My babydoll • Diya

Dior Faulkner

9 de Cœur

Pseudo : Lapin Magique + elle
Avatar et crédit : Ren Gill ♥ Avatar par Nuit d'Orage, cs par moi
CW : Alcool • Abandon • Drogue • Tabac • Deuil • Mort • Parent abusif
Messages : 4031
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Occupation : Chanteur de rue en solo, batteur dans un groupe et agent de sûreté aéroportuaire
Âge : 32 Quartier : Wester Hailes
Situation familiale : Célibataire, fils unique, une fille qu'il n'a jamais pu connaître, une mère qui l'a abandonné et un père qui n'est même pas le sien...
Date d'arrivée à Edimbourg : Depuis la naissance, 1992.
Don : Dior a la fâcheuse tendance de perdre ses émotions et ses sentiments comme d'autres perdent leurs clefs. Il se laisse guider par un jeu du chaud et du froid pour les retrouver mais c'est plus délicat lorsque quelqu'un d'autre les récupère à son insu. Cette personne ressent donc l'émotion de manière décuplée, sans raison apparente et Dior se doit de la toucher pour pouvoir la retrouver.

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My babydoll • Diya

Jeu 17 Oct - 19:27

My babydoll
C'est la première fois que vous allez vous voir depuis cette fameuse soirée. Celle où vous vous êtes disputés dans la rue devant chez elle après des jours de tension parce qu'elle t'avait menti et caché des choses, parce que tu t'étais fait un sang d'encre car était partie avec un de ses clients vers ce qui te semblait être le bout du monde. Celle où vous vous êtes ouverts l'un à l'autre, où tu lui as dit que t'avais peur de ne plus la revoir, où elle a mesuré à quel point elle était importante pour toi, où vous avez partagé vos premiers baisers sobres et bien plus encore. C'était une nuit pleine de premières fois entre vous, une nuit qui te fait te sentir bien encore maintenant, léger et plus sûr de toi. Parce qu'il n'y a plus aucun mur entre elle et toi, parce que t'as avec elle la relation que tu pensais avoir : transparente et facile. Du moins jusqu'à aujourd'hui.

Elle t'a prévenu qu'elle voyait un de ses clients aujourd'hui. Tu ne lui as jamais demandé qu'elle te tienne au courant mais, quelque part, ça te fait plaisir qu'elle te mette dans la confidence. Toi, tu voulais juste qu'elle ne te mente plus et elle a décidé de prendre les devants. Ce n'est pas pour te déplaire, bien au contraire. T'as cette impression de faire partie du truc qui te fait du bien. C'est un peu malsain mais tu n'aimes pas te sentir à part de quelque chose qui la concerne. T'as su te retenir et prendre sur toi mais elle t'y intègre d'elle-même, ça te fait quelque chose.

Mais bref, si c'est un peu compliqué aujourd'hui c'est parce que tu ne sais pas comment réagir quand tu vas la voir. Tu n'es pas très inquiet non plus mais vous avez passé pas mal de temps à vous embrasser la dernière fois, vous avez complètement partagé votre intimité et ce n'est pas anodin entre vous. Tu ne sais pas s'il faut que vous vous embrassiez ou non, si elle va s'attendre à quelque chose mais tu ne réfléchis pas non plus des heures à ce sujet. Tu te dis que vous verrez bien sur le moment et en faisant ça, tu repousses ton anxiété pour la laisser au Dior de plus tard, ce n'est pas très malin.

T'es sur la route pour aller la chercher à l'hôpital privé. Son client a apparemment fait un malaise et tu t'es plus soucié d'elle que de lui. D'ailleurs, tu n'as pas demandé comment il allait et tu t'en fais toi-même la réflexion. Tu te dis que, quelque part, ça aurait été étrange mais d'un autre côté, ce serait la moindre des choses donc tu te dis que tu lui demanderas en la voyant. Tu lui poseras juste cette question et vous pourrez clore le sujet pour passer à la suite. Le shopping et la surprise. T'as envie de savoir ce que c'est, c'est la première fois qu'elle t'en fait une. Enfin qu'elle te dit t'en faire une.

Tu te gares sur le parking et avance un peu vers l'entrée. C'est là que tu la vois. Safiya est toujours belle, tu l'as toujours pensé mais ces derniers temps, ça te trotte en tête. Tu balaies cette récurrence de ton esprit et t'avances vers elle. Et voilà, le Dior du futur qui est devenu présent plante. Tu ne sais pas quoi faire alors tu passes en mode pilote automatique et dépose un baiser sur sa joue.

- T'as pas attendu trop longtemps ? Lui ça va ?

Tu fais un signe du bras pour indiquer l'emplacement de ta voiture.

- J'suis garé par là-bas.

Safiya Irving-Yeva

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Pseudo : Nuit d'orage
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CW : enfant délaissé, grossesse adolescente
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Occupation : Créatrice de petit jeux vidéo indépendants, streameuse, mannequin onlyfan et un peu d'escorting avec des anciens clients
Âge : 32 Quartier : New Town (Circus Lane), avec une colocataire (attendue en scénario)
Situation familiale : Célibataire, peu intéressée par les relations suivies, trop proche de Dior pour tomber amoureuse d'un autre
Date d'arrivée à Edimbourg : Y est née. Une brève absence en début d'année 2024 mais revenue en mai.
Don : Peut voir les conséquences des différentes options lorsqu'elle est confrontée à un choix. Si son don se déclenche trop de fois en peu de temps, Safiya subit alors une migraine très handicapante.

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Tes sujets RP : Dior + Thomas + Porter + Paul

Re: My babydoll • Diya

Lun 21 Oct - 13:10

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Le rire de Levi meurt dans sa gorge quand la porte de sa chambre s'ouvre sur ses deux fils. Safiya ne les avait jamais vus en vrai auparavant, uniquement sur les photos que son client lui a montrées les soirs où l'alcool le rendait nostalgique. Des faux jumeaux qui se ressembleraient plus que des vrais, d'après lui. Pourtant, la jeune femme n'a besoin que d'une poignée de secondes pour les différencier. Si Levi les confond autant qu'il le prétend, elle comprend mieux pourquoi les deux générations ne s'entendent pas à merveille.

Le père ne présente pas sa visiteuse. Il se contente de lui dire au revoir et de déposer un baiser sur le dos de sa main, comme si la présence de ses fils ne changeait rien et ne faisait pas naître en lui une immense pudeur. Elle promet de lui rendre visite rapidement et sort, non sans avoir salué les deux hommes de quelques années plus jeunes qu'elle qui lui répondent par un regard noir. Elle ne s'en formalise pas. Elle a autre chose à faire que de se mêler des drames familiaux de cette famille alors qu'elle s'intéresse déjà à peine à ceux de la sienne. Elle trouve une chaise libre en salle d'attente dans laquelle elle est mieux habillée que tous ses voisins, cherche rapidement un Uber avant d'avoir une meilleure idée. Elle y réfléchit, puis te contacte lorsque le plan est abouti. Un léger sourire apparaît sur ses lèvres quand tu acceptes. Elle a hâte de te retrouver.

Elle patiente un peu à l'intérieur, ignorant le regard sévère qu'une femme d'une soixantaine d'années pose sur ses jambes un peu trop dénudées à son goût. Elle sent qu'on la juge d'être dans cette robe, habillée de ces bijoux-là alors qu'il n'est même pas sept heures. Peut-être que certains devinent comment elle paye son loyer. Elle s'en moque. Elle n'a pas honte, bien qu'elle ne le crie pas sur tous les toits pour des raisons de sécurité. Elle se sent jolie dans sa robe et elle plaisait à son client, ça lui suffit. Sa seule peur est que tu n'aimes pas la voir ainsi, toute embellie comme une poupée pour un homme qui achète ses services. Tu n'as pas l'air d'avoir une très bonne opinion de son activité. Elle ne sait pas trop. Elle sait juste qu'elle aimerait que tu la trouves jolie, toi aussi. Elle n'a jamais de mal à deviner ce que tu penses des autres, mais galère quand ça touche à elle.

