Sinking Past
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Javier Sanabria
Javier Sanabria
D a d d y
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Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos 0fa2284de136a4a7e9408a4bd330b77299189d83
Occupation : Avocat d'affaires en Espagne, Javier a pris une année sabbatique suite à la mort de sa femme. D'un point de vue légal, il ne peut pas exercer en Ecosse... Mais s'il y a une chose qu'il sait, c'est que dans l'ombre, tout peut se faire.
Âge : 35 Quartier : Javier vit sur le Blue Sky, un joli narrowboat bien équipé que Carmen lui a laissé en héritage (quai sur le Canal de l'Union, quartier de Fountainbridge, au sud-ouest d'Old Town).
Situation familiale : Veuf depuis quelques mois. Mais il le vit plutôt bien.
Date d'arrivée à Edimbourg : Début janvier 2024.
Don : Dans les rires, les pleurs et les cris d’autrui, Javier peut distinguer une émotion sincère d'une fausse. Si l'émotion de la personne est sincère et qu'il s'agit de pleurs ou de cris, l'Espagnol aura des frissons ; pour les rires sincères, c’est comme une sensation de chaleur qui traverse son corps. Plus rarement, il peut aussi entendre des bribes de pensées qui accompagnent ces émotions. En revanche, si l’émotion n’est pas sincère, il ne ressentira rien de spécial et se doutera alors instinctivement du mensonge. Cependant, son don ne s’active pas tout le temps et pas avec n’importe qui ; plus la personne qu’il observe est loin, moins il y a de chances qu'il reçoive ces indices. Le contrecoup de son don inclut des migraines et des sautes d'humeur.

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Tes sujets RP : Mi casa es tu casa ft. Dorcas ¦ Lawyers have feelings too (allegedly) ft. Nadeem ¦ Gunpowder ft Angelo ¦ The one who sees ft Reagan ¦

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Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos Empty Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos

Jeu 7 Mar - 22:39

Javier Sanabria

Dime qué quieres y te diré quién eres
Prénoms : Javier Rodrigo. Deux prénoms assez courants en Espagne, rien de bien compliqué ou d'exceptionnellement rare, et cela lui convient parfaitement. Ceci dit, personne ne l’a jamais appelé Rodrigo, sauf quelques coups d’un soir à qui il aura menti (en partie, voyons) sur son prénom. Quant à son nom de famille... suivant la règle espagnole, c'est le premier nom, que ce soit celui du père ou de la mère (dans son cas, Sanabria, celui du paternel) qui sera le plus important, suivi du nom de l'autre parent (Ibáñez). Cependant, en Ecosse ce n'est pas pareil ; et du coup, les Ecossais l'appellent souvent Mr. Ibáñez... Ce qui lui fait assez bizarre, il doit bien l'avouer. Même s'il n'a jamais rencontré son père, il tient quand même au nom qu'il a porté toute sa vie.
Surnoms : Normalement, sa famille et ses amis l’appellent Javi, parfois Jav’ aussi. Quant aux gens qu’il agace, contrarie ou qui tout simplement le détestent, ils l’appellent probablement cabrón et autres jolis noms d’oiseau. Est-ce que cela le vexe ? Pas du tout ! La seule chose qui vexe réellement Javier, c’est les défaites, pas les délicieuses victoires qui font enrager verbalement ses adversaires.
Lieu et date de naissance : Il est né le 29 avril 1989 à Madrid, à 7h10 du matin. Paraît-il, le brun était plus lève-tôt à l'époque qu'il ne l'est aujourd'hui – où son moment préféré, c'est plutôt la nuit. Désormais qu’il est en Ecosse, la capitale espagnole va certainement lui manquer, puisque c’est la ville où il s'est affirmé en tant qu'homme et en tant qu'avocat, la ville où il s'est enfin épanoui... Néanmoins, en ce moment il a besoin de changement, besoin d’une bonne pause. Puis il a apparemment hérité d’un bateau et d’un vieux manoir délabré pas très loin d'Edimbourg ? Et Esteban Oliveira a peut-être besoin de son regard attentif dans ces parages ? Bueno, ce séjour en ville s’impose, effectivement ! Reste à savoir combien de temps le brun va rester dans le coin, mais, pour tout vous dire, il n’est pas du tout pressé de partir.
Âge : 34 ans, bientôt 35. Déjà pas mal d’aventures derrière lui, avec de belles histoires et d’autres nettement moins. En tout cas, Javier en a tiré des leçons, gardé des souvenirs, dont il fait le tri du mieux qu’il peut, afin de les tourner à son avantage et non pas l’inverse. Mais, en fin de comptes, qu’il veuille l’admettre ou pas, tout ce qu’il a pu vivre a fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui, sans aucun doute.  
Nationalité : Le trentenaire est Espagnol, le soleil dans l’âme, mais quelques ténèbres dans les pensées.
Origines : Espagnol pure-souche. Autrement dit, descendant d’un joli melting-pot de divers peuples qui ont peuplé les terres ibériques au fil des siècles.
Situation familiale : Veuf depuis quelques mois. Oh, ce n’est pas aussi tragique que ça peut en avoir l’air, puisque ce n’était qu’un mariage par intérêt... Mais, mine de rien, parfois Carmen lui manque, oui. Ce n’était pas vraiment une histoire d’amour, mais il y avait bien une amitié sincère entre eux, et ça, c’est quelque chose qu’il n'a pas souvent connu dans sa vie. Elle lui manque, oui, sa vieja Carmen haute en couleurs.
Occupation : Avocat spécialisé en droit des affaires, Javier a exercé pendant une dizaine d’années à Madrid, d’abord dans un cabinet avec Álvaro Aguirre, un collègue et ami d’enfance, puis auprès de plusieurs grandes entreprises, et plus récemment au service d’Yanes, la fameuse marque de joaillerie de luxe appartenant à Ornella Oliveira. Désormais, le jeune Ibérique est en pleine année sabbatique, une vraie pause comme il n’en a plus faite depuis très longtemps.
Date d'arrivée à Edimbourg : Début janvier 2024.
Groupe : Empathes
Avatar : Maxi Iglesias
Crédits : Harleystuff

Don

Dans les rires, les pleurs et les cris d’autrui, Javier peut distinguer une émotion sincère d'une fausse. Si l'émotion de la personne en face de lui est sincère et qu'il s'agit de pleurs ou de cris, l’Espagnol ressentira des frissons plus ou moins forts, tandis que pour les rires sincères, c’est plutôt comme une agréable sensation de chaleur qui traverse son corps. Dans quelques rares situations, il peut aussi entendre des bribes de pensées qui accompagnent ces émotions, même si ces échos ne sont jamais très clairs pour lui. En revanche, si l’émotion de l'individu n’est pas sincère, le brun ne ressentira rien de spécial : son instinct lui indiquera donc que c’est juste du (mauvais) jeu d’acteur. Cela dit, son don ne s’active pas tout le temps et pas avec n’importe qui ; plus la personne qu’il observe est loin de lui, moins il y a de chances que l’avocat ne reçoive ces petits indices silencieux. Autant dire que dans ces cas-là, il ne pourra se servir que de son regard, de sa perspicacité naturelle ou bien d'une bonne petite enquête. Niveau contrecoups, il s’agit surtout d’éventuelles migraines et de sautes d’humeur temporaires, si jamais il abuse de son don. Mais ça, c'est une chose que le Madrilène ne fait que très rarement, puisqu’il n’est pas tout à fait conscient d’en posséder un. L'arrivée du trentenaire en Ecosse risque en tout cas d’amplifier la puissance de son pouvoir secret à l'avenir, alors c'est bien possible que les contrecoups aussi deviennent plus forts..

