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Safiya Irving-Yeva
Safiya Irving-Yeva
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Avatar et crédit : Aya Shalkar + ava et signa by me // cs par Khainy
CW : enfant délaissé, grossesse adolescente
Messages : 1395
174 BPM + Paul Tzf4
Occupation : Créatrice de petit jeux vidéo indépendants, streameuse, mannequin onlyfan et un peu d'escorting avec des anciens clients
Âge : 32 Quartier : New Town (Circus Lane), avec une colocataire (attendue en scénario)
Situation familiale : Célibataire, peu intéressée par les relations suivies, trop proche de Dior pour tomber amoureuse d'un autre
Date d'arrivée à Edimbourg : Y est née. Une brève absence en début d'année 2024 mais revenue en mai.
Don : Peut voir les conséquences des différentes options lorsqu'elle est confrontée à un choix. Si son don se déclenche trop de fois en peu de temps, Safiya subit alors une migraine très handicapante.

174 BPM + Paul 5euo
Tes sujets RP : Dior + Thomas + Porter + Paul

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Sam 25 Mai - 19:41
174 BPM
TW : objectification, misogynie

La reprise post-déménagement et dépression dans le lit de Dior est difficile. Ses muscles ont passé plusieurs jours à ne servir qu'aux déplacements salle de bain - chambre ou chambre - frigo, quand son ami avait autre chose à faire qu'aller chercher les chips à sa place. Elle est pleine de courbatures, mais serre les dents et rajoute un peu de dénivelé sur le tapis de course. Elle a calqué le rythme de ses enjambées sur celui de la musique qui lui use les tympans depuis bientôt une demi-heure, de quoi s'assurer qu'elle ne piquera pas du nez durant son entraînement malgré sa courte nuit. Elle s'empêche de murmurer les paroles de Pump It d'Electric Callboy pour ne pas briser l'image de la jeune femme parfaite et de bon goût qu'elle pense s'être créée.

Qu'elle s'est créée pour toi. Pas spécifiquement pour toi, Paul Wilks, fils d'Andrew Wilks et héritier d'une banque, mais pour toi et tes clones. Les quarantenaires ou quasi-quarantenaires à la barbe aussi entretenues que leur corps, qui se disent débordé, mais qui trouvent parfois le temps d'avoir une épouse et une petite amie. Ceux qui habitent les jolies bureaux de la ville entre 8 et 18 heures au point de laisser leur empreinte sur le cuir de leur siège. On ne peut pas dire qu'elle apprécie réellement ta race, sinon elle vous considererait autrement que des clichés vivants. Elle trouve la plupart d'entre vous ennuyants. Quelques uns sortent du lot : les génies d'un domaine niche, les vrais self-made men ou women, ton frère parce qu'il joue à la playstation avec elle et n'est jamais collant. Mais elle aspire à être acceptée parmi vous à plus grande ampleur et à jouir des mêmes privilèges. Elle provoque le destin en rôdant sur votre territoire à cette heure-ci, car il n'y a que vous, ou presque. Safiya ne doit pas être la seule personne qui sort de son rang pour chercher de bonnes opportunités, mais toute la stratégie repose sur le fait de ne pas laisser voir le décalage entre vous et elles.

Son regard est perdu devant elle. La pluie semble enfin s'arrêter et lui permet d'apercevoir quelques rayons de soleil derrière les épais nuages gris. Elle espère que les flaques auront le temps de disparaître d'ici à ce qu'elle sorte du bâtiment. Elle préfère ne pas rentrer chez elle avec des chaussures trempées. Elle court devant la grande baie-vitrée, car c'est là que sont toutes les machines préférées des femmes. Elle n'est pas seulement cliente, elle est surtout un argument marketing et elle le ressent très nettement alors que les passants lèvent parfois les yeux vers elle et les autres occupants des tapis de course. Elle se sert de son physique, ils se servent de son physique, les mecs et parfois les femmes de ton rang se servent de son physique. Les autres choses qu'elle a à proposer ne sont pas aussi faciles à promouvoir alors c'est la monnaie la plus commune qu'elle utilise aujourd'hui.

Quand sa playlist touche à sa fin, Safiya prend ça comme une autorisation de s'arrêter là pour aujourd'hui. Elle baisse graduellement la vitesse jusqu'à descendre de la machine. Elle s'essuie le front, désinfecte rapidement les poignées qu'elle a touchées, se retourne et croise ton regard. Elle s'arrête et t'observe sans se cacher. Ses yeux descendent pour examiner ta silhouette et surtout la qualité de ta tenue, remontent. Un petit sourire en coin apparaît sur ses lèvres, juste assez évident pour que tu le vois, juste assez discret pour que tu puisses croire qu'elle ne l'a pas fait sciemment. C'est plus flâtteur ainsi. Elle se retourne, s'accroupit devant ses affaires pour en sortir sa gourde et le boîter où elle range ses écouteurs, une façon pour elle de signaler qu'elle est désormais libre pour converser à condition que tu oses faire le premier pas. Elle attend de découvrir ce que toi, tu as à vendre, avant de se proposer pour l'acheter.
@Paul Wilks