Une dizaine de minutes après ton départ, ton amie se lève et va t'attendre devant, pour t'épargner une partie du trajet. Elle tire sur les pans de son manteau pour couper un maximum de vent. Son esprit commence à se réveiller et soulever des questions auxquelles elle n'avait pas pensé depuis que vous vous étiez quittés. Est-ce que tu t'attends à ce qu'elle t'embrasse ? Est-ce que ça vous engageait à quoi que ce soit, ce que vous avez fait ? Est-ce que tu es encore aussi détendu lorsque tu y penses ou est-ce que tu commences à être bizarre comme dans ses anciennes visions ? Parce que, vois-tu, Safiya a mis au point un nouveau règlement intérieur, te concernant.

1/ En public, l'alcool est encore un passage obligatoire si vous voulez vous embrasser. À l'abri des regards, vous pouvez vous comporter comme vous voulez.
2/ Pas de promenade main dans la main, de mots doux, de gloussements, de regards amoureux. Encore une fois, ça, c'est autorisé (dans une certaine limite) dans l'intimité.
3/ Pas deux nuits de suite à coucher ensemble.
4/ Continuer à voir d'autres gens. Ce n'est pas simplement que vous n'êtes pas engagés l'un envers l'autre, il s'agit plus d'une polygamie forcée. Ne pas se laisser aller à une routine où elle ne verrait que toi. C'est dangereux. Vous devez voir d'autres personnes. En ce qui te concerne, elle ne se fait pas trop de soucis. Tu as tes partenaires habituels. C'est plus pour elle que cette règle existe parce qu'évidemment, ses clients ne comptent pas.

Comme elle ne l'a pas encore mise en place, cette liste de règles la stresse légèrement. C'est une adaptation. D'ici quelques semaines, ça sera entièrement assimilé, et même toi, tu auras sûrement deviné les limites qu'elle se pose. En attendant, si tu te penches pour l'embrasser, elle se sentira mal de te repousser. C'est toujours pareil lorsqu'on brise une règle : redevenir raisonnable par la suite est plus compliqué. Mais elle va réussir, elle est la reine de l'auto-discipline.

Ta silhouette apparaît, faisant naître l'habituel léger sourire sur son visage. Tu n'as pas besoin de faire des efforts pour qu'elle te trouve beau. C'est ton attitude, ton aura. C'est juste parce que tu es toi. Sa légère angoisse fait accélérer son coeur sans qu'elle ne laisse rien paraître. Tu te penches mais vises sa joue et alors, elle se détend. Elle a une pointe de déception qu'elle ignore, mais elle se détend.

— Ca va. Merci d'être là.

La réponse est la même pour les deux questions. Elle respecte l'intimité de son client et le fait que tu n'as sûrement pas envie d'avoir tous les détails du dossier médical d'un homme que tu ne connais pas. Elle ne juge pas ça très important. Il va s'en sortir sans grosses séquelles, en dehors de ça, ce ne sont pas ses affaires et encore moins les tiennes. Elle s'avance en direction de ta voiture et s'y installe. Elle y a ses habitudes. Elle se regarde rapidement dans le miroir de courtoisie pour vérifier que son maquillage et ses cheveux sont encore en place.

— Je t'ai interrompu alors que tu étais lancé dans un truc ?

Ça l'emmerderait que tu aies coupé court à une répétition pour elle, par exemple. Tu connais son respect pour ta carrière musicale. Elle ne voudrait jamais être la raison pour laquelle ça n'avance pas aussi vite que tu le mériterais.

— On peut aller à Harvey Nichols avant la surprise ?

Ce n'est pas forcément le type de magasins que tu dois adorer, elle fera vite, mais il y a des choses dont vous avez besoin pour ce soir. Elle n'a pas envie de t'expliquer ; comme elle est novice en organisation de surprise, elle préfère n'en dire pas assez que trop et gâcher la révélation.@Dior Faulkner

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Dior Faulkner

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My babydoll • Diya 5euo

Re: My babydoll • Diya

Mar 22 Oct - 15:54

My babydoll
T'as fini par décider de faire comme si de rien n'était, comme si rien ne s'était passé entre vous quelques jours auparavant. Pourtant, vous avez franchi une limite que vous aviez respectée pendant des années, ce n'est pas anodin. Même pour toi, ce n'était pas comme avec les autres, tu ne l'as jamais considérée comme les autres, pas même lorsque vous l'avez fait. Il y avait quelque chose en plus que tu refuses de voir inconsciemment et qui te permet de te comporter ainsi aujourd'hui. Oui, tu t'es posé quelques questions avant de la retrouver mais t'as vite pris la décision de poser un baiser sur sa joue comme d'habitude. Rien. N'a. Changé. C'est ce dont t'essaies de te convaincre mais est-ce vraiment le cas ? Ne crois-tu pas que vous allez continuer à repousser les limites jusqu'au point de non retour ? Non, tu ne l'imagines même pas. Ce n'est pas quelque chose que tu considères comme possible.

- C'est normal.

Elle t'a demandé de venir et t'es venu, c'est comme ça que ça marche entre vous. Vous savez que vous pouvez compter l'un sur l'autre et tu ne comptes pas faire défaut à ce pacte tacite entre vous. Ce n'est pas de l'obéissance, c'est une loyauté et une confiance sans faille qui vous unissent. Tu ne comprends même pas pourquoi elle te remercie mais, entre nous, Dior, t'en aurais fait de même parce que, malgré tout, tu vois pas ça comme quelque chose qui t'est dû mais comme quelque chose qu'elle veut bien te donner et c'est totalement normal entre nous. C'est la moindre des choses. Safiya n'est pas acquise et ne le sera jamais, peu importe comment vous vous comportez l'un avec l'autre. Ca te fait peur, parfois, parce que tu sais que du jour au lendemain, elle peut s'en aller. Elle l'a déjà fait.

Vous vous dirigez vers la voiture, elle sublime et toi, comme à ton habitude, décontracté. Quand on vous voit tous les deux l'un à côté de l'autre, c'est comme si un monde vous séparait et pourtant, vous partagez quasiment une existence d'amitié que tu n'es pas prêt à voir s'éteindre. Elle aime être sur son trente-et-un et toi être dans ton confort, elle regarde des films violents qui parfois te font t'interroger sur sa santé mentale et elle écoute des musiques où tu ne trouves rien de mélodieux et qui ne te parlent pas. En effet, vous êtes différents sur nombreux points et n'importe qui serait étonné de vous savoir si proches, si dépendants l'un de l'autre. A commencer par vous.

- Non, j'étais en train de remplacer les cordes de ma guitare.

Rien de bien grave. T'as tout plaqué pour venir la cherché tant t'avais paniqué au départ mais force est de constater qu'elle va bien. T'as fait un effort pour demander comment son client allait mais en réalité, tu t'en fous un peu. C'est elle qui compte et si elle n'a rien, c'est le plus important. Elle propose d'aller dans un magasin avant la surprise qu'elle t'a promise et même si ça ne t'enchante pas plus que ça, tu hoches la tête.

- Bien-sûr, t'es attachée ?

T'attends qu'elle le soit avant de démarrer et de prendre la route jusqu'à cette fameuse enseigne.

- T'as vu un truc là-bas que t'aimerais acheter ou c'est juste pour prospecter ?

Tu demandes ça par curiosité parce que t'es bien au courant que tu n'as clairement pas les moyens de lui offrir quoi que ce soit venant de là-bas. Tu vas faire tache, c'est sûr mais t'en as pas grand chose à faire. Tu sais qu'elle ne va pas faire durer la visite parce qu'elle sait que ce n'est pas ton genre de magasins. Par chance, tu trouves un place où te garer non loin de la boutique et descends de ta voiture. T'attends qu'elle en fasse de même pour te mettre en marche.