Regrets

En temps normal, Javier n'est pas le genre de personne qui va se mettre à ressasser le passé pour un rien,  à se demander s'il aurait dû agir différemment, s'il a fait le bon choix ou pas. Non, en temps normal, l'Espagnol n'a pas trop le temps pour ça. Ni l'envie, franchement. A force de courir après le succès, il a arrêté de regarder derrière lui, ou en tout cas, jamais bien longtemps. Pourtant, il en a des regrets au fond de lui. Comme tout le monde, en fait, même s'il aime faire semblant qu'il n'est pas comme tout le monde. Parce que, voyez-vous, l'avocat Sanabria n'est pas un type banal, voyons messieurs dames ! Sauf qu'il ne faut pas oublier que, en plus de l'avocat, il est aussi l'homme derrière le masque. Et cet homme-là, maintenant que Javier est en Ecosse, il a de plus en plus l'impression de ne plus le connaître. Pire, il a l'impression de l'avoir trahi. Sa réputation d'avocat implacable, son succès, sa petite fortune, tout ça a eu un prix à payer, un prix élevé. Sa dignité, ses valeurs, la personne qu'il était réellement... A-t-il vraiment perdu tout ça à jamais, ou est-ce que cela reste rangé dans un coin poussiéreux de son esprit ? Parfois, l'Ibérique ne saurait dire au juste. Peut-être bien que tout n'a pas disparu. Car il n'est pas devenu un monstre, si ? Business is business, tout simplement, voilà. Dans le fond, il n'a jamais voulu faire de mal à qui que ce soit, juste... réussir dans la vie, correspondre aux grandes attentes qu'on avait placées en lui quand lui-même n'y croyait plus. Cependant, il l'a fait. Il a fait du mal à bien des gens, directe ou indirectement, avec ses magouilles, ses stratagèmes. Alors oui, s'il laisse ses pensées et ses souvenirs s'envoler, lors de ces nuits pluvieuses dont Edimbourg a le secret, il éprouvera sûrement des regrets. Avant de regretter ensuite le fait d'avoir passé la nuit tout seul, évidemment. Comme si cela pouvait régler tous ses problèmes...

Caractère

Ambitieux ~ Déterminé ~ Astucieux ~ Audacieux ~ Chaleureux ~ Charmeur ~ Cultivé ~ Courtois ~ Curieux ~ Débrouillard ~ Décidé ~ Décontracté ~ Dévoué ~ Diplomate ~ Eloquent ~ Jovial ~ Galant ~ Maître de soi ~ Minutieux ~ Persévérant ~ Perspicace ~ Persuasif ~ Pragmatique ~ Raffiné ~ Rationnel ~ Réfléchi ~ Rusé ~ Sournois ~ Sociable ~ Sportif ~ Sûr de lui ~ Tourmenté ~ Calculateur ~ Manipulateur ~ Rancunier ~ Perfectionniste ~ Vaniteux ~ Têtu


Derrière l'écran

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Occupation : Avocat d'affaires en Espagne, Javier a pris une année sabbatique suite à la mort de sa femme. D'un point de vue légal, il ne peut pas exercer en Ecosse... Mais s'il y a une chose qu'il sait, c'est que dans l'ombre, tout peut se faire.
Âge : 35 Quartier : Javier vit sur le Blue Sky, un joli narrowboat bien équipé que Carmen lui a laissé en héritage (quai sur le Canal de l'Union, quartier de Fountainbridge, au sud-ouest d'Old Town).
Situation familiale : Veuf depuis quelques mois. Mais il le vit plutôt bien.
Date d'arrivée à Edimbourg : Début janvier 2024.
Don : Dans les rires, les pleurs et les cris d’autrui, Javier peut distinguer une émotion sincère d'une fausse. Si l'émotion de la personne est sincère et qu'il s'agit de pleurs ou de cris, l'Espagnol aura des frissons ; pour les rires sincères, c’est comme une sensation de chaleur qui traverse son corps. Plus rarement, il peut aussi entendre des bribes de pensées qui accompagnent ces émotions. En revanche, si l’émotion n’est pas sincère, il ne ressentira rien de spécial et se doutera alors instinctivement du mensonge. Cependant, son don ne s’active pas tout le temps et pas avec n’importe qui ; plus la personne qu’il observe est loin, moins il y a de chances qu'il reçoive ces indices. Le contrecoup de son don inclut des migraines et des sautes d'humeur.

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Jeu 7 Mar - 22:48

Anecdotes
Dime quién soy y te diré qué quiero


I. Princesa no, enamorada sí.
Il était une fois une fille rêveuse qui vivait juste à côté d’un château, dans un petit village castillan perché tout en haut d’une colline. Dit comme ça, on pourrait croire qu’il s’agit là du début d’un conte de fées, n’est-ce pas ? Le décor en serait peut-être digne, certes, mais non, ce n’en est pas un. En effet, Jimena Ibáñez n’était pas une princesse, n’avait pas de sang royal dans ses veines. La brune n’était pas non plus une roturière destinée à changer de statut lorsqu’elle rencontrerait un prince charmant venu d’une contrée lointaine. Et elle n’était pas non plus l’une de ces braves héroïnes qui prouvaient qu’il était possible de réaliser tous ses rêves, du moment que l’on croyait en soi et que l’on ne lâchait jamais. Non, rien de tout ça. Jimena était juste une fille comme tant d’autres, qui habitait avec ses parents à Frías, la plus petite ville d’Espagne – en réalité un petit village qui avait reçu le titre de ville bien des siècles auparavant et qui avait gardé ce statut depuis. Cependant, la vie à Frías était loin d’être palpitante, il fallait bien l’avouer… Là-bas, tout le monde, ou presque, se connaissait. Les gens se saluaient toujours quand ils se croisaient au détour d’une ruelle étroite, s’enquéraient de comment allait Juan X, Pablo Y ou María Z. Voyez-vous, parler de la vie des uns et des autres, cela pouvait faire des miracles : soudainement, le temps passait plus vite et l’ennui partait hanter d’autres parages. En revanche, l’été apportait à chaque fois une nouvelle dynamique, bien plus amusante. Pendant ces mois ensoleillés, les touristes débarquaient nombreux, tandis que les villageois organisaient des fêtes populaires, avec de la musique et de l’animation… En gros, le village endormi se réveillait enfin.

