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Misfit, bummer • Victoria

Sinking Past :: La Banlieue :: Le reste de la ville

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Victoria Morgan

Pseudo : Ange
Avatar et crédit : Meghan Ory / heavendreams
Messages : 11724
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Occupation : Associée dans une structure aidant à la réinsertion d'anciennes détenues à travers l'Art.
Âge : 40 Quartier : New Town.
Situation familiale : Fiancée à Nadeem Zaman depuis 1000 ans, mère de Moïra (10 ans) et Neeli (2 ans)
Date d'arrivée à Edimbourg : De retour depuis octobre 2020
Don : Elle a la faculté d'entendre les voix des morts, généralement la nuit. Don qu'elle confond avec de la schizophrénie, non consciente que ces voix existent réellement.

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Tes sujets RP : En cours :

Naria alternatif 2 / Dior 2 / Naria 22

Terminé(s) :

Naria 1 / Naria 2 / Naria 3 / Naria 4 / Naria 5 / Naria 6 / Naria 7 / Naria 8 / Naria 9 / Naria 10 / Naria 11 / Clément / Naria 12 / Nadeem + Clément / Naria 13 / Naria 14 / Naria alternatif 1 / Naria 15 / Naria 16 / Aizah / Intrigue / Naria 17 / Naria 18 / Naria 19 / Event 4 / Naria 20 / Aizah& Nadeem / Aizah 2 / Dior / Naria 21 / Porter 2 / Javier

Re: Misfit, bummer • Victoria

Jeu 14 Nov - 21:25

Misfit, bummer

Loin de s’être remise de ses émotions, Victoria n’avait pourtant pas d’autre choix que d’assurer. Elle ne pouvait pas laisser Dior aller en prison, cela détruirait sa vie. À ses yeux, il n’avait fait que la défendre, même si elle aurait sans doute besoin d’avoir une discussion sur lui à propos du contrôle de sa colère. C’était en tout cas la version qui serait servie à la police.

Elle informa son ami de ce qui allait suivre. Les ambulanciers ne poseraient pas de problème, mais la police chercherait aussitôt à savoir ce qui s’était passé. Là, l’ancienne assistante sociale savait très bien qu’elle ne devait pas laisser Dior parler, au risque que ce dernier ne laisse entendre que son attaque était volontaire. La brune elle, avec sa joue rougie et enflée, saurait plus facilement faire croire qu’il ne s’agissait que d’une dispute, qui avait dégénéré quand on s’en était pris à elle. Avec un peu de chance, elle espérait que Kenneth avait consommé des stupéfiants, pour que cela concorde davantage avec leur version des faits. Bon sang, être fiancée à un avocat pénaliste commençait sérieusement à déteindre sur elle.

Son téléphone toujours en main, elle s’apprêta à téléphoner à Nadeem quand la question de Dior la glaça sur place. Elle détourna son regard de l’appareil pour fixer le jeune homme, cherchant à comprendre quel genre de réponse était la plus adaptée. Elle aurait très bien pu lui expliquer que l’accusation de coups et blessures pour légitime défense serait transformée en homicide et que dans ce cas-là, elle avait très bien fait de mettre son fiancé sur l’affaire. Cependant, elle se doutait bien que ce n’était pas ça qu’attendait Dior. Il avait besoin d’être rassuré, dans un contexte que ne se prêtait pas du tout à cela. Elle tenta néanmoins, comme elle pu, de trouver quelque chose de réconfortant à lui dire.

- Ne t’en fais pas, l’ambulance va rapidement arriver, et ils vont le prendre en charge. Dans tous les cas, je serai là pour toi.

C’était une manière assez soft pour elle de lui dire que même dans le pire des cas, elle ne le lâcherait pas et ferait en sorte qu’il ne termine pas derrière les barreaux. Elle ne pouvait pas lui promettre que son père se sortirait indemne de cette histoire pour la simple et bonne raison qu’elle n’était pas médecin, et que Dior n’y avait pas été de main morte avec lui.

- Oh Dior, bien sûr ! Je le sais, je n’en doute pas une seule seconde.

