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Aspen Fraser
Aspen Fraser
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CW : médecine, suicide, maladie, homophobie, rejet de soi, sexe explicite.
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Occupation : chirurgien orthopédique titulaire, chef du service de chirurgie orthopédique, plutôt connu et reconnu dans le domaine.
Âge : 40 Quartier : le quartier old town avec l'homme de sa vie dans un loft aménagé avec goût mais il garde aussi la villa familiale dans laquelle il a grandi dans ce même quartier.
Situation familiale : beau-père d'un petit garçon. aimé d'un homme extraordinaire.
Date d'arrivée à Edimbourg : il y habite depuis toujours, n'étant parti que pour des voyages saisonniers.
Don : le simple toucher permet de connaître les maladies, les douleurs des souffrants. Il se prend en pleine face les afflictions, la souffrance le touche, le contamine sans qu'il ne tombe malade. Bénédiction. Malédiction.

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Mar 9 Avr - 19:13
cw : notions de chirurgie.
(je ne suis pas chirurgien, je me base sur mes recherches internet pour tout ce dont je parle, il se peut que je fasse des erreurs)

how to save a life
( musique d'ambiance )
@nathan 'bear' instinct


Les gardes de nuit à l’hôpital sont très souvent synonymes d’ennui profond ou alors de grand rushs et cette nuit là, il y a eu des montagnes russes. Déjà, les chirurgiens n’étaient pas assez nombreux, et surtout, avec la crise de recrutement de personnel médical, parfois on manque d’infirmiers, d’anesthésiste ou encore même de résidents pour épauler, pour soigner et pour sauver des vies. Il serait peut-être temps de façon mondiale de penser à l’essentiel : trouver du personnel dans les hôpitaux du monde, encore plus dans les régions reculées où l’accès aux soins est mission impossible. Toujours est-il qu’Aspen a vraiment eu des moments de calme où il avait l’impression de s’endormir toutes les cinq minutes, et parfois de grands moments où il devait courir dans tous les sens pour tenter d’aider aux urgences, des choses bénignes, comme recoudre quelqu’un qui s’est ouvert avec un couteau, ou encore même faire des pansements sur des brûlures. Il n’est pas chirurgien plastique, mais il sait débrider les peaux et c’est toujours une tâche complexe.
C’était comme ça, jusqu’à minuit environ, alors qu’un gros cas arrive. Alors qu’il se reposait en salle de garde et qu’il tentait de dormir un peu, Aspen a reçu un message sur son biper qui lui disait de venir le plus vite possible aux urgences. Il attrape alors sa blouse qu’il enfile pour courir dans les couloirs silencieux de l’hôpital. Généralement, on ne l’appelle que pour les plus gros cas, et là… oui, il peut comprendre.
Qu’est-ce qu’on a ? demande-t-il à l’infirmière qui s’occupe déjà du patient.
Un jeune homme qui se trouvait non loin d’une émeute, il a été brûlé et a reçu  un objet contondant sur le visage. Nez brisé et difficultés respiratoires à cause du sang dans les voies respiratoires.
Quand il regarde, il comprend immédiatement à l’aspect des brûlures sur le cou du patient et également à la détresse respiratoire dans laquelle il est plongée à cause d’un nez en piteux état. Aspen pose sa main sur le bras dénudé du jeune homme, il le fait rarement, mais il a besoin de savoir, et là, il voit en effet que le nez est brisé et les os en de nombreux morceaux, une détresse respiratoire à cause d’un engorgement des poumons avec du sang et les brûlures qui semblent superficielles. Il ferme les yeux, tente d’éloigner la douleur que peut ressentir le patient qui semble déjà groggy à cause d’un gaz anesthésiant.
Réservez le bloc opératoire un. Je veux que vous bipiez les docteurs Hernandes et Miller, je veux également qu’ils me rejoignent sur place.
Le chirurgien attrape alors une paire de gants médicaux qu’il enfile rapidement avant de se positionner à côté du patient. Il remarque alors le plus grave. Il connaît ce gamin, il sait qui c’est et ça rend les choses encore plus compliquées, mais il n’a pas le choix, il n’y a pas assez de médecins pour cette nuit et il doit l’opérer.
Julia, attrapez mon téléphone dans ma blouse et téléphonez à Nathan, dites lui que son fils Leo est aux urgences. Et spammez le si c’est nécessaire.
Immédiatement, il prend une grande seringue qu’il plante entre deux côtes du patient, à l’endroit de l’épanchement pleural pour réaliser une ponction afin de retirer le sang accumulé. Il n’a pas le temps de chercher plus loin. Le fils de son ami est en danger et s’il doit s’expliquer sur son don, il le fera, mais là… il n’a pas le choix. C’est risqué, et il aurait pu aussi compter sur le fait que le patient ne soit pas totalement groggy, mais il n’avait pas vraiment le choix non plus. Il confie alors Leo à ses collègues qui vont l’amener au bloc pour la reconstruction nasale.


