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Lilly A. Dawson
Lilly A. Dawson
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Occupation : YouTubeuse & chanteuse, Lilly poste des covers sur sa chaîne. Son succès grandissant, elle commence à se faire connaître en Angleterre.
Âge : 26 Quartier : À Leith, dans la maison de son Madds, sur Portobello Beach.
Situation familiale : En couple avec Maddox.
Date d'arrivée à Edimbourg : Juillet 2022
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Tes sujets RP : RP
very normal activity + Ashton
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Mer 18 Oct - 14:23


I promise honey, I can feel your pain
And maybe I enjoy it just a little bit
Does that make me insane?


Je crois qu’il faut que je me rende à l’évidence : je passe vraiment plus de temps ici, chez Madds, que chez moi. Petit à petit, mes vêtements se sont faits une place dans le dressing de la chambre, mon ordinateur portable traîne quasiment tout le temps sur la table basse et mes affaires traînent partout, tout le temps. Moi, je suis devenue un meuble. Je crois que c’est devenu une habitude pour Madds de rentrer et de me trouver là : primo, ça le force un peu à quitter les locaux de l’agence. Deuxio, je suis cool, même si je suis bordélique, il a toujours de bons petits plats qui l’attendent et ça, je pense que c’est vraiment un gros gros plus. On se voit plus souvent et même si je n’habite pas “officiellement” chez lui, je crois que ça en prend la bonne voie. En tout cas, il ne m’a toujours pas chassé avec une fourche, alors … j’imagine que c’est bon ? Je boucle mon sac : ce weekend, nous allons à Londres, non pas pour enregistrer mon EP, car ça, c’est fait, mais pour rencontrer mes parents. C’était initialement prévu pour cet été, mais ça ne s’est pas fait, pour un contretemps que j’ai oublié. Mais voilà, depuis le mois de juillet, ma mère me harcèle pour rencontrer mon petit ami et je ne peux plus reculer. Alors, voilà, on va à Londres. Je jette un coup d'œil à Maddox, occupé à faire je ne sais quoi dans la pièce à côté et je mordille ma lèvre inférieure : “Dis, t’es stressé ?”. Je m’approche de lui, en posant mon sac dans le couloir. À sa place, je crois que je mourrais d’angoisse. C’est vrai, être avec une personne que l’on aime, c’est déjà très bien pourquoi est-ce qu’on est obligé de passer par le rituel de la présenter à sa famille ? Je croise les bras sous ma poitrine, les dents qui abîment ma lèvre inférieure. En fait, je crois que je stresse autant que lui. Ou peut-être plus : “Tu sais, on n’est pas obligés si tu te sens pas de les rencontrer …”. Mes parents ne sont pas horribles, c’est juste que ma mère est affreusement curieuse et qu’elle sera peut-être gênante et … Je n’ai pas envie qu’elle dise que l’on ferait de beaux bébés, par exemple.

L’avantage de mon cher Rutherford, c’est qu’il est préparé à cette rencontre et qu’il ne croisera ni ma mère, ni mon père, en caleçon dans leur cuisine. Je récapitule : “Ma mère est curieuse, mais si tu ne veux pas répondre à ses questions, il ne faut pas que tu hésites à le lui dire. Mon père, il est … très observateur, ma mère parlera pour deux, mais je t’assure qu’il est très très cool. Il est juste un peu timide.”. Je passe une main dans mes boucles, avant de fermer les yeux et de lâcher un rire nerveux. “Ok, je suis carrément en panique … mais ça va le faire. Ça va le faire. C’est pas si terrible, je présente juste mon copain à mes parents, c’est rien d’insurmontable, pas vrai ? Hein … ?”, c’est fou, je lui demande de me rassurer, alors qu’il est probablement tout aussi terrorisé que moi. Je cherche ses jolis yeux clairs avec mes iris noirs. Quand je le regarde, j’ai l’impression que le monde pourrait être en train de s’effondrer, que rien n’aurait d’importance. C’est un sentiment à la fois particulier et … plutôt terrifiant, je dois bien l’admettre. Tant que Maddox est avec moi, tout ira bien.

***

Les rues de Londres sont très différentes de celles d’Edimbourg. Depuis la gare, nous n’avons que neuf petites minutes à pied pour arriver au domicile de mes parents, je lève le nez vers le ciel cotonneux et j’ajuste ma veste sur mes épaules : il fait froid en cette fin d’octobre. Je viens chercher la main de mon amoureux et je m’élance, d’un pas tranquille, au travers de rues que je connais par cœur, puisque je les ai arpentées durant les 24 premières années de ma vie. Dans une semaine, c’est mon anniversaire. Je fêterai mes 26 ans, à Edimbourg, probablement entourée d’Eliott et Vergil, de Madds et Maeve. Une petite fête en petit comité finalement. Je ne manque pas de désigner tout et n’importe quoi, en donnant quelques anecdotes de mon passé Londonien au blond qui m’accompagne, comme s’il n’avait pas vécu ici, une petite partie de sa vie : “Regarde, c’est là que j’ai rencontré Vergil pour la première fois ! On était des mômes ! Je ne t’ai jamais dit comment je l’avais rencontré, pas vrai ?”. Mes doigts enserrent les siens, tandis que nous marchons vers la maison qui m’a vu grandir. Je lui jette un regard et je demande : “Mais dis-moi, quand t’étais flic, t’as dû patrouiller dans le coin non ? On n’est pas très loin de Buckingham Palace après tout …”. Je l’imagine un instant, dans l’uniforme de la Metropolitan Police, en train de patrouiller dans les rues de Londres. Ça a quelque chose d’intimidant et en même temps … Si je devais fantasmer sur l’uniforme, ce ne serait pas sur celui-ci.

Une bifurcation et nous arrivons sur Eccleston Street. Il y a toujours les mêmes façades blanches, les mêmes pots de fleurs intacts. Il n’y a que la maison de mes parents qui sort du lot : la façade est à moitié faite de briques rouges, à moitié de ce même blanc maculé que l’on trouve partout. Le numéro 14 orne les piliers du porche et je désigne la fenêtre, tout en haut : “C’est ma chambre.”. J’ai le cœur qui bat un peu fort et puis je gravis les trois petites marches, en soufflant un coup : “On y est … Tu te souviens ? Elle est curieuse mais pas méchante, il est timide mais …”. Nous n’avons pas le temps de sonner, la porte s’ouvre sur ma mère, dont les mains se joignent immédiatement et dont le sourire s’étire d’un bout à l’autre de son visage : “Ma toute petite Lilly !” - “Salut maman !” - “Oh mon trésor, mon bébé, ma petite fille … !”. Elle ouvre un peu plus la porte pour m’attraper dans ses bras et couvrir mes joues de baisers. Je sais à quel point je leur manque et je sais que je n’appelle pas assez souvent pour leur donner des mes nouvelles. Depuis la disparition de ma petite sœur, je pourrais faire un peu d’efforts, mais ce serait rendre ça … réel. Trop réel. Elle m’étouffe une longue minute, avant de reculer et de poser le regard sur Madds : “Et vous êtes très certainement Maddox, son petit-ami ! Enchanté ! Je vous imaginais plus … Enfin moins …”. Elle capte mon regard et ne termine pas sa phrase : “Je suis ravie de faire votre connaissance !”. Chaleureuse, maman embrasse Maddox sur les deux joues, avant de nous inviter à entrer dans la maison.