Dior n’avait pas l’instinct d’un tueur ou d’un sadique. Son geste était la conséquence d’une erreur comportementale. L’épreuve lui servirait sans nul doute de bonne leçon. Elle tenta d’afficher un sourire rassurant à son ami, et attrapa sa main, sans se soucier du sang qui était dessus, pour la lui serrer avec douceur. A sa question, elle tenta de hocher la tête, mais une violente douleur à la tête arrêta son geste.

- Je vais avoir une belle migraine, mais ça ira.

Inutile de l’inquiéter davantage et de le faire culpabiliser si quoi que ce soit lui arrivait à elle aussi. Dior était déjà dans un état de panique extrême, inutile de l’aggraver.
Elle se rappela soudainement qu’elle n’avait toujours pas téléphoné à son fiancé. Elle lança un petit regard désolé à son protégé dont elle lâcha la main, pour s’écarter de quelques pas et composer le numéro de Nadeem. Ce dernier décrocha rapidement et comprit rapidement à l’intonation de la voix de sa fiancée que quelque chose n’allait pas. Elle lui expliqua brièvement la situation. Bien entendu, ce dernier fulminait de l’autre côté du téléphone. Elle tenta de ne pas trop faire durer l’appel, afin de ne pas abandonner Dior, mais l’avocat avait besoin de certaines précisions, avant qu’elle ne puisse raccrocher.

Quand elle rangea l’appareil, quelqu’un frappa à porte d’entrée de l’appartement. Sûrement les ambulanciers. Avant de leur ouvrir, la brune se rapprocha de Dior, pour une dernière mise au point.

- Ils sont là et vont prendre soin de ton père. La police ne devrait pas tarder non plus, n’oublie pas, toi, tu ne dis rien, d’accord ?

Elle savait que Dior suivrait ses conseils et s’approcha de la porte d’entrée pour ouvrir rapidement aux ambulanciers de l’autre côté. Ces dernières investirent rapidement la pièce avec tout leur matériel. La brune leur montra d’un signe de la main où se trouvait le plus blessé des trois sans pour l’instant ne rien dire. D’ici quelques secondes, ces derniers réclameraient beaucoup plus de détails, et elle réfléchissait déjà mentalement à comment elle tournerait ses phrases.

« Oh, continue to love me, never misjudge the most faithful heart of you beloved.
Ever thine,
Ever mine,
Ever ours. » by Wiise

Dior Faulkner

9 de Cœur

Pseudo : Lapin Magique + elle
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CW : Alcool • Abandon • Drogue • Tabac • Deuil • Mort • Parent abusif
Messages : 4031
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Occupation : Chanteur de rue en solo, batteur dans un groupe et agent de sûreté aéroportuaire
Âge : 32 Quartier : Wester Hailes
Situation familiale : Célibataire, fils unique, une fille qu'il n'a jamais pu connaître, une mère qui l'a abandonné et un père qui n'est même pas le sien...
Date d'arrivée à Edimbourg : Depuis la naissance, 1992.
Don : Dior a la fâcheuse tendance de perdre ses émotions et ses sentiments comme d'autres perdent leurs clefs. Il se laisse guider par un jeu du chaud et du froid pour les retrouver mais c'est plus délicat lorsque quelqu'un d'autre les récupère à son insu. Cette personne ressent donc l'émotion de manière décuplée, sans raison apparente et Dior se doit de la toucher pour pouvoir la retrouver.

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Re: Misfit, bummer • Victoria

Lun 18 Nov - 17:57

Misfit, bummer

[T.W : violence, violence familiale, sang]

Tu paniques complètement. Tu viens de passer ton père à tabac et malgré toutes vos disputes, c'est la première fois que l'un de vous deux finit dans cet état. D'ordinaire, les coups, c'est plutôt toi qui les prends avant de reculer la queue entre les jambes mais en continuant d'aboyer. Là, si t'as réagi de manière aussi intense, c'est parce qu'il a atteint Victoria de plein fouet. Cela dit, même s'il ne l'avait ne serait-ce qu'effleurée, t'aurais eu une réaction du style qui est, à mon humble avis, légèrement disproportionnée. Oui t'as eu peur pour elle, qu'il recommence et qu'elle soit encore entre vous, qu'elle se prenne un nouveau coup alors qu'elle n'a rien fait d'autre qu'être au mauvais endroit, au mauvais moment.

