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Nash Ormond
Nash Ormond
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Pseudo : LapinMagique
Avatar et crédit : Nathan Feuerstein ♥ Nuit d'Orage
CW : Violence • Religion • Alcool • Fausse Couche • Deuil • Mort
Messages : 8050
Nash Ormond - I don't wanna meet your demons 1imh
Occupation : Livreur pour la boutique d’Aizah • Ancien voleur sous contrat
Âge : 29 Quartier : Vit avec Ùna à New Town
Situation familiale : Orphelin • Fiancé à Ùna, profondément amoureux
Don : Nash est un spectateur dans une salle de cinéma 4D où les films qui y sont joués sont les drames dont il entend parler ou qu'il lit dans les journaux.

Nash Ormond - I don't wanna meet your demons Wwxo

Nash Ormond - I don't wanna meet your demons Empty Nash Ormond - I don't wanna meet your demons

Dim 26 Sep 2021 - 19:28

Nash Ormond

Not a big fan of tragedy
Prénoms : Nash
Surnoms : /
Lieu et date de naissance : 16 septembre 1994
Âge : 27 ans
Nationalité : Britannique
Origines : Britanniques
Situation familiale : Célibataire et orphelin
Occupation : Officiellement, il peut être votre technicien de surface, éboueur ou facteur. Officieusement, voleur de temps à autres à son compte, il lui arrive d'offrir ses talents de saboteurs et voleur sous le pseudonyme de "Josh" mais choisit ses contrats.
Date d'arrivée à Edimbourg : Il y a 14 ans
Groupe : Voyageur
Avatar : Nathan Feuerstein
Crédits : Nuit d'Orage

Don

Je sais ce que ça fait moi, de voir la voiture foncer droit sur une falaise parce que le conducteur s'est endormi, je la connais la terreur d'être sur le front ou celle quand t'es caché derrière ton bureau parce qu'un taré a décidé d'attaquer ton école, comme je connais la panique et la douleur de voir quelqu'un se pendre sans que tu puisses le décrocher. Le plus drôle dans tout ça, c'est que ça m'est jamais arrivé réellement. Pourtant, je les ai vécues ces choses, suffisait d'entendre les infos à la radio ou à la télé, d'entendre malgré soi ces drames de la bouche de quelqu'un et voilà, j'y vais : je ressens le froid de l'océan qui me noie, j'entends les craquements du bois sous la corde, j'ai le goût du sang dans ma bouche.

C'est fou parce que j'ai pas besoin d'entendre les détails ou les noms, ni de voir les visages des autres. J'y suis comme au cinéma, mais un cinéma 4D, gratuit et que je prends pas de plaisir à y être. Heureusement pour moi, tous les films n'y sont pas diffusés, ça s'arrête au siècle dernier.

La première fois, c'était quand je suis arrivé au foyer. Ils ont parlé de l'accident alors que j'étais dans le couloir. L'instant d'après, j'étais moi aussi dans la voiture, avec eux, juste avant l'impact. J'ai vu leurs visages déformés par les cris et la lumière des phares qui fonçaient sur nous. J'aurais préféré garder une autre image  d'eux, celle au moment de partir au restaurant par exemple, ils étaient radieux. Après ça, même les cours d'histoire me faisaient peur. Les médecins disaient que je jouais la comédie, que j'avais trop d'imagination. Mais les images des camps et des tranchées, j'en fais encore des cauchemars, en fait, mes nuits sont explosées à cause de toutes ces visions.

Regrets

Haha, des regrets ? Plein. Enfin, un seul qui est à l'origine de tous les autres : ce foutu bordel qui me fait vivre les atrocités du monde. J'ai dû être un putain de monstre dans ma vie antérieure pour subir ça, c'est comme si on me renvoyait  à la figure ce qu'une autre version de moi aurait pu faire pour que j'apprenne la leçon. À cause de ça, j'ai fini seul, j'ai aucune stabilité ni durabilité dans mes relations (quand j'en ai), j'ai foiré mes études et donc ma vie professionnelle, ma santé est complètement ruinée par la fatigue et les angoisses, je sais même pas pourquoi je continue d'être là, rien vaut le coup.

Ca m'a complètement ruiné. Quand je vois les autres s'installer, fonder une famille, ça me rend dingue. J'ai tellement de retard que je sais même pas si j'arriverai à le rattraper. D'ailleurs, est-ce que je veux vraiment le rattraper ? Est-ce que ça me correspond vraiment ? Ce truc a fait de moi quelqu'un de marginal, j'ai fini par m'y habituer alors qu'est-ce que ce serait de revenir dans le système et de partager ma vie avec quelqu'un d'autre ? D'être de nouveau soumis à toutes les atrocités humaines ?