- Imagine je me fais refouler à l'entrée.

Cette pensée t'arrache un rire.

- Tu vas devoir m'attacher à un piquet comme un pauvre chien à qui on refuse l'accès et mettre une petite pancarte pour dire que je suis pas abandonné.

Safiya Irving-Yeva

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Re: My babydoll • Diya

Sam 26 Oct - 15:18

My babydoll
Le changement de programme lui convient. C'est affreux de dire ça après qu'un homme ait fait une crise cardiaque, mais comme il s'en sort sans trop de mal, Safiya ne voit pas ce qu'il y a de si terrible à avouer qu'elle préfère passer sa soirée avec toi qu'avec lui. Surtout qu'il lui a assuré qu'elle serait quand même payée, en plus d'avoir accès à sa carte pour quelques jours. Il lui a dit de se faire plaisir et forcément, ton nom et ta petite gueule se sont imposés dans son esprit. C'est comme sa Wishlist Amazon. Plusieurs des items qui s'y trouvent sont pour toi. Parce que dans cette galère, vous êtes ensemble et que ça n'aurait pas de sens de réussir si tu ne peux pas profiter avec elle.

— Ok.

Elle est rassurée de n'avoir rien interrompu. Sa pire peur est de devenir une barrière qui t'empêche de réussir. Et inversement. C'est pour ça que lorsqu'un choix important s'offre à elle, elle essaie de ne pas te prendre en compte, mais c'est dur. Ça devient de plus en plus dur, parce qu'elle a vu de ses propres yeux le mal que ça te fait. Elle t'aime trop pour te blesser de la sorte.

Tu lui demandes si elle est prête à partir, elle fait un rapide oui de la tête. Des deux, tu es celui qui envisage parfois de prendre le volant après quelques verres. Elle est celle qui t'en empêche. Alors oui, Dior, elle est attachée.

— On a besoin de trucs.

Toi inclus. Et comme elle a une super carte de crédit rattachée à un compte en banque grassement garni, elle ne va pas faire ses emplettes à H&M. Vos emplettes. Elle n'en dit pas plus et joue avec l'autoradio pour voir ce que tu as sous la main. Ta playlist habituelle lui convient bien. Elle aime bien ce que tu écoutes et n'est pas offensée par l'absence de réciproque. Elle bouge discrètement au rythme de la musique jusqu'à reconnaître le quartier des beaux magasins. La place de parking, c'était inespéré. Elle descend et se place à tes côtés pour marcher. Elle s'en moque d'être en talons hauts et jolie robe et toi dans tes vêtements pour traîner. Elle n'y aurait même pas pensé sans ta blague. Mais félicitations : tu la fais rire. Un vrai rire, bien franc et spontané, presque enfantin. Si un autre faisait la même plaisanterie, elle lèverait les yeux au ciel mais quand c'est toi, ça l'amuse. Elle t'imagine attendre, tout penaud, devant les portes. Puis, il y a le fait que tu imagines vraiment qu'il y ait des videurs devant la boutique qui est marrant. Tu dramatises à outrance ce monde que tu ne connais pas. Ça crée une absurdité qu'elle adore.

— Reste près de moi et tout devrait bien se passer.

Comme si vous aviez besoin d'une raison pour rester l'un à côté de l'autre. Vous approchez du bâtiment. Elle lève les yeux. Elle aimerait t'inviter à boire un verre sur le rooftop à la vue incomparable pour commencer mais n'est pas certaine que ça te plairait. C'est du champagne et une terrasse aux chaises pas très confortables mais très design. Tu auras ton lot de vieux riches plus tard, alors elle ne te le propose pas. Au moment de passer les portes, sa main prend la tienne. Ses doigts s'emmêlent aux tiens. C'est juste pour que le videur imaginaire sache que vous êtes ensemble et te laisse entrer. C'est pour la blague que son pouce vient caresser ta paume avec une tendresse infinie. D'ailleurs, elle te lâche dès que vous êtes au milieu des rayons. Règle numéro 2.

— Tu veux choisir pour moi ? Il me faut une robe et un maillot de bain.

Elle te demande ça, le regard déjà tourné vers les articles qui vous entourent. Vue de l'extérieur, il est impossible de savoir si elle te demande ça pour se protéger de son don ou pour autre chose. Je t'assure, elle n'a aucune migraine à l'horizon. Ce qu'elle te propose, en fait, c'est un jeu ou un petit échange où tu prends une robe dans laquelle tu aimerais la voir et elle choisi dans quoi elle a envie que tu enfiles. Enfin, sa liste de vêtements à trouver pour toi est bien plus courte ; elle ne te ferait pas l'affront de te demander de mettre une chemise et un pantalon de costume pour ta surprise. Elle aime ton style, elle s'en fout que tu dénotes. Tu dénotes même pas tant que ça tant que tu n'ouvres pas la bouche : la nouvelle mode chez les mecs riches est d'avoir l'air pauvre. Tu pourras remercier Kanye pour ça.

— Budget illimité. On se retrouve en caisse quand on a fini.

Pas besoin d'essayer, elle connait sa taille et elle déteste faire la queue pour avoir accès à une cabine. Elle va à la salle de sport pour s'assurer de rentrer parfaitement dans les robes des grandes marques. @Dior Faulkner

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Re: My babydoll • Diya

Sam 2 Nov - 17:22

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Peut-être même que t'aurais été capable de plaquer une répétition pour aller la récupérer même si tu savais qu'elle n'avait rien. Quand il s'agit de Safiya, t'es à peu près prêt à tout laisser tomber si elle te le demandait et heureusement, elle n'en abuse pas. Mieux, si elle sait que tu joues que ce soit en répète, dans la rue, seul chez toi ou en concert, elle s'abstiendra de te demander de venir. Elle t'appelle même rarement à l'aide parce qu'elle s'en sort très bien toute seule ou, du moins, elle se donne tous les moyens nécessaires pour le faire, pour montrer qu'elle n'a besoin de personne et surtout pas de toi. Et pourtant, vous êtes dépendants l'un de l'autre. Il n'y a qu'à voir tes réactions à chaque fois qu'elle est partie, ça t'a rendu dingue. Et il n'y a qu'à voir sa façon d'être quand elle est avec toi : t'es le seul à la voir aussi vulnérable, à la voir autant sourire et rire. Tout ça, ce n'est pas rien.

- On ? De trucs ? C'est pour la surprise ?

Tu ferais mieux de te taire. Ouais, c'est ça, démarre et prends la route, c'est mieux. Tu te montres trop curieux mais, d'un autre côté, c'est la première fois que Safiya te dit qu'elle prévoit de te faire une surprise et t'as forcément envie de savoir de quoi il s'agit. On dirait un gamin curieux et impatient d'être le 25 au matin pour déballer ses cadeaux de Noël. T'en aurais pas dormi si elle t'en avait parlé hier mais, heureusement, ça ne fait pas trop longtemps qu'elle t'en a parlé. Il n'empêche que ça tourne dans ta tête et que tu envisages diverses possibilités avant de les repousser. C'est la première fois et elle est si secrète que rien ne te paraît évident.

C'est un miracle que tu trouves un place de parking non loin du magasin où elle souhaite t'emmener et où tu n'as sans doute jamais mis les pieds. Ce n'est pas ton genre de boutique, c'est trop cher et tu ne t'y sens pas bien. Tout ça, ce n'est pas ton monde mais t'acceptes d'y entrer pour elle. Parce que vous avez besoin de trucs. Tu ne peux pas t'empêcher de plaisanter bêtement et ça la fait rire. T'aimes bien ça, la faire rire, l'entendre rire. Le mieux, c'est qu'elle entre dans ton jeu et tu lui obéis, comme si t'avais besoin de ça pour marcher près d'elle. Quand ses doigts se mêlent aux tiens, tu les serres doucement. Ca te fait du bien.

