Sinking Past
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Reagan McLay
Reagan McLay
Good cop, bad guy.
https://sinking-past.forumactif.com/t2389-et-ce-fut-comme-trois-coups-brefs-qu-il-frappa-a-la-porte-du-malheur?highlight=coupshttps://sinking-past.forumactif.com/t2396-the-monster-believed-to-be-an-exception-is-the-rule-reagan
Pseudo : Nagel / Thibonosaure.
Avatar et crédit : Ewan McGregor - harleystuff
CW : Meurtre - violence - langage vulgaire - relation toxique - patriarcat.
Messages : 99
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 8a0a92f298888e2a74fd040881304f7464a8c14f
Occupation : Inspecteur-chef de la police édimbourgeoise.
Âge : 54 Quartier : Maison familiale à New Town où vivent encore ses deux derniers fils.
Situation familiale : Marié à Maddison McLay, père de trois enfants : Jonathan, Joey & Joshua.
Don : Reagan est très colérique de nature et ce, depuis tout petit. Son don, qui agit inconsciemment, fait en sorte qu'il crée autour de lui une « zone » qui fasse bouillir et grandir plus que de raison la colère de toutes les personnes environnantes.

Plus son don se manifeste, plus il semble contracter des problèmes cardiaques.

Couleur : #cc3300

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 0:22
C'est là que, solitaire,
De son image en vain j'ai voulu me distraire.
Trop présente à mes yeux je croyais lui parler,
J'aimais jusqu'à ses pleurs que je faisais couler.
Prénoms : Reagan. Ses parents se sont constamment justifiés de ce prénom en lui énonçant le fait que dans l’Eyre, ce nom signifiait littéralement « Petit Roi » ; ce qu’il a longtemps été pour sa mère.
Surnoms : Ray, par ses amis. McLay, côté professionnel.
Lieu et date de naissance : 17 mars 1970.
Âge : 53 ans.
Nationalité : Écossais.
Origines : Purement écossais, même si ses parents lui ont longtemps suggéré une ascendance irlandaise mais celle-ci remonte à trop loin pour qu’il se considère comme irlandais.
Situation familiale : Marié depuis 1994 avec Maddison McLay, ce qui les fait entrer dans leur vingt-neuvième année de mariage. Il est aussi père de trois garçons, Jonathan, Joey et Joshua ; ayant respectivement 29 ans, 24 ans et 21 ans.
Occupation : Policier. Même si cela fait des années qu’il est dans le service, il n’a pas encore obtenu de grade trop important et « n’est qu' » inspecteur-chef, depuis 2010. Depuis peu, il a été suspendu le temps d’une enquête interne le concernant.
Date d'arrivée à Edimbourg : En 1985.
Groupe : Empathe.
Avatar : Ewan McGregor.
Crédits : harleystuff

Don

Depuis sa plus tendre enfance, Ray’ a toujours été assez colérique. Originellement, cela a été considéré comme un trait de caractère assez dérangeant mais sans doute caractéristique de son statut de petit dernier d'une immense fratrie. Cependant, plus il grandissait, plus cette colère en lui croissait. Plus encore même, désormais, il n’est même plus question que de lui ; à son contact, toute personne cachant en elle un soupçon de rage voit celle-ci s’intensifier plus que de raison. Il lui suffit de marcher sur le pied de quelqu’un pour que celui-ci, assez naturellement, s’agace de son manque de politesse et de son hardiesse mais, petit à petit, la fureur gonfle, ne se calme pas, et une colère démesurée prend alors place jusqu’à parfois occasionner, selon les personnes, des dérives violentes. Si lui-même se met en colère, c’est encore pire : il crée une zone artificielle et invisible, comme un dôme, sous lequel à la manière d’une cocotte-minute, toutes les personnes environnantes brûlent désormais d’une rage incommensurable, à la seule condition que le sentiment soit déjà un minimum présent chez l’individu. La capacité de l’officier McLay ne permet pas de créer le sentiment de colère ; il l’intensifie juste et les limites du sentiment dépende entièrement de la capacité d’autrui à gérer ses excès de colère.

De plus, son don détient un effet-boomerang considérable. Puisque cela fait plus de cinquante ans qu’il développe et emploie cette malédiction malgré lui, son corps commence à saturer et son coeur, surtout, semble le brûler de plus en plus à mesure que ce pouvoir se manifeste. Les battements s’intensifient, l’adrénaline pulse sans discontinuer, sa colère prend de l’ampleur comme jamais et il risque une crise cardiaque à chaque utilisation prolongée – c’est-à-dire plus de trois minutes –. Cela fait qu’il cherche désormais de nombreux moyens pour apprendre à s’apaiser – méditation, médicaments, etc. –, en vain pour le moment.

Regrets

Coquille impénétrable, Ray’ ne présente aucun regret. Du moins, c’est ce qu’il s’évertue à préserver comme illusion. Un flic qui a des failles, c’est problématique sous bien des aspects. Un type comme lui, avec des failles, c’est encore pire. En réalité, même si son armure semble parfaite, celle-ci s’est faite investir depuis longtemps par de sombres vermines qui en rongent l’émail. La liste est tellement longue qu’il serait impossible d’en faire ici le récit intégral.

En quelques mots, disons qu’il a regretté chacun des coups qu’il a dû porter. Colérique de nature, il lui est bien souvent arrivé de cogner, de briser, de tempêter contre tout et n’importe quoi, à l’exception de sa famille. Il se souvient, par exemple, de ce splendide vase chinois orné de somptueux dragons que Maddie avait rapporté d’un voyage ; lequel avait fini par s’exploser dans un coin de maison. De ce mur en béton, encore, contre lequel ses phalanges s’étaient longtemps battues avant de finalement n’en plus pouvoir, maculant ainsi le gris triste par son sang plus sombre que la nuit. Il regrettait, aussi, parfois, de ne pas avoir été meilleur mari pour son épouse. D'être si invasif. De ne pas lui faire confiance. De s'imaginer des fables la concernant - à moins qu'il ne les imagine pas ... -

Ce qu’il ne regrettait pas, malgré tout, c’était bien ses fils qu’il chérissait de tout son cœur et pour qui il était prêt à gravir des sommets afin de décrocher du plafond céleste quelques étoiles. Il se sentait, parfois, mélancolique tout de même du temps où il était pour chacun un véritable héros ; certes, il l’était encore pour Joey mais il sentait que son aîné, Jonathan, voyait de plus en plus les ténèbres qui le composaient plutôt que la lumière qui le maquillait. Ainsi, de ce fait, il regrettait bien souvent les risques qu’il prenait et qui pourraient, à tout moment, les privait de ses fils. A commencer, bien évidemment, par ce triste soir au cours duquel il avait commis, sans doute, la plus grande erreur de toute sa carrière et qui le hantera sans doute éternellement.

En proie à des démons quotidiennement, il craignait de ne pas être la meilleure version de lui-même et tentait alors de persévérer chaque jour pour être, au moins, en apparence, un homme que chacun serait fier de connaître.

Caractère

Renfermé. On ne sait que très peu de choses, en vérité, de Ray’. Il est souvent incapable de mettre des mots sur ses sentiments et préfère se cloitrer dans un silence de presbytère plutôt de chercher à s’exprimer dessus. La seule personne qui arrive à lui arracher quelques confidences, dans un moment d’extrême fatigue, quand ses barrières sont toutes baissées, c’est bien sa femme, Maddison. Du reste, il n’est pas du genre à s’épandre sur ce qu’il ressent, sur ce qu’il pense. Il ne fait aucunement preuve d’hypocrisie mais, pour son inclusion sociale, il préfère encore taire parfois ses sombres pensées et laisser couler.

Distant. De ce fait, pour beaucoup, il apparaît comme un vieil ours solitaire et mal léché. Ses proches admettront qu’il ne l’est en réalité que de façade. Il est, au contraire, quelqu’un d’assez bienfaisant et aimant vis-à-vis des siens. Il ne lésine pas sur les efforts quand il doit leur faire plaisir, comme à l’occasion d’anniversaires ou de fêtes diverses. C’est sûrement quelque chose qu’il a développé en réaction à son enfance, laquelle n’a pas été la plus heureuse qui soit.

Cordial. Il est aussi, du fait de son passé et de son éducation très stricte, quelqu'un de particulièrement poli, soigné, quasi-obséquieux bien souvent. Il se présente toujours sous les meilleures auspices et entretient de très bonnes relations, de ce fait, avec ses supérieurs comme ses collègues qui le tiennent hautement en respect du fait de sa carrière exemplaire et de son savoir-faire remarquable sur le terrain. Ainsi, même lorsqu'il a dérapé, sa hiérarchie l'a soutenu et lui a fait savoir son soutien tout au long du procès.