Cet été-là, en 1988, Jimena avait 20 ans. Ses parents, propriétaires d’une petite auberge dans une vieille maison rustique, étaient ravis de voir qu’il n’y avait enfin plus de chambres disponibles – l’été étant, comme d’habitude, le moment d’encaisser un maximum d’argent, qui les aiderait à vivre plus sereinement la basse saison. La dernière chambre libre était désormais occupée par un charismatique brun aux yeux verts cristallins venu de la région de Madrid, un certain Santiago Sanabria. Ou juste Santi, comme il dit, avec un sourire aux lèvres, à la belle Jimena en la croisant pour la première fois. Le jeune homme, âgé de 27 ans, n’était là que pour une semaine, seulement de passage. Et pourtant, il avait suffi de deux petits jours, ou peut-être même d’un seul, pour qu’ils tombent tous les deux sous le charme l’un de l’autre. Résultat, Jimena n’avait plus du tout la tête à l’auberge maintenant, même si c’était au nom de celle-ci qu’elle servait de guide au Madrilène depuis son arrivée. Après tout, l’Espagnole connaissait tous les recoins de Frías et des alentours, et elle ne pouvait pas manquer de lui faire découvrir les vues les plus extraordinaires. L’une d’entre elles sembla en tout cas inspirer énormément Santiago, lors de leur deuxième longue balade ensemble. Assez pour qu’il l’embrasse pour la première fois. Un baiser correspondu, même si… « On peut pas, je… » Jimena posa une main sur sa bouche, hésitante et brûlante d’enthousiasme à la fois. « Tu quoi ? T’es majeure, Jimena. Et la dictature est finie, t’as le droit de faire ce que tu veux, non ? » La brune détourna son regard un instant, observant le ciel et les montagnes au loin. Santi avait raison. Elle était une adulte et elle avait bien le droit de faire ce qu’elle voulait, non ?

Les journées s’écoulèrent. Amoureux, Jimena et Santiago étaient vite devenus fusionnels pendant cette semaine passée ensemble. Bien entendu, les parents de la jeune Espagnole, Nuria et Fermín, n’étaient pas dupes : ils étaient parfaitement au courant. En même temps, les regards que les deux jeunes gens s’échangeaient parlaient pour eux… Et puis il y avait la vidéosurveillance des temps anciens, c’est-à-dire, les vieilles qui voyaient absolument tout depuis leurs fenêtres. Du coup, est-ce que les Ibáñez approuvaient cette amourette ? Non, pas vraiment. La vérité était qu’ils ne savaient pas qui était réellement ce garçon. C’était un inconnu venu de la capitale, plus âgé que leur fille et qui avait l’air d’être un coureur de jupons. Leur devoir était donc de la protéger à tout prix, la mettre en garde contre ce type. « Mais maman, nous sommes amoureux ! On se balade ensemble, ça n’a rien de mal ! Et… » « Non, mi hija, les balades ça n’a rien de mal. Mais le reste ? Oui, car on sait comment sont les garçons des grandes villes ! Et si jamais tu tombes enceinte et qu’il te laisse tomber ? Qu’est-ce que tu vas faire de ta vie dans ce cas, Jimena ? Tu le connais à peine !  » Nuria était la seule à parler, mais le père de la brunette était d’accord, cela se voyait dans son regard sévère. « Mais je vous dis qu’on n’a…  Et… Santiago ne m’abandonnerait jamais, de toute façon ! Il m’aime ! » «  Mais qu’en sais-tu de l’amour à ton âge ?! Et… Les gens parlent, Jimena ! Les gens vous voient ens… » « Me importa una mierda ! Je les emmerde, les gens ! Santi et moi, on va rester ensemble, que ça vous plaise ou pas ! » Et la voilà déjà dehors, après avoir claqué la porte sans regarder derrière elle. Si les gens parlaient déjà, pas la peine de se la jouer discrète, hein. Marre de ce village, bon sang !

II. Los cuentos de hadas no existen
Malheureusement, ceci n’est pas un conte de fées. Ça en avait pourtant l’air au début, malgré les turbulences dues au départ soudain de Jimena à Madrid avec son nouveau petit ami, trois mois auparavant. Le moins que l’on puisse dire, c’était que la séparation avait été brusque, douloureuse, et que cela avait déchiré sa famille. Malgré toutes les larmes, la brune se disait que sa place était ici, avec Santiago. Elle était vraiment amoureuse pour la première fois dans sa vie, et lui, il l’aimait aussi, elle le savait. Et puis… Madrid ! Le cœur de la jeune femme était triste, mais d’un autre côté, elle était libre ici, toutes les possibilités s’offraient à elle. En attendant mieux, la Castillane s’était trouvé un petit boulot dans le quartier en tant que serveuse, tandis que le Madrilène, artiste peintre assez doué, tentait de percer dans le monde de l’art. Il rencontrait beaucoup de monde, d’autres artistes, des galeristes, des gens riches, influents. Cela finira bien par décoller un jour ou l’autre, qu’il disait. Hélas, pendant ce temps-là, c’était Jimena qui payait le loyer, alors que lui, enfermé dans ses inquiétudes et dans sa mauvaise humeur, passait de moins en moins de temps à la maison... Au fil des mois, son optimisme semblait fondre comme neige au soleil, son affection aussi. Justement les deux choses dont sa copine aurait le plus besoin maintenant. Surtout que… « Je suis enceinte, Santi. » Plus que tout, elle avait besoin de sa présence. De savoir qu’il serait là. Qu’il donnerait tort à ses parents, qui croyaient depuis le début qu’il la lâcherait à la première occasion… Pire, ils refusaient même de lui parler désormais. Autrement dit, la jeune femme n’avait plus que lui. « J’ai besoin de toi. », dit-elle d’une voix tremblante. L’Espagnol savait très bien que c’était le cas. Que son devoir à lui, c’était de l’épauler, de l’aider à accueillir cet enfant comme il se devait. Le problème, c’était qu’il... ne pouvait pas. Oh oui, ce soir-là, Santiago pleura à chaudes larmes. Et la future maman, la pauvre, n’y comprenait rien. Etait-il content ? Ou juste contrarié ? Avait-il si peur ? « J’ai fait une bêtise, Mena. » « Mais non, dis pas ça ! Ce bébé, même s’il n’était pas prévu, ce n’est pas une bêtise, Santi ! C’est… un cadeau de la v… » « Je parle pas du bébé ! J’ai merdé, mi amor. J’ai sérieusement merdé… » Que voulait-il dire par là ? Allez, qu’il s’explique, qu’il lui dise tout ! Elle pourrait l’aider ! Oui, si elle insistait, il allait forcément finir par tout lui raconter, non ?

Eh non. Santiago avait juste fini par lui dire qu’il était dans la merde, qu’il s’était laissé convaincre par des types qu’il n’aurait pas dû écouter. Qu’il avait cru qu’enfin il allait toucher une quantité considérable d’argent, de l’argent qu’il pourrait utiliser pour lancer réellement sa carrière. Que tout s’était mal passé.  Trop vague comme explication, on est bien d'accord. La jolie brune avait tout de même tenté à plusieurs de lui faire cracher le morceau, mais, à chaque fois, le jeune homme avait refusé de lui donner des détails. Il avait juste souligné une chose : qu’il l’aimait, qu’il voulait cet enfant et qu’ils… ne pouvaient plus rester là, ensemble. Il fallait qu’elle parte, qu’elle s’éloigne de lui au plus vite. Ce serait “temporaire”, le temps qu’il “trouve une solution”. « T’as des dettes, c’est ça ? Tu dois de l’argent à quelqu’un ? Tu traînes avec des criminels ?! » C’était l’une des choses que Jimena lui avait balancées au visage, désespérée… Mais, étrangement, confronté à ces paroles, il n’avait rien répondu, hormis un : « C’est plus compliqué que ça. J’peux pas te raconter, Jimena. Moins tu en sais et mieux ce sera. » Alors, c’était ça qu’il voulait ? Très bien, soit ! Dépitée et en colère, la Castillane n’avait eu d’autre choix que de prendre ses affaires et quitter l’appart. Santiago n’était pas l’homme qu’elle croyait, vraiment pas. Et elle, elle avait un bébé qui grandissait en elle, un bébé qu’elle comptait absolument garder. Brisée, déchirée, la jeune femme put au moins compter sur l’aide d’une amie, qui l’hébergea pendant les mois qu’il lui restaient jusqu’à l’accouchement. Quant à Santiago, plus de signe de vie au bout de quelques mois. D’abord, il y avait eu quelques rares nouvelles, mais surtout des excuses, des perdóname inutiles, des mensonges frustrants. La réalité, la vraie, lui avait explosé à la gueule finalement, maintenant elle s’en rendait compte… Javier Sanabria, ce beau petit bébé qui gigotait désormais dans son berceau en pleurant, en était le symbole parfait.  

