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Sawyer Davis
Sawyer Davis
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Pseudo : Sawyer Davis
Avatar et crédit : Aucun
Messages : 336
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Occupation : Barman
Âge : 35 Quartier : Old Town
Situation familiale : En couple avec Violette <3
Date d'arrivée à Edimbourg : Février 2021
Don : Il lui suffit d’entrer en contact avec un objet ou une personne en la touchant tout simplement, (volontairement ou par accident), pour ressentir ou voir des « fragments de la vie » qui lui apparaissent tel un kaleidoscope d’images ou de sensation (peur, noirceur, joie…)

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Dim 6 Aoû - 20:34
Es una situación de vida o muerte
 Un petit rire c’était échappé des lèvres de Sawyer lorsqu’elle la sulfureuse Madrilène lui avait demandé s’il parlait de tous les démons ou de quelque uns en particulier. Pas tous non, c’était un fait ? Pour des démons comme son beau-père, c’est lui-même qui allumerait le feu au bûcher, mais il y en avait d’autres, qu’on pouvait racheter, comme son père par exemple, dont la réputation n’était pourtant plus à faire, et qui pouvait sérieusement l’exaspérer quand il s’y mettait. Thomas Davis avait beau être le diable incarné, c’était également un homme entièrement dévoué à sa famille. Derrière ses airs impitoyables, il pouvait se montrer très humains quand il le voulait et c’était ça qui le souvait ses yeux. Enfin il y avait les petits démons comme Dorcas, qui étaient bien plus séduisants que détestables.

- Peut-être pas tous, finit-il par reconnaître avec amusement avant de rajouter, et bien, me voilà rassurer également je vais pouvoir dormir tranquille

En l’entendant vanter la maison des serpentards, Sawyer ne pu s’empêcher de monter les yeux vers le ciel d’un air désabusé comme tout bon Gryffondor qui se respectait. Avant de répondre par un sourire amusé à son rire charmant et des plus communicatifs. Mais outre ces petites chicaneries entre maison qui était plus de l’ordre de la taquinerie qu’autre chose, il était sincèrement appréciable d’échanger avec elle. Cela se faisait naturellement et quelque soit le sujet, on voyait bien qu’elle était cultivée et qu’ils appartenaient au même monde. Certes, venir d’une famille aisée ne signifiait pas pour autant d’être intelligent ou cultivé, d’ailleurs des belles plantes souvent débiles au portefeuilles bien rempli à la Paris Hilton, il en avait rencontré plus qu’il ne l’aurait souhaité, mais Dorcas était différente et en cela, sa compagnie était vraiment appréciable. A n’en pas douter, elle aurait plu à son père. Mais il y avait autre chose chez elle qui avait fini par le captiver, quelque chose à laquelle il avait d’abord choisi de ne pas prêter attention, parce qu’il avait pensé qu’elle se fichait de lui. Elle aurait pu passer pour une illuminée mais elle n’était pas de ces personnes aveuglée, soutenant ses convictions dans un zèle fanatique. Non, c’était différent. Et à force de l’écouter un peu malgré lui, il en était venu à se demander si elle n’était pas un peu comme lui. En possession d’un don qui la dépassait et que personne ne pouvait comprendre. La tentation de s’ouvrir à elle était grande, mais la crainte de se voir trompé, trahit, était plus grande encore. En temps normal, Sawyer n’était pas du genre à partager ça. Il l’avait fait quand il était gamin, ses copains l’avaient traité de menteur et les adultes avaient dit qu’il cherchait seulement à faire son intéressant, à attirer l’attention… ce qu’il avait fini par confirmer lui-même histoire de ne pas avoir l’air plus bête qu’il ne l’était déjà ou pire encore, de passer pour un fou. Alors oui, ce genre de souvenir vous marquait, et depuis, il n’en n’avait plus jamais parlé. Mais cette fois, oui cette fois, c’était différent parce que Dorcas semblait elle aussi posséder un don. D’ailleurs elle s’en ouvrit avec une confiance qu’il le surprit. Soit elle était plus courageuse et confiante que lui, soit elle avait su se saisir d’une opportunité qui elle le savait, ne se reproduirait pas de si tôt.

