Sinking Past
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Ryan Bridges
Ryan Bridges
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Ce qu'il s'est passé et le monde dans lequel on vit Daryl-dixon-twd-daryl-dixon
Occupation : Inspecteur adjoint
Âge : 49 Quartier : Banlieue de Wester Hails
Situation familiale : Divorcé, père de 2 enfants
Date d'arrivée à Edimbourg : Novembre 2022
Don : Lorsqu'il se trouve sur le lieu d'un crime, il se retrouve transporté au moment des faits. Plus rapidement il sera sur place, et plus il pourra assister à la scène dans sa globalité tel un spectateur impuissant qui ne peut rien faire si ce n'est assister à la scène sans pouvoir intervenir. A contrario, plus le temps se sera écoulé entre le moment du meurtre et celui ou il se rend sur la scène de crime et moins il verra de choses. Si le meurtre s'est déroulé il y a plus de 72h, son don ne se déclenchera pas.

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Ce qu'il s'est passé et le monde dans lequel on vit Empty Ce qu'il s'est passé et le monde dans lequel on vit

Sam 13 Juil - 21:44
Après les violentes émeutes qui avaient secoués la magnifique ville d’Edimbourg, le calme était enfin revenu et l’heure était désormais au bilan. Ryan ne vivait pas ici depuis très longtemps mais il savait que ce genre de manifestation n’était pas dans les habitudes de la population locale, c’était même assez exceptionnelle pour le souligner et tout ça pour quoi ? La ville s’était embrasé comme jamais suite à l’arrestation d’un petit con, une petite star du web qui se prenait pour dieu en montant en épingles des histoires qu’il déformait sous ses écrits pour les transformer en histoire surnaturelle. S’il s’était limité à inventer de toute pièce des histoires locale ou des légendes de manoir hanté comme il y en avait temps dans la ville écossaise, la police ne se serait jamais intéressé à lui, mais non content d’impliquer des citoyens innocents dans ses histoires, il s’était retrouvé mêlé à cette vague d’événements suspects qui avait plané sur la ville, impliquant entre autre chose le déraillement d’une rame de métro et la perte de connaissance de toutes les personnes qui se trouvaient dans un restaurant à commencer par sa fille et son petit-fils. Alors oui, ce petit con aurait pu surfer sur cette vague d’événements pour faire le buzz, sauf que ces événements, il les avait prédit avant qu’ils ne se produisent. De là à penser qu’il y était étroitement lié, il n’y avait qu’un pas, et comme Ryan ne croyait pas une seule seconde aux prétendus devins et autre Nostradamus, il était évident qu’il était impliqué dans tous ces tragiques événements qui avaient secoués la ville. Débusquer cette petite merde n’avait pas été une mince affaire car il savait parfaitement brouiller les pistes, mais à force de se jouer des forces de l’ordre, et de se croire le plus malin, il avait fini par commettre une erreur et à se faire identifier. C’est à partir de là que toute la ville s’était embrasée. Dès l’annonce de son arrestation et de son identité dévoilée, les gens avaient commencé à descendre dans la rue pour soutenir leur petite star locale du web. Les débordements furent quasi immédiat, provoquant des émeutes absolument partout en ville, laissant libre court aux manifestants mais également aux casseurs qui en profitèrent pour piller et semer la zizanie, prouvant pour une fois aux français qu’ils n’étaient pas les seuls dans l’art à manifester et à tout casser.
Les premières victimes de cette embrasement furent bien évidemment les forces de l’ordre qui avait été envoyé en première ligne pour tenter d’arrêter cette mèche que l’on venait d’allumer et qui avait fini par leur exploser à la figure. La violence présente fut inouïe, des hommes et des femmes qui ne faisaient que leur devoir et qui ne cherchaient qu’à protéger les citoyens de la ville et à empêcher des débordements, furent pris à parti. Certains furent isolés et lynchés, d’autres blessés.
Il était inimaginable de se dire que cette rue grise et désolée, aux cendres encore fumantes, était hier encore, l’une des plus touristique et attractive de la ville. Les gens étaient devenus fous….

