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Thomas O. Davies
Thomas O. Davies
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Âge : 27 Quartier : Old Town
Situation familiale : Pas top, mais compte un jour gagner bien plus
Date d'arrivée à Edimbourg : 15 avril 2021
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Je t'emmènerais loin d'ici
On vivrait hors du temps
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Mer 24 Jan - 22:13
• • •

Et toi ? Aimes-tu la technologie numérique ?


feat. Kaï Hendry & Thomas O. Davis


• • • Techno Plus était un petit magasin bâti à même le roc sur la Royal Mile. Le mur arrière de la salle de montre était fait de pierre et dans la pièce de repos elle venait à sortir au-delà des murs droits. Cela m’avait toujours impressionné. Je tombais dans une fascination certaine pour ce pan de mur à chaque bouchée de mes sandwichs au jambon en ce lieu et aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle. Il était 12h15 et je me trouvai en pause depuis une bonne quinzaine de minutes maintenant. Mâchant mon sandwich et appréciant le croustillant et des carottes et de ces chips de maïs, je me dis devoir aller effectuer des recherches à la bibliothèque puis, aux archives de la ville concernant l’histoire du bâtiment. J’émettais l’hypothèse qu’il fut la sortie d’un passage secret hors du château d’Holyrood et peut-être au moment de la révolte des Écossais au 18e siècle.

Alors, je n’appréciai pas la venue d’un de mes collègues ici-même. Ne pouvais-je pas avoir le loisir de manger seul ? Déjà que je devais me coltiner les questions des clients – parfois forts stupides - tout le matin puis, l’après-midi. Eh bien non, car il venait s’asseoir devant moi avec son plat au poisson empestant tout le périmètre, sans doute jusqu’au bout de la Royale Mile. Bon d’accord, il venait de me couper l’appétit. Je fermais mon plat puis, celui des carottes et finalement le sac de chips et je les fourra dans le sac en plastique pour les placer dans mon casier de rangement.

- À tout à l’heure Tom. Eh ! Au fait, j’aurais besoin de ton aide pour un truc à la caisse.

- Viens me voir quand tu seras libre murmurais-je de manière monocorde, mais qui lui apparut apparemment plus positif. Ok ? que je me reprenais, quand même un peu coupable.

Il hocha la tête, visiblement heureux que j’aie accepté. Qu’est-ce que je pouvais faire ? La charte de l’employé stipulait de toujours venir en aide à ses collègues même si ceux-ci pouvaient être, parfois, forts stupides. Sûrement qu’il avait fait une bassesse et sachant que je l’aiderais sans rien dire : j’étais trop gentil pour mon propre bien. Je passais à la salle-de-bain puis, je retournais dans la salle de montre pour me diriger derrière le comptoir au service à la clientèle. Une autre de mes collègues semblait aussi heureuse de me voir arriver tel si j’avais été le lot gagnant du prochain loto.

- Tu me sauves la vie Tom ! Tu dois continuer le déballage des téléphones, moi je file aux toilettes !

Je n’avais même pas pu ni lui sourire ni lui demander comment cela allait par la suie, mademoiselle partie aussitôt vers l’arrière-boutique. J’haussais un sourcil me demandant pourquoi les gens attendaient à la dernière minute pour se ruer aux toilettes. Au moins, il n’y avait que peu de gens présent dans le magasin actuellement, un mardi midi. Je pus donc me louer à réorganiser les téléphones déballés par ma collègue complètement pêle-mêles à mes yeux. Ça m’agaçait et cela ne prendrait même pas une minute à tout refaire de toute manière. Je les séparais entre les deux modèles présents puis, par couleur soit le noir, le blanc et le gris anthracite. Je ne me rendais jamais compte des clients approchant du comptoir service à la clientèle et aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle.


