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Orion Elbaz
Orion Elbaz
Liar, Liar
Pseudo : P a n i c
Avatar et crédit : Jessey Stevens - P a n i c
CW : Maladie, Homosexualité refoulée , Homophobie.
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Occupation : Étudiant en biologie
Âge : 25 Quartier : Old Town, tout proche de la fac. En colocation avec ta soeur Cassiopée et ton chien raptor
Situation familiale : En couple depuis quelques années. Sans enfant.
Date d'arrivée à Edimbourg : La naissance
Don : Parfois, tes émotions se mélangent. C'est pas la bonne qui sort. Quand t'es heureux, tu peux ressentir une grosse vague d'angoisse. Quand t'es triste, la chaleur réconfortante d'un moment de tendresse avec un proche.

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Ven 12 Avr - 14:54



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À première vue, il n’y avait aucune raison pour que tu sois ami avec ce gars-là. Kai, il représente la masculinité qui te rassure un peu. Celle à laquelle tu aimerais t'identifier malgré les problèmes moraux que tu rencontres avec le fait d’agir comme lui. C’est étrange à dire comme ça mais, t’as souvent l’impression que si tu t’éloignes trop de ce qu’il est, tu finiras par te trahir tout seul. T’as tenté toute ta vie de te conformer à l’idée que tu te fais des hommes et de ce à quoi ils doivent ressembler. T’es pas homophobe. Ce serait sans doute trahir tous les principes de ta famille que de l’être. Non t’es pas homophobe. T’es même plutôt du style à encourager les gens à s’assumer. Au fond, tu admires ceux qui y arrivent. Mais ils ne sont pas toi. Et t’es pas eux. Et puis surtout, t’as cette impression que t’es pas né avec la bonne sexualité. Que le monde ne t'a pas octroyé l’orientation adaptée à l’idée que tu voudrais te faire de toi-même. Et même si tu prenais la peine de l’expliquer à l’un de tes proches, tu doutes que celui-ci capte bien les tenants et les aboutissants de ton problème.
Pour être tout à fait juste, toi non plus tu ne captes pas tout ce qui te bloque. T’aurais l’impression de te trahir. De trahir tes proches aussi. Et c’est presque impensable, pour toi. Tu as bien conscience que toute cette partie de toi que tu freines avec tant d’ardeur t’empêche de faire beaucoup de choses. Ça t’empêche de développer des rapports sains avec les autres, en vieillissant, c’est devenu un véritable frein dans ta vie personnelle, tu t’es beaucoup introverti, tu t’es beaucoup renfermé sur toi-même et si tu devais être véritablement honnête avec toi-même, tu as encore du mal à te définir. T’as du mal avec les gens. T’as du mal à te lier aux autres. Tu ne sais pas vraiment d’où ça vient, tu ne sais pas vraiment pourquoi. Mais, lorsque tu te regardes dans une glace, tu n’aimes pas ce que tu vois. Tu n’aimes pas ce que tu reflètes. Parfois, tu as l’impression que ça transpire trop de ton regard, de ta peau. Et tu fais parfois le rêve que t’es complètement différent, que t’arrives à te réinventer totalement, à tel point que t’arriverais même plus à te reconnaître toi-même. Tu rêves d’être dans un autre corps que le tien. De changer d’enveloppe corporelle et d’avoir la chance de te réveiller dans une autre vie. D’être une autre personne. C’est parfois difficile de vivre dans ton univers. Il y a quelque chose d’assez étouffant dans ta vie que t’as un peu de mal à supporter.

Alors, c’est vrai qu’il agit comme une sorte de compas de la masculinité pour toi. Il ressemble à ce que tu ne seras jamais. Il est tellement hétéro que c’est presque pénible à regarder. Le genre de type tellement obsédé par les femmes que ça le fait agir d’une façon parfois un peu ridicule. Tu te planques dans ta relation avec Diana pour ne pas avoir à répondre à ce genre de problématiques. Tu ne regardes pas les autres filles parce que t’es hyper fidèle. Même si, ça aussi, c’est louche pour certains d’entre eux. Il n’y a pas de limite à la sexualisation du corps de l’autre à condition que ça reste dans le cadre de la norme.
Et même des années plus tard, rien n’a vraiment changé. Tu traînes toujours avec lui en espérant qu’il sera un bouclier à une réalité que tu cherches encore à semer. Ce n'est pas seulement Kai. Ce sont tous tes amis depuis l’enfance. Tu te forces à partager des centres d’intérêts communs avec des personnes qui n’auraient sans doute jamais fait partie de ta vie dans d’autres circonstances. Tu passes des soirées bof à discuter de sujets qui t’intéressent vraiment pas au mieux, qui te révoltent au pire. Tu deviens une autre personne à la seconde où ton ami sonne à la porte. C’est un déficit de personnalité. Ou un besoin d’acceptation complètement disproportionné. T’as besoin de faire partie de quelque chose.