Tout est bien rangé, en ordre. Il n'y a pas de videur à l'entrée mais t'as quand même le sentiment d'être épié et jugé. Pour la dernière partie, tu t'en fous un peu. Tu sais ce que tu vaux et t'es persuadé de valoir plus qu'ils ne le pensent. Ou alors tu te montes un peu trop la tête et personne n'en a rien à foutre de toi mais passons. Vous avancez un peu dans les rayons et puis Safiya s'arrête. Tu penses qu'elle a vu quelque chose et t'essaies de deviner avant qu'elle ne le dise. Manqué. Ce qu'elle te propose te surprend à moitié. Tu penses qu'elle évite de faire le moindre choix pour ne pas déclencher une migraine alors tu hoches la tête.

- Ouais bien-sûr.

A force, tu connais sa taille. T'as noté mentalement ce dont elle a besoin et tu comptes donner ton maximum pour choisir quelque chose qui lui plaira. Tu te tournes vers les rayonnages et t'apprêtes à fouiller mais ce qu'elle te dit ensuite te fait t'arrêter.

- Attends, tu vas où ?

Quand tu te retrouves seul, tu soupires mais te mets à la tâche. Le prix des vêtements te retourne l'estomac. Elle a dit budget illimité mais ce n'est pas une raison pour dépenser plus de mille euros. Si ? Tu n'en sais rien. Tu veux quand même choisir quelque chose qui soit à la hauteur alors après plusieurs minutes à hésiter, tu choisis enfin une robe qui, tu es certain, lui plaira. Le maillot de bain est quelque chose qui te pose davantage problème. Tu ne sais pas si tu dois partir sur un bikini ou sur le une pièce qui t'a tapé dans l'œil. Tu te dis que le contraste et la forme de ce dernier lui plaira davantage que la simplicité du bikini noir.

Quand tu reviens aux caisses, tu la retrouves sans difficulté. Elle aussi a des choses dans les bras. Tu ne sais pas quoi mais tu as réussi à déduire que ce sera pour toi. Tu lui présentes les deux cintres que tu tiens dans les mains.

- Tu veux aller les essayer ? Ils te plaisent ?

Safiya Irving-Yeva

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Re: My babydoll • Diya

Dim 3 Nov - 18:07

My babydoll
Tes questions restent sans réponse, si ce n'est un petit mouvement de tête pour confirmer ce qu'elle vient de dire. Oui, vous deux, besoin, pour la surprise. Tu n'as pas besoin d'être mis au courant, c'est le principe d'une surprise. Elle a beau ne pas être experte en la matière, elle sait quand même qu'elle ne doit pas la révéler dès le départ. En peu de temps, vous vous êtes téléportés dans les rayons, prêts à partir à la chasse de la meilleure tenue pour l'autre. Elle a lancé le jeu sans vraiment t'expliquer les règles.

— Dans les rayons, par là-bas.

Safiya, fidèle à elle-même, te répond très premier degré. Si tu as besoin de la trouver, tu sauras où chercher. Il lui faut moins de cinq minutes pour trouver un maillot qui lui plaît pour toi. Elle pensait s'arrêter plus ou moins là, mais finalement, non. Quand elle a de l'argent, elle aime t'en faire profiter. Alors, oui, elle ne peut pas t'acheter n'importe quoi ce soir, elle aurait du mal à justifier auprès de son client une note de £500 dans un magasin pour homme ou dans une boutique de musique, mais elle peut dépenser ici. Elle part en chasse du meilleur cadeau à te faire.

Elle est toujours surprise par les tarifs pratiqués au rayon hommes. Alors que le moindre pantalon pour femme dépasse facilement les £500, dans votre rayon, on peut trouver une tenue pour moins de mille livres. Les seuls vêtements aux prix extravagants sont évidemment Versace et Rick Owens et si elle sait que tu détesterais le tape-à-l'oeil du premier, elle décide de te prendre un bas du second. T'aurais l'air incroyable dedans et c'est à la fois assez basique pour te donner l'impression que tu portes tes vêtements ordinaires et à la fois assez reconnaissable pour que les observateurs sachent directement quel budget tu as passé dans ta tenue. Ça te donnera de la crédibilité auprès des riches. Ce n'est pas parce que toi, tu penses que c'est surfait que Safiya n'y prête pas attention. C'est avec ce genre de détails que tu peux aider ta carrière. Elle complète avec un t-shirt clair avec un dessin qui lui plaît et un sweat aux lettrages blancs qui rappellera les détails du pantalon et le col du t-shirt qui risque d'être visible en dessous. Elle ne le montre pas, mais elle a hâte de te voir là-dedans.

Elle attrape en passant un set de sous-vêtements pour toi et un ensemble pour elle histoire que vous puissiez être propres demain et te rejoint en caisse, les bras chargés. Tu lui montres tes trouvailles, elle non. Elle aurait peur que tu regardes le prix et fasses une crise cardiaque, ou simplement que tu essaies de la convaincre que tu n'as pas besoin de tout ça. Son visage s'illumine discrètement en observant avec attention la robe. Elle lui plaît. Elle sait d'avance qu'elle lui ira bien. Elle espère juste que tu la prises parce que tu as envie de la voir dedans et non pas uniquement parce que tu pensais qu'elle allait l'aimer.

— Pas besoin. T'as bien choisi. Merci.

Elle t'embrasse la joue en avançant dans la queue pour la caisse. C'est une bonne chose de faite. Elle reste rarement aussi peu de temps dans ce magasin. C'est vraiment pour toi qu'elle se montre raisonnable. Non, en vérité, elle est flattée que tu l'aies laissée faire. Elle ne va pas abuser de ta gentillesse.

— Tu me donneras tes clefs ? Je conduis, après.

Histoire que la surprise en reste une aussi longtemps que possible. Maintenant, elle a peur que tu n'aimes pas. Enfin, la première impression risque de te faire grimacer, mais si elle parvient à te convaincre de donner une chance à son idée, elle est certaine que tu seras content. Ses bras se serrent sur les vêtements qu'elle tient sous l'effet du trac. Elle esquive ton regard et observe le dernier client payer devant vous. À votre tour. Elle dépose son trésor sur le comptoir. L'employé scanne chaque article un par un, ce qui te donne enfin une chance d'apercevoir ce que tu recevras.

— £2 441, s'il vous plaît.

Elle est agréablement surprise. C'est sûrement le montant que Levi s'attendait à ce qu'elle dépense en robe et en chaussures en lui offrant sa carte. C'est parfait. Il ignorera cette ligne sur son relevé de compte. Elle tend l'American Express au nom de Levi Slater et saisi le code sans hésitation, comme si elle avait quotidiennement l'occasion de l'utiliser. L'employé te tend un sac en carton rectangulaire qui contient tous vos achats et il est difficile de se dire qu'une telle somme peu rentrer dans aussi peu d'espace. @Dior Faulkner

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Occupation : Chanteur de rue en solo, batteur dans un groupe et agent de sûreté aéroportuaire
Âge : 32 Quartier : Wester Hailes
Situation familiale : Célibataire, fils unique, une fille qu'il n'a jamais pu connaître, une mère qui l'a abandonné et un père qui n'est même pas le sien...
Date d'arrivée à Edimbourg : Depuis la naissance, 1992.
Don : Dior a la fâcheuse tendance de perdre ses émotions et ses sentiments comme d'autres perdent leurs clefs. Il se laisse guider par un jeu du chaud et du froid pour les retrouver mais c'est plus délicat lorsque quelqu'un d'autre les récupère à son insu. Cette personne ressent donc l'émotion de manière décuplée, sans raison apparente et Dior se doit de la toucher pour pouvoir la retrouver.

