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Pseudo : Kimi
Avatar et crédit : Scarlett Simoneit (by Nuit d'orage)
CW : Violences conjugales (passées)
Messages : 1180
Occupation : Serveuse
Âge : 26 Quartier : Banlieues
Situation familiale : Mère célibataire, cœur en peine
Date d'arrivée à Edimbourg : Septembre 2003
Don : Empathe - ressent les sentiment de celleux qu'elle touche
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La visite post-opératoire avec le chirurgien se terminait. Iona quittait donc la salle d’auscultation pour rejoindre le long couloir de l’hôpital. Cette blessure, son épaule en bouillie, en reconsolidation, maintenue aussi immobile que possible par un bras en écharpe, remuait un certain nombre de choses en elle. Les enfouir n’avait, semble-t-il, pas réussi à les guérir. Si nombre de personnes ne seraient pas étonnées par ce constat, Iona n’y avait jamais vraiment réfléchi. Sans doute aurait-elle dû suivre une thérapie comme cela lui avait été conseillé par l’association. Mais elle ne l’avait pas fait, elle s’était dit que ce n’était pas la priorité, que les choses finiraient par aller d’elles-mêmes. Elle s’était trompée, ou plutôt, elle avait fait la sourde oreille à tout ça. Elle poussa un soupire en faisant ces constats. Que devrait-elle fait maintenant ? Elle aurait aimé que quelqu’un lui remonte le moral, lui change les idées. Ne plus jamais repenser aux sévices qu’elle avait pu subir dans sa « vie antérieure ».
Alors qu’elle relevait la tête en marchant dans ce long couloir, son regard croisa celui d’une personne qu’elle connaissait bien. Un sourire illumina immédiatement son visage. Il était celui qui lui avait paru être un héros dans sa « nouvelle vie ». Celui qui pouvait soigner son fils, et qui s’était toujours montré si gentil avec lui, si doux, si à l’écoute. Elle était tellement heureuse d’être tombée sur lui, dans tellement de cas qui lui paraissaient critiques. Car quand on était parent, de toutes petites choses pouvaient sembler être la fin du monde, et il était bien placé pour le savoir. Leur relation ne se limitait pas à celle de patient-médecin, parce que leurs fils, par le hasard de la vie s’étaient lié d’amitié.
-Alistair ! Comme ça me fait plaisir de te voir ! Mais, nous ne sommes pas dans ton service, qu’est-ce qu'il se passe ?
Alors qu’elle relevait la tête en marchant dans ce long couloir, son regard croisa celui d’une personne qu’elle connaissait bien. Un sourire illumina immédiatement son visage. Il était celui qui lui avait paru être un héros dans sa « nouvelle vie ». Celui qui pouvait soigner son fils, et qui s’était toujours montré si gentil avec lui, si doux, si à l’écoute. Elle était tellement heureuse d’être tombée sur lui, dans tellement de cas qui lui paraissaient critiques. Car quand on était parent, de toutes petites choses pouvaient sembler être la fin du monde, et il était bien placé pour le savoir. Leur relation ne se limitait pas à celle de patient-médecin, parce que leurs fils, par le hasard de la vie s’étaient lié d’amitié.
-Alistair ! Comme ça me fait plaisir de te voir ! Mais, nous ne sommes pas dans ton service, qu’est-ce qu'il se passe ?
Alistair McClelland
Pseudo : Pow
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CW : Décès/Maladies graves
Messages : 1808
Occupation : Pédiatre à l'hôpital d'Edimbourg, animateur de groupe de paroles sur l'addictologie
Âge : 35 Quartier : Loft à New Town
Situation familiale : Séparé, en couple avec Poppy, père de Ian, cinq ans (garde partielle)
Date d'arrivée à Edimbourg : Septembre 2022
Don : Un peu comme s’il portait des lunettes teintées, sa vision change en fonction de la personne qui se trouve le plus près de lui. Cette dernière est heureuse ? Le filtre est rose. En colère ? Le filtre est rouge. Triste ou mal à l’aise ? Il sera bleu ou vert.
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Foutu bras. Ce dernier me condamnait à tourner comme un lion en cage dans mon appartement avec l’impossibilité de travailler. J’avais tenté de me rendre au service pédiatrie de l’hôpital lors de mon dernier rendez-vous, mais les collègues m’en avaient quasi interdit l’accès. On ne rigole pas avec les arrêts maladie ici. Ce n’était vraiment pas drôle, mais heureusement, c’était la première fois que cela m’arrivait. Pour ne rien améliorer, mes relations personnelles n’étaient pas au beau fixe en ce moment, que ce soit dans la famille ou dans ma vie amoureuse. J’avais au moins une bonne excuse pour éviter Poppy, même si cela ne me plaisait pas particulièrement. J’avais mis à profit ce temps qui m’était accordé pour me reposer et réfléchir à ce qui m’arrivait. Ce n’était qu’une mauvaise passe qui, je l’espérais, ne durerai pas longtemps. Somme toute, c’était comme si le destin avait fait que tout était arrivé au même moment. Sûrement qu’un évènement avait entrainé l’autre, mais quoi qu’il en soit, je broyais du noir à longueur de journée.
Comme quoi je n’étais pas médecin pour rien, je trouvais un certain plaisir à me rendre à mes rendez-vous médicaux. Cela me permettait de discuter avec des collègues et de me tenir au courant des ragots de l’hopital. Il paraissait que deux infirmières en oncologie sortaient ensemble, que le chien d’un des agents d’entretien était décédé, ou même que certains stagiaires avait l’ambition de changer les menus de la cafétéria en menant une pétition. J’aimais aussi venir car chaque entrevue me rapprochait de la fin. J’avais encore normalement quelques semaines à trimer avec mon plâtre, mais c’était tout autant de semaines qui me rapprochaient de la liberté. Comme je faisais particulièrement attention, mon collègue approuva que ma convalescence me faisait du bien et m’enjoignit de faire encore les efforts nécessaires jusqu’a la fin. Je quittais son bureau souriant et soulagé.
Mon regard se porta sur une jeune femme qui arrivait dans le couloir. Je la reconnus instantanément. Les tatouages y étaient probablement pour quelque chose, mais je n’en aurai pas eu besoin pour savoir que c’était Iona Swan qui se tenait devant moi. Je me montrais tout de même surpris de la rencontrer en pareille occasion. « Salut Iona, comment tu vas ? Et ton fils ? » demandais-je directement lorsqu’elle s’arrêta à ma hauteur. Nous étions devenus amis depuis que j’avais emménagé à Edimbourg. Elle avait elle même un fils un peu plus âgé que Ian, mais c’était à cette occasion que nous avions pu faire connaissance. Je lui montrais mon bras plâtré avec ma main « J’ai eu une… petite altercation avec un individu qui m’a volé mon porte-feuille dans le parking ». Belle façon d’enjoliver les choses sachant que tout c’était déroulé trop vite pour que je puisse me défendre. L’altercation résultait plutôt en une chute involontaire sur mon bras lorsqu’il m’avait poussé pour s’enfuir. « Je suis privé de travail pendant un petit moment, je suis là juste pour un contrôle. Et toi alors, qu’est ce que tu t’es fait ? ».
Comme quoi je n’étais pas médecin pour rien, je trouvais un certain plaisir à me rendre à mes rendez-vous médicaux. Cela me permettait de discuter avec des collègues et de me tenir au courant des ragots de l’hopital. Il paraissait que deux infirmières en oncologie sortaient ensemble, que le chien d’un des agents d’entretien était décédé, ou même que certains stagiaires avait l’ambition de changer les menus de la cafétéria en menant une pétition. J’aimais aussi venir car chaque entrevue me rapprochait de la fin. J’avais encore normalement quelques semaines à trimer avec mon plâtre, mais c’était tout autant de semaines qui me rapprochaient de la liberté. Comme je faisais particulièrement attention, mon collègue approuva que ma convalescence me faisait du bien et m’enjoignit de faire encore les efforts nécessaires jusqu’a la fin. Je quittais son bureau souriant et soulagé.
Mon regard se porta sur une jeune femme qui arrivait dans le couloir. Je la reconnus instantanément. Les tatouages y étaient probablement pour quelque chose, mais je n’en aurai pas eu besoin pour savoir que c’était Iona Swan qui se tenait devant moi. Je me montrais tout de même surpris de la rencontrer en pareille occasion. « Salut Iona, comment tu vas ? Et ton fils ? » demandais-je directement lorsqu’elle s’arrêta à ma hauteur. Nous étions devenus amis depuis que j’avais emménagé à Edimbourg. Elle avait elle même un fils un peu plus âgé que Ian, mais c’était à cette occasion que nous avions pu faire connaissance. Je lui montrais mon bras plâtré avec ma main « J’ai eu une… petite altercation avec un individu qui m’a volé mon porte-feuille dans le parking ». Belle façon d’enjoliver les choses sachant que tout c’était déroulé trop vite pour que je puisse me défendre. L’altercation résultait plutôt en une chute involontaire sur mon bras lorsqu’il m’avait poussé pour s’enfuir. « Je suis privé de travail pendant un petit moment, je suis là juste pour un contrôle. Et toi alors, qu’est ce que tu t’es fait ? ».
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Attentionné, comme il l'était toujours avec elle et son fils, lui praticien commença par prendre de ses nouvelles. Le visage illuminé de Iona allait lui répondre que tout allait bien, mais la vérité et son état d'esprit seulement quelques minutes avant lui revinrent vite en mémoire. Et elle ne voulait pas spécialement mentir à Alistair qui était devenu son ami. Elle ne voulait pas non plus l'accabler de ses problèmes. Elle essaya de trouver une formulation qui ne soit pas trop dramatique.
-Euh ça va... Autant que faire se peut.
Elle n'avait pas parlé de son passé de femme battue à Alistair, et elle n'avait pas l'intention de le faire là, dans le couloir de l'hôpital, entre deux portes. Devoir en parler, même à mots couverts, avec le chirurgien, avait remué suffisamment de choses pour qu'elle préfère que ça s'arrête là. Elle broyait du noir depuis cette blessure et tous ces souvenirs de douleurs qui resurgissaient soudainement.
Alors qu'il lui pointait son bras du doigt pour lui expliquer la raison de sa présence ici, les yeux de la jeune femme s'écarquillèrent. Elle avait croisé son regard et n'avait pas fait attention à son bras plâtré.
-Oh la la... Ton bras est cassé ? Ca a dû te faire affreusement mal.
Pourquoi demandait-elle ? Elle connaissait très bien la réponse. Elle aussi avait déjà eu le bras cassé. Mais elle chassait avec force cette information de son esprit.
-Ca a dû te causer des soucis... Il y avait beaucoup d'argent dans ton portefeuille ? Tu as dû refaire toutes tes cartes, tous tes papiers ?
Evidemment, le médecin réorienta la discussion sur sa blessure à elle. Elle ne pouvait pas y couper.
-Et bien... Mon épaule a lâché. Une vieille blessure mal soignée à priori. Alors pendant ma convalescence Logan passe beaucoup de temps avec son père, mais je pense qu'il le vit plutôt bien. Enfin, il s'inquiète un peu pour moi mais... ça va.
Elle força un sourire pour ne pas être source d'inquiétude pour le médecin.
-Le chirurgien dit que ça se remet. J'espère que ça sera bientôt fini, j'imagine que c'est pareil pour toi...
-Euh ça va... Autant que faire se peut.