KoalaVolant



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Kai Hendry
Kai Hendry
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Pseudo : Nagel / Thibonosaure.
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CW : Langage vulgaire - incel - machisme - misogynie - homophobie - sexe - violence.
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Et toi ? Aimes-tu la technologie numérique ? [Kaï] Soy-un-idiota-samuel-garcia
Occupation : Ex-étudiant en droit, crypto-trader & influenceur muscu.
Âge : 24 Quartier : Petit appartement à Wester Hails & la maison Hendry, située à Leith.
Situation familiale : Célibataire, mais c'est parce que je le veux bien, pas parce que je me prends des râteaux.
Date d'arrivée à Edimbourg : Il y a toujours vécu.
Don : Dès qu’il abandonne un projet dans lequel il s’était lancé précédemment, ce projet aboutit mais pour quelqu’un d’autre. Il confère ainsi une chance incroyable à ses rivaux et considère, de son côté, être un « poissard de l’extrême ». Ce qu’il ne réalise pas, c’est que s’il poursuit ses efforts sans baisser les bras, son don lui permettra de réaliser assurément de très grandes choses.

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Et toi ? Aimes-tu la technologie numérique ? [Kaï] Empty Re: Et toi ? Aimes-tu la technologie numérique ? [Kaï]

Mer 28 Fév - 14:29
ET TOI ? TU AIMES LA TECHNOLOGIE NUMÉRIQUE ?
   Des heures durant à regarder des courbes, et pas celles qui le feraient le plus kiffer. Menton posé sur le bois du bureau sale, sur lequel trainent encore les cadavres de ses dernières Red Bull, dont certaines ont été broyées et se contorsionnent comme des serpents débiles aux corps montés sur ressort, Kai fait courir la roulette de sa souris afin de zoomer et de dézoomer les graphiques qu'il inspecte sans voir de changements paraître, sans que les chiffres ne soient modifiés, sans même que les couleurs ne changent. A l'heure actuelle, son investissement ne croit pas, stagne, l'emmerde profondément. Quand il s'est lancé dans cette folle aventure de la crypto, Kai s'imaginait déjà voir la monnaie s'emballer, lui permettre de devenir multimilliardaire en l'espace de quelques semaines seulement, comme certains influenceurs YouTube le promettaient entre deux ou trois placements de produits dans leurs vidéos pour débutants. Il restait convaincu que ça allait exploser, néanmoins. La question demeurait : quand ? N'étant pas un parangon de patience, Kai avait tendance à se désintéresser très vite et, tel un enfant surcontaminé au sucre, vaguait d'une occupation à une autre sans rien construire de tangible dans tout ce qu'il essayait. Dernièrement cependant, cette frivolité lui avait coûté quelques plumes et, désireux d'enfin faire des bénéfices, il s'accrochait tant bien que mal à sa putain de Cardano dont le bénéfice ne se faisait pas encore sentir mais qui, il le savait, s'il venait à vendre maintenant, verrait sans aucun doute son prix enfler du jour au lendemain, ce qu'il regretterait assurément. L'écossais était un parieur fou, angoissé et paranoïaque qui guettait tous les matins comme un prédateur caché dans la brousse la moindre fluctuation bancaire qui lui permettrait de retirer un bénéfice conséquent ; cependant, chaque matin, il se disait qu'il surveillait un grand terrain vague à défaut de porter l'oeil sur le camp de gazelles situé à proximité. Il avait cette impression terrible de manquer le grand événement financier auquel il était convié en s'efforçant de miser ses pions sur des monnaies dormantes qui ne souhaitaient nullement participé à la grande fête du capitalisme en ligne avec lui.