III. El mar lo cura todo
On était désormais en 1999. Javier vivait depuis dix ans déjà à Colmenar Viejo, 30 km au nord de Madrid, avec ses grands-parents, qui l'avaient accueilli lui et sa mère peu après sa naissance. La vie était paisible dans la petite ville montagnarde, sans complications. Une maison modeste mais où il y avait de la chaleur humaine, un petit potager, des animaux. Javier avait ici tout ce dont il avait besoin. Il allait à l’école, jouait avec les enfants des voisins, profitait de la nature quand il n’était pas en train de faire ses devoirs. Papy Sancho et mamie Begoña le chouchoutaient, mais ils ne manquaient pas de lui apprendre les choses de la vie également. Ils lui racontaient aussi plein d’histoires sur son père, qu’il ne connaissait qu’à travers les photos, ce père qui les avait prévenus qu'ils auraient besoin de leur aide. Une aide prise à contrecœur par la jeune maman, il faut dire. Résultat, Jimena n’était presque jamais là, puisqu’elle était partie habiter à Madrid quand le petit n’avait que deux ans. Tout le temps occupée par son travail, à peine s'il voyait sa maman... C’était comme ça, il avait l'habitude. Au moins, les week-ends elle revenait passer un peu de temps avec lui, parfois elle restait plus longtemps. Heureusement, malgré ces absences récurrentes, le petit Javier était un enfant de 10 ans plutôt épanoui. Et déjà assez grand pour comprendre parfaitement ce que cela impliquait de faire ce que maman venait de lui imposer : déménager ailleurs avec elle. Non pas à Madrid pour la rejoindre, comme il l’avait souvent imaginé, mais dans une autre ville, à plus de 400 kilomètres ! Javier ne voulait pas quitter ses grands-parents, ses amis, sa vie ici. Gijón, c’était loin, il n'y connaissait personne. « Mais c’est super beau, cariño. Et il y a la mer là-bas, tu vas adorer ! » Mouais... Surtout, il y avait Felipe, ce type qu'elle voulait épouser, puisqu’il était super riche et qu’il semblait être amoureux d'elle. Mais ça, le gamin l'ignorait encore.

Après des premiers mois difficiles, Javier avait réussi à s'adapter à sa nouvelle vie en Asturies. Son beau-père était sympa, même si toujours absent... contrairement à sa mère désormais. Mais ce n'était pas parce que le garçon passait enfin plus de temps avec elle que leur relation était parfaite pour autant. Non, il avait l’impression que rien que sa présence la contrariait, qu’elle ne le supportait pas. Quoi faire alors ? Pleurer ? Pfff, voyons. Il vivait près de la mer, alors autant y passer le plus de temps possible. Avec le temps, le surf devint donc une véritable passion pour l’adolescent, une véritable thérapie. Il n’y avait que les vagues, le soleil, le vent et lui. Un mix parfait d’apaisement, d’adrénaline et de liberté, un vrai kiff. Souvent avec d’autres amis, la plupart un peu plus âgés que lui, il venait se vider la tête à la plage et s’éclater pendant des heures. Franchement, cette vie lui convenait bien, ça aurait dû rester comme ça. Sauf que non : encore une fois, on allait le déraciner, sans même lui demander son avis. Voyez-vous, Felipe, son beau-père, avait des amantes. Quelle surprise, dis donc... Il savait bien qu’il n’y avait pas vraiment d’amour entre ces deux-là, cela sautait aux yeux. Peut-être au début, mais en l’espace de six ans cela en avait clairement perdu de son éclat. Ils auraient donc pu se contenter de se séparer, de faire chambre à part dans cette maison énorme, cela ne l'aurait pas affecté. Mais l'obliger à déménager à nouveau, alors que sa nouvelle vie lui plaisait bien, ça non, il ne pouvait pas bien le prendre, désolé. Il n’avait jamais demandé grand-chose à sa mère, il avait toujours supporté ses gestes froids quand elle s’adressait à lui, ses sautes d’humeur, ses mots durs… Il n’avait jamais été aussi pénible que certains ados, alors pourquoi, pourquoi bordel lui imposait-elle ça ? Gros scoop : Jimena aussi avait un amant, olé ! Et ce type, un certain Aldo, habitait en Galice, à presque 400 kilomètres. Maigre consolation, il y avait aussi la mer là-bas...

IV. Tus ojos, tu perdición
TW!:
C’était beau, la Galice. Les bois de pins à côté des plages, le bleu de la mer partout. Les gens étaient plutôt discrets, mais sympas. Même s’ils parlaient parfois un charabia qu’il ne comprenait pas trop. Non, franchement, c’était plutôt sympa comme endroit, assez beau et paisible. L’effervescence de Gijón lui manquait un peu, mais la vie ici n’était pas si horrible, en fin de comptes. Oh, le jeune Sanabria avait quand même mis du temps à s’y habituer, à arrêter de faire la gueule… mais à quoi bon bouder si cela ne menait à rien  ? Sa mère n’était pas près de retourner avec Felipe, de toute façon. Surtout que, cette fois-ci, elle avait eu ce qu’elle voulait  : un vrai mariage, officiel. Donc ouais, elle allait rester ici, dans ce village de Combarro, au bord de l’eau. Joli, mais d’un ennui… Au moins, le Madrilène de naissance pouvait encore parler avec ses vieux amis sur MSN, c’était mieux que rien. Peut-être même retournerait-il auprès d’eux à Gijón dès sa majorité, il allait juste falloir tenir encore un peu. Encore… deux ans  ? Joder, il allait perdre la tête, vraiment. Il s’ennuyait la plupart du temps quand même, sauf quand il surfait. « Le surf est ta passion, mais n’oublie pas que tu peux t’en découvrir d’autres, mon petit. Le tout… c’est de les essayer. » Aldo lui souriait souvent d’une façon un peu énigmatique, mais dans le fond, il n’avait pas tort. Pour l’instant, ils n’en étaient pas encore là, mais cet homme un peu grassouillet et au regard espiègle semblait vouloir faire un effort pour créer un lien avec le fils de sa nouvelle femme. Peut-être serait-il le père qu’il attendait, puisque le sien ne reviendrait jamais ? Quoi qu'il en fût, les mois s’écoulèrent doucement, la vie poursuivit son cours. Contrairement à Jimena, Aldo aimait effectivement passer du temps avec lui, lui apprendre des petits trucs de pêcheur, lui faire découvrir des endroits sympas sur son bateau, parler de tout et de rien. Le Galicien et lui avaient cette complicité qu’il n’avait jamais eue avec Felipe, une complicité naturelle, qui lui permettait de se détendre, de rigoler, de s’ouvrir.