Paternel. Son amour se caractérise aussi et surtout envers ses enfants. Il est l’heureux père de trois garçons : Jonathan, Joey et Joshua avec qui il cherche à conserver une bonne relation en dépit des difficultés qui incombent à un patriarche ; bien souvent perçu comme has been et en décalage total avec les impératifs de ses fils. C’est notamment ce que son plus grand, Johnny, lui fait souvent savoir. Joey lui, l’admire énormément, aspire même quelque part à devenir comme son père, et a tendance à prendre son parti en toute circonstance. Joshua lui, à l’inverse, vilain petit canard de la famille, cherche péniblement à se faire voir et accepter par cet homme qui, curieusement, lui semble totalement étranger.

Blagueur. Comme une évidence pour aller de pair avec son côté papa poule, Ray’ est le genre d’homme qui apprécie tout particulièrement jouer avec ses enfants, se moquer d’eux souvent, les agiter un peu en venant leur ébouriffer les cheveux, en les plaquant au sol lors d’un bon match de foot, etc. Il se permet de l’être également avec quelques-uns de ses proches, plus pour s’intégrer que pour se faire voir et ainsi ne pas être totalement perçu comme un meuble lors d’une conversation. Cela fait sens avec sa volonté d’entretenir des relations cordiales et agréables avec chacun.

Autoritaire. Malgré tout, il demeure, avec ses enfants comme avec sa femme, celui qui s’assume comme étant le chef de famille. Il dirige, gouverne, en son palais et, même s’il n’écrase pas de quelques doctes dictatoriaux les siens, il tend à se faire respecter et n’autorise aucune rébellion contre lui.
Colérique. Bien souvent, en dépit de tous ses efforts, il sature et s’abandonne à une fureur quasi-naturelle chez lui. Sa rage s’accompagne souvent de violence, qu’il dirige le plus souvent sur des objets ou contre des murs, se refusant à battre sa femme ou ses enfants même si, malgré lui, l’idée l’a déjà traversé. Il est souvent en proie à ses émotions et s’emporte envers et contre tout. Tiraillé par ce trait de caractère absolument dévastateur et son amour sans bornes pour les siens, il préfère souvent s’isoler avant de commettre l’irréparable.

Acharné. Quand il doit se retrancher quelque part pour oublier presque totalement ses émotions, c’est dans le travail qu’il se jette. Ray’ est un féru de boulot. Il est capable de s’oublier presque entièrement lorsqu’il se lance frénétiquement dans l’élaboration d’un dossier ou dans des patrouilles nocturnes au cours desquelles, bercé par la sirène criante et les feux rouges et bleus de sa Mustang. Parfois, il devient comme un automate s’appliquant dûment à accomplir son devoir.

Possessif. Enfin, le plus grand de ses défauts, Ray’ est profondément jaloux. Craignant sans doute de perdre ce qu’il a érigé avec tant de mal, il a développé, de façon quasi-pathologique, une jalousie sans bornes qu’il dirige tout entière contre sa femme. Celle-ci, par le passé, bien qu’elle ne s’en soit confiée qu’à lui, l’a trompée. Depuis ce jour, ses démons se sont réveillés en lui et l’ont transformé en un époux toxique, capable de filer sa moitié ou de lui demander subitement de lui rendre des comptes alors que l’instant d’avant, il se confondait en baisers et en caresses.


 

Anecdotes
PARTIE 1

Une salle obscure ; une table en fer, une chaise noire, positionnée juste derrière, sous une pyramide de lumière émise par un lampadaire fixe, comme ancré dans le plafond et pendu au-dessus du mobilier. Les visages défilent. Une seule question : pourriez-vous nous parler de Reagan McLay ? Les premiers, convoqués hors toute diégèse, ne sont là que pour poser l’esquisse du personnage, laquelle sera ensuite renforcée à l’occasion d’un interrogatoire plus poussé et appartenant plus clairement aux récents événements qui ont secoué la capitale écossaise, hier soir.

Témoignage de Charles Wilshere, un voisin de la famille McLay, jusqu’à 1984.

« Un bon petit, ouais, un bon petit. Reagan était le benjamin d’une grande famille de huit gosses. Ils vivaient dans la p’tite ferme, là, à côté de la mienne. Boh, ils sont partis quand ? J’pense bien que c’était dans les années 80, un truc comme 1984, plus ou moins. Le môme se faisait discret. Son père et moi on collaborait souvent ensemble. Les McLay cultivaient principalement de l’orge et moi, j’avais mes bêtes. Sur les marchés, on était souvent proches. Il pensait jamais vivre de ça, le vieux père McLay. Non, lui, à la base, il s’était retiré en campagne pour suivre sa bonne femme. C’était les terres de son vieux à elle, c’te ferme. Pas bien méchant non plus le Carrew. C’était le nom du grand-père. Il a vécu un moment avec eux mais il est mort avant la naissance du dernier, de Reagan donc. Le Carrew on s’en souvient assez bien. Il mastiquait du tabac avant qu’on popularise la clope et il a eu du mal à en changer. Même la pipe, il voulait pas en entendre parler. Le père McLay, j’crois bien m’souvenir qu’il devait s’appeler un truc comme Harold, bah lui il appréciait pas trop de voir les dents noircis de son beau-père et de sentir dans la maison l’odeur du tabac. Ses gamins avaient tendance à ramasser et à se lancer les restes du vieux. Ca avait le don de l’insupporter. Mais comme j’ai dit, le Carrew est mort avant que l’gamin Reagan voit le jour. C’était un été assez chaud. Le père était en pleine moisson et il s’est arrêté parce que son beau-père venait de faire un arrêt cardiaque sur la balançoire du perron. Quel drame ça avait été pour sa fille. Elle était bien sympa, la fille. Jane. Jane McLay, ouais. La fille du Carrew. Elle faisait des bons potages et surtout elle préparait des tourtes au pigeon incroyables. Elle en ramenait toujours un peu pour ma femme et moi. Toujours très souriante. Et pieuse, la bonne dame. La famille McLay, de toute façon, ils allaient à la messe tous les dimanches. C’est là qu’on les voyait le plus. L’année d’après, je crois bien que le petit Reagan il était né. Ils ont pas fait une grande fête mais ils ont quand même organisé un petit quelque chose, notamment pour le baptême. La mère avait fait de la tourte au pigeon, sûrement.

Quand il est né, il y a pas eu trop de changements. La maisonnée a toujours été dynamique et agitée. On les entendait dès qu’on sortait le bout du nez dehors. Les mômes avaient l’habitude de jouer dehors. Et on les entendait. Toute la marmaille c’était presque que des gamins. Dans les huit, ils ont dû avoir six p’tits gars. Le second, un jour, je l’ai pris à tirer les poils de mes bêtes et je lui en ai retourné une. Le père était d’accord avec moi, d’ailleurs. Heureusement. Ils étaient quand même bien polis. Le Harold, il rigolait pas. Il avait une belle main, si vous voyez ce que je veux dire, pis elle était bien lourde sa main. Les garçons filaient droit. Les filles filaient juste. Jane était une couturière habile. Aux fêtes, elles nous apportaient toujours un petit quelque chose. Un chandail pour ma femme, des dessous de tables, des petits quelques choses, quoi.

Reagan c’était le p’tit dernier. Il avait toujours la bouille pleine de confitures. Il portait une p’tite salopette bleue et il fuyait en croisant nos r’gards. Ma femme l’aimait bien. Elle le trouvait mignon, malgré tout. Elle a toujours aimé les peureux, ma femme. Je ne le suis pas moi, non, mais elle a toujours eu du cœur pour ces p’tites bêtes là. Et le dernier là, choyé par sa bonne mère, il faisait moins le mariole quand on sortait dire bonjour. Apparemment, c’était une p’tite terreur, qu’il disait Harold. Parfois en riant, parfois non. Il se chamaillait souvent avec ses grands-frères et il se battait. Donc le père le battait aussi. On le savait bien qu’il était pas peureux pour un sou chez lui. Fallait voir les poings qu’il avait déjà et les bleus sur le visage. Faut dire que dans une famille avec sept autres bonhommes, faut pas se laisser faire. Faut jouer des coudes, à table. Il s’y est fait vite, sinon il aurait été bien maigrichon. Mais ils étaient tous forts et grands, les McLay. Ils auraient pu devenir de vrais bons agriculteurs s’ils étaient pas partis, en 84. Bah, ça vend moins bien qu’avant l’orge. Surtout avec l’ouverture des grands centres-commerciaux. Les céréales au sucre, ça les a tués. Ils ont vendu le domaine. Pis ils sont partis. Le Harold il venait d’Edimbourg. Il y a traîné sa bonne femme. De ce qu’on m’a dit, ils ont trouvé une bonne adresse et un bon boulot pour le père. Les gamins ont suivi. Ils bossaient dans la ferme, à la base, mais ils ont dû se reconvertir. Ils apprenaient vite. Le père, je crois bien, il est devenu commerçant sur le port de Leith. Il vendait sûrement pas du poisson. Il était sûrement resté maraicher. Les deux plus vieux ont lancé leurs études. Les autres sont entrés au lycée ou au collège. Avant, ils faisaient l’école à la maison avec la maman. Elle était bonne lectrice. Elle avait déjà fait la lecture à ma bonne femme, à moi. Du Walter Scott, je crois bien. Elle aimait ça, elle, les romans d’amour. Elle les obligeait à lire, d’ailleurs, ses gamins. Le petit Reagan lui, il aimait pas ça lire. »

Témoignage d'Agatha Carraugh, enseignante en collège de Reagan, en 1985.