Il fait bon, le chauffage a été allumé, ça sent la nourriture et les photos et cadres n’ont pas bougé depuis la dernière fois que je suis venue. Je lance un regard qui se veut rassurant à Madds et avant même que je ne puisse poser la question, maman nous dit : “Posez donc vos sacs dans l’entrée, vous irez les mettre dans la chambre plus tard ! Oh comme je suis heureuse de vous voir ! GEORGE ! GEORGE ! Lilly et son petit-ami sont arrivés ! Allons, allons, asseyez-vous, vous voulez du thé ? Je vais faire du thé !”. Et zou, la voilà disparue dans la cuisine. Inutile de se demander de qui j’ai hérité mon tempérament de feu … Je passe une main sur mon visage et je regarde Maddox, avant de dire à voix basse : “Désolée, c’est une vraie tornade. Ça va ?”. Je crois que j’angoisse à l’idée qu’il se dise que ma famille est bizarre et qu’il préfère ne plus rien avoir à faire avec moi. Les pas de mon père entrent dans le salon et il nous trouve, assis sur le canapé, sans même que nous ayons pu ôter nos vestes, nos manteaux. Il esquisse un sourire et s’approche : “Ce n’est pas la peine de hurler comme ça Sama, j’ai entendu. Bonjour Lilly, bonjour Maddox.”. Plus solennel, papa me pose un simple baiser sur le sommet du crâne et il tend la main à Madds : “Enchanté de faire votre connaissance. Vous avez fait bon voyage ?”. J’ai hérité du joli sourire de mon père et de la forme de ses yeux. Et même s’il à l’air avenant, je sais qu’il sonde Maddox à l’heure où il nous parle. Je suis contente d’être là, mais je crois que j’ai hâte de me retrouver seul à seule avec mon petit-ami. Histoire de prendre la température.






the loneliest
ghost busters ☽ There's a few lines that I have wrote in case of death, that's what I want, so don't be sad when I'll be gone. There's just one thing I hope you know, I loved you so.
Maddox A. Rutherford
Maddox A. Rutherford
aka Mad Dog M*therf*cker
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Occupation : Détective privé depuis décembre 2021. Ex-inspecteur de la Metropolitan Police, à Londres, viré suite à une affaire très médiatisée où il s'est fait accuser à tort d'avoir tué sa collègue et petite amie, en réalité une espionne qui le manipulait et qui a fui après l'avoir poignardé.
Âge : 33 Quartier : Leith (Maison - Portobello Beach) la plupart du temps, avec Lilly ; Old Town (appart au-dessus de l'agence où il bosse - Cowgate) quand le boulot l'y oblige.
Situation familiale : En couple avec Lilly Dawson.
Date d'arrivée à Edimbourg : De retour depuis septembre 2021, après 21 ans à Londres.
Don : En touchant un objet, Maddox peut avoir un aperçu de ce qui s’est passé autour de ce dernier dans les 24-48 h précédentes. Plus il recule dans le temps, plus les images sont floues et fragmentées, voire dans le mauvais ordre. Le don subit aussi l'influence de sa fatigue et de sa concentration. Le contrecoup s'il en abuse ? Migraines, mauvaise humeur, trous de mémoire...

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Tes sujets RP : Party like Gatsby (évent), ft Aizah & Bear ¦ Break a sweat on the floor, ft Alistair ¦ Lights off, ft Dorcas ¦ Basically a weirdo, ft Dafydd ¦ And then it was over, ft Lilly ¦

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Mer 25 Oct - 13:36
MEET MY PARENTS  
Les semaines s’étaient écoulées et l’automne avait débarqué en force à Edimbourg. Désormais, les jours étaient plus courts et moins agréables ; le vent frais mordait farouchement les joues de quiconque sortait dans la rue,  tandis que les feuilles mortes lâchées par les arbres se baladaient partout en ville, telles des touristes furieux. Et, bien entendu, les jours pluvieux et orageux se faisaient plus fréquents aussi, ramenés parfois par des tempêtes qui faisaient enrager la mer avec d’énormes vagues sombres et des rafales de vent qui n’étaient pas moins impressionnantes. Heureusement, la demeure de Maddox sur Portobello Beach était assez solide, et le détective était bien au chaud ici, en toute sécurité. D’ailleurs, on ne pouvait nier que le blond passait de plus en plus de temps ici désormais plutôt que dans le petit appart au-dessus de l’agence de son patron, dans Cowgate, contrairement à ce qu’il faisait depuis son retour en ville il y a deux ans. Avant, il trouvait que cette maison était trop grande pour lui, trop… impersonnelle. Avant, le trentenaire n’aimait pas y être, tout simplement, même si elle était grande, belle, confortable et située dans un endroit franchement sympa. Enfin... Dans le fond, pendant tout ce temps, l’enquêteur n’avait pas aimé cette maison pour une simple raison : son père l’avait achetée, seize ans auparavant, pour se faire pardonner. Plus qu’une maison de vacances, c’était le symbole de son infidélité, de sa tentative éhontée de faire plaisir à sa femme et à son fils, histoire de faire en sorte qu’ils oublient ce qui s’était passé. Si Maisy Rutherford, semblait être vite passée outre malgré les protestations de son fils furieux, Maddox n’avait jamais oublié, lui. Et, du coup, il ne s’était jamais permis d’aimer cette maison. Jusqu’à maintenant.  

Il fallait dire que quelque chose avait changé dernièrement. Et ce gros changement s’appelait... Lilly Dawson. La Londonienne avait pris une place très importante dans sa vie, devenant une présence dont il ne se lassait pas, même si, avouons-le, elle avait une énergie et un rythme qu’il n’arrivait pas à suivre tout le temps. Mais peu importe, il l’aimait. Voilà, c’était dit, et c’était vrai. Rentrer à la maison et savoir que souvent la jolie métisse l’y attendait, retrouver la chaleur de ses bras et la douceur de ses baisers… cela avait quelque chose de si réconfortant. Sans doute était-ce pour cela qu’il l’avait laissée garder le double de sa clé sans jamais rechigner. Pourtant, les traumatismes étaient bien présents au fond de lui, le souvenir sanglant de la trahison d’Abigail Rodwell marqué sur son corps et sur son âme. Ne l’avait-il pas laissée entrer dans sa vie elle aussi, persuadé qu’il pouvait lui faire confiance ? Et au final, ne l’avait-elle pas poignardé dans la cuisine de son propre appartement londonien, quand il l’avait démasquée ? Eh oui… Mais Lilly avait été claire, il y a quelques mois, alors qu’il pétait un câble à cause de son stupide don, qui lui avait fait croire à tort qu’elle le trompait avec son fichu ex : elle n’était pas son Abi. Alors, à chaque fois que l’ancien inspecteur avait des doutes ou des peurs qui remontaient sournoisement à la surface, il se répétait ces mots tout bas. Et puis la présence chaleureuse de la youtubeuse faisait le reste. Certes, elle était un peu bordélique parfois, ou alors elle le noyait avec ses torrents de paroles, mais… bon sang, sans Lilly sa vie serait tellement vide et fade. Et… il ne mangerait certainement pas des petits plats délicieux comme c’était le cas maintenant. Probablement, l’Ecossais oublierait carrément de manger, rentrant chez lui très tard le soir. Non, quand même, Madds aimait quand elle était là. Au point d’avoir vraiment envie de rentrer, et qu’il en oublie pourquoi il avait autant détesté cette maison.  

A présent, les deux tourtereaux se préparaient à passer leur week-end à Londres. L’été dernier, quand Lilly avait dû se déplacer là-bas afin d’enregistrer son EP, ils avaient évoqué la possibilité que le jeune Rutherford rencontre enfin les parents de la brune, sans que, au final, cela ne puisse se faire... Mais là, le moment était arrivé de franchir cette étape, et Maddox le savait. Sans vraiment le vouloir, la pétillante Anglaise avait déjà rencontré les parents du trentenaire – en petite culotte et en train de préparer du café dans la cuisine tout en chantonnant, oups – alors c’était à son tour, surtout que leur relation était sérieuse, plus que jamais. Est-ce qu’il avait peur ? Un peu, forcément. Il aurait déjà stressé en temps normal, mais là... Son passé, l’affaire Rutherford qui avait fait du bruit, sa réputation salie par les mensonges répétés à tout va... Ouais, il y avait de quoi craindre la réception des parents de sa petite amie. Mais il n’était pas un lâche, le Britannique. Bordel, il avait été flic pendant une douzaine d’années, il avait affronté des gens et des situations bien plus impressionnantes ! Alors voilà, cela irait. Et si cela ne se passait pas bien... eh bah, il lui resterait Lilly, non ? En fait, c’était tout ce qui l’intéressait, dans le fond. Alors que le blond était un peu perdu dans ses pensées en train de ranger deux, trois trucs, la voix de la belle Dawson, venant de la pièce à côté, le ramena au moment présent. L’ex-inspecteur tourna brièvement la tête, avant de hausser les épaules nonchalamment. Stressé, lui ? Voyons donc !  