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Lun 10 Juin - 10:40
174 BPM
Je dois cultiver mon image. Celle du type impeccable. Pas un cheveu ne dépasse, même quand je fais du sport. Ma tenue, d’une grande marque, n’a pas un seul faux-pli. Mon tee shirt n’est pas trempé bien que je m’échine sur ces machines de torture depuis des heures maintenant. Je sens le moindre de mes muscles, j’en découvre certains dont j’ignorais l’existence. Je suis coupé du monde grâce à la musique qui est crachée par mes AirPods et si je sens parfois quelques regards glisser sur mon torse ou se poser avec insistance sur ma nuque, je n’y prête pas attention. Je fais semblant de ne pas y prêter attention serait une expression plus juste. Je suis flatté d’être ainsi observé même si, contre toute attente, je ne viens pas à la salle de sport pour draguer. Je suis là parce que j’ai à cœur de m’entretenir. Le sport est le moyen quotidien que j’ai trouvé pour me vider l’esprit, je ne pense à rien quand je cours sur un tapis de course ou que je soulève des poids à la seule force de mes quadriceps. Je dois avouer que je préfère largement louer un pick up et partir quelques jours dans les Highlands mais je ne peux pas faire ça constamment. Et encore moins en pleine semaine. Et surtout pas en ce moment.

A dix heures tapantes ce matin, c’est à dire dans un peu moins de trois heures, j’ai un rendez-vous de la plus haute importance avec le directeur de la sécurité de la banque. Mon ordinateur professionnel, et toutes les données sensibles qu’il contient, ont été piraté. Je ne sais pas comment cela a été possible, la sécurité d’un établissement comme le nôtre se doit d’être exemplaire. Nos clients viennent chez nous parce que, justement, nous leur garantissons la plus grande discrétion. Là, c’est foutu niveau discrétion. Les actionnaires vont y mettre leur grain de sel parce qu’ils ont peur que leurs profits en prennent un coup. Ce qui risque d’arriver. Je ne pensais pas que mes premiers mois à la tête de l’empire Wilks commencerait sur de tels chapeaux de roues. C’est pour arriver dans les meilleures conditions que je me fais suer sur les machines, au sens propre comme au figuré.

Je suis sur un rameur, je tire sur mes bras et pousse avec mes jambes. Je ne grimace pas sous l’effort, je reste concentré sur la chanson qui tourne dans mes oreilles. J’essaie de me caler plus ou moins sur elle, pour ne pas perdre le rythme. Mes yeux regardent sans vraiment la voir une jeune femme qui cours sur le tapis qui me fait face. Ses cheveux noirs rebondissent sur son dos en cadence avec les foulées qu’elle impose à son corps. Le tapis est bien incliné et j’imagine combien cela doit chauffer ses mollets et ses cuisses. Même de dos, je devine qu’elle est jolie bien que je n’y pense pas. Je ne suis pas là pour reluquer les jeunes femmes qui courent sur les tapis ou qui s’exercent sur les gros ballons. Je ne désire pas passer pour le lourdingue de service, à me prendre pour un coach sportif et diriger la conversation pour qu’elle se termine dans les douches. J’aime plaire et draguer mais j’ai été élevé dans le respect d’autrui. Alors je reste à ma place, sur mon rameur, a pousser avec les bras et tirer avec les jambes.

La jeune femme semble avoir terminé. La vitesse du tapis s’affaiblit jusqu’à s’arrêter pour permettre à son occupante d’en descendre sans danger. Les machines sont stratégiquement placées devant la baie vitrée. Les dirigeants de la salle de sport diront que c’est pour que leurs abonnés aient l’impression de courir dehors mais personne n’est dupe. Les belles filles qui courent en legging en lycra moulant et brassière laissant apparaître leur nombril, c’est vachement vendeur. Ce n’est ni plus ni moins que du marketing. Une technique pour attirer des primo-abonnés. C’est malin, je dois l’avouer. Moralement contestable mais malin. Quand elle se retourne, ses yeux tombent sur moi et elle prend le temps de m’observer sans même s’en cacher. Et moi, je fais l’ignorant. Je continue mes mouvements quelques secondes avant de consentir à lever le regard vers elle. J’ignore si elle me sourit à ce moment là, toujours est-il que ses lèvres s’étirent un peu. Je hoche la tête. Une forme de salutations qui passe au-delà de la musique que nous écoutons tout les deux. Elle se détourne et je décide qu’il est temps pour moi de m’arrêter. Je ne tiens pas à être courbaturé toute la journée, surtout que celle ci s’annonce longue et chargée. J’enlève mes écouteurs de mes oreilles et la voix suave de Rema est remplacée par le ronronnement du matériel et le bruit mat des baskets sur les tapis de course.

Je me lève et je vois que la jeune femme de tout à l’heure est accroupie prêt de ses affaires. J’attrape ma propre serviette pour m’éponger le front et les joues. J’hésite quelques secondes. Je sais que je viens de dire que je n’étais pas là pour draguer mais on peut aller saluer quelque un sans arrière pensée, n’est-ce pas ? Alors je m’avance et je m’annonce en raclant un peu ma gorge, pour ne pas la surprendre. « Salut. » Un geste de la main accompagne mes paroles. « Je ne pense pas t’avoir déjà vue ici, tu es nouvelle ? » Mon sourire s’étire et la main qui vient de la saluer passe dans mes cheveux pour lisser la seule et unique mèche rebelle. « C’est une entrée en matière un peu bateau, tu peux te moquer. » Une expression un peu blasée se dessine sur mon visage et je me retiens de rire de moi-même.





