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Ùna Thorburn
#StayToxic
Pseudo : Nuit d'orage
Avatar et crédit : Alycia Debnam-Carey + myself // CS1 par Nash, 2 par Alistair // gif par Sawsan
CW : Drogue (mescaline/pcp), sexe, mutilations, critiques violentes de la religion, fausse couche, langage crue
Messages : 11785
Occupation : Etudiante en sciences politiques.
Âge : 32 Quartier : New Town (Leith Walk)
Situation familiale : fiancée à Nash, dans une phase où je galère à me détacher de lui sans hurler
Date d'arrivée à Edimbourg : Ma naissance, 1992
Don : Coucher avec quelqu'un, c'est lui foutre un tracker dans le crâne. Pendant deux à trois jours après notre rapport, je vais entendre ses pensées et parfois voir à travers ses yeux. Plus nous couchons ensemble, et plus le tracker aura du mal à se dissiper. Eventuellement, si notre relation est trop longue, le tracker sera là de façon pérenne.
Avatar et crédit : Alycia Debnam-Carey + myself // CS1 par Nash, 2 par Alistair // gif par Sawsan
CW : Drogue (mescaline/pcp), sexe, mutilations, critiques violentes de la religion, fausse couche, langage crue
Messages : 11785
Occupation : Etudiante en sciences politiques.
Âge : 32 Quartier : New Town (Leith Walk)
Situation familiale : fiancée à Nash, dans une phase où je galère à me détacher de lui sans hurler
Date d'arrivée à Edimbourg : Ma naissance, 1992
Don : Coucher avec quelqu'un, c'est lui foutre un tracker dans le crâne. Pendant deux à trois jours après notre rapport, je vais entendre ses pensées et parfois voir à travers ses yeux. Plus nous couchons ensemble, et plus le tracker aura du mal à se dissiper. Eventuellement, si notre relation est trop longue, le tracker sera là de façon pérenne.
I was born to be anything I wanted to be + Ùna
Jeu 14 Oct - 0:56
Ùna Thorburn
So long, farewell, I'm on my own
Don
« Depuis qu'on couche ensemble, je lis dans tes pensées. »
Ma tête roule sur le côté pour voir ta réaction. T'es trop déchiré pour comprendre. En même temps, c'était le but. Tu fais des blackouts après des soirées comme ça. Demain, tu ne te souviendras pas.
Tu rigoles et je peux presque voir de la bave déborder de ta bouche. T'es vraiment repoussant quand t'es ivre.
« Ca me prend parfois. Je vois ce que tu fais ou entend ce que tu penses. Je me suis pris un mur lundi, parce que je pensais être dans ta chambre. »
Tu captes rien. Tu me poses une question totalement à côté de la plaque et te plains de la migraine. Mais ne compte pas sur moi pour aller te chercher un verre d'eau. T'es mon confessionnal, là. J'ai besoin de toi encore quelques minutes alors évite de t'évanouir. Merci.
« Tu mates vraiment du porno à chier. »
Là tu rigoles et te mets à me raconter la dernière vidéo que tu as trouvée, mais t'en fait pas : je l'ai vue. J'étais là, d'une certaine façon. Maintenant que je sais que ton truc c'est le lesbien belle-mère // belle-fille, je te ramènerai plus jamais au dîner de famille. C'est mort.
« D'habitude ça passe. Mais je crois qu'on couche ensemble depuis trop longtemps maintenant. Je suis foutue. »
Je te dis ça sans grande émotion parce qu'au final, je crois que j'ai accepté le truc depuis longtemps ou parce que j'en ai plus rien à foutre.
« Même quand t'es parti six mois en Erasmus, ça me le faisait encore. Soudainement j'entendais du putain de Tchèque et je le comprenais. Je pouvais t'espionner, c'était fun mais c'pas viable comme malédiction sur le long terme. J'pas envie de te voir ken n'importe qui ou savoir qui tu trouves baisable. »
Je sais pas si c'est toi ou moi, l'obsédé. Je suis pas autant portée sur la chose, quand t'es pas là. Mais ça a toujours été ça, notre relation. On parle de cul et on fait semblant de pas s'aimer parce que toi, t'as honte d'être le traître qui couche avec la Comtesse, et moi parce qu'objectivement, t'es pas vraiment le gars qui rend fière sa petite amie. Peut-être que j'arrêterai d'être connectée à toi quand j'arrêterai de te kiffer, mais j'ai l'intime conviction que non. C'est pas les sentiments, le déclencheur. C'est le sexe. Je le sais parce que t'es pas unique, chéri. Toutes les personnes avec qui je couche partent avec un petit bout de mois dans le crâne. Ca dure quoi ? Deux, trois jours, et plus je recommence avec la même personne, plus ça s'accroche. Ca me le fait beaucoup moins avec les filles. Sûrement une histoire de pénétration et circlusion, tu vois ? Comme si tu connaissais ce mot. Circlusion. Je te l'expliquerai un jour où j'aurais envie de me souvenir d'à quel point t'es con. Ce qui faut retenir, c'est que même mon don est hétéronormé, putain.