Elle n'avait pas parlé de son passé de femme battue à Alistair, et elle n'avait pas l'intention de le faire là, dans le couloir de l'hôpital, entre deux portes. Devoir en parler, même à mots couverts, avec le chirurgien, avait remué suffisamment de choses pour qu'elle préfère que ça s'arrête là. Elle broyait du noir depuis cette blessure et tous ces souvenirs de douleurs qui resurgissaient soudainement.
Alors qu'il lui pointait son bras du doigt pour lui expliquer la raison de sa présence ici, les yeux de la jeune femme s'écarquillèrent. Elle avait croisé son regard et n'avait pas fait attention à son bras plâtré.
-Oh la la... Ton bras est cassé ? Ca a dû te faire affreusement mal.
Pourquoi demandait-elle ? Elle connaissait très bien la réponse. Elle aussi avait déjà eu le bras cassé. Mais elle chassait avec force cette information de son esprit.
-Ca a dû te causer des soucis... Il y avait beaucoup d'argent dans ton portefeuille ? Tu as dû refaire toutes tes cartes, tous tes papiers ?
Evidemment, le médecin réorienta la discussion sur sa blessure à elle. Elle ne pouvait pas y couper.
-Et bien... Mon épaule a lâché. Une vieille blessure mal soignée à priori. Alors pendant ma convalescence Logan passe beaucoup de temps avec son père, mais je pense qu'il le vit plutôt bien. Enfin, il s'inquiète un peu pour moi mais... ça va.
Elle força un sourire pour ne pas être source d'inquiétude pour le médecin.
-Le chirurgien dit que ça se remet. J'espère que ça sera bientôt fini, j'imagine que c'est pareil pour toi...
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La réponse de Iona démontrait son hésitation. J’étais embêté pour elle, mais après tout, c’était logique qu’elle ne soit pas au meilleur de sa femme si elle se trouvait dans ce couloir. Au fond, le meilleur chirurgien orthopédique que je connaisse. Enfin, en tout cas, un collègue très sympathique qui avait pris soin de mon bras comme si c’était le sien. Les séances de contrôle étaient l’occasion de discuter le bout de gras. Si je n’avais pas été bossé dans cet hôpital et encore plus si je n’étais pas issu d’une lignée de médecins, j’aurai sûrement eu des rendez-vous avec des internes à qui on aurait refilé le bébé. Un avec qui la jeune femme avait dû aller probablement. Evidemment, ils étaient tous compétents. Le taux de satisfaction du service chirurgie battait des records. « Je comprends. Si tu es là ça ne doit pas être la joie » confirmais-je d’un air compatissant. Même moi, si j’avais pu éviter de venir, je l’aurai fait. Je me serai bien passé de tous les désagréments liés à cette stupide histoire de pickpocket un peu trop ambitieux.
Je crois que j’ai un souvenir confus de la douleur ce jour là. Je pense que j’ai été plus surpris que vraiment douloureux. Surtout, j’ai été pris en charge tout de suite. Evidemment, le post-opératoire n’était pas réjouissant, je ne pouvais pas m’enfiler tout le tube de morphine en une seule fois et espérer pouvoir péter la forme deux heures plus tard. « Ecoute sur le coup je ne m’en suis pas trop rendu compte. Tu sais, comme ça c’est passé au sous-sol les pompiers étaient vite sur place ». Je plaisantais mais c’était vrai au fond. « Mais ouais, c’est pas une partie de plaisir ». Je jetais un regard attristé vers ce bloc blanc qui donnait chaud, qui grattait, qui ne devait pas être mouillé. Une horreur, vraiment. « En fait, il a été chopé tout de suite à la sortie donc j’ai pu tout récupérer. Mais vraiment, il devait y avoir 50£ à tout casser. Ca m’a presque pris plus de temps de porter plainte ». Je ne regrettais pas d’avoir fait ma déclaration à la police. Ce bras plâtré m’avait causé trop de soucis en plus de m’empêcher de travailler. Mon poste en pédiatrie me manquait beaucoup.
Le cas de Iona était un peu différent. Nous n’avions jamais été à parler de la santé entre nous. En tout cas pas de la notre. Par contre, nous étions au courant du moindre bobo ou rhume de nos enfants respectifs. Je lui avait déjà fait plusieurs ordonnances et certificats. A cet âge là, c’était encore fragile et vis à vis de Ian, ce n’était pas moi qui dirait le contraire. « Oh bah mince, tu faisais quoi ? C’est bien pour Logan, au moins il profite pour voir son père. C’est pareil pour mon fils, j’ai du renoncer à le prendre le week-end dernier, je voulais qu’on aille au Chocolatarium mais je n’aurai pas pu l’y conduire, par conséquent il est resté avec sa maman ». Ca aussi, ça m’embêtait particulièrement puisque je ne le voyais déjà pas beaucoup.
Mais heureusement, puisque tout était bien pris en charge, la guérison serait rapide. Mon collègue avait été particulièrement rassurant. Pour lui, je pourrai travailler sans problème avant même le mois prochain et j’avais particulièrement hâte. « Oui moi aussi… Tu arrives à occuper tes journées en attendant ? ». Iona était mère célibataire et elle avait son fils à plein temps ce qui n’était pas mon cas. Je pourrai lui proposer de se retrouver au parc le week-end prochain. Ca ce n’était pas une activité qui nécessitait d’avoir les deux bras valides car les deux garçons étaient assez grands pour s’occuper seuls dans les structures de jeux.
Je crois que j’ai un souvenir confus de la douleur ce jour là. Je pense que j’ai été plus surpris que vraiment douloureux. Surtout, j’ai été pris en charge tout de suite. Evidemment, le post-opératoire n’était pas réjouissant, je ne pouvais pas m’enfiler tout le tube de morphine en une seule fois et espérer pouvoir péter la forme deux heures plus tard. « Ecoute sur le coup je ne m’en suis pas trop rendu compte. Tu sais, comme ça c’est passé au sous-sol les pompiers étaient vite sur place ». Je plaisantais mais c’était vrai au fond. « Mais ouais, c’est pas une partie de plaisir ». Je jetais un regard attristé vers ce bloc blanc qui donnait chaud, qui grattait, qui ne devait pas être mouillé. Une horreur, vraiment. « En fait, il a été chopé tout de suite à la sortie donc j’ai pu tout récupérer. Mais vraiment, il devait y avoir 50£ à tout casser. Ca m’a presque pris plus de temps de porter plainte ». Je ne regrettais pas d’avoir fait ma déclaration à la police. Ce bras plâtré m’avait causé trop de soucis en plus de m’empêcher de travailler. Mon poste en pédiatrie me manquait beaucoup.
Le cas de Iona était un peu différent. Nous n’avions jamais été à parler de la santé entre nous. En tout cas pas de la notre. Par contre, nous étions au courant du moindre bobo ou rhume de nos enfants respectifs. Je lui avait déjà fait plusieurs ordonnances et certificats. A cet âge là, c’était encore fragile et vis à vis de Ian, ce n’était pas moi qui dirait le contraire. « Oh bah mince, tu faisais quoi ? C’est bien pour Logan, au moins il profite pour voir son père. C’est pareil pour mon fils, j’ai du renoncer à le prendre le week-end dernier, je voulais qu’on aille au Chocolatarium mais je n’aurai pas pu l’y conduire, par conséquent il est resté avec sa maman ». Ca aussi, ça m’embêtait particulièrement puisque je ne le voyais déjà pas beaucoup.
Mais heureusement, puisque tout était bien pris en charge, la guérison serait rapide. Mon collègue avait été particulièrement rassurant. Pour lui, je pourrai travailler sans problème avant même le mois prochain et j’avais particulièrement hâte. « Oui moi aussi… Tu arrives à occuper tes journées en attendant ? ». Iona était mère célibataire et elle avait son fils à plein temps ce qui n’était pas mon cas. Je pourrai lui proposer de se retrouver au parc le week-end prochain. Ca ce n’était pas une activité qui nécessitait d’avoir les deux bras valides car les deux garçons étaient assez grands pour s’occuper seuls dans les structures de jeux.
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Au moins, ils étaient tous les deux conscients que rencontrer l'autre dans ces conditions laissait penser que l'autre n'allait pas bien - même si c'était plus subtile pour Alistair. Il ne fallait pas s'attendre à de grands éclats de rire et de la joie, mais pour Iona, ça lui mettait déjà du baume au cœur de croiser un visage amical. Et puis cette conversation allait l'empêcher de ressasser ses problèmes pendant quelques minutes au moins.
Elle l'écouta avec attention lui raconter ce qu'il s'était passé, le fait qu'il ne s'était pas vraiment rendu compte des choses sur le coup, contrairement à elle, où la douleur déchirante l'avait immédiatement ramené aux pires épisodes de sa vie.
-C'est vraiment une chance que ça se soit passé là. Tout le monde a pu être aux petits soins tout de suite.
Elle lui adressa un sourire, montrant qu'elle plaisantait - enfin, à moitié, c'était quand même vraiment pratique. Devoir être plâtré, c'était beaucoup moins de chance en revanche. Elle ne savait pas comment elle aurait fait si ça avait été son cas, elle avait l'impression que c'était déjà bien assez l'enfer comme ça.
-Je compatis... Il y a quelqu'un pour t'aider ?
Elle était toute seule, mais tout le monde n'était pas obligé de l'être après tout !
Elle hocha la tête de haut en bas alors qu'il lui expliquait qu'il avait tout récupéré puisqu'il avait été immédiatement arrêté. Une chance quand même, dans cette malchance, évidemment. Elle ne souligna pas le fait que si on lui piquait 50 livres sterlings elle aurait des problèmes à la fin du mois - ils n'avaient pas les mêmes fin de mois.
-Oh, c'est vrai que ça ne doit pas être drôle d'attendre pour porter plainte, de faire une procédure...
L'administratif, est-ce qu'il y avait quelqu'un que ça ne fatiguait pas ?
Iona eut un sourire un peu contrit quand il lui demanda ce qu'elle faisait pour se blesser. Sûrement avait-elle été un peu inconsciente, mais en réalité, si elle avait été en bonne santé, ça ne serait pas arrivé.
-On chahutait avec Logan, je l'ai porté et mon épaule a lâché...
Elle lui adressa finalement un sourire tendre.
-Ce n'est que partie remise pour le Chocolatarium, puis je suis sûre que tu pourras négocier avec sa mère de le prendre un peu plus pour compenser une fois que tu seras remis.
Elle ne connaissait pas bien les rapports qu'Alistair et son ex entretenaient, mais ça lui paraissait normal de s'arranger dans ce genre de situation.
Elle hocha de nouveau la tête à sa question, Alistair était vraiment gentil de se préoccuper d'elle de cette façon. Iona était toujours étrangement touchée dans ce genre de moments.
-Au début je ne savais vraiment pas à quoi m'abattre, c'était horrible. Je ressentais un tel vide... Mais un ami m'a conseillé de suivre des MOOC ! J'en ai trouvé quelques uns sur des thèmes qui m'intéressent, alors ça m'occupe. Et... j'avoue que maintenant je pense un peu à l'idée de reprendre des études, un jour, peut-être. Je pourrais être autre chose que serveuse, avoir des horaires plus stables... Je ne sais pas trop, mais j'y pense.
Elle sourit.
-Et toi, comment tu t'occupes ?
