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Alistair McClelland
Alistair McClelland
Pseudo : Pow
Avatar et crédit : Max Remielt - Shiya
CW : Décès/Maladies graves
Messages : 1675
by Elo
Occupation : Pédiatre à l'hôpital d'Edimbourg, animateur de groupe de paroles sur l'addictologie
Âge : 35 Quartier : Loft à New Town
Situation familiale : Séparé, en couple avec Poppy, père de Ian, cinq ans (garde partielle)
Date d'arrivée à Edimbourg : Septembre 2022
Don : Un peu comme s’il portait des lunettes teintées, sa vision change en fonction de la personne qui se trouve le plus près de lui. Cette dernière est heureuse ? Le filtre est rose. En colère ? Le filtre est rouge. Triste ou mal à l’aise ? Il sera bleu ou vert.

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Break a sweat on the floor * The Alistairs  Empty Break a sweat on the floor * The Alistairs

Mar 19 Mar - 20:28
Break a sweat on the floor

Maddox avait été enlevé. Ce n’était pas une information qui était rentrée par une oreille et sortie par l’autre, non. C’était même assez fou pour que cela fasse l’objet d’une discussion à bâtons rompus entre mon ancien meilleur ami et moi. Dans nos jeunes années, nous n’aurions jamais imaginé faire l’objet d’un kidnapping, même si cela ne m’aurait pas déplu parfois, de savoir la rançon que serait prêt à payer mon père pour me revoir sain et sauf et avec tous mes doigts encore accrochés à la main. Mine de rien, quand j’y pensais maintenant, je me disais que non seulement le monde ne tournait pas toujours très rond mais que finalement personne n’était à l’abri de rien non plus. Des enfants et des jeunes femmes se faisaient enlever en plein jour, des hommes comme moi se faisaient arracher leur porte-feuille dans un parking tandis que d’autres, comme Joshua, l’ex-mari de Poppy, étaient assassinés sans aucune raison. Même en temps que médecin, un parent d’un patient pouvait venir s’en prendre à moi parce que j’avais mal ou pas assez rapidement soigné son rejeton. Est-ce que je pouvais envisager un enlèvement pour autant ? Non, pas vraiment.

Maddox était détectrice privé, est-ce que cela voulait dire qu’il avait plus de chance d’en être victime ? A vrai dire, si j’avais eu une ex tarée, moi aussi j’aurai craint pour ma vie. Heureusement, notre séparation avec Mérédith, même si elle n’avait pas été forcément acceptée, ne se passait pas dans des conditions déplorables, et ce pour le bien être de Ian. Mais quand même, l’idée faisait froid dans le dos. Quoi qu’il en soit, Mad Alistair était réapparu et évidemment, je m’étais inquiété pour lui. Lorsque j’avais tenté d’engager la conversation un soir au calme, il s’était montré plutôt fermé, mais j’avais deviné, à son attitude, à son regard, et à la légère teinte verte qui avait teinté ma vision, que tout dans sa vie n’était pas aussi rose qu’il le prétendait. En même temps, qui pouvait se targuer de ne pas subir de séquelles psychologiques d’un tel évènement ? Je connaissais mon ami depuis ma plus tendre enfance, et je l’avais vu mentir avec affront à ses parents lorsque ces derniers lui demandaient si c’était lui qui avait fait cette bêtise. Je pouvais me tromper bien sûr, mais je n’avais pas insisté sur le moment. C’était peut être encore trop frais dans son esprit, et il préférait peut être se confier à sa petite-amie.