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Ven 21 Juin - 17:14
174 BPM
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Tu n'en as pas conscience, mais tu as passé la première étape de sélection. Si tu ne portais pas ta richesse sur toi, que ça soit par tes vêtements ou ton attitude générale, elle ne serait pas là à s'attarder devant tes yeux. Elle prend son temps, boit son eau, te jette des regards, prépare ses affaires. Si elle n'était là que pour le sport, déjà elle ne viendrait pas à cette salle-ci, ensuite elle serait déjà dans les vestiaires. Elle ne cache pas sa satisfaction quand tu t'approches, au contraire. Elle préfère être frontale, flatter ton ego et en même temps, sous-entendre que c'est elle le maître du jeu.

— Salut.

Pas de geste de la main de son côté. Elle est en train d'ajuster sa queue-de-cheval pour ne pas simplement rester là, les bras ballants. Elle aurait horreur que tu la prennes pour une potiche. Si elle sait être dans la retenue et faire office de joli trophée au bras d'un homme, elle n'aime pas pour autant jouer la crétine. Elle aura toujours sa fierté et sa répartie pour remettre en place ceux qui testeraient les limites. Tu n'as pas l'air d'un gars qui lui causera ce genre de problème. Son sourire devient taquin quand tu l'autorises à se moquer de toi, ignorant dans un premier temps ta remarque.

— C'est pas mon genre.

Du moins, pas à voix haute. Dans sa tête, ça dépendra de toi. Elle n'a pas encore décidé dans quelle boîte te ranger, si ce n'est celle des mecs friqués qui ont trop de temps libre. Ses riches préférés, ceux qu'elle fréquente le plus.

Son regard te quitte un instant. Elle fait mine de remarquer un truc à côté de son sac et se penche pour le ramasser. Elle a conscience de la vue qu'elle t'offre. Safiya n'a pas une très bonne opinion des hommes : elle fait ça pour garder ton attention sur son corps. Si ça fonctionne, elle ne t'en tiendra pas rigueur. Elle se dit que c'est sûrement la partie qui t'intéresse et compte profiter de ça. C'est donnant-donnant.

— Je suis nouvelle dans cette salle, pas vraiment nouvelle en ville.

Mais toi, elle ne sait pas si tu es ancien sur les deux plans ou simplement nouveau en ville qui a pris ses marques dans ce lieu. Il lui semble qu'elle ne t'a jamais vu dans les bars qu'elle fréquentait à l'époque où elle avait besoin d'attirer des nouveaux clients, mais elle n'en est pas certaine. Les riches, vous êtes des clones de vous-même. Brun, belle gueule, barbe entretenue. Même Porter te ressemble, des tatouages en plus. Ça ne lui suffit pas à faire le lien entre vous.

— Safiya.

Elle se présente de son simple prénom, en tirant son sac sur son épaule. Elle prend sa gourde en main, mais ne part pas encore dans les vestiaires. Elle attend visiblement quelque chose de ta part, en l'occurrence une invitation à boire un verre ou ton numéro qu'elle garderait précieusement jusqu'à ce soir, tard, pour te rendre impatient. Te faire goûter la frustration pour possiblement la première fois de ta vie — encore ses aprioris sur les hommes et les riches — et t'en rendre addict si tu te laisses faire. Ses techniques sont primaires, mais fonctionnent sur certains.

— Je suppose que je te recroiserai bientôt ?

Elle penche la tête sur le côté et sourit, pas trop largement pour ne pas exagérer. Chaque chose en son temps, pour l'instant tu as le droit à sa curiosité et à une pointe de provocation dans le regard. Elle t'offre une belle opportunité, serait déçue de toi si tu ne la saisis pas. .
@Paul Wilks



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Dim 7 Juil - 21:24
174 BPM
 J’ai mal partout. Cela fait plus d’une heure que je force sur mes muscles et il n’est même pas neuf heures du matin. C’est un rituel que je me force à respecter parce qu’il est nécessaire que je prenne soin de moi. Dans le monde dans lequel j’évolue, le paraître est tellement important. Presque plus que le reste. Je me dois d’être impeccable quand j’apparais à la table des actionnaires, à la droite de mon père. J’en suis presque la copie. Même costard hors de prix, même coiffure bien que la mienne ait conservé une teinte obsidienne quand l’âge a blanchi la sienne. Il n’y a que les yeux, j’ai pris ceux de ma mère. J’ai un regard plus doux, même sur les gens qui m’entourent. Je suis plus patient, plus tolérant. Je suis un mélange entre l’empathie de ma mère et l’ambition de mon père. Je crois que c’est cela qui m’a conduit au burn-out que j’ai fais il y a quelques années. Néanmoins, quand j’ai le nez dans le travail, je n’arrive pas à faire autrement qu’y aller à fond. Je sais que cela me tombera de nouveau dessus, ce n’est qu’une question de temps. Alors en attendant, je pousse de la fonte pour me vider la tête.