Avançant parmi les débris, ses pas le conduisirent jusqu’à cette boutique luxueuse qu’il n’avait franchit qu’une seule fois, et qui lui avait permis de la rencontrer… une première fois. Peut-être que sans cette deuxième fois, dans cette supérette, il ne serait pas là aujourd’hui, à s’inquiéter pour elle et à se demander si elle avait réussie à faire front aux émeutes. Aizah avait beau être une femme de caractère, face à une foule déchaînée, il n’y a que très peu d’options qui s’offraient à vous. Il avait espéré qu’elle soit épargnée mais vu où était située sa boutique, il savait qu’elle n’avait aucune chance de passer au travers. Tout ce qu’il pouvait espérer, c’était que dans son malheur, elle s’en soit bien sortie. Présente au milieu de son magasin, appliqué à sa tâche qui consistait cette fois, non pas à faire ses comptes ou à vendre des produits de luxe, mais à nettoyer les dégâts que les émeutiers avaient fait, il fut soulager de constater qu’elle n’avait rien. Si sa boutique avait quelque peu morflé, elle, de son coté, ne paraissait pas avoir souffert. Ses bruits de pas piétinant le verre brisé de la vitrine, révéla sa présence et d’un pauvre sourire, il fixa le charmant visage qui lui faisait désormais face.

- S'lut… marmonna-t-il de sa voix rauque. J'suis venu voir comment tu t’en étais sortis. Tu vas bien ? T’as rien ?

Le magasin, ce n’était que du matériel, ce qui importait vraiment, c’était les gens. C’était elle. Il allait l’aider à nettoyer tout ce bazar, mais avant, il voulait être là pour elle. Après une courte hésitation, à se tenir maladroitement à l’entrée, il s’avança vers elle, ses pas réduisant la distance qui les séparaient pour la serrer dans ses bras, non pas pour la consoler elle, mais pour se rassurer lui. Elle n'était pas blessée, elle allait bien. Elle allait vraiment bien.



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Aizah Zaman
Aizah Zaman
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Pseudo : Elo
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CW : Consommation d'alcool, drogue, sexe
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Occupation : Gérante d'une chaîne de magasins de cosmétiques
Âge : 42 Quartier : New Town
Situation familiale : Célibataire
Date d'arrivée à Edimbourg : Décembre 2009
Don : Aizah est une empathe. A l'inverse de son jumeau, elle ressent essentiellement le bonheur des autres et toutes les émotions positives qui en découlent

Ce qu'il s'est passé et le monde dans lequel on vit 3yr2
Spoiler:

Ce qu'il s'est passé et le monde dans lequel on vit Empty Re: Ce qu'il s'est passé et le monde dans lequel on vit

Lun 2 Sep - 11:22
Ce qui s'est passé et le monde dans lequel on vit
L’odeur est partout. Insistante, persistante. Elle monte au nez, elle fait couler le mascara qui maquille ses cils. Le verre craque sous les semelles de ses escarpins. Le vernis tâche le parquet dans une myriade de couleurs qu’Aizah peine à trouver jolie. Les rouges à lèvres ont, pour la plupart, été dérobés. Comme les parfums. Elle n’ose pas penser au montant des pertes et ce que cela implique. Sa cotisation d’assurance va augmenter de manière exponentielle. Cette boutique, c’est toute sa vie ou presque. Elle n’a ni homme dans sa vie, ni enfant. Juste un chat qui l’attend le soir et sa famille au bout de la rue. Et jusque là, elle s’accommodait très bien de cette solitude parce qu’elle savait que ses journées seraient occupées. Mais là, force est de constater qu’elle va devoir fermer pour un petit moment. Le temps de recevoir le rapport d’expertise, puis des travaux. Cela tombe mal, pile au moment où elle se décide à ouvrir une seconde affaire. Le spa va devoir attendre, elle ne fait que repousser sa concrétisation.

Aizah ne sait pas ce qu’elle ressent. Dehors, elle sent la joie qui accompagne le début du printemps. Elle entends les clochettes à ses oreilles et, comme toujours, cela parasite ce qu’elle est sensée ressentir. De la colère, de la tristesse, un sentiment d’injustice qui la prends par la gorge. Qu’est-ce qu’elle a à voir elle, dans l’arrestation du blogueur ? Tout le monde le détestait, ce type. Mais soudainement, parce que prit dans le système judiciaire, cela fait de lui un martyre ? Aizah n’appelle pas cela de la liberté d’expression : elle appelle cela de la calomnie et des dénonciations mensongères. Et si dans le lot, certaines révélations se sont avérées exactes, il ne lui appartenait pas de les dévoiler. Elle sourit un peu à penser aux photos d’elle et de Charlene qui ont été publiées mais cela s’évanouit quand elle songe aux dégâts que cela aurait pu causer. Quand elle se revoit traverser la foule d’émeutiers, main dans la main avec son frère, Anthéa sur les talons. La frayeur quand ils ont perdu sa jeune vendeuse de vue. Elle n’est pas la seule à avoir eu sa boutique mise à sac et elle ne comprends pas le principe. Elle ne saisit pas la pertinence. Alors quoi, ne pas être d’accord avec une décision nous donne le droit d’aller bousiller les biens du voisin ? Aizah espère bien que les pillages ne resteront pas impunis.