J’avais donc fini par opter par une autre stratégie, quelques semaines plus tard. Usant d’un stratagème communément appelé le détournement d’attention, j’avais envoyé un SMS innocent à Maddox pour savoir si cela le tentait d’essayer la nouvelle salle de paddle qui avait ouvert en ville. A mon arrivée à Edimbourg, j’avais laissé plus ou moins de coté derrière moi mon passif de hockeyeur pour me mettre à d’autres sports et ce dérivé de tennis en salle avait piqué ma curiosité. J’ignorais si mon ami avait d’autres activités de ce genre mais quoi qu’il en soit, il avait fini par répondre positivement à mon annonce. Il faut dire que j’avais su me montrer convainquant. Je lui avait donc donné rendez-vous devant la salle et l’attendait, mon sac sur l’épaule, prêt à l’affronter en un combat singulier. Evidemment, ce n’était pas parce que je faisais du sport que j’étais bon partout, mais ce n’était pas uniquement pour cela que je l’avais fait venir? J’espérais que, pris dans l’euphorie du moment, il finisse par se confier.

Lorsque je vis enfin la tignasse du beau blond se pointer, je l’accueillais avec un sourire ironique. Nous avions, tout deux, il me semble, plus ou moins la même carrure. Une taille similaire, des traits fins et charmeurs, nous ferions obligatoirement sensation dans nos tenues taillées sur mesure. J’avais l’habitude des sports d’équipe, j’avais vu le corps de mes coéquipiers de nombreuses fois mais là, c’était un peu différent. « Salut Mad, pas trop fatigué ? Tu te sens d’attaque ? ». Je le charriais un peu, il n’allait évidemment pas dire non et qu’il préférait reporter. Jeune, c'était moi qui avait un peu plus de mal à m’activer, lui était tout feu tout flamme, alors j’espérais qu’il n’avait pas tout perdu de cette énergie. Déchargé du poids qu’avait représenté cette Abigail, c’était important qu’il reprenne du poil de la bête. « Promis, après le sport, on pourra aller se boire une bière en terrasse et manger un bon burger bien gras » le rassurais-je d'une plaisanterie.



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Maddox A. Rutherford
Maddox A. Rutherford
aka Mad Dog M*therf*cker
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Pseudo : Shadowing
Avatar et crédit : Jack Lowden by Shadowing + signa by Astra.
CW : Langage grossier, violence
Messages : 1927
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Occupation : Détective privé depuis décembre 2021. Ex-inspecteur de la Metropolitan Police, à Londres, viré suite à une affaire très médiatisée où il s'est fait accuser à tort d'avoir tué sa collègue et petite amie, en réalité une espionne qui le manipulait et qui a fui après l'avoir poignardé.
Âge : 33 Quartier : Leith (Maison - Portobello Beach) la plupart du temps, avec Lilly ; Old Town (appart au-dessus de l'agence où il bosse - Cowgate) quand le boulot l'y oblige.
Situation familiale : En couple avec Lilly Dawson.
Date d'arrivée à Edimbourg : De retour depuis septembre 2021, après 21 ans à Londres.
Don : En touchant un objet, Maddox peut avoir un aperçu de ce qui s’est passé autour de ce dernier dans les 24-48 h précédentes. Plus il recule dans le temps, plus les images sont floues et fragmentées, voire dans le mauvais ordre. Le don subit aussi l'influence de sa fatigue et de sa concentration. Le contrecoup s'il en abuse ? Migraines, mauvaise humeur, trous de mémoire...

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Tes sujets RP : Party like Gatsby (évent), ft Aizah & Bear ¦ Break a sweat on the floor, ft Alistair ¦ Lights off, ft Dorcas ¦ Basically a weirdo, ft Dafydd ¦ And then it was over, ft Lilly ¦

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Crackship by Jeyith Break a sweat on the floor * The Alistairs  1904749874

facts ✅:

Break a sweat on the floor * The Alistairs  Empty Re: Break a sweat on the floor * The Alistairs