Depuis que je fréquente cette salle, je ne me suis lié avec personne. Je me suis contenté de la politesse que ma mère m’a enseignée. Celle qui est nécessaire pour ne pas passer pour un gros connard aux yeux des autres. Bonjour, s’il vous plaît, merci, au revoir. Mais la manière dont la demoiselle au tapis de course m’a regardé, je l’ai pris pour une invitation à venir lui parler. Peut-être que je me trompe et que je pense de travers, cela ne sera pas étonnant. Si réellement ce n’est pas le cas, elle aura juste à m’envoyer balader et à me renvoyer dans mes pénates. Et je m’en retournerai de là d’où je viens, avec le sourire en plus. Elle a le droit de ne pas avoir envie de parler et je respecte cela. Pourtant, elle réponds à mes salutations tout en resserrant sa queue de cheval. Celle ci n’a pas souffert de la course à pied. « Je n’ai jamais prétendu le contraire. » Je réplique, dans un sourire, quand elle annonce que ce n’est pas son genre de se moquer des gens. J’aime quand les personnes avec qui je converse ont de la répartie. Les discussions à sens unique sont dénuées de toute forme d’intérêt, à mon sens.

Ma serviette trouve sa place autour de mon cou et, pour ne pas avoir l’air de la fixer, je détourne le regard vers la baie vitrée. C’est à cet instant qu’elle se penche en avant, m’offrant une vue plongeante sur son décolleté. Je ne sais pas si cela est volontaire de sa part. Dire que je n’ai pas jeté un œil serait un mensonge éhonté même si là encore, j’ai bien vite détourné le regard. Je me concentre sur la réponse qu’elle donne à ma question, mes doigts jouant avec les coutures de la serviette qui me ceint la nuque. « Oh… Et pourquoi avoir choisi cette salle ? » Je ne sais pas pourquoi je pose cette question. Sûrement de la simple curiosité ou bien une manière de maintenir un semblant de conversation entre nous. Je la sens sur le départ, bien qu’elle me donne son prénom. Fort joli, au demeurant. « Paul. » Je sais qu’elle ne me la pas demandé mais c’est ce qu’il est d’usage de faire, non ? Je ne donne jamais mon patronyme. J’ai envie que les gens se fassent une idée de moi en dehors de la famille à laquelle j’appartiens. Je sais que je suis aisé, pour ne pas dire riche, mais ce n’est pas l’unique chose qui me définit.

Je ne me suis pas trompé. Safiya est sur le point de me fausser compagnie, après ces quelques mots. Pour ma part, je n’ai pas tellement envie d’aller tout de suite au bureau comme je n’ai pas non plus envie de rester ici à m’échiner sur les appareils de musculation. « Je suppose, oui. » Un signe de tête pour la saluer puis je fais volte face, retournant à mon sac. Assis sur le rameur, je range mes effets, tout en lui jetant des coups d’oeil de temps à autres. Je me lève, mon sac sur l’épaule, passe à côté d’elle en lui souriant avant de rebrousser chemin. « Ou peut-être accepteriez vous de venir boire un café ? Avec moi, j’entends. Et pas un de ces trucs dégueu’ de la machine du hall. » Il y a un bar qui fait des expressos à tomber au bout de la rue. Un des seuls établissements d’Edimbourg que je connaisse et que je prends le temps de fréquenter.




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Mer 24 Juil - 20:51
174 BPM
Safiya sent votre envie réciproque de prolonger cette conversation. Ce n'est pas vraiment le cadre le plus adapté et il est toujours compliqué de trouver quoi dire à un parfait inconnu, mais c'est l'intention qui compte. Alors non, elle ne va pas se moquer de toi ou t'ignorer. Tu as l'air assez intéressant pour qu'elle s'attarde. Tes vêtements coûtent un bras, ton corps respire une santé que seuls les mecs vraiment riches peuvent obtenir. Tu lui plais, il n'y a pas 36 façons de le dire. Elle sent que tu peux lui être utile, un jour. Elle envie les femmes qui ont un carnet de contacts qui équivaut à un Pokédex des mecs puissants de ce monde. Elle aspire à avoir ça, avant de devenir puissante par elle-même et non pour les mecs qu'elle fréquente.

— Elle est dans le bon secteur et elle est propre.

Elle est volontairement avare en détails. Tu es la raison de son choix de salle. Toi et les autres de ton rang. Mais si elle te le disait, ça briserait le charme. Elle ne te renvoie pas la balle. Tu dois habiter ou travailler dans le secteur. C'est le territoire des hommes comme toi. Si vous étiez à Londres, elle te penserait trader. À Édimbourg, tu peux être dans la finance, l'informatique, ou être un multipropriétaire de restaurants. Difficile à dire en te voyant en tenue de sport. Elle aurait besoin d'observer la marque de ta montre ou les éventuels bijoux que tu peux porter en dehors pour se faire une meilleure idée de ta personnalité.

— Paul.

Elle répète. Pour certains hommes, c'est sexy d'entendre leur prénom dans la bouche d'une femme. Elle ne sait pas si c'est ton cas, mais dans le doute, elle applique la même stratégie que pour les autres. Ça coûte rien.