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Re: My babydoll • Diya

Mer 6 Nov - 12:29

My babydoll
Safiya hoche simplement la tête à ta question pour ne pas avoir à en dire trop. Il faut dire que tu te doutais de la réponse en l'interrogeant mais t'es impatient comme un gosse qui attend Noël. T'aimerais pouvoir grapiller la moindre information qui te mènerait sur la piste de cette surprise tant la chose est inédite. Mais ce n'est pas juste pour elle parce que ce serait tout gâcher. Tu le sais alors tu refreines autant que tu le peux ton envie d'en savoir plus et gardes les prochaines interrogations pour toi. Comme quand elle te laisse choisir ses vêtements et que tu lui demandes où elle va. Elle reste évasive et tu ne comprends pas tout de suite qu'elle a instigué un petit jeu entre vous. Pourtant, tous les indices sont là mais t'es trop préoccupé par les choix que tu dois faire.

T'as envie que ça lui plaise mais il faut dire que la liste des possibilités est vaste et que tu t'étouffes à chaque fois que tu tournes l'étiquette. Tu savais que cette enseigne n'était pas pour toi mais tout de même. Elle t'a dit budget illimité et tu veux lui faire plaisir mais t'as du mal à concevoir le fait de dépenser autant dans des bouts de tissu. Mais bon, c'est ce qu'elle souhaite alors tu te prêtes au jeu non sans râler intérieurement. Tu penses que ça lui plaira et t'es sûr qu'elle sera belle dans ces tenues. Y-a-t-il un jour où tu ne l'as pas trouvée jolie ? Je ne crois pas.

Tu vas aux caisses, là où vous êtes censés vous retrouver et Safiya t'attend déjà là. Tu lui montres tes trouvailles, remarques cette étincelle dans le fond de ses yeux qui t'arrache un rictus amusé et lui proposes d'aller les essayer. Mais elle te fait confiance. Tu ne le sais sans doute pas et ces derniers mois t'en ont fait douter mais tu es sans doute une des personnes en qui elle a le plus confiance au monde. En tout cas, c'est réciproque et t'espères qu'elle le sait. C'est d'ailleurs pour ça que tu ne lui demandes pas de te montrer ce qu'elle a choisi pour toi. De toute façon, si tu le lui demandais, ce serait de la simple curiosité et non de la méfiance. Mais tu ne vas pas gâcher sa surprise n'est-ce pas ? Reste tranquille. Tu lui offres un sourire taquin avant de faire preuve de ton assurance naturelle.

- Je sais.

Vous vous intégrez à la file pour la caisse et tu vois bien qu'elle a l'air nerveux. Tu ne comprends pas pourquoi elle t'évite autant et, quelque part, ça t'inquiète, te fait peur. Tu n'as pas l'habitude de la voir ainsi à tes côtés sauf quand elle a quelque chose à cacher et tu sais qu'elle cache sa surprise mais c'est quelque chose d'autre. Tu la sondes des pieds à la tête, cherche le moindre indice et tu loupes le plus gros : les vêtements qu'elle tient dans les bras. À vrai dire, tu les as remarqués mais pour le peu que tu as pu en voir, tout avait l'air si simple que tu t'es dit que ça ne devrait pas coûter si cher que ça. La réponse pour les clefs de voiture est une évidence. Tu lui fais confiance. Toujours.

- Ouais bien-sûr.

Tu ne te rends compte que tu t'étais fourré le doigt dans l'œil jusqu'au crâne qu'une fois à la caisse, quand le vendeur commence à scanner les articles. Tu clignes des yeux en voyant les montants s'afficher. Ce ne sont pas les prix des articles que tu as choisis qui te laissent bouche bée mais bien ceux de ce que Safiya a choisis. Comment est-ce que des articles aussi simples peuvent coûter aussi cher ? Tu n'as pas encore fait les maths mais la caisse enregistreuse est plus rapide. Tu serres la mâchoire parce que tu ne vas pas faire de scène devant l'employé. Si tu te demandais comment elle allait payer tout ça, la carte que ton amie tend est la réponse. T'inspires profondément, remercie presque sèchement le pauvre homme qui n'a rien demandé et attends que vous soyez sortis de là pour prendre la parole.

- C'est la carte de ton client, n'est-ce pas ?

Tu n'aimes pas ça. T'es en train de tout foutre en l'air mais tu n'aimes pas ça. Tu sais qu'elle ne l'a pas volé, elle n'est pas comme ça.

- T'aurais dû me dire, on serait passés chez moi ou dans une autre boutique et je me serais payé des fringues.

Tu as tes clefs dans la main et prends la route jusqu'à ta voiture. Hors de question de rester plantés devant cette enseigne et de s'y disputer.

- Comment ce genre de trucs peut coûter aussi cher putain ?

Tu ne hausses pas le ton mais ça se sent que t'es agacé.

- Y'a rien de plus classique et tu viens de balancer 2000 balles !

Safiya Irving-Yeva

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Occupation : Créatrice de petit jeux vidéo indépendants, streameuse, mannequin onlyfan et un peu d'escorting avec des anciens clients
Âge : 32 Quartier : New Town (Circus Lane), avec une colocataire (attendue en scénario)
Situation familiale : Célibataire, peu intéressée par les relations suivies, trop proche de Dior pour tomber amoureuse d'un autre
Date d'arrivée à Edimbourg : Y est née. Une brève absence en début d'année 2024 mais revenue en mai.
Don : Peut voir les conséquences des différentes options lorsqu'elle est confrontée à un choix. Si son don se déclenche trop de fois en peu de temps, Safiya subit alors une migraine très handicapante.

My babydoll • Diya 5euo

Tes sujets RP : Dior + Thomas + Porter + Paul

Re: My babydoll • Diya

Dim 10 Nov - 4:13

My babydoll
T'étais content. T'étais de bonne humeur et Safiya était vraiment heureuse d'être à tes côtés. Elle appréhendait la révélation de la surprise, mais le fait que tu sois là lui suffisait à avoir envie de sourire. Elle sent que tout change au moment où le prix est annoncé. Elle se dit que c'est la surprise — t'es pas vraiment un client de ce type d'endroit — et que tu vas vite oublier. Elle entend la façon dont tu parles à l'employé et le silence envers elle. Elle t'imite et ne dit rien. Elle aimerait être dans da tête. Heureusement, le suspens prend rapidement fin. Quoi que. "Heureusement" n'est pas forcément le mot le mieux choisi.

— Oui.

Elle le dit avec un fond de perplexité. Bien sûr qu'elle a payé avec la carte de son client. Elle n'allait pas sortir £2000 de sa poche. On s'en fou, non ? Mais tu continues. Tu te plains du choix des vêtements, lui reproches le prix alors que tu viens de constater qu'elle n'avait pas elle-même payé. Et cette dernière phrase de ta part, elle a l'impression d'entendre sa mère. Elle se fait sermonner. Elle ne comprend pas ta réaction. Tous les cadeaux qu'elle t'a toujours faits ont été payés grâce à ses clients, que ça soit via ses photos ou vidéos ou ceux qu'elle accompagne boire un verre avant de les suivre dans leur jolie chambre d'hotel. Tu ne savais pas qu'elle avait repris l'escorting, ok, mais tu n'avais pas l'air dégoûté non plus qu'elle vive grâce à ça. Simplement inquiet. Alors quoi ? Pourquoi soudainement, tu te comportes comme si l'idée de porter un t-shirt payé par un client allait te brûler la peau ? Elle remarque que tes clefs sont toujours dans ta main. Ne les lui tends pas. Tu n'as plus envie d'aller à la surprise. Elle est douée pour remarquer les détails dans le comportent des autres, mais a tendance à les surinterpréter.

— C'est pas classique. C'est cher. Les riches repèrent que c'est cher, pensent que t'es l'un des leurs et sont plus à même d'écouter ce que tu as à leur dire...