Elle l'écouta avec attention lui raconter ce qu'il s'était passé, le fait qu'il ne s'était pas vraiment rendu compte des choses sur le coup, contrairement à elle, où la douleur déchirante l'avait immédiatement ramené aux pires épisodes de sa vie.
-C'est vraiment une chance que ça se soit passé là. Tout le monde a pu être aux petits soins tout de suite.
Elle lui adressa un sourire, montrant qu'elle plaisantait - enfin, à moitié, c'était quand même vraiment pratique. Devoir être plâtré, c'était beaucoup moins de chance en revanche. Elle ne savait pas comment elle aurait fait si ça avait été son cas, elle avait l'impression que c'était déjà bien assez l'enfer comme ça.
-Je compatis... Il y a quelqu'un pour t'aider ?
Elle était toute seule, mais tout le monde n'était pas obligé de l'être après tout !
Elle hocha la tête de haut en bas alors qu'il lui expliquait qu'il avait tout récupéré puisqu'il avait été immédiatement arrêté. Une chance quand même, dans cette malchance, évidemment. Elle ne souligna pas le fait que si on lui piquait 50 livres sterlings elle aurait des problèmes à la fin du mois - ils n'avaient pas les mêmes fin de mois.
-Oh, c'est vrai que ça ne doit pas être drôle d'attendre pour porter plainte, de faire une procédure...
L'administratif, est-ce qu'il y avait quelqu'un que ça ne fatiguait pas ?
Iona eut un sourire un peu contrit quand il lui demanda ce qu'elle faisait pour se blesser. Sûrement avait-elle été un peu inconsciente, mais en réalité, si elle avait été en bonne santé, ça ne serait pas arrivé.
-On chahutait avec Logan, je l'ai porté et mon épaule a lâché...
Elle lui adressa finalement un sourire tendre.
-Ce n'est que partie remise pour le Chocolatarium, puis je suis sûre que tu pourras négocier avec sa mère de le prendre un peu plus pour compenser une fois que tu seras remis.
Elle ne connaissait pas bien les rapports qu'Alistair et son ex entretenaient, mais ça lui paraissait normal de s'arranger dans ce genre de situation.
Elle hocha de nouveau la tête à sa question, Alistair était vraiment gentil de se préoccuper d'elle de cette façon. Iona était toujours étrangement touchée dans ce genre de moments.
-Au début je ne savais vraiment pas à quoi m'abattre, c'était horrible. Je ressentais un tel vide... Mais un ami m'a conseillé de suivre des MOOC ! J'en ai trouvé quelques uns sur des thèmes qui m'intéressent, alors ça m'occupe. Et... j'avoue que maintenant je pense un peu à l'idée de reprendre des études, un jour, peut-être. Je pourrais être autre chose que serveuse, avoir des horaires plus stables... Je ne sais pas trop, mais j'y pense.
Elle sourit.
-Et toi, comment tu t'occupes ?
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Don : Un peu comme s’il portait des lunettes teintées, sa vision change en fonction de la personne qui se trouve le plus près de lui. Cette dernière est heureuse ? Le filtre est rose. En colère ? Le filtre est rouge. Triste ou mal à l’aise ? Il sera bleu ou vert.
C’est vrai, c’était une chance. Je ne l’avais pas mesuré tout de suite, pas avant que Poppy ne me dise que son mari était mort de cette manière-là. Mais il y a tout un tas de personnes qui se font agresser tous les jours, à tout plein d’endroits. Je n’étais qu’une statistique parmi tant d’autres. En tant que médecin, j’aurai probablement pu m’auto-faire un diagnostic et soulager mon poignet avant même l’arrivée des pompiers, comme quoi, j’avais quand même dû être un peu sous le choc. A vrai dire, je n’avais que des souvenirs assez imprécis de l’évènement et comment ils s’étaient déroulés après que je sois tombé. On nous fait surement vus et quelqu’un avait réagi tout de suite. En tous les cas, j’avais été très bien pris en charge. « La direction ne peut pas se permettre de perdre le meilleur pédiatre de l’hôpital ! Je plaisante bien sûr » riais-je en songeant que c’était sûrement en partie vrai. C’était aussi la raison pour laquelle c’était mon collègue qui m’avait ausculté et pas un interne. « Tu as été prise en charge rapidement aussi j’espère ! Ca n’est vraiment pas drôle quand ça nous arrive tout de même… ». J’étais prêt à glisser un mot en sa faveur à des confrères pour qu’elle soit traitée aux petits oignons !
J’étais donc plâtré. Elle, elle n’avait rien de visible, d’où ma question. J’en avais encore pour un petit moment à prendre mon mal en patience, ce qui n’était pas des plus aisés lorsqu’on a peine à ne pas se servir d’un de ses membres. « Hum, ça va. Enfin, c’est un peu compliqué en ce moment avec mon entourage mais bon… ». Je haussais une épaule, je n’avais pas forcément envie d’expliquer à Iona, fusse mon ami, que j’étais un peu en froid avec ma soeur et ma petite amie. Au meilleur moment bien entendu ! « On devrait pouvoir se serrer les coudes entre estropiés. Bon on serait pas d’une très grande aide ». Faire la cuisine, ce genre de choses, c’était devenu très compliqué. Par contre, prendre le téléphone pour appeler la pizzéria, beaucoup moins et heureusement.
Tout était mieux qu’une procédure administrative. Cela trainait toujours en longueur et on avait vite fait d’abandonner pour passer à autre chose. Mais dans mon cas, la personne avait été reconnue et arrêtée, elle serait donc jugée, peu importe que j’ai porté plainte ou non. Je l’avais donc fait, je ne pouvais pas cracher sur quelques dommages et intérêts sachant la situation médicale de mon fils. Iona, c’était en jouant avec le sien qu’elle s’était fait ça. Un si petit bout de femme avec un grand petit garçon, c’était heureux que ce ne soit pas arrivé plus souvent. « Aie » fis-je avec une grimace pour commenter son explication. Moi, j’avais hâte de pouvoir soulever le mien ! Je voulais attendre qu’on m’enlève le plâtre pour le revoir et ainsi profiter pleinement de lui. J’avais tout un tas de projets, dont le Chocolatarium ! « Oh oui, je suis en train de prévoir tout un plan d’attaque pour quand je le verrai enfin ! Tu voudras qu’on aille au parc, tous les quatre ? ». Cela me faisait plaisir, et ce serait surement le cas de Ian de voir un petit camarade. Avec Iona, nous pourrions parler dans un lieu plus attrayant qu’un couloir d’hôpital.
Je demandais à la jeune femme comment elle s’occupait, et elle m’appris qu’elle comptait reprendre des études. J’étais enthousiaste pour elle à cette idée. « C’est top, c’est quoi ces thèmes ? Et tu souhaiterai reprendre des études de quoi ? C’est une très bonne perspective je trouve. Moi et bien… je lis un peu des dossiers, des revues médicales… Pas grand chose de très fun en vérité. J’ai vraiment hâte de revenir travailler, j’ai vite tendance à m’ennuyer ». Et ce n’était pas si grave, tant que cela ne durait pas trop longtemps ! L’hopital me manquait vraiment, c’était dingue, mais c’était un travail et une passion en même temps.
J’étais donc plâtré. Elle, elle n’avait rien de visible, d’où ma question. J’en avais encore pour un petit moment à prendre mon mal en patience, ce qui n’était pas des plus aisés lorsqu’on a peine à ne pas se servir d’un de ses membres. « Hum, ça va. Enfin, c’est un peu compliqué en ce moment avec mon entourage mais bon… ». Je haussais une épaule, je n’avais pas forcément envie d’expliquer à Iona, fusse mon ami, que j’étais un peu en froid avec ma soeur et ma petite amie. Au meilleur moment bien entendu ! « On devrait pouvoir se serrer les coudes entre estropiés. Bon on serait pas d’une très grande aide ». Faire la cuisine, ce genre de choses, c’était devenu très compliqué. Par contre, prendre le téléphone pour appeler la pizzéria, beaucoup moins et heureusement.
Tout était mieux qu’une procédure administrative. Cela trainait toujours en longueur et on avait vite fait d’abandonner pour passer à autre chose. Mais dans mon cas, la personne avait été reconnue et arrêtée, elle serait donc jugée, peu importe que j’ai porté plainte ou non. Je l’avais donc fait, je ne pouvais pas cracher sur quelques dommages et intérêts sachant la situation médicale de mon fils. Iona, c’était en jouant avec le sien qu’elle s’était fait ça. Un si petit bout de femme avec un grand petit garçon, c’était heureux que ce ne soit pas arrivé plus souvent. « Aie » fis-je avec une grimace pour commenter son explication. Moi, j’avais hâte de pouvoir soulever le mien ! Je voulais attendre qu’on m’enlève le plâtre pour le revoir et ainsi profiter pleinement de lui. J’avais tout un tas de projets, dont le Chocolatarium ! « Oh oui, je suis en train de prévoir tout un plan d’attaque pour quand je le verrai enfin ! Tu voudras qu’on aille au parc, tous les quatre ? ». Cela me faisait plaisir, et ce serait surement le cas de Ian de voir un petit camarade. Avec Iona, nous pourrions parler dans un lieu plus attrayant qu’un couloir d’hôpital.
Je demandais à la jeune femme comment elle s’occupait, et elle m’appris qu’elle comptait reprendre des études. J’étais enthousiaste pour elle à cette idée. « C’est top, c’est quoi ces thèmes ? Et tu souhaiterai reprendre des études de quoi ? C’est une très bonne perspective je trouve. Moi et bien… je lis un peu des dossiers, des revues médicales… Pas grand chose de très fun en vérité. J’ai vraiment hâte de revenir travailler, j’ai vite tendance à m’ennuyer ». Et ce n’était pas si grave, tant que cela ne durait pas trop longtemps ! L’hopital me manquait vraiment, c’était dingue, mais c’était un travail et une passion en même temps.
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Pseudo : Kimi
Avatar et crédit : Scarlett Simoneit (by Nuit d'orage)
CW : Violences conjugales (passées)
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Occupation : Serveuse
Âge : 26 Quartier : Banlieues
Situation familiale : Mère célibataire, cœur en peine
Date d'arrivée à Edimbourg : Septembre 2003
Don : Empathe - ressent les sentiment de celleux qu'elle touche
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Iona rit avec lui alors que son ami se vantait d'être le meilleur pédiatre de l'hôpital, et par là même, un élément indispensable de celui-ci. Il précisait qu'il plaisantait, mais la brune haussa légèrement les épaules.
-Ce n'est pas moi qui vais te contredire. Que ferais-je sans toi ?
Puis, se rendant compte que sa phrase pouvait prêter à confusion, elle bégaya.
-Pour Logan je veux dire... Enfin tu comprends...
Elle se sentait soudainement ridicule. Elle secoua la tête à sa question et haussa doucement les épaules, un léger sourire vint finalement arrondir ses lèvres.
-J'ai attendu un moment aux urgences, mais sinon je n'ai pas à me plaindre.
Le chirurgien s'occupait bien d'elle et du suivi, c'était désagréable bien sûr mais personne ne pouvait faire autrement. Quant aux urgences, il était question du fonctionnement d'un hôpital public. Sa vie n'était pas en danger, c'est normal qu'elle n'ait pas été prioritaire.
