Si l'ours n'y est pas, il vous nourrira pas. Si l'ours y était, il vous aurait gaver de poissons
Bear pose le gros poisson qu’il vient tout juste de pêcher sur la souche d’un arbre. Son torse nu ruisselant de l’eau de la rivière qui l’a éclaboussé alors que le bas de son pantalon est totalement trempé. Cela n’est pas grave. Il a pris l’habitude. Il est arrivé ce matin, au petit matin, avec son petit sac. Le chalet, qui est très beau et coincé contre les parois de la montagne, respire la nature et le calme. Il aime bien venir ici. Bon… Normalement, il invite quelqu’un… Hier, il a même menacé Daffyd de le kidnapper à nouveau avec lui pour sa retraite s’il n’était pas sage alors qu’ils mangeaient au restaurant. Enfin, Bear mangeait, Daffyd grignotait. C’était une autre histoire.
Il l’a menacé mais bien sûr, parce que Bear n’est pas une personne mauvaise, il ne l’avait pas enlevé de force pour le mettre entre les quatre murs de bois. Ce n’est pas le genre de la maison. Bear veut qu’on l’utilise pour aller mieux, pour se sentir mieux, pour évoluer. Il veut réellement aider Daffyd à arrêter d’avoir besoin de mentir à tout bout de champ, ou de prendre des choses. Cependant, Bear le sait, ce n’est pas aussi simple que ça. Il l’a eut pour Yohann, un américain qui était reparti en Amérique. On ne peut pas aider quelqu’un qui ne le désire pas réellement.
Il soupire en observant le poisson. Un éclair claque au loin. Il va y avoir un orage d’été cette nuit. L’odeur annonce une pluie forte. Pas de quoi sortir le nez dehors. Heureusement, il a toujours de quoi faire. Certe, il n’y a pas de télévision, d’internet ou même de réseau dans le chalet, mais il y avait plein de chose à faire. Il a pris de quoi s’occuper un peu plus en profondeur de son cabaret. Il a prit de quoi penser. Ses fils sont à la maison et au sec, dans le manoir de la famille. Il respire l’air. Il décide qu’il vaut mieux se dépêcher tout de même, le temps ne pardonnera pas longtemps.
Il rentre dans le chalet, tout aussi de bois et de nature que l’extérieur, tous les meubles sont en bois et en rondin, certains sont fait à la main, par Bear, qui s’amuse parfois. Il y a des fleurs en pots, qui grimpent à l’intérieur de la maison comme l’extérieur. Le chalet était immense, possédant quatre chambres, mais ça reste un lieu cocooning avec la cheminée dans la pièce centrale. Il décida de sortir de l’autre côté de la maison pour rentrer des bûches au cas où la pluie refroidisse trop l’air. Il finit par prendre son couteau pour revenir vers son poisson. Là, il vit un homme approcher en gardant sa voiture. Bear, torse-nu on rappelle et avec un couteau dans la main, en plus d’être un homme musclé de deux mètres, donne l’impression d’être un tueur en série. Cependant, aucune mauvaise pensée ne traverse Bear, plus de l’inquiétude.
- Il faut que tu repartes vite, si la pluie te surprend, tu vas être coincé ici. Pas que ça dérange Bear, il n’est pas le genre à refuser de donner un coup de main et à donner le gîtes et le couvert, mais l’inconnu ne semble pas à l’aise. Il s’est perdu ? Il pose le couteau sur la souche à côté du poisson et s’approche.
- Si tu veux que je t’indique comment repartir, je peux de l’indiquer. HRP – Dans mon idée, il aurait pu le suivre hier en pensant suivre Bear et Daffyd, et revenir « le jour » (sans savoir qu’il allait pleuvoir comme vache qui pisse dans la journée). N’hésite pas à me dire si je dois changer quoi que ce soit !
@Ianto Lloyd (c) princessecapricieuse