« Reagan McLay est arrivé avant le début de l’année scolaire 85 – 86. Un enfant assez discret. Timide, même. Ses résultats n’étaient pas les meilleurs, loin de là. Je me souviens notamment de grosses lacunes en littérature. L’enfant savait à peine lire. Il décryptait, s’aidait souvent des illustrations pour essayer de restituer le sens du texte mais la sémantique des mots était un réel soucis. De même, il n’était pas capable de percevoir l’implicite dans des passages lus en classe et se bornait à la compréhension littérale des éléments donnés.

Cela n’a pas aidé son inclusion au sein de notre école. Il a été, un temps, victime de harcèlement de la part de deux ou trois garçons. L’affaire a été étouffée, tant par le petit Reagan que par ses parents. Son père était très dur avec lui et il arrivait fréquemment qu’il débarque à l’école avec des ecchymoses. Les services sociaux ont été prévenus mais vraisemblablement, en faisant leur visite, ils n’ont rien perçus. La famille a très mal pris le signalement. J’ai eu, en compagnie du présence du proviseur du collège, une rencontre avec monsieur et madame McLay pour parler de mes inquiétudes concernant le petit. Le père était furieux. L’entrevue s’est soldée par son départ et les pleurs de la mère. Le lendemain, Reagan a été retrouvé au fond de la cour, entouré par tous ses petits camarades, les phalanges en sang, tout comme le nez d’un de ses bourreaux qui gisait au sol. Un premier avertissement a été donné. Les parents n’ont pas sanctionné le petit.

Je craignais qu’il ne passe finalement de victime à petite brute du collège, maintenant qu’il avait fait taire les autres enfants. J’imagine encore aujourd’hui que s’il a agi de la sorte, c’est parce que poussé par son père le soir même. Monsieur McLay ne supportait pas que ses enfants soient faibles, et encore moins ses fils. Je n’ai connu que quatre des enfants McLay, les plus jeunes. Les autres étaient déjà en âge de suivre les cours du lycée protestant, ou de se lancer à leur compte dans la vie active. Parmi les enfants, j’ai ainsi eu en classe Adrien, Kennan, la petite Kiara et enfin, Reagan. Dans mes souvenirs, aucun de ces quatre-là n’a jamais semblé épanoui dans un milieu scolaire. Dans leur livret scolaire, bien maigre, nous avons découvert sur le tard qu’ils avaient fait l’école à la maison, en compagnie de leur mère, jusqu’à ce qu’il n’arrive dans la capitale. Leur mère n’était pas une lettrée. Elle n’avait vraisemblablement suivi que quelques cours à l’église du village dans sa tendre jeunesse et avait réussi, tant bien que mal, à se forger une certaine intelligence en lisant des livres romanesques ; mais elle ne savait rien au sujet des sciences ou des mathématiques. Je ne sais plus vraiment duquel de Kennan ou de Reagan cela venait mais un jour, l’un des enfants McLay a même émis l’idée d’une origine créationniste de l’homme en négationant totalement les préceptes de l’évolution selon Darwin.

Je le regrette amèrement mais … Certains collègues appelaient avec beaucoup d’humour les McLay les « culs-terreux », « les ignares », « les idiots de la campagne » … Ils jouaient le jeu des petites brutes : je trouvais ça répugnant. J’ai essayé, au mieux, d’aider ces enfants au mieux mais la cellule familiale était trop forte, l’emprise du père surtout. Il a même fini par changer chacun des enfants d’établissement scolaire durant l’été 86. Les livrets scolaires ont été transmis à leur nouvelle école, j’ai essayé de contacter l’enseignante qui allait avoir à accueillir les enfants mais malheureusement, nos échanges furent brefs et je crains qu’ils n’aient pas obtenu le soutien nécessaire à leur épanouissement. J’ai tout de même appris récemment, grâce à mon petit-fils, que Reagan était devenu policier. C’est bien. Je suis ravi qu’il ait réussi à trouver sa voie sans avoir à suivre celle de son père. »

Témoignage de Melvin Anderson, ami d’enfance de Reagan, de 1986 à 1990.

« Ouais, j’ai bien connu Ray’. Bah, à l’époque, il était bien différent de ce qu’il est maintenant. » Il ricane brièvement. « Faut dire que ceux qui faisaient courir les flics, c’était nous avant. Mais je pense qu’il faisait aussi ça en partie pour emmerder son vieux … Qu’est-ce qu’on faisait ? Boarf, on en a fait des conneries, vous savez … Je ne l’ai pas vu depuis un moment mais il paraît qu’il est flic, c’est pas ça ? Bah à l’époque, c’était clairement pas son ambition. Il était un peu con, faut dire, mais il se voyait bien devenir astronaute par exemple. Il se donnait à la salle. On avait pris un petit abonnement ensemble et on y passait parfois des heures sans faire réellement attention au temps qui passait. Il était plus habile que moi et soulevait déjà des charges assez importantes au développé couché quand moi je peinais à soulever de maigres haltères. » Encore une fois, il ricane, mais cette fois-ci, l’air rêveur et pensif. « En 88, on a eu notre petite période rock. Mon frangin avait des vinyles de ces groupes anglophones en vogue là : les Pink Floyd, Dead Kennedys, le premier des Hellbastards ; quelle époque … On va dire que ça nous a influencé un peu, avec deux ou trois autres potes. Je ne l’ai pas vu depuis des années comme je vous ai dit mais je suis sûr et certain qu’il ne ressemble plus du tout à ce qu’il était dans les 80’s : vestes en cuir, crâne semi-rasé, une crinière à en faire pâlir un lion … Vraiment rock, le Ray’ ! Il s’est même essayé à la basse à un moment. Sans réel succès, je ne vous le cache pas. » Encore un éclat de rire, puis des mimes de guitaristes, griffonnant à grands coups de doigt un instrument invisible qu’il plaquait contre son torse en agitant sa tête, les paupières closes. « Oh ouais, quelle époque. Bah c’est à ce moment-là, je pense, qu’on a commencé petit à petit à se quitter. J’ai voulu me lancer dans l’industrie du disque et lui … Bah il a décidé, tout simplement, de se ranger. C’est l’année suivante que son vieux est décédé. Infarctus, qu’on m’a dit. J’étais en tournée avec mon groupe de l’époque, les Devil Red Skulls back to Hell – le nom était pas top, la musique si ! – et j’ai pas pu venir. Je lui ai envoyé une lettre. Je ne sais même pas s’il l’a reçu. Je ne crois pas avoir obtenu de réponse. »




Derrière l'écran

Pseudo : Nagel.
Où as-tu entendu parler du forum : Deux coquins m’ont attiré ici, Menno et Jehtro. Hihi
Fréquence de connexion : Chaque semaine, pour sûr. Ensuite, je fais au mieux.
Parle nous de toi :  Le meilleur d’entre tous. Hihi
Recevoir une aide à l'intégration  : Non merci !
Reagan McLay
Reagan McLay
Good cop, bad guy.
https://sinking-past.forumactif.com/t2389-et-ce-fut-comme-trois-coups-brefs-qu-il-frappa-a-la-porte-du-malheur?highlight=coupshttps://sinking-past.forumactif.com/t2396-the-monster-believed-to-be-an-exception-is-the-rule-reagan
Pseudo : Nagel / Thibonosaure.
Avatar et crédit : Ewan McGregor - harleystuff
CW : Meurtre - violence - langage vulgaire - relation toxique - patriarcat.
Messages : 99
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 8a0a92f298888e2a74fd040881304f7464a8c14f
Occupation : Inspecteur-chef de la police édimbourgeoise.
Âge : 54 Quartier : Maison familiale à New Town où vivent encore ses deux derniers fils.
Situation familiale : Marié à Maddison McLay, père de trois enfants : Jonathan, Joey & Joshua.
Don : Reagan est très colérique de nature et ce, depuis tout petit. Son don, qui agit inconsciemment, fait en sorte qu'il crée autour de lui une « zone » qui fasse bouillir et grandir plus que de raison la colère de toutes les personnes environnantes.

Plus son don se manifeste, plus il semble contracter des problèmes cardiaques.

Couleur : #cc3300

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 0:22

Anecdotes 2
Sous-titre

Témoignage de l’ex-capitaine George Burrow, formateur de Reagan, en 1993, désormais retraité.

