Sinking Past
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Angelo Jensen
Angelo Jensen
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Pseudo : P a n i c
Avatar et crédit : Dylan O brien + P a n i c
CW : relou +++
Messages : 125
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Occupation : Créateur de contenu sur Tiktok. Spécialisé dans l'humour cringe.
Âge : 30 Quartier : Pilton, tout à côté de sa maman. Propriétaire d'un grand appartement qu'il loue en coloc parce qu'il se sent seul.
Situation familiale : Célibataire, sans enfants.
Date d'arrivée à Edimbourg : Juin 2012
Don : Tu transmets des émotions très fortes à travers le contenu que tu crées. Ça peut vite devenir très tendu alors tu gardes toujours un ton très léger dans tes videos.

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Lun 25 Mar - 19:11




Don't check on me, don't sweat, I'm fine
Don't expect me to just unwind
It takes a minute and some wine,

T’as jamais été un grand chanceux en matière de relations amoureuses. T’as jamais été particulièrement poissard non plus. Tu dirais que tu te situes tout pile au milieu. T’as jamais eu d’histoires particulièrement déchirantes comme certains de tes amis ont pu en avoir. C’était pas toxique non plus. Ça ressemble à toutes les histoires qu’on oublie entre deux romances particulièrement passionnées. Tu t’investis dans des trucs vraiment éclatés au sol et tu perds un temps monstre à tourner autour de meufs qui te demandent même pas l’heure. La plupart du temps, ça ne va même pas plus loin que du flirt. Et pourtant, t’es pas le plus dégueulasse et encore moins le plus chiant parmi tes contemporains. La mode est aux types qui font plein de muscu et qui n'ont rien dans le cœur. Tu estimes que t’as des trucs sympa à apporter malgré tout.  Le truc c’est que t’as du mal à prendre tes relations au sérieux. C’est pas que tu t'investis pas assez, c’est juste que t’as jamais l’impression que tes relations démarrent vraiment. T’as du mal à croire en l’amour pour toujours. En même temps, t’as pas eu l’exemple idéal d’un mariage heureux et stable. Y’a jamais eu un moment dans ta vie où tu as pensé que la personne avec qui tu étais serait la personne avec qui tu finiras tes jours.  
C’est un fantasme de loser d’aimer les filles super belles et un peu inaccessibles. Celles qui font tourner en bourrique pour qu’à la fin, il ne se passe jamais rien.  Tu le sais, et pourtant t’es toujours dans les mêmes histoires de cas sociaux qui se finissent toujours pareil. Tes ex-copines se ressemblent toutes et n’ont rien de franchement intéressant à dire à propos de toi. Tu ne brilles ni par le physique ni par le fait que tu sois spécialement instruit.  Y’a rien de vraiment grandiose à raconter. Si on met de côté la fame (Mais,  tu considères pas que ce soit vraiment un accomplissement en soi, t’as juste eu beaucoup de chance et t’es arrivé très tôt sur les réseaux, ça aide.)  

Prudence, elle n'échappe pas à la règle. Elle fait partie de cette catégorie inaccessibles et trop jolies. Elle sortait avec un gros balourd sans cerveau quand tu l’as rencontré et depuis leur séparation, t’as beau envoyer des signaux plus gros que toi, y’a rien qui se passe. Elle a l’air complètement insensible à tes charmes.  Tu aimerais dire que ça te fais chier mais encore une fois, t’as toujours eu un faible pour les femmes qui sont complètement insensibles à tes charmes. C’est de l’autoflagellation. Tu vas encore ramer pendant six mois, tu vas faire des efforts excessifs pour attirer son attention et elle va t’annoncer qu’elle a rencontré un dude bien musclé, bien con, bien riche. La boucle sera bouclée.  T’as pas trop d’espoirs mais tu acceptes quand-même de sortir avec elle en te disant qu’un date ça va forcément vous rapprocher d’une façon ou d’une autre. T’as mis ton portable en charge pour être sûr de pouvoir appeler un taxi quand vous serez tous les deux ivres. Liam n'est pas là donc, si tu dois choper, c’est ce soir. Tu prends le temps d’arranger les coussins du canapé et tu mets des boissons au frais. Rien d’alcoolisé parce que t’es pas un pervers bizarre qui fait boire les meufs pour les choper.

