Sinking Past
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Javier Sanabria
Javier Sanabria
D a d d y
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Pseudo : Shadowing
Avatar et crédit : Maxi Iglesias by Shadowing + Signa by Astra.
CW : Sex, money, and power.
Messages : 166
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Occupation : Avocat d'affaires en Espagne, Javier a pris une année sabbatique suite à la mort de sa femme. D'un point de vue légal, il ne peut pas exercer en Ecosse... Mais s'il y a une chose qu'il sait, c'est que dans l'ombre, tout peut se faire.
Âge : 35 Quartier : Javier vit sur le Blue Sky, un joli narrowboat bien équipé que Carmen lui a laissé en héritage (quai sur le Canal de l'Union, quartier de Fountainbridge, au sud-ouest d'Old Town).
Situation familiale : Veuf depuis quelques mois. Mais il le vit plutôt bien.
Date d'arrivée à Edimbourg : Début janvier 2024.
Don : Dans les rires, les pleurs et les cris d’autrui, Javier peut distinguer une émotion sincère d'une fausse. Si l'émotion de la personne est sincère et qu'il s'agit de pleurs ou de cris, l'Espagnol aura des frissons ; pour les rires sincères, c’est comme une sensation de chaleur qui traverse son corps. Plus rarement, il peut aussi entendre des bribes de pensées qui accompagnent ces émotions. En revanche, si l’émotion n’est pas sincère, il ne ressentira rien de spécial et se doutera alors instinctivement du mensonge. Cependant, son don ne s’active pas tout le temps et pas avec n’importe qui ; plus la personne qu’il observe est loin, moins il y a de chances qu'il reçoive ces indices. Le contrecoup de son don inclut des migraines et des sautes d'humeur.

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Tes sujets RP : Mi casa es tu casa ft. Dorcas ¦ Lawyers have feelings too (allegedly) ft. Nadeem ¦ Gunpowder ft Angelo ¦ The one who sees ft Reagan ¦

In Spain we say...:

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Mer 1 Mai - 14:37
GUNPOWDER  

Début avril

« Vivre sur un bateau... Quelle idée, Javier. T’as quitté tout ce que tu as construit pour venir te la couler douce dans une ville où le temps et même les bâtiments sont gris. Tu perds ton temps ici. Je comprends pas. » Je hausse un sourcil, étirant un petit sourire en coin, presque moqueur. Evidemment qu’elle n’approuve pas, hein. De toute façon, Jimena a toujours été contre moi, depuis que je m’en souviens. Je ne pouvais rien faire que déjà elle me lançait des reproches. Et je ne parle pas que des bêtises, car ça, j’aurais pu accepter. Sauf que non, ma mère a le don pour me décourager, ou essayer. Malheureusement pour elle, cela ne m’atteint plus désormais, dommage. Le pauvre Julián – mon beau-père depuis une quinzaine d’années désormais, peu après la mort de ce satané Aldo, sur lequel j’ai tiré lors de cette fameuse nuit de juillet 2007 – essaie tant bien que mal de tempérer les propos de ma génitrice. « C’est pas que tu perds ton temps, mais... Dans ton métier, la compétition est féroce et ton absence pourrait... » Pauvre Julián, je me demande comment il fait pour supporter ma mère, et la défendre en plus. Il est gentil, ce bonhomme d’une soixantaine d’années au regard tendre, tout comme sa très solaire fille, Lola, ma demi-sœur avec qui je m’entends très bien. C’est dommage que Jimena ne l’ait pas rencontré avant, car avec lui je pense qu’on aurait pu créer quelque chose qui ressemble à une vraie famille. Sauf que non, elle a préféré m’abandonner chez mes grands-parents paternels pendant les dix premières années de ma vie, avant de m’obliger à vivre avec deux beaux-pères avec qui ça n’a pas été la joie. D’abord, avec Felipe, un homme d’affaires froid et toujours absent, puis avec Aldo, ce hijo de puta qui battait ma mère quand je n’était pas là. Sans parler de ce qu’il a essayé de me faire quand je l’ai confronté. Et maintenant, la cinquantaine bien entamée et avec le soi-disant l’homme de sa vie enfin trouvé, elle continue de me pourrir à chaque fois. Merci Jimena, merci pour tout ce que tu m’as obligé à endurer, et merci de continuer.