Il se prépare pour l’opération, nettoie longuement ses mains avec de l’eau et des produits adaptés tout en chantonnant la même chanson que d’habitude pour mesurer le temps qu’il y passe. Aspen sait qu’il doit faire vite, mais il ne peut pas prendre le moindre risque avec des maladies.
Une fois au bloc opératoire, il laisse les infirmières lui enfiler les gants stériles, un masque chirurgicale et une tunique neuve avant de se positionner à côté de la résidente Miller et il regarde Hernandes l’anesthésiste qui endort définitivement le patient.
Commence alors un travail de longue haleine pour donner à Leo l’occasion d’avoir un beau nez et de ne plus pouvoir vivre correctement. La reconstruction passe déjà par le fait de retrouver les morceaux du cartilage alaire qui est le plus abîmé et de tout repositionner au bon endroit et de les ressouder comme il le faut. C’est seulement après deux heures de travail qu’il s’arrête, satisfait de ce qu’il a fait.
Docteur Miller, je vous laisse faire les sutures et appliquer le pansement. Je vais voir son père.
Aspen sort du bloc en retirant ses équipements jetables et finit par retrouver Julia, l’infirmière qui lui rend son téléphone portable et lui indique que le père est dans la salle d’attente des proches. Avec un sourire fatigué, il se rend là-bas et remarque son ami, l’ours, comme on l’appelle et s’approche de lui.
Tout va bien, Leo va bien, j’ai dû faire une ponction pleurale pour retirer le sang situé dans ses poumons et faire une rhinoplastie pour tenter de reconstruire son nez. Il va être emmené en salle de réveil et tu pourras aller le voir après.
Même s’il en meure d’envie, Aspen ne prend pas Nathan dans ses bras, il doit garder son rôle de médecin, mais si celui-ci veut l’enlacer, il ne dira pas non, il sait que parfois les proches ont besoin de réconfort, presqu’autant que les patients d’ailleurs.




save a life ☩
quand notre corps nous trahi, la chirurgie est souvent la clé d'un rétablissement réussi. quand on trahi l'autre... quand on trahi l'autre, c'est plus compliqué de réparer les dégâts.
Nathan 'Bear' Instinct
Nathan 'Bear' Instinct
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Pseudo : Mél
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Occupation : Propriétaire d'une salle de boxe (Punch) et d'un défouloir (Purge) + professeur de boxe
Âge : 40 Quartier : Banlieu
Situation familiale : Célibataire. Père adoptif de deux ados de 16 ans.
Date d'arrivée à Edimbourg : 2008
Don : Il a le don de ressentir les mensonges et la vérité. Cependant, son don n'est pas infaillible parce qu'il prends en compte les émotions de la personne.

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Tes sujets RP : (Dafydd et Joshua) + (Aizah et Maddox) + (Dafydd) + (Aspen) + (Faith) + (Nadeem) + (Grace) + (Yadriel et Shohan) + (Angus) + (Lara) + (Ryan) + (Carlson) + (Charlene) + (Clement) + Toi ?

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Ven 12 Avr - 22:58

How to save a life
Aspen & Bear
Ou comment calmer un ours qui panique
Il allait tué Léo. Non. Il allait le laisser être soigner, puis il allait le tuer. Il allait le laisser en vie, jusqu’à le tuer… et tout en pensant à cela, il se disait qu’il ne pourrait jamais toucher à une seule mèche de sa tête blonde et stupide. Stupide. Ouais. Il n’en avait pas marre. Bear n’était pas en colère, pas le moins du monde, il était en panique. Léo était typiquement le genre à marcher les deux pieds dans un piège à loup. Le genre à devoir des dettes à un mec de la mafia. Le genre à se retrouver dans une émeute alors qu’il cherche simplement à retrouver un sac qu’il avait oublié dans un bar la semaine dernière. Léo était une plaie de malchance quand il s’agissait de faire s’inquiéter Bear… et Bear était totalement paniqué. Il avait laissé Cole au manoir, enfermé. Très clairement, il a menacé le petit de le menotté, cette fois, s’il avait l’audace de venir avec lui. Audrey, la petite qui vivait avec la famille Garden, le tenait occupé.  Vraiment, il ne comprenait pas. Audrey était amoureuse de Léo alors que Cole, le seul à avoir un cerveau, était amoureux d’elle. Si d’ordinaire, il aimait prendre des pop corn en regardant la situation comme un feuilleton, là, ça ne le faisait pas rire. Il espérait que Léo aille bien. Si ce n’était pas le cas, il allait voir quelque chose de nouveau : un bear un pétard. Personne n’avait jamais envie de voir Bear en colère, puisque tout le monde savait que la colère de cet homme n’était jamais injustifié, et toujours un débordement d’une jauge conséquente. Il pouvait accepter beaucoup de chose. Qu’on le frappe, qu’on l’insulte, qu’on ait peur de lui. Il pouvait supporter qu’on le déteste, qu’on le craigne ou même qu’on l’envie de cette manière un peu malsaine. Il pouvait supporter sur son dos les maux des autres.

Mais il ne pouvait pas supporter que l’on fasse du mal à ceux qu’il aime.

S’il disait souvent ne pas pouvoir faire de mal à une mouche, surtout parce que la mouche, elle a rien demandé, il savait pouvoir blessé pour les autres. Et là, il savait qu’il n’aurait personne à blâmer que Léo pour cet accident, et ça le rendait dingue. Parce qu’il avait envie d’insulter quelqu’un, n’importe qui, mais certainement pas son fils qui avait dû être opéré.