Iona fronça les sourcils alors qu'il lui disait que ça n'allait pas avec son entourage. Elle n'arrivait pas à comprendre si c'était à cause de sa blessure ou complètement indépendant. Elle n'était pas certaine qu'il ait envie d'en parler. Mais elle était tout de même curieuse.
-C'est difficile parce qu'ils ne t'aident pas assez ?
Elle eut tout de même un léger rire quand il fit remarquer qu'ils pourraient s'entraider.
-C'est vrai qu'à deux, on a deux bras fonctionnels !
Evidemment, Iona se concentrait sur l'aspect jeu avec Logan qui avait fait céder son épaule. Elle ne voulait rappeler à personne, et déjà pas à elle-même qui et quoi avait, à la base, briser son épaule. Elle ne voulait plus se souvenir de si son ex l'avait trainée au sol, ou bien retourné le bras, elle ne voulait plus mettre d'images sur ces douleurs. Aujourd'hui, ce n'était qu'un malheureux accident.
-Oui c'est à peu prés ce que j'ai dit sur le coup.
Elle força un sourire, espérant qu'ils pourrait ainsi détendre l'atmosphère, et l'optimisme d'Alistair le fit pour deux. Elle hocha vigoureusement la tête de haut en bas pour lui répondre.
-Evidemment, ça me ferait très plaisir et ça enchantera Logan aussi. Il adore jouer avec des copains.
Elle sourit.
-Enfin évidemment je ne veux pas te voler tes retrouvailles avec lui !
Elle rougit légèrement alors qu'il la questionnait sur ce qu'elle souhaitait faire, mais enfin, c'est elle qui avait lancé le sujet. Elle avait peur de ne pas réussir à l'expliquer, ou pire, d'être ridicule.
-Et bien quand j'étais petite je vivais dans une ferme, alors j'ai gardé cette espèce de passion pour les animaux. Je me disais que je pourrais peut-être devenir assistante vétérinaire ou quelque chose comme ça.
Elle fut assez surprise de voir que Alistair n'arrivait pas tellement à s'occuper, ou plutôt qu'il n'y arrivait qu'avec des activités qui avaient trait à son travail. Il faut dire que leurs deux métiers étaient très différents, elle ne pouvait sans doute pas comprendre.
-Tu n'es pas du genre à regarder des séries, ou livre des livres, des romans ?
-Ce n'est pas moi qui vais te contredire. Que ferais-je sans toi ?
Puis, se rendant compte que sa phrase pouvait prêter à confusion, elle bégaya.
-Pour Logan je veux dire... Enfin tu comprends...
Elle se sentait soudainement ridicule. Elle secoua la tête à sa question et haussa doucement les épaules, un léger sourire vint finalement arrondir ses lèvres.
-J'ai attendu un moment aux urgences, mais sinon je n'ai pas à me plaindre.
Le chirurgien s'occupait bien d'elle et du suivi, c'était désagréable bien sûr mais personne ne pouvait faire autrement. Quant aux urgences, il était question du fonctionnement d'un hôpital public. Sa vie n'était pas en danger, c'est normal qu'elle n'ait pas été prioritaire.
Iona fronça les sourcils alors qu'il lui disait que ça n'allait pas avec son entourage. Elle n'arrivait pas à comprendre si c'était à cause de sa blessure ou complètement indépendant. Elle n'était pas certaine qu'il ait envie d'en parler. Mais elle était tout de même curieuse.
-C'est difficile parce qu'ils ne t'aident pas assez ?
Elle eut tout de même un léger rire quand il fit remarquer qu'ils pourraient s'entraider.
-C'est vrai qu'à deux, on a deux bras fonctionnels !
Evidemment, Iona se concentrait sur l'aspect jeu avec Logan qui avait fait céder son épaule. Elle ne voulait rappeler à personne, et déjà pas à elle-même qui et quoi avait, à la base, briser son épaule. Elle ne voulait plus se souvenir de si son ex l'avait trainée au sol, ou bien retourné le bras, elle ne voulait plus mettre d'images sur ces douleurs. Aujourd'hui, ce n'était qu'un malheureux accident.
-Oui c'est à peu prés ce que j'ai dit sur le coup.
Elle força un sourire, espérant qu'ils pourrait ainsi détendre l'atmosphère, et l'optimisme d'Alistair le fit pour deux. Elle hocha vigoureusement la tête de haut en bas pour lui répondre.
-Evidemment, ça me ferait très plaisir et ça enchantera Logan aussi. Il adore jouer avec des copains.
Elle sourit.
-Enfin évidemment je ne veux pas te voler tes retrouvailles avec lui !
Elle rougit légèrement alors qu'il la questionnait sur ce qu'elle souhaitait faire, mais enfin, c'est elle qui avait lancé le sujet. Elle avait peur de ne pas réussir à l'expliquer, ou pire, d'être ridicule.
-Et bien quand j'étais petite je vivais dans une ferme, alors j'ai gardé cette espèce de passion pour les animaux. Je me disais que je pourrais peut-être devenir assistante vétérinaire ou quelque chose comme ça.
Elle fut assez surprise de voir que Alistair n'arrivait pas tellement à s'occuper, ou plutôt qu'il n'y arrivait qu'avec des activités qui avaient trait à son travail. Il faut dire que leurs deux métiers étaient très différents, elle ne pouvait sans doute pas comprendre.
-Tu n'es pas du genre à regarder des séries, ou livre des livres, des romans ?
Alistair McClelland
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CW : Décès/Maladies graves
Messages : 1808
Occupation : Pédiatre à l'hôpital d'Edimbourg, animateur de groupe de paroles sur l'addictologie
Âge : 35 Quartier : Loft à New Town
Situation familiale : Séparé, en couple avec Poppy, père de Ian, cinq ans (garde partielle)
Date d'arrivée à Edimbourg : Septembre 2022
Don : Un peu comme s’il portait des lunettes teintées, sa vision change en fonction de la personne qui se trouve le plus près de lui. Cette dernière est heureuse ? Le filtre est rose. En colère ? Le filtre est rouge. Triste ou mal à l’aise ? Il sera bleu ou vert.
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Don : Un peu comme s’il portait des lunettes teintées, sa vision change en fonction de la personne qui se trouve le plus près de lui. Cette dernière est heureuse ? Le filtre est rose. En colère ? Le filtre est rouge. Triste ou mal à l’aise ? Il sera bleu ou vert.
Ce n’était pas vrai, je n’étais pas le meilleur, mais les familles avec qui j’opérais étaient probablement d’un autre avis, mais c’était simplement parce que certaines n’avaient connu que moi. Iona c’était encore plus différent parce que nous étions devenus amis, grâce à nos petits bonhommes respectifs. Ce n’était pas pour autant que cela faisait de moi quelqu’un d’exceptionnel, j’aurai soigné n’importe quel patient de la même façon et comme tous mes autres collègues l’auraient fait. Néanmoins, cela ne peut que me faire plaisir d’avoir un soutien de la part de cette jeune femme. « Bien sûr, j’avais compris » répondis-je avec un sourire rassurant alors qu’elle avait l’air pétrifiée comme si elle avait dit une connerie. Je ne voyais pas de mal à être là pour eux deux, ce n’était pas pour autant que nous avions une relation plus intime que nous l’aurions dû.
Malheureusement, elle avait dû attendre. Je reconnais que cela a du bon d’être de la maison, quoique je connais peu de gens qui aient à se plaindre ici. Le complexe hospitalier a beau être immense, la plupart des patients sont pris en temps et en heure en fonction de la gravité des maux. Je connais le chirurgien de Iona et je sais qu’elle est entre de bonnes mains même si ce n’est pas toujours facile de vivre avec un bras ou une épaule défaillant.
Je m’aventurais peut être un peu trop loin dans le racontage de vie ce qui conduisit Iona à me questionner. Je baissais la tête sur mon plâtre. A cause de lui et de l’agression, Poppy et moi nous étions éloignés, et avant, il y avait déjà eu Ùna. Je n’avais pu prendre mon fils et je ne pouvais pas travailler. J’avais vécu bien meilleur mois. « Ce n’est pas exactement ça, disons qu’ils ont un peu leur propres problèmes qui interfèrent avec les miens. Je ne leur en veut pas mais c’est un peu… difficile à gérer ». En temps normal, les deux filles auraient fait des pieds et des mains pour m’aider, mais là, je n’étais pas sûr que j’aurai accepté. Pas dans l’immédiat en tout cas. La touche d’humour de Iona en tout cas dériva mes pensées sur autre chose avant que je mette à maugréer sur les soucis respectifs de ma soeur et de ma petite-amie. Je n’étais pas un sauveur, même si j’avais le titre de médecin, et ma connaissance de certains sujets avait des limites, tout comme ma patience d’ailleurs.
Je proposais ainsi spontanément de faire une sortie au parc avec elle et son fils et elle accepta sans réfléchir plus longtemps. Cela ferait également plaisir à Ian de savoir qu’il pourrait passer une après-midi avec Logan lorsqu’il reviendrait du coté d’Edimbourg. Enfin, si Mérédith ne faisait pas pieds et mains pour le garder auprès d’elle. « Oh non t’en fais pas, si je propose c’est que ça me va ! Je compte bien profiter de lui avant ça » la rassurais-je une nouvelle fois.
Je rebondissais sur les études qu’elle souhaitait faire. C’était courageux de s’y reprendre lorsqu’on avait une vie de famille, qui plus est lorsqu’on était célibataire. Enfin, en tout cas, il me semblait que la jeune femme l’était. Son projet semblait en tout cas réaliste. Je n’étais pas assez fan des animaux pour travailler avec eux, je préférais largement la médecine humaine, mais je comprenais que cela puisse lui plaire. « Et ben, je ne savais pas que tu avais vécu à la campagne, ni que tu avais eu des animaux d’ailleurs. Je te souhaite de mener à bien ce projet, mais je n’ai malheureusement pas de contact à te filer si jamais tu avais des questions ». J’eus un petit sourire triste qui passa rapidement en quelques secondes et se fut à mon tour d’être interrogé sur mes passe-temps. A vrai dire, en règle générale, je n’en avais pas beaucoup puisque je m’investissais dans mon travail, pour mon fils, ou avec Poppy. Or, en ce moment, je n’avais aucun des trois. « Hum non, comme je te le dit, les seuls livres que je lis sont des traités de médecine, rien de passionnant. Sinon, je ne me pose pas beaucoup… ». J’haussais mon épaule valide pour montrer qu’en temps ordinaire cela ne me dérangeait pas beaucoup. Là, j’aurai même pu vouloir avoir un chien pour aller le promener plusieurs fois par jour ! « Tu vas me dire, ce serait sûrement le moment pour m’essayer à d’autres passions, mais je n’ai pas encore trouvé quoi. Mais c’est vrai, je pourrai éplucher tout le catalogue Netflix. Tiens, tu as un film ou une série à me conseiller ? Qui ne se déroule pas dans un hôpital de préférence, parce que c’est souvent rempli de clichés insupportables ». Je levais les yeux au ciel en pestant. Il fallait que les scénaristes voient vraiment ce que c’était avant de faire des trucs aussi bourrés de fautes !
Malheureusement, elle avait dû attendre. Je reconnais que cela a du bon d’être de la maison, quoique je connais peu de gens qui aient à se plaindre ici. Le complexe hospitalier a beau être immense, la plupart des patients sont pris en temps et en heure en fonction de la gravité des maux. Je connais le chirurgien de Iona et je sais qu’elle est entre de bonnes mains même si ce n’est pas toujours facile de vivre avec un bras ou une épaule défaillant.
