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Ashley Khan
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Don : Tes sentiments sont transparents. C'est comme si tout le monde était un peu empathe envers toi : quand tu es triste, ils sentent l'air se refroidir. Quand tu es en colère, c'est comme si un orage approchait. La joie est chaleureuse...

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Lun 8 Avr - 20:25
run, baby, run
T'es obligé de venir en cours. C'est rarement une option pour toi, de faire autre chose que t'asseoir sur ta chaise, écouter et prendre des notes. Vous êtes trop proches de la fin d'année et trop proche de ton diplôme pour que tu fasses le con. Et non seulement, tu viens, mais en plus, tu te forces à être efficace. Pendant la pause, tu check avec tes voisins les bouts que tu as mal recopiés et tu les aides en échange. Pendant le déjeuner, un collègue relit ton devoir pendant que tu relis le sien. C'est mieux, depuis que Kai et Max et les autres se sont réorientés, à moins que ce soit l'âge et le fait que vous soyez en master. L'ambiance est plus sereine. C'est pas un concours, que vous passez. C'est un examen. Descendre les autres comme si c'était votre concurrence, ça sert à rien. Vous êtes un petit groupe et vous vous entraidez.

T'es vraiment à fond dans ton chapitre sur les droits des apatrides. Rien que ça, hein. Tu ne penses plus à ta discussion du matin avec ta petite amie. Tu vas lui envoyer des messages entre chaque cours et pendant le déjeuner. Même des snaps, où tu lui ferais des clins d'œil discrets. C'est pas la première fois qu'elle te fait le coup, de se prendre la tête avec un rêve qui n'a aucun sens, alors on ne peut pas vraiment dire que ça te trotte en tête. Vous avez tous vos croyances. La différence entre Callie et toi, c'est qu'elle assume les siennes à haute voix. Jamais t'oserais dire que les matins de tes examens, tu cherches des signes que tu vas réussir ou foirer.

Le prof est pas encore arrivé, t'es juste là, à lire les notes de la semaine passée, pour te le remettre en tête. Quelques autres élèves s'installent, d'autres pousseront la porte deux secondes avant l'heure prévue. C'est bien, c'est plus calme que les couloirs de l'hôpital. En ce moment, c'est de la folie. Il y a les blessés des manifs et les fausses alertes à la bombe. Ça court dans tous les sens et ça dégueulasse ce que tu viens de laver. T'es sur les rotules. Là, votre salle, elle donne sur une cour où les profs et les élèves sortent fumer. Il y a des voix qui s'en élèvent, tu n'y fais pas attention. T'as des bouchons d'oreilles, comme tous les étudiants sérieux. Puis, les personnes autour de toi quittent leur place et s'approchent des fenêtres. Le grincement des chaises traverse les boules de mousse que tu retires enfin pour comprendre les raisons de l'agitation. T'en as marre, qu'il suffise de six glandus, d'une allumette et d'une poubelle, pour que tout le monde en fasse tout un plat. Vous avez mieux à faire. TheBasicWeird, tu l'aimais bien, mais t'attends de voir ce qu'ils lui reprochent avant d'avoir un avis. C'est important de laisser la justice faire son travail.

- Putain, mais ils arrêtent jamais !
- J'ai limite envie de leur balancer des tables dessus, pour les calmer.

T'es un peu choqué par la violence de l'idée. Tu te places à côté d'eux pour observer. Les manifestants sont pas plus nombreux ou énervés que d'habitude. C'est toujours quelques gamins énervés qui pensent que s'attaquer à la fac de droit, c'est utile pour montrer à quel point ils sont contre le système judiciaire.

Le prof arrive aussi las que vous. Il vous demande de vous installer. Tu restes une seconde, pour vérifier que c'est pas différent de hier. Ça l'est pas. Tu retrouves ta table, tes carnets, tes livres. Prêt. La première heure passe vite, la seconde aussi. Tu oublies les gars, jusqu'à environ une dizaine de minutes avant la fin. Au milieu du brouhaha auquel vous vous êtes habitués, il y a des cris. Encore une fois, il y a un mouvement général en direction des fenêtres. Vous y collez votre nez et vos mains pour mieux voir. Des types se tapent dessus, c'est ce que tu crois voir. Il y a le traditionnel feu de poubelle, qui s'est transformé en barrière de bennes à ordure incendiée. Vu depuis votre étage, c'est presque beau. Depuis le sol, ça doit être carrément angoissant. Un genre de barrage de flammes. Le prof ne sait pas comment réagir. Vous laissez sortir, là, ça serait pas une bonne idée. D'un autre côté, faire cours comme si de rien était, ça a l'air totalement absurde.