Je regrette pas vraiment d'être comme je suis, ni d'avoir agi comme je l'ai fait parce que j'ai fait comme j'ai pu pour tenir le coup, j'étais tout seul face à tout ça et personne voulait ni semblait comprendre. Les seules questions que je me pose en boucle c'est, comment mes parents auraient réagi face à ça ? Et est-ce que si mes parents n'avaient pas eu cet accident j'aurais eu cette malédiction ?

Caractère

Je suis pas gentil, je suis pas méchant non plus. J'estime que pour l'être, il faut côtoyer des gens. On va plutôt dire que je suis civilisé et humain, il y a pas de bon ni de mauvais là-dedans. Je cherche pas à nuire aux autres -parce que je sais ce que ça fait de souffrir - j'aide même un peu. Enfin, aider est un bien grand mot. C'est surtout que si t'es en galère avec tes bagages je vais t'aider à monter les escaliers du quai, si cette personne âgée est perdue avec un truc automatique, je vais lui expliquer. Je change pas la vie des gens, je les tire pas de leurs démons. Je fais juste preuve de civisme, un petit coup de main au quotidien et rien de plus. Surtout rien de plus, j'évite au maximum.

Parce que si je fais plus, les autres racontent leurs problèmes et j'ai pas envie de vivre les drames de leurs vies à eux aussi. Alors je vais donner cette impression de chaud puis de froid parce que je vais aider un peu et puis je poserai pas de questions, je vais même essayer de me tirer au plus vite et me faire oublier. Je suis tiède, voilà. Je fais ce qu'il faut faire et on me revoit plus. C'est pour ça que j'ai pas particulièrement d'amis.

C'est vrai, un ami c'est fait pour t'écouter quand ça va pas, un ami ça va écouter tes vieux démons. Mais moi je fais plus qu'écouter et je veux pas les vivre, je veux que chacun garde ça pour soi ou quelqu'un d'autre. N'importe qui sauf moi.

C'est pas que ca me rend pas triste d'être seul, mais c'est que c'est mieux pour moi, j'ai pas le choix. Je veux pas me faire des potes pour qu'ils me reprochent en boucle que je m'intéresse pas à eux sans que je puisse leur expliquer pourquoi. J'ai pas l'énergie ni de subir ça en plus de tout le reste, ni d'expliquer et de convaincre les autres. C'est juste comme ça et puis c'est tout.


Derrière l'écran

Pseudo : Lapin Magique !
Où as-tu entendu parler du forum : C'est mon 3eme perso mais à l'origine sur FB !
Fréquence de connexion : Tous les jours !
Parle nous de toi :  Je vous aime tous beaucoup trop et j'aime fort ce forum.
Nash Ormond
Nash Ormond
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Don : Nash est un spectateur dans une salle de cinéma 4D où les films qui y sont joués sont les drames dont il entend parler ou qu'il lit dans les journaux.

Nash Ormond - I don't wanna meet your demons Wwxo

Nash Ormond - I don't wanna meet your demons Empty Re: Nash Ormond - I don't wanna meet your demons

Dim 26 Sep 2021 - 19:28

Anecdotes
I can't remain afraid

Je vais désamorcer ça tout de suite, je suis orphelin depuis mes six ans. Mes parents étaient partis fêter leur anniversaire de mariage et en rentrant, un mec endormi au volant leur a foncé dedans. La police a appelé à la maison et la baby-sitter m'a ramené là-bas pour être pris en charge par les services de l'enfance. Sur le coup j'avais pas trop compris, tout s'est enchaîné très vite et on prend pas vraiment le temps de vous expliquer en détail parce qu'il y a beaucoup de papier à faire et qu'on doit vite vous mettre quelque part vu que vous êtes tout seul. Pas d’oncle, de tante ou de grands-parents. Du coup, on m'a placé en foyer pour qu'on me trouve des nouveaux parents. C'est à mon arrivée que j'ai véritablement compris ce qu'il s'était passé.

On m'a demandé d'attendre sur un banc devant le bureau de la directrice, je m'en rappellerai toute ma vie. Mes pieds ne touchaient pas le sol, engoncé dans l'écharpe tricotée par mon père j'arrivais quand même à avoir froid mais j'attendais, parce que j'avais que ça à faire. On avait fait que me ballotter de personne en personne alors j'avais pris le pli d'attendre quand on me le demandait, de suivre quelqu'un d'autre quand il le fallait.