« Non, ça va. » dit-il tout en gardant les yeux posés sur son sac. Probablement sa voix n’avait pas été très convaincante, puisque Lilly lui dit qu’il n’était pas obligé si jamais il ne se sentait pas de rencontrer ses parents. Maddox releva ses prunelles azurées vers la jeune femme. « Mais non, on ne va pas changer de plans maintenant.  Ça ira, j’suis prêt à les rencontrer... » Et un sourire en coin, plutôt forcé, couronna le tout. Voilà, il espérait avoir été plus convaincant cette fois-ci au moins... Car, inconsciemment, le blond tenait à lui prouver qu’il n’était pas un lâche, lui. La jolie métisse reprit, à la vitesse de la lumière, lui faisant un petit résumé rapide. Maddox se retourna totalement vers elle, l’observant. Etait-elle nerveuse elle aussi ? Il avait bien l’impression que oui, peut-être parce qu’elle se doutait que ses parents allaient mal réagir ou alors que lui il allait merder... Enfin, il n’en savait rien. Il n’osait rien dire en ce moment, se contentant de hocher lentement la tête. Puis, quand il la vit passer une main dans ses cheveux bouclés tout en fermant les yeux et en poussant un rire visiblement nerveux, il s’approcha de la chanteuse. Le détective eut un sourire en coin, sincère cette fois-ci, avant de poser doucement ses mains sur ses épaules. « Eh non, c’est rien d’insurmontable, Lilly Dawson ! Au pire, ils ne m’aimeront pas trop... Et au mieux, si. L’important, c’est qu’on sera ensemble quoi qu’il arrive, non ? Ça va bien se passer. » La phrase qui était censée faire des miracles. Ou pas. En vrai, cela restait encore à voir.  


***
 

Cela lui faisait vraiment bizarre de retourner à Londres pour la première fois depuis... presque un an. La dernière fois qu’il avait été dans la capitale du royaume, c’était lors du Nouvel An, et cela n’avait pas été terrible. Déjà que les fameux dîners en famille, ou plutôt les soirées mondaines avec les Desperate Housewives qu’étaient les amies de sa mère, et les types friqués – et sans doute corrompus – que son père fréquentait dans Westminster, ce n’était pas particulièrement plaisant... mais là, il y a un an, il s’agissait également de la première fois qu’il mettait les pieds à Londres depuis son retour en Ecosse. Cela l’avait sérieusement perturbé de retrouver la ville de son adolescence, mais aussi ses souvenirs enfouis, et surtout les marques de ce qu’il y avait vécu avant de partir se réfugier à Edimbourg. Maintenant, avec Lilly... C’était tout à fait différent. L'enquêteur privé marchait aux côtés de sa petite amie dans les rues londoniennes, un sourire amusé aux lèvres face à son enthousiasme qui débordait à chaque fois qu’elle lui racontait des anecdotes en tout genre ou bien quand elle lui désignait un bâtiment qu’il connaissait évidemment tout aussi bien qu’elle, puisqu’il avait grandi ici. « Si je te dis que tu me l’as déjà raconté... tu me le raconteras encore de toute façon, non ? », répondit-il avec un petit sourire moqueur. Ses doigts entremêlés aux siens, le Rutherford prit une profonde inspiration. Il était juste ravi d’être là, avec Lill’s, dans la ville qui l’avait vu grandir, devenir un homme et un flic. La question de la youtubeuse lui arracha un nouveau sourire. « Eh non, jamais... Au tout début, quand je faisais des patrouilles, c’était dans des zones clairement moins chics. Par contre, lors des Jeux Olympiques, en 2012, j’ai participé à... » Et à son tour, l’Ecossais lui raconta fièrement l’énorme opération dans laquelle il avait collaboré avec de nombreux collègues et qui lui avait permis de monter en grade peu après, suite à son bon boulot. Quelle époque... Il était encore si jeune et si innocent. Sans se douter le moins du monde de ce qu’il allait devoir endurer par la suite, au point de devoir fuir Londres, repartir à zéro...  

Mais enfin, les voilà donc arrivés à destination, en l’occurrence Eccleston Street. De jolies maisons aux lignes  élégantes et aux façades blanches se présentaient à eux, tandis qu’une maison en particulier sortait du lot avec sa façade à moitié faite de briques rouges. Maddox regarda la jeune femme avec un air mi-amusé mi-attendri alors que Lilly désignait la fenêtre de sa chambre, tout en haut. Plus que juste lui présenter ses parents, la belle Anglaise lui dévoilait une partie importante de son passé, l’endroit où elle avait grandi, où elle avait dû vivre tant de choses. En quelque sorte, c’était un privilège qu’elle lui accordait en l’invitant ici. Même si c’était un peu intimidant aussi. Maddox ralentit alors le pas, laissant la brune gravir les marches la première pour sonner à la porte, tandis qu’elle lui faisait un dernier résumé… qu’elle n’eut pas le temps de terminer. La porte s’ouvrit soudainement et la mère de la jeune youtubeuse surgit vivement, souriante, pour prendre sa fille dans ses bras. Maddox resta immobile, en retrait, n’osant pas les interrompre. Puis, au bout d’un moment, qui lui sembla interminable, elle le remarqua enfin. Le blond se raidit instinctivement en l’entendant prononcer son prénom, tandis qu’un rictus qui était censé être un sourire prit place sur ses lèvres. « Euh… Ouais, c’est moi ! Enchanté, madame. » Merde, il venait de ressortir son accent londonien alors qu’il s’était promis que cette fois-ci il garderait l’accent écossais tout le temps. Puis la mère de Lilly lui lança un mystérieux je vous imaginais plus … Enfin moins… Okay ? Qu’est-ce qu’elle voulait dire au juste par là ? Plus Ecossais ? Moins moche ? Plus grand ? Moins vieux ? Gosh, il était vraiment pas à l’aise là. Sans qu’il ne bronche à son commentaire, faute de temps, la mère de sa petite amie vint l’embrasser sur les joues – rougies comme pas souvent depuis qu’il avait rencontré Lilly – et les invita à entrer, tandis que le trentenaire murmurait un timide « Ouais, enchanté… » en guise de réponse.  