Je m’aventurais peut être un peu trop loin dans le racontage de vie ce qui conduisit Iona à me questionner. Je baissais la tête sur mon plâtre. A cause de lui et de l’agression, Poppy et moi nous étions éloignés, et avant, il y avait déjà eu Ùna. Je n’avais pu prendre mon fils et je ne pouvais pas travailler. J’avais vécu bien meilleur mois. « Ce n’est pas exactement ça, disons qu’ils ont un peu leur propres problèmes qui interfèrent avec les miens. Je ne leur en veut pas mais c’est un peu… difficile à gérer ». En temps normal, les deux filles auraient fait des pieds et des mains pour m’aider, mais là, je n’étais pas sûr que j’aurai accepté. Pas dans l’immédiat en tout cas. La touche d’humour de Iona en tout cas dériva mes pensées sur autre chose avant que je mette à maugréer sur les soucis respectifs de ma soeur et de ma petite-amie. Je n’étais pas un sauveur, même si j’avais le titre de médecin, et ma connaissance de certains sujets avait des limites, tout comme ma patience d’ailleurs.
Je proposais ainsi spontanément de faire une sortie au parc avec elle et son fils et elle accepta sans réfléchir plus longtemps. Cela ferait également plaisir à Ian de savoir qu’il pourrait passer une après-midi avec Logan lorsqu’il reviendrait du coté d’Edimbourg. Enfin, si Mérédith ne faisait pas pieds et mains pour le garder auprès d’elle. « Oh non t’en fais pas, si je propose c’est que ça me va ! Je compte bien profiter de lui avant ça » la rassurais-je une nouvelle fois.
Je rebondissais sur les études qu’elle souhaitait faire. C’était courageux de s’y reprendre lorsqu’on avait une vie de famille, qui plus est lorsqu’on était célibataire. Enfin, en tout cas, il me semblait que la jeune femme l’était. Son projet semblait en tout cas réaliste. Je n’étais pas assez fan des animaux pour travailler avec eux, je préférais largement la médecine humaine, mais je comprenais que cela puisse lui plaire. « Et ben, je ne savais pas que tu avais vécu à la campagne, ni que tu avais eu des animaux d’ailleurs. Je te souhaite de mener à bien ce projet, mais je n’ai malheureusement pas de contact à te filer si jamais tu avais des questions ». J’eus un petit sourire triste qui passa rapidement en quelques secondes et se fut à mon tour d’être interrogé sur mes passe-temps. A vrai dire, en règle générale, je n’en avais pas beaucoup puisque je m’investissais dans mon travail, pour mon fils, ou avec Poppy. Or, en ce moment, je n’avais aucun des trois. « Hum non, comme je te le dit, les seuls livres que je lis sont des traités de médecine, rien de passionnant. Sinon, je ne me pose pas beaucoup… ». J’haussais mon épaule valide pour montrer qu’en temps ordinaire cela ne me dérangeait pas beaucoup. Là, j’aurai même pu vouloir avoir un chien pour aller le promener plusieurs fois par jour ! « Tu vas me dire, ce serait sûrement le moment pour m’essayer à d’autres passions, mais je n’ai pas encore trouvé quoi. Mais c’est vrai, je pourrai éplucher tout le catalogue Netflix. Tiens, tu as un film ou une série à me conseiller ? Qui ne se déroule pas dans un hôpital de préférence, parce que c’est souvent rempli de clichés insupportables ». Je levais les yeux au ciel en pestant. Il fallait que les scénaristes voient vraiment ce que c’était avant de faire des trucs aussi bourrés de fautes !
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Alistair se montrait rassurant alors que la jeune femme trouvait ses formulations de phrase maladroite. Au moins, elle n'amenait ici aucun quiproquo. Elle se dit que, cela montrait qu'il la connaissait assez pour savoir qu'il n'y avait là aucune raison de s'inquiéter d'une quelconque ambiguïté. Elle ne put s'empêcher de remarquer que le contraire l'aurait chagriné. Elle esquissa donc un sourire et hocha simplement la tête de haut en bas.
Le médecin restait évasif quant aux problèmes qu'il rencontrait avec son entourage. Iona se rendait facilement compte qu'il aurait été bien impoli d'insister. Elle lui adressa donc un sourire compatissant. Malheureusement, la vie n'était pas toujours bien faite, et les autres n'étaient pas prés à nous épauler sur demande.
-Je comprends. J'ai remarqué aussi que ce genre de blessure avait tendance à changer... beaucoup de choses.
Elle ne pouvait pas vraiment comprendre ce que ça changeait dans une relation amoureuse par exemple, n'en ayant pas, mais elle voulait bien croire que ce n'était pas si facile à gérer.
Un sourire étira ses lèvres alors qu'il lui assura que s'il lui proposait cette sortie, c'est parce que ça lui faisait plaisir - et que ça faisait plaisir à son fils également sans aucun doute. La brune était bien placée pour savoir que le bonheur des enfants faisait aussi le bonheur des parents. Il y avait cette projection unique dans la joie qu'on ne ressentait aussi fort pour personne d'autres. Parce que, qu'aimait-on plus que son propre enfant ?
-Alors n'hésite pas à me donner une date qui t'arrange.
Etant donné qu'il était en garde alternée, elle savait bien qu'il n'avait pas son fils autant qu'il le voudrait.
Iona se mordit l'intérieur de la joue alors qu'il lui faisait remarquer qu'il ne savait rien de son passé -lointain passé, il y avait bien d'autres choses qu'elle cachait. Elle secoua doucement la tête de gauche à droite, ce n'était pas quelque chose qu'elle racontait spontanément, sauf si le sujet était spécifiquement amené.
-C'est normal, c'était il y a très longtemps. J'étais petite... Mais j'en ai gardé un bon souvenir. Alors c'est peut-être un peu biaisé aussi...
Elle sourit tendrement.
-Et c'est gentil, ne t'inquiète pas pour les contacts, je verrais quand tout ça sera un peu plus... concret.
Alistair avouait ne pas avoir beaucoup de loisir, et ce n'était pas Iona qui allait le gronder d'un air réprobateur en lui disant qu'il s'oubliait en tant que personne. Elle aussi s'oubliait beaucoup en tant que personne. Elle avait été une orpheline, une femme battue, une mère. Avait-elle déjà simplement été une "femme" à part entière ? Ces questions et ces remises en question étaient bien trop complexes et philosophiques pour Iona. Elle ne se sentait pas apte à avoir ce genre de réflexions, encore moins à trouver des réponses. Elle eut un léger rire alors qu'il la suppliait presque de lui trouver quelque chose qui ne se passait pas dans un hôpital.
-De toute façon ça te rappellerait trop le travail pour te détendre !
Même si c'était bien fait.
Elle prit un instant de réflexion pour lui répondre. Elle n'était pas la plus férue en séries et films pour les mêmes raisons qu'Alistair, mais depuis le début de sa convalescence, elle en avait visionné quelques uns.
-J'ai bien aimé The Good Place. C'est comique, et aussi touchant. Pas trop long non plus. Je pense que tu peux essayer si tu t'ennuies. Ce ser mieux que de tourner en rond !
Le médecin restait évasif quant aux problèmes qu'il rencontrait avec son entourage. Iona se rendait facilement compte qu'il aurait été bien impoli d'insister. Elle lui adressa donc un sourire compatissant. Malheureusement, la vie n'était pas toujours bien faite, et les autres n'étaient pas prés à nous épauler sur demande.
-Je comprends. J'ai remarqué aussi que ce genre de blessure avait tendance à changer... beaucoup de choses.
Elle ne pouvait pas vraiment comprendre ce que ça changeait dans une relation amoureuse par exemple, n'en ayant pas, mais elle voulait bien croire que ce n'était pas si facile à gérer.
Un sourire étira ses lèvres alors qu'il lui assura que s'il lui proposait cette sortie, c'est parce que ça lui faisait plaisir - et que ça faisait plaisir à son fils également sans aucun doute. La brune était bien placée pour savoir que le bonheur des enfants faisait aussi le bonheur des parents. Il y avait cette projection unique dans la joie qu'on ne ressentait aussi fort pour personne d'autres. Parce que, qu'aimait-on plus que son propre enfant ?
-Alors n'hésite pas à me donner une date qui t'arrange.
Etant donné qu'il était en garde alternée, elle savait bien qu'il n'avait pas son fils autant qu'il le voudrait.
Iona se mordit l'intérieur de la joue alors qu'il lui faisait remarquer qu'il ne savait rien de son passé -lointain passé, il y avait bien d'autres choses qu'elle cachait. Elle secoua doucement la tête de gauche à droite, ce n'était pas quelque chose qu'elle racontait spontanément, sauf si le sujet était spécifiquement amené.
-C'est normal, c'était il y a très longtemps. J'étais petite... Mais j'en ai gardé un bon souvenir. Alors c'est peut-être un peu biaisé aussi...
Elle sourit tendrement.
-Et c'est gentil, ne t'inquiète pas pour les contacts, je verrais quand tout ça sera un peu plus... concret.
Alistair avouait ne pas avoir beaucoup de loisir, et ce n'était pas Iona qui allait le gronder d'un air réprobateur en lui disant qu'il s'oubliait en tant que personne. Elle aussi s'oubliait beaucoup en tant que personne. Elle avait été une orpheline, une femme battue, une mère. Avait-elle déjà simplement été une "femme" à part entière ? Ces questions et ces remises en question étaient bien trop complexes et philosophiques pour Iona. Elle ne se sentait pas apte à avoir ce genre de réflexions, encore moins à trouver des réponses. Elle eut un léger rire alors qu'il la suppliait presque de lui trouver quelque chose qui ne se passait pas dans un hôpital.
-De toute façon ça te rappellerait trop le travail pour te détendre !
Même si c'était bien fait.
Elle prit un instant de réflexion pour lui répondre. Elle n'était pas la plus férue en séries et films pour les mêmes raisons qu'Alistair, mais depuis le début de sa convalescence, elle en avait visionné quelques uns.
-J'ai bien aimé The Good Place. C'est comique, et aussi touchant. Pas trop long non plus. Je pense que tu peux essayer si tu t'ennuies. Ce ser mieux que de tourner en rond !
Alistair McClelland
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Occupation : Pédiatre à l'hôpital d'Edimbourg, animateur de groupe de paroles sur l'addictologie
Âge : 35 Quartier : Loft à New Town
Situation familiale : Séparé, en couple avec Poppy, père de Ian, cinq ans (garde partielle)
Date d'arrivée à Edimbourg : Septembre 2022
Don : Un peu comme s’il portait des lunettes teintées, sa vision change en fonction de la personne qui se trouve le plus près de lui. Cette dernière est heureuse ? Le filtre est rose. En colère ? Le filtre est rouge. Triste ou mal à l’aise ? Il sera bleu ou vert.