Elle traverse le carnage qu’est devenu son point de vente et s’empare d’un balai. Maintenant que l’expert est passé, il lui appartient de ranger. Les franges du balai ramassent le verre mais étale le vernis. Elle a laissé la porte ouverte pour aérer la pièce et essayer de faire en sorte que l’odeur de fumée s’atténue. Aizah n’est pas dupe. Elle sait qu’elle devra changer toutes les tapisseries, les meubles, les tissus. Elle a du mettre sa vendeuse et son livreur en chômage technique. Elle pourrait leur demander de l’aider à ranger mais c’est quelque chose qu’elle a besoin de faire seule. Cet endroit, c’est tout ce qu’elle a construit depuis qu’elle est arrivée à Edimbourg. Quelque chose lui a été arraché. Nadeem a eu beau la convaincre qu’il n’était pas nécessaire de mourir pour quelques vernis à ongles mais, à voir le massacre ici, elle n’en est plus si sûre. Ce n’est pas que les fards à paupières, les vernis et autres parfums. C’est l’œuvre de dix ans de sa vie. Le fil conducteur de ses journées. Peut être que certains trouveront cela triste de ne rien avoir d’autre que son travail mais Aizah se plaît comme cela.

Elle sursaute quand une voix l’interpelle. Dos à la porte, elle pivote, pataugeant un peu plus dans ce qui était du maquillage il n’y a pas si longtemps. « Oh Ryan… Tu m’as fait peur. » Une main sur sa poitrine pour y calmer le cœur qui vient de s’y emballer. C’est juste son ami, pas de panique. Aizah finit par regarder derrière elle, se demandant bien ce qu’il peut fixer de la sorte. Il pose une question à laquelle elle n’a pas le temps de répondre. Il avance et elle ne bouge pas quand les bras du lieutenant se referment sur elle. C’est étrange comme sensation, une telle démonstration en public. Ou presque. « Je vais bien. » Ses bras imitent ceux de Ryan et se referment autour de sa taille, le balai finissant sa course sur le sol.

Aizah est la première à se reculer, faisant crisser un peu plus le verre sous ses chaussures. Elle écarte un peu les bras pour l’inviter à constater de lui même l’ampleur des dégâts. « Comme tu peux le remarquer, ma boutique a eu moins de chance que moi. » Il est certain que si elle était capable de pleurer, elle se serait effondrée à ce moment précis. « J’attends le retour de mon assureur, pour savoir combien tout cela va coûter. Heureusement qu’ils n’ont pas pu pénétrer dans la réserve. » Elle retourne prêt de son comptoir, attrape une cigarette dans son sac, elle peut bien fumer ici. « Merci d’avoir pris le temps de venir, vous devez être débordés au poste de police. » Nadeem ne serait certainement pas ravi de savoir que sa sœur est amie avec ce qui se fait de moins corruptible à Edimbourg mais Aizah est sincèrement touchée qu’il ait fait le déplacement pour s’assurer de son état.



Alors, souris.
“ Dans 150 ans, on s'en souviendra pas, de ta première ride, de nos mauvais choix. Du temps qui avance, de la mélancolie. De la chaleur des baisers, de cette pluie qui coule. De l'amour blessé et de tout c'qu'on nous roule.”
Ryan Bridges
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Don : Lorsqu'il se trouve sur le lieu d'un crime, il se retrouve transporté au moment des faits. Plus rapidement il sera sur place, et plus il pourra assister à la scène dans sa globalité tel un spectateur impuissant qui ne peut rien faire si ce n'est assister à la scène sans pouvoir intervenir. A contrario, plus le temps se sera écoulé entre le moment du meurtre et celui ou il se rend sur la scène de crime et moins il verra de choses. Si le meurtre s'est déroulé il y a plus de 72h, son don ne se déclenchera pas.