Ce soir, Kai a sa tête des grands jours. Il a l’air remonté à bloc et prêt à débattre sur des sujets pétés. T’es bien content qu’il vienne, en vérité. Ça t’évitera de penser à d’autres trucs. Genre ce t-shirt que t’as foutu en boule tout au fond de ton placard comme la preuve d’un crime abject. C’est dommage, t’aimais bien ton t-shirt. T’as envie de te percer le crâne en espérant que les souvenirs de la semaine dernière s’en échappent. Ils t’agressent. Reviennent sans cesse et t’as du mal à gérer la pression. Mais évidemment, t’as encore ton sourire aux lèvres. Ton air malicieux habituel au visage quand tu tends le poing pour le saluer. «-T’as une sale gueule aujourd’hui. T’as maigri ?» Kai est trop facile à vexer et ça t’amuse de voir son visage se tordre. Tu lui attrapes le bras pour appuyer sur son biceps : «-T’as perdu de la masse, non ? T’as changé de programme ?» Tu ricanes en le laissant pénétrer ton appartement.
@Kai Hendry    

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Kai Hendry
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Occupation : Ex-étudiant en droit, crypto-trader & influenceur muscu.
Âge : 25 Quartier : Petit appartement à Wester Hails & la maison Hendry, située à Leith.
Situation familiale : Célibataire, mais c'est parce que je le veux bien, pas parce que je me prends des râteaux.
Date d'arrivée à Edimbourg : Il y a toujours vécu.
Don : Dès qu’il abandonne un projet dans lequel il s’était lancé précédemment, ce projet aboutit mais pour quelqu’un d’autre. Il confère ainsi une chance incroyable à ses rivaux et considère, de son côté, être un « poissard de l’extrême ». Ce qu’il ne réalise pas, c’est que s’il poursuit ses efforts sans baisser les bras, son don lui permettra de réaliser assurément de très grandes choses.

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Sam 11 Mai - 15:24
MY BAD
   Orion, c'est pas un mec de la bande à la base. Il fait pas partie du noyau dur. Kai l'a connu assez jeune, c'est vrai, mais il n'a jamais été réellement intégré dans le groupe de Max. Pourtant, le grand brun échange souvent avec lui, blague sur sa mère, sur sa meuf, le vanne sur le fait qu'il ne matte pas assez le cul des meufs, qu'il manque de couilles quand ils abordent des sujets poignants comme les tours de poitrine ou les bouches à pipe de certaines. Orion, il se la joue distingué. Un peu comme Ashley, d'un certain point de vue. Cependant, ce qu'apprécie l'écossais chez ce vieil ami, c'est qu'en dépit de tout ce qui les sépare dans leur façon d'aborder le monde et sa population, il ne se la jouait pas moraliste avec lui, il avait même tendance, parfois, à abonder dans son sens avec une certaine maladresse, comme s'il cherchait à se fondre dans le moule, à l'imiter. Et ce mimétisme, quelque part, il flattait Kai.