Cette sensation terrible le poussait bien souvent à quitter son onglet pour en ouvrir un second. Du moins, à vrai dire, il avait sur son écran un nombre incroyable de pop-up allant des vidéos d'aide, des blocs-notes où il listait ses courses de la semaine ou des astuces qu'il trouvait pertinentes liées au domaine de la crypto-monnaie à des publicités vantant les mérites d'un médicament accroissant la taille du pénis. Il se souvenait, en quittant ainsi sa zone de guerre où s'opéraient encore les changements moindres de numéros permettant les variations dans le graphique d'une courbe rasant l'axe de l'abscisse, que l'un des conseils donnés dans une de ses vidéos était de s'équiper en conséquence au niveau du set-up pour garder toujours un oeil sur ses mises. Là, avec son seul écran, il faisait pâle figure. Il avait déjà sondé précédemment sa mère pour qu'elle l'avance de quelques billets afin qu'il puisse « travailler sérieusement », comme il le lui avait dit, mais à chaque fois, sa mère le renvoyait dans les cordes en lui disant que son beau-père avait très certainement de quoi le satisfaire avec les vieux écrans de sa boîte, si vraiment il le désirait. Mais il était loin de se satisfaire d'un équipement de seconde main, qui plus est offert par cette fiotte de Trent. Il serait trop heureux de jouer les bons papas en ramenant à son « fiston » quelques vieux écrans sans aucun flow, graissé par les doigts sales de ce sans-couilles tout juste bon à bouffer des chips, les doigts de pieds en éventail au lieu de se consacrer à un vrai travail de bonhomme. Debbie pourtant, sa mère, pensait qu'ils allaient trouver un terrain d'entente maintenant que son fils avait commencé à s'intéresser aux ordinateurs comme Trent, lequel était informaticien dans un grand groupe commercial, néanmoins, ce qu'elle ne comprenait pas et que Kai lui avait si longtemps rabâché, c'était que lui, contrairement à cet idiot de Trent, il comptait baiser le système en se servant des ordinateurs tandis que son nouveau mec lui, il installait simplement des antivirus gratuits et bloquait les sites pornographiques sur les postes informatiques des subalternes de son patron pour qu'ils soient plus productifs pour lui faire gagner de la thune, à lui, son gros porc de patron bedonnant qui tenait ce bon vieux Trent en laisse. Kai, son objectif à lui, c'était d'être celui qui tiendrait la laisse des gros porcs comme lui. Elle était là toute la différence et c'était pour cela qu'ils ne pouvaient pas s'entendre.

SMS :

Kai : Maman, ça va ?
Deborah : Bonjour mon kiki, bien et toi ?
Kai : T'as réfléchi pour mon écran d'ordinateur ?
Deborah : J'en ai discuté avec Trent. Il est d'accord pour t'en récupérer un ou deux au travail. Il faut juste que je le lui redemande. Bisous.
Kai : Non, j'en veux pas.
Deborah : ?
Kai : Je veux un neuf.
Deborah : On n'a pas les moyens de t'en payer un nouveau, chéri. Il m'a dit qu'ils sont encore en état au travail.
Kai : J'en veux pas.
Deborah : Tant pis.
Kai : Nan, pas tant pis.
Kai : La mère de Max elle l'aiderait à se lancer dans la vie elle.
Kai : Toi t'es une grosse égoïste de merde.

Aussi étrange que cela puisse paraître, après quelques minutes d'échanges téléphoniques sur fond de chantage affectif, Kai finit par obtenir gain de cause. Sa mère connaissait par coeur son RIB à force de recevoir constamment les mêmes demandes de son fils qui, bien qu'indépendant puisque vivant seul dans un loft situé à Wester Hailes, la sollicitait chaque mois pour avoir un revenu régulier issu des maigres deniers de sa mère. Cela avait notamment engendré une véritable scission, du moins encore plus prononcée qu'auparavant, avec ses deux soeurs aînées. Mais bon, qu'est-ce qu'elles pouvaient savoir elles ? Elles avaient toujours vécu entre les lignes, sans jamais s'essayer au danger d'un business comme celui que voulait monter Kai. Et puis, leur mère, ça lui faisait tellement plaisir de l'aider à réussir. Parce qu'il le méritait, lui.