« C’est malheureux mais c’est vrai » confirmais-je avec un haussement d’épaule fataliste. Le fait d’être dans le même bateau Iona et moi nous rapprochait sur l’instant. Tous deux blessés par la vie avec un jeune enfant à s’occuper. Et encore, elle, elle était seule. Moi, j’avais pu échanger mes week-end avec Mérédith avec un peu de négociation, et j’avais des parents, un frère et une soeur qui auraient pu m’aider si je leur avait laissé un signal de détresse. Heureusement, ce n’était qu’un bras cassé, pas la gangrène, et j’avais pu faire de nombreuses choses avec une seule main valide. Les problèmes s’étaient installés en même temps, la faute à pas de chance, mais c’était justement l’occasion de renouer certains liens, et Iona en était l’exemple concret, c’était la raison pour laquelle je lui proposais une sortie ultérieure. N’allons pas voir là une tentative de rapprochement trop intime, puisqu’il était vrai que si nous étions devenus amis, c’était uniquement parce que nos garçons nous y avaient poussé. Nous ne venions pas du même monde, n’avions pas la même vie, et sans une rencontre au parc, peut être serions nous indéfiniment passé l’un à coté de l’autre sans échanger un mot. « Normalement, on m’enlève le plâtre le 25, et j’ai les deux week-end suivant avec Ian. Je lui demanderai s’il veut aller au parc et je te dirai, ça te va ? ». Parce que souvent, l’adulte que j’étais suivait le programme de mon enfant de six ans, surtout depuis que je ne le voyais plus tous les jours.
Pour la première fois, nous évoquions un passé qui n’était pas intrinsèquement lié à la vie de nos enfants. Je réalisais que j’ignorais beaucoup de choses sur Iona. Nous n’étions pas assez proches pour savoir tout de l’autre, je n’étais donc pas choqué d’apprendre ces faits sur elle. « Je n’ai jamais eu d’animaux moi. Mon père n’en voulait pas » dis-je soudainement pensif. Je n’étais donc pas habitué à avoir une telle présence. Je n’aurai pas su m’en occuper et de toute façon mon métier ne le permettait pas. J’étais plus à l’aise avec le contact humain, c’est pourquoi je m’étais tourné vers la médecine. « Bien sûr, ce sera à toi de me dire cette fois » plaisantais-je avec légèreté, puisque le choix lui revenait dans cette situation. J’espérais vraiment que mon amie trouve sa voie et qu’elle s’épanouisse, assistant vétérinaire était un beau métier et si elle aimait les animaux, alors pourquoi pas ?
Comme la vie ne se résumait heureusement pas à un travail, la conversation dériva sur nos occupations en dehors de ce dernier, et j’eus assez de mal à en trouver. Les seules que je lui donnais étaient assez bateau. Il y avait bien le hockey, mais j’en faisais très peu depuis que j’avais déménagé à Edimbourg et ce n’était pas en ce moment que j’allais m’améliorer. C'était une sortie à lui proposer d'ailleurs tiens, si son fils voulait accompagner le mien une fois. En attendant, je lui parlais des séries médicales que j’évitais et elle compris rapidement le pourquoi du comment ! « Voilà c’est ça, et puis la déformation professionnelle nous ferait trouver le diagnostic avant tout le monde, ça ne serait vraiment pas marrant ». Je riais avec elle de bon coeur. Je lui demandais les siennes et elle répondit un nom que je ne connaissais pas. « De quoi est-ce que ça parle ? Je ne perds rien à essayer, et en plus je te fais confiance si tu dis que ça ne prend pas trop la tête ». Je pourrai même regarder dès cet après-midi et lui faire un retour rapidement. Elle avait de toute façon raison, il fallait bien s’occuper. « A quelle heure est ton rendez-vous ? » m’enquis-je après un instant de silence en me rendant compte que nous étions les seuls dans le couloir. Je m’en serai voulu si je lui avais fait rater, mais l’avantage était que je pouvais demander un petit traitement de faveur puisque cela aurait été ma faute. A contrario, si elle avait le temps, je pouvais voir pour la faire passer un peu plus tôt histoire d’en finir vite avec l’hôpital et son ambiance finalement assez délétère quand on avait pas l’habitude ou que l’on n’y venait seulement lorsqu’on avait mal.
Pour la première fois, nous évoquions un passé qui n’était pas intrinsèquement lié à la vie de nos enfants. Je réalisais que j’ignorais beaucoup de choses sur Iona. Nous n’étions pas assez proches pour savoir tout de l’autre, je n’étais donc pas choqué d’apprendre ces faits sur elle. « Je n’ai jamais eu d’animaux moi. Mon père n’en voulait pas » dis-je soudainement pensif. Je n’étais donc pas habitué à avoir une telle présence. Je n’aurai pas su m’en occuper et de toute façon mon métier ne le permettait pas. J’étais plus à l’aise avec le contact humain, c’est pourquoi je m’étais tourné vers la médecine. « Bien sûr, ce sera à toi de me dire cette fois » plaisantais-je avec légèreté, puisque le choix lui revenait dans cette situation. J’espérais vraiment que mon amie trouve sa voie et qu’elle s’épanouisse, assistant vétérinaire était un beau métier et si elle aimait les animaux, alors pourquoi pas ?
Comme la vie ne se résumait heureusement pas à un travail, la conversation dériva sur nos occupations en dehors de ce dernier, et j’eus assez de mal à en trouver. Les seules que je lui donnais étaient assez bateau. Il y avait bien le hockey, mais j’en faisais très peu depuis que j’avais déménagé à Edimbourg et ce n’était pas en ce moment que j’allais m’améliorer. C'était une sortie à lui proposer d'ailleurs tiens, si son fils voulait accompagner le mien une fois. En attendant, je lui parlais des séries médicales que j’évitais et elle compris rapidement le pourquoi du comment ! « Voilà c’est ça, et puis la déformation professionnelle nous ferait trouver le diagnostic avant tout le monde, ça ne serait vraiment pas marrant ». Je riais avec elle de bon coeur. Je lui demandais les siennes et elle répondit un nom que je ne connaissais pas. « De quoi est-ce que ça parle ? Je ne perds rien à essayer, et en plus je te fais confiance si tu dis que ça ne prend pas trop la tête ». Je pourrai même regarder dès cet après-midi et lui faire un retour rapidement. Elle avait de toute façon raison, il fallait bien s’occuper. « A quelle heure est ton rendez-vous ? » m’enquis-je après un instant de silence en me rendant compte que nous étions les seuls dans le couloir. Je m’en serai voulu si je lui avais fait rater, mais l’avantage était que je pouvais demander un petit traitement de faveur puisque cela aurait été ma faute. A contrario, si elle avait le temps, je pouvais voir pour la faire passer un peu plus tôt histoire d’en finir vite avec l’hôpital et son ambiance finalement assez délétère quand on avait pas l’habitude ou que l’on n’y venait seulement lorsqu’on avait mal.
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Pseudo : Kimi
Avatar et crédit : Scarlett Simoneit (by Nuit d'orage)
CW : Violences conjugales (passées)
Messages : 1180
Occupation : Serveuse
Âge : 26 Quartier : Banlieues
Situation familiale : Mère célibataire, cœur en peine
Date d'arrivée à Edimbourg : Septembre 2003
Don : Empathe - ressent les sentiment de celleux qu'elle touche
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Alistair lui explicita son programme. Elle hocha lentement la tête de haut en bas, écoutant et notant mentalement les dates. Elle semblait vérifier qu'elle n'avait rien à faire à cette période-là mais... Elle avait largement eu le temps de se rendre compte ces derniers temps qu'elle n'avait pas vraiment ce qu'on pouvait appeler une vie sociale bien remplie. Donc, non, elle n'avait rien de particulier de prévu.
-Oui, très bien, faisons comme ça. J'espère que rien ne retardera qu'on te retire ton plâtre, tu vas sûrement te sentir revivre après !
Tout comme elle, une fois qu'elle pourra bouger son épaule comme avant, qu'elle aura une mobilité correcte, et surtout qu'elle ne souffrira plus. Et ça, ça ressemblait au paradis.
La conversation avait dévié sur ce avec quoi ils s'occupaient pendant leur convalescence - et donc les projets professionnels de Iona. C'est vrai qu'en surveillant leurs enfants, ils avaient toujours eu l'habitude de discuter, mais il ne s'agissait jamais de sujets très profonds. Ils parlaient de la pluie et du beau temps, de l'actualité, ou de ce qu'il se passait pour eux très immédiatement, mais surtout, surtout, des enfants. Il était presque étrange de se découvrir un peu plus. Surtout pour Iona qui n'avait jamais été très douée pour se confier.
-Oh, ça arrive souvent oui... Et je comprends, c'est une responsabilité et des contraintes après tout.
C'était s'occuper d'une vie supplémentaire. Elle eut un léger rire alors qu'il lui fit remarquer que ce serait à elle de lui dire, pour son possible changement de voie, et elle acquiesça d'un signe de tête. Plus elle en parlait, et plus ça devenait concret. Et en même temps, ça l'effrayait, un peu. Elle espérait pouvoir se lancer vraiment, mais aussi que ce n'était pas un mauvais choix.
Elle esquissa un sourire, montrant qu'elle comprenait quand il lui fit remarquer que les médecins trouveraient forcément le diagnostic avant les personnages. C'est vrai que ça devait être ennuyeux pour eux. Ennuyeux lorsque le scénario était cohérent, et énervant quand il ne l'était pas. Il n'y avait pas d'échappatoire à priori. Sauf si on regardait ce genre de série avec l'envie de se moquer.
-Sauf si les scénaristes font exprès de vous induire en erreur ! Ils savent être fourbes après tout.
Elle orienta donc vers quelque chose de non médicale - et de plus philosophique.
-C'est gentil de m'accorder ta confiance à ce point.
Après tout, il ne connaissait pas ses goûts, il aurait pu être plus méfiant. Elle prit le temps de la réflexion pour essayer de trouver les bons mots pour décrire succinctement de quoi ça parlait.
-Et bien... Ca parle d'enfer et de paradis, mais je te promets que c'est drôle !
La discussion revint sur quelque chose de plus terre à terre, quand il lui demanda à quelle heure était son rendez-vous de visite avec le chirurgien. Elle secoua doucement la tête de droite à gauche avant de lui répondre.
-Mon rendez-vous est passé, je sors de la consultation en fait.
D'où son air quelque peu défait au moment où ils s'étaient croisés. Enfin, elle n'aurait pas vraiment eu l'air joyeuse s'ils s'étaient croisé avant son rendez-vous à vrai dire.
-Et toi ?
-Oui, très bien, faisons comme ça. J'espère que rien ne retardera qu'on te retire ton plâtre, tu vas sûrement te sentir revivre après !
Tout comme elle, une fois qu'elle pourra bouger son épaule comme avant, qu'elle aura une mobilité correcte, et surtout qu'elle ne souffrira plus. Et ça, ça ressemblait au paradis.
La conversation avait dévié sur ce avec quoi ils s'occupaient pendant leur convalescence - et donc les projets professionnels de Iona. C'est vrai qu'en surveillant leurs enfants, ils avaient toujours eu l'habitude de discuter, mais il ne s'agissait jamais de sujets très profonds. Ils parlaient de la pluie et du beau temps, de l'actualité, ou de ce qu'il se passait pour eux très immédiatement, mais surtout, surtout, des enfants. Il était presque étrange de se découvrir un peu plus. Surtout pour Iona qui n'avait jamais été très douée pour se confier.
-Oh, ça arrive souvent oui... Et je comprends, c'est une responsabilité et des contraintes après tout.
C'était s'occuper d'une vie supplémentaire. Elle eut un léger rire alors qu'il lui fit remarquer que ce serait à elle de lui dire, pour son possible changement de voie, et elle acquiesça d'un signe de tête. Plus elle en parlait, et plus ça devenait concret. Et en même temps, ça l'effrayait, un peu. Elle espérait pouvoir se lancer vraiment, mais aussi que ce n'était pas un mauvais choix.