- Qui a dit qu’on ne couchait pas le premier soir ?
Plaisanta-t-il en détournant légèrement la conversation, l’oeil coquin

Un détournement un peu vain, il fallait bien le reconnaître, car il se doutait bien que la belle Madrilène ne lâcherait pas l’affaire aussi facilement. C’est qu’il commençait à la cerner la belle ibérique. Il pouvait bien continué de refuser de s’ouvrir à elle, mais s’il faisait ça, ne finirait-il pas par le regretter ? Quelle chance avait-il de croiser la route d’une personne comme lui ? De quelqu’un avec laquelle il pourrait parler librement de cet espèce de… « don ». Avec laquelle il pourrait enfin échanger sr un sujet qui était encore tabou pour lui ? Probablement plus jamais.
Jetant un regard sur le bar, il réalisa que personne ne faisait réellement attention à eux, mais il préférait parler de ça sans avoir à s’inquiéter que cela puisse tomber dans la moindre oreille indiscrète alors il s’ouvrit à elle oui, mais en espagnol. Ici, mise à part celle à qui il voulait s’adresser, personne ne pourrait comprendre ce qu’il lui disaitt sauf l’intéressée elle-même… exception faite si son espagnol était incompréhensible, ce qui ne paru pas être le cas à en juger par son expression et sa réaction. Une réaction à laquelle il ne s’était absolument pas attendu. Ni une ni deux, elle l’avait empoigné et entraîné avec lui vers les toilettes. Il avait juste eut le temps de jeter un regard envers la serveuse qui l’avait regardé un peu surprise, s’éclipser avec la blonde qui ne l’avait pratiquement pas quitté de la soirée depuis qu’elle avait fait son entrée remarquée. Au moins, elle allait prendre sa relève au bar le temps de son absence.

Sawyer savait très bien qu’il allait provoquer une réaction chez la séduisante madrilène en révélant son secret, mais ça, cette réaction là, il ne l’avait pas vu venir. Il n’en n’avait pas fallu plus pour l’exciter et qu’elle en oubli son prétendu copain ? Ou peut-être n’avait-il tout simplement jamais existé. Peu importait du reste, il n’était pas là en ce moment, alors que lui, si. Elle verrouilla la porte derrière eux alors que Sawyer observait l’état des toilettes. Il ne venait jamais ici, et bien que ce n’était pas non plus un palace, l’état de salubrité n’était pas aussi pitoyable qu’il le redoutait, mais au final, connaissant Arthur, il aurait du s’en douter. Son bar avait beau être ce qu’il était, il tenait à l’image qu’il renvoyait et non de ce qu’il était vraiment. Ici, tout était nickel, du moins, en apparence.
Contre toute attente cependant, Sawyer réalisa rapidement qu’il s’était fourvoyé et que Dorcas ne les avait pas conduit jusqu’ici pour passer du bon temps. L’atmosphère entre eux n’avait rien de légère ou de sensuelle, elle était au contraire grave et lourde et il comprit un peu tardivement que s’ils étaient là, ce n’était certainement pas pour s’envoyer en l’air comme il l’avait cru pendant quelques minutes, mais pour parler de ce don qu’il possédaient l’un l’autre. Acquiesçant en reconnaissant le visage de la photographie que lui montrait Dorcas, la surprise se peignit sur son visage lorsqu’il découvrit que l’accident de voiture qu’il avait vu avait signé l’arrêt de mort du fiancé de la belle.

- Je suis désolé pour ton fiancé,
lui dit-il sincèrement avant de poursuivre sur ce qui l’intéressait réellement. C’est la première fois que je rencontre quelqu’un qui possède… un vrai don. Je veux dire des charlatans, des excentriques, ça oui, mais… mais des gens comme nous, avec une réelle particularité, c’est la première fois et… j’ai une tonne de question à te poser, mais pas ici. Ecoute, si tu as le temps, je vais fermer le bar un peu plus tôt ce soir, et on pourra en parler librement, d’accord ?

Déverrouillant la porte, il quitta les toilettes et annonça que la bar allait fermer exceptionnellement plus tôt ce soir, invitant les quelques rares et derniers clients à terminer leur consommation et à partir. Vingt minutes plus tard, tout le monde avait mis les voiles, et Sawyer ferma la porte derrière la serveuse qui fut la dernière à quitter les lieux. Jamais il ne se serait permis de fermer le bar en présence d’Arthur, mais le patron était aux abonnés absent depuis quelques semaines, selon certaines rumeurs, il se serait mis au vert pour échapper aux flics. De toute manière, il n’en n’avait rien à faire, c’était sa dernière semaine et ce n’était pas non plus comme si ce boulot était toute sa vie. Bien au contraire

- Enfin seul, fit-il en revenant vers Dorcas. Je te sers quelque chose ?

