Noche de sustos | Dorcalex

Dim 22 Oct - 0:20

Fright night
La préparation en elle-même avait été plus que difficile. Surtout, en ce qui concernait la partie masculine du costume. Parce qu’il était délicat, pour l’Espagnole sujette à la vision de la musculature de son Néo-Zélandais, de conserver ne serait-ce que des idées qui se voudraient chastes. Cependant, les stigmates encrés et noirs, avaient dû être repris à de nombreuses reprises sur le corps musculeux, parce que l’étudiante en sciences politiques n’avait pas hésité à grignoter sauvagement chaque parcelle du derme qui était découverte. Réduisant à néant, chaque tentative que le costume d’Alexander Mitchell soit prêt afin d’assister au Samhuinn Fire Festival. Les envies charnelles avaient été somme toute assez partagées, parce que l’étudiant en commerce ne s’était nullement plaint à la belle blonde.

Avec un soupir, toujours en tenant son pinceau avec une fébrilité non feinte et à moitié nue, Dorcas Oliveira peignait pour la troisième fois, la silhouette de son amant. Tout en espérant que celle-ci soit la bonne, car s’ils continuaient sur cette lancée, ils seraient clairement assurés de rater le début du dit Festival. Étant donné, qu’elle non plus, n’avait pas encore revêtu sa tenue. Ce qui, conduirait inévitablement à une nouvelle chorégraphie lascive, et ce, dans n’importe quel espace de leur demeure. Traçant la dernière ligne noire qui ornait le torse de son petit ami, la volcanique hispanique se surprit à être arrivée jusqu’au bout de son labeur, sans avoir succombé à de nouvelles envies primales.

C’était clairement, un exploit.
Qu’ils devaient réitérer à nouveau, alors que c’était à son tour de revêtir son habillement, qui était la résultante d’un visionnage d’une série japonaise qu’elle était en train de regarder avec un certain intérêt et pour laquelle, elle s’était passionnée. Quelque chose d’occulte y transparaissait et cela était peut-être pour ça, que chez la fille unique de l’Ambassadeur Oliveira, cela résonnait. C’était du moins, ce qu’elle était en train de se dire silencieusement, alors qu’elle empoignait son sac à main en cuir noir tout comme le restant de sa toilette, à défaut de l’arme utilisée par la protagoniste qu’elle représentait. Une hache habilitée à exorciser les Fléaux.

Un Uber avait été alors réservé, tandis que, accrochée au bras de son boxeur musclé et tatoué (à la fois par ses soins et par ceux d’un tatoueur), la belle blonde se mettait à ronronner. Fronçant son joli nez, tout en essayant de gommer quelques pensées parasites de son esprit : à savoir qu’on allait clairement le reluquer, vu le peu de vêtements qu’il portait sur sa peau hâlée, l’étudiant étranger. Un mordillement des lèvres pleines et maquillées et une envie de le couvrir … envie, qui fut vite stoppée car le chauffeur venait d’arriver dans leur allée et qu’il était temps de monter dans l’habitacle. Tout en essayant de ne pas observer le jeune homme à la dérobée … ce qui là aussi, était le deuxième exploit de la soirée.

- J’espère que ça va être chouette. C’est la première fois que je m’y rends depuis que je suis à Edimburgh. Un silence, alors que la voiture venait de s’arrêter, qu’il leur fallait payer la course et que l’Espagnole continuait ses réflexions à propos de cette thématique qui les avaient conduits jusqu’en ce lieu. J’aimerais que tu voies aussi le Día de los Muertos … ça aussi, c’est réellement magnifique …

☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.

Alexander Mitchell

Blessed by the Moirai

Pseudo : Blue
Avatar et crédit : KJ Apa
Messages : 183
Occupation : étudiant en filière commerce
Âge : 27 Situation familiale : En couple définitif avec la plus belle des Espagnoles. Bague au doigt. Cérémonie. Et tout le toutim.
Date d'arrivée à Edimbourg : 30/08/2021
Don : Depuis qu’il est à Edimbourg, Alexander rêve des morts des gens qu’il rencontre ou qui sont ses proches.

Re: Noche de sustos | Dorcalex

Mar 19 Mar - 19:48

Fright night
Franchement ? Il ne faisait pas de la boxe dans le but que sa copine kiffe ses abdominaux. Il en faisait pour lui, pour se vider la tête. Mais à en juger par le fait qu'il avait fallu trois tentatives pour réussir à boucler son "costume"... elle kiffait. Beaucoup. Et lui... ça lui plaisait . beaucoup aussi.

Il ne fallait donc pas s'étonner s'il avait provoqué, avait essayé de la distraire, de la faire rire, en contractant ici, en embrassant là, en distribuant des caresses peu innocentes au passage.

Mais sa Princesse. toute partante qu'elle fut pour ces distractions sensuelles, avait continué son œuvre, inlassablement, probablement contente, aussi, d'avoir de nouvelles raisons de déguster la tablette de chocolat qu'il trimballait à chaque minute avec lui.

Toutes ces pauses mises à part : voilà. C'était fait. Et... ça claquait en toute modestie, décida- t- il en s'inspectant dans le miroir. Ca le faisait bien plus qu'il ne l'avait imaginé quand elle avait suggéré l'idée du body paint, et qu'il avait accepté, pour la blague plus qu'autre chose.

Mais... nope, clairement, ça le faisait, elle ne s'était pas trompée. Tout comme elle ne s'était pas trompée quand elle avait affirmé que sa série, là, était cool. Il y avait un goût certain, dans cette jolie tête blonde aux beaux yeux verts. Alex ne s'y connaissait pas en mangas et autres dessins animés japonais ; pour titiller son petit piment, il l'avait accusée de ne regarder que pour le plaisir de mater des héros musclés. Mais... y avait plus que ça, là dedans. Et finalement, il se calait avec elle dans le canapé avec plaisir pour mater la suite.

... d'où... le costume d'Halloween original, pour cette sortie. Cela dit, elle gagnait haut la main en termes de sexytude.... et si ça continuait, vu ce que le costume de la jeune femme lui inspirait, il allait falloir recommencer la peinture corporelle une quatrième fois.

L'univers devait commencer à s'impatienter : il fit apparaître le taxi, dans lequel s’engouffrèrent les deux amoureux, Alex seulement avoir promis que non, non. il ne s'adosserait pas à la banquette.

" J'avais pas fait gaffe avant que tu m'en parles. Mais y a masse d'affiches sur tout le campus . Ils ont fait un taf décent côté communication. "

Allez, direction la soirée.

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