Il arriva à l’hôpital. Il était en train de faire des gros yeux. Un bear, noir, de deux mètres, de cent kilos de muscles, et clairement dans un état second face à la panique, ça ne donnait pas envie de s’y frotter. On le mit dans une salle d’attente et il attendu. Sauf que la patience, pour un cas comme celui-ci, ce n’était pas son fort. Alors, il fit les cent pas. Puis il compta les dalles. Puis il pria. Ce qu’il ne faisait jamais. Il était athée. Mais il rappela à Dieu, s’il existe, que s’il laissait mourir son nouveau fils alors même qu’il venait juste d’avoir l’honneur de devenir son père, il allait le retrouver en Olympe pour lui botter le cul. Voilà. Il venait de trouver vers qui envoyer sa colère alors qu’il reprit de faire le tour des chaises dans la salle où on l’avait confiné. La pièce était trop petite. Il allait exploser.

Quand son ami arriva, parce qu’il lui faut toujours un temps fou pour qu’il réalise que son ami était médecin, avant d’être son ami, il s’approcha tout de suite de lui et le prit dans ses bras. Oui. Il l’avait écouté. Et en l’écoutant, toute la peur qu’il avait accumulée dans la pièce venait de fondre au soleil. Son ami l’avait fait appeler, et Bear ne mettait jamais son téléphone en silencieux. Jamais. Il avait trop de personne qui avait son numéro en cas de besoin pour le laisser en mode vibreur. Cette nuit avait pas fait exception. Sauf qu’il n’était PAS au courant que Léo était parti pour récupérer ce putain de sac, sinon il l’aurait enfermé dans sa chambre !  

- Si je le dispute tout de suite, est-ce qu’il comprendra les mots ou il n’ira pas assez bien pour ça ? qu’il demande en se reculant alors, imperceptiblement, ses mains étaient en train de trembler.

Bear était le maître du contrôle. Il aimait la boxe pour ça. Pour le contrôle. Pour le fait de savoir exactement comment frapper pour que le sac fasse ce qu’il désire. Il aimait le contrôle et la manière qu’il avait de boxer désarçonner toujours. Il mettait au tapis, mais il ne faisait jamais mal. Et il ne tremblait jamais. Sauf là. Là, on pouvait le voir, parce que ça ne lui arrivait jamais. Lui, il avait l’impression d’être en train de trembler de tout son corps, quand ses mains et ses lèvres étaient les seuls à être visible pour le commun des mortels. Il avait posé la main sur l’épaule de son ami, ainsi, il avait l’impression que les tremblements s’estompaient un peu.

- Je… Je…, commença-t-il alors qu’il essayait de respirer –quand la colère disparait, ne reste plus que la peur-, je te remercie de m’avoir fait appelé et de t’en être occupé. Et sache que je vais le tuer.

Bien évidemment, depuis le temps qu’ils se connaissent, Aspen devait savoir que « le tuer » pour quelqu’un qui l’aime, cela était égal à un petit pat-pat sur la tête, tout mignon et inoffensif. Il respire un grand coup et reprend.

- Tu sais comment s’est arrivé ? L’infirmière ne savait pas…, il déglutit, elle n’a même pas pu me dire ce qu’il avait. Sauf… le nez. Et j'avoue ne pas avoir entendu tout ce que tu as dit après "Il va bien"...

Mais en tant que boxeur, le nez se prenait toujours de coups, c’était une partie du visage un peu trop en avant pour que le poing ne le touche pas en premier. C’était une autre histoire. Bear avait déjà eu plusieurs fois le nez cassé. Léo, ça serait la première fois. Et il espère la dernière. Il ne supporterait pas plus.
(c) princessecapricieuse





« C’est... un Ours ! Certes, il
semble être un ours très intelligent,
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mais c'est quand même un ours !
Il n'a aucun concept de vengeance. »
ANAPHORE
Aspen Fraser
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Âge : 40 Quartier : le quartier old town avec l'homme de sa vie dans un loft aménagé avec goût mais il garde aussi la villa familiale dans laquelle il a grandi dans ce même quartier.
Situation familiale : beau-père d'un petit garçon. aimé d'un homme extraordinaire.
Date d'arrivée à Edimbourg : il y habite depuis toujours, n'étant parti que pour des voyages saisonniers.
Don : le simple toucher permet de connaître les maladies, les douleurs des souffrants. Il se prend en pleine face les afflictions, la souffrance le touche, le contamine sans qu'il ne tombe malade. Bénédiction. Malédiction.

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Dim 14 Avr - 22:46
cw : notions de chirurgie.
(je ne suis pas chirurgien, je me base sur mes recherches internet pour tout ce dont je parle, il se peut que je fasse des erreurs)