Retournant vers le bar, il se servit une bière pression et offrit la boisson de son choix à la belle madrilène qui lui faisait face avant de prendre la parole

- C’est pas quelque chose d’évident de s’ouvrir sur cette…. Je sais même pas comment l’appeler… spécificité ? Don ? C’est la première fois que je peux le faire sans craindre d’être regardé comme une bête curieuse ou un fou…. Fou,… ce don a bien faillit me rendre dingue… il s’est déclaré quand chez toi ? Chez moi,… j’étais encore qu’un gamin…. J’avais une douzaine d’année.


Il n’oublierait jamais cette fois où tous c’était déclenché, quand il avait touché la ceinture de son beau-père qui traînait dans leur salon et qu’il avait vu tout ce qu’il faisait… toutes ces images, il ignorait comment et pourquoi il avait pu voir ça, mais il savait que c’était vrai, qu’il n’avait rien inventé.

- Ce don à bien faillit me rendre dingue parce que je ne savais pas comment le gérer et que je ne pouvait en parler à personne sans passer pour un menteur, ou pire…. Alors j’ai commencé à évacuer tout cela à ma manière en me battant et en faisant un tas de connerie. Et pour toi, ça c’est passé comment ?

Dorcas Oliveira
Dorcas Oliveira
Corazón Guerrero ☽
Pseudo : Linalys
Avatar et crédit : Ester Exposito by Nuit d'Orage
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Occupation : Étudiante en sciences politiques - Doctorante (Social and Political Science), Université d'Édimburg
Âge : 26 Quartier : New Town avec Alexander Mitchell comme petit ami et colocataire
Situation familiale : Un Néo-Zélandais (the one & only) - Madame Oliveira-Mitchell
Date d'arrivée à Edimbourg : Quelques temps maintenant
Don : Rémanence :

Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

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Jeu 21 Sep - 10:00
It's a do or die situation
 La belle Madrilène appréciait cette compagnie rencontrée totalement par hasard, alors que le but initial de sa venue, n’était point pour s’épancher sur de potentiels démons qui pourraient s’incarner aisément dans la vie quotidienne. Or, le barman lui était sympathique, avec une conversation aisée qui lui faisait comprendre qu’ils étaient bien tous deux d’un même milieu social et privilégié. Le genre d’accointances éphémères, qui se faisait généralement lors de soirées mondaines. Peut-être que Dorcas Oliveira avait déjà rencontré Sawyer Davis ? Cependant, sa mémoire ne lui aurait point fait défaut, elle s’en serait souvenu. Parce que son interlocuteur avait un rire plus que communicatif quand il se permettait de rire à ses paroles. Et cela, était plus que charmant.

Il fallait le reconnaître.

- Peut-être pas tous ? Une interrogation en miroir de son affirmation, qui fit pétiller de malice, le regard vert émeraude de l’Espagnole. Un sommeil sans nul cauchemar. Un petit froncement de nez taquin, alors que son vis-à-vis semblait montrer son appartenance à la Maison rivale que venait d’évoquer l’étudiante en sciences politiques. Il était certainement un Gryffondor dans l’âme ! Comment pouvait-il en être autrement ? Et … ce que récolta le jeune homme en guise de réponse outrée, fut une tape légère sur l’avant-bras, pour démontrer un certain mécontentement.

Toutefois, il n’y avait pas que lui qui pouvait se targuer de porter fièrement l’étendard des Rouge et Or. Il y avait Alexander Mitchell, qui, même s’il n’était pas un fanatique avéré de la saga sorcière, avait un tempérament fougueux qui se rapprochait bien plus de la maisonnée du héros. Ce qui avait valu au Néo-Zélandais, des œillades vert émeraude désabusées. Ici, le schéma se répétait. Le barman faisait partie de ce groupuscule qu’en tant que représentante des Verts et Argent, la belle blonde n’appréciait pas vraiment. Néanmoins, il lui était préférable de mettre certains différends de côté, afin de se concentrer sur cet essentiel qui les avait potentiellement réunis ici. Même si Monsieur Davis, avait d’autres intérêts spécifiques.