Après quelques échanges, tantôt houleux, tantôt amusés, au téléphone, il fut décidé qu'ils se retrouveraient chez Orion. La conversation s'interrompit, à nouveau, comme c'était bien souvent le cas, sur une femme. En l'occurrence, il était question, cette fois-ci, de Diana, la meuf d'Orion. Ils étaient ensemble depuis combien de temps maintenant ? Une éternité, non ? Kai ne savait pas s'il admirait cet amour sûrement véritable qui s'était tissé entre eux, la résilience d'Orion à supporter constamment les piaillements d'une même gonzesse ou son abnégation à ne jamais goûter à d'autres fruits défendus qui, pourtant, pour beaucoup, semblaient bien plus juteux que les mamelles de sa pouffe à lui. Lui en tout cas n'aurait jamais pu rester si longtemps dans une même relation. Kai était un aventurier, un conquistador avide des grands espaces et désireux de découvrir un Orient nouveau à chaque voyage en mer. Dès qu'il enfourchait sa bécane, c'était dans l'espoir que les relents de gasoil de sa beauté de métal attire une nouvelle gonzesse qui voudrait à son tour être celle qui se fait enfourcher. Même si, par le passé, il avait eu quelques coups sympas, quelques meufs avec qui il aurait espéré un peu plus - Dorcas Oliveira, par exemple ; s'il avait pu profiter quelques mois de plus d'elle ... -, il aimait beaucoup trop les femmes pour priver les nouvelles arrivantes du privilège de goûter sa bouche, ses muscles, son sexe au prétexte seul qu'elles étaient arrivées trop tard. Kai Hendry était un homme bon et généreux qui estimait qu'en tout temps, en tout lieu, les belles ont le droit de s'essayer à le séduire, qu'importe qu'il soit en train d'en texter une autre ou non. Alors, il ignorait encore si la passion d'Orion pour Diana était une vertu ou une malédiction ; toujours est-il que pour lui, elle n'aurait été que passagère et qu'il admirait donc que certains hommes aient encore la bêtise de la dévotion en s'accordant à une femme seule. Peut-être pour le restant de leurs jours. Car, après tout, n'étaient-ils pas partis pour vivre ensemble de longues années, à s'acheter une baraque en périphérie de la ville, à enfanter deux ou trois gosses dont l'un, peut-être, aurait la chance d'avoir Kai comme parrain ?

Enfilant par-dessus son t-shirt de la veille un vieux sweat blanc et un jean troué, le grand brun se regarda une dernière fois dans la glace et bombarda son corps avec les restes d'un vieux spray senteur citron afin de faire office de douche rapide. Pas besoin d'en faire plus, ils allaient faire une soirée entre potes, pas aller en boîte pour serrer de la meuf. Sur son chemin, il attrapa le trousseau de clés, ferma sa porte et se dirigea vers sa place de parking, appuya sur le bouton de sa clé électronique et fit cliqueter les feux de Lucille, sa vieille Cadillac. Il avait récemment fait refaire le cuir des sièges intérieurs. Elle sentait bon le neuf, de l'intérieur. Lucille, il l'avait depuis la fin de ses études dans le secondaire ; cadeau du paternel, avant qu'il ne le renie totalement pour être devenu la loque qu'on connaît désormais. C'était, apparemment, sa première voiture à lui aussi. Et, après lui avoir refait la carrosserie, les roues, la mécanique et maintenant les sièges intérieurs, Kai avait comme l'impression de manipuler une nouvelle femme. C'était le principe du bateau de Thésée : si, à force de refaire petit à petit chacune des parties de son bateau constamment éprouvé par les mers, l'on n'a gardé aucune pièce d'origine du bateau, peut-on vraiment dire que le bateau est le même ? Pour Kai, sa Lucille était toute belle, toute jeune, toute fringante ; une belle petite pucelle bien cambrée et docile, tout l'inverse de ses précédentes conquêtes. Pied au plancher, il la fit vrombir et décoller du sol pour battre le pavé jusqu'au domicile d'Orion, à Old Town.

Une fois arrivé, il descendit et fut aussitôt accueilli par son pote. Il appuya son poing contre le sien afin de le saluer et passa aussitôt l'encadrement de sa porte afin de déjà se fondre dans l'environnement de son ami, enfournant ses clés dans les poches de son sweat avant de hausser un sourcil, d'un air de jugement, à l'encontre d'Orion qui avait trouvé bon de l'attaquer à peine arrivé :

« Je t'emmerde, gars. » Évidemment, il n'en avait pas fallu plus pour qu'il sorte sa main de sa poche et retrousse le bras de son sweat blanc afin de contracter et de lui présenter les stries de ses muscles qui se formèrent aussitôt, gonflant son biceps sous ses yeux. « En v'là de la masse, mec. » Puis, dépliant son avant-bras, il attrapa le flasque muscle de son pote qu'il serra assez fort pour lui faire ressentir au minimum une gêne, au maximum une prise puissante. « Tu ferais pas mieux d'en prendre toi. Je suis sûr que ta meuf a plus de force que toi, petite bite. »