C'était pas la première fois qu'on me mettait à l'écart et j'avais jamais compris pourquoi jusqu'à ce moment. Quand la porte du bureau avait laissé passé la cruauté de la mort de mes parents dans laquelle j'ai été plongé tout entier. J'avais tellement hurlé que je pense avoir alerté tout le foyer. Je m'étais réveillé seulement après l'impact et j'avais pas arrêté de pleurer pendant des jours et des nuits parce que cette vision avait été la première à me hanter.

Il a fallu du temps pour que tout ça se calme et qu'on me propose à l'adoption sans me demander mon avis. À vrai dire, si ça avait tenu qu'à moi j'aurais pas voulu être adopté. Je me rappelais encore de mes parents, de leurs voix, leur chaleur et leur amour, rien au monde n'aurait pu remplacer ça, personne n'aurait pu être à la hauteur.

Adopter, c’est pas ce qu’il y a de plus simple alors en attendant, pour m’habituer à un “retour à la normale”, ils ont proposé à des familles d’accueil de me prendre en charge. Un couple a accepté de me ramener chez eux, ils avaient dû être touchés par ce qu’il m’était arrivé pour me choisir moi parmi tous les autres enfants. Ils étaient pas méchants à vrai dire, mais j'étais pas plus enthousiasmé que ça de les voir parce que je savais ce que ça voulait dire. Les gens du foyer ont vu que je réagissais pas mal en leur présence -à vrai dire, je réagissais même pas du tout - alors ils ont pu m'accueillir chez eux après quelques mois. Autant dire qu'ils ont vite déchanté. Déjà à cause de mes cauchemars, mais surtout à cause de mes crises de cris et pleurs.

Le mari avait tendance à écouter les infos, que ce soit dans la voiture en allant à l'école ou devant la tv le soir alors j'ai pas été épargné par tout ce qui y était raconté. Je dirais pas qu'il s'en foutait que j'entende quelque chose tant que je voyais pas, mais il devait penser que je comprenais pas tout vu que j'étais qu'un gosse. Alors j'en ai eu des crises, de plus en plus violentes. Bien-sûr ils m'ont demandé pourquoi j'avais ces réactions et je leur disais simplement que j'y étais dans ces attentats, que je l'ai vue cette femme se faire tabasser à mort par son mari. Ils ont pris peur et m'ont emmené voir plein de médecins, j'ai testé plein de traitements mais rien changeait. Ça faisait pas trois mois que j'étais chez eux qu'ils m'ont ramené fissa au foyer et je les ai plus jamais revus. Je sais pas si j'étais véritablement triste d'être abandonné parce que de toute façon, aussi gentils soient ils, je voulais pas d'eux. Leur maison était jolie, mais c'était pas la mienne et ils n'étaient pas mes parents. À vrai dire, ils n’avaient jamais eu la prétention de vouloir le devenir, ils n’étaient pas là pour ça. Grâce à ma malédiction, j'avais bien compris que mes vrais parents reviendraient jamais mais leur chaleur et leur amour me manquaient atrocement. Rien ne pouvait les égaler. C'est peut-être aussi pour ça qu'ils m'ont ramené, tous ces efforts pour un gosse qui faisait aucun pas vers eux et qui en plus était carrément perturbé.


Retour au foyer pas vraiment agréable, déjà parce que les autres gosses se foutaient se moi vu qu'on voulait pas de moi. Ça me faisait de la peine parce que c'était pas ma faute mais avec du recul c'est un peu bête parce que finalement j'étais comme eux. En plus, ils avaient tendance à raconter la cause de leur séjour ici. Ceux qui avaient pas connu leurs parents ça allait mais c’était qu’une petite majorité. Au travers de leurs histoires, j’ai vu les coups dans la gueule, les insultes qui pleuvaient, les viols, les meurtres. À chaque nouvel arrivant, ce cinéma recommençait, j’en pouvais plus. Et puis, le personnel a commencé à me voir comme un gosse à problème, parce que j’avais fini par m'isoler complètement d'eux et des autres. Je voulais plus les entendre parler, je couvrais mes oreilles dès que j'entendais la voix de quelqu'un, même si ça m'était pas destiné. J'en ai eu des punitions, on m'a tellement engueulé parce qu'on prenait ça pour des actes de rébellion et d'irrespect alors que je voulais juste me protéger. Mais comment un gamin de six ans peut expliquer ça et être pris au sérieux ? Je voulais plus aller à l'école non plus, les autres continuaient à me regarder de travers parce que j'étais pas comme eux, j'étais complètement refermé sur moi-même et c'était insupportable. Alors à chaque fois j'essayais de m'enfuir et à chaque fois on me rattrapait et ça aggravait mon cas.