Elle se sent conne d'essayer de t'expliquer ce que tu n'as simplement pas envie de savoir. Elle voulait juste te montrer un peu son univers, les trucs qu'elle fait quand tu n'es pas avec elle. C'est une facette de sa vie à laquelle tu as rarement accès et c'était l'occasion, mais ouais, elle ne s'est pas demandé si t'en avais vraiment envie. Elle regarde le sac pendre au bout de sa main et ça renforce sa honte. Est-ce que tu trouves qu'elle perd son temps ? Est-ce que tu trouves qu'elle est ridicule quand elle s'habille avec des vêtements hors de prix ? Tu lui achètes des beaux bijoux, pourtant. Elle a du mal à comprendre mais son cœur se serre. Ses pas ralentissent légèrement, alors que t'as l'air décidé de t'éloigner au plus vite de ce magasin.

— On peut les rapporter. Je ne vais pas te forcer à les porter si tu n'en veux pas. Je voulais juste te faire un cadeau.

Elle s'arrête sur le trottoir et s'attend à ce que tu fasses demi-tour. T'as tout gâché, à râler parce qu'elle a osé vouloir te faire un cadeau sympa. T'aurais détesté la surprise, maintenant elle en est convaincue alors c'est mieux si le plan tombe à l'eau. Ses yeux piquent tellement elle retient ses larmes. Elle s'interdit de pleurer devant toi pour une raison aussi conne que "oups, je suis nulle pour te faire des cadeaux". T'as le droit de ne pas aimer.

— T'es pas obligé de venir pour la surprise. Je l'ai payée avec sa carte aussi, mais j'ai bossé pour cet argent, Di. Juste, je peux pas utiliser son compte pour n'importe quoi. Je peux l'utiliser pour des vêtements, mais je peux pas l'utiliser pour t'acheter une guitare parce que je suis censée utiliser cet argent pour moi et qu'il sait que je ne joue pas. Sinon, j'aurais utilisé ces 2k pour un truc qui t'aurait vraiment fait plaisir.

C'est presque elle qui se retrouve à te demander pardon. Tu es son vilain petit secret et elle trouvait ça... Elle n'aurait pas utilisé le terme mignon, mais elle essayait d'être un peu ça, si. Elle pensait te faire plaisir, ou au moins sourire mais tu ne l'as pas remerciée et tu ne lui as pas souri pour la tenue alors elle sent qu'elle a loupé son coup et honnêtement, elle préfère que tu prennes le sac, ramène le tout en caisse et que vous n'en parliez plus jamais. @Dior Faulkner

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Don : Dior a la fâcheuse tendance de perdre ses émotions et ses sentiments comme d'autres perdent leurs clefs. Il se laisse guider par un jeu du chaud et du froid pour les retrouver mais c'est plus délicat lorsque quelqu'un d'autre les récupère à son insu. Cette personne ressent donc l'émotion de manière décuplée, sans raison apparente et Dior se doit de la toucher pour pouvoir la retrouver.

My babydoll • Diya 5euo

Re: My babydoll • Diya

Dim 10 Nov - 17:20

My babydoll
T'es en train de tout casser sans t'en rendre compte. Qu'est-ce que tu peux être con parfois, Dior, je ne m'en remets pas. T'es tellement borné que tu ne te rends pas compte que t'es en train de piétiner Safiya avec tes idées préconçues stupides. Toi t'es révolté par le prix des vêtements qui se trouvent dans le sac qu'elle tient. Déjà que tu râlais dans ta tête en choisissant ses vêtements, c'est encore pire pour ceux qu'elle a choisis. Non pas que tu ne les trouves pas sympas. Au contraire, c'est totalement ton style. Mais pour toi, le style est simple et ne justifie pas du tout la somme exorbitante qu'elle a dû débourser.

- Ouais c'est cher mais comment ça peut l'être autant pour trois inscriptions au dos d'un sweat ?

Pour toi, ça dépasse l'entendement et t'en deviens condescendant. Tu ne penses pas une seconde au fait que tu pourrais être en train de la critiquer elle. Pour toi, c'est différent quand c'est elle et c'est, en quelque sorte, un problème. Tu ne la trouves pas ridicule de payer autant ses tenues, non, elle a raison de se faire plaisir, d'acheter ce qui lui plaît et t'es même content pour elle même si tu ne comprends pas la différence entre les vêtements haut de gamme et ceux que t'as l'habitude d'acheter. Enfin, plutôt, c'est que tu ne veux pas la comprendre. Mais ce qui compte, c'est que ça va bien à Safiya, elle est belle et ça la rend heureuse.

Elle s'achète ça avec l'argent qu'elle se fait grâce à son travail et ça ne te pose pas de problème. Tu n'es pas dégoûté par ce qu'elle fait, absolument pas. Pour toi c'est un travail comme un autre et tant qu'elle est consentante, t'as rien à dire là-dessus. Tu n'en as jamais vraiment rien dit d'ailleurs mis à part la fois où t'as appris qu'elle avait repris l'escorting malgré les événements qui avaient eu lieu des années auparavant. T'as eu peur pour elle et t'as été blessé qu'elle t'ait menti aussi longtemps mais c'est tout. Ce qui t'embête, là en plus du prix de la tenue, c'est qu'elle a utilisé de l'argent qui lui était destiné pour toi. T'aurais préféré qu'elle garde ça pour elle. Non pas que tu trouves cet argent sale, mais parce qu'il ne te revient pas.

- Si les gens se basent sur le prix des tenues pour savoir si tu vaux le coup d'être écouté, c'est vraiment un monde de merde.

T'espères qu'elle ne dit pas la vérité parce que ça voudrait dire que tu n'as absolument aucune chance à moins de débourser chaque mois le reste de ton salaire dans des fringues hors de prix. Tu détestes ce principe là, tu détestes les riches et pourtant, t'aspires à en devenir un. Mais tu te dis que Saf et toi, vous serez des riches intelligents. Rien à voir avec ceux qui font la pluie et le beau temps. Tu te dis que vous serez uniques dans votre genre et t'aimes bien cette idée.

Elle s'arrête et tu te retournes pour lui faire face. Elle a l'air penaud, ses yeux brillent, tu le vois bien et tu te sens con. Enfin, il était temps. Tu ne sais pas trop quoi lui répondre. Tu n'as pas envie de faire demi-tour et de rendre les vêtements parce que, justement c'est un cadeau. Ta colère redescend tout d'un coup et t'es pris d'un vertige. La suite te fait mal au coeur et tu regrettes. Tu ne t'agites même pas parce que t'es figé par ta connerie.

- Je sais que t'as pas volé ce fric et que t'as bossé pour.

Jusque là, ça va, c'est simple. Mais tu sais qu'il va falloir que tu présentes tes excuses hein ?

- Justement, t'es censée utiliser cet argent pour toi alors garde tes sous et fais toi plaisir.

Dis comme ça, on dirait que tu refuses sa surprise et son cadeau, mais ce n'est pas ce que tu veux dire, pas vrai ? Il faut que tu te rattrapes et vite.

- Je veux que tu penses à toi. Tout cet argent t'aurais pu le dépenser dans autre chose pour toi.

Tu te rapproches d'elle mais n'oses pas faire un geste dans sa direction.

- T'as pas besoin de dépenser de l'argent pour me faire de cadeau.

Ca sonne quand même comme une sacrée phrase d'homme amoureux ça, Dior.

Safiya Irving-Yeva

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Re: My babydoll • Diya

Mer 13 Nov - 3:04

My babydoll
Même cette remarque sur la simplicité du sweat, Safiya le prend mal. T'as décidé de pas comprendre et t'as décidé de détester ce qu'elle aime. Tu critiques ce qu'elle a choisi pour toi. Comment tu te sentirais si là, elle parlait pendant dix minutes d'à quel point la robe que tu as prise n'est pas intéressante et qu'elle aurait préféré aller dans sa penderie se changer pour une robe qu'elle possède déjà ?