Ma tête roule sur le côté pour voir ta réaction. T'es trop déchiré pour comprendre. En même temps, c'était le but. Tu fais des blackouts après des soirées comme ça. Demain, tu ne te souviendras pas.
Tu rigoles et je peux presque voir de la bave déborder de ta bouche. T'es vraiment repoussant quand t'es ivre.
« Ca me prend parfois. Je vois ce que tu fais ou entend ce que tu penses. Je me suis pris un mur lundi, parce que je pensais être dans ta chambre. »
Tu captes rien. Tu me poses une question totalement à côté de la plaque et te plains de la migraine. Mais ne compte pas sur moi pour aller te chercher un verre d'eau. T'es mon confessionnal, là. J'ai besoin de toi encore quelques minutes alors évite de t'évanouir. Merci.
« Tu mates vraiment du porno à chier. »
Là tu rigoles et te mets à me raconter la dernière vidéo que tu as trouvée, mais t'en fait pas : je l'ai vue. J'étais là, d'une certaine façon. Maintenant que je sais que ton truc c'est le lesbien belle-mère // belle-fille, je te ramènerai plus jamais au dîner de famille. C'est mort.
« D'habitude ça passe. Mais je crois qu'on couche ensemble depuis trop longtemps maintenant. Je suis foutue. »
Je te dis ça sans grande émotion parce qu'au final, je crois que j'ai accepté le truc depuis longtemps ou parce que j'en ai plus rien à foutre.
« Même quand t'es parti six mois en Erasmus, ça me le faisait encore. Soudainement j'entendais du putain de Tchèque et je le comprenais. Je pouvais t'espionner, c'était fun mais c'pas viable comme malédiction sur le long terme. J'pas envie de te voir ken n'importe qui ou savoir qui tu trouves baisable. »
Je sais pas si c'est toi ou moi, l'obsédé. Je suis pas autant portée sur la chose, quand t'es pas là. Mais ça a toujours été ça, notre relation. On parle de cul et on fait semblant de pas s'aimer parce que toi, t'as honte d'être le traître qui couche avec la Comtesse, et moi parce qu'objectivement, t'es pas vraiment le gars qui rend fière sa petite amie. Peut-être que j'arrêterai d'être connectée à toi quand j'arrêterai de te kiffer, mais j'ai l'intime conviction que non. C'est pas les sentiments, le déclencheur. C'est le sexe. Je le sais parce que t'es pas unique, chéri. Toutes les personnes avec qui je couche partent avec un petit bout de mois dans le crâne. Ca dure quoi ? Deux, trois jours, et plus je recommence avec la même personne, plus ça s'accroche. Ca me le fait beaucoup moins avec les filles. Sûrement une histoire de pénétration et circlusion, tu vois ? Comme si tu connaissais ce mot. Circlusion. Je te l'expliquerai un jour où j'aurais envie de me souvenir d'à quel point t'es con. Ce qui faut retenir, c'est que même mon don est hétéronormé, putain.
Regrets
Je vais regretter notre histoire. Je la regrette déjà, mais dans quelques mois, quand on ne se verra plus mais que mon don continuera de fonctionner, je vais le regretter encore plus.
De façon générale, je regrette pas mal de trucs dans ma vie. Mon besoin constant de plaire et de vérifier que je plais en sautant le premier venu m'a créé pas mal d'emmerdes. Tu le sais. Tu m'entends râler là-dessus souvent et tout ce que tu trouves à répondre, c'est « Je te l'avais dit » et putain ce que je regrette d'avoir des oreilles quand tu prononces cette phrase qui me donne envie de t'égorger.