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@nathan 'bear' instinct


L’opération était délicate et le début de la nuit fut long. La fatigue se fait ressentir sur son visage déjà éreinté des heures passées au sein de l’hôpital, dans ces interminables couloirs blancs qu’il aime plus que tout. C’est son métier que de sauver des vies, il ferait tout pour éviter aux gens de souffrir, de voir leurs existences prendre fin, mais opérer un proche, une personne que l’on connaît, que l’on apprécie, ce n’est jamais une bonne idée. L’affect peut faire prendre de mauvaises décisions et c’est pour cela que les chirurgiens n’opèrent jamais ceux qu’ils aiment sauf cas d’extrême urgence. Et c’était le cas. Le sang qui coulait dans les poumons de Leo devait être retiré, et son nez réparé avant que les cartilages soient dans tous les sens. De plus, en garde de nuit, il n’y a pas assez de médecins, il devait donc le faire, et heureusement que tout s’est bien passé, il ne se serait jamais pardonné d’annoncer à son ami la mort de son fils.
Nathan qui d’ailleurs oublie les convenances, qui vient le prendre dans ses bras, et Aspen qui ne sait pas comment réagir, qui a oublié qu’il voulait l’enlacer lui aussi, et après quelques secondes d’hésitation, ses grands bras enserrent le poitrail de son ami avant de le relâcher par la suite.
Si je le dispute tout de suite, est-ce qu’il comprendra les mots ou il n’ira pas assez bien pour ça ?
Il dort actuellement, et à son réveil, il sera incapable de parler, et il faut l’en empêcher.
Aspen en a suffisamment chier pour lui réparer le nez, il est hors de question qu’il foute tout ce travail d’orfèvre en l’air pour parler. Ça fera des vacances au père d’ailleurs. Puis Bear le remercie, lui réitère à nouveau qu’il va le tuer, menace futile, menace en l’air, il ne ferait jamais de mal à une mouche, et c’est une chose que le chirurgien apprécie beaucoup chez son ami.
Tu sais comment s’est arrivé ? L’infirmière ne savait pas… elle n’a même pas pu me dire ce qu’il avait. Sauf… le nez. Et j'avoue ne pas avoir entendu tout ce que tu as dit après "Il va bien"…
Je vais déjà t’offrir un café, ensuite on va s’asseoir pour parler un peu, j’ai envoyé ma résidente aux urgences, je devrais avoir un peu de temps à te consacrer.
Le médecin se dirige donc vers la machine à café qui est à trois mètres d’eux, il choisi un expresso qu’il paie avec sa carte de crédit et pour lui un thé au citron. Les deux boissons chaudes dans les mains, il va s’asseoir aux côtés de son ami dans la salle d’attente pour les proches des patients. Il lui tend le gobelet au liquide noir et bouillant et souffle sur le sien pour éviter de se brûler la langue et les lèvres.
Bon, je vais pas te faire un cours d’anatomie. Mais en gros, le nez brisé de Leo a provoqué un saignement, et il a probablement avalé de son sang, mais une fausse route à nouveau probablement a logé ce liquide dans sa zone pleurale d’où ses difficultés respiratoires déjà violentes à cause de son nez. J’ai donc dû lui faire une ponction en salle d’urgence avant de l’emmener au bloc.
Il a tenté d’expliquer le plus simplement possible ce qu’il a dû réaliser. Le soucis, c’est qu’il y a beaucoup de choses qu’il ignore : pourquoi et comment du sang s’est retrouvé dans sa zone pleurale ? C’est une chose d’avoir du liquide, mais du sang ? Toujours est-il qu’au moins l’adolescent est tiré d’affaire et il aura même un nez refait, débarrassé d’éventuels défauts.
A son arrivée, les pompiers ont expliqué qu’il s’est retrouvé dans une des émeutes de la ville, de son plein gré ou non, et qu’il a reçu un gros choc sur le nez, mais personne n’a su dire quoi exactement.
Voilà, maintenant son ami est au courant de tout, et il a tous les éléments en main pour pouvoir comprendre les tenants et aboutissants de cette intervention chirurgicale. Aspen attend le verdict de Nathan tout en buvant une première et timide gorgée de son thé qui est encore bouillant.




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Nathan 'Bear' Instinct
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Lun 22 Avr - 15:45

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Aspen & Bear
Ou comment calmer un ours qui panique
Bear eut un petit reniflement ironique. Empêcher Léo de parler ? Cole aurait prit la chose avec philosophie, se murant dans le silence qu’il aimait tellement… mais Léo ? Une fois apte à ouvrir les yeux, il allait se mettre à jacasser comme la pire des commères pour lui raconter comment il avait sauver la veuve et l’orphelin d’un immeuble en flamme avant de se prendre un coup par un mafieux japonais. Bien sûr, même s’il mentait, il le faisait avec un tel visage que tout le monde savait qu’il était en train de sortir des mensonges pour le simple plaisir d’inventer des histoires improbables… Alors, dire qu’il fallait empêcher Léo de parler, c’était comme dire à poisson d’arrêter de nager. C’était comme dire aux veines de son corps d’arrêter de couler. Non… Il valait mieux pour tout le monde que Léo reste dans les vapes, ou que Bear soit là pour le réprimander d’un grognement tout à fait animal. Il allait le bâillonner, sans toucher son nez, puis le menotter au lit, et ensuite l’emmitoufler dans du papier bulle. Ça, c’était une idée plus proche du caractère de Bear. Et surtout, une réponse au caractère de Léo.

- C’est à moi de t’offrir le café normalement pour ton travail, qu’il reprend en essayant de sourire pour cacher sa nervosité, mais je veux bien prendre ton temps.