Elle te laisse parler, mais lève les yeux au ciel quand tu rages sur le monde de merde. C'est criticable, mais c'est ainsi et que tu fasses semblant de le découvrir, c'est ridicule. Les riches ont tous les pouvoirs et ce n'est pas qu'une question de compte en banque. C'est la façon de se tenir, de parler, les lieux qu'ils fréquentent et oui, la qualité de leurs vêtements. C'est un signe d'appartenance comme un autre. Tu crois que ta coupe de cheveux et ton style vestimentaire n'en sont pas ? Comment tu penses que Safiya arrive à avoir un carnet de contacts à en rendre jaloux plus d'un ? En volant les codes du cercle qu'elle veut pénétrer. T'es vraiment bête quand t'es en colère. Ça lui brise le cœur, mais elle est aveuglée par ses sentiments pour accepter que tu sois le seul qui dépasse les bornes, là. Elle se dit que c'est forcément un peu de sa faute aussi.

La façon dont tu tentes de te rattraper, c'est pire. Vraiment pire. Elle se mord l'intérieur de la joue. Comment tu peux dire ça ? Tu sais bien qu'elle adore te faire profiter, que ce n'est pas un sacrifice ou quoi. C'est comme ça qu'elle est heureuse et toi, tu fais un caprice parce que tu aimerais qu'elle soit plus égoïste. C'est comme si elle te disait que t'es con de l'inviter à tes concerts parce que tu devrais plutôt vendre la place à quelqu'un pour avoir de l'argent et un fan supplémentaire. C'est tout aussi ridicule et blessant. T'as vraiment de la chance qu'elle n'aime pas partir dans des grandes tirades incendiaires parce qu'elle t'en foutrait plein la gueule hyper facilement, vu comment ce que tu dis est bancal. Elle reste plantée là, à te regarder, sans faire le moindre geste dans ta direction. Tu ne lui as toujours pas dit si tu voulais ramener les vêtements ou non.

— J'en ai pas besoin mais j'en avais envie. Je pensais que ça te ferait plaisir, même si ce ne sont pas des vêtements que tu aurais choisis pour toi mais maintenant que je le dis à voix haute, je vois en quoi c'était une mauvaise idée...

Elle a envie de baisser les yeux, mais ça ne lui ressemble pas. Elle ne va pas se mettre à sangloter juste parce que t'aimes pas Rick Owens. Elle t'aime parce que tu as des avis très tranchés et que tu ne t'en excuses pas — en partie parce que tu ne sais pas faire. Elle ne va pas te reprocher de ne pas vouloir t'habiller en grandes marques. Elle est déçue et c'est sûrement elle qui est en tort. Elle a mal compris ou a été bizarre et n'importe qui saurait exactement lui expliquer de quelle façon elle a été bizarre mais elle, elle ne comprend pas et ça la rend intérieurement folle.

...mais j'aime vraiment quand on utilise l'argent pour nous deux. C'est mieux que quand je me prends juste des robes.

Elle aime quand elle découvre qu'un des colis dans sa boîte aux lettres est pour toi, parce que ça lui donne une raison de t'inviter à passer. Elle aime te voir avec des objets sympas, qui sont trop chers à tes yeux, mais qui signifient quelque chose pour Safiya. C'est pas qu'un prix sur une étiquette, c'est une sorte de preuve de réussite et elle est obligée de se fier à ça parce que ce n'est pas Eva qui lui tapera le dos et la félicitera. Elle doit trouver des signes qu'elle n'a pas bousillé sa vie ailleurs, tu l'excuseras d'être superficielle et de te vouloir avec elle dans sa vie fantasmée.

— Je suis désolée, j'aurais juste dû t'inviter à dîner quelque part que tu aurais choisi et ça aurait été mieux. On peut toujours faire ça. Pas de mauvaise surprise, comme ça. Choisi un endroit. On rapporte les vêtements et on va manger.

Elle te supplie du regard. Elle a même l'air pressante, à sa façon. Finalement, c'est mieux quand c'est toi qui décides de tout. Non seulement ça soulage son don, mais en plus ça lui évite le sentiment d'humiliation qu'elle ressent à ce moment-même. Elle a peur que tu refuses et que tu préfères t'en arrêter là pour ce soir. Elle ne t'a même pas dit quelle était son idée de surprise parce que tu vas trouver ça ridicule et tu vas lui demander comment elle a pu penser que ça te ferait plaisir. Elle a peur que tu penses qu'elle ne te connaît pas et elle aura peur que ça soit vrai.@Dior Faulkner

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Don : Dior a la fâcheuse tendance de perdre ses émotions et ses sentiments comme d'autres perdent leurs clefs. Il se laisse guider par un jeu du chaud et du froid pour les retrouver mais c'est plus délicat lorsque quelqu'un d'autre les récupère à son insu. Cette personne ressent donc l'émotion de manière décuplée, sans raison apparente et Dior se doit de la toucher pour pouvoir la retrouver.

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Re: My babydoll • Diya

Lun 18 Nov - 22:11

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Abruti. T'es vraiment qu'un abruti. Tu ne te rends pas compte des dégâts que tu causes chez Safiya en t'énervant de la sorte. Surtout que t'es bien ridicule à râler sur le monde qui tourne et a toujours tourné autour des riches et selon leur bon vouloir. Ca fait depuis la nuit des temps que c'est comme ça et t'es au courant de ça depuis que t'es né alors ne fais pas semblant. Sauf que t'aimes bien ça, leur cracher dessus alors que secrètement t'aimerais un peu faire partie de leur monde. Fais pas genre, tu veux devenir riche et célèbre, ça implique fortement de rentrer dans leur cercle à un moment ou à un autre.

T'essaies de te rattraper mais tu ne fais que creuser toujours plus. Courage, à un moment tu vas toucher le fond. Je t'écoute t'enfoncer et voit Safiya se refermer un peu plus à chaque mot qui sort de ta bouche. Faudrait que tu te taises. Vraiment Dior, ferme ta gueule ça irait mieux pour tout le monde. Surtout pour ton amie qui a l'impression que tu l'insultes et la rabaisses avec tout ce que tu balances. T'es hyper blessant et ce même en pensant bien faire c'est quand même une sacrée prouesse. Heureusement, tu t'arrêtes. Enfin. Maintenant écoute la et constate ce que t'as fait. Tu te sens con, pas vrai ? Bah t'as raison.

- Je dis pas que t'as mal choisi. La tenue est chouette... Mais c'est le prix.

Est-ce que c'est censé la rassurer ? Franchement, ce n'est même pas sûr. Tu te dis qu'au moins tu lui dis qu'elle a bien choisi et qu'elle a bon goût, comme si c'était ça le fond du problème. Encore une fois, tu te fourres le doigt dans l'œil. T'es tellement peu psychologue, c'est affligeant. T'es quand même touché par ce qu'elle t'a dit mais tu sais pas comment l'adresser. Tu te retrouves tout bête à balancer des trucs qui sont sans rapport parce que tu trouverais ça bizarre de lui dire merci. Allez fais un effort. Voilà, elle s'excuse et t'annonce abandonner la surprise. Elle veut que ce soit toi qui choisisses et ça te rend triste.

- Non c'est pas...

Tu cherches tes mots, te grattes la tête, te passes une main sur le visage parce que t'es bien embêté là, pas vrai ? Tu n'as jamais voulu qu'elle présente ses excuses, encore moins qu'elle pense qu'elle t'en doit. Tu n'as pas non plus souhaité qu'elle annule sa surprise au contraire, t'étais et t'es encore curieux, t'as envie de savoir ce que c'est. Tu te promets de ne pas râler même si c'est un truc auquel tu n'es pas habitué. T'as déjà bien trop merdé alors il serait temps que tu te ressaisisses.

- T'as pas à t'excuser de quoi que ce soit, t'as rien fait de mal.

Tu soupires, agacé contre toi-même d'avoir tout fait de travers. Safiya n'a eu que de bonnes intentions et t'as réussi à polluer ça avec ta colère contre les riches. C'était stupide. Secoues toi un peu et rattrape toi vraiment cette fois-ci. Tu la connais non ? Tu sais qu'elle pensait bien faire et tu sais que si t'avais été à sa place, toi aussi t'aurais fait en sorte qu'elle profite de ce que tu gagnes. C'est comme ça que ça marche entre vous. Tu t'étais toujours dit que si tu atteignais ton but avant elle, tu lui paierais des trucs, l'aiderais autant que possible et autant qu'elle le souhaite. Parce que t'as ta fierté mais elle aussi, elle a la sienne.