Mar 26 Mar - 15:34
BREAK A SWEAT ON THE FLOOR
Le monde avait continué de tourner, les semaines s’étaient écoulées depuis le fameux évènement. Et devinez quoi : Mad Dog était toujours en vie. On pouvait même dire que le blond avait repris du poil de la bête, et même les quelques kilos qu’il avait perdus pendant ces dix jours de captivité, il les avait récupérés. Après, le fait qu’apparemment son entourage ait trop peur qu’il meure de faim et qu’ils l’aient du coup forcé à manger tout le temps, ça avait aidé.  Mais en tout cas, Maddox allait nettement mieux, et ça se voyait. D’ailleurs, le trentenaire avait repris le boulot récemment, même si son nouveau rythme était loin d’être comparable à celui d’avant. Tu reprends, mais à petite dose, voilà ce qu’avait fermement décrété son patron. Est-ce que l’Ecossais avait protesté ? Même pas ! Il s’était contenté de lui répondre un très sage d’accord, Rowan. C’était ça ou rien, donc... le choix était vite fait. Après tout, autant cela lui plaisait beaucoup de passer plus de temps avec Lilly à la maison, autant cela faisait un bail que ses vacances duraient… Et oui, son travail lui manquait un peu. Quoique, l’ancien inspecteur savait déjà que, dès qu’on lui présenterait une possible enquête sur la chatte de Mamie X qui avait disparu mystérieusement, il aurait envie de retourner en vacances, illico presto. Sauf que voilà, c’était le prix à payer pour pouvoir retrouver sa routine, celle qui lui avait permis de se relever après toute la persécution judiciaire et médiatique qu’il avait subie à Londres il y a trois ans. Le détective voulait tout simplement retrouver sa normalité, coûte que coûte, et faire comme si rien de tout ça ne s’était jamais produit, tout simplement. C'est fini maintenant, on peut passer à autre chose, merci. C’était ce qu’il avait dit maintes fois à ses parents, à ses collègues, à Lilly, et à Alistair aussi. Pas besoin de pleurnicher davantage et de jouer les victimes pendant un an, car ça ne servait à absolument rien. Puis, il n’avait pas vraiment à se plaindre, si on lui demandait son avis : Abyminable était morte, sa propre innocence avait ENFIN été prouvée grâce aux témoignages des complices de la jeune femme qui avaient été arrêtés et, surtout, il était vivant. Il avait aussi des amis, une famille, une petite amie dont il était follement amoureux, un travail qui payait pas si mal... Pourquoi bordel aurait-il besoin de pleurer devant un psy ?

Non, tout ce qu’il lui fallait, c’était retrouver sa vie d’avant, aussi simple que ça. Il en avait vachement bavé, c’est vrai, mais il n’en restait pas moins le même homme qu’avant. Mieux, il n’en restait pas moins Mad Dog Motherfucker même ! Il était un dur à cuire, que ça plaise ou pas. Et s’il devait pleurer, eh bien, il le ferait en privé. Ou pas du tout. Ou peut-être le ferait-il pendant une partie de padel, cette variante du tennis en salle – à ne pas confondre avec le stand-up paddle, car ça, c’était une autre histoire (oui oui, Maddox s'était même renseigné sur internet et tout). En vrai, le Britannique aimait bien le tennis, cela avait toujours été le cas, tout comme le foot, le handball et le volleyball. Le rugby, en revanche, il n’avait jamais vraiment eu la carrure pour, tandis que le basket... bof, jamais vraiment son truc. Et la boxe, qu’il avait pratiquée à Londres à un moment donné, c’était surtout un bon défouloir. En fait, si vous voulez la vérité... il faut bien avouer qu’il n’était pas un grand sportif, surtout depuis quelques années. Oh, quand il était plus jeune, là oui, Maddox l’était, mais une fois devenu adulte cela avait un peu changé, entre manque de temps et d’intérêt (et d’énergie, bon sang). Même le foot, l’une de ses passions d’enfant, il ne le suivait plus vraiment, alors que sa mère était justement une grande fan de Fulham FC, le club du quartier dans lequel il avait passé son adolescence à Londres. Quoique, la raison de la présence régulière de Maisy au stade était au départ plutôt liée à un certain Peter, qui l’avait bien consolée suite à ce qu’elle ait appris, grâce à un Madds âgé alors de dix-sept ans, que son mari la trompait (on remercie son don qui s’était réveillé tout d’un coup pour gâcher la relation qu’il avait avec Darren Rutherford). M'enfin, ça c’était une histoire qu’Alistair ignorait, lui qui devait juste se souvenir d’une époque où les Rutherford formaient un couple nettement plus uni et heureux et non pas une simple façade.