Que dire après ça ? Elle a le sentiment qu'insister pourrait te donner l'impression qu'elle est sous ton charme, hors le jeu n'est pas terminé. Elle veut commencer par te tester, voir si tu as mordu à l'hameçon ou non. Pendant un instant, elle se dit que ça va s'arrêter là. Tu vas disparaître dans les vestiaires, oublier cet échange rapide, n'y repenser que si vous vous recroisez entre les machines. Elle est un peu déçue, peut-être même blessée dans son ego, que tu ne réclames pas son numéro, mais elle survivra. Tu n'aurais pas été son premier échec. Mais le suspens ne dure pas longtemps, une seconde après tu es de nouveau là, à l'inviter à boire un café. Tu as le droit à un de ces sourires trop rares. Elle hésite assez longtemps pour déclencher son don et sourit plus largement quand elle obtient la réponse qu'elle cherchait grâce à lui.

— Je ne suis pas très café, à cette heure-ci. Propose-moi un brunch et alors, ça peut se faire.

Elle tente avec confiance, descendant son regard sur ton corps pour te faire comprendre qu'elle apprécie la vue, si jamais tu avais oublié. Sa stratégie n'est pas fine ni discrète, au contraire. Elle mise sur une certaine franchise flatteuse sans pour autant te mâcher le boulot. Elle ajuste son sac sur son épaule et fait un pas en direction des vestiaires. Sa contre-offre a une durée de validité limitée, n'y réfléchis pas trop longtemps.

— On se retrouve après la douche ?

Elle propose, ajoutant un clin d'œil à la fin de sa question. Elle s'inquiète que son ventre se mette à gargouiller devant toi. Depuis qu'elle a mentionné le brunch, son appétit s'est ouvert et ça ferait vraiment mauvais genre si ça arrivait. Elle a besoin d'avaler discrètement la barre de céréales présente dans son sac et de se débarrasser de la sueur qui coule dans sa nuque pour se sentir prête à votre rendez-vous improvisé.
@Paul Wilks



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Mar 17 Sep - 11:11
174 BPM
 Je n’ai pas choisi cette salle au hasard. Bien sur le fait qu’elle soit propre, comme le souligne si bien Safiya, fut un critère décisif. Cet endroit est à mi-chemin entre mon appartement et le siège social de la banque Wilks, mon lieu de travail. Je n’ai pas de détour à faire. Pour les membres premium, il y a même un accès à un parking souterrain dans lequel je peux garer ma sportive allemande sans avoir à tourner pendant des heures autour du pâté de maison. C’est un vrai confort et un vrai avantage. Je hausse les sourcils. En plus d’être d’une hygiène irréprochable, elle est ‘dans le bon quartier’. Cela fait quelques mois que je vis là maintenant et, bien que je ne sorte pas énormément, je ne l’ai jamais croisée. « Ah oui ? Vous vivez dans le coin ? » Il n’y a pas de jugement ou de moqueries dans ma question. Cela m’intéresse vraiment, avoir quelqu’un à qui parler de temps à autre autour d’un café ne me déplaît pas. Safiya ne me déplaît pas.

Elle répète mon prénom. Je ne sais pas pourquoi elle fait cela. Peut-être qu’elle en a besoin pour s’en rappeler. Paul n’est pourtant pas un prénom compliqué. Il est court, courant et absolument pas original. Maman ne s’est pas foulée pour le coup. J’ai exactement les mêmes initiales que mon demi-frère, je me demande si cela était une volonté de notre père. Cela n’aurait rien d’étonnant, qu’il ait imposé à ma mère de choisir un prénom commençant par la lettre P. Jusqu’à présent, je ne me suis jamais posé la question. Et on ne me l’a jamais posée non plus, cela dit. Je hoche un peu la tête pour confirmer. L’échange semble s’arrêter là. Nous ne trouvons plus rien à dire, il faut dire que l’endroit est plutôt mal choisi pour cela. Je m’en retourne à mon sac que je boucle dans l’optique d’aller me doucher pour, enfin, me rendre au travail. Néanmoins, quand je passe à côté d’elle, je renonce. Je lui propose un café, histoire de pousser un peu plus loin cette rencontre.

Durant quelques secondes, Safiya réfléchi, non sans me reluquer des pieds à la tête. Le regard me flatte et je lui rends la pareille. Elle peut refuser, je ne m’en offusquerai pas. Je ne suis pas de ce genre d’homme. Je ne pense pas à faire tomber les femmes comme des mouches avec mon argent. D’ailleurs, quand j’en rencontre une, j’aime autant qu’elle ne sache pas tout de suite qui je suis. La jeune femme finit par accepter, enfin pas tout à fait. Elle arrive avec une contre-proposition qui me fait sourire. « Dure en affaire à ce que je vois. » A mon tour de prendre un air pensif. Un brunch est plus long qu’un café. Mais si je décale la réunion de l’équipe de direction d’une petite demie-heure, cela devrait pouvoir se faire. « Un brunch alors. Vendu. » Il est vrai que j’ai faim et que je ne dirais pas non à des toasts, des œufs brouillés et du bacon. J’acquiesce, un peu troublé par son clin d’œil dont je peine à trouver une signification.