De façon générale, je regrette pas mal de trucs dans ma vie. Mon besoin constant de plaire et de vérifier que je plais en sautant le premier venu m'a créé pas mal d'emmerdes. Tu le sais. Tu m'entends râler là-dessus souvent et tout ce que tu trouves à répondre, c'est « Je te l'avais dit » et putain ce que je regrette d'avoir des oreilles quand tu prononces cette phrase qui me donne envie de t'égorger.
Caractère
« Tu me définirais comment ? Genre, quand tu m'as rencontrée, t'as pensé quoi ? Pas physiquement, le reste.
- Que t'étais putain d'hautaine, avec tes belles chaussures et ton sac qui pourrait payer deux mois de mon loyer. Je le pense toujours, hein. T'en fais pas pour ça. T'es pas Comtesse pour rien.
- Me voilà rassurée... »
Je souffle et évidement que c'est bourré d'ironie.
« Je sais pas, tu fais pas d'effort non plus. J'veux dire, t'as l'habitude que tout te tombe dans la bouche et en même temps, tu joues la gamine rebelle. Ca fait dix ans que t'as une crise d'adolescence permanente. Jeez girl. Tu penses que tu vas arrêter un jour ? Apprendre à bosser, au lieu d'enchaîner les études ? Ton CV va être plus long que la bible. T'sais, ton père il dirait que t'es dans une stratégie d'évitement.
- Ferme là.
- Les daddy issues. C'est écrit sur ta face. Je te jure. On te voit, on se dit "elle, elle doit être de celles qui te surnomment Papa et veulent être traitée comme une vilaine fille". Puis c'est vrai que t'as un rapport chelou au sexe. T'as pas l'air d'aimer ça et tu le fais quand même pas mal. »
Là je t'envoie un regard sévère parce que t'abuses et parce que tu dévies. Je nous connais. Si on commence à se disputer sur le sexe, on va oublier la question initiale.
« Concentre toi.
- Bah j'sais pas moi. Tu me demandes ça entre deux bières. T'es impatiente, méprisante avec ceux qui ne sont pas de ta classe sociale, sauf si tu veux les sauter ou leur acheter de la drogue. Quoi que. T'es quand même une sacrée connasse avec ton dealer. Puis t'es l'cliché de la p'tite blanche féministe qui se bat que pour les bourgeoises.
- Et toi t'es Ghandi. J'avais zap'
- Moi j'fais pas semblant, Comtesse. Toi tu fais semblant en permanence. T'es usante, j'te jure. Tu veux que nous autre, petit peuple, te voyons comme l'une d'entre nous, mais tu veux aussi que tes pairs te kiffent et te veulent. Ouais, t'as aussi un sacré problème là-dessus. Tu supportes pas le rejet ou qu'on te dise non. Tu détestes Bradley parce qu'il a dit que t'étais pas son genre alors qu'il t'intéresse pas non plus ! Tu veux juste que tout le monde te trouve bonne et j'comprends pas pourquoi.
- Et des qualités, j'en ai ?
- Ta sale humeur permanente a un côté craquant. Ton passif-agressif là, et ton ironie comme si tu savais pas communiquer autrement. T'es pas trop conne. Mon frère te trouve foutrement polie quand tu veux et trop intello pour moi. Puis bon, je me fou de ta gueule, mais en vrai t'es pas mauvaise en caméléon. Tu t'adaptes vite. Sérieux, quand t'es avec nous et quand t'es avec ton dar et sa go ? Deux meufs différentes.
- Donc une comtesse en crise d'adolescente qui parvient parfois à être juste une comtesse ?
- Ouaip'.
- Super. Ravie d'avoir posée la question.
- Toujours là pour te remonter le moral, Comtesse. »
- Que t'étais putain d'hautaine, avec tes belles chaussures et ton sac qui pourrait payer deux mois de mon loyer. Je le pense toujours, hein. T'en fais pas pour ça. T'es pas Comtesse pour rien.
- Me voilà rassurée... »
Je souffle et évidement que c'est bourré d'ironie.
« Je sais pas, tu fais pas d'effort non plus. J'veux dire, t'as l'habitude que tout te tombe dans la bouche et en même temps, tu joues la gamine rebelle. Ca fait dix ans que t'as une crise d'adolescence permanente. Jeez girl. Tu penses que tu vas arrêter un jour ? Apprendre à bosser, au lieu d'enchaîner les études ? Ton CV va être plus long que la bible. T'sais, ton père il dirait que t'es dans une stratégie d'évitement.
