This is the skin of a killer • Gearald

Gabriel Faure

Pseudo : LapinMagique
Avatar et crédit : Maxence Danet-Fauvel • cs1 par moi & avatar et cs 2 by Nuit d'Orage ♥
CW : Adultère, tabagisme, alcool
Messages : 3982
This is the skin of a killer • Gearald L21i

This is the skin of a killer • Gearald L21i

Occupation : Restaurateur au Scottish National Portrait Gallery
Âge : 31 Quartier : Old Town
Situation familiale : Célibataire, anciennement en couple avec Aaliyah. Anciennement fiancé à Lucie, une française. Ainé d'une famille de dix enfants.
Date d'arrivée à Edimbourg : Septembre 2020
Don : Un fantôme qui ne me lâche pas d'une semelle depuis ma naissance et qui se prend pour mon second père : Arthur, inventeur raté du 19ème siècle, soi-disant ancêtre, tué par sa propre invention. Qu'est-ce qu'il peut être agaçant...

This is the skin of a killer • Gearald Utxu

This is the skin of a killer • Gearald

Lun 25 Nov - 13:43

This is the skin of a killer

[T.W : suicide, mort, deuil]

Le calme est à peu près revenu dans nos vies. Le réseau a cessé ses caprices assez rapidement et Arthur m'est revenu aussi vite qu'il a rejoint Prudence au début du mois. Je ne comprends toujours pas ce qu'il s'est passé et ça me trotte encore en tête. Au moins, tout est rentré dans l'ordre, c'est vrai mais je suis comme ça, à tourner autour d'un problème tant que je n'ai pas trouvé la solution. Et si ça recommençait ? Et si la prochaine fois durait plus longtemps ? Qu'est-ce qu'on ferait ? Est-ce qu'il y a quelque chose à faire pour éviter que ça n'arrive de nouveau ? J'avoue, passer du temps loin d'Arthur m'a fait du bien mais ce n'était pas pour autant de tout repos d'entendre les fantômes de Prudence. J'en ai même regretté le mien.

La vie a repris son cours, j'ai repris du poil de la bête et retrouve mon travail pour mon plus grand plaisir. Je n'en menais pas large il y a quelques semaines mais là, je suis de nouveau entièrement opérationnel et efficace. J'ai rattrapé mon retard en faisant quelques heures supplémentaires par-ci par-là mais ça ne m'a pas dérangé, bien au contraire. J'aime mon travail, je suis heureux de le faire mais, d'un autre côté, ça me prend quelques heures sur mon temps personnel que je devrais être en train de consacrer à la réalisation des cadeaux pour ma famille.

Il se trouve que j'ai du mal cette année. Je n'ai pas trop d'idées mais je dois me dépêcher de trouver parce que le temps passe vite et qu'on est déjà à la fin novembre. Sans compter que je vais devoir envoyer mes cadeaux par voie postale puisque je ne vais pas être capable de tout ramener dans mes valises. Il faut vraiment que je passe la seconde et que je planche dessus quitte à passer des nuits blanches pour être sûr que tout soit prêt et arrivé en temps et en heure.

C'est d'ailleurs pour ça que je décide de poser quelques jours de congés supplémentaires la semaine prochaine histoire d'avancer sur mes cadeaux. Je devrais finir la restauration sur laquelle je suis cet après-midi donc je ne pense pas qu'ils refuseraient d'accéder à ma demande. Je suis un bon élément et même si j'ai eu quelques soucis depuis l'an dernier, j'ai toujours fait mon travail de manière sérieuse et consciencieuse.

Je quitte mon atelier en sous-sol et me dirige vers l'ascenseur pour qu'il me mène à l'étage de la direction. Ma cheffe a donné son aval mais c'est plus haut que ça va se jouer. Aujourd'hui la cabine métallique semble capricieuse mais je n'y prête pas grande attention. Elle est quand même assez âgée alors ce n'est pas rare d'entendre quelques grincements. Peut-être que j'aurais dû être plus prudent.

Quelqu'un entre au rez-de-chaussée et si je le salue dans un premier temps, son visage me dérange. J'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part alors les rouages dans mon esprit se mettent à tourner pour me donner la solution de cette énigme. Et ce sont ceux de l'ascenseur qui se bloquent en une secousse désagréable. Un nouveau regard en direction de cet inconnu qui n'en est pas vraiment un avant de reporter mon attention sur les boutons. J'appuie dessus en espérant faire repartir la machine mais rien.

- Merde.

J'appuie ensuite sur le bouton d'appel et la personne de l'autre côté du fil m'assure qu'une équipe d'intervention arrivera d'ici une heure ou deux. Je le remercie et m'adosse au fond de la cabine en croisant les bras. Quelque chose me dérange au-delà du fait d'être bloqué. Je fixe sans réellement le vouloir l'homme qui se trouve coincé avec moi quand, tout d'un coup, sorti de nulle part, un nom me revient en tête. Gearald Hynes. Je me ferme immédiatement, mon regard se fait plus dur et mon attitude change.

- Vous avez enseigné à Berlin non ? A l'université des arts, pas vrai ?

Mes questions sont posées sèchement ; je fais clairement preuve d'hostilité. Cet homme, je ne l'ai jamais rencontré mais je n'oublierai jamais ce qu'il a fait.

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