Tout semblait aller bien. Il n'y avait pas de raison pour qu'il ne puisse pas laisser sa mère seule quelques jours avec son beau-père afin d'aller passer un week-end ailleurs avec des amis. Sauf que pendant ce week-end de voyage et de surf, des secrets furent dévoilés à la maison, des menaces furent faites. Plus grave encore, de la violence physique eut lieu. Mais est-ce que le jeune Sanabria s’en rendit compte en revenant ? Même pas. Ce ne fut qu’un mois plus tard, alors que les vacances de l’été 2006 avaient déjà commencé et qu’il était à nouveau parti pour quelques jours, que Javier remarqua à son retour des bleus bizarres sur le corps de sa mère, tout comme un comportement étrange de sa part. Alors, qu’est-ce qu’il fit, le lendemain ? Le garçon profita du fait qu’il était seul avec Aldo pour le confronter ouvertement. Sa mère n'était pas parfaite, mais jamais il ne permettrait qu’il l’agresse, jamais de la vie. Quitte à lui péter la gueule, oui. « Javier, Javier… Tes yeux seront ta perte. » Sur le moment, il ne comprit pas ce que l’homme voulait dire par là. Parlait-il de ce que Javier avait vu de ses propres yeux, ces marques de violence sur les bras de Jimena ? Ou parlait-il vraiment de ses yeux verts, son visage, son apparence ? Visiblement, oui. Car, sans qu'il ne s'y attende, Aldo le plaqua violemment contre un mur de cet hangar où ils étaient seuls en cette fin de journée. Ses mains n’étaient soudainement plus celles d’un père, mais celles d’un agresseur ; son regard n’était qu’un sordide mélange de désir et de haine. L’adolescent tenta de se débattre, de le repousser de toutes ses forces, mais son beau-père était bien plus fort qu’il n’en avait l’air. Sa main sur sa bouche l’empêchait de hurler, tandis que son autre bras le maîtrisait avec une facilité déconcertante, comme s'il n'était qu'un pantin. Puis, soudainement, quelqu’un arriva dehors, une voix salvatrice se fit entendre. Le souffle court, la peur au ventre, Javier fut lâché par l’agresseur après un « Pas un mot à qui que ce soit, sinon tu vas avoir des problèmes. » L’adolescent n’osa dire quoi que ce soit, se contentant de se redresser maladroitement, chancelant. Il fallait qu’il sorte d’ici au plus vite. Ni une ni deux, c'est ce qu’il fit, en courant, terrifié. Aldo en était sûr désormais : Javier ne le défierait plus jamais.

V. Tranquilo, chico. No pasa nada.
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Des trafiquants de drogue, il y en a toujours eu en Galice. Même parmi les pêcheurs… Cette rumeur était totalement vraie, tout le monde le savait. Quant aux rumeurs sur Aldo, bien que timides, elles l'étaient tout autant. Il menait une vie bien trop confortable pour quelqu’un qui était issu d’une famille pauvre, un simple pêcheur qui n’avait jamais rien réussi de spécial dans la vie. Les petits jobs occasionnels, c’était pas comme ça qu’il se faisait tout ce blé qui lui permettait d’offrir des cadeaux de luxe à sa nouvelle femme. Non, il trempait dans des affaires louches, il se rencontrait tous les mois avec des trafiquants de drogue. Les rumeurs concernant son côté violent et ses sales instincts, en revanche, étaient pratiquement inexistantes. Mais pas grave : Javier comptait bien le démasquer et l’envoyer en taule. Si ce n'était pas pour cette raison, ce serait pour une autre. Du moment qu'il disparaissait de sa vie et de celle de sa mère, cela lui irait parfaitement. Le tout était désormais de réunir suffisamment de preuves contre lui. Il était prêt à le suivre, jour et nuit. C’était fini les balades en bateau, la complicité d’avant, certes, mais il lui tiendrait bel et bien compagnie tout le temps, tapi dans l’ombre. La rage qui l’animait était terriblement brûlante, telle du magma en fusion, pas près de se refroidir. Pas même au bout d’un mois, non… Ce fut en effet grâce à cette persistance sans faille que le brun finit par trouver finalement l’occasion rêvée de coincer cet enfoiré : une réunion secrète ce soir-là entre plusieurs trafiquants, y compris des hauts-gradés. Mais lui, il s’en contrefoutait d'eux ; sa cible n’était autre qu’Aldo, c'est tout. Et il allait lui faire payer pour tout ce qu'il avait fait.

Le problème, c’était que le jeune Ibérique n’était pas un flic, juste un gamin qui avait fait de sa vengeance le remède contre sa peur et son mal-être intérieur. Ou son nouveau hobby. Faut aussi en essayer d’autres, non ? Eh bah, le voilà servi. Par contre, en cet instant où il espionnait le joli petit groupe réuni dans cet hangar qui ressemblait à l’autre, Javier se fit griller bêtement à cause d'un... éternuement. Mer-de. Aldo se tourna vivement vers lui, tandis que les autres, armes en mains, se retournèrent aussi, prêts à tirer. Ils ignoraient encore que l'adolescent avait un flingue sur lui, en plus de cet appareil photo qu’il tenait en mains. Le flingue que son beau-père gardait dans un tiroir de son bureau. L’homme fit un signe de la main à ses alliés. « Ça va, c’est rien, c’est juste mon beau-fils  ! Qu’est-ce que tu fais là  ? Les adultes sont occupés, là. » Il pointa l'arme sur Aldo. Le geste fut presque automatique, inévitable. « T’es pas mon beau-père  ! T’es personne  ! T’es qu’un sale… T'es qu'un... » Rah non, ce n’était vraiment pas le moment de laisser les larmes l’empêcher de parler et surtout, d'agir… Bordel  ! Aldo s’avançait déjà vers lui, nullement intimidé. « Ecoute-moi bien, p’tit con, tu vas lâcher ce flingue et tu vas rentrer à la maison immédiatement ! Fini la rigolade ! » Le jeune Espagnol serra la mâchoire, son sang se glaça. « Ne t’approche pas. Ne t’approche plus jamais de moi, ni de ma mère… Tu… tu m’entends  ?! » La voix de Javier était aiguë, faible. Ridicule. Encore une fois, il n’était pas assez fort pour lui faire face. Et Aldo était maintenant à quelques centimètres de lui, prêt à lui prouver qu’il ne serait jamais de taille. Sauf que... son beau-père semblait avoir oublié un truc  : son arme était chargée. Et Javier le haïssait de toutes ses forces.