- Ferme là.
- Les daddy issues. C'est écrit sur ta face. Je te jure. On te voit, on se dit "elle, elle doit être de celles qui te surnomment Papa et veulent être traitée comme une vilaine fille". Puis c'est vrai que t'as un rapport chelou au sexe. T'as pas l'air d'aimer ça et tu le fais quand même pas mal. »
Là je t'envoie un regard sévère parce que t'abuses et parce que tu dévies. Je nous connais. Si on commence à se disputer sur le sexe, on va oublier la question initiale.
« Concentre toi.
- Bah j'sais pas moi. Tu me demandes ça entre deux bières. T'es impatiente, méprisante avec ceux qui ne sont pas de ta classe sociale, sauf si tu veux les sauter ou leur acheter de la drogue. Quoi que. T'es quand même une sacrée connasse avec ton dealer. Puis t'es l'cliché de la p'tite blanche féministe qui se bat que pour les bourgeoises.
- Et toi t'es Ghandi. J'avais zap'
- Moi j'fais pas semblant, Comtesse. Toi tu fais semblant en permanence. T'es usante, j'te jure. Tu veux que nous autre, petit peuple, te voyons comme l'une d'entre nous, mais tu veux aussi que tes pairs te kiffent et te veulent. Ouais, t'as aussi un sacré problème là-dessus. Tu supportes pas le rejet ou qu'on te dise non. Tu détestes Bradley parce qu'il a dit que t'étais pas son genre alors qu'il t'intéresse pas non plus ! Tu veux juste que tout le monde te trouve bonne et j'comprends pas pourquoi.
- Et des qualités, j'en ai ?
- Ta sale humeur permanente a un côté craquant. Ton passif-agressif là, et ton ironie comme si tu savais pas communiquer autrement. T'es pas trop conne. Mon frère te trouve foutrement polie quand tu veux et trop intello pour moi. Puis bon, je me fou de ta gueule, mais en vrai t'es pas mauvaise en caméléon. Tu t'adaptes vite. Sérieux, quand t'es avec nous et quand t'es avec ton dar et sa go ? Deux meufs différentes.
- Donc une comtesse en crise d'adolescente qui parvient parfois à être juste une comtesse ?
- Ouaip'.
- Super. Ravie d'avoir posée la question.
- Toujours là pour te remonter le moral, Comtesse. »
Derrière l'écran
nouveau smiley fav.Ùna Thorburn
#StayToxicPseudo : Nuit d'orage
Avatar et crédit : Alycia Debnam-Carey + myself // CS1 par Nash, 2 par Alistair // gif par Sawsan
CW : Drogue (mescaline/pcp), sexe, mutilations, critiques violentes de la religion, fausse couche, langage crue
Messages : 11785
Occupation : Etudiante en sciences politiques.
Âge : 32 Quartier : New Town (Leith Walk)
Situation familiale : fiancée à Nash, dans une phase où je galère à me détacher de lui sans hurler
Date d'arrivée à Edimbourg : Ma naissance, 1992
Don : Coucher avec quelqu'un, c'est lui foutre un tracker dans le crâne. Pendant deux à trois jours après notre rapport, je vais entendre ses pensées et parfois voir à travers ses yeux. Plus nous couchons ensemble, et plus le tracker aura du mal à se dissiper. Eventuellement, si notre relation est trop longue, le tracker sera là de façon pérenne.
Avatar et crédit : Alycia Debnam-Carey + myself // CS1 par Nash, 2 par Alistair // gif par Sawsan
CW : Drogue (mescaline/pcp), sexe, mutilations, critiques violentes de la religion, fausse couche, langage crue
Messages : 11785
Occupation : Etudiante en sciences politiques.
Âge : 32 Quartier : New Town (Leith Walk)
Situation familiale : fiancée à Nash, dans une phase où je galère à me détacher de lui sans hurler
Date d'arrivée à Edimbourg : Ma naissance, 1992
Don : Coucher avec quelqu'un, c'est lui foutre un tracker dans le crâne. Pendant deux à trois jours après notre rapport, je vais entendre ses pensées et parfois voir à travers ses yeux. Plus nous couchons ensemble, et plus le tracker aura du mal à se dissiper. Eventuellement, si notre relation est trop longue, le tracker sera là de façon pérenne.