Je m’éclipse enfin sous la douche. L’eau rince la sueur qui dégouline et le savon en chasse l’odeur si particulière. Je ne m’éternise pas, cela ferait mauvais genre que ce soit elle qui m’attende et pas l’inverse. Un costard, italien et sur mesure, a remplacé ma tenue de sport. Je ne porte pas encore la cravate, j’ai laissé ouvert les deux premiers boutons pour ne pas me sentir étriqué. Je suis le premier arrivé dans le hall et je déverrouille mon téléphone pour deux choses : décaler la réunion de ce matin et réserver une table pour deux. J’ai à peine le temps de terminer que Safiya me rejoint. « Le Honeycomb & Co nous attends. Selon le site ‘Cities Explorer’ il s’agit du meilleur brunch d’Edimbourg. Ma voiture est au sous sol. » D’un geste de la main, je l’invite à me devancer vers l’ascenseur. Nous descendons en silence et, quand j’actionne le déverrouillage automatique de ma Porsche, cela résonne dans le silence. « Le carrosse de madame est avancé. » Je lui ouvre la porte passager avec un sourire en coin, un peu joueur. J’ai bien fais de décaler ma réunion.




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Situation familiale : Célibataire, peu intéressée par les relations suivies, trop proche de Dior pour tomber amoureuse d'un autre
Date d'arrivée à Edimbourg : Y est née. Une brève absence en début d'année 2024 mais revenue en mai.
Don : Peut voir les conséquences des différentes options lorsqu'elle est confrontée à un choix. Si son don se déclenche trop de fois en peu de temps, Safiya subit alors une migraine très handicapante.

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Mer 18 Sep - 19:29
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Tu t'en sors bien. Même si tu ne sais pas que c'est un test, tu dois te douter qu'elle te juge, exactement comme tu dois être en train de la juger. C'est à ça que servent les conversations banales, les échanges polis de questions que l'on adresse à un inconnu. À se faire une première idée qui définira la suite de vos aventures. Même si aventure, c'est un bien grand mot. A priori, elle n'est pas partie pour s'enchaîner à toi. Elle ne cherche qu'un moment agréable, en bonne compagnie, où elle n'aura pas à régler la note à la fin.

— Pas très loin, non.

C'est subjectif, alors est-elle vraiment en train de te mentir ? Vingt minutes à pied, ce n'est pas très loin et tu n'as pas besoin d'avoir plus de détails que ça. Qui donnerait son adresse au premier venu, après deux minutes de conversation ? En réalité, elle n'a pas à avoir honte de là où elle habite. Sa maison est dans une ruelle charmante, habitée par des gens de la classe moyenne à supérieure. Rien à voir avec le taudis où elle a grandi. Mais sûrement moins riche que ton quartier. T'as quoi, un appartement rooftop avec vue sur le château ? Ou une maison d'architecte à Portobello, avec un accès privé à la mer ? De quoi lui offrir un brunch sans le sentir passer sur ton compte en banque, ça, c'est une certitude. Quand tu acceptes sa contre-offre, son sourire est encore large. Elle rentre dans les vestiaires, fière d'elle.

Elle mâche sa barre de céréales pendant sa douche pour ne pas perdre trop de temps. Voilà qui calmera son estomac jusqu'à ce que vous soyez installés. Elle refait sa queue-de-cheval, se maquille sobrement, juste assez pour illuminer son teint. Sa tenue est neutre, un débardeur blanc de belle facture, un pantalon de la même qualité, les deux parfaitement à sa taille. Son personnage respire la vieille bourgeoisie. Hors de question de passer pour une de ces nouvelles riches sans goût. Même dans ton peuple, il y a les loosers et les vrais gagnants. Elle sort des vestiaires, sac à l'épaule, gourde encore en main pour continuer à se réhydrater pendant le trajet.

Tu ne la déçois pas. T'es pas mal, dans ton costume et tu as su choisir un bon restaurant. Elle fait un signe de tête et un sourire, accepte d'ouvrir la marche. Derrière les portes de l'ascenseur, beaucoup de voitures qu'elle ne peut décidément pas s'offrir. Et la tienne est permis les plus coûteuses d'entre elles. Félicitations. Et félicitations à elle pour avoir bien choisi sa cible du jour.

— Merci.

Sagement, elle s'installe et s'attache. Elle n'a pas l'air d'une enfant émerveillée lâchée dans un parc Disney. Elle se comporte comme si ce luxe était son élément naturel. Elle croise les jambes et vérifie rapidement son téléphone pour se donner une image de femme occupée. Elle sort de son sac une paire de lunettes de soleil qu'elle pose sur son nez avant de s'enfoncer dans le fauteuil pour profiter de son confort. L'air de rien, son corps est fatigué par la session qu'elle vient de se faire. La première après une longue période d'inactivité.

— Est-ce une habitude, d'offrir un tour en voiture aux inconnues des salles de sport ?