Toujours attaquer un homme sur sa virilité. C'était le crédo de Kai. Orion l'avait un peu saisi aussi, puisqu'il l'avait d'entrée de jeu pousser à lui parler de son anatomie. Puis, après avoir relâché la frêle tige qui pendait de son tronc, il s'aventura dans le studio d'Orion, cherchant quelque chose du regard avant de se tourner vers lui en affichant un large sourire qui révélait déjà ses intentions et la tonalité de sa réplique à venir :

« Elle est pas là ta sœur ? » Avant de mimer habilement une fellation ; dirigeant son poing de côté à droite de son visage alors que sa langue tapait de façon répétée sa joue opposée pour imager l'acte.

Enfin, il se laissa tomber dans le canapé de son ami en glissant son bras le long de l'assise, étendant ses longues jambes en travers de son salon. Kai n'avait aucune gêne. Il s'installait comme s'il était chez lui, n'attendant plus qu'une chose : qu'on vienne le servir sur le cul, comme il en avait l'habitude. C'était sans doute ça d'être l'unique garçon d'une fratrie de trois, avec des parents divorcés et une mère aux petits soins. Aussi, il profitait parce que, chez lui, puisqu'il vivait désormais seul, il n'avait plus personne pour s'occuper de ses petits désirs personnels. Ah, finalement, il devrait peut-être en fidéliser une pour quelques temps, de gonzesse. Une qui sache faire de la bonne bouffe et repasser les fringues, ça serait pas de refus.

« Alors, je t'éclate sur quel jeu ce soir, mec ? »

Puisqu'il n'occupait ses journées à rien, si ce n'est à surveiller les écrans de son PC en espérant devenir milliardaire, la main dans le caleçon, Kai était devenu expert en divers jeux vidéos et profitait de ce talent pour humilier bien souvent ses potes. Il le laissa alors choisir : dans tous les cas, il y avait de fortes chances pour qu'il le batte et y trouve donc son compte. Mario Kart, Fifa, Call of Duty : il s'était fait la main sur chacun des plus gros jeux « mainstream » et en était assez fier.
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Don : Parfois, tes émotions se mélangent. C'est pas la bonne qui sort. Quand t'es heureux, tu peux ressentir une grosse vague d'angoisse. Quand t'es triste, la chaleur réconfortante d'un moment de tendresse avec un proche.

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Mer 10 Juil - 21:41



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Ça n’a jamais été un problème pour toi de plier un peu la réalité pour que tu puisses convenir à celle des autres.  A vrai dire, c’est même carrément plus simple qu’avec les autres avec Kai parce qu’il est plutôt simple à comprendre. Tu te garderas bien de le lui dire parce que t’es pas suicidaire mais, il suffit de parler de cul et de balancer des trucs hyper masculin genre : “bla bla bla les voitures , bla bla bla le foot et, bla bla bla les gros culs c’est mieux que les fortes poitrines”... et tu es assuré de faire partie de la bande. Plus ou moins.  T’auras en tout cas fait le plus gros du chemin. Pour compenser ton manque de masculinité, tu te cherches un humour factice qui, au fond, ne te fait pas trop rire. Ce n’est pas créé un avatar crédible qui est compliqué, au fond. T’as aucun mal à le faire. C’est le manque de connexion qui te pèse sur l’estomac, finalement.

Pourtant, tu n'es pas le genre à craquer facilement. A vrai dire, à force de te distancier, t’as presque l’impression que toute ta vie est un rêve. Tes émotions semblent lointaines et les sourires que tu fais sont souvent de circonstance. Ça veut pas dire que tu n’aimes pas ceux qui t’entourent. Ça veut dire que la narration change en fonction de la personne en face de qui tu es. Quand t’es avec les garçons, tu deviens ce monstre d’égo qui balance des vannes à chaque occasion pour faire rire et parfois un peu choqué. Quand tu es avec ta petite amie, tu t'adaptes à sa conception de couple très basique. Diana est influencée par les teen movies de Disney et les histoires hyper romantiques. Elle veut des fleurs et des surnoms mignons. Elle veut poster les bracelets que tu lui offres en story et elle médiatise votre relation comme si vous étiez des gens influents. Elle aime bien l’idée d’une belle histoire d’amour dans un contexte compliqué. Elle a pas non plus envie d’être celle qui te ramassera quand tu seras en milles morceaux mais elle le fera pour le storytelling que ça apportera.  Elle a probablement besoin d’avoir une histoire tragique à raconter plus tard.
Tu ne trouves pas ça repoussant, comme attitude. De ton point de vue, c’est complètement normal d’être comme ça. Tout le monde raconte son histoire comme si c’était quelque chose de spécial. Et dans une certaine mesure, ça l’est.