Re: I was born to be anything I wanted to be + Ùna
Jeu 14 Oct - 0:56
Anecdotes
My life is a fucking fairy tale
« Ton daron..
- Pourquoi tu veux parler d'lui soudainement ?
- J'sais pas. Il est cool, non ? Pourquoi tu le détestes ?
- Je le déteste pas.
- Tu détestes tout le monde dans ta famille. Sauf Granny'.
- Mais non putain ! »
Puis comme une conne, je commence à me lever pour aller fumer sur le balcon alors tu t'imagines que t'as visé juste. Donc je me rallonge. Je comprends pas pourquoi tu veux toujours parler de mon père, de mes cousines, de mes oncles et tantes. Surtout de mon père. Je te jure. C'est pas comme si tu avais lu un seul de ses bouquins. C'est des trucs de psychologie de merde, vulgarisés pour donner l'impression au grand public qu'ils ont soudainement tout compris à la radicalisation des prisonniers ou à comment on devrait totalement changer le système scolaire pour s'adapter aux besoins des enfants. C'est des livres que les libraires foutent en tête de gondole et la couverture, c'est sa gueule. Déjà, ça en dit long sur le melon du gars. Puis, y'a aucune consistance dans sa bibliographie. Il prend le dernier sujet à la mode et s'invente expert. Il est pas mauvais, j'pas dit ça. Mais il est surtout doué pour faire croire qu'il est excellent là où il est juste "bon".
« Ta mère, tu s...
- Putain mais non. Commence pas avec ma mère.
- J'sais pas. Tu te demandes jamais où elle est ? P't'être que t'as des frères et sœurs quelque part. Elle a pu refaire sa vie, d'puis le temps qu'elle est partie.
- Je m'en contre fou.
- S'tu l'dit. C'est pas chelou de connaître la mère de ta mère, mais pas ta mère ?
- Bordel mais il va se calmer Columbo ?
- J'pas de femme.
- Hein ?
- Laisse tomber, t'as pas la ref. »
Le silence est de courte durée et tu sais pourquoi ? Parce que t'es pas fichu de fermer ta gueule quand je te dis de le faire. Ma famille t'obsède, hein ? Toi t'es tout seul. Moi je me suis embrouillée avec tout le monde pour des motifs minables.
« Pourquoi ton père il épouse pas sa meuf ? Ca fait longtemps qu'ils sont ensemble.
- Parce que Gail Pheterson a dit que le mariage était un échange économique et qu'il est trop gauchiste pour la contredire.
- P'tain mais ton daron et toi ? Z'êtes les mêmes. »
Je ne sais pas trop comment le prendre alors je réponds pas et continue de fixer le plafond. Ca fait plusieurs heures qu'on est allongés sur le sol, à boire. Je crois qu'on boit trop. Enfin, surtout toi. Moi je bois trop en une seule soirée, mais après je bois pas pendant plusieurs jours voir semaine. C'est pas bon pour la ligne ni pour ma voix.
« Tu parles toujours avec ce type en ligne ?
- T'es jaloux ?
- Ouais.
- Bah ne le sois pas. Je lui raconte rien d'intéressant.
- J'ai fouillé dans ton tel. Tu lui racontes toute ta vie et tu lui envoies des enregistrements de tes reprises.
- C'est ce que je dis. C'est chiant.
- Tu t'en fou que j'ai check ton tel ?
- Je l'ai laissé exprès pour que tu lises et râles.
- Connasse. »
Tu peux m'insulter. Je m'en carre. Avec toi, je peux rien dire. C'est chiant de te parler. Si j'utilise un mot trop compliqué, faut que je te sorte le dico pour te l'expliquer. T'es jaloux parce que lui, je le kiffe presque autant que toi. Moi, je voudrais que vous ne soyez qu'une seule personne.
« Demain...
- Quoi demain ?
- Y'a un film avec l'actrice que tu kiffes qui sort.
- J'ai répet' demain.
- Bien sûr... T'as toujours répet'. C'est quand votre prochain concert ?
- J'sais pas. On a plus de bassiste.
- T'as fait quoi encore ?
- Rien putain ! Stop avec tes reproches. Avec le Brexit, elle a pref' repartir vivre en Suisse. J'te l'ai déjà dit. T'as zap.
- Oh. Sorry... Tu sais que tu pourrais être chanteuse ? Ou au moins youtube famous.