Elle te taquine d'un sourire, alors qu'elle te regarde sans tourner la tête. Personne de normalement constituée ne répond "oui" à cette question, combien même ça serait le cas. Ça serait bizarre de se vanter d'être un playboy. Enfin, certains le font, persuadés que ça augmente leur valeur sur le marché de la séduction. Ceux-là amusent énormément Safiya, bien qu'elle ne leur dit jamais en face. Mais tu n'as pas l'air entièrement comme ça. Séducteur, conscient de ton charme, oui, mais pas gros crétin qui liste ses conquêtes dès que l'occasion se présente. T'as plus de classe, elle espère. Elle n'a pas envie de se montrer en terrasse avec un beauf, fut-il bien habillé.

— Combien de temps avons-nous avant ton prochain conseil d'administration, signature d'une vente, ou rencontre avec un de tes clients ?

Elle veut sous-entendre qu'elle connaît les hommes comme toi, les mecs avec une carrière qui les occupe vingt-trois heures par jour. Peu importe ton poste, il doit être important et prenant, sinon tu ne fréquenterais pas cette salle à ces horaires-là et conduirais une voiture plus banale. Et elle ne t'aurait pas suivie pour prendre un brunch avec toi, non plus.
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Lun 14 Oct - 10:46
174 BPM
 Pas très loin est une notion floue. Je comprends cela dit qu’elle n’ait pas envie de me donner son adresse. Nous ne nous connaissons pas. Fréquenter une salle de sport de ce standing et avoir un compte en banque bien rempli ne sont pas gage de fiabilité. Elle ignore tout de moi, hormis mon prénom, qui compte parmi les plus banals et les plus courants de ce pays. Il lui est impossible de savoir si je lui ai menti à ce propos. Je pourrais tout à fait lui avoir donné le premier prénom me passant à l’esprit. Fort heureusement, je ne suis pas comme cela mais elle ne le sait pas encore. Je n’insiste pas, cela serait étrange et plutôt effrayant. J’abandonne bien vite mes réflexions sur l’endroit où elle habite et le milliard de bonnes raisons qu’elle a de ne pas communiquer son adresse quand elle me propose un brunch plutôt qu’un café. Il est vrai que l’heure s’y prête. Je fais semblant de réfléchir. De toute façon, je ne comptais pas lui payer une mixture instantanée de la machine alors qu’est-ce que cela peut bien changer de rajouter des œufs brouillés et du jambon ? J’accepte puis nous nous séparons le temps de nous doucher.

Je suis le premier arrivé à l’ascenseur. J’ai revêtu le costard de rigueur que je mets quand je vais au travail. Si d’aventures ma chemise est tâchée durant notre passage au restaurant, sa jumelle m’attend dans mon bureau. C’est la base, d’avoir du rechange. On ne sait jamais ce qu’il peut arriver. Une tâche de sauce le midi, une réunion qui s’éternise dans une salle surchauffée, la tasse de café qui s’échappe de mes mains. Je me dois d’être impeccable, cela est inhérent au poste que j’occupe. Je n’attends pas trop longtemps avant que Safiya ne me rejoigne. Elle passe en premier puis, dans le garage, nous sommes guidés jusqu’à ma voiture par le clignotement des phares lorsque j’actionne l’ouverture à distance.

Sa question me fait rire. Je sais qu’elle est rhétorique et qu’elle n’appelle à aucune réponse de ma part. Je ne peux pas répondre ‘oui’ sans passer pour un boulet dragueur et vantard qui plus est. Je ne peux pas dire ‘non’ non plus parce que cela serait un peu mentir. Et j’ai beaucoup de défaut mais je ne pense pas être un menteur. « Le restaurant est un peu loin pour y aller à pied. » Je ne confirme pas mais je n’infirme pas non plus. Elle n’est pas la première à s’asseoir du côté passager de ma Porsche et elle n’est pas la dernière non plus. Je suis persuadé qu’elle s’en doute mais elle n’a pas l’air non plus d’en avoir quelque chose à faire. Tant mieux, dans un sens. Je ne suis pas homme à étaler ses conquêtes sur la place publique ou à leur faire miroiter monts et merveilles pour une nuit entre leurs draps. Je suis dragueur oui, séducteur certainement. C’est quelque chose qui semble inné chez les Wilks. Mais ce n’est pas pour autant que je dois me conduire comme un goujat. Les femmes méritent notre respect, à bien des égards. Le jeu doit être équitable.

Je jette un rapide coup d’oeil au tableau de bord. Effectivement, mon temps est compté. Bien que la présence de Safiya soit agréable, je n’ai malheureusement pas toute la matinée à lui accorder. Elle devra laisser sa place à la réunion que je viens de décaler qui, je le sais, sera beaucoup plus ennuyeuse. « Quarante cinq minutes. Une heure, grand maximum. » J’essaye de dire cela le plus naturellement possible, sans relever le fait qu’elle cherche à deviner ce que je fais dans la vie. Je n’ai pas envie qu’elle s’imagine que je lui raconte des bobards, que je m’invente une vie ou je ne sais pas trop quoi d’autre. Je me gare sur la première place libre aux abords du restaurant que j’ai choisi pour notre brunch. Enfin, j’ai laissé Google choisir pour moi. Je ne connais pas Edimbourg. En deux ans que je suis ici, je n’ai jamais fait l’effort de m’aventurer hors de l’endroit où j’habite et où je travaille. Je pensais que mon passage dans cette ville serait temporaire mais force est de constater que je me suis trompé. Je ne suis pas prêt d’en repartir, comme en témoigne le loft que je viens d’acquérir.

