homme à qui il devait presque tout. Cela faisait de longues années qu’il connaissait la blonde, puisqu’il était devenu un ami de la famille à Madrid et qu’il fréquentait la maison, mais… la gamine avait grandi, elle avait bien changé, et pour le mieux. Javier tourna la tête, s’arrêtant net dans sa tâche. Ouais, c’était bel et bien elle. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de l’avocat, qui n’allait surtout pas rater l’occasion de lui parler. Il aimait bien Dorcas et son caractère bien trempé. Toujours aussi joueur et provocateur, l’Espagnol adorait les gens qui avaient de la répartie et qui ne se laissaient pas intimider par ses yeux clairs. Et puis… Dorcas était belle, très belle. Sans doute pas à sa portée, car déjà en couple et, en plus, fille de son mentor… Mais bon, flirter, c’était gratuit et cela ne tuait personne. Le brun porta ses doigts à sa bouche pour siffler puissamment. Un sourire aux lèvres, Maître Sanabria lui fit un geste de la main. Il avait comme la sensation que ça allait la surprendre de le voir sur un bateau ici. Enfin… de le voir ici tout court. Après tout, quand il l’avait croisée dans un café edimbourgeois il y a pas si longtemps, il lui avait dit qu’il était juste de passage, en vacances. Quelques jours, qu’elle avait dû croire. Eh bah, que nenni ! Le Madrilène finit par descendre du bateau, histoire d’aller saluer la jeune femme sur le quai. Comme à son habitude, il arborait cet air mi-charmeur mi-provocateur, ses prunelles rivées dans les siennes. « ¡Hola niñata! ¿Qué haces aquí? » Ouais, ce serait peut-être à elle de lui demander ce qu’il fichait là, mais on s’en fout. Javier désigna le Blue Sky d’un signe de tête. « Alors, ma nouvelle maison, t’en dis quoi ? J’suis totalement… sous le charme, moi !  » Dit-il en la regardant avec un sourire aux lèvres.

@Dorcas Oliveira
Dorcas Oliveira
Dorcas Oliveira
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Occupation : Étudiante en sciences politiques - Doctorante (Social and Political Science), Université d'Édimburg
Âge : 26 Quartier : New Town avec Alexander Mitchell comme petit ami et colocataire
Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

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Lun 8 Avr - 14:30
Mi casa es tu casa
Qu'advenait-il de la vie de Dorcas Oliveira, présentement ? Celle-ci naviguait essentiellement entre ses cours chronophages à l'Université, oblitérant volontairement la Moscovite et celui qui était en mesure de la tourmenter. Ne se concentrant alors que sur le Néo-Zélandais, celui qui était à même de l'accompagner pour une bonne partie de son existence et dont elle ne se plaindrait jamais. Le reste, il se manifestait sporadiquement. À coups de messages écrits et envoyés à la volée, sans insister. À quoi bon, de toute manière ? La belle blonde n'allait pas s'immiscer dans la vie de ceux et celles qui ne la désiraient pas. Elle avait bien mieux à faire. Et, cela était parfait ainsi.

Occupée à prendre des informations pour sa thèse à la Bibliothèque de la Faculté, l'étudiante en sciences politiques ne voyait aucunement le temps s'égrener. Concentrée et focalisée sur son objectif premier, elle en oubliait presque de se sustenter et de se rafraîchir l'Espagnole. Elle, elle n'avait pas une seule seconde à perdre. Malgré les messages incessants qui faisaient vibrer son Iphone, l'écran posé sur la vieille table en bois verni, où ses affaires étaient disposées. Ces mêmes messages, ils provenaient d'une seule et même entité : le Néo-Zélandais. Avec un sourire tendre, -la pause étant plus que bienvenue-, la belle Madrilène fit défiler ses notifications. Un rire flûté mais néanmoins discret, lorsqu'il s'agissait de contempler quelques photographies envoyées par un petit ami peu vêtu avec un certain quadrupède poilu et plus qu'heureux d'être tenu dans de tels bras musclés.

Ce bébé, -Maui Olivera-Mitchell-, il avait bien grandi, malgré tout. Bien que toujours joueur et immanquablement chiot, il avait pris une certaine corpulence, au demeurant. Tant et si bien, que la belle blonde ne parvenait plus à le prendre contre elle. Non pas qu'elle était fluette, mais Maui était sensiblement ... lourd ? Un terme, que le couple d'étudiants étrangers ne soufflait jamais devant l'intéressé. Parce qu'il était en mesure de le comprendre et qu'il s'en trouverait vexé, s'il l'entendait. Se recroquevillant alors, en boule, et ce, dans son panier. Réussissant par ce biais, à fendre en mille morceaux le cœur de sa maîtresse.
Alors non, aucune critique. Juste de l'Amour.