Grimpant dans Lucille, sa vieille Cadillac, Kai mit le cap sur Old Town, ignorant les quelques commerces informatiques situés non loin de chez lui. Depuis quelques semaines, il avait pris l'habitude de se rendre à Techno Plus, sur Royal Mile. Il y avait désormais ses petites habitudes et profitait du professionnalisme d'un des vendeurs dont il trouvait les conseils fort avisés. Un dénommé "Thomas". Il lui avait déjà, le mois passé, acheter une nouvelle tour centrale et un de ces claviers ultra-dynamiques qui font de la lumière en dessous des touches. Une pure merveille. Se garant dans un parking non loin de la boutique, oubliant volontairement d'aller payer au parcmètre qu'il croisa pourtant sur son chemin, il entra à l'intérieur du petit magasin et se dirigea naturellement vers le fond du commerce afin de se poster derrière la caisse pour parler avec le dit vendeur. Sourcils froncés, il patienta un peu, attendant qu'il finisse d'ouvrir ses cartons et de ranger les derniers modèles de téléphones reçus. Il avait devant lui un autre client, le genre très geek, assez timide, portant un horrible t-shirt Star Wars à manches longues, qui n'osait pas vraiment s'imposer pour payer la carte graphique qu'il serrait sous son bras, comme s'il craignait que l'on vienne la lui voler. Soupirant un peu face à la lenteur du service et au manque d'audace du nerd, Kai fit un pas pour s'imposer devant lui et frappa le comptoir en verre à trois reprises pour faire se retourner Thomas, qu'il avait reconnu de dos.

« Hey mec. »

Un autre pas suivi, le faisant alors passer devant le timoré jeune homme qu'il bouscula dans un même mouvement et se pencha par dessus la caisse pour « checker » le vendeur assez maladroitement puisqu'ils ne s'étaient pas vraiment mis d'accord sur l'enchaînement des salutations. Naturellement, Kai opta pour une frappe paume contre paume avant de cogner leurs deux poings ensemble.

« Faut que tu m'aides. J'ai besoin d'un double écran pour mon pc. »

Inutile de préciser le motif. Il savait que ce qui faisait venir Kai ici, c'était la crypto. Son regard fureta ensuite sur l'étal dans son dos, où il avait commencé à disposer les téléphones et haussa un sourcil avant de dégainer son vieil iPhone à l'écran semi-brisé.

« Tu échanges les vieux phones contre des neufs ? » Question stupide. Assurément que non. Il se corrigea. « Je veux dire, tu me fais une ristourne si je te file le vieux et que je t'en prends un neuf ? Il tient encore le coup, je te jure. » Bêtement, il frappa l’arête du téléphone sur celle du comptoir et l'alluma ensuite devant lui, révélant ainsi son fond d'écran qui le représentait, torse-nu, en train de soulever un haltère à la salle de sport.
Thomas O. Davies
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Et toi ? Aimes-tu la technologie numérique ? [Kaï] Empty Re: Et toi ? Aimes-tu la technologie numérique ? [Kaï]

Mer 6 Mar - 23:37
• • •

Et toi ? Aimes-tu la technologie numérique ?


feat. Kaï Hendry & Thomas O. Davis


• • • Ma collègue n’était toujours pas revenue de la salle-de-bain quand j’eus finalement terminé de mettre de l’ordre parmi les nouveaux téléphones intelligents reçus aujourd’hui. Toutes les marques étaient présentes du Samsung à prix plus modique au Iphone dernier cri et, selon moi, un bel attrape-nigaud. Apple était une entreprise surfaite se targuant trop souvent d’être à part de là à monter leurs prix. J’avais régulièrement affaire à des clients dont les Iphones tombaient en panne et la seule manière qu’on trouva chez Apple pour les réparer était d’en acheter un neuf. Des bandits ! Je connaissais trois ou quatre informaticiens à Édimbourg même qui réparaient les téléphones de marque Iphone et le faisant à merveille.

En parlant de nigaud, je sentis mes oreilles ciller lorsqu’une voix ne m’étant pas inconnue se mit à parler par derrière moi, au-delà du comptoir. Diable, il n’avait apparemment pas encore travaillé sur la politesse et le respect : j’aurais, sans aucun doute, dû lui faire la remarque la dernière fois. La dernière fois, toutefois, je ne pensais plus jamais le revoir ce monsieur trop heureux avec sa nouvelle tour hitech et son clavier s’illuminant tout partout. Je me tournais ainsi, lui faisant face.