Nous nous dirigeons vers le café. Un portier nous ouvre et je me présente devant une serveuse en tenue impeccable, au chignon si serré que cela soit lui faire mal au cuir chevelu. « Bonjour. Nous avons une réservation pour deux, au nom de Paul Wilks. » D’habitude, je ne donne pas mon patronyme si rapidement mais je n’ai pas eu le choix, pour la réservation. J’aurais pu donner le nom de famille de ma mère, je n’y ai même pas pensé. Je le note pour la prochaine fois. L’employée nous guide jusqu’à une table cachée dans une petite alcôve, juste derrière la baie vitrée impeccable. « Qu’est-ce qu’il te ferait plaisir ? Pour ma part, je vais prendre des toasts à l’avocat avec du saumon fumé et des œufs brouillés. Oh et un croissant au beurre. » Avec du thé noir, cela sera parfait. Je pose le menu fermé devant moi et je croise les doigts, attendant que Safiya choisisse à son tour.




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Mar 15 Oct - 23:29
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Safiya se moque bien que tu ne lui répondes pas réellement. Elle s'amuse à te taquiner, mais ne s'offusquerait pas de découvrir la vérité. Elle pense t'avoir déjà cernée. C'est toujours ainsi avec les mecs riches. Elle s'intéresse à eux cinq minutes, pour savoir dans quelle case les ranger et ce qu'elle peut espérer tirer d'eux. Ça ne veut pas dire qu'elle te déteste ; si vraiment ta compagnie était désagréable, elle n'aurait pas réclamé un brunch. Ça veut juste dire que pour le moment, tu n'es qu'un nom de plus sur sa liste. Elle a quarante minutes pour profiter de ta générosité, bien qu'elle n'est pas sûre qu'elle utiliserait ce mot-là. Elle ne pense pas que les cadeaux que toi et tes semblables lui font en sont réellement. C'est une façon de flatter votre ego ou de vous sentir puissant. Elle t'offre ça, ton sentiment de puissance et en échange, elle mange à l'œil.

- Je peux me contenter de ça.

Elle t'adresse un sourire légèrement amusé avant de profiter du bruit du moteur de ta voiture en fermant les yeux. Ça la berce. Elle aime cette sensation et le confort de ton véhicule. Elle pourrait très facilement s'y habituer, si tu avais envie de la revoir. Elle ne sait pas encore si elle accepterait mais tu as l'air sympa alors, pourquoi pas ? Elle avisera si la question de pose.

Elle te suit jusqu'à l'entrée du restaurant sans rien ajouter. Elle n'observe pas la décoration avec les étoiles dans les yeux, exactement comme elle ne s'est pas montrée impressionée par ta voiture. La seule chose qui provoque un éclair de surprise sur son visage est ton nom. Elle tourne les yeux vers toi et t'observe sans s'en cacher. Elle cherche une ressemblance avec Porter et il ne lui faut vraiment pas longtemps pour conclure que vous pourriez tout à fait être frère ou cousin, oui. Elle n'est pas sûre de qui est le plus jeune. Si elle devait deviner, elle désignerait Porter comme étant l'aîné et toi en frère cadet mais c'est plus basé sur votre caractère que des stigmates visibles du vieillissement. La richesse conserve bien, ce n'est pas pour rien qu'elle aspire à trouver sa place dans votre monde.

Pour l'instant, elle garde ça pour elle. Elle s'installe à la table, remercie l'employé pour la carte et observe chaque ligne. Son don la montre parfois déçue, parfois heureuse. Elle l'écoute pour son choix final. Elle ne te dit pas ce qu'elle pense du tien : que tu manges beaucoup pour un homme qui prend soin de son allure en salle de sport.

- Je vais prendre le toast aux champignons et fromage, avec de l'avocat. Et un smoothie mangue-cerise.

Elle ferme la carte pour ne pas hésiter et se bloquer dans son don. Ce qu'elle a choisi lui convient. C'est ce qu'il y a de plus cher au menu, mais rien qui va te ruiner à moins que tu fasses comme elle et prétende être plus aisé que tu ne l'es en réalité. Auquel cas : bien fait pour toi. Le serveur passe, note vos plats et repart.

Safiya n'a pour l'instant rien ajouté. Elle se demande si elle doit t'avouer connaître ton frère. Elle n'aime pas se mêler de la vie des autres et d'un autre côté, ne rien dire pourrait la mettre dans une situation compliquée qu'elle préfèrerait éviter. Elle coupe la poire en deux.

- Tu es originaire d'Edimbourg ? Tu as de la famille en ville ?

Elle ne se serait jamais intéressée à ça si ton nom ne l'avait pas fait tiquer, et d'un autre côté ça semble être des questions relativement banales à poser à un premier rendez-vous (ou peu importe comment vous nommeriez votre rencontre). Elle essaie de ne pas avoir l'air pressante ou trop intéressée pour ne pas faire mauvais genre. La curiosité est un défaut qui manque d'élégance. 
@Paul Wilks



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