Sinking Past
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Cassius Monroe
Cassius Monroe
purple lamborghini
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Pseudo : Nuit d'orage
Avatar et crédit : Lakeith Stanfield + Panic ♥
CW : Infidélité
Messages : 3035
cotton candy drip + Aizah Tiiw
Occupation : gagnant du loto qui va bientôt devoir retrouver une activitée pro
Âge : 30 Quartier : Old Town
Situation familiale : Oublie régulièrement que Maeve l'a plaqué
Date d'arrivée à Edimbourg : été 2022
Don : Il a été bloqué 5 ans en 2022, revenant inlassablement au 1er janvier. Maintenant en 2024, il lui arrive de revivre plusieurs mois la même journée.

cotton candy drip + Aizah Cs8s

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Mer 18 Sep - 14:46
Cotton candy drip
T'es triste de devoir rajouter une veste par-dessus ta tenue. T'avais envie de porter une chemise en dentelle très ajourée et un simple pantalon noir. Mais il y a du vent, des nuages, l'humidité éternelle d'Édimbourg. Tu te dis que quitte à supporter l'air iodé, tu devrais au moins aller voir la mer de temps en temps. Ça compenserait. C'est beau, la mer. Ça pourrait t'inspirer des œuvres. Ouais, un de ces quatre, tu iras te promener sur la plage pendant que le soleil se couche et tu verras ce que ça donne. En attendant, tu attrapes un bomber kaki qui attire pour une fois pas trop l'attention. Il fait encore trop chaud pour mettre le fameux manteau jaune. Bientôt. T'as hâte. Tu t'observes devant le miroir, t'es plutôt content alors ça ira. Les clefs dans la poche arrière droite, ton portefeuille dans celle de gauche, t'es parti.

T'es jamais allé de ce côté. De toutes les fois où tu t'es promené à Edimbourg, t'es pas allé dans ce parc. C'est chouette. T'es content de tester de nouvelles choses. T'envoies un message à Aizah quand tu arrives, en constatant que t'es en avance. T'avais oublié de regarder l'heure en partant. Enfin, il vaut mieux que ce soit dans ce sens que dans l'autre, c'est moins impoli. Mais ton amie te connaît depuis assez longtemps, tu te dis qu'elle ne se serait pas offusquée. Mais bon. Là, t'es en avance et tu n'as pas envie de passer les quinze prochaines minutes dans la voiture. Tu sors pour aller explorer.

À midi, il devait y avoir plus de monde, mais vous avez fait exprès de viser un tout petit peu plus tard, afin de ne pas être dans la vague. Il y a des familles installées aux tables en bois ou sur des nappes de pique-nique. Des couples qui rigolent en se donnant la becquée. Les gens sont heureux, c'est agréable. Tu te dis que s'il y a une journée que tu voudras bien vivre une deuxième fois, ça sera celle-ci. Le ciel s'est dégagé depuis que tu as quitté ton appartement, rendant ta fichue veste presque superflue. Le temps te nargue, ça t'amuse. Tu continues à te promener, les mains dans les poches, le regard qui passe de table en table. Il y a du choix.

Tes yeux se posent sur des chickens cones. Tu connaissais pas l'existence de ce truc. Une fine pâte gaufrée, pliée en forme de cornet de glace afin de servir de panier à une montagne de poulets laqués d'une belle couleur caramel. Derrière cette recette particulière alléchante, tu en découvres d'autres. Curry, frits, épicé, aigre-doux, même végan à base de seitan. Ça va être difficile de choisir. Tout a l'air incroyablement bon, mais tu n'as que deux mains. Tu observes ce que les clients avant toi prennent, les commentaires qu'ils lâchent à la première bouchée. Beaucoup de gémissements d'extase. C'est bon signe. Tu finis par arriver devant le vendeur, un type qui te ressemble beaucoup, ça te fait rire. Tu lui dis que tu ne sais pas, il choisit pour toi. Et voilà comment tu te retrouves à te promener avec un poulet teriyaki et du poulet frit contenus par ces cônes en gaufre. Tu as hâte de mettre ça dans ta bouche. De petites fourchettes en bois sont plantés en haut des tours de nourriture.

Ta mission, c'est maintenant de trouver Aizah. L'heure du rendez-vous doit être dépassée. Comment le savoir ? Les deux mains sont occupées. Tu ne peux plus sortir ton téléphone, que ce soit pour des messages ou un appel. Tu vas devoir la trouver par toi-même. Tu navigues entre les stands, cherches les limites de l'installation. Après quoi, tu la suis jusqu'à arriver sur le parking où tu supposes qu'Aizah viendra se garer. Par magie (et parce que le parc n'est ni immense ni noir de monde), tu la trouves. Tu t'approches, hyper souriant.

— Salut.

Tu as l'air sincèrement heureux d'être là et qu'elle t'accompagne. Tu as encore les deux cônes dans les mains, tenus parfaitement droits. Aucun bout de viande ne menace de tomber. C'est une prouesse de stabilité, expliquée par le côté collant de la sauce qui enrobe le poulet.

— Tu préfères teriyaki ou poulets frits ?