Deux ans ont passé avant qu'on me change de foyer parce que ça allait pas en s’améliorant. Je pouvais même crier par-dessus leurs voix pour pas les écouter et j'avais fini par apprendre à bien me cacher pour ne pas aller en classe. Un cas désespéré qu'on essayait même pas de mettre à l'adoption parce que personne voudrait d'un gosse comme ça. Mais ils se sont dit que peut-être dans un nouvel environnement, j'allais me calmer et enfin obéir. Un foyer plus strict, plus froid. Là-bas, les grosses sont matés pour correspondre aux exigences de futurs parents de la haute. Il leur faut de bonnes petites têtes blondes aux riches pour qu'ils suivent leurs traces et deviennent aussi infects qu'eux. Ça, je le pensais pas quand j'y suis arrivé, j'avais aucun à priori sur ces gens. Encore maintenant je pense pas que tous les riches sont de gros cons totalement détachés de la vraie vie et de ce qu'ils font subir aux autres. Mais c'est quand même une bonne grosse généralité, on va pas se mentir.

Arrivé là-bas, je pensais pas que ça allait être très différent de là où j’étais avant. Du coup j’ai répété les mêmes erreurs et les mêmes conneries. Mais je pouvais pas m’en tirer aussi facilement. On m’a d’abord privé de repas et quand ils ont vu que ça suffisait pas, ils se sont dit que tant qu’à faire, vu que je voulais m’isoler et écouter personne, ils allaient me donner l’inverse.

Au départ, quand ils m’ont mis dans ma propre chambre, j’ai cru que j’avais enfin eu ce que je voulais. Plus d’autre gamin pour partager sa tragédie après l’extinction des feux ou au travers de cauchemars bruyants et agités qui en disaient tout autant. Mais j’ai très vite déchanté. J’avais plus le droit de sortir de la pièce. Les repas, on me les posait sans rien me dire puis on repartait. Pour aller aux toilettes, il y avait des horaires fixes et je devais m’y tenir, quelqu’un m’accompagnait jusque dans la cabine. Idem pour la douche. Concernant les cours, j’avais les mêmes livres et devoirs que les autres qu’on me notait sur une feuille. Mais j’avais pas les explications d’un prof. Je devais m’en sortir tout seul, lire et essayer de comprendre. Du coup je me prenais des bâches mais ça, j’en avais un peu rien à faire. Ce qui me faisait le plus mal c’était de plus pouvoir sentir l’air du dehors, de pas pouvoir aller aux toilettes quand je voulais et d’avoir quelqu’un dans ces moments plus que privés. Je saurais pas mettre des mots sur ce que ça me faisait sentir. J’avais fini par ressentir le manque des autres parce qu’au moins, quand ils étaient là, j’étais pas privé de ces libertés là. Et puis ça me donnait l’impression d’être vraiment vivant et pas d’être bloqué dans un rêve bizarre. Plus rien n’existait à part mon geôlier, le silence et moi. Je n’entendais que mes pas, ma respiration et les battements de mon coeur et ça me terrorisait. J’avais l’impression que quelqu’un d’autre était là avec moi mais invisible. Quand je retenais ma respiration pour mieux écouter, j’avais l’impression d’être étranglé. Sans le brouhaha, le manque de mes parents me marquait davantage. Moi qui cherchais à tout prix à m’isoler des autres, je souffrais finalement de leur absence et je crois que c’est ce qu’ils cherchaient à faire.

J’ai commencé à essayer de parler avec mon accompagnateur. Dans un premier temps, je m’arrêtais aux salutations auxquelles, au départ, on ne répondait pas. J’ai persévéré et puis, après deux semaines, on a commencé à s’échanger des formalités. Je pense que c’était leur processus de réhabilitation, me donner directement ce que je recherchais n’aurait pas été efficace. Et puis petit à petit on réussissait à établir de vrais dialogues mais l’un comme l’autre, on gardait une certaine distance. Lui, pour pas dépasser de le cadre professionnel, moi, pour ne pas en savoir plus sur sa vie. Et puis, enfin, ils m’ont permis de retourner avec les autres mais seulement pour les cours. Le retour définitif c’était à condition d’avoir des bonnes notes. Je savais que si je m’y pliais pas, j’allais retourner en isolement complet voire même définitif. J’ai redoublé d’efforts pour être complètement réintégré, j’obéissais à tout ce qu’on me disait par peur d’y retourner pour de bon.

Revenir me faisait mal, j’étais plus épargné de ces récits sordides. Mais j’arrivais pas à regretter mon isolement. J’étais devenu sage et on pouvait enfin commencer à m’éduquer en vue d’une potentielle adoption. Ca prenait du temps parce que je continuais à faire ces crises qui étaient pas acceptables. Si une famille m’adoptait et que j’hurlais et devenais incontrôlable, prétextant voir des choses, la réputation du foyer en aurait pris un coup c’est sûr.