J’aurais pu rire.
Sûrement.

Il était, cependant, trop pathétique appuyé sur le comptoir tel un enfant impatient à recevoir son dû. J’avais presqu’envie de faire passer le client suivant, un jeune homme portant un t-shirt de Star Wars à manches longues. Je n’en fis rien et puis, ma collègue revenait sur ses entrefaites pour faire passer ce dernier à la caisse.

- Passez par ici, je vous pris !

Toute professionnelle qu’elle fut, cela prit quand même quelques secondes de plus avant que le jeune homme achetant une carte graphique s’y dirige, captant qu’on s’adressait finalement à lui. Alors, pour mon grand malheur, je me retrouvais seul à seul, une fois encore, avec monsieur-le-roi-de-la-cryptomonnaie. Oui parce qu’en plus d’être pathétique, il croyait dur comme fer en l’exploit de la cryptomonnaie sur les monnaies nationales. Haha ! Si ça existait, nous les pirates informatiques on s’en donnerait à cœur joie : toute cette monnaie accessible par quelques simples cliques.
Ce serait un gouffre mondial sans fond.

Soyons sérieux. Je me dirigeais donc vers le jeune homme dont le prénom m’échappait. Habituellement, j’avais une bonne mémoire de toute chose dont les prénoms, mais là je ne savais plus du tout. Tant pis. Je n’avais qu’à l’interpeller par « monsieur » et tout irait bien. Non ? Là, il me demandait si je pouvais lui échanger un téléphone neuf pour le sien, plus vieux moyennant une ristourne.

- Ça dépens monsieur commençais-ce platement à déblatérer la litanie que j’apprenais par cœur depuis près d’un an. Techno Plus devra vérifier si votre téléphone y est, tout d’abord, éligible.

Il avait, pourtant, changé d’idée. J’étais confus et intrigué quant à son idée première. Désirait-il toujours acheter un deuxième écran ou non ? J’avais eu de la difficulté à le suivre et, à l’évidence, la vente d’un écran d’ordinateur rapporterait plus qu’un simple échange de téléphone : à moins bien sûr que monsieur voudrait le tout nouveau modèle Iphone. Étrangement, je savais que je pourrais lui vendre n’importe quoi, mais j’était trop honnête pour mon propre bien surtout pour rejeter aussitôt l’achat de l’écran.

- Commençons-nous par l’écran ou par le téléphone ?

Continuais-je à parler de manière monotone, droit comme un « i » et les mains croisées devant moi sur le comptoir intérieur plus bas par rapport à celui où était appuyé Kaï Henderson.  


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Et toi ? Aimes-tu la technologie numérique ? [Kaï] Empty Re: Et toi ? Aimes-tu la technologie numérique ? [Kaï]

Mer 24 Avr - 13:48
ET TOI ? TU AIMES LA TECHNOLOGIE NUMÉRIQUE ?
   L'avantage avec les Nerds, c'est qu'ils ne montrent les dents que derrière leurs PC. Là, tandis qu'il passait devant le geekos arborant fièrement le logo Star Wars sur un vieux t-shirt noir, Kai se permit un petit coup bien placé pour le faire reculer et ne pas s'infliger les effluves de transpiration du jeune homme qui, même s'il ruminait très certainement dans sa barbe de trois jours, s'écarta. Ce type, c'était sans doute qu'un moins que rien, se dit-il. Le genre à envoyer des gifs de chats mignons à des mineurs sur des groupes Discord ou à monter en levels son elfe de la nuit féminine sur World of Warcraft. Un mec comme Kai qui avait un business et était promis à un grand avenir pouvait bien négliger le bien-être des sous-merdes dans son genre. Il n'avait pas son temps, lui. Non, il avait une affaire qui tournait à l'appart, il ne pouvait pas se permettre d'attendre dans des files qu'un vendeur daigne enfin s'occuper de lui. C'est pourquoi il provoqua sa chance et frappa à de multiples reprises le bureau afin de s'attirer l'attention de Thomas.