- Je ne m’étends que sur de la soie. Et … ce n’est point le premier soir. Un clin d’œil des plus charmants, pour la taquinerie même s’il y avait une réelle part de vérité dans ces quelques mots. Jusqu’à ce que lui, parvienne à se confier quelque peu. Dans la langue maternelle de la volcanique ibérique. Idiome, qu’elle avait parfaitement compris même s’il n’était pas un natif de son Espagne natale. Aveu, qui avait valu au serveur qu’elle l’entraîne avec elle, sans autre forme de procès. Peut-être, avait-il cru à un rapprochement charnel qui allait s’opérer entre eux deux ?

Pendant quelques secondes, la fille unique de l’Ambassadeur Oliveira vit la déception sur le visage de celui, qui était en face d’elle, dans les toilettes. Étrangement, il n’était point le premier et ne serait sûrement pas le dernier, à avoir quelques pensées peu chastes la concernant. Mais, elle n’était clairement pas venue pour ça. Son boxeur musclé et tatoué, lui convenant parfaitement sur ce point. Ici, c’était somme toute assez différent. Et la situation ne se prêtait nullement à cet état de fait. Bien qu’il soit charmant, l’atmosphère était bien trop chargée en émotions pour quoique ce soit d’autre. Surtout, il avait un « don », tout comme elle. Quelque chose, qui ne s’expliquait pas vraiment. Ou alors à moitié. Et cela, c’était réellement bien plus intéressant.

- Merci. Fut le seul mot que les lèvres pleines murmurèrent suite à l’évocation du « décès » de Guillermo Perez. Aucun souci, j’attendrais le bon moment pour répondre à tes interrogations. Un sourire complice, alors qu’il déverrouillait la porte, faisant signe aux clients restants, qu’ils pouvaient s’en aller et que l’établissement fermait ses portes plus tôt qu’à l’accoutumée. Avec précaution et élégance, la belle blonde revint prendre place sur un tabouret haut, l’ambiance de l’édifice s’étant modifiée quelque peu, suite à la disparition voulue de tous ses occupants. Quelque chose de soft et de sucré. Attendant d’être servie prochainement, la sulfureuse Espagnole attendait patiemment cette discussion. Enroulant ses doigts fins aux ongles impeccablement manucurés autour du verre qui lui avait été préparé.  

Et à son interlocuteur d’amorcer cet échange bien singulier.

- Je dis que c’est un don. Mais qui parfois, peut s’avérer être une malédiction. Mon père, le ressent comme tel. Mais lui, il n’en est pas pourvu. C’est ma mère, qui le possède aussi. Un silence. Il s’est déclaré chez moi, quand j’avais six ou sept ans. Quand ma grand-mère maternelle est venue s’asseoir sur mon lit … alors qu’on l’avait enterrée en famille, il y avait quelques jours de cela. Une gorgée de sa boisson. Étrangement, cette vision ne m’a pas paniquée. J’étais en confiance. C’était ma grand-mère. Pourquoi, me voudrait-elle du mal ? Un autre silence, un peu plus long celui-ci. En te battant ? Contre qui ? Des personnes qui se moquaient de toi ? Qui ne te croyaient pas ? Et quelles conneries ? Une grimace fugace de compassion. Pour moi ? Mon père ne croit pas en ces boniments féminins. Ma mère, elle, a rejeté cette spécificité. Alors qu’elle en est elle-même pourvue. Ça se transmet chez les femmes, dans ma famille.

Et, parce que l'autre questionnement, était là aussi, plus que légitime :

- Tu es une des rares personnes qui le sait. Je ne fais pas étalage de mon don. De ce qu’il implique. Le fait que je vois, ce que j’appelle des Rémanents. Ça reste encore secret chez moi. Même si je ne me suis pas battue contre des idiots, qui m’aurait prise pour une folle. Je conserve cela comme étant un secret. Ça fait partie de moi, de mon être, et les autres ne sont pas censés le savoir. Surtout, si je ne leur accorde pas ma confiance. Un sourire tendre. C’est ainsi.




☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.
Sawyer Davis
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Mar 28 Nov - 22:11
Es una situación de vida o muerte
 Le bar s’était vidé très rapidement et sans la moindre complication. Avec ce temps qui ne voulait pas s’arrêter, la soirée était assez calme et les quelques clients présents ne dépassaient pas le nombre de dix. Il s’agissait d’habitués qui travaillaient le lendemain pour la plupart à une ou deux exceptions prêt. Le fait qu’on soit un jour de semaine, expliquait également la baisse de fréquentation du bar. Un samedi soir voir même un vendredi, fermer plus tôt aurait été absolument impossible.
Sawyer appréciait généralement ces moments de quiétudes où il se retrouvait seul au bar et qu’il rangeait juste avant de partir à son tour. Alors qu’il nettoyait et que son regard balayait l’immense salle vide. Si le bar était déjà d’une taille non négligeable, une fois vide de toute présence humaine, il paraissait gigantesque. Sawyer pouvait encore sentir la présence de ses habitués qui avaient passés une bonne soirée, se souvenant sans peine de certains d’entre eux, ceux avec lesquels il avait le plus échanger, mais également de ceux qu’il n’avait encore jamais vu et/ou, qui lui avaient paru louche et qu’il s’était chargé de surveiller du coin de l’oeil. Passer du brouhaha de conversations et de rires à un calme assommant en quelques minutes, était à la fois reposant et déroutant. Ces minutes n’appartenaient qu’à lui, du moins, en général. Parce que soir, ils étaient deux à partager cette expérience et la femme qui se trouvait face à lui n’était pas l’une de ses femmes avec laquelle il avait passé un bon moment et qui allait se prolonger en toute intimité. Jusqu’à aujourd’hui, seule Faith avait eut se privilège. Cette prostituée complètement paumée à qui il était venu en aide pour l’aider à fuir un client beaucoup trop entreprenant, mais cette fois c’était différent. Dorcas n’avait pas besoin d’être sauvée, Dorcas et lui partageaient beaucoup de choses mais surtout, ils étaient tous deux pourvu d’un don. Comment et pourquoi ? Il l’ignorait mais plus il discutait avec elle, et plus il prenait conscience de la véracité de ses propos. Elle était comme lui, dotée d’une sensibilité à nulle autre pareille. Ou peut-être n’étaient-ils tout simplement que deux fous innocents….

- Grand-mère ou pas, je suis pas sur que j’aurais été aussi rassuré que toi, sourit-il à moitié amusé. Je pense plutôt que je me serais enfui en courant !

Et c’était peu de le dire. Il était peut-être fou mais pas courageux pour autant. Une petite mou tordit ses lèvres à sa question.

- Un peu de tout ça. J’ai essayé d’en parler à des copains pour essayer de savoir si quelqu’un avait déjà vécu une expérience similaire mais soit ils s’imaginaient que je leur faisais une blague, soit on me traitait de menteur. Les adultes pensaient que je faisait mon intéressant… alors j’ai vite compris qu’il ne fallait pas que j’en parle mais, ce don dont je ne pouvait parler à personne me rendait dingue. Je voyais de choses que je n’avais pas demandé, que je ne comprenais pas et je ne pouvais pas le contrôler, alors j’évacuais cette frustration et cette colère en me battant à la moindre occasion.

Sans compter que le milieu dans lequel il vivait, avec une mère alcoolique et un beau-père violent n’arrangeait en rien les choses. Heureusement son père l’avait sauvé de là, et l’avait aidé à canaliser cette colère qui bouillonnait en lui. Les deux mains posées à plat sur le comptoir de son bar, Sawyer l’écouta avec intérêt lui parler de son don et de la transmission de ce dernier. Il fut très surprit de découvrir que Dorcas n’était pas une exception et que dans sa famille, ce don se transmettait aux femmes de chaque génération. Etait-ce la même chose pour lui ? Est-ce que c’était dans les gênes ? Gravé dans leur ADN ?