Aspen était son ami, et Bear se sentait bien à sa présence pour ça. Parce qu’ils se ressemblaient, en réalité. Pas la couleur, certes. Mais il y avait toujours chez lui quelque chose de ressemblant. Il avait de la douceur là où on pourrait le prendre pour une armoire à glace, et Bear se sentait bien de savoir n’être pas le seul. Il se laissa prendre une boisson et soupira un peu plus. Si Aspen disait que Léo allait bien, c’était le cas. Il n’avait pas ressenti de mensonge… Et il n’aurait pas supporté un mensonge de toute façon. La meilleure façon d’avoir Bear dans ses petits papiers était d’être insupportablement honnête avec lui. Il soupire et l’écoute aussi attentivement que possible. Il ne comprenait toujours pas tout, et lui ne trouvait pas ça étrange que du sang soit à la place du liquide, mais Aspen avait réussi à lui faire comprendre le plus important.

- Il était retourné chercher un sac perdu la semaine dernière. Je lui avais dit de ne pas sortir, que je pourrais faire le tour des bars, mais il ne m’écoute jamais quand il a une idée derrière la tête. C’est Cole qui m’a prévenu…

Il laissa un long soupir et souffla lui aussi sur sa boisson pour en boire une grosse gorgée. Oui, elle lui brûla l’œsophage, mais ce n’était qu’un maigre sacrifice pour faire quelque chose de ses dix doigts.

- Je ne comprends pas. J’essaie toujours d’être le plus juste avec lui. Je lui donne tout. Et il m’adore, ça je le sais ! Mais… Même avec tout ça, chaque fois qu’il a un souci, au lieu de se reposer un peu sur moi, il préfère risquer sa vie.

Bon, dans un autre contexte plus calme, il n’y aurait eu aucun risque et Bear aurait laissé Léo partir sans vraiment s’inquiéter… mais justement. Bear savait qu’il n’était pas le genre étouffant, bien que bien présent. Il savait être le genre à aider mais sans rien demander. Léo et Cole le savent. Même s’il les avait adoptés en début d’année, ça fait depuis trois ans qu’ils se connaissent. Il était déjà leur figure paternelle avant même d’être leur père officiellement. Alors pourquoi Léo continuait-il à s’entêté à faire les choses par lui-même ?

- Si je trouve celui qui a cogné mon fils, je le tue.

Et là, ce n’était pas une parole en l’air. Bear donnerait sa vie pour beaucoup de monde. Il pourrait tuer pour peu. Il ne tuerait pas pour ceux qui ne le méritent pas. Il ne tuerait pas pour ceux qui avaient eux-mêmes mis la situation. Dans le cas de Porter (un des amis de Bear qui couche avec tout le monde et sans réellement réfléchir alors même qu’il était en couple), Bear n’irait pas tuer quiconque pour le défendre. Mais pour Léo et Cole ? Même si Léo avait amené la situation, même s’il était en tort… Il tuerait pour lui. Et l’envie de trouver l’homme qui avait blessé son enfant était tellement vivace qu’il sentait la colère le parcourir, alors même qu’il déteste cette émotion.
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« C’est... un Ours ! Certes, il
semble être un ours très intelligent,
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Mar 23 Avr - 10:07
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Aspen devrait pouvoir rester avec son ami. Du temps, il en a, même s’il est de garde pour la nuit. C’est sûr qu’il devrait surtout rester alerte en cas de problème, mais dans tous les cas, il pourra compter sur la résidente qui travaille avec lui, elle est douée, elle semble prometteuse, mais malheureusement, ce ne sera pas une chirurgien orthopédique, elle se destine à la pédiatrie. Encore une. L’orthopédie est une spécialité qui n’attire pas, et pourtant, elle est ô combien nécessaire. La preuve avec l’opération de Léo, c’était délicat, mais il a réussi et surtout, l’adolescent ne gardera pas de grosses séquelles au niveau de son visage.
Il finit par expliquer au père ce qu’il a été obligé de faire, il lui explique les tenants et aboutissants de cette opération délicate. Mais il reste succin, bref et surtout dans un jargon compréhensible pour éviter de le perdre. Aspen a déjà vu ça chez ses proches : parler de chirurgie avec des termes médicaux compliqués et tout le monde finit par avoir un regard vitreux.
Il était retourné chercher un sac perdu la semaine dernière. Je lui avais dit de ne pas sortir, que je pourrais faire le tour des bars, mais il ne m’écoute jamais quand il a une idée derrière la tête. C’est Cole qui m’a prévenu…
Ah, mais les gosses sont toujours comme ça. Scott n’est qu’un enfant pour le moment, mais il a déjà un sacré caractère et Aspen sait qu’il va avoir des problèmes avec son beau fils quand il sera adolescent.
Les gamins n’en font toujours qu’à leur tête.
C’est vrai qu’ils aiment ne pas écouter leurs parents, dès qu’ils peuvent ils font des âneries, et peu importent les conséquences de leurs actes.
Je ne comprends pas. J’essaie toujours d’être le plus juste avec lui. Je lui donne tout. Et il m’adore, ça je le sais ! Mais… Même avec tout ça, chaque fois qu’il a un souci, au lieu de se reposer un peu sur moi, il préfère risquer sa vie.
Cette fois, Aspen pourrait lui parler, lui dire quelque chose ou le fond de sa pensée, mais il ne le fait pas, il pince les lèvres pour éviter de blesser son ami. Léo et Cole ont été adoptés il y a peu, et même s’ils considèrent probablement Nathan comme leur père, il y a cette barrière, ils ont été adoptés et il leur faudra du temps pour vraiment s’appuyer sur lui. Attention, il ne pense pas forcément qu’avoir un enfant adopté fait indirectement des parents des faux parents, ce n’est pas ça, c’est juste qu’il faut du temps pour s’habituer, pour s’adapter.
Si je trouve celui qui a cogné mon fils, je le tue.
Cette fois, il ne rit pas. Même quand c’est pour rire, il ne rit pas à ce genre de phrases. Il déteste quand on dit cela. La violence, très peu pour lui. Il préfère les solutions pacifiques, mais en réalité, si l’on fait du mal à Scott, son beau fils, il ne sait pas comment il réagirait. Les grands principes sont beaux, mais en même temps on ne sait jamais comment on réagira quand ces situations arrivent.
Écoute, de ce que j’ai compris personne ne l’a frappé. C’est un stupide accident. Rien de plus. Et évite de dire des choses comme ça dans un hôpital s’il te plaît.
Son ton est impersonnel, comme d’habitude quand il est dans son lieu de travail. Qu’il soit avec des amis ou avec des collègues, il ne montre pas souvent ce qu’il ressent. C’est toujours comme ça avec lui. Ça gêne, ça froisse, mais il n’a jamais réussi à changer sa façon d’être. Aspen est là, un peu de marbre et pourtant son cœur comprend ce qui se passe.
Je sais ce que tu ressens, mais ne deviens pas amer. T’as pas besoin de te mettre en colère, et tu devrais canaliser celle-ci en t’occupant de ton fils qui a besoin de calme et surtout de ne pas parler pendant un ou deux jours.
Le médecin qui parle. Il ne veut pas gâcher ses efforts et son merveilleux travail. Aspen voudrait que Nathan soit concentré sur le plus important, et non pas sur une quelconque recherche de vengeance.