« Ne me touche pas ! Ne me touche plus jamais, PLUS JAMAIS  ! » Soudainement, le garçon semblait avoir perdu l'ouïe, alors qu'il avait fermé les yeux pendant quelques secondes, après trois ou quatre secousses. Etaient-ce des larmes  ? Des spasmes  ? Ou Aldo qui l'attaquait encore ? Gémissant comme un pauvre chiot, Javier n’osait pas rouvrir ses paupières. Puis une main se posa doucement sur la sienne, le faisant baisser son arme sans qu’il n’oppose la moindre résistance. Tremblant, l’adolescent retrouva enfin l'ouïe, mais aussi la vue. Un homme s’était arrêté devant lui, tandis qu’Aldo était étendu par terre dans une mare de sang, immobile. Bordel, il l’avait… il l’avait tué ?Ça y est, il était foutu  ! La taule ou le cimetière, voilà son avenir. A moins que… « Chut, tranquille… C’est quoi ton prénom, gamin  ? » Le gamin était littéralement en train d’hyperventiler. L’homme attendit un peu, silencieux. « Ja… Javier. » « Bien joué, Javier. On aime pas les types qui s’en prennent à des gamins. Par contre… on aime les gamins qui savent garder des secrets, ça oui. Tu sais garder un secret, hein Javier  ? » Le petit hocha de la tête aussi vivement que possible. Il n’avait rien vu, rien entendu, rien pris en photo. L’amnésie soudaine et sélective. « Bien. Messieurs, notre réunion est reportée à une date ultérieure. Ce petit qui n’a rien vu ni entendu a besoin d’un coup de main avant de rentrer dîner à la maison. Il ne faudrait surtout pas que sa mère s’inquiète. »

VI. El mundo pertenece a los fuertes
Ce soir-là, Esteban Oliveira avait changé sa vie, clairement. Javier aurait pu mourir, cela aurait été si facile de faire taire un potentiel témoin... Sauf que non, l'homme avait préféré l'aider en échange de son silence et des photos qu'il avait prises. Un tout petit prix à payer, quand on y pensait. Aldo était mort, Jimena était libérée de ce monstre, tandis que le jeune Espagnol n'avait pas eu à payer pour ce qu'il avait fait. Pas de corps, pas de preuve, n'est-ce pas ? Mais cette faveur que le futur ambassadeur lui avait faite ce soir-là, ce n'était pas la seule, juste la première. Pour une raison qui lui échappait, Esteban avait vu quelque chose en lui, un gamin perdu, qui avait tué quelqu'un à l'âge de 17 ans et qui n'avait aucune idée de ce qu'il allait faire dans la vie. La proposition de l'homme était totalement inattendue. « Aller à Madrid avec vous ? Mais pour quoi faire ? » Il ne voyait pas l'intérêt. L'adolescent avait la sensation qu'il ne se relèverait jamais, que quelque chose en lui s'était brisée pour de bon. « Pour quoi faire ? Pour réussir, Javier ! T'as tout pour réussir là-bas. Mais que ce soit clair, je ne peux pas faire ta part. A toi de voir. T'as 24 heures pour me donner ta réponse.» Vous vous en douterez, la réponse fut positive et, quelques semaines plus tard, le brun était déjà bien installé dans sa ville natale. Oh, pas chez Esteban, non, il n'allait pas jouer le rôle du père, puisque Sanabria n'était pas son fils. Mais Oliveira lui donna de quoi s'en sortir tout seul, ça oui : un studio dont le loyer il devait lui payer tous les mois sous peine de se faire expulser, et un petit job dans un café pour qu'il puisse avoir de quoi le faire. Et surtout, la plus grande faveur de toutes : l'homme lui paya ses études à l'Université. Encore une fois, ce n'était qu'un coup de main, Javier devait le rembourser plus tard, grâce à son propre succès. Un défi auquel le jeune Espagnol s'accrocha de toutes ses forces. « Réussir, en vouloir plus, ça doit être toujours ton objectif. Les perdants, ça n'intéresse personne. » Et lui, il ne voulait pas en être un. Tous les jours il prouverait à tous qu'il était inarrêtable. Que ses yeux ne seraient pas sa perte, mais des atouts. Qu'il pouvait devenir le roi du monde s'il le voulait.

Okay, il exagérait un peu là, mais... une ambition en entraînait une autre. Les victoires, c'était addictif, cette sensation de montrer qu'il était capable de se dépasser, de prendre le dessus sur la concurrence, de l'écraser. Javier avait toujours aimé la compétition, mais là, il s'en nourrissait tous les jours, année après année. Qui l'aurait cru qu'il ferait un si bon avocat, lui qui n'avait jamais songé à un métier du genre, même s'il était un élève pas trop mal et qu'il avait toujours su bien manier les mots ? Mais le fait était qu'Esteban avait vu quelque chose en lui. Et aujourd'hui, il voulait le rendre fier, lui montrer qu'il ne s'était pas trompé. Toujours en vouloir plus, voilà sa devise. Et s'il fallait contourner des règles, employer des tactiques pas forcément très honnêtes... N'était-ce pas la réalité de ce monde, ne l'avait-il pas déjà compris ? Préférait-il être un perdant intègre toute sa vie ou bien un conquistador qui n'avait pas peur de se salir un peu les mains de temps à autre ? La réponse était claire aux yeux de Javier, à chaque année qui passait. Au début, il hésitait, voulait suivre au maximum sa conscience, mais... Les défaites, il ne supportait plus, il était devenu allergique. Puis bon, avec l'argent et le succès, c'était plus facile de se laver les mains, non ? L'important, c'était de savoir flairer les bonnes opportunités et de ne pas les laisser s'échapper. Une opportunité au sein d'une grande entreprise plutôt que de rester fidèle à son associé et ami, en grandes difficultés financières ? Oui, parfait. Des liens avec des hommes d'affaires malhonnêtes qui connaissaient plein de figures influentes ? Oui, pas de soucis. Une femme riche, encore plus âgée que sa mère et qui aimait se pavaner dans de luxueuses soirées mondaines... et qui en plus n'avait plus de mari ? Oui, s'il vous plaît. L'important, voyez-vous, c'était de savoir s'adapter, de toujours tourner les situations à son avantage.

Après, entre Carmen et lui, tout était très clair, il n'y avait pas de fausses illusions entre eux : tu peux me tromper avec toutes les filles du monde, mais tu devras toujours me rester fidèle, avait-elle dit en lui proposant ce mariage. Non, on ne parlait pas d'amour, là, c'était autre chose. Il devait juste la soutenir quand elle aurait besoin de son aide, l'accompagner, jouer un faux rôle de mari afin de rendre folles de jalousie toutes ses "amies" de la haute. Etait-ce comme une sorte de jeu, en fin de comptes ? Sans doute. La vérité était qu'ils s'amusaient bien tous les deux, avec les histoires farfelues qu'ils inventaient. Puis Carmen était une bonne vivante, son humour était unique. Peut-être que c'est ce sens du comique qui a fait qu'elle lui ait caché qu'elle était gravement malade. Javier l'ignorait, lui qui se contentait de vivre pour son travail et d'avoir des aventures à droite et à gauche, sans jamais s'attacher. Parfois, Carmen partait en Ecosse pour quelques jours, elle en avait les moyens, et le droit. Jamais il n'aurait imaginé qu'elle avait un passé là-bas, qu'elle avait fui le pays pour aller vivre avec son premier mari à Madrid, loin des contraintes aristocratiques imposées par ses parents. Merde, elle avait même changé d'identité, cette Margaret McLean ! Et jamais il n'aurait imaginé qu'elle mourrait là-bas, pendant de longues "vacances"... Voilà maintenant qu'il a hérité d'un manoir abandonné et d'un grand bateau, vous vous rendez compte ? Peut-être que le bateau est tout ce qu'il te faut, Javier, a-t-elle écrit dans une lettre qu'il a reçue suite à sa mort. Arrête de te mentir à toi même. Tu n'es pas qui tu crois être. Le trentenaire ne voit pas ce qu'elle voulait dire. Mais... rien qu'en l'honneur de ces trois années passées avec elle, il a décidé d'aller découvrir tout ça sur place. Et prendre une bonne pause, oui. Qui est-il, s'il n'est pas qui il croyait être ? Peut-être le découvrira-t-il ici.
Eliott Callaghan
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Don : Eliott entre en communication avec le monde des esprits quand il regarde à travers toutes sortes de reflets : au bon vouloir de l'esprit, il peut le voir et/ou l'entendre. Dès qu'il se retourne, la connexion est rompue, cette dernière est rétablie lorsqu'il refait face au miroir.