- Comment l’as-tu découvert ? Je veux dire, que toutes les femmes de ta famille se transmettent ce don. Perso, je ne me vois absolument pas parler de ça avec ma famille et tu dis toi-même que ta mère refuse d’y croire

Il avait bien essayé au début avec sa propre mère, mais elle n’était jamais sobre à l’époque, il n’était même pas certain qu’elle ait comprit ce qu’il lui disait. Son père lui, l’aurait prit pour un fou. Du côté de sa cousine, et de sa tante, impossible également. De sa tante et de sa grand-mère maternelle, il n’était pas assez proche. Il avait beau les adorer, ce n’était pas du tout le genre de conversation qu’il se voyait avoir avec elles. Quand à sa cousine, celle qu’il aimait comme une sœur, il pouvait absolument parler de tout, mais pas de ça ! Parce qu’il ne voulait pas se risquer à perdre le lien fraternel qu’ils avaient tissé au court de toutes ces années. Il ne voulait pas la perdre non plus. A la longue, Sawyer s’était habitué à n’en parler à personne. C’était préférable pour lui, pour la préservation des liens qu’il avait avec les autres et de l’image qu’ils pouvaient avoir de lui. Dorcas était vraiment la première personne à qui il s’ouvrait pleinement, se mettant à nu comme jamais il ne l’avait fait auparavant. D’ailleurs, il ne comprenait pas comment elle faisait pour parvenir à en parler si aisément avec un inconnu. Il n’empêche, ne disaient-on pas qu’il était plus facile de parler avec un inconnu qu’avec nos proches. Il fallait le croire, malgré tout, la belle madrilène lui confirma ce qu’il pensait à ce sujet. Contrairement aux apparences, elle non plus n’était pas du genre à parler aisément de « ça ». Elle l’avait juste sentie et s’était lancé avec courage, heureusement, parce que lui ne l’aurait jamais fait et ils n’auraient pas cette conversation.

- Merci, ton secret est bien gardé, lui promit-il dans un sourire. Je suis heureux que tu l’ai fais. Que tu ai trouvé le courage de m’en parler parce que en ce qui me concerne c’est la première fois que je rencontre quelqu’un qui est comme moi, et j’avoue que ça fait du bien d’avoir une personne qui te comprend parce qu’elle traverse la même chose. Quelqu’un avec qui je peux parler librement de ça. Est-ce que, tu en connais d’autres des…. comme nous

Cela serait surprenant, après tout, c’était déjà miraculeux de rencontrer quelqu’un qui possédait elle aussi un don… C’était même si exceptionnel qu’il peinait encore à y croire, mais après tout, pourquoi pas, il n’était sûrement pas les seuls.

- Et dis-moi,… si j’en juge parce que tu m’as dit sur le remanent du bar, ils n’ont pas besoin d’être lié à toi pour que tu les vois…. Alors comment ça se passe ? Est-ce que tu en vois tout le temps ? Est-ce qu’il y a des moments où tu n’en vois aucun ? Est-ce qu’ils cherchent à te faire passer des messages ou est-ce que toi tu peux entrer en contact avec quelqu’un comme… comme une sorte de médium ?




Dorcas Oliveira
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Poétiquement, elle appelle celui-ci la 'Rémanence'. Ou le fait pur et simple de voir des esprits quand ils ne sont pas passés de l'autre côté. Il y en a qui restent et qui accomplissent le même rituel en attendant d'être sauvés. Une boucle temporelle, qu'elle observe quand elle est un peu trop fatiguée et que la frontière entre illusion et réalité, s'avère être un peu trop fine.

Grâce à un carnet offert par sa mère, et sa grand-mère avant elle, Dorcas est le pont entre le tangible et l'intangible. Nullement, Médium, parce qu'elle ne s'en accorde point le droit. Considérant par ailleurs, ce Don comme une Malédiction. Une Malédiction qui lui occasionne alors, des céphalées atroces et des saignements de nez, importants.

Ainsi que des cauchemars, qui peuvent prendre pied dans sa réalité.

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Lun 18 Mar - 10:35
It's a do or die situation
 Cette rencontre était décidément des plus singulières. Si au départ, le barman avait été un simple inconnu, qui serait prêt à réparer sa Jeep Wrangler jaune, moyennant rétribution, il semblerait que cela ne soit plus vraiment le cas. Le jeune homme était alors devenu une sorte de confident, ou plutôt une oreille attentive. Lui aussi, pourvu d'une capacité qui apparemment, le dépassait. Depuis qu'elle était arrivée à Edimburgh, Dorcas Oliveira avait cette sensation que son don, s'était exacerbé. Que la capitale Écossaise était alors peuplée d'âmes errantes en perdition. Ceux et celles, qu'elle se plaisait à nommer les Rémanents, la Madrilène.