Elle esquissa un sourire, montrant qu'elle comprenait quand il lui fit remarquer que les médecins trouveraient forcément le diagnostic avant les personnages. C'est vrai que ça devait être ennuyeux pour eux. Ennuyeux lorsque le scénario était cohérent, et énervant quand il ne l'était pas. Il n'y avait pas d'échappatoire à priori. Sauf si on regardait ce genre de série avec l'envie de se moquer.
-Sauf si les scénaristes font exprès de vous induire en erreur ! Ils savent être fourbes après tout.
Elle orienta donc vers quelque chose de non médicale - et de plus philosophique.
-C'est gentil de m'accorder ta confiance à ce point.
Après tout, il ne connaissait pas ses goûts, il aurait pu être plus méfiant. Elle prit le temps de la réflexion pour essayer de trouver les bons mots pour décrire succinctement de quoi ça parlait.
-Et bien... Ca parle d'enfer et de paradis, mais je te promets que c'est drôle !
La discussion revint sur quelque chose de plus terre à terre, quand il lui demanda à quelle heure était son rendez-vous de visite avec le chirurgien. Elle secoua doucement la tête de droite à gauche avant de lui répondre.
-Mon rendez-vous est passé, je sors de la consultation en fait.
D'où son air quelque peu défait au moment où ils s'étaient croisés. Enfin, elle n'aurait pas vraiment eu l'air joyeuse s'ils s'étaient croisé avant son rendez-vous à vrai dire.
-Et toi ?
Alistair McClelland
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CW : Décès/Maladies graves
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Don : Un peu comme s’il portait des lunettes teintées, sa vision change en fonction de la personne qui se trouve le plus près de lui. Cette dernière est heureuse ? Le filtre est rose. En colère ? Le filtre est rouge. Triste ou mal à l’aise ? Il sera bleu ou vert.
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Je n’avais pas énormément d’amis sur Edimbourg, l’essentiel de ma vie sociale s’établissait à Glasgow, j’étais donc content de pouvoir planifier quelque chose avec Iona et son fils, d’autant qu’ils s’entendaient bien avec Ian et que c’était important de pouvoir sortir et de ne pas rester seulement tous les deux dans mon appartement. Il y avait certes une chambre rien que pour lui, mais je n’avais que peu de jouets et de toute façon, cela lui faisait du bien de prendre l’air. La maladie ne lui empêchait pas cela bien au contraire, et je faisais en sorte que cela ne l’exclue pas de ses pairs. Il pouvait sauter et courir autant que Logan, même s’il était plus petit et qu’il se fatiguait plus vite. Evidemment, une des conditions était que l’on puisse m’enlever mon platre, mais je connaissais toutes les règles à suivre en la matière et je les suivais scrupuleusement. « Il va falloir que je me re-muscle surtout ! » plaisantais-je en balançant légèrement le bras. « Ian sera ravi que je le porte » ajoutais-je avec un clin d’oeil complice.
Je n’avais jamais non plus vraiment ressenti le besoin d’avoir un animal à la maison. Maman avait pris un chat lorsque Alaric et moi étions partis vivre ailleurs, mais c’était le seul être vivant à quatre pattes que j’avais connu dans ma vie. Maintenant, il était vieux et un peu amoché, mais toujours très calin vis à vis de nous. Iona avait tout à fait raison dans sa réflexion, et c’était des contraintes et des responsabilités que j’étais incapable d’honorer à l’heure actuelle au vu de mon métier et des horaires parfois un peu foireux. « C’est tout à fait ça. Et puis je pense qu’il manquait de temps et qu’il devait se dire qu’on aurait pas su s’en occuper. Ce qui aurait été sûrement vrai d’ailleurs ». Je m’y connaissais de toute façon mieux en humain qu’en animaux maintenant. Tout au plus aurais-je pu succomber à l’envie de mon fils d’avoir un poisson rouge mais il était plus souvent chez sa mère que chez moi et c’était probablement à elle qu’il ferait les yeux doux.
Les séries médicales pouvaient être divertissantes, j’en convenais, mais cette habitude que j’avais à en relever systématiquement les erreurs me gâchait un peu le visionnage. « Eh mais, tu as peut être raison ! » riais-je à la remarque de mon amie en imaginant le scénariste dans sa tour d’ivoire s’amuser des incohérences. La série qu’elle me présentait elle, pouvait valoir le coup, il ne tenait qu’a moi d’essayer. « Oh je ne sais pas si c’est à ce point ! Je me ferai un avis et si j’aime bien, ce sera à moi de te remercier. Le drôle, c’est exactement ce dont j’ai besoin aujourd’hui ». Je lui adressais un sourire sincère. J’aimais beaucoup ce genre d’échange, qui était apaisant dans ce contexte un peu trouble qu’était ma vie.
Elle m’informa ensuite que son rendez-vous venait de se conclure et je hochais pensivement la tête pour acquiescer. « D’accord, je n’avais pas compris alors. J’espère qu’il n’y a pas trop de mauvaises nouvelles. Moi aussi j’ai terminé. Ce n’est peut être pas la peine qu’on reste ici alors, tu rentres comment ? On t’a déposé ? ». Je l’invitais d’un geste de la main à s’avancer dans le couloir pour quitter le service ou d’autres patients allaient et venaient pour leurs rendez-vous et il ne fallait pas les gêner.
Je n’avais jamais non plus vraiment ressenti le besoin d’avoir un animal à la maison. Maman avait pris un chat lorsque Alaric et moi étions partis vivre ailleurs, mais c’était le seul être vivant à quatre pattes que j’avais connu dans ma vie. Maintenant, il était vieux et un peu amoché, mais toujours très calin vis à vis de nous. Iona avait tout à fait raison dans sa réflexion, et c’était des contraintes et des responsabilités que j’étais incapable d’honorer à l’heure actuelle au vu de mon métier et des horaires parfois un peu foireux. « C’est tout à fait ça. Et puis je pense qu’il manquait de temps et qu’il devait se dire qu’on aurait pas su s’en occuper. Ce qui aurait été sûrement vrai d’ailleurs ». Je m’y connaissais de toute façon mieux en humain qu’en animaux maintenant. Tout au plus aurais-je pu succomber à l’envie de mon fils d’avoir un poisson rouge mais il était plus souvent chez sa mère que chez moi et c’était probablement à elle qu’il ferait les yeux doux.
Les séries médicales pouvaient être divertissantes, j’en convenais, mais cette habitude que j’avais à en relever systématiquement les erreurs me gâchait un peu le visionnage. « Eh mais, tu as peut être raison ! » riais-je à la remarque de mon amie en imaginant le scénariste dans sa tour d’ivoire s’amuser des incohérences. La série qu’elle me présentait elle, pouvait valoir le coup, il ne tenait qu’a moi d’essayer. « Oh je ne sais pas si c’est à ce point ! Je me ferai un avis et si j’aime bien, ce sera à moi de te remercier. Le drôle, c’est exactement ce dont j’ai besoin aujourd’hui ». Je lui adressais un sourire sincère. J’aimais beaucoup ce genre d’échange, qui était apaisant dans ce contexte un peu trouble qu’était ma vie.
Elle m’informa ensuite que son rendez-vous venait de se conclure et je hochais pensivement la tête pour acquiescer. « D’accord, je n’avais pas compris alors. J’espère qu’il n’y a pas trop de mauvaises nouvelles. Moi aussi j’ai terminé. Ce n’est peut être pas la peine qu’on reste ici alors, tu rentres comment ? On t’a déposé ? ». Je l’invitais d’un geste de la main à s’avancer dans le couloir pour quitter le service ou d’autres patients allaient et venaient pour leurs rendez-vous et il ne fallait pas les gêner.
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Iona jeta un coup d'œil au plâtre de son interlocuteur à ses mots. C'est vrai qu'elle n'avait pas pensé aux conséquences d'avoir un plâtre, elle n'aurait pas vraiment ce problème de musculature - elle n'était déjà pas bien musclée de toute façon, est-ce que quelqu'un verrait vraiment la différence ?
-Tu vas devoir tout faire avec ce bras-là pour compenser maintenant !
Elle lui adressa un sourire taquin.
Ioan hochait la têt, mieux valait ne pas prendre d'animaux si c'était juste pour faire plaisir à ses enfants, même si elle savait bien que ça ferait très plaisir à Logan d'ailleurs. Elle ne voulait pas le faire si elle n'était pas certaine d'avoir le temps et l'argent. Elle ne s'était jamais dit, plus jeune, qu'elle serait un jour en train de courir après le temps de cette façon. Pour voir plus souvent son fils, pour apprendre tout un tas de choses. Et aujourd'hui, avec son bras, elle en avait trop, de temps. Ne serait-elle donc jamais satisfaite ?
-Oui, responsabiliser des enfants ce n'est pas facile.
Ils étaient toujours d'accord pour jouer avec les animaux, mais s'il fallait les nettoyer, les nourrir... C'était moins facile de les convaincre.
Elle hocha la tête quand il lui confirma qu'il avait bien besoin de rire. Elle pouvait facilement le comprendre parce qu'ils étaient actuellement un peu dans le même mood. D'ailleurs, ça faisait du bien de croiser quelqu'un qui pouvait aussi bien la comprendre aujourd'hui. Evidemment que ses ami·e·s avaient de l'empathie, qu'on s'inquiétait pour elle, qu'on lui proposait de lui apporter à manger. Mais c'était très différent d'avoir en face de soi quelqu'un qui vivait la même situation.
-Si je peux t'aider à aller mieux, c'est avec grand plaisir !
Suivant son geste de la main, elle s'exécuta, sans vraiment réfléchir. Sa question la ramena à l'entretien qu'elle avait eu avec le chirurgien, cherchant la réponse à sa question avant de hausser légèrement les épaules - enfin une épaule.
-Pas spécialement de mauvaises nouvelles mais... Quelque part on espère toujours qu'on sera miraculeusement complètement guéri... Mais ça prend du temps.
Elle se força à esquisser un sourire pour ne pas donner à ses paroles une porté trop dramatique.
-Je suis venue en bus, pourquoi ?
-Tu vas devoir tout faire avec ce bras-là pour compenser maintenant !
Elle lui adressa un sourire taquin.
Ioan hochait la têt, mieux valait ne pas prendre d'animaux si c'était juste pour faire plaisir à ses enfants, même si elle savait bien que ça ferait très plaisir à Logan d'ailleurs. Elle ne voulait pas le faire si elle n'était pas certaine d'avoir le temps et l'argent. Elle ne s'était jamais dit, plus jeune, qu'elle serait un jour en train de courir après le temps de cette façon. Pour voir plus souvent son fils, pour apprendre tout un tas de choses. Et aujourd'hui, avec son bras, elle en avait trop, de temps. Ne serait-elle donc jamais satisfaite ?
-Oui, responsabiliser des enfants ce n'est pas facile.
Ils étaient toujours d'accord pour jouer avec les animaux, mais s'il fallait les nettoyer, les nourrir... C'était moins facile de les convaincre.