save a life ☩
quand notre corps nous trahi, la chirurgie est souvent la clé d'un rétablissement réussi. quand on trahi l'autre... quand on trahi l'autre, c'est plus compliqué de réparer les dégâts.
Nathan 'Bear' Instinct
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Âge : 40 Quartier : Banlieu
Situation familiale : Célibataire. Père adoptif de deux ados de 16 ans.
Date d'arrivée à Edimbourg : 2008
Don : Il a le don de ressentir les mensonges et la vérité. Cependant, son don n'est pas infaillible parce qu'il prends en compte les émotions de la personne.

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Ven 3 Mai - 18:28

How to save a life
Aspen & Bear
Ou comment calmer un ours qui panique
Bear détestait la colère… mais comme tout le monde, tous les êtres humains en tout cas, la colère était l’émotion première quand on voulait essayer d’en calmer une autre. Si on voulait cacher sa tristesse, on se mettait en colère. Si on voulait cacher son inquiétude, on se mettait en colère. Parfois même, si on voulait cacher la joie, la timidité, ou d’autres sentiments pourtant beaux, on utilisait la colère. La colère était le sentiment utile à chacun. Et Bear, bien que proche des ours en bien des aspects, essayait d’endiguer son inquiétude pour son fils de la seule manière que l’humanité connaissait… il cherchait quelqu’un à détester. Lui, qui n’était pourtant pas le genre, essayait de faire face à l’inquiétude et la colère de front. Il se sentait… mal. Il n’y avait pas d’autres termes pour l’exprimer. En lui, son cœur cognait plus fort. C’était douloureux. Il essaie de calmer les tremblements mais il a l’impression d’être sous tension.

- Désolé, bougonne-t-il un peu. La dernière fois… Simplement la dernière fois que je suis venu dans un hôpital pour un enfant, ça ne s’est pas bien terminé.

Il avait dit la fin de sa phrase plus base. Parce que, comme tout le monde, personne ne connaissait Zoé. Zoé, une enfant de 16 ans qu’il avait laissé mettre fin à ses jours (même si ce n’était pas sa faute et qu’il n’aurait pu rien faire, il se sent toujours coupable même quinze ans plus tard). Quand on l’avait appelé pour lui dire qu’elle était à l’hôpital, la femme n’a pas trouvé cela logique de préciser que c’était à la morgue. Non. Il l’avait compris quand on l’avait amené pour qu’il puisse reconnaître le corps. Ses parents vivaient loin. Il était son colocataire et ami. Alors, il avait dû voir le corps inerte de cette enfant qu’il prenait pour sa petite sœur. Elle avait eu un grand trou sur le côté de son visage et Bear avait pleuré. Il avait tellement pleuré qu’il ne se souvenait même pas comment il était sorti de l’hôpital, ni comment il était rentré à Londres pour s’écrouler dans les bras de sa mère. C’était un battement de cœur et il se retrouvait à pleurer. Il avait arrêté son travail de cascadeur, conscient que s’il était coupable de l’avoir laissé mourir, c’était l’industrie du cinéma qui avait précipité sa mort. Alors, quand il avait reçu le message pour venir Léo, ça l’avait ramené à ce moment-là, et il avait été prêt (pas réellement, mais il s’attendait à cela en tout cas) à voir le corps de son fils comme il avait pu voir le corps de Zoé. Mais Zoé, c’était sa plaie saignante dans son cœur dont il ne parle à personne. Personne ne le sait. Sauf ses parents, qui avaient dû le motiver à partir ici pour avoir une nouvelle vie. S’il parle parfois de sa carrière de cascadeur (il a été la doublure de The roc, c’est pas rien), il ne parlait jamais de Zoé. Il serra le poing pour oublier l’image de Zoé, mais il sait qu’il ne peut rien y faire. Si en quinze ans, il n’avait pas pu l’oublier, il savait qu’il ne le pourrait plus. Il laissa un petit sourire mais qui sonnait faux.