Suivant les deux femmes, l’ancien inspecteur de la Metropolitan Police grimaça. Il avait comme l’impression qu’il venait de rater son entrée, hein. Mais bon, rien à faire, il fallait continuer à jouer le jeu. Regardant autour de lui, le Britannique prit une profonde inspiration, histoire de reprendre contenance. Cela sentait bon à l’intérieur, et il faisait bien plus chaud également. Les yeux clairs du détective croisèrent ceux de la youtubeuse, en mode j’espère que je vais pas te foutre la honte, love, avant que la maman de la brune ne leur dise de poser leurs sacs dans l’entrée, et d’ajouter qu’elle était très contente de les voir. Eh bien, si c’était vrai ce qu’elle disait, c’était bon signe. Et… Voilà qu’elle appelait George, le père de sa petite amie. Puis elle s’en alla faire du thé sans vraiment attendre leur réponse. Wow, quel ouragan… Il voyait bien de qui Lilly tenait ce côté énergique et enthousiaste ! Assis sur le canapé, un peu dépassé, l’homme regarda la pétillante youtubeuse avec un sourire en coin. « Ouais non, t’inquiète. Ça va. Parfaitement. » Merde, encore l’accent, sérieux ? Franchement, si cela s’avérait que c’était automatique, juste parce qu’il entendait d’autres accents londoniens aussi… Il ne pourrait rien y faire. Un Ecossais qui parlait comme un vrai Londonien, cela faisait vraiment... pas crédible. Hélas, pas le temps de vérifier, puisque le père de Lill’s se pointait déjà… Et apparemment il n’était pas sourd. « Bonjour, Monsieur Dawson, enchanté ! Oui, le voyage s’est bien passé merci. », dit-il en serrant la main tendue avec fermeté et… en parlant avec l’accent écossais finalement. Comme quoi, il avait encore le contrôle de son accent… pour le moment. Lui-même sous le regard attentif de l’homme, le blond observa brièvement le père de Lilly. Il pouvait effectivement reconnaître certains de ses traits sur le visage de sa fille. Le Rutherford se racla la gorge avant de poursuivre : « Vous... Vous avez une très jolie maison. » Bah quoi, fallait qu’il dise quelque chose. Puis c’était vrai quand même.  

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Jeu 26 Oct - 15:50


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Does that make me insane?


Je ne sais pas vraiment pourquoi est-ce que ça me stresse autant de présenter Maddox à mes parents. Je sais que ma mère pourrait se montrer très gênante, mais ce n’est pas vraiment pour ça que je m’angoisse, au point de ronger les peau qui entourent mes ongles. J’ai présenté Finn, ça s’est très bien passé, il n’a pas fui en me disant qu’il ne voudrait plus jamais être avec moi. Alors pourquoi ça me fait si peur, quand il s’agit de Maddox ? Le voyage en train me berce un peu, j’ai la joue collée contre l’épaule de mon petit-ami et si je n'avais pas peur de ronfler et de lui baver dessus devant tout le wagon, peut-être que je me serais laissée allée aux bras de Morphée. Alors, je me suis contentée de bosser un peu, casque sur les oreilles, ordinateur portable sur la tablette mise à disposition. Ma prochaine vidéo est une FAQ, j’ai demandé à mes abonnés sur insta de me poser des questions, auxquelles je répondrai et je ne peux pas m’empêcher de sourire en voyant que la plupart d’entre elles concernent … Le beau blond sur mon compte instagram. C’est fou, comme après autant d’années de travail acharné, tous mes efforts sont réduits à néant à cause de deux petits posts, où j’affiche l’homme avec qui je partage ma vie. Je lui jette un petit regard, lui aussi semble absorbé par ce qu’il est en train de faire. Déjà six mois qu’on est ensemble. Mes joues rosissent quand je me remémore ce premier baiser, sur le toit de l’agence de détectives privés. Quand j’ignorais encore tout ce qui le composait, quand j’ignorais encore à quel point son passé le rongeait. Je suis tombée amoureuse de Maddox, comme on trébuche. J’ai été happée par ses beaux yeux bleus et son humour cinglant et puis … Il est venu me ramener ma caméra, il a même filmé un morceau du concert. Je rentre légèrement ma tête entre mes épaules, le cœur qui fond d’amour face à ses souvenirs que je chéris si fort. Je me redresse, embrasse sa joue, avant de retourner à mon travail, sans dire un mot. Le train arrive à la gare de Victoria et je souffle, en rangeant mes affaires. Madds fait de son mieux pour ne pas avoir l’air trop stressé, mais … je le connais, un peu, maintenant. Cette marche dans les rues de Londres me met en joie : je suis contente d’être de retour ici, c’est comme si je revenais à la maison. Sauf que maintenant, ma maison, c’est Edimbourg. Etrange, pas vrai ? Ma maison est partagée entre un appartement rempli de chats qui miaulent toute la journée et une gigantesque maison sur Portobello Beach, dans laquelle je me plais à contempler la mer, chaque matin. Chaque rue, chaque square de Londres me rappelle un souvenir, que je me fais une joie de partager avec mon petit-ami. Mais ce dernier me rabroue gentiment, en me disant que oui, j’ai probablement déjà raconté cette anecdote, mais que s’il me le disait, je la lui raconterais à nouveau. Ma bouche s’ouvre dans un “o” de stupeur et je lui assène un coup sur le bras : “Mais quel mufle, c’est pas possible ! Et ça, c’est mon petit-ami ?”. Un rire ponctue ma phrase, tandis que je me saisis à nouveau de ses doigts. A son tour, il me raconte quelques anecdotes et je l’écoute, toute attentive. C’est marrant que nous ayons fréquentés les mêmes endroits, sans jamais nous croiser.

A mesure que nous approchons de la maison, je sens mon poul s'accélérer. L’instant fatidique approche, dans quelques secondes, mes parents poseront leurs yeux sur Madds. Dans quelques secondes, il sera impossible de faire marche arrière. Alors que je fais mes derniers rappels à mon petit-ami, la porte s’ouvre à la volée sur ma mère, qui m’étreint et m’embrasse pendant de longues minutes, oubliant presque que je ne suis pas venue seule. Finalement, son attention se porte enfin sur Maddox et elle commence avec ses phrases que je ne veux pas entendre. Je lui fais les gros yeux, fais “non” de la tête et elle change finalement de sujet, en nous invitant à entrer et hurlant après mon père. Elle nous assoit dans le canapé et, tels deux pantins, Madds et moi, on se laisse faire. Heureusement, aussi vite qu’elle est venue, elle repart pour faire du thé. J’ai l’impression de pouvoir respirer enfin et je demande à mon Ecossais préféré si tout va bien. Il me répond avec son accent Londonien et ça m’arrache un sourire, je lui dis : “Ouah, tu me sors le grand jeu avec l’accent et tout ? Moi je préfère le Rutherford qui parle comme un pur Ecossais, FUCKING HE …”. C’est ce moment que choisit mon père pour entrer dans le salon. Je pince les lèvres pour ne pas terminer ma phrase et il pose ses lèvres sur le sommet de mon crâne, comme quand j’étais petite fille, avant de saluer Madds avec plus de retenue que ma mère. La présence de papa me rassure. Je sais qu’avec lui, maman sera un minimum canalisée. Papa sourit légèrement en s’installant dans le fauteuil près de la cheminée et il secoue la tête : “Merci. Elle appartient à ma famille depuis … Longtemps.”. Je les observe, tour à tour, et en voyant bien que mon père n’est pas très loquace, je décide de sauver les meubles : “Chat, on devrait enlever nos vestes et tout ! On va choper froid à force !”. J’enlève ma veste et je dis, à l’attention de mon père : “Maman ne nous a même pas laissé le temps de visiter la maison, ou de ranger nos affaires !”. Il hausse les épaules, trop habitué au tempérament de feu de ma tornade de mère. J’attire Maddox avec moi dans l’entrée, où trônent toutes nos affaires et je le débarrasse de son manteau, pour l’accrocher au porte manteau prévu à cet effet. “Je sais qu’elle nous a dit qu’on les rangerait plus tard, mais j’ai envie de te faire visiter, pendant qu’elle est encore occupée, tu es partant ?”, je demande, en me hissant sur la pointe des pieds pour lui poser un délicat baiser sur les lèvres. J’attrape nos sacs, et je me défais de mes chaussures, que je glisse dans le placard sous l’escalier, comme quand j’étais ado : “Pas de chaussures à l’étage, sauf si tu veux te faire hurler dessus par maman !”. Sans me défaire de mon sourire, j’entraîne Maddox à l’étage, non sans qu’il ne puisse admirer les photos disposées dans les escaliers. Il y en a énormément de ma petite sœur et moi, tantôt très petites, tantôt un peu plus vieilles. “Je t’interdis de les regarder …”, que je souffle, un peu gênée. “Ok, alors pour cette partie de l’étage, tu as ici la chambre de mes parents, la salle de bain, les toilettes sur la gauche et le bureau de mon père. La porte du fond, c’est la chambre de ma sœur.”, ma gorge se noue un peu. C’est toujours bizarre de parler d’elle, alors que ça fait si longtemps qu’elle ne fait plus partie de nos vies. J’ouvre une porte et il y a encore un escalier : “Et en haut de ces escaliers, c’est ma chambre !”. Je monte les marches rapidement, même si elles sont plus raides que l'escalier principal.