Et puis, c’est comme ça que tu fonctionne, tu ne vois même plus le mal à ton attitude. Tu te dis que le manque de connexion, tout le monde le ressent. C’est un peu la maladie de votre siècle : plus personne n'est vraiment soi. Vous jouez tous un rôle. T’arrives pas à te persuader que Kai est ce qu’il est à l’extérieur quand il est tout seul chez lui. Lui aussi, il a envie de s'intégrer à quelque chose de plus grand. Lui aussi, il voudrait être vu et être compris. Ses avis tranchés font partis de cette couverture qu’il a décidé de se mettre sur le visage pour pas montré que comme tous les autres, c’est juste un gamin paumé et complétement dépassé par sa propre réalité. Ça te permet de ne pas le mépriser en secret, aussi. T’es sincèrement content de le voir parce que tu penses de cette façon-là.  
Égoïstement, c’est aussi que tu n’as plus envie de penser à ce que tu as fait avec ce gars, le weekend dernier. Tu penses sans cesse à Hunter et à combien ce que vous avez fait à gâché sa vie. T’as peur de voir arriver ta perte. Ce qui est sûr et tu n’es pas naïf : Kai serait le premier à te supprimer de son entourage à la seconde où il apprendrait que t’es ça.

T’essaies de pas y penser. Surtout pas. Tu essaies de te concentrer sur l’instant présent. Le château de carte ne s’est pas encore écroulé. Et tu te persuades que si tu t’arrêtes-là, il ne cédera pas sous le poids de tes mensonges. T’as plus envie d’y penser. Tu fais une vanne sur la masse musculaire qu’il aurait perdu et t’es presque certain de le faire réagir. Il s’en prend directement physiquement à toi en attrapant ton bras pour te rappeler que toi aussi, t’es très loin d’avoir une forme olympique. Il te rappelle au passage que Diana a sans doute plus de force que toi et même si ce n'est pas forcément vrai, tu n’éprouves pas le besoin de te justifier. Tu fais semblant d’avoir très mal en couinant un petit grognement sourd : «-Aie ! Arrête. On ne frappe pas les handicapés. » Tu en fais des tonnes. T’es presque un peu trop théâtrale. Pas trop, non plus. Sinon ça fait gay. T’as trop peur que ce soit écrit en gros sur ton front. Kai est tellement con que ça a le mérite de te sortir de ta spirale infernale de pensées négatives. Tu n’as pas besoin que le moindre son sorte de sa bouche pour savoir qu’il va dire une réplique de beauf. Il te le confirme quand il se met à parler de ta sœur. Tu fronces les sourcils et tu grognes : «-Non, elle est absente, elle est en gangbang avec ta mère et ta grand-mère. C’est un truc intergénérationnel, tu peux pas comprendre. » Tu lèves les yeux au ciel.

Tu viens t’installer à ses côtés sur le canapé. T’es déjà en train d’allumer la TV quand il demande à quel jeu vous allez jouer. T’es assez mauvais joueur alors t’as pas envie de passer la soirée à te faire battre. Tu choisis stratégiquement un jeu auquel tu es assez fort. «-Smash. Et les vrais hommes jouent en aléatoire. » T’as un rire gras mais tu sais que tu vas finir par geindre que c’est pas juste parce que tu te tapes tous les pires persos et qu’il va avoir une chance insolente. C’est toujours comme ça. Tu lui tends une manette et tu inspires. «-Si tu tombes sur Ike dès le premier tour, j’te parle plus. » Tu lui mets un petit coup d’épaule et tu te concentres sur la partie. Tu ne veux surtout pas perdre. Pas en face de Kai. Il a déjà trop d’arguments de son côté pour s’en prendre à toi. Tu te sauves les fesses en étant plutôt bon aux jeux vidéos. «-B.O 5 et le perdant paye les pizzas ? »

@Kai Hendry    

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Situation familiale : Célibataire, mais c'est parce que je le veux bien, pas parce que je me prends des râteaux.
Date d'arrivée à Edimbourg : Il y a toujours vécu.
Don : Dès qu’il abandonne un projet dans lequel il s’était lancé précédemment, ce projet aboutit mais pour quelqu’un d’autre. Il confère ainsi une chance incroyable à ses rivaux et considère, de son côté, être un « poissard de l’extrême ». Ce qu’il ne réalise pas, c’est que s’il poursuit ses efforts sans baisser les bras, son don lui permettra de réaliser assurément de très grandes choses.