En parlant de celui-ci, la volcanique hispanique avait hâte de rentrer dans le logement qu'elle partageait avec son grand brun musclé et tatoué. Afin qu'il puisse la presser entre les draps de soie, et lui faire oublier même son identité, tant le traitement s'en trouvera parfaitement exécuté. Il savait la faire gémir comme nul autre. La connaissait comme personne. Et, Alexander Mitchell ne sera jamais détrôné. Il en était de toute façon, hors de question. Avec un soupir, cette fois-ci, assorti d'un mordillement de ses lèvres pleines, Dorcas Oliveira éteignit son MacBook Pro, pour remettre ce dernier dans sa pochette en cuir noir. Récupérant son sac à main de la même couleur, mais attendant d'être à l'extérieur pour remettre ses lunettes de soleil, sur son fin nez.

Vêtue d'une tenue pour le moins estivale pour un temps peu clément au vu de la capitale écossaise, il semblerait que celui-ci soit en train de se modifier quelque peu. Laissant le froid de l'Hiver, aux températures plus clémentes du Printemps. Même si, pour l'Espagnole, cela était le point d'orgue pour s'habiller avec le moins de couches possibles sur sa peau. Un peu de soleil, certes nullement aussi chaud que celui de Madrid, était un délicieux prétexte. Pour rester assise quelque part. Prendre une boisson fraîche en terrasse. Ou dans une franchise à l'enseigne bien connue, où la belle blonde avait rencontré ce jeune homme, à l'accent à couper au couteau. Un natif d'ici probablement. Qu'elle ne connaissait aucunement. Mais qui avait eu la décence de lui proposer un autre type de boisson énergisante à tester. Lui spécifiant qu'elle devait laisser de côté, -momentanément du moins-, son café à la noisette. Pour se laisser tenter par quelque chose ?
Avait-elle perçu un sous-entendu pour le moins charnel ? Probablement. L'homme ne s'étant pas privé de l'insulter dans sa langue natale, devant un public à la fois intéressé et révulsé.

Néanmoins, cela n'empêcha pas la fille unique d'Esteban Olivera, d'emprunter un chemin qu'elle connaissait. Plantée sur ses hauts escarpins de couleur blanche. Un café glacé à la noisette en main, -les palabres de l'inconnu n'ayant aucunement porté ses fruits ; il semblerait-, l'Espagnole évoluait sur les quais. Prête à prendre les quelques rayons de soleil, sur un banc, écoutant une playlist Spotify d'où il n'y aurait singulièrement pas de Reggaeton mais du Calvin Harris avec le titre Summer, plus exactement. Cependant, il lui fallait remettre à plus tard ses envies à la fois emplies de stupre et de luxure, ainsi qu'une solitude appréciée, parce que face à elle, se trouvait un fantôme du passé.

Qui, afin de la saluer, s'était permis de la siffler. Abaissant ses lunettes, tout en arquant un sourcil des plus interrogatifs, la belle Madrilène eut un claquement de langue excédé. Comment pouvait-il agir de la sorte ? Alors qu'il était sensiblement de nature correcte et polie, étant donné que son père, l'Ambassadeur qui plus était, l'avait pris sous son aile des années durant. ¡ Qué idiota, eso no fue posible !

- Ravie de te revoir moi aussi. Léger sarcasme, mais il le méritait, n'est-il pas ? Même si tu as des manières singulières d'attirer l'attention. Un autre claquement de langue, réprobateur. Contre son palais. Parce que ... pourquoi était-il ici ? À Edimburgh ? Charmant endroit certes ... mais ... tu y vis à l'année ? Cette péniche, c'est ta résidence ? La belle blonde savait l'ex femme de Javier Sanabria excentrique. Mais à ce point ? Sûrement pas. Buvant une gorgée de son café glacé à la noisette, le regard vert émeraude restait focalisé sur cet homme qui jouait avec certaines limites.

Ce qui avait toujours déplu à la belle blonde au tempérament incendiaire. Or, il était et serait toujours dans les bons papiers de son paternel. Et cela, c'était peut-être le plus frustrant, dans l'histoire. N'est-ce pas ?




☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.
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Don : Dans les rires, les pleurs et les cris d’autrui, Javier peut distinguer une émotion sincère d'une fausse. Si l'émotion de la personne est sincère et qu'il s'agit de pleurs ou de cris, l’Espagnol aura des frissons ; pour les rires sincères, c’est comme une sensation de chaleur qui traverse son corps. Plus rarement, il peut aussi entendre des bribes de pensées qui accompagnent ces émotions. En revanche, si l’émotion n’est pas sincère, il ne ressentira rien de spécial et se doutera instinctivement du mensonge. Cependant, son don ne s’active pas tout le temps et pas avec n’importe qui ; plus la personne qu’il observe est loin, moins il y a de chances qu'il ne reçoive ces indices. Des contrecoups s'il en abuse ? Oui, surtout des migraines et de sautes d'humeur.