« L’agent McLay s’est montré, dès ses premiers jours, passionné, travailleur, exemplaire. Rares sont les jeunes à arriver avec autant d’envie et de capacités latentes. Les recrues, en règle générale, veulent certes bien faire mais s’effondrent assez vite dès les premiers tests physiques ou ceux de logique. Reagan McLay lui, non. Il a souffert, ça c’est clair, mais il a tenu le coup. Jamais un mot plus haut que l’autre, discipliné, organisé, le parfait petit soldat, ça je peux vous le jurer. Alors croyez-moi, ce dérapage, s’il en est vraiment coupable, il n’a pas été gratuit ! Je connais assez bien Reagan McLay pour être resté en contact avec lui depuis peu et jamais il n’aurait fait ça délibérément ; il y a été forcément contraint. »

Rappel à l’ordre : vous n’êtes pas ici pour trancher, capitaine Burrow ; simplement pour nous faire part de votre connaissance de l’inspecteur-chef McLay.

« Comme je vous disais, un homme droit et juste. Une fois diplômé et mis en poste, secteur Niddrie pour commencer, jamais un secteur bien facile du fait des toxicos, il a docilement accompli ce pourquoi il avait été engagé. C’était le coéquipier que chacun aurait aimé avoir. Au commissariat central, si vous évoquiez le nom de McLay, vous n’entendiez que des louanges. Que ce soit de la bouche de ses collègues comme de celui de ses supérieurs. Vous ne pouvez pas savoir quelle joie c’est d’entendre parler ainsi de son poulain. Parce que ouais, je vous le dis, c’est mon poulain. J’ai rarement été aussi fier de former et d’envoyer sur le terrain un type comme l’inspecteur-chef McLay. Plus qu’un collègue ou un élève, il était un ami.

Il avait gardé la fâcheuse manie de me vouvoyer et de m’appeler par mon rang et mon nom, même en privé, devant sa famille. C’est un chic type. Il lui a fallu des années pour s’arracher du crâne toutes ces formalités. Alors que chaque dimanche, nous nous invitions alternativement pour un barbecue. Croyez-moi, Reagan McLay est un agent de police incroyable et un humain encore plus fabuleux. Je pense que ce n’est pas la première fois que vous l’entendez dire, et ce ne sera pas la dernière. En trente ans de carrière, il ne s’est jamais servi de son arme autrement que pour faire respecter la loi et ce, sans aucune envie de tuer ; simplement pour rendre notre belle ville d’Edimbourg plus sereine et tenter d’en éradiquer le crime. On ne peut pas en dire pareil pour tous, croyez-en mon expérience. D’ailleurs, c’est du côté de certains autres flics que vous devriez chercher votre coupable plutôt que de vous en prendre à un homme droit dans ses bottes si vous voulez mon avis. »

Témoignage du brigadier-chef Ulreich Garfield, partenaire de Reagan, depuis 1995.

« Je connais l’inspecteur-chef Reagan McLay depuis 1995. Il a été mon premier et dernier partenaire, en date. Je connais aussi très bien sa femme et ses enfants. Nous sommes tous très proches. Plus qu’un collègue, je dirais que c’est un ami, mon meilleur ami même. Peut-être que j’irais même jusqu’à en faire mon frère. Ouais, mon frère d’armes. Et sincèrement, je connais assez bien mon frère pour savoir qu’il n’aurait jamais franchi le code qu’il s’est fixé il y a de cela plus de vingt ans. Il est, et de loin, le flic le plus droit que je n’ai jamais rencontré. Il a toujours été présent pour moi, pour la ville, pour tout le monde, en réalité. Il est celui qui a réussi, en 2001, à arrêter Silvio Vargas, « le Serpent » ; à démanteler son trafic et à le passer sous les barreaux. C’est un véritable héros. Il a sauvé je-ne-sais combien de chatons bloqués dans les arbres, arrêté tellement de chauffeurs fous sur les routes d’Edimbourg, arrêté des voleurs à la tire. Il a donné plus à cette ville pour qu’elle soit sûre et sans dangers que n’importe qui présent dans ce commissariat. En fait, si vous voulez tout savoir, parfois je l’envie tant il est performant. Je ne lui cache pas. Je lui ai déjà dit. Il a tout ce que j’aurais aimé avoir : un talent inné dans son métier, une détermination à toute épreuve, une femme aimante, des gosses super ; vraiment, il mérite tout ça et il ne ferait jamais rien qui lui permettrait de tout perdre. Alors oui, d’accord, parfois l’inspecteur-chef McLay s’emporte et les esprits s’échauffent avec lui mais personne ne lui en a jamais tenu rigueur, que ce soit ici comme ailleurs. Bien souvent, ses crises de nerfs ne surviennent que parce qu’un problème insoluble se présente à lui et que des vies sont en danger. Il n’est pas mauvais et ne pourrait jamais franchir la ligne rouge. »

Ils tiquent sur « s’emporte ». Comment ? A quelle fréquence ?

« Comme un chacun. On s’énerve tous. Notre métier est stressant et frustrant ; surtout quand on voit le système de Justice britannique et les relaxes que certaines des pires ordures obtiennent. »

On le questionne alors sur son sens de la Justice : a-t-il déjà exprimé un quelconque désir de faire Justice lui-même ?

« Jamais. Il est souvent frustré quand il voit qu’une affaire sur laquelle nous bossons depuis des semaines, parfois même des mois, est démolie par les juges et avocats de ce pays mais jamais il n’a émis le souhait de prendre lui-même le marteau et de rendre son verdict. Pourtant, il aurait pu le dire, le crier haut et fort ; jamais personne ici n’aurait été en désaccord avec lui. Certains collègues, moi compris, ont déjà souhaité cela bien sûr mais lui, il a toujours été de ceux qui nous rappelaient à l’ordre. Interdit de plaisanter avec ça d’ailleurs. Il s’offusque, s’énerve contre nous, nous remonte les bretelles. Vraiment. Un type droit. »

Le crayon raye une ligne. Le regard se braque sur le policier installé derrière la table, le dos bien droit, l’air inflexible.

« Je suis le parrain de son deuxième fils, Joey ; et comme un oncle pour les deux autres. Il m’a aidé à déménager avec ma femme quand nous avions dû quitter la maison familiale. Ce type ramène des donnuts tous les jeudi pour les gars. On patrouille des heures et des heures ensemble en échangeant des avis sur tout et n’importe quoi. Le résultat des courses, des matchs du Celtic, des dernières actualités politiques, des performances NBA, des filles sur les magazines, même s’il n’a qu’un effet elliptique et peu développé sur la question … Il est fou de sa nana. Vraiment. Maddie est une femme incroyable, je le comprend. Mais quand je vous dis qu’il est droit dans ses bottes, je ne plaisante pas : même en amour, il ne déroge pas à ses principes et reste fidèle quoi qu’il arrive. Pourtant, des prostituées, on en a rappelé à l’ordre bien souvent et avec sa gueule, je vous assure qu’il en a eu des avances. Rien. Jamais. En plus de vingt ans ! Bordel. Vous ne voyez pas que c’est l’abbé Pierre lui-même que vous voulez enterrer avec vos conneries ? Des anecdotes comme celles-là, j’en ai tout un camion et je peux encore vous assommer des heures et des heures avec des exemples présentant mon frère comme le meilleur flic de tout Edimbourg. »

Témoignage de Joey McLay, deuxième fils de la famille, né en 1999.

« Mon père, c’est un héros. Un vrai héros. Tous les héros ont leurs imperfections. Aucun n’est parfait. Même pas Superman, alors que bon dieu, c’est le boy scout de l’Amérique. Alors forcément, un humain normal comme mon père, un qui ne sort pas des pages de bande-dessinées, forcément qu’il est capable de commettre des erreurs. Par contre, je peux mettre ma main au feu qu’il ne ferait certainement pas le Mal. C’est impossible. Vous en connaissez, vous, des héros qui font le Mal ? »

Il serre son poing, se tend vers la table, semble sincère, a l’étincelle dans les yeux de celui qui croit profondément en ce qu’il raconte.

« Plus tard, je voudrais être comme lui. Depuis tout gosse, j’admire mon père. Parce qu’il est fort, doué dans ce qu’il fait, qu’il a juré de nous protéger envers et contre tout, parce que … C’est mon père, et que tous les petits garçons prennent en exemple leur père, non ? »

Pas tous. La plus part. Peut-être encore plus ceux qui l’ont déjà vu tenir en joug des criminels, ceux qui l’ont vu réaliser une course poursuite, qui l’ont vu au journal télévisé, ou même dans le journal papier.

« Depuis qu’il m’a appris à faire du vélo sans roulettes, je suis en admiration devant lui, monsieur. Je … Je ne peux pas imaginer un monde dans lequel mon père serait mauvais. »

Il n’est pas question ici de savoir s’il est bon ou mauvais, en réalité, mais de savoir s’il a fait ce pour quoi il est accusé en toute connaissance de cause et sans réel besoin de se défendre, par simple automatisme, peut-être.

« Impossible. »

Témoignage de Joshua McLay, son fils cadet, né en 2002.