Elle te rassure alors qu'elle a sans doute mal. Elle prend le temps d'appeler les secours tout en prenant soin de toi qui es recroquevillé près de ton père comme un enfant perdu. Tu n'en es pas au point de pleurer non plus bien que tes yeux te brûlent, tu ne sais juste plus comment réagir. T'écoutes ton amie te rassurer, répondre à tes interrogations et à tes inquiétudes. Tu n'arrives pas à être soulagé quand elle te dit savoir que tu n'as jamais voulu blesser ton père à ce point et encore moins le tuer. Parce que c'est évident que tu n'es pas comme ça mais bon ton corps et ton instinct en ont décidé autrement. Peut-être qu'il succombera de ses blessures, tu n'en sais rien et ça te terrifie.

- Désolé.

Quoi ? Tu t'es excusé ? Ok t'es complètement sonné, déboussolé et c'est sans doute pour ça que tu présentes tes excuses aussi facilement à Victoria. Dans une autre situation, t'aurais marmonné un truc, fait preuve de mauvaise fois en lui disant qu'elle n'aurait jamais dû s'interposer avant de replacer toute la culpabilité sur ton con de père. Mais pas là. Tu me surprends et dans le bon sens du terme pour une fois. Tu gardes pour toi tes ruminations, toutes les versions de cette réalité qui auraient pu exister si vous aviez fait tel ou tel choix.

Tu refais le monde pour t'échapper de celui dans lequel t'es en train de vivre, pour fuir la réalité. Et ça marche bien. Elle a passé un coup de fil sans que tu ne t'en rendes compte. C'est seulement quand elle revient vers toi que t'émerges et la regarde comme un faon pris dans les phares d'une voiture. Tu te figes avant d'essuyer naïvement tes mains sur ton t-shirt en l'entend dire que les secours sont là et hoches la tête à son injonction de ne pas dire un mot.

Et en effet, ils s'engouffrent dans l'appartement en vitesse. T'as l'impression de voir une nuée de vautours voler en piqué jusqu'à ton père et tu te recules pour leur laisser de l'espace. Tes yeux les fixent en train de s'afférer autour de lui mais tu n'observes pas vraiment la scène, replongé dans ton temple intérieur. Loin de toute cette agitation, loin de la monstruosité de tes actes. Ce n'était pas toi, tu n'étais pas là, d'ailleurs il ne s'est rien passé. Tu te répètes ces phrases dans ta tête pour te convaincre et ne réponds pas aux questions qui te sont posées.

Tu sens un flash lumineux cramer tes rétines ce qui te fait plisser des paupières. Un coton imbibé vient se poser sur ta pommette délicatement mais tu grimaces puis on traite tes mains pendant que quelqu'un d'autre demande à Victoria de s'asseoir pour prendre soin d'elle. Ils ont abandonné l'idée de t'interroger parce que tu ne réagis qu'à moitié. Bientôt, la police va arriver et tu ne pourras pas y couper tu sais ? T'as perdu l'habitude mais ne t'en fais pas, c'est comme le vélo.

D'ailleurs, les voilà qui investissent les lieux. Evidemment, c'est vers toi qu'ils se tournent. Après tout, tu n'es pas celui qu'on emmène sur un brancard mais celui qui a du sang plein les doigts et le t-shirt. Tu t'ancres dans le regard de Victoria et les ignores. On te fait te lever et on te pose la même question en boucle pendant qu'un autre membre des forces de l'ordre s'interpose entre toi et Victoria pour l'interroger.

- Bonjour. Pouvez-vous nous expliquer ce qu'il s'est passé ?

L'autre s'évertue à te faire parler mais t'es plongé dans ton mutisme. Comme tu ne peux plus voir ton amie, tu plantes ton regard dans les yeux de ton vis à vis et ce dernier prend ça comme un défi - à raison. Tu vas finir embarqué et d'ailleurs, ça ne tarde pas. La garde à vue vient d'être prononcée.

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