Rien n’a vraiment changé depuis que je l’ai quittée, si ce n’est que ma mère a eu l’excellente idée de nous mettre des draps propres, sans motifs étranges dessus. Il y a toujours les posters des groupes que j’écoutais quand j’étais ado, mon clavier sur lequel sont nées mes premières compos, mon vieux micro. Je pose le sac au pied du lit : “C’est notre chambre pour les deux prochaines nuits. Bon … avant qu’on redescende et tout … Est-ce que ça va ? Je t’avais dis qu’elle était intense. Tu vas supporter, ça va le faire ?”. Je m’approche du bureau, près duquel sont accrochées toutes mes photos d’adolescence. Ça m’arrache un sourire de revoir Eliott, et cette coupe ! Et Vergil, aux bras de cette fille dont j’ai oublié le prénom aujourd’hui. Je tourne les yeux vers mon petit-ami : “Maintenant que tu as vu toutes ces photos d’adolescence, j’espère vraiment voir tes photos en kilt, mon chéri.”.

***

La journée s’est plutôt bien déroulée. Comme je l’avais prédit, maman s’est montrée plus calme en présence de papa et aucun des deux n’a fait allusion à l’affaire Rutherford, pour le moment. Tant mieux, vraiment. Je ne suis pas sûre d’avoir envie de gérer un truc pareil. C’est déjà assez stressant comme situation, si en plus je dois voir Madds paniquer à cause de ça, je crois que je mourrais sur place. Au repas du soir, maman nous a préparé un bon fish’n’chips, comme elle sait si bien les faire. Un repas tout simple, mais il ne nous en fallait pas plus pour nous régaler. Et alors que les conversations, vont bon train, maman plante soudainement son regard dans celui de Maddox et elle demande, de but en blanc : “Dîtes moi Maddox, vous comptez avoir des enfants avec notre Lilly ?”. Je me décompose. Mais pourquoi elles sont toutes comme ça ? C’est universel ou quoi ?! “Maman !” - “Je demande juste trésor ! Vous avez un certain âge, tu as bientôt 26 ans et lui il a … 35, c’est ça ?” - “33, maman, il a 33 ans, pitié, on change de sujet !” - “Mais je demande simplement s’il voudrait des enfants avec toi, c’est tout, il n’y a rien de mal !”.






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Maddox A. Rutherford
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aka Mad Dog M*therf*cker
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Avatar et crédit : Jack Lowden by Nuit d'orage + signa by Astra.
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Occupation : Détective privé depuis décembre 2021. Ex-inspecteur de la Metropolitan Police, à Londres, viré suite à une affaire très médiatisée où il s'est fait accuser à tort d'avoir tué sa collègue et petite amie, en réalité une espionne qui le manipulait et qui a fui après l'avoir poignardé.
Âge : 33 Quartier : Leith (Maison - Portobello Beach) la plupart du temps, avec Lilly ; Old Town (appart au-dessus de l'agence où il bosse - Cowgate) quand le boulot l'y oblige.
Situation familiale : En couple avec Lilly Dawson.
Date d'arrivée à Edimbourg : De retour depuis septembre 2021, après 21 ans à Londres.
Don : En touchant un objet, Maddox peut avoir un aperçu de ce qui s’est passé autour de ce dernier dans les 24-48 h précédentes. Plus il recule dans le temps, plus les images sont floues et fragmentées, voire dans le mauvais ordre. Le don subit aussi l'influence de sa fatigue et de sa concentration. Le contrecoup s'il en abuse ? Migraines, mauvaise humeur, trous de mémoire...

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Tes sujets RP : Party like Gatsby (évent), ft Aizah & Bear ¦ Break a sweat on the floor, ft Alistair ¦ Lights off, ft Dorcas ¦ Basically a weirdo, ft Dafydd ¦ And then it was over, ft Lilly ¦

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Jeu 2 Nov - 14:07
MEET MY PARENTS
Quoi qu’il dise, le Rutherford redoutait forcément ce moment. Après tout, difficile de ne pas craindre le pire quand on avait vécu ce qu’il avait déjà vécu... Sa réputation avait été ternie, son nom traîné dans la boue ; et ça, ça laissait des traces indélébiles. Mais voilà, soit il laissait ça l’empêcher d’avancer, soit il serrait les dents et faisait un effort pour surmonter ça et se montrer digne de Lilly. Puis, il tentait de relativiser un peu aussi : si ça se passait bien, tant mieux… et si ça ne se passait pas bien, ce ne serait pas la fin du monde non plus. En tout cas, les voilà désormais à Londres après un tranquille voyage en train, suivi d’une belle balade bercée par leurs anecdotes respectives et quelques commentaires taquins. Oui, ils s’amusaient bien tous les deux, c’était un fait. Et que de dire de ce retour aux sources, qui semblait plaire autant au Rutherford qu’à sa petite amie ? Quelque part, même lui s’en étonnait, étant donné que, presque un an auparavant, le trentenaire s’était promis qu’il n’y retournerait plus de sitôt. Eh bien… Ça, c’était avant, sa vie avait changé depuis. La preuve, il était venu chez les parents de Lilly afin de les rencontrer enfin pour la première fois. Maddox voulait faire bonne impression, clairement… mais est-ce que c’était déjà raté ? La mère de la youtubeuse le trouvait en tout cas « plus… enfin, moins... » Dans cet ordre, ou l’inverse. Et lui… bah, il se demandait bien quel serait le mot exact qui était censé compléter cette phrase laissée en suspens. Néanmoins, les deux jeunes gens finirent par être invités à entrer enfin, alors qu’il avait l’impression d’être emporté par un ouragan des plus puissants.

La maman Dawson s’en alla faire un thé, tandis que le papa Dawson n’était pas encore là. Cela leur donnait quelques secondes pour… respirer ? Ouais, c’était un bon début. Assis dans le canapé, aux côtés de Lilly, Maddox la regarda quand elle lui demanda si tout allait bien. Sans réellement faire exprès, et alors qu’il voulait surtout se montrer sûr de lui, le blond lui répondit avec son accent londonien, pour la deuxième fois depuis son arrivée déjà. Euh, okay, où était donc passé Maddox l’Ecossais ? Lilly ne manqua pas de remarquer le changement d’accent, le taquinant un peu là-dessus. Ouais, il sortait le grand jeu même sans le vouloir, que voulez-vous ! Et à se demander ce qui viendrait ensuite. Moi je préfère le Rutherford qui parle comme un pur Ecossais, FUCKING HE … Madds eut un sourire amusé, mais pas tout à fait surpris, qui dura jusqu’à ce que l’arrivée du père de Lill’s ne le coupe dans son élan. Tout à coup, le trentenaire ne savait même plus ce qu’il s’apprêtait à répondre à la jeune femme avec cet air qui s’était fait plus espiègle : Mr. Dawson était là. Et le détective voulait faire bonne figure, encore et toujours. Surtout qu’avec la mère de la brune, il avait l’impression qu’elle… Bah, elle le trouvait moins…. Ou plus… mouais. Donc voilà, trêve de plaisanteries, d’accents schizos et de jurons qui faisaient vibrer de belles métisses aux courbes incroyables. Son père était là, bordel. Maddox attendit que George salue sa fille, puis il serra sa main avec fermeté, avant de l’observer un peu. Lui-même ressentait le regard de l’homme sur lui, le jaugeant. L’ancien inspecteur ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, parce qu’à sa place, il aurait sûrement fait pareil. En attendant, l’Ecossais brisa le silence, lui disant qu’il avait une belle maison. George le remercia, ajoutant que celle-ci appartenait à sa famille depuis très longtemps.