Donc là aussi il avait fallu me mater. Ils avaient retenté l’isolement à chaque crise mais ça me rendait encore plus dingue. J’avais peur de finir là pour toujours, hanté jour et nuit par tous ces cauchemars avec pour réponse à mes supplications un silence lourd. La solution avait donc été de me foutre sous un jet d’eau froide nu dans les douches. Forcément ça allait me calmer, le choc thermique faisait complètement disjoncter mon cerveau et je finissais gelé et tremblant.

Je sais même pas quand j’ai commencé à me plier à ça aussi. À ressentir le froid glacial dès qu’une vision commençait à m’emporter. J’étais court circuité à chaque fois et à la place de vivre les traumatismes des autres, je devenais spectateur de ma propre vie. Je me retrouvais enfermé dans un espace à cheval entre la réalité et l’horreur : je voyais rien, mais j’entendais toujours les pleurs et les cris. On pourrait dire que c’était mieux que rien mais j’en suis pas certain, parce qu’à chaque fois, j’avais peur de ne jamais pouvoir revenir et de devenir sourd à cause des hurlements.

À onze an, un couple bien sous tout rapport avait décidé de m’accueillir à leur tour. C’était la dernière étape avant qu’on puisse enfin me proposer à l’adoption de nouveau. Ils avaient une fille plus âgée que moi de trois ans et une immense maison. Je saurais pas dire pourquoi ils ont fait ça, sûrement pour faire leur bonne action de l’année. Ils étaient pas particulièrement affectueux, mais ils me négligeaient pas pour autant. Ils faisaient attention à mon alimentation, mon sommeil, ma santé et mes notes. Grâce à l’encadrement du foyer, j’étais l’enfant sage et obéissant, mes voyages interrompus, je n’en faisais que des cauchemars que j’avais appris à taire au fond de moi. Avec leur fille, ça se passait bien tout simplement parce qu’on n'interagissait pas. On se côtoyait juste.

J’ai vécu deux ans et demi avec eux avant d’être retourné au foyer comme un objet défectueux. Elle avait organisé une soirée pyjama avec ses copines et le couple avait pensé bien faire en imposant ma présence parmi elles pour me sociabiliser un peu plus. J’étais resté dans un coin de la chambre comme pour faire oublier ma présence. Malheureusement, elles savaient toutes que j’étais là et j’allais devenir le centre de leur attention lorsqu’elles ont décidé de jouer à action ou vérité. Je savais ce que c’était parce que les autres y avaient déjà joué au foyer alors j’étais pas vraiment à l’aise, j’étais sûr de le subir plus qu’autre chose. Il y a toujours un gamin qui sera la tête de turque et ça allait être moi. Mais j’avais une maigre consolation : je ne faisais pas partie des joueurs, seulement du décor. Je n’allais pas avoir à réaliser des gages qui me feraient mal, dans le pire des cas, une d’elle devrait m’embrasser et ça s’arrêterait là. Non pas que j'en avais envie, mais je savais...

Ce qui devait arriver arriva, l’une d’entre elles dû en effet m’embrasser “comme au ciné”. J’ai refusé plusieurs fois mais la menace tomba : si je me laissais pas faire, si je jouais pas le jeu, elles allaient toutes dire que j’avais essayé de les agresser. Jamais on croirait un gamin à peine arrivé dans la famille. Mais d’ailleurs, est-ce qu’on me considérais vraiment dans la famille ? On s’est exécuté, la fille et moi, et les autres ont toutes pris des photos et des vidéos en gloussant. La soirée avait ensuite continué comme si rien était arrivé et toutes ont fini par rentrer chez elles. J’avais cru que c’était enfin fini, j'avais fait ma part du marchė alors je risquais rien ? Mais ça s’arrêta pas là.

Deux ou trois jours plus tard, les parents de la fille qui m’avait embrassé ont appelé parce qu’ils avaient vu les vidéos . Evidemment, tout m’est retombé dessus, elles avaient tout nié en bloc et s’étaient concertées pour m’accuser moi. Biensûr, ce sont elles qu’on a crues. Comment pouvaient-ils penser que leurs filles, si sages et bien élevées, pouvaient faire ce genre de chose et même, en avoir l’idée ? Seul un garçon, qui plus est quelqu’un dont on ne connaissait pas les origines et qui était depuis des années à l’orphelinat, pouvait les pervertir. J’aurais pu dire ce que je voulais, ils s’étaient tous mis cette idée en tête, j’étais l’enfant détraqué à qui on avait ouvert la porte. On m’a alors bien entendu renvoyé au foyer en leur expliquant, voire même en aggravant les faits.Eux aussi ont utilisé l’excuse de l’enfant dangereux pour m’y ramener. J’étais dangereux pour leur fille et pour leur réputation. L’orphelinat a payé des pots de vin pour couvrir cette histoire et m’ont mis à l’isolement avant de me transfėrer ailleurs.