Le type t'a fait prendre deux goûts que tu adores, pour être sûr que tu sois content peu importe celui qu'Aizah prendra. De toute façon, tu lui feras goûter le tien et lui voleras du sien en échange. Mais garde de la place, il y a encore une vingtaine de restaurants représentés et tu as vraiment envie de t'attarder devant chaque stand jusqu'à ce que ton estomac te supplie de lâcher l'affaire. 
@Aizah Zaman
Aizah Zaman
Aizah Zaman
M(o)use
Pseudo : Elo
Avatar et crédit : Deepika Padukone / Nuit d'Orage <3 (avatar), Gifs : Pow, Signa by Drake (icons : Nuit d'Orage, ellaenys)
CW : Consommation d'alcool, drogue, sexe
Messages : 2786
Hey Brother...
Occupation : Gérante d'une chaîne de magasins de cosmétiques
Âge : 42 Quartier : New Town
Situation familiale : Célibataire
Date d'arrivée à Edimbourg : Décembre 2009
Don : Aizah est une empathe. A l'inverse de son jumeau, elle ressent essentiellement le bonheur des autres et toutes les émotions positives qui en découlent

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Spoiler:

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Jeu 17 Oct - 10:24
Cotton Candy Drip
Une migraine infernale ne la lâche pas depuis plusieurs jours. En fait, non. Cela ne la lâche pas depuis la mise à sac de sa boutique, quelques semaines auparavant. Aizah court partout. Elle oscille entre les assureurs et le commissariat pour le dépôt de plainte. Aizah y est allée par pure formalité, parce que cela était exigé pour faire valoir sa police d’assurance, qu’elle trouve bien trop élevée à son goût. Mais dans les faits, les auteurs ne seront probablement jamais retrouvés et jamais punis. Au mieux, ils seront mineurs et auront une tape sur les doigts. Elle, en attendant, a dû mettre sa vendeuse au chômage technique et sa boutique en fermeture temporaire. Personne ne la remboursera du manque à gagner, qui commence à chiffrer. Pour se changer les idées, elle commence à penser sérieusement à la décoration et à l’aménagement du spa qu’elle compte ouvrir. Cela sera sans doute retardé pour les raisons mentionnées ci-dessus. Ce n’est pas tellement la joie, en ce moment.

Aizah a décidé que, pour son bien-être, elle devait lâcher un peu de lest. Aujourd’hui, cela sera un jour où elle ne pense à rien. Elle est devant son miroir en pied, elle regarde son reflet en grimaçant. Elle a l’impression d’avoir pris dix ans d’un coup avec toute cette histoire. Une robe simple, en velours rouge l’attend sur le lit. Il fait bon mais c’est l’Ecosse. Il y a du vent. Un vent venu de la mer, iodé et frais. Aizah l’enfile puis complète la tenue avec une veste noire, imperméable au cas où il se mettre à pleuvoir. La pluie n’est jamais à exclure dans cette région du monde. Elle enfile des bottes puis attrape son sac à main. Il est simple, assorti à la robe. Elle passe la chaînette autour d’elle. Un coup d’œil au réveil et elle se rend compte qu’elle est en retard.

Le Uber traverse la ville quand elle reçoit un sms de son ami, Cassius. Il est en avance d’un petit quart d’heure. Elle répond qu’elle est sur la route avant de ranger son téléphone. C’est lui qu’elle est sensée retrouver pour une journée placée sous le signe de la gastronomie. Elle ne sait plus si l’idée vient d’elle ou de lui mais cela n’a guère d’importance. Ils ne se sont pas revus depuis le vernissage, pris dans leurs vies respectives. Mais cela n’est pas parce qu’ils ne se voient pas que les choses changent entre eux. Aizah apprécie les moments simples qu’elle passe avec lui. Elle y pense un peu, à chaque fois qu’elle lève un œil sur le tableau qui orne un mur de sa boutique. Tableau qui, miraculeusement, a échappé au pillage.

Le parc est transformé en un marché des saveurs gigantesque. Elle vient très peu dans ce coin de la ville, bien loin des endroits qu’elle a l’habitude de fréquenter. Aizah est agréablement surprise du peu de monde qui fréquente les allées du marché. Cassy ne sera pas difficile à retrouver, surtout s’il a opté pour le manteau en poils jaune. Il fait un peu chaud pour cela mais la prise en compte du climat ne semble pas être un critère suffisamment important pour qu’il le considère. Et puis, elle n’avait pas spécialement envie d’être prise dans un flot de badauds, incapable de s’approcher des chalets et emportée par la foule. Ses yeux se baladent sur les étalages, elle inspire profondément et cela lui met l’eau à la bouche. Elle n’a pas mangé ce matin, pour pouvoir profiter le plus possible des douceurs proposées ici.