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Ce qu'il s'est passé et le monde dans lequel on vit Empty Re: Ce qu'il s'est passé et le monde dans lequel on vit

Mar 15 Oct - 20:43
En venant ici, Ryan ne s’était fait aucune illusion. Le paysage désolé qui s’étendait sous ses yeux, avec ces ruelles désormais désertées de ses émeutiers, dévoilait tout l’ampleur des dégâts qu’ils avaient causés. Les cendres encore fumantes, les rues étaient devenues grises et ternes. Quand à ses luxueuses boutiques dont les devantures ornaient fièrement l’avenue principale, elles avaient toutes  été impitoyablement éventrées et saccagées. Les cicatrices encore béantes montraient à quel point la ville avait été impitoyablement bouleversée et défigurée par ces émeutes. Même si Ryan n’avait jamais compris ni même approuvé le concept de dépenser des sommes folles pour un article de luxe, quel qu’il soit, il ne faisait pas parti pour autant de ces revanchards de la vie qui estimaient que s’ils ne pouvaient pas obtenir certaines choses, alors il fallait les voler ou les détruire. Les gens étaient souvent si envieux qu’ils en oubliaient bien trop souvent que même derrière une enseigne de luxe se trouvait des êtres humains pour gérer tout ça. Parfois c’était même l’oeuvre de toute une vie…. Du jour au lendemain, certaines personnes venaient de tout perdre et malheureusement, même s’ils étaient parvenus à pincer quelques-uns de ces vandales, la plupart des casseurs étaient parvenus à disparaître dans la nature et ne seront jamais inquiétés. Et quand bien même, ce n’était pas ces petits vandales qui pourraient rembourser les dommages causés.
Comme il fallait s’en douter, Aizah n’avait pas été épargnée elle non plus, mais à vrai dire il avait continué d’espérer que les dégâts ne seraient pas aussi important que chez certains. Une pieuse prière qui n’avait pas été entendu. Certains étalages avaient été drastiquement pillés d’autres gisaient lamentablement sur le sol, répandant leurs précieux contenus sur le sol dans un arc-en-ciel de couleurs qui ironiquement n’avait absolument rien de joyeux.

Au milieu de tout ce bazar, elle se tenait là, dos à lui, un balai à la main. Sa présence l’avait fait sursauter mais elle fut rapidement rassurée en découvrant qu’il ne s’agissait que de lui. Lui, il la détallait à la recherche d’une quelconque blessure, mais de ce qu’il pu en observer, elle n’avait rien et paraissait avoir été épargné, ce qu’elle ne tarda pas à lui confirmer après avoir répondu à cet élan spontané qui avait été le sien de la prendre dans ses bras. Pour la sentir contre lui, s’assurer qu’elle n’avait rien, qu’elle allait bien. Ils se fréquentaient depuis quelques mois déjà, et bien que leur relation n’avait rien de sérieux, il appréciait sa compagnie et elle la sienne. Depuis son divorce avec Amy, Ryan ne s’était plus engagé sentimentalement parlant avec une femme car il avait compris qu’il en demandait beaucoup trop à la personne qui souhaitait partager sa vie. Il avait bien essayé d’allier travail et plaisir avec sa partenaire londonienne, pensant stupidement que seule une femme exerçant le même métier que lui pouvait le comprendre mais ça avait été une erreur monumentale à laquelle il s’était juré qu’on ne l’y reprendrait plus. Contrairement à la plupart des gens, la solitude ne le dérangeait pas, c’était au contraire une vieille amie à laquelle il tenait, cependant, ce n’était pas désagréable de retrouver parfois quelqu’un avec laquelle il pouvait passer une agréable soirée que ce soit simplement autour d’un verre pour parler de tout et de rien, juste regarder un film ou un moment d’intimité.
Sa relation avec Aizah n’avait aucun avenir, bien que ni l’un ni l’autre n’avait abordé le sujet, ils en avaient conscience tous les deux. D’une part, ils étaient beaucoup trop différents pour que ça tienne sur le long terme. Elle aimait les soirées huppés et les cocktails alors que lui détestait ça et préférait de loin déguster une bonne bière dans un bar. Et puis, bien qu’ils n’en n’avaient jamais réellement parlé ouvertement il y avait Nadeem, le frère d’Aizah. Un avocat véreux que Ryan avait pris en grippe avant même que sa route ne croise celle de la femme qui se tenait aujourd’hui fasse à lui. Et il n’ignorait pas à quel point les jumeaux étaient proches quand bien même ne trempait-elle pas dans ses activités illicites elle était assez intelligente pour se douter de ce qu’il se passait et il savait aussi, le moment venu, où irait son soutient… Pour autant, Ryan tenait sincèrement à elle. Il n’était pas idiot au point de répéter les mêmes erreurs que son défunt collègue et ex-mari de la quarantenaire, mais il tenait sincèrement à elle. Aizah était bien plus qu’une aventure d’un soir ou qu’une simple amie. Durant les émeutes, il était passé de l’inquiétude au soulagement lorsqu’elle avait finalement répondu à son SMS pour l’informer qu’elle était en sécurité. Il avait eut cependant besoin de s’en assurer par lui-même dès qu’il le pourrait. Les premières personnes pour lesquels il s’était inquiétés c’était évidement pour sa fille et son petit-fils, mais Aizah était venue juste après…