Dehors, le ciel est assez clair. C’est assez agréable de sortir et de voir autre chose qu’un épais ciel gris. Il pleut pas, dieu merci. Le printemps est encore timide mais, il se montre surtout via ce genre d’éclaircies. Par contre, il fait clairement encore trop froid pour tenter quoi que ce soit d’autre qu’un gros manteau. Particulièrement la nuit.  Puisque tu as proposé à Prudence de venir la chercher et que tu espérais un peu rendre le truc plus romantique, tu marches jusqu’à Stockbridge. C’est une sacré trotte depuis Pilton mais, t’as toujours apprécier marché. Le bourdonnement de la ville en pleine émulsion à cette heure-ci ne te dérange pas. Bien au contraire.Et t’as un bon déo alors tu risques pas d’arriver puant à ton date. Tu traines et puis tu observes les gens qui passent. Les types pressés qui rentrent du boulot en se couvrant les oreilles sous leurs grosses écharpes. Les bottines qui claquent sur les pavés, le nez profondément enfoncé dans leurs téléphones. On ne se doute pas, mais une grande partie de ton métier réside dans le fait que tu aimes bien observer les gens. Tu fais des classements dans ta tête. Tu les mets dans des cases bien définies. C’est comme ça que tu arrives à imiter un peu tout et tout le monde. La dame de l’autre côté de la rue, par exemple. Elle a un grand manteau vert et une écharpe toute bariolée, un sac en cuir violet d’où dépasse des fleurs qu’elle tient difficilement d’une main. Tu l’imagines prof de quelque chose, à la maison, elle a deux chats et quand elle détache ses cheveux de son chignon, ils sont excessivement longs et emmêlés. Elle traine chez elle dans des chemises de nuit bien plus vieilles qu’elle et elle lit des romans vraiment très détaillés sur des femmes qui se font foudroyées par leur patron. Parfois, c’est même un peu plus kinky. Mais elle ne parle pas de ça. Ces livres-là, elle les planque au fond de son armoire. Son ex petit copain n'a jamais été assez tendre avec elle. Elle pense qu’elle est pas digne de l’amour dont elle rêve alors elle s'achète elle-même un bouquet de fleurs une fois par mois.  Tu la trouves jolie. Pas jolie comme tu aimes, juste jolie comme elle est. Ce sont pas des existences que tu méprises. La plupart du temps, tu t’identifies sans trop comprendre ce que tu as à avoir avec ce genre de vies.  Ça aussi, c’est important, tu trouves : savoir s’identifier.

Tu attends sagement que Prudence sorte de chez elle, t’as apporté un parapluie au cas où mais c’est encombrant et tu te rappelles pourquoi tu détestes avoir un parapluie avec toi, même en étant écossais. Tu répètes à qui veut bien l’entendre que Edimbourg fumerait toutes les villes du monde s’il y faisait beau. Quand elle apparaît, tu fais un grand sourire et tu t’avances vers elle  : «- Salut ! Ça va ? Je suis content de passer une soirée avec toi ! J’avais hâte alors je suis arrivé en avance ! »







I need safe space for me to get toxic
Cheeks all kissed up ☽ Oh, Lipstick from a misfit in a hot tub
Spicy with the drip, got the hot sauce
I'm a show off, I'm a hot dog
Prudence A. Wilk
Prudence A. Wilk
One body, five souls
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Pseudo : nuit d'orage
Avatar et crédit : Nikola Selezinko + me / signa par Awonaa
CW : Décès et opinions conservatrices
Messages : 3419
Going out  + Prudence  13mb
Occupation : Guide au musée
Âge : 30 Quartier : New town (Stockbridge)
Situation familiale : Célibataire, séparée d'Aaron en janvier 2024
Date d'arrivée à Edimbourg : 27 mai 2021
Don : Spirite — quatre âmes se sont attachées à moi et disposent de mon corps à volonté. Ils rentrent et partent, me volent ma vie. Les autres, je sens leur parfum ou entend leur voix lointaine.

Tes sujets RP : Aaron 2 + Angus + Lúca + Mairead + Saul 4

Going out  + Prudence  Tsuc


Mes fantômes

Kimi
Enfant, genre et âge inconnus. Il est accroché à moi depuis mon enfance. Joueur et curieux.

L'étudiant
Victor. Etudiant français, né en 1944 et décédé au début des années 70. Il est raisonnable et cultivé. Il vit avec moi depuis la fin de mon adolescence.

La danseuse
Léonie. Danseuse puis prostituée française de la seconde moitié du 19ième siècle. Elle aime plaire et vend parfois ses charmes. Elle me hante depuis une dizaine d'années.

Le Marin
Rory. Un vieux pêcheur écossais. Il ne peut me posséder que depuis très peu de temps. Il est vulgaire et bruyant, mais étonnamment attachant.

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Lun 15 Avr - 14:59
Going out
Age and glasses of wine should never be counted
Je fais signe à Léonie de me laisser tranquille. Je n'ai pas besoin d'elle pour choisir ma tenue. À l'entendre, je devrais me venger d'Aaron en m'oubliant dans les bras du premier garçon qui croise mon chemin. Elle se trompe. Je n'ai pas à me venger d'Aaron, premièrement. Il n'est pas plus fautif que moi dans notre rupture. Je suis triste mais pas énervée. Le sentiment qui prime est plutôt la solitude. Je ne sais pas si je pourrais un jour avoir une vie de famille normale. J'y ai cru et me voici à nettoyer pour la troisième fois des coulures de mascara sur mes joues. Secondement, Angelo et moi, au-delà de mes fantômes, c'est une idée ridicule. Je n'ai même pas besoin de la développer.