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Jeu 1 Aoû - 23:51
MY BAD
   Orion couine. C'est même pas étonnant, venant de lui. Kai pense qu'il est pire qu'Ashley. En fait, maintenant qu'il y pense, l'affrontement des deux serait amusant. Un vrai combat de coqs. Sur lequel devrait-il parier ? Leur combat de femmelette n'aurait aucun intérêt, si ce n'est celui de faire rire à gorge déployée Kai, lequel se pense sincèrement être un des types les plus forts de la ville. En fait, il s'est longtemps persuadé et a même répété à tue-tête que s'il s'y mettait sérieusement, il pourrait haut la main devenir champion du monde poids lourds en boxe anglaise. Mais comme pour tout, l'envie lui est passé. Il s'était bien acheté les gants, des vieilles VHS de Tyson et Ali, un sac de sable, un vrai short de boxeur, et même un protège-dents. Finalement, son esprit agité avait fini par se détourner de cet intérêt nouveau et l'avait dirigé vers une nouvelle passion qu'il avait sitôt délaissée également. Le même mois, un des types de sa salle avait fini par devenir pro et, aux dernières nouvelles, il était challenger numéro 1 au titre super-moyens de Canelo, un boxeur mexicain assez réputé.

« Un super-handicapé, ouais. » Il ne savait pas vraiment quoi rajouter mais, comme toujours, pour ne pas paraître idiot, et le silence est à son sens le plus grand vecteur d'idiotie qui puisse être, il s'était contenté d'ajouter ce préfixe de renforcement.

Pour enchaîner, il le questionne aussitôt sur sa soeur, faisant alors écho à leur précédente conversation. Voire même leurs précédentes conversations. La famille était un sujet commun dans une conversation de gros machos ne jurant que par le cul et la misogynie crasse. Quand les insultes basiques ne suffisent plus à la convivialité du groupe, Kai et les siens se rabattent aussitôt sur les mères, les soeurs, les tantes, les cousines et développent autour d'elles une mythologie crasse. Celle de la femme soumise, ivre de désir pour les potes du parent concerné, prêtes à tout pour obtenir le substantifique jus de la sainte queue d'autrui. Un véritable scénario porno. Et souvent, Kai s'immisce dans l'histoire pour en être le protagoniste. La fontaine de jouvence du cul auprès de laquelle viennent s'abreuver toutes ces putains en chaleur. Contrairement aux autres, lui ne sait jamais où s'arrêter. Il développe, incarne et donne à voir les scènes en allant parfois jusqu'à mimer l'acte. Il n'est donc pas rare de le voir, les hanches en avant, la main fouettant l'air à la manière d'une performance de air guitare, sauf qu'ici c'est plutôt du air sodomie, et il s'en donne à coeur joie pour saisir des cheveux invisibles, remuer d'avant en arrière frénétiquement, toujours plus vite, et interprétant même des dialogues fictifs entre la femme, victime des coups de buttoir, et lui. Oh c'est trop bon, maître Kai ! Hurle mon nom, putain. Kaaaaaiiii, pourquoi es-tu si bon ?? L'imagination débordante d'un jeune incel de 25 ans parfois ça peut nous emmener plus loin encore qu'un film de boules de chez Dorcel.

Orion, qui ne veut pas se laisser faire, contre-attaque. Il n'existe, dans ces cas là, aucune meilleure parade que la technique du miroir. C'est pas ma soeur qui suce, c'est la tienne, ou ta mère, et si ce n'est elle c'est ton aïeule qui se gave de confiture de lait. Là, en l'occurrence, acceptant de jouer l'autodérision pour mieux piéger son adversaire, il choisit de laisser sa soeur dans l'équation mais emporte avec lui toute la cellule familiale féminine du grand brun qui interrompt alors son mouvement de fellation, fraîchement entamé, pour dévisager son ami. Autant il adore rire au sujet de la mère ou de la soeur d'Orion, autant il est capable de railler sa famille qu'il ne porte pas en grande estime - mise à part sa mère qui a la grande bonté de subvenir à nombre de ses besoins financiers -, autant il a du mal à faire face à une situation qui le voit bloqué dans les cordes. Car, il faut le dire, il n'a plus aucun contre et subit donc l'estocade, comme sonné.