Le dernier foyer où je suis allé était religieux et croyez-le ou non, c’est là où je me suis senti le mieux. Au départ, ils avaient de gros à priori sur moi à cause de mes antécédents alors ils avaient énormément serré la vis. Mais l’avantage là-bas, c’était le silence. Ça faisait un bien fou. Aussi, on a plus jamais cherché à me placer, on ne m’a pas non plus proposé à l’adoption, on essayait plus de me rendre parfait et lisse pour plaire, j’étais déjà trop vieux.

Je faisais pas de vagues moi, j’allais juste plus en cours pour m’épargner l’Histoire qui, à cet âge-là, concernait les précédentes guerres, atroces et monstrueuses... Ils ont essayé de discuter avec moi pour comprendre et me faire changer, j’ai eu des punitions… J’étais pas parti pour leur céder du terrain mais en voyant pour la première fois des personnes inquiètes pour ma scolarité, non pas pour leur propre réputation mais pour mon avenir à moi, j’ai accepté de faire quelques efforts. J’allais aller en cours, sauf en histoire et là-dessus, j’aurais jamais bougé.

À force d’avoir séché les cours, j’avais de sérieuses lacunes, je faisais de mon mieux mais les mauvaises notes que j’avais dans toutes les matières ne permettaient pas de rattraper les 0 en Histoire. Ça rendait le collège pas du tout agréable mais j’essayais de les rendre fiers. C’était bien la première fois depuis la mort de mes parents que je voulais rendre fier quelqu’un. Leur gentillesse et leur réelle préoccupation pour moi m'avaient touché.

J’ai redoublé plusieurs fois malgré tout alors on m’a proposé une alternative : un enseignement professionnel. Peut-être que j’allais en effet m’en sortir. Ça allait pas être incroyable mais à leurs yeux, j’étais pas foutu. Pourtant, leurs prières m’ont pas accompagné, faut croire que Dieu voulait vraiment me punir.

La première année s’était bien passée. J’avais fait un court stage de menuiserie sans accroc, mais la seconde… J’étais pas retourné chez le même gars et pour être honnête, lui je le sentais pas. Il avait deux gosses, des jumeaux, qui venaient parfois à l’atelier quand ils étaient pas à l’école, ils étaient mignons mais j’évitais de trop parler avec eux, trop peur qu’ils me parlent des brimades qu’ils pouvaient éventuellement subir. Un jour, ils ont ramené de l’école des poupées pour jouer. Les gosses veulent toujours jouer avec ce qu’ils ont pas chez eux c’était pas étonnant, il y avait rien de mal là-dedans. Mais le père, il voyait pas ça d’un bon œil. Il a commencé à les engueuler devant moi, devant les clients. C’était évident qu’ils allaient pleurer surtout quand il leur a pris les poupées. Ça l’a rendu fou. Il a commencé à crier de plus en plus fort, à s’agiter et toutes les visions que j'avais eues jusqu’à ce jour m’ont permis de savoir jusqu’où il allait aller. C’est à partir de là que j’ai commencé à perdre progressivement le contrôle sur mon dos que le deuxième foyer m’avait inculqué.

J’aurais pas dû faire ça avec les gamins à côté, j’ai fini par les traumatiser encore plus qu’ils l’auraient été. Mais je l’ai choppé mon connard de patron. Je l’ai choppé juste avant qu’il pose la main sur ses gosses et je l’ai frappé, plusieurs fois, jusqu’à ce qu’il perde connaissance le visage en sang. Il a pris tout ce que j’avais pas pu faire aux adultes de mes voyages. Les clients dans un premier temps avaient été frappés par la violence et ont réagi trop tard. Un gars m’a foutu dans un coin et m’a cogné pour me sonner et m’empêcher de poursuivre et ils ont appelé la police.

Tous ont témoigné contre moi, en évitant bien entendu de parler du comportement du père vis-à-vis de ses fils. Je vois pas comment ça aurait pu se passer autrement, la clientèle était fidèle à cet homme qu’ils devaient connaître depuis longtemps. Peut-être même qu’ils étaient d’accord avec lui. Vu que j’étais pas majeur et que le gars s'en était sorti, j’ai juste été viré de l’école, du foyer, envoyé en maison de correction avec des travaux d’intérêt généraux. Je m’en suis pas si mal tiré. La maison de correction était pas si terrible, c’était pas pire que le deuxième foyer. Et puis, dès que j’ai pu, je me suis tiré et je suis retourné à Edimbourg voir mon ancien quartier, mon ancienne maison.