« Mon père n'aurait jamais fait ça ... C'est un bon policier. Il est exemplaire. Le meilleur d'entre tous. C'est aussi ce que dit tonton Garfield. »

Le même discours que le précédent, avec moins d’idolâtrie et d'implication cependant. Juste une certaine sincérité qui se dégage du son de sa voix. C'est le coeur ouvert qu'il évoquait alors diverses anecdotes concernant son paternel. Il semblait, par instant, trahir légèrement la réalité en enjolivant certaines choses ; à moins que ce ne soit ses souvenirs qui soient erronés. Mais, depuis le début, un détail perturbait ses interlocuteurs, perclus dans l'obscurité. Votre cicatrice, jeune homme ?

« C'est rien, ça. »

Nécessairement, ils ne laissèrent pas passer cet indice. Sans doute imaginaient-ils qu'il s'agissait là d'une preuve accablante concernant le comportement violent et malsain de l'inspecteur-chef McLay.

« Mon père n'est pas responsable de ça. Je suis assez casse-cou.Je ne veux pas trop en parler ... »

Bien sûr, cela sonnait comme le discours d'une femme battue qui prétendrait être tombée dans les escaliers pour camoufler les poings ensanglantés de son époux. Les officiers alors, prirent notes, mais ne se laissèrent pas démonter et insistèrent.

« C'est mon frère. C'est Joey. »

Un jour, un couteau, un coup maladroit. La famille s'est fragmentée. Une scission eut lieu. Maddie s'occupa de son petit dernier et blâma le second ; Ray' lui, joua la carte de la maladresse, et défendit son cadet. Cet épisode, Joshua le tut. Il avait toujours eu du mal avec son paternel, mais n'en tint pas mot. Il ne saurait l'expliquer, de toute façon.

Témoignage de Jonathan McLay, son fils aîné, né en 1994.

« Je ne m’entends pas toujours très bien avec mon père ; c’est vrai. C’est aussi en partie pour ça que j’ai quitté très tôt la maison. On n’est juste pas fait pour s’entendre, je pense. Et c’est pas faute qu’il ait essayé. Il essaye encore, je crois. Mais c’est comme ça, parfois, entre un père et son fils. Vous avez des enfants vous aussi, non ? Et ils ne vous aiment pas forcément ? »

Regard assassin, doigts qui s’agitent, sourcils froncés.

« Grandir en sachant que son père est policier, croyez-moi que c’est pas toujours facile. Les conneries que n’importe quel gamin font, elles sont multipliés par quatre aux yeux de son père quand c’est lui qui doit faire régner la loi. S’il était dur ? Bien sûr qu’il l’était. »

Encore une fois, tout son visage se fronce et sa langue claque.

« Rien n’est jamais bien pour lui : il veut toujours plus. Il est étouffant. Envahissant, aussi. Par contre, mon père est un homme bien ; pas un criminel comme vous voulez apparemment le faire entendre. »

Personne ne veut rien faire entendre. Seules des réponses non-orientées et subjectives sont attendues. Un ricanement blesse la pénombre, c’est celui de l’aîné des McLay.

« Bah bien sûr… » Il ne semble pas convaincu. « Ecoutez. J’ai quelques problèmes avec mon père, c’est vrai, sur lesquels je ne veux pas m’étendre plus que ça avec vous. » Il joint les mains, s’approche de la table. « Par contre, vous ne me ferez jamais douter de son intégrité. Oui, il est parfois … Mauvais. Enfin, pas toujours parfait, on va dire, il a ses sautes d’humeur, mais il ne ferait jamais ça. »

Mauvais ? Oubliez. Ma langue a fourché.

« Je ne suis pas ici pour faire le procès de mon père en tant que père. Par contre, je peux vous assurer qu’il n’a jamais fait de débordements. Jamais. Son partenaire vous le dira. Ma mère vous le dira. Je vous le dis, moi. Ce type, là, c’était forcément un sale type et il l’a forcément poussé à … »

Les mots s’étouffent. Il grogne un peu, se jette dos contre la banquette du siège et se ronge les ongles, visiblement agacé.

« Je n’ai plus rien à vous dire. Je ne veux plus rien vous dire. »

Il insiste sur le « veut ». Il se lève, on le laisse partir.

Témoignage de Maddison McLay, sa femme depuis 1994.

« Mon mari est un homme bon. »

Clope au bec, elle dessinait dans les airs des ronds de fumée qui, s’envolant de plus en plus haut, s’élargissaient jusqu’à finalement disloquer le contour de leur cercle imparfait et ainsi se dissiper totalement. Premier rappel à l’ordre : on ne fume pas ici, madame McLay, désolée, l’habitude, j’en avais besoin.

« Il a toujours été, avec moi, attentionné, amoureux, bienveillant. C’est un mari exemplaire et un père parfait pour mes enfants. Je n’aurais pas pu rêver mieux. C’est ça que vous vouliez savoir ? »

Un dossier sur la table. Quelques témoignages. Lumière tamisée. Salle obscure. N’a-t-il jamais levé la main sur vous, madame McLay ? Réponse immédiate : jamais. Sans panique, claire, nette, précise. Sur vos enfants ? Encore moins. Cessez de faire un portrait pareil de mon mari. Elle s’énerve un peu plus, fronce les sourcils. Ce n’était pas notre intention, désolés, c’est la procédure. La procédure, ouais, c’est cela.

« J’ai rencontré Ray’ en 1990. Il avait encore ce look de rockeur, vraiment charmant, bien qu’un peu en retard sur l’époque. J’étais encore étudiante à l’époque et lui, sans emploi. Il venait de perdre son père deux mois auparavant. J’étais désolée pour lui. Il m’a payé un verre dans un bar tendance du centre d’Edimbourg et m’a raccompagné chez moi. Je lui ai trouvé du charme presque aussitôt. Et pourtant, on partait de loin avec ses immondes cheveux longs qui lui tombaient sur les épaules et son sourire quasi-asymétrique. Mais on va dire qu’il a gagné avec le temps … Nous ne sommes pas sortis ensemble tout de suite parce que je voyais déjà quelqu’un à l’époque. Il ne l’a jamais vraiment su mais il l’a tout de même suggéré à de nombreuses reprises puisque je n’étais que très rarement disponible. Je ne me souviens même plus du nom de ce type, pour tout vous avouer. Je sais juste qu’un beau jour, il m’a planté au cinéma pour aller voir Dracula de Francis Ford Coppola. Sûrement pour le blesser, j’ai invité Ray’ à me rejoindre. Il a accouru. On n’a pas vu beaucoup du film puisque dès que la lumière a disparu, il m’a embrassé. »

Elle souriait, d’un air sincère. Elle développa ensuite, avec une certaine précision, bon nombre d’anecdotes toutes plus romantiques les unes que les autres, se risquant à un moment à sortir son paquet de cigarettes avant qu’il ne lui soit confisqué. Un soupir. Elle renonça, le tendit, et parla mariage.

« Mon père m’a amenée jusqu’à l’autel. C’était un mariage splendide. Loin d’être grandiloquent. En petit comité. Juste ma famille et un peu de la sienne. Il ne parlait déjà plus à beaucoup de ses frères et sœurs et sa mère était sénile. Il a bien essayé de la ramener mais devant tous les obstacles que sa venue constituait, il a renoncé à contre-cœur. Il n’avait aucun de ses frères présent. Seulement ses deux sœurs ainées, toutes heureuses de le voir enfin heureux lui-même. »

Son regard se perdit dans un coin obscur de la pièce.

« Il y eut ensuite Jonathan. Ray’ n’a jamais été aussi fier et amoureux que ce jour-là. Pourtant, l’accouchement a été compliqué et je pense qu’il a eu droit à toutes sortes de noms d’oiseaux. Néanmoins, il ne pouvait gommer ce sourire idiot de son visage. Encore moins quand il a pu prendre dans ses bras son enfant. Son premier. Pas le dernier. Nous avons remis ça ensuite. Il y a eu Joey, puis Joshua. »

Elle se perdit, le regard vide, lâchant ce dernier nom comme un couperet.

« Mais dites-moi, à quoi tout cela rime ? »

Nous avons besoin d’en savoir plus pour constituer notre dossier sur l’inspecteur-chef McLay. Alors, il y eut d’autres anecdotes développées : certaines inutiles, racontées lascivement, d’autres plus passionnées, certaines ponctuées par quelques éclats de rire. Le jour où il a monté la balançoire de Jonathan en commençant par le haut. Le premier chien, Scoopy. L’achat de la maison. Les longues nuits de garde. Quelques disputes.

« Il est, il est vrai, un peu colérique… Parfois. » Elle se garda bien de dire toute la vérité. « Mais ça a toujours été comme ça et il se contient, croyez-moi. »

Est-ce qu’il se contient aussi, au travail ? Désolé pour la question, mais c’est important.

« J’imagine. Je ne suis pas avec lui. Mais ses collègues ne s’en plaignent pas, au contraire. N’essayez pas de me faire dire ce que je n’ai pas dit, encore une fois. »

Sa langue claqua contre son palais, ses sourcils se froncèrent à nouveau, tout comme son nez, et elle fuit encore le regard de ceux qui la questionnaient. Il est important que nous sachions si un quelconque incident s’est passé dernièrement, le concernant. Vous parliez de colère : pourriez-vous développer ?