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Jeu 7 Mar - 22:49
Rebienvenue par iciiiiiiiii :ananas: Depuiiis le temps !
Ravi de voir que tu as opté pour la multiplication Hihi
Ùna Thorburn
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Occupation : Etudiante en sciences politiques.
Âge : 32 Quartier : New Town (Leith Walk)
Situation familiale : fiancée à Nash, dans une phase où je galère à me détacher de lui sans hurler
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Don : Coucher avec quelqu'un, c'est lui foutre un tracker dans le crâne. Pendant deux à trois jours après notre rapport, je vais entendre ses pensées et parfois voir à travers ses yeux. Plus nous couchons ensemble, et plus le tracker aura du mal à se dissiper. Eventuellement, si notre relation est trop longue, le tracker sera là de façon pérenne.

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Jeu 7 Mar - 22:49
Le mec casse TOUT le code. JPP hein !
Rebienvenuuu Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos 1904749874



Javier Sanabria
Javier Sanabria
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Occupation : Avocat d'affaires en Espagne, Javier a pris une année sabbatique suite à la mort de sa femme. D'un point de vue légal, il ne peut pas exercer en Ecosse... Mais s'il y a une chose qu'il sait, c'est que dans l'ombre, tout peut se faire.
Âge : 35 Quartier : Javier vit sur le Blue Sky, un joli narrowboat bien équipé que Carmen lui a laissé en héritage (quai sur le Canal de l'Union, quartier de Fountainbridge, au sud-ouest d'Old Town).
Situation familiale : Veuf depuis quelques mois. Mais il le vit plutôt bien.
Date d'arrivée à Edimbourg : Début janvier 2024.
Don : Dans les rires, les pleurs et les cris d’autrui, Javier peut distinguer une émotion sincère d'une fausse. Si l'émotion de la personne est sincère et qu'il s'agit de pleurs ou de cris, l'Espagnol aura des frissons ; pour les rires sincères, c’est comme une sensation de chaleur qui traverse son corps. Plus rarement, il peut aussi entendre des bribes de pensées qui accompagnent ces émotions. En revanche, si l’émotion n’est pas sincère, il ne ressentira rien de spécial et se doutera alors instinctivement du mensonge. Cependant, son don ne s’active pas tout le temps et pas avec n’importe qui ; plus la personne qu’il observe est loin, moins il y a de chances qu'il reçoive ces indices. Le contrecoup de son don inclut des migraines et des sautes d'humeur.

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Tes sujets RP : Mi casa es tu casa ft. Dorcas ¦ Lawyers have feelings too (allegedly) ft. Nadeem ¦ Gunpowder ft Angelo ¦ The one who sees ft Reagan ¦

In Spain we say...:

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Jeu 7 Mar - 22:52
Merci vous deuuux :ananas: :ananas:

Oui, j'ai enfin craqué Rire

Arf, désoléééé  Facepalm Je SAVAIS que ça allait arriver Facepalm
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Occupation : Sage femme au Royal Infirmary
Âge : 29 Quartier : Un petit appartement à Leith, qu'elle partage avec son fils de deux ans
Situation familiale : Veuve, mère d'un petit Isaac de deux ans. En couple avec Alistair.
Date d'arrivée à Edimbourg : Décembre 2022
Don : Est-ce que vous savez le bruit que fait une âme quand elle quitte un corps ? Non ? Moi, je le sais. Et je vous jure que ça n'a rien de plaisant. Quand un corps meurt, l'âme hurle. C'est un déchirement, c'est un miroir qui vole en éclat. C'est un papier qu'on froisse, c'est un caillou qui crisse sous une semelle. C'est tout ça à la fois. Je les entends, moi, toutes ces âmes torturées, arrachées trop tôt à leur enveloppe charnelle. Pas toutes, heureusement. Uniquement celles victimes d'un assassinat.

Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos Kzzb

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Jeu 7 Mar - 22:54
Rebienvenue ! :ananas:
Bon courage pour la rédaction de ta fiche ! :coeur arc:



“Tu fais quoi ? - Je t'aime.”
Dorcas Oliveira
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Occupation : Étudiante en sciences politiques - Doctorante (Social and Political Science), Université d'Édimburg
Âge : 26 Quartier : New Town avec Alexander Mitchell comme petit ami et colocataire
Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

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Terminés : Ùna ☽ ; Laszlo ☽ ; Eliott ☽ ; Nash ☽ ; Faith ☽ ; Lúca ☽ ; Maddox#2 ☽ ; Duncan+Grace ☽ ; Lex ☽ ; Skye ☽ ; Lúca #2 ☽ ; Eliott #2 ☽ ; Lex #2 ☽ ; Lex #3 ☽ ; Cassius #1 ☽ ; Maddox #3 ☽ ; Mia ☽

Les abysses : Shay ☽ ; Duncan+Shay ☽ ; Shay#2 ☽ ; Owen ☽ ; Victoria ☽

Les 'autres' : Lex ☽ ; Duncan ☽ ; Lex#2 ☽ ; Lex#3 ☽ ; Lex#4 ☽ ; Lex#5 ☽ ; Lúca+Zoe ☽ ; Yohann ☽ ; Duncan#2 ☽ ; Yohann#2 ☽ ; Maddox ☽ ; Charlene ☽ ; Jehtro ☽ ; Ulrich(e) ☽ ; Daniel ☽ ; Daniel #2 ☽


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Jeu 7 Mar - 22:55
Tu sais déjà ce que j’en pense ! Drame Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos 1904749874
Hâte de jouer avec toi ! Hihi




☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.
Javier Sanabria
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Occupation : Avocat d'affaires en Espagne, Javier a pris une année sabbatique suite à la mort de sa femme. D'un point de vue légal, il ne peut pas exercer en Ecosse... Mais s'il y a une chose qu'il sait, c'est que dans l'ombre, tout peut se faire.
Âge : 35 Quartier : Javier vit sur le Blue Sky, un joli narrowboat bien équipé que Carmen lui a laissé en héritage (quai sur le Canal de l'Union, quartier de Fountainbridge, au sud-ouest d'Old Town).
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Don : Dans les rires, les pleurs et les cris d’autrui, Javier peut distinguer une émotion sincère d'une fausse. Si l'émotion de la personne est sincère et qu'il s'agit de pleurs ou de cris, l'Espagnol aura des frissons ; pour les rires sincères, c’est comme une sensation de chaleur qui traverse son corps. Plus rarement, il peut aussi entendre des bribes de pensées qui accompagnent ces émotions. En revanche, si l’émotion n’est pas sincère, il ne ressentira rien de spécial et se doutera alors instinctivement du mensonge. Cependant, son don ne s’active pas tout le temps et pas avec n’importe qui ; plus la personne qu’il observe est loin, moins il y a de chances qu'il reçoive ces indices. Le contrecoup de son don inclut des migraines et des sautes d'humeur.