Puis… Un, deux, trois, quatre, cinq secondes, et Lilly décida de lui lancer une bouée de sauvetage. Enlever sa veste ? Maddox déglutit, puis hocha la tête tout en murmurant un « d’accord » et en se relevant aussitôt. Lilly évoqua la réception vitesse 10000 de la part de sa mère qui les avait empêchés de faire quoi que ce soit, ce à quoi Mr. Dawson répondit d’un simple hochement d’épaules. Puis Maddox se laissa entraîner vers l’entrée par sa petite amie, sans se poser plus de questions. Après que la jeune femme l’ait débarrassé de son manteau, le détective poussa un léger soupir teinté de fatigue. Fatigue qui, quand la pétillante Anglaise lui proposa de lui faire visiter dès maintenant, pendant que sa mère était occupée, sembla s’envoler aussi vite qu’elle n’était arrivée. Le baiser qui scella sa proposition acheva de le convaincre. « Ouais, j’suis partant ! » dit-il en la regardant avec un petit sourire en coin. Et, rapidement il ôta ses chaussures à son tour, acquiesçant aux mots de la brune. « Pas de chaussures à l’étage, bien reçu. » S’il pouvait éviter de se faire hurler dessus, il le ferait, clairement. Puis le blond se laissa entraîner à l’étage, non sans remarquer les photos disposées dans les escaliers. C’était vraiment Baby Lill’s, là… Et il y avait aussi sa sœur, dont elle ne lui avait jamais réellement parlé, d’ailleurs. Maddox n’avait jamais insisté, même s’il sentait qu’il y avait bien un truc… L’ancien policier étira un sourire suite au commentaire de Lilly. « Mais pourquoi ? T’étais trop cute ! » Amusé, le blond suivit ensuite la Londonienne, qui lui indiqua chaque pièce de l’étage, avant d’ouvrir une porte. Un nouvel escalier se présenta aux deux tourtereaux. En haut, c’était la chambre de Lilly, apparemment. Le trentenaire se mordilla la lèvre. On dirait vraiment deux adulescents, nom d’un Mad Dog !

Rapidement, les deux jeunes gens montèrent les marches et entrèrent donc dans la chambre. Maddox regarda autour de lui ; c’était une typique chambre d’adolescente, avec des posters des groupes qu’elle devait adorer, mais aussi avec un clavier, un micro. Sa passion pour la musique ne datait clairement pas d’hier, ce qui ne manqua pas d’arracher un fin sourire au Rutherford. Et voilà… C’était leur chambre pour les deux prochaines nuits, et cela lui convenait parfaitement. A nouveau, la brune lui demanda si ça allait. Maddox s’approcha de la jeune femme. « Ça va aller, Lill’s, t’en fais pas pour moi. Tu sais, j’ai été flic pendant une douzaine d’années, des gens intenses j’en ai vu tout plein ! » Là oui, il avait la sensation qu’il avait été plus convaincant. Surtout que… c’était vrai. Puis, de toute façon, même si cela n’avait pas été le cas, il aurait probablement dit la même chose. Mais oui, il allait supporter la pression, tout autre choix serait une défaite. Et Madds avait horreur des défaites, c’était indéniable. Le blond s’adossa à un mur, tandis que la belle Anglaise observait les photos de son adolescence. C’était toujours étrange de retrouver ces pans du passé, il le savait. Mais parfois, c’était… réconfortant aussi de ressentir le parfum d’une époque révolue mais qui avait laissé de bons souvenirs. La jeune Dawson le regarda ensuite, avant de lâcher un commentaire qui le fit éclater de rire. Ses photos en kilt, qu’il avait évoquées il y a longtemps, elle n’avait pas oublié ! Joueur, le détective privé s’approcha de Lilly. « Hum, faudra me convaincre... Mais... avec un peu de chance, tu me verras en train d’en porter un, un jour. » Et il s’approcha encore un peu plus pour lui arracher un long baiser.

***

Les heures s’étaient écoulées sans soucis, et l’affaire Rutherford n’avait jamais été abordée. Au final, Maddox avait fini par se détendre un peu, bien aidé par la compagnie rassurante de sa petite amie. Lors du dîner, couronné d'un délicieux fish’n’chips, les conversations se déroulaient tranquillement, sans sujets fâcheux ni tensions inespérées... Jusqu’à ce que, soudainement, Sama ne plante son regard dans celui de l’ancien inspecteur et ne lance une question qui lui fit presque avaler de travers. Le blond écarquilla les yeux, instinctivement, n’osant même plus mâcher ce qu’il avait dans la bouche. Euh... Il était censé répondre quoi, là ? S’il disait oh oui, bien sûr, il ne pourrait plus revenir en arrière... Et s’il disait gosh, non, jamais de la vie, pas sûr que la mère de Lilly le prenne bien... Enfin, même pas sûr que Lill’s elle-même le prenne si bien que ça. En réalité, le détective ne savait pas trop. Il ne se voyait pas être père, et l’idée de décevoir son enfant comme son propre paternel l’avait déçu lui, rien que ça lui coupait toute envie de devenir père à son tour. Mais cela ne voulait pas dire non plus qu’il était totalement contre, car il aimait Lilly et... qui sait, peut-être que cette fois-ci il avait trouvé la relation stable qu’il n’avait jamais vraiment eu avant. Hormis Abyminable, mais ça, c’était une autre histoire (tordue) – et heureusement, bordel, heureusement qu’il l’avait pas mise enceinte ! Bref, cela faisait une tragédie de moins dans sa vie, Dieu merci. Et maintenant... Quoi répondre ? Lilly ne semblait pas ravie que sa mère ait posé cette question, mais celle-ci se défendit car, apparemment, il avait 35 ans. Euh, non, madame, on se calme ? Le blond cligna les yeux, passa une main dans ses cheveux, puis se racla la gorge. Allez, il fallait qu’il reprenne le contrôle de la situation. Puis, dans le fond, c’était vrai : ce n’était qu’une question. Une question délicate peut-être, mais une question. « Ouais, j’ai 33 ans, en effet. Et... Je... J’en ai déjà vécu des choses, je pense que ça ne doit pas être un secret. Pour tout vous dire, un enfant, c’est quelque chose de très sérieux, que je ne prendrais jamais à la légère. Mais ma relation avec Lilly aussi, je la prends très au sérieux. Et... Nous sommes ensemble depuis... quoi, six mois ? C’est un peu trop tôt pour parler d’enfants, à mon avis. On apprend encore à se connaître, jour après jour... » L’Ecossais poussa un léger soupir. Il était plutôt fier de lui, sur le coup, car il s’était exprimé calmement, sincèrement et avec son accent écossais, justement comme il voulait. Slaaaay, comme disait l’autre ! L’enquêteur regarda sa petite amie avec un regard serein. Ce n’était pas un non, il ne lui avait jamais dit ça, et cela ne changeait pas maintenant. C’était un... on verra. « J’aime votre fille. Très fort. La rencontrer, c’est la meilleure chose qui me soit arrivée depuis très longtemps. Mais... Pour les enfants, nous ne sommes pas très pressés, tout simplement. » Sa main vint chercher celle de la belle Londonienne. Ils étaient d’accord là-dessus, non ?