Je bois une gorgée de café, essayant d’effacer le goût amer des souvenirs qui sont remontés tout d’un coup. Si je suis resté loin de ma mère pendant tout ce temps, ce n’est pas par hasard. Je n’ai pas besoin de me souvenir davantage du passé, je n’ai pas besoin d’avoir des faiblesses. Je dois juste me concentrer sur mes objectifs, être impitoyable, gagner, gagner, encore et encore. Les victoires, il n’y que ça de vrai. L’argent, le pouvoir, il n’y a que ça qui change le regard des gens sur vous. Je regarde Julián, puis ma génitrice surtout, d’un air accusateur. « C’est marrant que tu te plaignes de la pluie alors que c'est toi, de ton propre gré, qui as voulu qu'on parte vivre en Galice... Là où il pleut tout le temps, hein. Mais sinon, j’adore mon bateau et j’adore Edimbourg, alors j’y resterai aussi longtemps que j’en aurai envie. Mais je vous rassure tous les deux : je reste très attentif à ce qui se passe à Madrid. Quiconque tentera de me planter un couteau dans le dos, je leur ferai regretter. » Petit clin d’œil pour me donner un petit air rigolo, alors que je suis très sérieux. « Carmen était une femme remarquable, et elle me l’a prouvé même après sa mort, en me léguant cette péniche flambant neuve. Mais il n’y a pas que ça. Elle a plus fait pour m’aider en quatre ans que certaines personnes pendant toute leur existence. Rester dans la ville où elle est née, c’est une façon de lui rendre hommage. Je ne m’attends pas à ce que vous compreniez. » Jimena fait une grimace, sans rien répondre. Bien, je lui ai fermé le clapet. Déjà, je ne l’avais pas invitée, et puis, je n’étais pas d’humeur pour récolter ses critiques sans riposter. « Je comprends, Javi. C’est très noble de ta part. Ta mère le sait, j’en suis sûr. »

Un petit rire s’échappe de ma bouche. Julián pense vraiment pouvoir nous réconcilier, ma mère et moi. Qu’est-ce qu’il est naïf, ce type ! Mais soit, je n’allais pas en rajouter encore une couche. De toute façon, j’avais autre chose à faire que de me prendre la tête avec elle. Je ne bosse pas actuellement, certes, mais je cherche toujours de nouveaux investissements, je rencontre des gens, et... oui, je fais un peu de tourisme, doucement, sans être pressé. Quand je ne cherche pas de la bonne compagnie avec qui améliorer mon anglais, si vous voyez ce que je veux dire. J’ai le droit de, pour une fois dans ma vie, ne pas être pressé. Au début, c’était tellement étrange à cause de l’habitude, MAIS je crois que j’y ai vraiment pris goût. Malheureusement, là, je commence à éprouver une grande envie de m’en aller d’ici en vitesse, oui. Fini la tranquillité, avec ma génitrice ici... forcément hein. « Bon, c’était très sympa de vous revoir, surtout toi, Julián. T’es étonnamment en forme pour quelqu’un qui doit... » Je m’arrête net en entendant des bruits dehors. Des voix, des cris, du verre qui se brise. A chaque seconde, ces bruits gagnent en intensité, et une odeur de fumée pénètre doucement mais sûrement dans ce café jusque-là plutôt tranquille de la capitale. « Qué es esto, qué pasa ? » A croire que Jimena m’a ramené sa poisse légendaire, tiens. Bon sang, elle a fait fort, si loin de chez elle. En tout cas, je ne sais pas trop de quoi il s’agit. J’ai lu quelque chose à propos d’un blogueur qui parlait d’évènements surnaturels en ville et qui avait été arrêté, ce qui avait enragé certains de ses followers... mais ce n’était rien de spécial, si ? « Oh, ça doit être une petite manif’ sans importan... » Un gros pavé brise tout à coup la vitrine, faisant voler tout plein d’éclats de verre. Heureusement pour nous, nous n’étions pas trop près, évitant le plus gros des éclats, mais... Sommes-nous en sécurité ?

Les cris s’intensifient, la fumée aussi. Des gens rentrent dans le café en courant, hystériques. « Ils sont hors de contrôle, ils... » « BASICWEIRD ! BASICWEIRD ! JUSTICE POUR BASICWEIRD ! FUCK LE GOUVERNEMENT, FUCK LA JUSTICE ECOSSAISE ! » Je me lève, plutôt inquiet. On est dans un café plutôt chic, fréquenté par des gens plutôt aisés, et donc pas forcément appréciés de la populace colérique qui profite d’un évènement banal pour faire du bruit et assouvir son besoin de violence. On devrait sortir d’ici, mais... Comment ? Dans un mouvement de foule qui envahit le café, plusieurs personnes sont poussées en arrière et, du coup, je heurte un type derrière moi de plein fouet. « Perdón, désolé, je... Attends... Angelo, Slayer ? Je... Wow. Tu te souviens de moi, Javier Sanabria ? On avait développé ce gros partenariat à Madrid avec... » ... l’aide de son agent, oui. Que je n’ai pas vu depuis un bail, d’ailleurs. Mais ce partenariat, qu’est-ce que je m’en souviens ! Les réseaux sociaux, les sketchs cringe à la con, TikTok, je ne suis vraiment pas fan, mais... Ça rapporte pas mal d’argent, oh que oui. Et pour le jeune avocat qui avait encore tellement à prouver parmi les gros requins, ce partenariat avait à l’époque représenté une énorme réussite, qui m’avait aidé à faire décoller ma carrière par la suite. « Faudrait peut-être qu’on sorte d’ici ? Maman, Julián, vous restez toujours ensemble, okay ? » Courte pause. « Ça va, tu n’as rien ? Bon sang, j’ai du mal à croire que tout ça a commencé à cause d’un foutu blogueur qui s’est fait arrêter ! »

@Angelo Jensen






Soy un cabrón, conmigo el primero
Ponte un tiro pa mí (ya no siento nada), Otra mala excusa para huir (ya no siento nada), Un flash de un viaje juntos por ahí (ya no siento nada), No sé quién eres, quédate a dormir (ya no siento nada, ya no siento nada).
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