« Encore une fois, je vous le répète : mon mari est un homme bon. S’il a fait ce pour quoi vous l’accusez, c’est nécessairement que cet homme s’est montré violent ou dangereux. Il n’aurait pas tiré sinon. »

Merci, au revoir.
Dans le dossier, il figurait qu’en cette nuit de juin 2023, l’inspecteur-chef Reagan McLay, alors en service depuis deux heures du matin, s’est rendu seul sur le port de Leith sans en avoir informé ses supérieurs et s’est retrouvé face à la victime, monsieur Jake Finnegan, déjà arrêté par le passé pour commerce de stupéfiants, paris truqués et détention illégale d’une arme à feu. Sans raison apparente, la victime a été retrouvée au sol, suite à un appel d’urgence de l’inspecteur-chef Reagan McLay, abattue de trois balles dont une ayant perforé l’aorte et une autre s’étant logé directement dans le crâne de la victime, vraisemblablement post-mortem. La balistique cherche encore à établir si cette balle a été tirée avant la chute de l’homme ou si, l’inspecteur-chef McLay s’est rapproché après avoir touché l’aorte et a logé entre les deux yeux de sa victime une ultime balle. Ce détail pourrait être décisif dans l’enquête.

La vérité sur cette affaire, vous la voulez ? N’écoutez pas ce qu’il s’est dit précédemment. La plus part des témoignages sont orientés, il en va de soi. Une famille, ça se défend, même quand celle-ci subit un cataclysme. Ce soir-là, alors en pleine patrouille, Ray’ est passé chez lui pour une raison qu’il a fini par oublier tant celle-ci n’était qu’accessoire et ne devait, en réalité, servir que de prétexte pour voir sa femme. Plus le temps avançait, plus il filait sa femme, plus il cherchait à la coincer, de peur qu’elle ne commette l’irréparable et ce, alors même qu’elle semblait lui être fidèle malgré tout ce qu’ils avaient traversé ... Leur relation s’était peu à peu détériorée sans pour autant qu’ils arrêtent de s’aimer ; néanmoins, la toxicité de Ray’ faisait qu’il étouffait de plus en plus sa femme. Lorsqu’il est rentrée ce soir-là, les disputes quotidiennes ont repris pour un rien. La colère est grimpée et une esclandre eut lieu. Garfield, alarmé par les hurlements du couple, débarqua nécessairement et retint son ami et partenaire du mieux qu’il put ; celui-ci, véhément, avait commencé à s’emporter et à frapper les murs. Son cœur s’emballait, il avait comme l’impression que sa vision se restreignait de plus en plus et que son souffle lui lacérait la gorge. Son partenaire ne l’avait jamais vu ainsi, dans pareil état. Un coup partit accidentellement tandis qu’il cherchait à se dégager, la lèvre d’Ulreich s’ouvrit alors et il laissa s’échapper le grand barbu qui, vociférant, eut la lucidité de partir en emportant avec lui la voiture de patrouille qui dévora des kilomètres et s’engouffra dans les ténèbres de la ville. Il roula longtemps, assez pour finir au port où, vous le savez désormais, il trouva Finnegan, et où Finnegan trouva la mort. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Il trafiquait, sans doute. Emporté par son démon intérieur, Reagan se souvient juste s’être arrêté à porter du criminel qu’il connaissait déjà assez bien pour des affaires passées … Pour le trafiquant, c’eut été trois coups de feu qui traversèrent sa chair. Pour l’inspecteur-chef McLay, ce fut comme trois brefs qu’il frappa à la porte du malheur.
Prudence A. Wilk
Prudence A. Wilk
One body, five souls
https://sinking-past.forumactif.com/t627-il-y-en-a-parmi-eux-qui-m-oublient-peut-etre-prudencehttps://sinking-past.forumactif.com/t635-tout-me-fait-mal-dedans-prudence#33419https://sinking-past.forumactif.com/t656-la-galerie-aux-portraits-prudence#34316
Pseudo : nuit d'orage
Avatar et crédit : Nikola Selezinko + me / signa par Awonaa
CW : Décès et opinions conservatrices
Messages : 3369
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 13mb
Occupation : Guide au musée
Âge : 30 Quartier : New town (Stockbridge)
Situation familiale : Célibataire, séparée d'Aaron en janvier 2024
Date d'arrivée à Edimbourg : 27 mai 2021
Don : Spirite — quatre âmes se sont attachées à moi et disposent de mon corps à volonté. Ils rentrent et partent, me volent ma vie. Les autres, je sens leur parfum ou entend leur voix lointaine.

Tes sujets RP : Aaron 2 + Angus + Lúca + Mairead + Saul 4

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Tsuc


Mes fantômes

Kimi
Enfant, genre et âge inconnus. Il est accroché à moi depuis mon enfance. Joueur et curieux.

L'étudiant
Victor. Etudiant français, né en 1944 et décédé au début des années 70. Il est raisonnable et cultivé. Il vit avec moi depuis la fin de mon adolescence.

La danseuse
Léonie. Danseuse puis prostituée française de la seconde moitié du 19ième siècle. Elle aime plaire et vend parfois ses charmes. Elle me hante depuis une dizaine d'années.

Le Marin
Rory. Un vieux pêcheur écossais. Il ne peut me posséder que depuis très peu de temps. Il est vulgaire et bruyant, mais étonnamment attachant.

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 0:25
Rebienvenuuuuuuue Oui
J'aime tes fiches, elles sont toujours concises et ne cassent jamais le code du forum Hihi



nevermore
Nous étions seul à seule et marchions en rêvant, elle et moi, les cheveux et la pensée au vent. « Quel fut ton plus beau jour? » fit sa voix d'or vivant.
Reagan McLay
Reagan McLay
Good cop, bad guy.
https://sinking-past.forumactif.com/t2389-et-ce-fut-comme-trois-coups-brefs-qu-il-frappa-a-la-porte-du-malheur?highlight=coupshttps://sinking-past.forumactif.com/t2396-the-monster-believed-to-be-an-exception-is-the-rule-reagan
Pseudo : Nagel / Thibonosaure.
Avatar et crédit : Ewan McGregor - harleystuff
CW : Meurtre - violence - langage vulgaire - relation toxique - patriarcat.
Messages : 99
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 8a0a92f298888e2a74fd040881304f7464a8c14f
Occupation : Inspecteur-chef de la police édimbourgeoise.
Âge : 54 Quartier : Maison familiale à New Town où vivent encore ses deux derniers fils.
Situation familiale : Marié à Maddison McLay, père de trois enfants : Jonathan, Joey & Joshua.
Don : Reagan est très colérique de nature et ce, depuis tout petit. Son don, qui agit inconsciemment, fait en sorte qu'il crée autour de lui une « zone » qui fasse bouillir et grandir plus que de raison la colère de toutes les personnes environnantes.

Plus son don se manifeste, plus il semble contracter des problèmes cardiaques.

Couleur : #cc3300

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 0:27
Merci :sob:

J'ai fait des efforts là, j'ai corrigé les div comme un grand Oui (Pas sûr que ça soit optimal MAIS ça va déjà un poil mieux).

PS : Là j'ai eu des problèmes d'avatar :sob: Celui que je voulais est pas compatible coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 3294579333
Prudence A. Wilk
Prudence A. Wilk
One body, five souls
https://sinking-past.forumactif.com/t627-il-y-en-a-parmi-eux-qui-m-oublient-peut-etre-prudencehttps://sinking-past.forumactif.com/t635-tout-me-fait-mal-dedans-prudence#33419https://sinking-past.forumactif.com/t656-la-galerie-aux-portraits-prudence#34316
Pseudo : nuit d'orage
Avatar et crédit : Nikola Selezinko + me / signa par Awonaa
CW : Décès et opinions conservatrices
Messages : 3369
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 13mb
Occupation : Guide au musée
Âge : 30 Quartier : New town (Stockbridge)
Situation familiale : Célibataire, séparée d'Aaron en janvier 2024
Date d'arrivée à Edimbourg : 27 mai 2021
Don : Spirite — quatre âmes se sont attachées à moi et disposent de mon corps à volonté. Ils rentrent et partent, me volent ma vie. Les autres, je sens leur parfum ou entend leur voix lointaine.

Tes sujets RP : Aaron 2 + Angus + Lúca + Mairead + Saul 4

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Tsuc


Mes fantômes

Kimi
Enfant, genre et âge inconnus. Il est accroché à moi depuis mon enfance. Joueur et curieux.

L'étudiant
Victor. Etudiant français, né en 1944 et décédé au début des années 70. Il est raisonnable et cultivé. Il vit avec moi depuis la fin de mon adolescence.

La danseuse
Léonie. Danseuse puis prostituée française de la seconde moitié du 19ième siècle. Elle aime plaire et vend parfois ses charmes. Elle me hante depuis une dizaine d'années.