- Je veux pas être chanteuse.
- J'te comprends pas. Y'en a qui tuerait pour ça.
- Déjà, tu crois trop en moi. Ensuite, nah, vraiment, ça m'intéresse pas. J'aime trop chanter pour en faire mon métier. Alors arrête.
- Ok... Weirdo.
- On ira au ciné en fin de semaine.
- Cool. Tu payes ?
- Je paye. P'tain de déchet. »
Ce soir-là, je sais pas encore que tu vas disparaître de me vie, en quelque sorte. On va se disputer fortement parce que tu m'aimes, que je t'aime mais qu'on a aucune envie d'être ensemble. Je vais continuer de vivre ta vie de temps à autre. D'entendre tes pensées. Ca, ça s'arrêtera jamais. J'avais raison quand je disais que c'était pas les sentiments et que c'était trop tard. Ca va être une putain de torture. Je saurais tout. De ton adresse au Canada où t'es parti vivre avec ton frère, au fiasco que sera ton premier entretien d'embauche. Je ne serais plus amoureuse, t'en fais pas que ça va me passer vite, mais putain. Le soir dans mon lit, je vais espérer que tu crèves pour ne plus avoir à subir ça. Je serais à deux doigts d'engager un tueur à gage, je te jure. Puis, ça sera compliqué d'avoir une vie amoureuse. J'aurais peur d'avoir un second toi. Alors je vais m'inscrire sur tous les sites de rencontre douteux et envisager de me tourner vers les escortes pour ne jamais coucher deux fois avec la même personne. Même les femmes, je me méfie. J'crois que je suis trop fucked up pour juste arrêter d'enchaîner les conquêtes et les histoires foireuses.
Je vais continuer à être la comtesse que t'as toujours connue, combien même mon père me file de moins en moins d'argent pour m'encourager à prendre mon indépendance. Ca, je vais le dire à personne à part le gars en ligne. Parce que ouais, j'vais continuer à parler avec le type en ligne, par contre. Je lui ai dit que je suis asexuelle. C'est faux, mais c'est au cas où on se rencontrerait un jour. Comme ça, on pourra être ensemble platoniquement et ça me rendra pas totalement folle. Je sais pas si j'en serais capable. Je crois que j'aimerai bien.
- Pourquoi tu veux parler d'lui soudainement ?
- J'sais pas. Il est cool, non ? Pourquoi tu le détestes ?
- Je le déteste pas.
- Tu détestes tout le monde dans ta famille. Sauf Granny'.
- Mais non putain ! »
Puis comme une conne, je commence à me lever pour aller fumer sur le balcon alors tu t'imagines que t'as visé juste. Donc je me rallonge. Je comprends pas pourquoi tu veux toujours parler de mon père, de mes cousines, de mes oncles et tantes. Surtout de mon père. Je te jure. C'est pas comme si tu avais lu un seul de ses bouquins. C'est des trucs de psychologie de merde, vulgarisés pour donner l'impression au grand public qu'ils ont soudainement tout compris à la radicalisation des prisonniers ou à comment on devrait totalement changer le système scolaire pour s'adapter aux besoins des enfants. C'est des livres que les libraires foutent en tête de gondole et la couverture, c'est sa gueule. Déjà, ça en dit long sur le melon du gars. Puis, y'a aucune consistance dans sa bibliographie. Il prend le dernier sujet à la mode et s'invente expert. Il est pas mauvais, j'pas dit ça. Mais il est surtout doué pour faire croire qu'il est excellent là où il est juste "bon".
« Ta mère, tu s...
- Putain mais non. Commence pas avec ma mère.
- J'sais pas. Tu te demandes jamais où elle est ? P't'être que t'as des frères et sœurs quelque part. Elle a pu refaire sa vie, d'puis le temps qu'elle est partie.
- Je m'en contre fou.
- S'tu l'dit. C'est pas chelou de connaître la mère de ta mère, mais pas ta mère ?
- Bordel mais il va se calmer Columbo ?
- J'pas de femme.
- Hein ?
- Laisse tomber, t'as pas la ref. »
Le silence est de courte durée et tu sais pourquoi ? Parce que t'es pas fichu de fermer ta gueule quand je te dis de le faire. Ma famille t'obsède, hein ? Toi t'es tout seul. Moi je me suis embrouillée avec tout le monde pour des motifs minables.