Elle hocha la tête quand il lui confirma qu'il avait bien besoin de rire. Elle pouvait facilement le comprendre parce qu'ils étaient actuellement un peu dans le même mood. D'ailleurs, ça faisait du bien de croiser quelqu'un qui pouvait aussi bien la comprendre aujourd'hui. Evidemment que ses ami·e·s avaient de l'empathie, qu'on s'inquiétait pour elle, qu'on lui proposait de lui apporter à manger. Mais c'était très différent d'avoir en face de soi quelqu'un qui vivait la même situation.
-Si je peux t'aider à aller mieux, c'est avec grand plaisir !
Suivant son geste de la main, elle s'exécuta, sans vraiment réfléchir. Sa question la ramena à l'entretien qu'elle avait eu avec le chirurgien, cherchant la réponse à sa question avant de hausser légèrement les épaules - enfin une épaule.
-Pas spécialement de mauvaises nouvelles mais... Quelque part on espère toujours qu'on sera miraculeusement complètement guéri... Mais ça prend du temps.
Elle se força à esquisser un sourire pour ne pas donner à ses paroles une porté trop dramatique.
-Je suis venue en bus, pourquoi ?
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Don : Un peu comme s’il portait des lunettes teintées, sa vision change en fonction de la personne qui se trouve le plus près de lui. Cette dernière est heureuse ? Le filtre est rose. En colère ? Le filtre est rouge. Triste ou mal à l’aise ? Il sera bleu ou vert.
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Date d'arrivée à Edimbourg : Septembre 2022
Don : Un peu comme s’il portait des lunettes teintées, sa vision change en fonction de la personne qui se trouve le plus près de lui. Cette dernière est heureuse ? Le filtre est rose. En colère ? Le filtre est rouge. Triste ou mal à l’aise ? Il sera bleu ou vert.
Dans ma malchance, j’avais heureusement un plâtre que sur le bras gauche, ce qui faisait que je pouvais continuer à faire un maximum de choses. Evidemment, je ne pouvais pas conduire pour me déplacer de droite à gauche, et j’avais énormément de mal à porter des trucs, sans compter le fait que tout me prenait un temps bien plus long que nécessaire. Je compensais en effet avec ma main droite, mais je n’aurai pas pu m’occuper d’une bonne façon de Ian s’il avait du rester avec moi les précédents week-end. « Tu imagines, je vais avoir un bras tout maigrelet et de supers biscottos sur l’autre » plaisantais-je encore, accompagnant mes paroles d’une grimace éloquente. Quelle allure j’aurai bien pu avoir franchement !
Comme je n’avais mon fils en règle générale qu’un week-end sur deux, c’est sur moi qu’aurait reposé la charge de nourrir l’animal et de parvenir à l’ensemble de ses besoins. Avec Mérédith, la question ne s’était jamais posée, nous n’avions jamais parlé d’un quelconque désir d’avoir un animal et Ian était trop petit pour comprendre ce en quoi il retournait. Je ne me sentais pas encore assez seul pour adopter un chat ou même un lapin. J’avais assez d’une soeur qui me sollicitait à tout bout de champ et d’une petite-amie avec qui j’aimais sortir. Du moins, avec qui je sortais les semaines avant le drame. A ce propos, parler avec une amie d’autre chose pouvait probablement m’aider à aller mieux. « Je te remercie, tu sais que toi aussi n’est-ce pas ? » m’enquis-je en posant ma main valide sur son bras.
Je comprenais ce qu’elle voulait dire. On voulait guérir plus vite que la musique pour pouvoir reprendre une vie normale et malheureusement, ce n’était jamais aussi facile que prévu, tant est qu’on n’ai pas de complications non plus ! « Oui, il faut vraiment bien faire les exercices qu’on nous donne, mais aussi faire attention aux mouvements qu’on fait… C’est complexe ! Je pense que j’ai tout autant hâte que toi que cela revienne à la normale ». C’était quelque chose qu’on ne pouvait accélérer malgré toute la bonne volonté du monde, mais on pouvait éviter que notre état s’aggrave. J’avais déjà reçu de jeunes patients qui s’étaient cassé un bras après avoir continué à faire du sport malgré une cheville foulée !
Afin de quitter tout de même l’ambiance du couloir, je proposais à Iona d’y aller. « Moi aussi. Je peux t’accompagner à l’arrêt ? » demandais-je en la dépassant pour lui montrer la voie. Je connaissais l’endroit comme ma poche et je pouvais l’empêcher du tourner en rond indéfiniement. Tout n’était pas toujours très bien indiqué.
Comme je n’avais mon fils en règle générale qu’un week-end sur deux, c’est sur moi qu’aurait reposé la charge de nourrir l’animal et de parvenir à l’ensemble de ses besoins. Avec Mérédith, la question ne s’était jamais posée, nous n’avions jamais parlé d’un quelconque désir d’avoir un animal et Ian était trop petit pour comprendre ce en quoi il retournait. Je ne me sentais pas encore assez seul pour adopter un chat ou même un lapin. J’avais assez d’une soeur qui me sollicitait à tout bout de champ et d’une petite-amie avec qui j’aimais sortir. Du moins, avec qui je sortais les semaines avant le drame. A ce propos, parler avec une amie d’autre chose pouvait probablement m’aider à aller mieux. « Je te remercie, tu sais que toi aussi n’est-ce pas ? » m’enquis-je en posant ma main valide sur son bras.
Je comprenais ce qu’elle voulait dire. On voulait guérir plus vite que la musique pour pouvoir reprendre une vie normale et malheureusement, ce n’était jamais aussi facile que prévu, tant est qu’on n’ai pas de complications non plus ! « Oui, il faut vraiment bien faire les exercices qu’on nous donne, mais aussi faire attention aux mouvements qu’on fait… C’est complexe ! Je pense que j’ai tout autant hâte que toi que cela revienne à la normale ». C’était quelque chose qu’on ne pouvait accélérer malgré toute la bonne volonté du monde, mais on pouvait éviter que notre état s’aggrave. J’avais déjà reçu de jeunes patients qui s’étaient cassé un bras après avoir continué à faire du sport malgré une cheville foulée !
Afin de quitter tout de même l’ambiance du couloir, je proposais à Iona d’y aller. « Moi aussi. Je peux t’accompagner à l’arrêt ? » demandais-je en la dépassant pour lui montrer la voie. Je connaissais l’endroit comme ma poche et je pouvais l’empêcher du tourner en rond indéfiniement. Tout n’était pas toujours très bien indiqué.
★LAY ALL YOUR LOVE ON ME ★
Cause everything is new, And everything is you, And all I've learned has overturned, What can I do?.
Pseudo : Kimi
Avatar et crédit : Scarlett Simoneit (by Nuit d'orage)
CW : Violences conjugales (passées)
Messages : 1180
Occupation : Serveuse
Âge : 26 Quartier : Banlieues
Situation familiale : Mère célibataire, cœur en peine
Date d'arrivée à Edimbourg : Septembre 2003
Don : Empathe - ressent les sentiment de celleux qu'elle touche
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Iona eut un petit rire alors qu'elle s'imaginait Alistair, plus ou moins à l'image d'un tennisman, avec un bras bien plus large que l'autre. Elle secoua la tête de droite à gauche en reprenant son sérieux.
-Il va falloir prévoir beaucoup de sport ces prochains semaines ! On ira faire notre rééducation ensemble.
Elle eut un nouveau rire et un sourire radieux; Il était peu probable qu'ils se rendent chez le même kinésithérapeute, mais qui sait ?
Elle fut un peu surprise de sentir sa main sur son bras - décharge d'émotions à laquelle elle ne s'était pas vraiment préparée. Heureusement, Alistair ne ressentait rien de violent. Il était, sans aucun doute, un peu contrariée par son bras, mais vu l'état dans lequel elle était elle-même, ça ne faisait pas vraiment de différence. Elle finit par répondre à sa question, il avait peut-être remarqué son trouble, elle espérait qu'il ne se méprenne pas.
-Tu fais déjà beaucoup pour moi en soignant Logan, tu sais.
Avoir un pédiatre de confiance, ça n'avait pas de prix aux yeux d'une maman, d'un parent qui prenait soin de la santé de son enfant. Elle réalisait la chance qu'elle avait. Et pouvoir s'entendre avec lui, c'était aussi très rassurant.
Elle sourit et hocha la tête de haut en bas. Vu comment il avait l'air de tourner en rond, il devait avoir hâte de revenir à la normalité et recommencer à travailler. Iona aussi, mais son métier n'était pas aussi important pour elle qu'il l'était pour Alistair - tout du moins c'est ainsi qu'elle le voyait.
-On devrait fêter ça quand ce sera le cas !
Evidemment, elle ne pensait pas à une soirée alcoolisée, en fait, elle ne savait pas à quoi elle pensait exactement. Juste cette journée au parc, ce serait déjà un excellent moyen de le fêter.
Il était temps de quitter l'hôpital, c'est vrai qu'ils étaient quand même en train d'encombrer le couloir alors qu'ils n'avaient plus rien à faire là. Elle acquiesça d'un hochement de tête en le suivant.
-Oui merci beaucoup, j'avoue ne même plus trop savoir par où je suis arrivée.
Iona connaissait un peu trop bien les urgences, mais alors le reste de l'hôpital... Elle avait suivi les indications qu'on lui avait donné mais avait l'impression d'avoir un peu trop tourné en rond.
-Au bout de combien de temps ici on finit par se repérer ?
-Il va falloir prévoir beaucoup de sport ces prochains semaines ! On ira faire notre rééducation ensemble.
Elle eut un nouveau rire et un sourire radieux; Il était peu probable qu'ils se rendent chez le même kinésithérapeute, mais qui sait ?
Elle fut un peu surprise de sentir sa main sur son bras - décharge d'émotions à laquelle elle ne s'était pas vraiment préparée. Heureusement, Alistair ne ressentait rien de violent. Il était, sans aucun doute, un peu contrariée par son bras, mais vu l'état dans lequel elle était elle-même, ça ne faisait pas vraiment de différence. Elle finit par répondre à sa question, il avait peut-être remarqué son trouble, elle espérait qu'il ne se méprenne pas.
-Tu fais déjà beaucoup pour moi en soignant Logan, tu sais.
Avoir un pédiatre de confiance, ça n'avait pas de prix aux yeux d'une maman, d'un parent qui prenait soin de la santé de son enfant. Elle réalisait la chance qu'elle avait. Et pouvoir s'entendre avec lui, c'était aussi très rassurant.
Elle sourit et hocha la tête de haut en bas. Vu comment il avait l'air de tourner en rond, il devait avoir hâte de revenir à la normalité et recommencer à travailler. Iona aussi, mais son métier n'était pas aussi important pour elle qu'il l'était pour Alistair - tout du moins c'est ainsi qu'elle le voyait.
-On devrait fêter ça quand ce sera le cas !
Evidemment, elle ne pensait pas à une soirée alcoolisée, en fait, elle ne savait pas à quoi elle pensait exactement. Juste cette journée au parc, ce serait déjà un excellent moyen de le fêter.
Il était temps de quitter l'hôpital, c'est vrai qu'ils étaient quand même en train d'encombrer le couloir alors qu'ils n'avaient plus rien à faire là. Elle acquiesça d'un hochement de tête en le suivant.
-Oui merci beaucoup, j'avoue ne même plus trop savoir par où je suis arrivée.
Iona connaissait un peu trop bien les urgences, mais alors le reste de l'hôpital... Elle avait suivi les indications qu'on lui avait donné mais avait l'impression d'avoir un peu trop tourné en rond.
-Au bout de combien de temps ici on finit par se repérer ?
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