- Merci de faire ça pour moi.

Tu t'approches d'elle, hésites un peu avant de lui prendre la main, de serrer ses doigts entre les tiens. Puis tu l'enlaces.

- J'ai envie de voir le reste de la surprise. Je suis sûr que ce sera bien. J'ai pas envie qu'on rapporte les vêtements ni qu'on aille où j'ai envie d'aller.

Parce que mine de rien, ce qui te rendait heureux c'était qu'elle avait planifié un truc pour vous deux. Mais t'as tout gâché. Tu t'écartes un peu d'elle et glisse tes clefs de voiture dans sa main.

Safiya Irving-Yeva

10 de Carreau

Pseudo : Nuit d'orage
Avatar et crédit : Aya Shalkar + ava et signa by me // cs par Khainy
CW : enfant délaissé, grossesse adolescente
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My babydoll • Diya Tzf4

Occupation : Créatrice de petit jeux vidéo indépendants, streameuse, mannequin onlyfan et un peu d'escorting avec des anciens clients
Âge : 32 Quartier : New Town (Circus Lane), avec une colocataire (attendue en scénario)
Situation familiale : Célibataire, peu intéressée par les relations suivies, trop proche de Dior pour tomber amoureuse d'un autre
Date d'arrivée à Edimbourg : Y est née. Une brève absence en début d'année 2024 mais revenue en mai.
Don : Peut voir les conséquences des différentes options lorsqu'elle est confrontée à un choix. Si son don se déclenche trop de fois en peu de temps, Safiya subit alors une migraine très handicapante.

My babydoll • Diya 5euo

Tes sujets RP : Dior + Thomas + Porter + Paul

Re: My babydoll • Diya

Mer 20 Nov - 19:42

My babydoll
Le prix. T'es bloqué sur le prix et tu donnes l'impression à Safiya qu'elle a fait quelque chose de mal. Tu as beau d'être adoucis, elle continue de se dire que tu détestes son cadeau. Tu dis pas qu'elle a mal choisi, mais tu dis qu'elle aurait dû s'abstenir. Que ça aurait mieux si elle ne l'avait pas fait. T'es même pas capable de dire merci au début, ou que tu es heureux d'être là avec elle. T'as juste l'air de ramer pour qu'elle ne pleure pas. Tu prétends qu'elle n'a rien fait de mal mais tu lui fais ressentir que si. T'es un ami de merde, mais elle t'aime trop pour s'autoriser à le penser.

Le merci sort, finalement. Est-ce que ça t'a fait physiquement mal de prononcer ce mot ? Ses doigts glissent entre les siens, elle respire mieux quand tu la serres. T'as changé d'avis. Tu veux la surprise qu'elle a organisée, mais maintenant, elle a peur que tu sois déçu. Elle profite de votre étreinte. Ses bras se croisent dans ton dos, sa joue se pose sur ta clavicule. Elle ferme les yeux un instant. Elle te pardonne, parce qu'elle ne t'en voulait pas réellement. Mais ce câlin la soigne. Elle a envie d'oublier que tu as été un con, il y a à peine quelques minutes. Elle est juste déçue pour les vêtements parce qu'elle a l'impression que tu acceptes de les garder pour lui faire plaisir et non pas parce que tu apprécies le cadeau. Son dernier petit espoir est que tu les essaies et que tu réalises qu'ils sont confortables et tiendront bien dans le temps. Surtout, tu vas être magnifique, là-dedans, sans pour autant trop t'éloigner de ton style.

Tu vous sépares et elle s'écarte non sans regret. Ses yeux descendent sur les clefs apparues dans sa main, puis remontent dans ta direction. Il y a une dernière hésitation. Tu te sens obligé parce qu'elle a fait un caprice parce que tu n'aimais pas son cadeau que t'avais pas sollicité.

— T'es sûr ?

Comme tu confirmes, elle n'insiste pas. Elle serre la main sur tes clefs et essaie de te dire merci par son regard. Finalement, elle se dit qu'un baiser sur la joue sera plus parlant. Elle sourit en voyant la légère marque de rouge à lèvre sur ta peau. C'est presque systématique et elle doit avouer qu'il y a un côté plaisant dans le fait de te marquer à chaque fois que vous vous montrez tendres l'un envers l'autre. Elle t'essuie d'une caresse du pouce avant de marcher en direction de ta voiture, d'humeur déjà plus légère.

À l'intérieur, elle rapproche le fauteuil, ajuste les miroirs, essaie de trouver la bonne position du pied pour pouvoir utiliser les pédales sans être gênée par la hauteur de ses talons. Si les flics la voyait conduire avec ces chaussures-là, elle pourrait prendre une amende mais hey, elle est prête à prendre le risque. Ce n'est ni la première ni la dernière fois. Elle arrive à naviguer dans la ville sans griller un seul feu.

— Tu vas détester, à première vue. Mais garde l'esprit ouvert.

Elle te prévient, alors qu'elle vous fait rentrer dans une espèce de parking/cours intérieure, entre d'énormes bâtiments moches, mais décorés d'un logo Sheraton très voyant. Ta vieille caisse fait pâle figure alors que Safiya l'avance entre les Tesla et les Bugatti. Le voiturier proche de l'immense porte vitrée n'esquisse, dans un premier temps, aucun mouvement. Ce n'est que lorsqu'il voit ton amie dans sa belle robe qu'il se dit que finalement, vous êtes potentiellement des vrais clients. Elle lui confie tes clefs sans penser à te demander, trop habituée à faire confiance à ces employés. Elle repense à la peur que tu avais vis-à-vis du magasin et ce dit qu'elle pourrait se concrétiser ici, alors elle prend ton bras et le passe sur ses épaules. Le message est clair. T'as peut-être pas l'air d'un local (ou, au contraire, tu as un peu trop l'air d'un Écossais), mais tu es en bonne compagnie. Elle traverse le hall fastueux ainsi, arrive à l'accueil où elle donne encore une fois le nom de Levi. La jeune femme derrière le bureau part dans un monologue pour vous expliquer qu'en tant que détenteur d'une Amex, vous avez le droit à un surclassement pour votre chambre. Vous êtes dans un hôtel, si jamais tu n'avais pas compris grâce aux chariots de bagages qui dansent autour de vous. Elle vous tend vos cartes magnétiques, vous indique les ascenseurs et la conversation s'arrête là. Ce n'est qu'une fois dans la boîte de métal que Safiya t'observe pour essayer de deviner ce que tu penses de sa surprise. Peut-être que maintenant, t'es content d'avoir des fringues hors de prix qui te permettront de te fondre dans la masse. Elle ne te touche pas, est adossée au mur, les mains dans le dos.

— Il y a un spa en toît-terrasse avec vue sur le château. Les chambres sont immenses, il y a un room-service et une grande télé sur laquelle regarder les films qu'on souhaite.

Elle aimerait sourire mais préfère attendre de voir ta réaction. Normalement, tu comprends que tout ça, ce n'est pas uniquement une liste des qualités de l'établissement, mais le programme pour votre nuit. Piscine, sauna, film depuis le lit le plus confortable que tu auras testé dans ta vie, entourés de toute la nourriture dont vous pouvez rêver. Demain matin : buffet en guise de petit-déjeuner, check-out tardif, mais ça elle aura le temps de te l'expliquer plus tard, si tu préfères pas partir pour, je ne sais pas, trouver une soirée micro ouvert dans un bar qui servira tes marques de bières préférées. @Dior Faulkner

everything

Most of all I'm scared of never feeling the rest of my whole life the way I feel when I'm with you.

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