Il l'avouait assez peu en règle générale mais il fallait rendre à César ce qui appartenait à César, après tout. S'il avait actuellement un matériel dernier cri - clavier high tech lumineux, tour centrale du tonnerre - c'était en grande partie grâce aux conseils de ce petit geekos là. Il était donc le mieux placé pour répondre aux exigences du jeune écossais. Alors, après un check qui se voulait amical et complice bien qu'assez maladroit dans son déroulé, il fit connaître au vendeur ses besoins du jour ; à savoir l'acquisition d'un nouvel écran pour être à la pointe de la technologie et ainsi pouvoir surveiller chacun de ses placements sans avoir à faire transpirer à grosses gouttes son PC. De plus, il ne se l'avouait qu'à moitié pour l'instant mais ce serait aussi génial d'avoir deux écrans pour se taper une petite queue pendant que d'un oeil il surveillait activement l'évolution des scores en Premier League. Vraiment une belle vie de pacha ...

Même s'il appréciait assez l'expertise de Thomas, Kai se maudit tout de même de s'être montré si impatient quand jaillit finalement de nulle part une petite vendeuse qui invita son voisin boursouflé à la suivre à l'angle du comptoir pour lui encaisser sa carte graphique. Son regard trahit donc toute son amitié pour l'informaticien et fureta en direction de la demoiselle qu'il inspecta avec expertise. Elle ne fait sans doute pas beaucoup de sport mais je ne suis pas contre quelques formes, pensa Kai en réprimant ses bas-instincts qui manquèrent presque de le faire s'exprimer d'un grognement sourd. Cela faisait quelques semaines qu'il n'avait pas humé le parfum d'une meuf et sincèrement, ça commençait à lui manquer. Il n'était finalement pas mieux que l'autre énergumène fan de science-fiction puisqu'il s'imaginait, l'espace d'un instant, en compagnie de la vendeuse dans un simili scénario de film X : magasin vide, le chemisier de la boutique qui rompt et laisse sortir une poitrine plus opulente qu'en réalité, propos salaces et à double-sens concernant l'informatique et le sexe. Kai ne se rassura qu'en se disant que lui, au moins, contrairement à l'autre client, avait encore des fantasmes « classiques » et ne comportant nul tentacule ou jeu de rôles.

Ce fut finalement la voix de Thomas qui le rappela à lui, tandis qu'il avait le regard perdu dans le vide. Et voilà qu'il lui donnait du « monsieur » et parlait de son téléphone.

« Hein ? » Oui, le téléphone. Ses yeux bifurquent à nouveau sur les appareils qu'il venait tout juste de déballer, au moment où Kai l'avait interpelé. « Ouais, le téléphone. » Puis il fronça le nez en repensant à la façon dont il l'avait appelé. « Je t'ai déjà dit que tu pouvais m'appeler par mon prénom, mec. » Inutile de marquer une quelconque distance entre eux après tout. Cependant, l'ex-étudiant remarque, à son air, qu'il semble peu certain de son prénom. Quelle plaie. Je pensais qu'on était pote, moi. « C'est Kai. Kai. K-A-I. » Épèle t-il alors comme s'il devait l'inscrire quelque part. Dans son cerveau, par exemple.