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Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos Empty Re: Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos

Jeu 7 Mar - 23:01
Merci beaucoup Regard brillant

@Dorcas Oliveira Moi aussi j'ai trop HÂTE, ma chère Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos 2123003146 Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos 2123003146





Soy un cabrón, conmigo el primero
Ponte un tiro pa mí (ya no siento nada), Otra mala excusa para huir (ya no siento nada), Un flash de un viaje juntos por ahí (ya no siento nada), No sé quién eres, quédate a dormir (ya no siento nada, ya no siento nada).
Reagan McLay
Reagan McLay
Good cop, bad guy.
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Occupation : Inspecteur-chef de la police édimbourgeoise.
Âge : 54 Quartier : Maison familiale à New Town où vivent encore ses deux derniers fils.
Situation familiale : Marié à Maddison McLay, père de trois enfants : Jonathan, Joey & Joshua.
Don : Reagan est très colérique de nature et ce, depuis tout petit. Son don, qui agit inconsciemment, fait en sorte qu'il crée autour de lui une « zone » qui fasse bouillir et grandir plus que de raison la colère de toutes les personnes environnantes.

Plus son don se manifeste, plus il semble contracter des problèmes cardiaques.

Couleur : #cc3300

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Ven 8 Mar - 1:40
Pour une fois, c'est moi qui vais le dire :

RE-BIENVENUE PARMI NOUS !!! Hate

Bon courage pour la suite de ta fiche ! Oui

Ps: Cette fois-ci, on va vraiment discuter d'un RP, hein ! Oui
Ryan Bridges
Ryan Bridges
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Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos Daryl-dixon-twd-daryl-dixon
Occupation : Inspecteur adjoint
Âge : 49 Quartier : Banlieue de Wester Hails
Situation familiale : Divorcé, père de 2 enfants
Date d'arrivée à Edimbourg : Novembre 2022
Don : Lorsqu'il se trouve sur le lieu d'un crime, il se retrouve transporté au moment des faits. Plus rapidement il sera sur place, et plus il pourra assister à la scène dans sa globalité tel un spectateur impuissant qui ne peut rien faire si ce n'est assister à la scène sans pouvoir intervenir. A contrario, plus le temps se sera écoulé entre le moment du meurtre et celui ou il se rend sur la scène de crime et moins il verra de choses. Si le meurtre s'est déroulé il y a plus de 72h, son don ne se déclenchera pas.

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Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos Empty Re: Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos

Ven 8 Mar - 5:49
Non j’hallucine ! Tu as fini par craquer pour un DC !!!!
Bravo il a l’air génial ! J’ai trop hâte d’en de ouvrir plus je sais d’avance qu’il sera parfait tout comme Madd
Re-Bienvenue avec ce nouveau BG qui promet



Father and Daughter
"loving someone means doing whatever it takes to keep them safe"
Javier Sanabria
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Occupation : Avocat d'affaires en Espagne, Javier a pris une année sabbatique suite à la mort de sa femme. D'un point de vue légal, il ne peut pas exercer en Ecosse... Mais s'il y a une chose qu'il sait, c'est que dans l'ombre, tout peut se faire.
Âge : 35 Quartier : Javier vit sur le Blue Sky, un joli narrowboat bien équipé que Carmen lui a laissé en héritage (quai sur le Canal de l'Union, quartier de Fountainbridge, au sud-ouest d'Old Town).
Situation familiale : Veuf depuis quelques mois. Mais il le vit plutôt bien.
Date d'arrivée à Edimbourg : Début janvier 2024.
Don : Dans les rires, les pleurs et les cris d’autrui, Javier peut distinguer une émotion sincère d'une fausse. Si l'émotion de la personne est sincère et qu'il s'agit de pleurs ou de cris, l'Espagnol aura des frissons ; pour les rires sincères, c’est comme une sensation de chaleur qui traverse son corps. Plus rarement, il peut aussi entendre des bribes de pensées qui accompagnent ces émotions. En revanche, si l’émotion n’est pas sincère, il ne ressentira rien de spécial et se doutera alors instinctivement du mensonge. Cependant, son don ne s’active pas tout le temps et pas avec n’importe qui ; plus la personne qu’il observe est loin, moins il y a de chances qu'il reçoive ces indices. Le contrecoup de son don inclut des migraines et des sautes d'humeur.

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Ven 8 Mar - 13:02
@Reagan McLay Ouiiii, les rôles s'inversent cette fois-ci Mdr Merciiiii Regard brillant
Et OUI, absolument, faut qu'on discute d'un rp eyes

@Ryan Bridges Eh non, t'hallucines pas Smirk Fallait bien que je craque un jour, Javier était dans ma tête depuis longtemps Oui
Haaaan merci à toi Drame Drame
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Occupation : Bras droit dans le trafic - comptable sur les papiers
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Don : Je ne crois pas aux dons ni au surnaturel

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But if you like causing trouble up in hotel rooms
And if you like having secret little rendezvous
If you like to do the things you know that we shouldn't do
Then baby, I'm perfect
Baby, I'm perfect for you
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Ven 8 Mar - 13:03
Ces beaux yeux Drame
Il n'est jamais trop tard pour se multiplier ! Bonne fin de fiche !





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But bad boys bring heaven to you
- It's automatic
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Occupation : Avocat d'affaires en Espagne, Javier a pris une année sabbatique suite à la mort de sa femme. D'un point de vue légal, il ne peut pas exercer en Ecosse... Mais s'il y a une chose qu'il sait, c'est que dans l'ombre, tout peut se faire.
Âge : 35 Quartier : Javier vit sur le Blue Sky, un joli narrowboat bien équipé que Carmen lui a laissé en héritage (quai sur le Canal de l'Union, quartier de Fountainbridge, au sud-ouest d'Old Town).
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Date d'arrivée à Edimbourg : Début janvier 2024.
Don : Dans les rires, les pleurs et les cris d’autrui, Javier peut distinguer une émotion sincère d'une fausse. Si l'émotion de la personne est sincère et qu'il s'agit de pleurs ou de cris, l'Espagnol aura des frissons ; pour les rires sincères, c’est comme une sensation de chaleur qui traverse son corps. Plus rarement, il peut aussi entendre des bribes de pensées qui accompagnent ces émotions. En revanche, si l’émotion n’est pas sincère, il ne ressentira rien de spécial et se doutera alors instinctivement du mensonge. Cependant, son don ne s’active pas tout le temps et pas avec n’importe qui ; plus la personne qu’il observe est loin, moins il y a de chances qu'il reçoive ces indices. Le contrecoup de son don inclut des migraines et des sautes d'humeur.

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Ven 8 Mar - 13:08
Faut vraiment se méfier de ces beaux yeux Oui Hihi
Merci Popo Javier Sanabria ~ Los secretos de sus ojos 1904749874





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Ponte un tiro pa mí (ya no siento nada), Otra mala excusa para huir (ya no siento nada), Un flash de un viaje juntos por ahí (ya no siento nada), No sé quién eres, quédate a dormir (ya no siento nada, ya no siento nada).
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Ven 8 Mar - 17:04
le Javier aux yeux verts Hihi

Re bienvenue à toi (=
Javier Sanabria
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Ven 8 Mar - 17:48
Et ça rime en plus Hihi

Merci à toi cute





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