Tout avait tellement changé. Les arbres avaient été coupés, le béton coulé… Je reconnaissais plus les rues qui m'avaient vu faire mes premiers pas, commencer à apprendre le vélo et à jouer au foot. Il n'y avait plus aucun témoin de tous ces souvenirs. Je me suis effondré. Il y avait plus rien pour témoigner que j'avais bel et bien eu un début d'enfance, que j'avais eu des parents à part peut-être les quelques affaires que je traînais depuis l'accident. Mais j'avais eu besoin de retrouver mon ancien quartier, j'avais espéré pouvoir revivre mon enfance rien qu'en le retrouvant… Et on m'a tout retiré jusqu'à ce droit. Tout était différent, comme si j'avais rêvé ces années et c'était insupportable, tant psychologiquement que physiquement. Ma tête tournait, mon estomac se tordait dans tous les sens, mes yeux brûlaient. J'ai dû m'asseoir sur un banc quelques longues minutes les yeux fermés pour plus m'imposer cette vision.

Et puis je suis parti. J'ai d'abord vécu dans une auberge de jeunesse, ça me coûtait psychologiquement mais j'avais pas le choix. J'avais un peu d'argent grâce à mes parents mais je voulais pas tout flamber, c'était leur dernier cadeau et je voulais le garder le plus longtemps intact. J'ai préférer me contenter de peu le temps de trouver un travail loin des autres, loin de tout et qui demandait pas une grande intelligence. J'en ai trouvé, plein, et je les ai enchaînés. Ça payait pas beaucoup alors j'ai appris à chercher d'autres sources de revenus pour stabiliser ma situation. J'ai commencé à voler. Mais pas les gens moyens qui demandent rien à personne non, les riches qui s'affichent et regardent les autres avec mépris. J'étais pas une bonne personne, mais je choisissais ceux qui seraient pas totalement lésées par ce que je leur prenais.

Grâce à ça, j'ai maintenant un petit appartement. Pas grand chose ni dans les meilleurs quartiers, mais j'ai un chez moi où personne vient m'emmerder. J'ai pas la télé, pas la radio, le seul truc qui me raccroche au monde c'est mon téléphone parce que j'en ai besoin pour le travail. Je me demande ce que pensent mes parents. Ils doivent pas être très fiers de voir que leur fils base sa vie sur, en partie, des vols. Mais je pense en avoir assez bavé jusque là. Sans rien faire ni demander, j'ai toujours fini par être le méchant de l'histoire. Au moins maintenant, je serai vraiment coupable si je suis accusé. De toute façon, qu'est-ce qu'ils peuvent me faire, tous ?


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Nadeem Zaman
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Situation familiale : Fiancé à Victoria, beau-père de Moïra, père de Neeli
Date d'arrivée à Edimbourg : 2010
Don : Empathe + Nadeem a une affinité particulière avec la tristesse. Il peut ressentir la mélancolie ou le désespoir des autres comme si c'était le sien. Il lui arrive même d'avoir un aperçu des souvenirs tristes de ses proches.

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Nash Ormond - I don't wanna meet your demons Empty Re: Nash Ormond - I don't wanna meet your demons

Dim 26 Sep 2021 - 23:04
Rebienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue :keur: :keur:



Rappelle-toi avant l'orage, quand la ville était calme et tes mains autour de moi.


Victoria Morgan
Victoria Morgan
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Occupation : Associée dans une structure aidant à la réinsertion d'anciennes détenues à travers l'Art.
Âge : 39 Quartier : New Town.
Situation familiale : Mère d'une petite fille de 8 ans, prénommée Moïra. Fiancée à Nadeem Zaman avec qui elle vient d'avoir une fille, Neeli.
Date d'arrivée à Edimbourg : De retour depuis octobre 2020
Don : Elle a la faculté d'entendre les voix des morts, généralement la nuit. Don qu'elle confond avec de la schizophrénie, non consciente que ces voix existent réellement.