Quoi qu'il en fût, cette découverte du padel avec son ami d’enfance serait surtout une bonne occasion de sortir, de parler et de s’amuser un peu avec l'autre blond. Et de lui prouver qu’il pétait toujours le feu, oui oui ! Manquerait plus qu’il lui dise qu’il s’était ramolli dernièrement ! Tsss, que nenni, il était toujours au top de sa forme non-olympique, voyons... Ce n’était pas parce que sa seule activité physique (en dehors de la maison, ahem) se résumait à des joggings plus ou moins réguliers, un peu de vélo occasionnellement ou bien à de la marche accélérée lorsqu’il suivait des gens à pied, qu’il comptait s’avouer vaincu d’avance, non. Arrivé devant la salle, comme prévu, Maddox remarqua aussitôt la silhouette familière de son ami. Quiconque les observerait de loin, bien distraitement, aurait pu les prendre pour deux frères. Quelque part, c’était un peu le cas, même s’ils avaient passé plus de vingt ans loin l’un de l’autre. Une chose qui ne risquerait plus de se produire, désormais qu’ils s’étaient retrouvés il y a quelques mois. Une grande joie inattendue, pour une fois que la vie avait décidé de lui offrir quelque chose plutôt que de lui en prendre une. Dès que l’enquêteur vit le sourire narquois de son ami, il ne put s’empêcher de lui en adresser un en guise de réponse, tout aussi ironique. S’il était d’attaque ? Il allait voir, ouais ! Par contre, le fait qu’il mentionne un bon burger bien gras lui fit arquer un sourcil. Sérieux, lui aussi voulait le forcer à manger ? Rahlala ! Maddox eut un petit rire joueur. « Mon Good Alistair... J’suis toujours d’attaque, même quand j’suis pas d’attaque. Et là... désolé pour toi, mais j’suis d’attaque. Donc, autrement dit : prépare-toi à la défaite, mon petit ! » lança-t-il en lui tapotant amicalement l’épaule. « Et à me payer ce bon burger bien gras aussi, évidemment. » Bah écoutez, c’était au perdant de payer, non ? Alors okay, il n’allait pas refuser ce fameux burger. Quoique... si sa tenue s’avérait être un peu trop moulante aujourd’hui et qu’il se rendait compte que son ventre commençait à être un peu trop arrondi, il allait peut-être y penser à deux fois, hein. Mais ça, on verrait plus tard. « Ça va, toi ? Dis donc, j’savais pas que t’étais un amateur de tennis... Ou de padel, dans ce cas. J’aime bien le tennis, moi, mais j’avais jamais essayé ce nouveau dérivé auparavant, j’avoue. »  

@Alistair McClelland





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There is fun, there is sun, But the music sounds dull, It's so weird to be here. There is fun, there is sun, But the people are dull, As if this ain't real. Fake is the new dope, Fake is the new hope, We are living in a plastic world.
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Break a sweat on the floor * The Alistairs  Empty Re: Break a sweat on the floor * The Alistairs

Sam 20 Avr - 0:41
Break a sweat on the floor

La réponse teintée d’énergie de mon ami faisait plaisir à voir. J’avais tendance à penser qu’après un épisode aussi traumatique que celui qu’il avait vécu, il fallait remettre le pied à l'étrier immédiatement et surtout, penser à autre chose. Etre actif, s’entourer de ses amis et de sa famille ou, pour ma part, décider de tout plaquer pour recommencer ailleurs. J’aurai pu choisir n’importe quelle activité, même lui proposer de lui apprendre le patinage s’il l’avait voulu, mais le padel m’avait paru être plus sympathique puisqu’au moins, nous étions au même niveau : complètement débutants. « Oh oh, j’aime cette mentalité mon cher Mad » répondis-je suis le même ton en haussant le menton d’un air fier. Cela me rappelait nos jeunes années, ou il était celui qui m’entrainait sur le chemin de l’aventure et des bêtises. Il était toujours partant pour tout et n’importe quoi, et moi je le suivais. Les choses avaient un peu changé avec le temps, mais aujourd’hui, je voulais aller dans son sens. Pourquoi pas pour cela entretenir ce léger climat de compétition entre nous ? Amical bien évidemment ! « Mais très bien, le perdant invite l’autre » confirmais-je avec un sourire entendu.

Un bon repas permettrait de compenser toutes les calories perdues à courir après une balle rebondissante sur des raquettes et également de continuer un peu notre entrevue. Ce n’était pas tous les jours que nous avions l’occasion de passer un peu de temps ensemble. Nous avions chacun nos vies, chacun nos copines…. et un enfant pour certains ! J’étais vraiment content de pouvoir le voir et cela semblait de même pour lui. Je me tournais vers les portes de la salle quand il suggéra de rentrer. Je me trompais, il avait une longueur d’avance : il avait déjà joué au tennis. Alors que moi je n’en connaissais même pas les règles ! « Moi non plus, jamais. Mais il parait que ça commence à faire fureur, c’est le nouveau sport à la mode. Et puis c’était ça ou un cours de poney » plaisantais-je en riant. Depuis que j’avais emmené Ian une fois au centre équestre, il me demandait à chaque week-end de garde de pouvoir y retourner. Il avait fait de même avec sa mère d’ailleurs. « Après si tu préfères…. » je fis mine de faire un pas en arrière en haussant les épaules avant de revenir vers lui et de lui taper sur la sienne. Comme si j’allais le laisser s'en tirer à si bon compte !

En entrant, je me présentais en premier au comptoir d’accueil pour verser l’acompte nécessaire à la location. On nous fournit le matériel et je donnais à Maddox sa raquette et une boite de balles. La salle numéro deux était libre et il nous fut indiqué la direction des vestiaires. Peu habitué à porter une tenue de sport qui ne soit pas un équipement de hockey, j’avais quand même réussi à retrouver un ensemble qui datait de bien dix ans en arrière chez ma mère une fois ou j’étais allé chercher Ian à Glasgow. Étonnamment, le short m’allait encore plutôt bien, signe que mes nombreux entrainements avaient réussi à me maintenir dans une forme physique correcte. L’endroit pour se changer étant public, on se retrouva nez à nez avec d’autres hommes soit sortant de séance, soit venant d’arriver. Un en particulier, torse nu, était assis sur un banc à se nettoyer la figure avec une serviette. Rouge et luisant de sueur, des cuisses qui faisaient probablement deux fois la circonférence des miennes et des mains de géant, il dégageait une odeur rance de transpiration qui m’obligea à retenir ma respiration lorsque je passais devant lui. Je n’avais jamais vu une personne aussi athlétique et me demandait avec qui il avait pu venir jouer. J’en oubliais surement que le club englobait également une salle de musculation qui faisait le bonheur des gros bras. Je marchais vite pour m’assoir à un endroit libre ou je posais mon sac sur un petit banc avant d’en sortir mes affaires et de me délester de mes chaussures.

Le grand homme se leva pour aller prendre une douche et je pus de nouveau respirer convenablement, échangeant un regard de connivence avec Maddox. Je me levais pour retirer mon pantalon mais, sautillant sur un pied, je finis par glisser à cause de mes chaussettes et me retrouvait par terre en sous-vêtements aux pieds de mon ami. Je me redressais en détournant la tête et ma gêne « Si jamais tu parles à quelqu’un de ce qu’il vient de se passer, je t’étripe » grognais-je en sa direction avant de forcer un sourire. Jugeant plus prudent de m’assoir pour la suite, je m’équipais entièrement t-shirt gris floqué du v de la marque, short et baskets foncées et j’attendis que mon ami soit prêt.



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