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Ven 10 Nov - 18:45


I promise honey, I can feel your pain
And maybe I enjoy it just a little bit
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D’accord, ce n’est pas la rencontre idéale que j’avais imaginé. Dans ma tête, maman aurait été canalisée d’entrée de jeu par papa. Mais ce n’est pas non plus si terrible, une fois l’ouragan passé, on a le loisir d’aller découvrir l’étage. Et surtout, la chambre dans laquelle on dormira pour les deux prochains jours. Il y a tous mes souvenirs d’adolescence là-dedans, et je crois que j’ai un peu honte de tous ces clichés qui s’offrent à la vue de mon petit-ami. Même si ce sont des clichés tout à fait normaux et je suis sûre que les Rutherford ont les mêmes chez eux, d’un petit Madds en culotte courte. Je lui présente les pièces de l’étage, je désigne même la chambre de ma petite-sœur tout en essayant d’ignorer le tiraillement que ça me fait dans le cœur. J’ouvre la dernière porte, celle qui monte au dernier étage, dans mon royaume comme disait maman. Le papier peint n’a pas bougé et je peux dire, en voyant l’état impeccable du plancher, que maman fait le ménage au moins tous les deux jours dans cette pièce, pourtant inoccupée. Mon regard s’accroche aux posters, aux babioles, qui ont constitué une partie importante de mon adolescence. L’affiche du film Scream sur la porte de ma chambre m’arrache un sourire. Cet attrait pour le gore, le sordide, l’horreur et les fantômes, ça ne date pas d’aujourd’hui. Je revois de vieux clichés, où se trouvent mes amis, ceux qui ne m’ont jamais quitté : Eliott et Vergil. Nous étions vraiment des enfants. Des ados. On avait des rêves pleins la tête et c’est d’ailleurs pour ça qu’on a quitté Londres. Parce que nos rêves faisaient trop de bruit dans nos petites têtes d’ahuris. Je crois que je m’en suis bien sortie. En tout cas, c’est ce que je me dis, quand mes yeux se posent sur Maddox. Je plaisante avec lui, lui dit que j’attends de voir ses fameuses photos en kilt, et ça lui arrache un rire, avant qu’il ne m’embrasse. Je pourrais m’envoler sous ses baisers. J’ai le cœur qui explose.

***

J’ai envie de me liquéfier sur place, de disparaître de la table, ou de la faire taire. Plus elle parle, plus elle m’agace. Je sais pertinemment que sa question n’est pas méchante et ma mère n’a jamais tu son envie de devenir grand-mère, bien au contraire. Mais sincèrement, je lui en veux un peu de dire ça maintenant, comme ça, en disant que Maddox est presque trop vieux pour devenir papa. Et puis, mince, on est ensemble depuis si peu de temps pour que mes parents ne s’inquiètent de ça ! J’ai les joues qui rougissent violemment sous ses mots et alors que j’ouvre et ferme la bouche comme un poisson hors de l’eau, Maddox finit par prendre la parole. Je tourne la tête vers lui, les sourcils qui se froncent. Parce qu’il n’est pas obligé de répondre à ce genre de trucs ! Pourtant, à mesure qu’il parle, mon visage se détend. Je hoche la tête pour l’appuyer : oui, cela ne fait que six mois que nous sommes ensemble, il est encore très tôt pour parler d’enfants. Et puis, je crois que j’aimerais bien adopter un chien, avant d’envisager d’avoir un enfant. Et je ne lui ai même pas parlé du chien. Alors … un bébé ? Je n’ai que vingt cinq - très bientôt vingt six ans, et j’ai encore pleins de choses à faire avant d’envisager de devenir maman.

« J’aime votre fille », ça m’arrache un peu à mes pensées et je rougis à nouveau, tandis que je l’écoute me faire une déclaration d’amour, en face de mes deux parents. Bon sang, Maddox Rutherford … ! J’ai un sourire un peu niais qui se peint sur le visage, tandis que sa main vient se saisir de la mienne. Je crois que je tremble un peu, d’émotion. Je sais qu’il m’aime. Mais de là à le dire d’une manière si … naturelle et en prime devant mes parents, ça me fait quelque chose. “Euh … voilà, il a tout dit, hein. Rien à ajouter. On n’est pas pressés. Compris, maman ?”, je demande en faisant les gros yeux à ma mère, qui arbore un large sourire. Étrangement, mon père à l’air un peu moins enchanté. Je sais qu’il a toujours été compliqué pour lui de voir sa fille, ses filles, avec des garçons. Mais j’imagine que de réaliser qu’il a en face de lui le garçon avec qui je me vois avoir un véritable futur lui fait un petit quelque chose ? Ma mère, se racle la gorge et prend une bouchée de son plat, avant de sourire à Maddox : “Pour être tout à fait honnête avec vous, mon mari et moi n’étions pas du tout rassurés. Vous vous doutez bien de pourquoi …”. Je blêmis. C’est pas vrai, elle va parler de l’affaire Rutherford maintenant ? Mes doigts se resserrent sur ceux de Madds et je suis prête à aboyer pour le défendre. Même si c’est lui, le Mad Dog. Finalement, son discours ne fait qu’effleurer le sujet : “Mais je dois dire que j’aime voir la manière dont vous parlez de ma fille. Et si Lilly vous fait confiance … Nous vous faisons confiance aussi.”. Je soupire de soulagement. Bon sang.

Alors que je pense qu’elle en a fini avec ses questions et que je m’apprête à proposer une activité pour le lendemain, elle ajoute : “Bon, les enfants on a le temps … et le mariage alors ? Vous allez vous marier ?”. Cette fois, mon père et moi on dit à l’unisson : “Maman !” - “Sama !”. Elle lève les mains en signe d’innocence et retient même un petit ricanement. Elle donne un petit coup d’épaule à mon père : “Ça va, ça va, je plaisante ! Enfin … Presque.”. Elle jette une œillade à Madds. Le repas se termine sur une note un peu plus légère.

**
*

Je suis en train de me brosser les dents, aux côtés de mon Écossais préféré. Je n’ose pas reparler des sujets abordés par ma mère, il y a quelques heures. Mes parents sont partis se coucher depuis une heure déjà et on va y aller nous aussi. J’ai réussi à proposer un dîner dans un restaurant demain midi, pas exactement dans Londres, mais un peu en périphérie. Parce que je n’ai pas envie de mettre mal à l’aise Maddox, s’il venait à croiser quelqu’un de son ancienne vie. J’essuie mes lèvres et je tire un peu sur mon t-shirt de pyjama, avant de me tourner vers lui. Je chuchote, pour ne pas risquer de réveiller mes parents : “C’était moins pire que ce à quoi je m’attendais ! Pas vrai ?”. J’espère qu’il partage mon point de vue. J’attends qu’il ait terminé, avant de choper son col entre mes mains et de venir l’embrasser : “Tu as été génial. Fantastique. Et alors cette déclaration d’amour … je meurs. Tu peux la refaire ?”. Je lui souris, avec mon éternel air espiègle.





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Occupation : Détective privé depuis décembre 2021. Ex-inspecteur de la Metropolitan Police, à Londres, viré suite à une affaire très médiatisée où il s'est fait accuser à tort d'avoir tué sa collègue et petite amie, en réalité une espionne qui le manipulait et qui a fui après l'avoir poignardé.
Âge : 33 Quartier : Leith (Maison - Portobello Beach) la plupart du temps, avec Lilly ; Old Town (appart au-dessus de l'agence où il bosse - Cowgate) quand le boulot l'y oblige.
Situation familiale : En couple avec Lilly Dawson.
Date d'arrivée à Edimbourg : De retour depuis septembre 2021, après 21 ans à Londres.
Don : En touchant un objet, Maddox peut avoir un aperçu de ce qui s’est passé autour de ce dernier dans les 24-48 h précédentes. Plus il recule dans le temps, plus les images sont floues et fragmentées, voire dans le mauvais ordre. Le don subit aussi l'influence de sa fatigue et de sa concentration. Le contrecoup s'il en abuse ? Migraines, mauvaise humeur, trous de mémoire...