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Tes sujets RP : En cours :

Naria alternatif 2 / Aizah 2 / Naria 21 / Porter 2 / Dior

Terminé(s) :

Naria 1 / Naria 2 / Naria 3 / Naria 4 / Naria 5 / Naria 6 / Naria 7 / Naria 8 / Naria 9 / Naria 10 / Naria 11 / Clément / Naria 12 / Nadeem + Clément / Naria 13 / Naria 14 / Naria alternatif 1 / Naria 15 / Naria 16 / Aizah / Intrigue / Naria 17 / Naria 18 / Naria 19 / Event 4 / Naria 20 / Aizah& Nadeem

Nash Ormond - I don't wanna meet your demons Empty Re: Nash Ormond - I don't wanna meet your demons

Dim 26 Sep 2021 - 23:33
Rebienvenuuue Nash Ormond - I don't wanna meet your demons 1904749874





« Oh, continue to love me, never misjudge the most faithful heart of you beloved.
Ever thine,
Ever mine,
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Nash Ormond
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Occupation : Livreur pour la boutique d’Aizah • Ancien voleur sous contrat
Âge : 29 Quartier : Vit avec Ùna à New Town
Situation familiale : Orphelin • Fiancé à Ùna, profondément amoureux
Don : Nash est un spectateur dans une salle de cinéma 4D où les films qui y sont joués sont les drames dont il entend parler ou qu'il lit dans les journaux.

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Lun 27 Sep 2021 - 17:08
Merci beaucoup vous deux coeurs



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Mer 29 Sep 2021 - 19:58
Rebienvenue eyes

Hâte de voir ce que tu vas faire de ce perso Smirk
Callie Green
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Occupation : Parfois serveuse, parfois hôtesse d'accueil, souvent à la maison à rien faire. T'as pas vraiment besoin de travailler alors tu changes d'occupation plusieurs fois par mois. En ce moment, tu bosses dans un restaurant.
Âge : 26 Quartier : New Town
Situation familiale : En couple avec Ash(ley)ton depuis septembre 2023. Mère d'un chien qui s'appelle cream cheese
Date d'arrivée à Edimbourg : Née ici
Don : T'as des rêves prémonitoires, parfois. Des visions cryptiques d'un avenir proche. Généralement, il est de toute façon trop tard pour changer quoi que ce soit. A chaque fois que tu as essayé, c'était pire encore.

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Mer 29 Sep 2021 - 19:58
Nash Ormond - I don't wanna meet your demons Welcome-back-frank-underwood


FAITH LA PLUS JOLIIIIE. J'ai pas encore eut le temps de lire (je procrastine) Hate





One plus one is none...
Love hangover ☽ Oh, your, love, got me feelin' like I
Can't, get, up, wishing for it but it never lasts
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Ven 1 Oct 2021 - 9:24
Rebienvenue ma petite Fesse Câlin

J'adore les couleurs de ton avatar !

Bon courage pour ta fiche et ce jeune homme à l'histoire bien tristounette :sob:
Nash Ormond
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Nash Ormond - I don't wanna meet your demons Empty Re: Nash Ormond - I don't wanna meet your demons

Ven 1 Oct 2021 - 17:48
Merci beaucoup à tous !! À un moment j'étais plus sûre de vouloir le lancer maintenant mais j'ai eu une poussée d'énergie alors le voilà !! coeurs coeurs J'espère qu'il vous plaira et qu'il pourra s'amuser avec vous aussi !

@Jesse Jones C'est grâce à @Nadeem Zaman que les couleurs sont aussi jolies ! Nash Ormond - I don't wanna meet your demons 3187762704



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Ven 1 Oct 2021 - 19:09

Bienvenue

Welcome home!

 Jooooooooooooooooosh Cri Mdr Tu as déjà mon avis sur ton perso ! J'ai vraiment hâte de le voir faire les poches de tout le monde évoluer dans la ville :keur: Je te valide Nash Ormond - I don't wanna meet your demons 1904749874


Maintenant, que faire ?


Dès ta validation, tu as été ajouté aux différents listings. Pas besoin de t'embêter avec ça ! Tu peux te consacrer à la création de ta fiche de liens ou à celle de ton journal.

Si tu es impatient de te lancer, tu peux faire une recherche de partenaire, tu y trouveras également la liste des sujets libres. Tu peux t'inscrire à la loterie RP pour trouver un partenaire. Enfin, tu peux aller créer l'entourage de ton personnage via les préliens et scénarios.

Si tu te sens perdu, que tu as besoin d'aide, tu peux me contacter par MP à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit :keur: !







malgré une infinité
de trajectoires possibles

Nash Ormond
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Don : Nash est un spectateur dans une salle de cinéma 4D où les films qui y sont joués sont les drames dont il entend parler ou qu'il lit dans les journaux.

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Nash Ormond - I don't wanna meet your demons Empty Re: Nash Ormond - I don't wanna meet your demons

Ven 1 Oct 2021 - 22:31
Merci beaucoup pour la validation ! Câlin Nash Ormond - I don't wanna meet your demons 1904749874 Je ferai pas les poches de mon Dariusz préféré voyons !! Par contre Nadeem... Nash Ormond - I don't wanna meet your demons 2074822787



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