- Vraiment ? Il faudra que je le bâillonne alors, sans toucher son nez, parce qu’il est incapable de se taire. Tu sais qu’il parle en dormant ? Et souvent de nourriture. Une fois, avec Cole, on l’attendu faire les commentaires de tous les burgers de Mcdo par ordre alphabétique.

Parler de Léo, vivant, était mieux qu’imaginer le corps de Léo à côté de celui de Zoé. Parfois, il avait envie de parler d’elle. D’expliquer comment il aime Zoé. Mais il ne le faisait pas… Il ne sait même pas pourquoi. Peut-être parce qu’il sait que tout le monde refuserait d’accepter qu’il était en faute. Il ne voulait pas qu’on le console ou le rassure. Il sait que si le malheur arrive à ceux qu’il aime, c’est qu’il n’a pas fait assez attention.
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« C’est... un Ours ! Certes, il
semble être un ours très intelligent,
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mais c'est quand même un ours !
Il n'a aucun concept de vengeance. »
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Aspen Fraser
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Occupation : chirurgien orthopédique titulaire, chef du service de chirurgie orthopédique, plutôt connu et reconnu dans le domaine.
Âge : 40 Quartier : le quartier old town avec l'homme de sa vie dans un loft aménagé avec goût mais il garde aussi la villa familiale dans laquelle il a grandi dans ce même quartier.
Situation familiale : beau-père d'un petit garçon. aimé d'un homme extraordinaire.
Date d'arrivée à Edimbourg : il y habite depuis toujours, n'étant parti que pour des voyages saisonniers.
Don : le simple toucher permet de connaître les maladies, les douleurs des souffrants. Il se prend en pleine face les afflictions, la souffrance le touche, le contamine sans qu'il ne tombe malade. Bénédiction. Malédiction.

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Lun 6 Mai - 12:15
cw : notions de chirurgie.
(je ne suis pas chirurgien, je me base sur mes recherches internet pour tout ce dont je parle, il se peut que je fasse des erreurs)

how to save a life
( musique d'ambiance )
@nathan 'bear' instinct


Aspen sait très bien ce que ressent Nathan. Voir son enfant être touché par le malheur, le voir dans un hôpital, avoir subi une opération chirurgicale, c’est toujours affreux. Il n’est pas le premier parent, il ne sera pas le dernier que le chirurgien verra fouler ces grands murs blancs aseptisés en attente de nouvelles. Et même si Scott n’est pas son fils, il agirait de la même manière, ce serait un déchirement de voir l’enfant d’Archibald ici, dans un état peut-être critique.
Désolé. La dernière fois… Simplement la dernière fois que je suis venu dans un hôpital pour un enfant, ça ne s’est pas bien terminé.
Cette fois Aspen s’interroge. Jamais son ami n’a parlé d’avoir eu une expérience similaire dans le passé. Il faut dire que Nathan est du genre taciturne et à ne pas se livrer facilement. Peut-il lui en vouloir réellement ? Lui qui est pareil. Aspen n’aime pas se livrer. Mais il y a quelque chose qu’il perçoit en Nathan, une souffrance, ancienne, quelque chose de sombre et qui lui mine le moral. Ce n’est pas inédit, mais cela a quelque chose de nouveau pourtant, une fêlure qu’il montre alors qu’il ne l’avait jamais fait auparavant.
Vraiment ? Il faudra que je le bâillonne alors, sans toucher son nez, parce qu’il est incapable de se taire. Tu sais qu’il parle en dormant ? Et souvent de nourriture. Une fois, avec Cole, on l’attendu faire les commentaires de tous les burgers de Mcdo par ordre alphabétique.
Un petit rire s’échappe du corps d’Aspen, parce qu’en effet, ce portrait dépend de Leo est carrément réaliste et plausible. Les rares fois qu’ils se sont vus, le chirurgien s’est fait la réflexion profonde que le gamin n’arrêtait pas de parler en boucle. Un moulin à parole.
Ouais, mais je plaisante pas, ça risque de fragiliser encore plus les cartilages que j’ai eu du mal à remettre en place. Les os de son nez était en piteux état, c’est déjà un miracle que j’ai réussi à le reconstruire.
Certes Aspen est doué, mais ce n’est pas un magicien, il ne peut pas faire des miracles à chaque fois, là s’en était un, mais pas sûr qu’il puisse réitérer son exploit. Leo a eu de la chance dans son malheur d’être tombé sur lui et pas sur un autre chirurgien orthopédique, pas sûr que le résultat aurait été meilleur.
Allez, viens, suis-moi, qu’il lui intime après avoir bu une très longue gorgée de son thé. On va voir ton fils.
Aspen commence alors par guider son ami dans les couloirs, emprunte les escaliers plutôt que l’ascenseur – vielle peur inexplicable. Et ils arrivent dans le bon service, et entrent dans la pièce dans laquelle dort toujours le jeune homme. L’anesthésie ne va pas se dissiper avant plusieurs dizaines de minutes.
Donc, comme tu vois, il a le visage très enflé, mais ça va dégonfler d’ici deux jours je pense. Si jamais y a le moindre soucis, tu reviens avec lui, tu n’attends surtout pas.
Il le regarde sérieusement et avec insistance. Le moindre petit incident, la moindre petite chose peut avoir des conséquences dramatiques, comme un effet papillon du tonnerre de dieu. Les os doivent se ressouder, et s’ils ne le font pas, ça peut terminer en infection voire en pourrissement des tissus. Clairement, Aspen préférerait que cela n’arrive jamais.