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Tes sujets RP : Party like Gatsby (évent), ft Aizah & Bear ¦ Break a sweat on the floor, ft Alistair ¦ Lights off, ft Dorcas ¦ Basically a weirdo, ft Dafydd ¦ And then it was over, ft Lilly ¦

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Dim 19 Nov - 16:20
MEET MY PARENTS
Ces dernières semaines, quand Maddox redoutait l’idée de rencontrer les parents de Lilly, c’était justement pour ce type de questions un peu gênantes qui l’attendaient déjà d’avance. Le détective se doutait bien que les géniteurs de la jeune Londonienne allaient forcément le regarder d’un œil méfiant et essayer de s’assurer qu’il était bien quelqu’un de sérieux et non pas un sale con qui ne faisait que passer du bon temps avec leur fille pour ensuite la lâcher dès qu’il aurait envie de se trouver un autre passe-temps. Et puis, il y avait aussi l’affaire Rutherford – ou l’affaire Abyminable comme il préférait l’appeler ces derniers temps – qui le suivait où qu’il aille, bien entendu. Bref, le fait était que le blond le savait déjà, que cela n’allait pas être si facile que ça… Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien y faire, au final ? C’était une épreuve par laquelle il allait devoir passer à un moment où un autre, pas vrai ? Il devait bien cet effort à Lilly, et puis, de toute façon, elle avait déjà rencontré ses parents à lui, et ce dans des circonstances sûrement plus embarrassantes que lui aujourd’hui. Alors voilà, il fallait juste qu’il prenne son courage à deux mains et qu’il leur prouve qu’ils pouvaient lui faire confiance, comme leur fille le faisait. S’il était nerveux ? Un petit peu, mais un peu moins que tout à l’heure en arrivant ici. La journée s’était bien passée, sans conflits, sans reproches, sans questions gênantes. La belle Dawson avait été un important soutien également… Mais maintenant qu’ils étaient tous à table, en train de parler, un peu comme s’ils étaient… enfin, peut-être que c’était un peu trop tôt pour le dire mais… comme une famille ? Il ne pouvait pas y échapper. Autant se concentrer et… être franc. La vérité était qu’il n’était pas tout à fait prêt à devenir papa. Qu’il n’était même pas sur de savoir s’il en avait réellement en vie, même... Et que sa relation avec Lilly était encore assez récente, qu’ils étaient encore en train d’apprendre à se connaître. Est-ce qu’il l’aimait ? Oui. Et il n’eut pas peur de le dire à voix haute, le Mad Dog. Enfin, ce n’était même pas prévu, cela lui était venu comme ça, de façon spontanée, mais c’était tout simplement vrai. Donc voilà… peut-être qu’il les avait convaincus, ou pas. Il espérait bien que oui. Sa main, plus froide que d’habitude, et qui serrait toujours celle de la youtubeuse, assez fermement, l’ancien inspecteur resta figé quand il eut terminé son petit speech, à la fois soulagé et stressé, même si Lilly semblait être d’accord avec ses propos.

Quelques secondes de flottement lui parurent interminables, tandis que ses orbes bleutées restaient posées sur Sama et George, scrutant de près leurs réactions. La maman de Lilly souriait, ce qui le rassurait un peu, mais son père, lui, semblait moins convaincu. Maddox retenait presque son souffle, attendant le bon moment pour se remettre à respirer. Puis Sama reprit enfin la parole et lui adressa un sourire. Le blond l’imita, bien que plus timidement ; c’était plus une grimace qu’autre chose, en vrai. La Togolaise lui avoua que son mari et elle n’étaient pas du tout rassurés… et oui, il se doutait bien du pourquoi. Le trentenaire déglutit difficilement, tout en acquiesçant discrètement. Les doigts de sa petite amie qui se resserraient sur les siens trahissaient la propre nervosité de la jeune femme et faisaient écho à la sienne. Est-ce qu’ils n’arriveraient jamais à le voir autrement ? Est-ce que… hum ? L’homme fronça légèrement les sourcils, mal à l’aise. Puis… Sama lui dit qu’elle avait aimé la manière dont il avait parlé de Lilly. Et que si cette dernière lui faisait confiance, eux aussi. L’enquêteur privé laissa un soupir s’échapper de sa bouche, se permettant enfin de respirer normalement. C’était vrai là, il avait bien compris ? Elle avait bien dit ça ?! Maddox regarda brièvement la pétillante Anglaise qui avait changé sa vie. Ils avaient réussi à éviter la catastrophe, hein ? Et ça, c’était un gros soulagement, oh que oui ! C’était bon, fini les questions-piège, il pouvait se détendre maintenant ! Ou bien… Mariquoi ?! Le Rutherford faillit s’étouffer avec sa propre salive, tout en écarquillant les yeux. Et il ne fut pas le seul surpris d’entendre ça, visiblement. Mais, du calme, ce n’était qu’une blague ! Ouf, okay, d’accord. Ou presque. Mais au moins il ne serait pas obligé de faire sa demande ce soir, va. Maddox finit par en rire à son tour. « Vous me faîtes frôler l’hypertension, Mrs. Dawson ! »

***

La journée avait été longue, mais quand même… intéressante. En se réveillant ce matin-là, le blond ignorait encore comment les choses allaient se dérouler, mais, en fin de comptes, cela n’avait pas été si mauvais que ça, au contraire. Oui, son cœur avait dû battre un peu trop fort à plusieurs reprises, mais rien de bien grave : les parents de Lilly ne semblaient pas le détester au plus haut point, loin de là. Et même lui, il les trouvait assez sympas aussi, un couple qui semblait bien se compléter malgré leurs caractères bien différents. Les yeux perdus dans le vague, rivés sur le reflet de son visage sur le miroir, il se brossait les dents distraitement aux côtés de Lilly. Maddox pensait encore à son discours de tout à l’heure, aux réactions de Lilly et de ses parents… Ouais, il s’en était plutôt bien sorti, non ? Maeve avait l’habitude de dire qu’il avait une tête désagréable et qu’il avait l’air grognon ou whatever, mais il était tout de même convaincu qu’aujourd’hui il avait su leur montrer qu’il n’était pas quelqu’un de froid et de méchant. Oh, il avait un certain caractère, c’était vrai, mais quand même, ils n’allaient pas le prendre pour un chien enragé, n’est-ce pas ? N’en déplaise à ses anciens (très) jeunes collègues de la Met’ Police, qui avaient été à l’origine de ce surnom, pauvres victimes qu’ils étaient de ses aboiements un peu trop fréquents (même si c’était pour leur bien). La voix douce de Lilly finit par le sortir de ses pensées. Un petit sourire en coin se peignit sur les lèvres de l’ancien policier. Ils n’en avaient pas vraiment parlé jusqu’ici, mais, visiblement, les deux jeunes gens étaient d’accord là-dessus, et cela lui faisait plaisir. « Bah… Je vais être franc avec toi : je m’attendais à un désastre total aujourd’hui… Mais oui, finalement je crois qu’on a eu une journée plutôt réussie. » L’Ecossais termina vite fait de se brosser les dents, puis il laissa sa petite amie attraper le col de son t-shirt et venir l’embrasser. Avec un sourire amusé, Maddox enroula ses bras autour du cou de la jeune Londonienne, l’attirant encore plus vers lui, tandis qu’il plongeait ses yeux clairs dans ceux plus sombres de Lilly. « Bah dis donc… Génial, fantastique… Ajoutons aussi… sublime, incroyable… irrésistible aussi, tant qu’on y est ? » lança-t-il d’un air espiègle, tout en frôlant ses lèvres des siennes, provocateur. « La déclaration d’amour n’était même pas prévue, tu sais… Le trentenaire l’embrassa. « C’est de ta faute, Lilly Dawson : tu me fais ressentir… Et à nouveau. «… des drôles de trucs. » Et encore, à petites doses. « J’suis fou de toi.. . » Et il approfondit le baiser, poussant Lilly contre le mur le plus proche dans un élan pas non plus prévu. Et oubliant même que les parents de son youtubeuse préférée pourraient l’entendre. « Complètement fou. » Mad Dog, voyons !

@Lilly A. Dawson
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