Toute à ses pensées, Aizah se retrouve sur le parking. Elle est allée un peu loin, il faut qu’elle fasse demi-tour si elle veut retrouver son ami et accessoirement quelque chose à se mettre sous la dent. Elle pivote sur ses talons, beaucoup trop haut pour ce genre d’évènement, et tombe nez à nez avec Cassius. Elle sourit tandis qu’elle accélère le pas pour venir à sa rencontre. « Salut ! » Elle réponds, avant de déposer une bise sur une de ses joues. En se reculant, elle lorgne sur les cônes qu’il tient en main, débordant d’un poulet qui sent délicieusement bon. « Bonne question. » Aizah plisse les sourcils. Le choix est épineux mais finalement, il se porte sur le poulet frit. Elle adore. La panure croustille mais la viande reste tendre. Elle tend la main pour le débarrasser du cône et attrape un tender qu’elle s’empresse de croquer. « Dé-li-cieux. Tu veux goûter ? » Elle sait qu’elle pourrait en manger jusqu’à exploser mais elle va devoir se retenir, il y a tellement de choix ici. Elle passe son bras libre sous celui de son ami et il remonte le parking jusqu’à être de retour dans le marché. « Il y avait des brochettes de saumon un peu plus loin qui me faisaient terriblement envie quand je suis arrivée. » Aizah ne sait plus tellement où se trouve le stand en question mais cela ne devrait pas être trop compliqué à retrouver.



Alors, souris.
“ Dans 150 ans, on s'en souviendra pas, de ta première ride, de nos mauvais choix. Du temps qui avance, de la mélancolie. De la chaleur des baisers, de cette pluie qui coule. De l'amour blessé et de tout c'qu'on nous roule.”
Cassius Monroe
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cotton candy drip + Aizah Cs8s

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Mer 23 Oct - 19:54
Cotton candy drip
Ca va forcément être une bonne journée. Forcément. C'est de la nourriture, du beau temps et Aizah. Tu ne vois pas comment ça peut être autre chose que marrant, comme moment. T'as déjà dans les mains des bouts de poulet qui ont l'air incroyables et que tu as hâte de mettre dans ta bouche. L'odeur qui te chatouille narines te permet de ne pas oublier, alors que tes yeux se promènent sur chaque passant qui t'entoure, soit pour chercher ton amie, soit par simple plaisir d'observer des inconnus. Ton errance ne dure pas longtemps, rapidement tu repères la femme qui dépasse de plusieurs centimètres de la foule, grâce à ses talons. Tu es content car elle a l'air d'aimer ce que tu as choisi pour vous. Tu lui tends le poulet frit, grand élu de son cœur.

— M'okay !

Tu ne te fais pas prier quand elle te propose de goûter. Tu n'as même pas essayé le tien encore, mais le lui proposes en échange. Tu utilises ta petite fourchette en bois pour voler un morceau. Le goût est prononcé, c'est gras comme il faut. Parfait. Ton sourire s'élargit encore et c'est dingue, parce qu'on pensait que tu avais atteint ton maximum.

— C'est bon.

Tu dis, en ne trouvant pas de mot plus approprié. Le tien aussi est franchement canon. Tu baisses les yeux et mange morceau après morceau, en te laissant guider par ton amie à ton bras. Elle parle de saumon et voilà, tu commences à saliver en y pensant alors que ton premier plat n'est même pas terminé. Il t'en faut peu, mais ce n'est pas pour rien qu'Aizah et toi vous êtes donné rendez-vous là. La nourriture, c'est sacré. Tu attaques la gaufre quand vous êtes arrêtés dans votre marche. Tu as de la sauce teriyaki sur les joues et le menton, ça n'a pas l'air de te déranger. Tu ne connais pas la honte, c'est bien connu.

Tu relèves les yeux et observe. Vous êtes au niveau d'un stand de bonbons. Une dame dans un uniforme rose pétant et rayé de blanc qui la fait ressembler à une sucette vivante, vous mets un énorme bol de bonbons devant les yeux. C'est gratuit, elle dit, alors que son regard bleu trop clair pour être joli ne vous lâche pas. C'est un nouveau goût qui arrivent sur le marché, y paraît. Sur son tablier et sur les minuscules emballages, le nom d'une marque que tu ne connais pas (mais tu as toujours été mauvais pour les retenir). Ok. Tu plonges la main dans sa réserve pour extraire une confiserie. Tu retires le bout de plastique et tiens le bonbon entre deux doigts pour l'observer. Ce n'est qu'une petite boule blanche, brillante quand tournée au soleil. Ça a l'air marrant. Pas du tout comestible, par contre. On dirait une bille de plâtre. Tu la jettes dans le bon de ta bouche. Ouverte en deux par tes molaires, tu découvres un fourrage à... à quoi ? Tu n'es pas sûr. Ça a un goût de sucre et de produit chimique. Tu adores. La dame en face de vous continue de vous fixer avec son air angoissant et son sourire rigide. Tu te penches en direction de l'oreille d'Aizah.

— Je crois qu'elle ne va pas partir si tu ne les essaies pas.

Et si vous voulez pouvoir goûter le saumon que ton amie avait repéré, il va bien falloir vous débarrasser de cette dame bizarre au costume pétant. Tu as essayé d'être discret, mais c'est sûr que la femme vous a entendus ; tu n'as même pas chuchoté. Très malin de ta part.
@Aizah Zaman
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