Le Marin
Rory. Un vieux pêcheur écossais. Il ne peut me posséder que depuis très peu de temps. Il est vulgaire et bruyant, mais étonnamment attachant.

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 0:29
Passe sur la cb, on va regarder ça Oui



nevermore
Nous étions seul à seule et marchions en rêvant, elle et moi, les cheveux et la pensée au vent. « Quel fut ton plus beau jour? » fit sa voix d'or vivant.
Maddox A. Rutherford
Maddox A. Rutherford
aka Mad Dog M*therf*cker
https://sinking-past.forumactif.com/t1699-maddox-a-rutherford-don-t-be-mad-mad-mads#112840https://sinking-past.forumactif.com/t1737-maddox-everybody-s-got-secrets#114776
Pseudo : Shadowing
Avatar et crédit : Jack Lowden by Nuit d'orage + signa by Astra.
CW : Langage grossier, violence
Messages : 1962
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 3456c2722f62471d5301036be2796440e0761497
Occupation : Détective privé depuis décembre 2021. Ex-inspecteur de la Metropolitan Police, à Londres, viré suite à une affaire très médiatisée où il s'est fait accuser à tort d'avoir tué sa collègue et petite amie, en réalité une espionne qui le manipulait et qui a fui après l'avoir poignardé.
Âge : 33 Quartier : Leith (Maison - Portobello Beach) la plupart du temps, avec Lilly ; Old Town (appart au-dessus de l'agence où il bosse - Cowgate) quand le boulot l'y oblige.
Situation familiale : En couple avec Lilly Dawson.
Date d'arrivée à Edimbourg : De retour depuis septembre 2021, après 21 ans à Londres.
Don : En touchant un objet, Maddox peut avoir un aperçu de ce qui s’est passé autour de ce dernier dans les 24-48 h précédentes. Plus il recule dans le temps, plus les images sont floues et fragmentées, voire dans le mauvais ordre. Le don subit aussi l'influence de sa fatigue et de sa concentration. Le contrecoup s'il en abuse ? Migraines, mauvaise humeur, trous de mémoire...

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 747d1a9b03f151575bf0fc0a8a3e0613cbba44f8
Tes sujets RP : Party like Gatsby (évent), ft Aizah & Bear ¦ Break a sweat on the floor, ft Alistair ¦ Lights off, ft Dorcas ¦ Basically a weirdo, ft Dafydd ¦ And then it was over, ft Lilly ¦

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 1677155194-maddily3
Crackship by Jeyith coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 1904749874

facts ✅:

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 2:46
Rebienvenuuuuue :keur:

Ewan McGregor, trop la classe Drame Et ce don Drame

J'aime beaucoup ce que j'ai déjà pu lire Regard brillant Courage pour la suite de la fiche Hate





fake is the new dope
There is fun, there is sun, But the music sounds dull, It's so weird to be here. There is fun, there is sun, But the people are dull, As if this ain't real. Fake is the new dope, Fake is the new hope, We are living in a plastic world.
Dorcas Oliveira
Dorcas Oliveira
Corazón Guerrero ☽
Pseudo : Linalys
Avatar et crédit : Ester Exposito by Nuit d'Orage
Messages : 6479
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Bhul
Occupation : Étudiante en sciences politiques - Doctorante (Social and Political Science), Université d'Édimburg
Âge : 26 Quartier : New Town avec Alexander Mitchell comme petit ami et colocataire
Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Fpsm
Tes sujets RP : Sawyer ☽ ; Cassius #2 ☽ ; Faith #2 ☽ ; Youlia ☽ ; Jehtro #2 ☽ ; Lex #4 ☽ ; Lex #5 ☽ ; Ùna #2 ☽ ; Alec ☽ ; Kai ☽ ; Alec #2 ☽ ; Javier ☽ ; Maddox #4 ☽ ;


Terminés : Ùna ☽ ; Laszlo ☽ ; Eliott ☽ ; Nash ☽ ; Faith ☽ ; Lúca ☽ ; Maddox#2 ☽ ; Duncan+Grace ☽ ; Lex ☽ ; Skye ☽ ; Lúca #2 ☽ ; Eliott #2 ☽ ; Lex #2 ☽ ; Lex #3 ☽ ; Cassius #1 ☽ ; Maddox #3 ☽ ; Mia ☽

Les abysses : Shay ☽ ; Duncan+Shay ☽ ; Shay#2 ☽ ; Owen ☽ ; Victoria ☽

Les 'autres' : Lex ☽ ; Duncan ☽ ; Lex#2 ☽ ; Lex#3 ☽ ; Lex#4 ☽ ; Lex#5 ☽ ; Lúca+Zoe ☽ ; Yohann ☽ ; Duncan#2 ☽ ; Yohann#2 ☽ ; Maddox ☽ ; Charlene ☽ ; Jehtro ☽ ; Ulrich(e) ☽ ; Daniel ☽ ; Daniel #2 ☽


coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 4a9f21c6b1dcd46ddd74163c2b2578fb27fda27c

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 7:05
Oh là là, (re)bienvenue ! Drame




☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.
Ryan Bridges
Ryan Bridges
https://sinking-past.forumactif.com/t1559-lone-ranger#105514https://sinking-past.forumactif.com/t1569-let-the-adventure-begin-now-with-you-ryan-bridges#105515
Avatar et crédit : Me
Messages : 370
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Daryl-dixon-twd-daryl-dixon
Occupation : Inspecteur adjoint
Âge : 49 Quartier : Banlieue de Wester Hails
Situation familiale : Divorcé, père de 2 enfants
Date d'arrivée à Edimbourg : Novembre 2022
Don : Lorsqu'il se trouve sur le lieu d'un crime, il se retrouve transporté au moment des faits. Plus rapidement il sera sur place, et plus il pourra assister à la scène dans sa globalité tel un spectateur impuissant qui ne peut rien faire si ce n'est assister à la scène sans pouvoir intervenir. A contrario, plus le temps se sera écoulé entre le moment du meurtre et celui ou il se rend sur la scène de crime et moins il verra de choses. Si le meurtre s'est déroulé il y a plus de 72h, son don ne se déclenchera pas.

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 9236c6788e18dfb046194b1d00e1675d

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 8:46
Ouah Regard brillant quelle super fiche intéressante mais venant de toi ça ne me surprend pas
J’espère qu’on arrivera à lier nos deux personnages
En tout cas bienvenue avec lui



Father and Daughter
"loving someone means doing whatever it takes to keep them safe"
Porter Wilks
Porter Wilks
Électron libre
https://sinking-past.forumactif.com/t846-because-i-m-bad-i-m-bad-i-m-really-really-bad-porter#56700
Pseudo : Pow
Avatar et crédit : Adam Levine - by true fucking love Nuit d'orage
CW : Sexe++, drogue, violence, alcool, racisme, et j'en passe !
Messages : 3215
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Czat
Occupation : Bras droit dans le trafic - comptable sur les papiers
Âge : 44 Quartier : New Town
Situation familiale : Célibataire, dragueur invétéré
Date d'arrivée à Edimbourg : Hiver 2000
Don : Je ne crois pas aux dons ni au surnaturel

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Yerw
But if you like causing trouble up in hotel rooms
And if you like having secret little rendezvous
If you like to do the things you know that we shouldn't do
Then baby, I'm perfect
Baby, I'm perfect for you
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Cc4q
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Rk32

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 11:09
Bienvenue !
J'aime ce FC Hihi et on manquait d'hommes murs Hihi





They say, "All good boys go to heaven"
But bad boys bring heaven to you
- It's automatic
It's just what they do
Reagan McLay
Reagan McLay
Good cop, bad guy.
https://sinking-past.forumactif.com/t2389-et-ce-fut-comme-trois-coups-brefs-qu-il-frappa-a-la-porte-du-malheur?highlight=coupshttps://sinking-past.forumactif.com/t2396-the-monster-believed-to-be-an-exception-is-the-rule-reagan
Pseudo : Nagel / Thibonosaure.
Avatar et crédit : Ewan McGregor - harleystuff
CW : Meurtre - violence - langage vulgaire - relation toxique - patriarcat.
Messages : 99
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 8a0a92f298888e2a74fd040881304f7464a8c14f
Occupation : Inspecteur-chef de la police édimbourgeoise.
Âge : 54 Quartier : Maison familiale à New Town où vivent encore ses deux derniers fils.
Situation familiale : Marié à Maddison McLay, père de trois enfants : Jonathan, Joey & Joshua.
Don : Reagan est très colérique de nature et ce, depuis tout petit. Son don, qui agit inconsciemment, fait en sorte qu'il crée autour de lui une « zone » qui fasse bouillir et grandir plus que de raison la colère de toutes les personnes environnantes.

Plus son don se manifeste, plus il semble contracter des problèmes cardiaques.