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Nathan 'Bear' Instinct
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Hier à 11:24

How to save a life
Aspen & Bear
Ou comment calmer un ours qui panique
Le fantôme de Zoé n’était jamais loin de son esprit. C’était comme la tâche aveugle avec son nerf optique. Tout le monde avait cette tâche dans les yeux, mais le cerveau faisait toujours en sorte de combler ce trou par les couleurs autour. La tâche aveugle était Zoé. Son esprit arrivait à la repousser mais elle ne disparaissait jamais… et quand il était dans un hôpital, sa tâche grossissait, enflait… et quand il parlait de ses fils, cette tâche se faisait plus vive. Un combo des deux n’était pas un bon ménage. Il essaie de ne pas y penser en pensant à autre chose (logique, mais penser à ne pas penser, n’était-ce pas y penser ? Cette question pourrait être une question à un Bac de philosophie). Il continue de réfléchir à comment faire tout en finissant sa boisson. Il n’en avait pas réellement envie, mais cela avait eu le mérite de calmer ses nerfs.

- Il faudrait que je trouve quelque chose à lui offrir qu’il désire réellement, s’il arrive à fermer sa bouche…, marmonna-t-il en sachant pertinement qu’il ne désire rien.

Ou plutôt, Bear était le genre à offrir tout ce que les jeunes désirent. Il n’était pas réellement regardant à la dépense. Si pour lui, il ne s’autorise que rarement un cadeau ou un plaisir, il n’en était pas de même pour ses amis. Il pouvait offrir des dingueries parfois, dans le plus grand des calmes, en sachant que ça ne dérangerait même pas ses finances. Il n’était pas riche pour rien le bougre. Il suit son ami en réfléchissant à voix haute, parlant presque autant que Léo, pour trouver une idée pour calmer son gamin…. Quand il le vit, cependant, il fut obligé de se taire… Le visage de son fils était presque méconnaissable sous les bandages. Il avait envie de pleurer et il dû faire attention de comment il marchait pour ne pas tomber de tout son poids. Cela aurait fait un tremblement de terre, se moqua-t-il de lui-même pour ne pas voir la réalité de l’action. Il prit le temps de reprendre sa contenance. Il s’appuie contre le mur, loin de son fils, plus loin que ce qu’on aurait pu imaginer d’un parent inquiet.

- Crois-moi, tu vas m’avoir pour la moindre question. Comment je fais s’il éternue ?

La question pourrait être une blague, mais le sérieux du ton contredisait cette idée. Il était très sérieux. Comment il devait faire si Léo éternuait ? S’il devait faire un geste brusque ? Il avait un léger tremblement dans les mains si sûr du noir, et malgré sa couleur de peau foncé, on pouvait voir qu’il avait blêmit. Il était à deux doigts de demander à Aspen de le prendre chez lui… Il regarda ses mains doucement. Et une question se fit dans son esprit, qu’il ne pu empêcher de dire à voix haute.

- Et si je le blessais ?

Il était inquiet. C’était la raison pour laquelle il ne s’approcha pas de Léo. Il dormait. Il ne pouvait pas voir son grand ours brun en train de tremblait comme un petit porcinet. Il ne pouvait pas voir la panique qui l’habite. Une raison pour laquelle il se sentait bien avec Aspen, c’était la corpulence du monsieur. Oui, comme ça, ça faisait très physique et superficiel… Mais c’était la vérité. Bear était un homme de contrôle. Il contrôlait toujours, tout le temps, chaque aspect de sa vie était maintenu par sa propre force… mais avec Aspen, il savait qu’il ne pourrait pas lui faire de mal s’il devait laisser couler. Avec Aspen, il savait qu’il ne risquerait pas de lui faire mal, parce qu’il était aussi fort que lui. Il avait aussi se sentiment avec deux autres amis à lui. Samuel, son second, ses fils, ses amis, tous les autres étaient des gringalets qu’il pourrait blesser en attrapant pour éviter de tomber s’il ne faisait pas attention. Il savait pouvoir briser des os. L’image de Zoé était encore là. Elle lui avait pardonné de l’avoir blessé, une fois où elle était tombé dans les escaliers et qu’il l’avait rattrapé en lui faisant mal. Certes, elle était faible et trop maigre, mais ça ne le quittait plus. Il avait la peur de blesser alors il contrôlait… mais quand il regardait son fils, dans son lit, blessé, petit, fragile, il se demande s’il avait la capacité de le protéger. Il déglutit difficilement.
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