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Jeu 25 Avr - 14:50
MI CASA ES TU CASA
Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres quand je la vois baisser ses lunettes et hausser un sourcil interrogateur. Descendu du bateau, je m’approche de la fille de mon mentor, dardant mon regard clair sur elle et lui demandant ce qu’elle fait là. Je me doute bien qu’elle aussi se demande ce que je fous là, puisque je lui avais dit il y a quelques semaines que j’étais simplement de passage à Edimbourg. Est-ce que je lui ai menti en lui disant ça ? Non, du tout ; je ne lui ai juste pas dit que mon passage allait durer probablement plusieurs mois, voire plus. Les mains dans les poches de mon jean, j’avance de quelques pas sur ce quai un peu caché au cœur de la ville, m’approchant de la jolie blonde, toujours aussi envoûtante. Envoûtante, mais aussi un brin sarcastique. Pas si ravie de me voir ? Si j’avais eu un cœur, celui-ci se serait immédiatement brisé, tiens… Je ne me laisse pas impressionner, mes prunelles vertes posées sur la Madrilène. Un petit rire franchit mes lèvres lorsque Dorcas évoque mes manières singulières d’attirer l’attention. « Singulières, mais efficaces, paraît-il. » Après tout, elle a entendu mon appel lointain et se retrouve à présent devant moi. Comme un parfait symbole de ma façon de penser et d’agir : c’est le résultat final qui compte, pas les moyens employés. Bien entendu, tout le monde ne serait pas d’accord, je le sais bien. Mais est-ce que l’avis des autres m’importe réellement ?  Hum, pues nada. Et… est-ce que celui de Dorcas m’importe ? Ah ça, c’est une autre histoire. « Et puis, j’allais pas te laisser quitter le quai sans te dire hola, quand même. » Un lo siento pour m’excuser aurait peut-être été plus adéquat, j’en suis conscient. Mais la vie n’est-elle pas trop courte pour perdre du temps à s’excuser ?

Je préfère donc désigner d’un signe de tête le Blue Sky derrière moi, la péniche qui me sert désormais de maison à Edimbourg et dont j’ai héritée à la mort de Carmen. J’suis tout simplement amoureux de ce bateau, vous n’avez pas idée. La blonde semble intriguée, voire incrédule. Je ne peux pas lui en vouloir, car à sa place je le serais aussi. Je hoche la tête, les yeux brillant d’enthousiasme. « Eh oui, c’est ma résidence, et ce pour une durée indéterminée !  On remercie Carmen, la seule et l’unique. » Je pose deux doigts sur mes lèvres, puis je lance un baiser vers le ciel plutôt dégagé de la capitale écossaise. Théâtral, moi ? Peut-être, mais je sais que ça lui aurait arraché un sourire. Carmen oui, c’était une vraie comédienne, qui vivait chaque instant de sa vie comme si c’était une pièce de théâtre, dont elle était la grande protagoniste. Notre lien, c’est dur à expliquer. Ce n’était pas de l’amour, et pourtant c’était de l’amour ; mais surtout, c’était de l’amitié et beaucoup, beaucoup de fun, de voyages, de soirées mondaines. Et une porte ouverte vers ses amis, ses connaissances… Et les opportunités d’affaires qui en découlaient. Elle le savait pertinemment, Carmen. Elle savait qui elle était et qui j’étais moi. Et cela lui convenait. Et même après sa mort, sa générosité et sa bienveillance m’accompagnent, à travers ce joli narrowboat.

Pendant quelques secondes, mes pensées s’étaient envolées loin, mais c’est bon, je ne vais pas laisser Carmen me tirer des larmes. Manquerait plus que ça, voyons, qu’un mariage par intérêt ait un tel effet sur moi. Après tout, j’suis un cabrón calculateur, sans sentiments et totalement concentré sur les profits. « Me ferais-tu l’honneur de visiter mon humble demeure aquatique ? Ou t’as peur de l’eau ? » La provocation, j’ai du mal à m’en empêcher. Pourtant, j’étais bien parti pour être courtois – bien plus que tout à l’heure quand je l’ai sifflée. Sauf que voilà, c’est moi : Javier Rodrigo Sanabria, et ma tendance à vouloir défier tout le monde. Un petit rire s’échappe de ma bouche. « Allez, faut vraiment que tu découvres l’intérieur du bateau ! Vraiment, c’est incroyable ! » L’enthousiasme dans ma voix est authentique, et cela doit être visible. Vraiment, quand on m’a dit que Carmen m’avait laissé une péniche, j’avais d’abord cru à un vieux truc tout pourri ; sauf que non : elle avait vendu un vieux bateau qu’elle possédait depuis des décennies et avait acheté cette petite merveille rien que pour moi. Comment ne pas aimer Carmen ? Rien que cela, ça justifiait le fait que je l’ai épousée, non ? « Allez viens, je ne mords p… AAAH, joder ! » Marcher à reculons, c’est bien… Quand on n’est pas sur le bord d’un quai ! Me voilà désormais dans l’eau, tout d’un coup, dans un SPLASH particulièrement sonore. « Rah, mierda ! T’aurais pu me prévenir que…  » Je soupire avant de m’approcher du bord du quai pour m’extirper de l’eau froide. Je regarde Dorcas d’un air agacé et… un peu amusé aussi. « Je vais me changer. Pendant ce temps-là, tu peux visiter le bateau, si ça te dit. Et nous préparer des Negronis, pourquoi pas. » Nope, c’est pas un ordre, juste une suggestion. Ou peut-être bien une demande. Car  faut dire que ça m’aiderait à me réchauffer un peu.

@Dorcas Oliveira





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