« Nique ta mère, toi. » Élément de langage passe-partout permettant de sortir, non sans une perte certaine d'honneur et de charisme, d'un duel verbal perdu d'avance.

Désormais avachi dans le canapé de son pote, Kai semble déjà avoir tourné la page sur cette défaite cuisante et se projette désormais vers le prochain combat qu'ils vont mener l'un contre l'autre, manette en main. Que serait une soirée entre amis sans une console de jeux ? Chez lui, Kai avait tout ce qui se faisait de mieux parmi les dernières consoles dernière génération. Il avait ainsi obtenu, à son anniversaire, une PS5 de la part de sa mère ; à Noël (ou Hanoucca), la Xbox Series X, de la part de sa mère ; pour la fin de sa L1 (qu'il n'avait pas validée), une Nintendo Switch, de la part de sa mère ; et enfin, pour se lancer dans la vie professionnelle, un PC Gamer, de la part de sa mère ... et de son bon-à-rien de petit-copain, Trent, l'informaticien merdique qui veut jouer aux papas poules pour se faire accepter. Gros con de Trent.

Sans perdre de temps, Orion allume la télévision et s'empare des manettes. Il a décidé de défier Kai sur Smash Bros. Quelle erreur. Pendant qu'il se farcie le cul de connaissances inutiles sur les macromollécules, les eucaryotes ou la reproduction des lapins nains, Kai, lui, il se butte à tous ces jeux. Et en particulier Smash. Parce qu'il sait qu'il y a une vraie scène compétitive et que, si la crypto ça fonctionne pas, en vrai, pourquoi pas tenter l'E-Sport ? Il martyrise ses potes depuis des années sur Fifa et, en ligne, il est imprenable quand il joue Pikachu ou Terry sur Smash Bros. Il est certain de devenir le numéro un mondial, s'il s'en donne la peine. Et puis, Ciel, quel boulot de rêve. Payé à tabasser des gosses en ligne sur des jeux vidéos qu'il adore. Il ignore même pourquoi il n'a pas encore franchi le cap ...

« Comment ça les vrais hommes jouent en aléatoire ? T'as peur de mon Pikachu survitaminé, gars. » Malgré tout, il le laisse choisir. Une règle tacite entre gars veut que, sous son toit, chacun est libre d'établir les règles qu'il souhaite. « Gars, avec ma chance, tu vas voir. Je vais tomber sur Terry ou Pikachu et tu vas bien fermer ta petite gueule, sale pute. » La compétition le fait devenir vulgaire. Plus encore que d'habitude. Tant et si bien qu'il finit par genrer au féminin ses potes. « J'espère que t'as pas encore trop fait brûler ta CB alors, lopette. »

Toujours affalé dans le fond du canapé, parmi les coussins, il plisse les yeux pour bien voir la télé, sélectionne le bouton « Aléatoire », comme convenu, et regarde le cadran s'affoler autour des différentes icones de personnages avant qu'il ne s'arrête finalement sur King K. Rool. Forcément, le facteur chance est loin d'être au rendez-vous quand on sait qu'il s'agit là d'un des pires personnages du jeu. Alors, apathique, il regarde le gros croco s'agiter à l'écran en prenant des poses diverses, visiblement fier d'être sélectionné, sans doute car il était l'un des combattants les plus boudés de la plateforme et qu'il n'avait pas été pris depuis des lustres.

« Mec. T'as une chatte inouïe encore. » Il ne se redresse même pas, comme découragé. « Première game, c'est pas grave, je vais te laver quand même. Et avec ce gros croco de merde en plus. Tu vas choper un seum ma belle, tu vas en chialer du sang. » Ses propres mots le galvanisent et il se redresse alors, voûtant le dos pour pénétrer totalement l'écran du jeu. C'était au tour d'Orion de faire tomber le couperet et de voir qui, le hasard, avait décidé de lui choisir en guise de premier champion.
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