« Pourquoi ton père il épouse pas sa meuf ? Ca fait longtemps qu'ils sont ensemble.
- Parce que Gail Pheterson a dit que le mariage était un échange économique et qu'il est trop gauchiste pour la contredire.
- P'tain mais ton daron et toi ? Z'êtes les mêmes. »
Je ne sais pas trop comment le prendre alors je réponds pas et continue de fixer le plafond. Ca fait plusieurs heures qu'on est allongés sur le sol, à boire. Je crois qu'on boit trop. Enfin, surtout toi. Moi je bois trop en une seule soirée, mais après je bois pas pendant plusieurs jours voir semaine. C'est pas bon pour la ligne ni pour ma voix.
« Tu parles toujours avec ce type en ligne ?
- T'es jaloux ?
- Ouais.
- Bah ne le sois pas. Je lui raconte rien d'intéressant.
- J'ai fouillé dans ton tel. Tu lui racontes toute ta vie et tu lui envoies des enregistrements de tes reprises.
- C'est ce que je dis. C'est chiant.
- Tu t'en fou que j'ai check ton tel ?
- Je l'ai laissé exprès pour que tu lises et râles.
- Connasse. »
Tu peux m'insulter. Je m'en carre. Avec toi, je peux rien dire. C'est chiant de te parler. Si j'utilise un mot trop compliqué, faut que je te sorte le dico pour te l'expliquer. T'es jaloux parce que lui, je le kiffe presque autant que toi. Moi, je voudrais que vous ne soyez qu'une seule personne.
« Demain...
- Quoi demain ?
- Y'a un film avec l'actrice que tu kiffes qui sort.
- J'ai répet' demain.
- Bien sûr... T'as toujours répet'. C'est quand votre prochain concert ?
- J'sais pas. On a plus de bassiste.
- T'as fait quoi encore ?
- Rien putain ! Stop avec tes reproches. Avec le Brexit, elle a pref' repartir vivre en Suisse. J'te l'ai déjà dit. T'as zap.
- Oh. Sorry... Tu sais que tu pourrais être chanteuse ? Ou au moins youtube famous.
- Je veux pas être chanteuse.
- J'te comprends pas. Y'en a qui tuerait pour ça.
- Déjà, tu crois trop en moi. Ensuite, nah, vraiment, ça m'intéresse pas. J'aime trop chanter pour en faire mon métier. Alors arrête.
- Ok... Weirdo.
- On ira au ciné en fin de semaine.
- Cool. Tu payes ?
- Je paye. P'tain de déchet. »
Ce soir-là, je sais pas encore que tu vas disparaître de me vie, en quelque sorte. On va se disputer fortement parce que tu m'aimes, que je t'aime mais qu'on a aucune envie d'être ensemble. Je vais continuer de vivre ta vie de temps à autre. D'entendre tes pensées. Ca, ça s'arrêtera jamais. J'avais raison quand je disais que c'était pas les sentiments et que c'était trop tard. Ca va être une putain de torture. Je saurais tout. De ton adresse au Canada où t'es parti vivre avec ton frère, au fiasco que sera ton premier entretien d'embauche. Je ne serais plus amoureuse, t'en fais pas que ça va me passer vite, mais putain. Le soir dans mon lit, je vais espérer que tu crèves pour ne plus avoir à subir ça. Je serais à deux doigts d'engager un tueur à gage, je te jure. Puis, ça sera compliqué d'avoir une vie amoureuse. J'aurais peur d'avoir un second toi. Alors je vais m'inscrire sur tous les sites de rencontre douteux et envisager de me tourner vers les escortes pour ne jamais coucher deux fois avec la même personne. Même les femmes, je me méfie. J'crois que je suis trop fucked up pour juste arrêter d'enchaîner les conquêtes et les histoires foireuses.
Je vais continuer à être la comtesse que t'as toujours connue, combien même mon père me file de moins en moins d'argent pour m'encourager à prendre mon indépendance. Ca, je vais le dire à personne à part le gars en ligne. Parce que ouais, j'vais continuer à parler avec le type en ligne, par contre. Je lui ai dit que je suis asexuelle. C'est faux, mais c'est au cas où on se rencontrerait un jour. Comme ça, on pourra être ensemble platoniquement et ça me rendra pas totalement folle. Je sais pas si j'en serais capable. Je crois que j'aimerai bien.