Aussi, il constata que vraisemblablement, le simple fait de lui montrer que son portable était encore fonctionnel ne suffit pas à le convaincre de le reprendre. Il grimaça alors, croisa les bras contre le comptoir en continuant à jouer avec son téléphone qui, visiblement, avait déjà subi plusieurs chutes au vu des nombreux pocs présents sur chacun des coins de son écran. Le rectangle noir virevoltait alors, se faisant rattrapé systématiquement par les doigts habiles de son utilisateur qui, finalement, sembla renoncer à l'idée de l'échanger, claquant celui-ci contre le comptoir en haussant les épaules :

« Laisse tomber le portable. » En avait-il seulement besoin ? Et puis, ce serait trop casse-tête de remettre ses mots de passe, ses applications, transférer ses photos, ses mèmes, ses dick-picks, remettre ses contacts, recontacter chacun, retirer et remettre la carte SIM. Kai avait l'esprit survitaminé, parlait plus vite qu'il ne pensait et se rendit finalement compte qu'en définitive, son vieux Samsung servirait encore. « Je veux un écran. Un neuf. » Précisa t-il, sans quoi il aurait accepté la proposition de ce connard de Trent. « Un truc HD, 4k, Oled, incurvé. » Il balançait strictement toutes les épithètes numériques qu'il connaissait et qu'il avait un jour entendu de la bouche d'autres vendeurs ou d'experts en la matière, afin de se donner un air de connaisseur. « Pas cher. » C'était sans doute l'information de trop ; celle qui, sans doute, rendait la recherche impossible et faisait planter sa demande.

C'était sa mère qui payait, certes, mais le critère "pas cher" était important. Non pas parce qu'il prenait conscience du poids de l'argent, qu'il avait pitié pour sa pauvre mère qu'il saignait chaque mois pour satisfaire ses besoins personnels et égoïstes, qu'il voulait apprendre à vivre hors de toute forme de démesure. Non. Bien au contraire. Il se disait simplement que s'il parvenait à payer peu cher l'écran, il pourrait sans doute se faire plaisir sur autre chose. Quoi ? Il ne savait pas encore mais, d'expérience, il savait que Thomas était un bon commercial et qu'il aurait forcément quelque chose à lui proposer pour parfaire son expérience. S'il avait, par exemple, un « booster » de crypto, une clé USB magique pour hacker les réseaux monétaires, un « glitch » ou un logiciel pirate comme dans les films Mission Impossible pour baiser le système, franchement, il était partant.

Avant même qu'il ne lui donne une réponse concernant sa recherche, il s'arracha déjà du comptoir et prit la direction des rayons de Techno Plus pour inspecter les articles présentés. La dernière fois qu'il était venu, il avait déjà regardé un peu aux écrans et avait failli craquer. En fait, la vente allait même se faire mais un message de dernière minute de Max lui demandant de venir le récupérer à la sortie d'un TD avait fait capoter l'ultime vente de Thomas. C'était maintenant ou jamais pour lui de se faire un max de blé sur le dos de Kai qui, s'arrêtant devant un écran noir renvoyant par sa forme incurvée des reflets multicolores qui se répercutaient contre les parois en verre de ce large panoramique d'ébène, pointa l'article du doigt :

« Eh. » Héla t-il alors le vendeur qu'il avait laissé derrière lui. « Tu me fais un prix pour lui ? Pour un bon client comme moi ? » C'était le marché aux puces, dans son esprit. Pour lui, tout se marchander. Y compris un écran PC à 1300 pounds.

Sa mère, si elle avait été là, aurait sans doute blêmi. Bredouillant difficilement quelques mots pour ne pas contrarier son petit chéri, elle aurait sans doute essayé, comme à l'époque où il n'était encore qu'un enfant dissipé dont le désir pouvait se diriger tantôt sur une voiture téléguidée, tantôt sur un paquet de bonbons, de l'orienter vers un article plus abordable. Aujourd'hui, ayant grandi et s'étant imposé, il était venu dans le magasin avec la carte chargée d'un virement récent de sa mère, prête à se vider d'un simple contact sur le terminal de Techno Plus. Ses soeurs, sans doute, lui passeraient un savon et cracheraient leur venin comme les deux gorgones qu'elles étaient au prochain repas de famille mais sincèrement, qu'est-ce qu'il en avait à foutre de leur avis à ces deux-là ? Maman voulait le soutenir, elle. Elles étaient juste jalouses.
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