- Désolé, s’était-il excusé de l’avoir effrayé dans un petit sourire alors qu’elle mettait fin à leur étreinte pour se diriger vers le comptoir et piocher dans son sac pour allumer une cigarette. Je sais combien tu tiens à cette boutique et j’aurais aimé que tu sois moins touchée par tout ce bordel mais en toute franchise, je préfère elle que toi. Ça, ça se remplace, c’est qu’du matériel…

« Pas toi ». S’il ne prononça pas ces mots son regard parlait pour lui. Détachant finalement ses yeux de la magnifique brune, il se frotta l’arrière du crâne pour faire un rapide état des lieux

- Qu’on dit les assureurs ?
Lui demanda-t-il tout en s’accroupissant pour ramasser le balai qu’elle avait lâché au moment où il l’avait prise dans ses bras. Et tes employés ? Tout le monde va bien ?

Ryan approuva d’un signe de tête en se pinçant les lèvres. Les assureurs allaient casquer et ça allait prendre des plombs avant que le moindre remboursement ne soit effectué, quoi que avec Nadeem derrière elle, les choses iraient peut-être un peu plus vite pour elle. Son regard s’arrêta sur elle avec surprise lorsqu’elle le remercia d’être venu prendre de ses nouvelles alors qu’elle se doutait bien qu’ils étaient débordés avec toute cette agitation

- C’est vrai, approuva-t-il d'autant qu'avec cette foutue histoire c'était particulièrement eux qui étaient dans le viseur de ces émeutiers et casseurs. C’est la folie partout d’t’te manière, les pompiers, les urgences,… ça commence seulement à retomber… mais y a rien qui m’aurait empêché de voir comment t’allait.

Bien sur il était flic avant tout, et il n’était pas du genre à s’angoisser pour ses proches en pareille situation tout simplement parce qu’il s’interdisait d’y penser. Il avait confiance en sa fille, il savait qu’elle était débrouillarde. Poppy savait exactement comment agir et quoi faire en cas de problème, quand à Aizah elle n’avait rien d’une femme fragile qui était incapable de prendre soin d’elle. Alors oui, bien sur qu’il avait été inquiet pour elles, mais savoir que les personnes auxquels il tenait le plus étaient assez fortes et débrouillardes pour s’en sortir, lui permettait de ne pas trop penser à elles et de se concentrer sur le moment présent et ce qu’il avait à faire. Mais une fois son devoir accomplit, rien n’aurait pu l’empêcher de les serrer dans ses bras pour s’assurer qu’elles allaient bien.

- J’suis venu m'assurer que t'avais rien, la devança-t-il avant qu’elle n’ai le temps de lui demander. J'dois t'avouer que je m’attendais pas à te retrouver seule…. J’pensais que tes employés seraient là pour t’aider, mais c’est pas grave parce que j’suis venu pour ça aussi. Ensuite, je t’inviterais à diner, si t’as rien d’prévu. Alors, par quoi veux-tu que je commence ? Lui demanda-t-il tout en redressant déjà un présentoir dont la photo d'une starlette semblait leur sourire, comme si de rien n'était, comme si le spectacle devait continuer



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