Party Like Gatsby

Aizah + Maddox + Bear

Bonne année 1920 !

Bear rigole à la manière désinvolte et presque blasé de l’homme face aux jeux. Lui ? On lui demanderait de faire de la boxe ou du patinage artistique qu’il serait toujours de bonne humeur. Pas sur que cela serait le cas après que son cul eu rencontré la glace six ou sept fois mais, hé, il avait dit être de bonne humeur, pas « être doué ». Souvent, on lui disait que muscle et cerveau n’allaient pas ensemble, et Bear ironisait souvent qu’il en était la preuve. Il était plus malin que ce qu’il ne le dis –et ne le pense- mais lui faire changer d’avis serait comme allumer une flamme avec deux glaçons. Compliqué, inutile et puis ça reviendrait au même, pas de flammes à la fin. DONC.

- Ah, l’amour. C’est un thème récurrent dans toutes les histoires. Ma mère me disait que même quand une histoire n’avait pas d’amour, il en parlait.

Comment ? Simplement, l’absence de quelque chose, rendait cette question plus parlant. Comme l’absence d’un collier montrait plus facilement une poitrine pleine de maquillage. Aussi simple que ça. On pouvait faire des analyses de la présence mais de l’absence de chose. Sauf pour l’amour. L’amour, même sans en parler, le montrer ou le faire, était partout. Mais sa mère était une excentrique qui aimait marier son fils à toutes les jolies filles qu’elle croisait.

- Cela pourrait même être ni l’un ni l’autre, propose-t-il après avoir écouter Aizah. L’amour pourrait être simplement le titre d’une peinture ou quelque chose comme ça, pour nous approcher des indices ?

Pendant qu’Aizah cherche dans le canapé, lui n’y aurait jamais pensé mais il ne portait jamais de bijou, même pas de montre, alors il ne perdait que sa télécommande là-dedans. Il s’approche des livres et cherche un livre de l’époque du courant littéraire du romantisme. Il connaissait environ les dates, 1820-1850, et les grands noms du courant. Il attrapa plusieurs livres pour les ouvrir en vérifiant que rien n’y était caché. Il attrapa le Lys dans la vallée d'Honoré de Balzac. La couverture l'étonna alors que le cou de la jeune femme était maintenant habillé d'un joli collier rajouté avec une maitrise parfaite sur la couverture. Bear savait que ce n'était pas la couverture d'origine.

Party Like Gatsby

Aizah + Maddox + Bear

Bonne année 1920 !

Bear ne se sentait pas comme quelqu’un de particulièrement intelligent. Si on l’écoutait, il se sentait même bête la plupart du temps. Pour lui, qui n’avait jamais eu d’excellente note, il était dans la partie base de la population. Cependant, il connaissait beaucoup de choses sur l’art et la littérature à cause des longues discussions avec sa mère. Et il avait appris à gérer des entreprises en aidant son père. Les deux faits le rendaient plus malin que la moyenne sans que lui ne le ressente. C’était aussi pour ça, qu’il avait pris les livres sans même penser à toutes ses considérations. Pour lui, c’était naturel que de s’approcher d’un livre de l’époque du romantisme quand on parle d’amour. Il laisse l’homme prendre le papier qu’il venait de trouver se faisant. D’ailleurs, si le premier indice l’avait tout naturellement rapproché des livres, le nouvel venait de passer dans l’esprit de Bear comme un songe pour disparaître. Il n’avait rien compris. Il réfléchit s’il avait déjà entendu ça quelque part, dans un livre mais… ou la citation n’était pas assez importante ou il ne l’avait jamais lu. Il observa Aizah. Tout était de l’art dans les yeux de ceux qui le voit. Le maquillage pouvait en être. Art éphémère pour la plupart du temps, mais savoir que l’on pouvait totalement modifier un visage en mettant du vert sur des boutons rouges, cela avait de quoi faire papillonner des yeux les sceptiques. Il remit le livre en place, mais –parce que Bear était fair play- il le laissa légèrement en avant pour qu’il soit plus facilement remarquable. Il fallait le savoir que le romantisme était à l’œuvre dans le livre, et que la couverture original n’avait pas de collier.

- Maintenant, la question est de savoir comment trouver une personne qui aurait le chiffre 15 ? Nous pourrions demander, mais il risque de devoir demander un échange d’information. Personnellement, je ne dois pas mentir.

Puis qu’il y avait les menteurs et les non-menteurs. Bear devait dire la vérité. Donc, envoyer les gens dans la pièce trois. Cependant, tout le monde allait venir dans chaque pièce, non ? Son indice était le plus petit à offrir. Celui d’Aizah était très flou. Il prit le choix de se redresser complètement pour voir autour de lui. Il y avait trois pièces. Celle d’où il venait, la pièce numéro 3 où ils étaient et la pièce numéro 2. D’un coup, il se mit à réfléchir.

- Et si on parlait de la pièce numéro 2, tout simplement ? Je ne sais pas pourquoi 15 mais ça ne coûte rien de passer. Et si on voit quelqu’un de perdu on essaie de lui échanger nos indices pour les siennes. Je propose qu’on se sépare et se rejoigne de l’autre côté. Qu’en pensez-vous ?