Je sors enfin de la salle de bain, habillée, le visage débarrassé des stigmates de ma crise de larmes. Je ne suis plus une enfant. Les femmes comme nous ne peuvent pas se permettre de pleurer. Encore moins pour un mécanicien qui roule les R. Je me sens cruelle de descendre Aaron de la sorte, je ne l'ai jamais jugé sur son métier, mais la voix de ma sœur est encore dans ma tête. Elle m'a certifié que cette stratégie m'aiderait à me remettre plus rapidement. Aaron est trop différent de moi. Céleste a tout de suite su que ça ne fonctionnerait pas, nous deux. Je lui ai fait la promesse de parler avec elle la prochaine fois que j'envisagerai de m'engager avec un homme et cette idée me rassure. J'ai passé l'âge de perdre mon temps dans des relations vouées à l'échec, tout comme j'ai passé l'âge de croire aux contes de fée. Je me sens humiliée. J'ai présenté cet homme à mes parents, des étoiles dans les yeux. Je le trouvais grandiose. Le premier homme à s'intéresser à moi. Ils ont dû avoir honte pour moi. La pauvre naïve, amoureuse et utopique, qui s'imagine un monde où les gens comment Aaron peuvent comprendre les gens comme moi et inversement. Les sentiments ne suffisent pas, il m'a fallu 30 ans pour assimiler cette leçon que ma sœur aînée maîtrise depuis son adolescence. Je n'ai pas les codes du monde contemporain.

Je me remonte le moral en regardant par la fenêtre. Les quelques arbres visibles depuis notre appartement n'ont pas encore de feuille, mais cela viendra. La terre du parc n'est plus gelée. Les nuages paraissent moins bas. J'espère que l'arrivée du printemps signifiera une guérison plus rapide pour moi. J'inspire un grand coup. Angelo ne devrait plus tarder. Victor me demande si je veux qu'il m'accompagne, je lui dis que ce n'est pas la peine. Léonie sera là, à commenter chacun de mes mouvements. Il n'a pas besoin de s'infliger ça. Il n'insiste pas, sûrement soulagé de ma réponse. Victor n'a rien contre Angelo, bien qu'il ne soit pas très instruit. Il le trouve un éreintant mais ne pense pas que c'est un défaut qui mériterait que j'arrête de le voir. Ce sont mes sorties fréquentes qui le dérangent. Il n'est pas le seul. Ma tante et moi nous sommes disputées. Elle juge excessif le nombre de verre que je bois pendant les repas, alors qu'elle-même ne refuse jamais de m'accompagner. Elle me donne l'impression que mon changement de comportement est une charge pour elle, alors je la fuis autant que possible pour l'apaiser.

Un peu avant l'heure prévue, je descends rejoindre Angelo. Je prends des grandes inspirations dans les escaliers pour enfouir mes angoisses. Il est là, sur le trottoir, avec son sourire immense qui en fait naître un plus timide sur mes lèvres. Je vous épargne le commentaire de Léonie pour me concentrer sur mon ami. Sa joie est débordante, j'espère qu'elle ne va pas tarder à me contaminer.

— Je vais bien, merci. Et toi ? Merci d'avoir accepté mon invitation.

Je joue avec l'anse de mon sac, gênée de ne pas savoir quoi ajouter ni quoi faire. Ce n'est pas le lieu idéal pour discuter. Le bourdonnement d'un camion de livraison plus loin dans la rue couvre ma voix si je ne fais pas attention à son volume. Mes yeux s'arrêtent sur le parapluie qu'il tient. J'espère qu'il ne va pas pleuvoir. J'ai pris le temps de lisser impeccablement mes cheveux.

— As-tu déjà commandé le taxi ?

Je regarde autour de nous. J'aimerais être au bar au plus vite. J'ai envie de vin. Je me suis fait violence pour ne prendre qu'un verre en rentrant du musée, pour me détendre et me permettre de me préparer l'esprit plus tranquille.

— As-tu passé une bonne journée ? As-tu filmé quelque chose ? Edité ?

Je le bombarde de questions sans lui laisser le temps de répondre. Je tente de m'intéresser à sa carrière, malgré le fait que je suis dépassée par le sujet. J'aime lorsqu'Angelo parle et s'enthousiasme et monologue pendant plusieurs minutes. J'aime n'avoir qu'à écouter et me laisser porter par sa vie à mille kilomètres de la mienne.


Prudence/le corps




nevermore
Nous étions seul à seule et marchions en rêvant, elle et moi, les cheveux et la pensée au vent. « Quel fut ton plus beau jour? » fit sa voix d'or vivant.
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