Et, dios mio, qu'il y'en avait ! Ici, même dans ce bar où avait lieu cet étrange conciliabule, dont les oreilles indiscrètes avaient alors disparu. Il n'y avait plus personne et il était alors aisé, pour la fille unique de l'Ambassadeur Oliveira, d'en venir à se livrer. À partager ce quelque chose d'unique, qui faisait son essence même. Même si, elle 'savait', qu'il n'y avait pas qu'elle, qui avait cette propension à voir des entités qui n'étaient pas passées de l'autre côté. Bloquées alors, dans une boucle infinie. Jusqu'à ce qu'elles aient réussi à s'en extraire. Mais, cela restait compliqué. Parfois. Toujours.

- C'était ma grand-mère. Je n'avais aucune crainte envers elle. Elle ne s'est pas présentée à moi, en étant abîmée ou pire encore. Parce que pour certains Rémanents, c'est le cas. Ils ... se manifestent ainsi. Comme ils sont décédés. Et là, je peux te certifier que tu partirais en courant ! Une exclamation tendre et rieuse. Car, elle en avait l'habitude, la volcanique hispanique. Tant et si bien, que ça ne la gênait plus. Attentive, son regard vert émeraude se rivant à celui de son interlocuteur, la belle blonde écoutait ce récit, qui lui fit avoir de la compassion pour celui qui était en train de le raconter. Je suis vraiment désolée de l'apprendre. Que tu n'aies pas été entouré. Ou, que tu n'aies pas eu le soutien nécessaire. Ou même un minimum de compréhension. Une légère grimace, avant qu'une main fine et élégante ne vienne se déposer avec délicatesse sur l'avant-bras du serveur.

Cela était compliqué, quand personne ne croyait l'individu qui tentait tant bien que mal de plaider sa cause. Pour la progéniture d'Esteban Oliveira, cela avait été somme toute assez différent. Cette dernière n'avait pas connu une forme d'ostracisation. Bien au contraire. Même si l'Ambassadeur d'Espagne résidant à Edimburgh préférait largement mettre des œillères plutôt que d'y confronter sa femme et sa fille. Pour Ornella, cette dernière avait préférer museler son aptitude. C'était plus aisé. Et surtout, ça ne demandait aucun effort que de celui, d'aider ces ectoplasmes qui avaient besoin d'une main tendue. Quelquefois.

- Ma grand-mère. Elle me l'a expliqué le jour, où elle est apparue sur mon lit. Ma mère, a préféré taire ce qu'elle entendait ou voyait. Et, s'en détourner. J'aurais pu, mais étrangement, je n'en avais pas envie. Parce que je me sentais investie d'une mission ? C'est idiot, n'est-ce pas ? Totalement. C'était du moins, ce que lui aurait grommelé son père, si elle en avait parlé avec lui. Mais ici, divulguer ce secret, la belle Espagnole en avait eu un agréable pressentiment. Faisant confiance à son vis-à-vis, pour qu'il n'en ébruite pas le contenu, à autrui. Je te remercie. Et, pour te répondre ... ça va peut-être te paraître cliché de te dire cela mais ... il y en a plein. Tout autour de nous. À commencer par Alexander, mon petit ami. Qui lui, ne voit pas les fantômes. Son don, c'est autre chose.

Elle n'entrerait dans les détails, que si le grand brun préposé aux boissons, en venait à lui poser des questions. Un silence. Un tendre sourire avant de reprendre la parole. Étant donné que le jeune homme n'en avait point fini avec ses questionnements. Plus que légitimes, ceci étant :

- Non. Ils n'ont pas besoin d'être des membres de ma famille ou des personnes assez proches, pour que je puisse les voir. Ils daignent se montrer quand ils en ont envie. Et, j'en vois tout le temps. Bien que certains jours, je peux être tranquille. Je crois que c'est aléatoire. Un autre silence. Certains, oui, je dirais. D'autres, non. Ils passent et c'est tout. Sans s'attarder, tu vois ? Alors ... je n'ai pas encore été possédée de la sorte. Ni écrit des messages destinés aux vivants, par le biais de l'écriture automatique. Mais ... je pense qu'ils ou elles pourraient survenir, si j'étais fatiguée. Et rester ? Ça, ce serait bien plus affreux.




☽☽ The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love, they leave me breathless. I can't help feeling.
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