Couleur : #cc3300

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 11:24
@Maddox A. Rutherford a écrit:Rebienvenuuuuue :keur:

Ewan McGregor, trop la classe Drame Et ce don Drame

J'aime beaucoup ce que j'ai déjà pu lire Regard brillant Courage pour la suite de la fiche Hate

MERCI ! Hate

EwanMcGregor surtout Drame
Ravi d'avoir réussi à t'intéresser Hehe

@Dorcas Oliveira a écrit:Oh là là, (re)bienvenue ! Drame

Tiens coucou toi Hihi
Merci beaucoup :keur:

@Ryan Bridges a écrit: Tiens tiens, coucou toi Hehe Merci beaucoup :keur:

Ouah Regard brillant quelle super fiche intéressante mais venant de toi ça ne me surprend pas
J’espère qu’on arrivera à lier nos deux personnages
En tout cas bienvenue avec lui

Coucou Hihi

Merci beaucoup Drame
Je pense très clairement qu'il y a à faire entre Ray' et Ryan Oui Ils sont quand même tous les deux dans le même milieu ; à ceci près que Ryan est détective à son propre compte Hihi
Merci encore :keur:

@Porter Wilks a écrit: Bienvenue !
J'aime ce FC Hihi et on manquait d'hommes murs Hihi

Merci :keur:
C'est pour ça que je fais cet homme bien mûr, bien boomer Oui
Ryan Bridges
Ryan Bridges
https://sinking-past.forumactif.com/t1559-lone-ranger#105514https://sinking-past.forumactif.com/t1569-let-the-adventure-begin-now-with-you-ryan-bridges#105515
Avatar et crédit : Me
Messages : 370
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Daryl-dixon-twd-daryl-dixon
Occupation : Inspecteur adjoint
Âge : 49 Quartier : Banlieue de Wester Hails
Situation familiale : Divorcé, père de 2 enfants
Date d'arrivée à Edimbourg : Novembre 2022
Don : Lorsqu'il se trouve sur le lieu d'un crime, il se retrouve transporté au moment des faits. Plus rapidement il sera sur place, et plus il pourra assister à la scène dans sa globalité tel un spectateur impuissant qui ne peut rien faire si ce n'est assister à la scène sans pouvoir intervenir. A contrario, plus le temps se sera écoulé entre le moment du meurtre et celui ou il se rend sur la scène de crime et moins il verra de choses. Si le meurtre s'est déroulé il y a plus de 72h, son don ne se déclenchera pas.

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 9236c6788e18dfb046194b1d00e1675d

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 11:41
Ahaha je crois que tu confonds ^^;; Ryan est bien inspecteur à la criminel ;p il est pas détective en tout cas c’est pas prévu en tout cas ;p
Mais oui on va trouver <3



Father and Daughter
"loving someone means doing whatever it takes to keep them safe"
Eve Taylor
Eve Taylor
Baby doll
Pseudo : Elo
Avatar et crédit : Emma Mackey / truelove-crackship (avatar) / Signa by Sial / Pow ❤️
CW : Abandon d'enfant, drogues, sexe, prostitution
Messages : 634
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. A7a2
Occupation : Danseuse au Doll's, prostituée parfois
Âge : 32 Quartier : Niddrie, un appartement qu'elle partage avec sa soeur
Situation familiale : Célibataire, mère d'une fille de cinq ans (née le 29/05/18) nommée Ruby qu'elle a laissée à l'adoption
Date d'arrivée à Edimbourg : Elle y est née mais elle est partie deux fois : une fois entre 2010 et 2013. Puis entre fin 2017 et début 2023.
Don : Aucun

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. N2iz

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 11:57
Le voilà, le TC Hihi coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 1904749874
Ce début de fiche est très plaisant, j'aime beaucoup son don. Et ca vava... Drame

Rebienvenue !




( sunsets )
and when you go away i still see you, with sunlight on your face on my rear-view


Reagan McLay
Reagan McLay
Good cop, bad guy.
https://sinking-past.forumactif.com/t2389-et-ce-fut-comme-trois-coups-brefs-qu-il-frappa-a-la-porte-du-malheur?highlight=coupshttps://sinking-past.forumactif.com/t2396-the-monster-believed-to-be-an-exception-is-the-rule-reagan
Pseudo : Nagel / Thibonosaure.
Avatar et crédit : Ewan McGregor - harleystuff
CW : Meurtre - violence - langage vulgaire - relation toxique - patriarcat.
Messages : 99
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 8a0a92f298888e2a74fd040881304f7464a8c14f
Occupation : Inspecteur-chef de la police édimbourgeoise.
Âge : 54 Quartier : Maison familiale à New Town où vivent encore ses deux derniers fils.
Situation familiale : Marié à Maddison McLay, père de trois enfants : Jonathan, Joey & Joshua.
Don : Reagan est très colérique de nature et ce, depuis tout petit. Son don, qui agit inconsciemment, fait en sorte qu'il crée autour de lui une « zone » qui fasse bouillir et grandir plus que de raison la colère de toutes les personnes environnantes.

Plus son don se manifeste, plus il semble contracter des problèmes cardiaques.

Couleur : #cc3300

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 12:13
@Ryan Bridges a écrit:Ahaha je crois que tu confonds ^^;; Ryan est bien inspecteur à la criminel ;p il est pas détective en tout cas c’est pas prévu en tout cas ;p
Mais oui on va trouver <3

Facepalm

Ben ça sera encore plus facile alors si ils sont flics tous les deux Mdr
Logiquement, on partirait sur du positif je pense :keur:

@Eve Taylor a écrit:Le voilà, le TC Hihi coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 1904749874
Ce début de fiche est très plaisant, j'aime beaucoup son don. Et ca vava... Drame

Rebienvenue !

Le voilà, eh oui Rire
Fin de fiche maintenant du coup Hihi Merci beaucoup :keur: Ewan McGregor quoi ... Drame

Merci Hihi
Gabriel Faure
Gabriel Faure
https://sinking-past.forumactif.com/t1683-gabriel-du-zephyr-du-venthttps://sinking-past.forumactif.com/t1730-carnet-de-gabriel
Pseudo : LapinMagique
Avatar et crédit : Maxence Danet-Fauvel • gif by Polaris & avatar by Nuit d'Orage ♥
CW : Adultère, tabagisme, alcool
Messages : 2651
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Cess
Occupation : Restaurateur au Scottish National Portrait Gallery
Âge : 31 Quartier : Old Town
Situation familiale : Célibataire, anciennement en couple avec Aaliyah. Anciennement fiancé à Lucie, une française. Ainé d'une famille de dix enfants.
Date d'arrivée à Edimbourg : Septembre 2020
Don : Un fantôme qui ne me lâche pas d'une semelle depuis ma naissance et qui se prend pour mon second père : Arthur, inventeur raté du 19ème siècle, soi-disant ancêtre, tué par sa propre invention. Qu'est-ce qu'il peut être agaçant...

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 13:17
Re-bienvenuuuue :ananas:
Je n'ai pas encore eu le temps de tout lire mais ce que j'ai lu est, comme d'habitude, très bien écrit et agréable à lire ! J'espère que tu t'amuseras bien avec lui ! coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. 3187762704
Cassius Monroe
Cassius Monroe
purple lamborghini
https://sinking-past.forumactif.com/t1462-cassy-over-and-over-againhttps://sinking-past.forumactif.com/t1474-cassy-doesn-t-make-any-sensehttps://sinking-past.forumactif.com/t1478-cassius-s-messy-mind#99758
Pseudo : Nuit d'orage
Avatar et crédit : Lakeith Stanfield + panic
CW : Infidélité
Messages : 2960
coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Tiiw
Occupation : gagnant du loto qui va bientôt devoir retrouver une activitée pro
Âge : 30 Quartier : Old Town
Situation familiale : Oublie régulièrement que Maeve l'a plaqué
Date d'arrivée à Edimbourg : été 2022
Don : Il a été bloqué 5 ans en 2022, revenant inlassablement au 1er janvier. Maintenant en 2024, il lui arrive de revivre plusieurs mois la même journée.

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Cs8s

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Sam 17 Juin - 16:04

Bienvenue

Welcome home!

 Un chouette gars Oui ( nono ). J'ai bien aimé le format de la fiche, et j'adore ce don Hihi Je te valide de suite :ananas:


Maintenant, que faire ?


Dès ta validation, tu as été ajouté aux différents listings. Pas besoin de t'embêter avec ça ! Tu peux te consacrer à la création de ta fiche de liens ou à celle de ton journal.

Si tu es impatient de te lancer, tu peux faire une recherche de partenaire, tu y trouveras également la liste des sujets libres. Tu peux t'inscrire à la loterie RP pour trouver un partenaire. Si tu as besoin d'un code pour mettre en forme tes posts, tu peux utiliser les codes en LS. Enfin, tu peux aller créer l'entourage de ton personnage via les préliens et scénarios.

Si tu te sens perdu, que tu as besoin d'aide, tu peux me contacter par MP à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit !
Contenu sponsorisé

coups - Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur. Empty Re: Et ce fut comme trois coups brefs qu'il frappa à la porte du malheur.

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum