Angus Menzies

Angus a vue le jour à Édimbourg, un après-midi d’été, le 20 août 1997. Il est issu d’une union pleinne d’amour ! Son père a quitté sa Belgique natale alors qu’il n’avait que 24ans et ceux par amours pour une demoiselle ! Il fonde rapidement une famille et c’est ainsi qu’Angus est le deuxième d’une fratrie de trois. Il a donc un grand frère et un plus petit. Que des garçons a la maison ! Il est d’ailleurs proche de son petit frère qui est plus jeune de à peine deux ans.
Il vit une vie d’enfant tout à fait classique, il se débrouille a l’école, est plutôt calme. Ses parents lui offre la possibilité de faire du sport, il se passionne pour le judo et de la musique, c’est le piano qui touche
son coeur ! Mais à l’âge de 7ans la vie de toute la famille bascule.

TW accident, blessure, terme médicaux  :

La vie de la famille était suspendue au réveil de garçon, et quand il se réveille tout le monde est soulagé. Mais ce soulagement est de courte durée. Dès le réveil Angus pleur et est paniqué, il ne comprend pas ce qui se passe... Tout est noir !

Le saignement à endommager la région de la vue et ceux définitivement, Angus cherche sa mère, il la vue, il le sait ... Elle était là ses derniers jours près de lui. Il ne comprend pas pourquoi son père lui dit qu’elle est morte ...

Il lui faut du temps pour comprendre tout ce qui se passe, du temps, il en a, il reste hospitalisé près de 2 mois. Puis se voit envoyer dans un centre de rééducation spécialisé pour les malvoyants... Il « voit » souvent sa mère, quand il en parle les médecins disent que c’est le choc, c’est normal, elle lui manque... Pendant ce long processus, son père se bat au tribunal pour faire condamner les fautifs, l’un est décédé certes, mais l’autre est vivant et sans sort mieux que son fils ! Les soins d’Angus sont lourds, chère et le handicap à vie. Il parvient à le faire condamner et reçoit des dommages et intérêts importants pour le décès de sa femme et le handicap de son fils.

Après 6 mois en centre, il rentre enfin chez lui, mais il se sent différent malgré tout. Et puis la vie hors du centre l’angoisse ... Là-bas, il était protégé. Être à la maison sans la présence de sa mère est aussi déstabilisant... Mais il retrouve son petit frère, un allié de taille pour cette nouvelle vie. Le père d’Angus souhaite alors l’envoyer dans une école spécialisée, mais cela veut dire l’envoyer loin. Les deux frères ne sont pas du tout d’accord pour cela. Mais le jeune garçon doit poursuivre une scolarité malgré tout. Avec le retard pris depuis l’accident, Angus se retrouve alors au même niveau scolaire que son petit frère. C’est ainsi que les deux se retrouvent dans la même classe et c’est une aide précieuse pour Angus. L'école parviens a s'adapter au handicap d'Angus et il parvient suivre une scolarité.

Malgré le temps qui passe Angus voit toujours sa mère parfois... Mais il n’en parle plus ... Les médecins parlent de séquelles sans pouvoir l’expliquer. Il vit donc avec même si c’est quelque chose d’assez difficile, il a toujours cette sensation qu’elle est la quoi qu’il arrive, elle lui apparaît quand il a besoin d’aide... Comme une maman. L’école ce n'est pas toujours facile, mais il est bon. Mais il s’ennuie, lui qui a toujours été très actif dans le sport, la musique ... Curieux, il parvient à reprendre le piano. Et il cherche à reprendre un sport accessible.

Avec la complicité de son frère, il découvre l’athlétisme, la course à pied. Et une sensation de liberté en découle ! La vitesse, la course sans avoir peur des obstacles ! Angus reprend confiance en lui, en la vie !

L’adolescence et le handicap ce n'est pas toujours évident, mais Angus a du caractère et s’en sort plutôt bien. Mais quelque chose le perturbe depuis quelques mois, il ne voit plus seulement sa mère, d’autre silhouette viennent lui rendent visite, il comprend alors que ce n’est pas des séquelles les visite de sa mère... Enfin si en quelques sorts ! Il a hérité d’un don. Et finalement cela le perturbe beaucoup ...

S’en vient la question de l’orientation, il est bon à l’école, mais trouver un métier accessible qui ne soit pas un métier de bureautique, ce qu’il supporterait difficilement. C’est alors que le métier de kiné lui semble être évident ! Pas besoin de voir pour faire ça et puis il connaît bien ce métier finalement, il en a eu besoin. Aider les autres lui semble une perceptive de vie tout à fait convenable !

Pour son entrée à l’école de Kiné, le père d’Angus lui offre un chien-guide Pako, un golden retriever noir. Il découvre une nouvelle liberté. Il parvient à suivre son cursus légèrement adapté et décroche son diplôme de masseur kiné en juillet 2022. Depuis, il travaille principalement à l’hôpital, il a quitté le cocon familial souhaitant son autonomie ! Mais son père et son petit frère sont jamais très loin pour lui venir en aide.

Très sportif, il a l’objectif de faire son premier paratriathlon, mais son petit frère n'est pas bon en natation ! Pour le moment, cela semble donc compliquer.

Angus refuse de se voir comme une personne en situation de handicap, certes parfois dans le quotidien, il rencontre des difficultés. Mais il aime se dire que même les valides ont leur propre difficulté. Il n’a donc rien à leur envier !