Expression libre
Nash Ormond
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CW : Violence • Religion • Alcool • Fausse Couche • Deuil • Mort
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Occupation : Livreur pour la boutique d’Aizah • Ancien voleur sous contrat
Âge : 29 Quartier : Vit avec Ùna à New Town
Situation familiale : Orphelin • Fiancé à Ùna, profondément amoureux
Don : Nash est un spectateur dans une salle de cinéma 4D où les films qui y sont joués sont les drames dont il entend parler ou qu'il lit dans les journaux.
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Don : Nash est un spectateur dans une salle de cinéma 4D où les films qui y sont joués sont les drames dont il entend parler ou qu'il lit dans les journaux.
Re: I was born to be anything I wanted to be + Ùna
Jeu 14 Oct - 9:50
Re-bienvenuuuuuue !!!! 
Je t'accueille avec Nash pour faire les choses comme il faut mais faudra pas qu'Ùna se fasse des idées !!!
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Invité
Invité Re: I was born to be anything I wanted to be + Ùna
Jeu 14 Oct - 11:49
Bienvenue avec cette demoiselle !
Au début je voulais te proposer un lien avec Jesse (genre parrain ou quoi). Mais elle est pas assez jeune, tristement ! On finira par trouver un truc avec un de mes moineaux ceci dit
Je te souhaite pas bon courage pour ta fiche vu que... Ben tout est là quoi
Au début je voulais te proposer un lien avec Jesse (genre parrain ou quoi). Mais elle est pas assez jeune, tristement ! On finira par trouver un truc avec un de mes moineaux ceci dit
Je te souhaite pas bon courage pour ta fiche vu que... Ben tout est là quoi
Charlie Atkins
The walking redflagPseudo : P a n i c
Avatar et crédit : Fabien Tietjen @Maacky (un peu modifié)
Messages : 7353
Occupation : Tatoueur
Âge : 29 Quartier : Old Town
Situation familiale : Fou amoureux de sa latina cinglée
Date d'arrivée à Edimbourg : Depuis la naissance
Don : Parfois, quand je dors avec quelqu’un, je me retrouve perdu dans ses souvenirs. Je vois avec ses yeux, parle avec sa voix et je n’ai pas vraiment l’impression qu’il y ait un sens logique à tout ça.
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Don : Parfois, quand je dors avec quelqu’un, je me retrouve perdu dans ses souvenirs. Je vois avec ses yeux, parle avec sa voix et je n’ai pas vraiment l’impression qu’il y ait un sens logique à tout ça.
Re: I was born to be anything I wanted to be + Ùna
Jeu 14 Oct - 12:46
SALUT
Bienvenue à toiii
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J'veux du sublime Du beau, du vrai, du pur, du sublime... |
Ùna Thorburn
#StayToxicPseudo : Nuit d'orage
Avatar et crédit : Alycia Debnam-Carey + myself // CS1 par Nash, 2 par Alistair // gif par Sawsan
CW : Drogue (mescaline/pcp), sexe, mutilations, critiques violentes de la religion, fausse couche, langage crue
Messages : 11785
Occupation : Etudiante en sciences politiques.
Âge : 32 Quartier : New Town (Leith Walk)
Situation familiale : fiancée à Nash, dans une phase où je galère à me détacher de lui sans hurler
Date d'arrivée à Edimbourg : Ma naissance, 1992
Don : Coucher avec quelqu'un, c'est lui foutre un tracker dans le crâne. Pendant deux à trois jours après notre rapport, je vais entendre ses pensées et parfois voir à travers ses yeux. Plus nous couchons ensemble, et plus le tracker aura du mal à se dissiper. Eventuellement, si notre relation est trop longue, le tracker sera là de façon pérenne.
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Situation familiale : fiancée à Nash, dans une phase où je galère à me détacher de lui sans hurler
Date d'arrivée à Edimbourg : Ma naissance, 1992
Don : Coucher avec quelqu'un, c'est lui foutre un tracker dans le crâne. Pendant deux à trois jours après notre rapport, je vais entendre ses pensées et parfois voir à travers ses yeux. Plus nous couchons ensemble, et plus le tracker aura du mal à se dissiper. Eventuellement, si notre relation est trop longue, le tracker sera là de façon pérenne.
Re: I was born to be anything I wanted to be + Ùna
Jeu 14 Oct - 23:01
Merci beaucoup les potos 
Et maintenant je file m'auto valider 
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