C'est quand tu tiltes que Callie va venir que tu paniques. Tu l'imagines prise dans ce tourbillon de gens devant la porte. Ça te stress, tu sens ton cœur partir en couille. T'es pas le seul à quitter la pièce, parce que le prof vient de vous libérer sans que tu l'entendes. Tu chopes tes affaires sous un bras, le sac dans l'autre. Tu ranges ça maladroitement pendant que tu cavales dans les escaliers. Dans le hall, les gens fixent la porte sans le pousser. T'es le seul con à sortir dans le bordel, parce que t'as vu la silhouette de ta petite amie coincée dans un coin où la densité de la foule est plus faible.

- Callie !

Tu l'appelles, en glissant entre les corps. T'es petit, tu y vois rien mais au moins, tu peux te faufiler plus facilement. T'arrives devant elle essoufflé, en sueur à cause de la chaleur produit par les feux. Tu n'es même pas agacé en pensant au "je te l'avais bien dit" que tu vas te prendre. Ça te vient pas en tête qu'elle ait pu prédire ça.

- Bébé, on devrait pas rester là.

Tu dis ça, en observant les alentours. Partir, je veux bien, mais pour aller où ? Et par quel chemin ?
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Occupation : Parfois serveuse, parfois hôtesse d'accueil, souvent à la maison à rien faire. T'as pas vraiment besoin de travailler alors tu changes d'occupation plusieurs fois par mois. En ce moment, tu bosses dans un restaurant.
Âge : 26 Quartier : New Town
Situation familiale : En couple avec Ash(ley)ton depuis septembre 2023. Mère d'un chien qui s'appelle cream cheese
Date d'arrivée à Edimbourg : Née ici
Don : T'as des rêves prémonitoires, parfois. Des visions cryptiques d'un avenir proche. Généralement, il est de toute façon trop tard pour changer quoi que ce soit. A chaque fois que tu as essayé, c'était pire encore.

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Ven 12 Avr - 18:15




Paint the town red


Ce matin, le ciel est d’un bleu étrange. Il a presque l’air d’être passé par un filtre d’appareil photo verdâtre. Dans la rue, les gens sont immobiles. Tous tournés vers le grand parc qui borde l’université. Ils ont tous le regard un peu vide. Chaque pas que tu fais résonne sur l'asphalte glacé d’un début de matinée. Le soleil est levé mais il n’a pas encore eu le temps de vraiment réchauffer la ville. T’es presque sûre qu’il est dix ou onze heures tout au plus. Il y a une sorte de bourdonnement ambiant. Comme si l'atmosphère grondait. Le ciel rougit au loin. Il te semble que le bleu-vert est en train de changer de couleur. Tu voudrais avancer mais tu as l’impression que chaque pas que tu fais en avant, t’éloigne plus encore des portes de l’université. Les immenses portes s’ouvrent sur la silhouette de ton petit ami. Il porte un t-shirt rouge trop grand et son sac à dos sous le bras. Il a le regard paniqué et le ciel se reflète étrangement sur le grain de sa peau. Lorsque les portes s’ouvrent, il y a toute une colonie de rats qui fuient entre ses jambes.  Ils chargent la foule. Son regard quitte le tien. Il danse entre les rongeurs en fuite, tape du pied. Il y a un rat noir qui finit sous sa chaussure. Le ciel devient de plus en plus rouge. Il dit quelque chose mais sa voix ne te parvient pas aux oreilles. Elle est couverte par quelqu’un qui hurle: «-Liberté pour les justes ! » Les corps qui ressemblaient à des statues il y a encore un instant semblent tous se presser vers l’intérieur du bâtiment dans une cohue terrifiante. Ça ressemble un peu à une peinture contemporaine ou néo-classique comme celle du massacre de la saint-barthélemy de François Dubois. C’est une sorte de chaos grandiose. T’as comme le pressentiment que la situation est urgente. Tu cours vers lui et tend la main. Il y a une musique assourdissante qui chante derrière toi.

T’as les cheveux péniblement collés sur le front quand tu te réveilles. Les paumes de tes mains te font mal. Tu as serré les poings si fort dans ton sommeil que tes ongles se sont enfoncés dans la peau de celles-ci. Ça fait de vilaines entailles rouges. T’as le souffle court et la tête qui tourne un peu. Tu te redresses rapidement sans prendre le temps de te frictionner le visage. Tu cherches ton téléphone sur la table de nuit, il s’éclate au sol et tu jures d’une voix rauque.  «-Merde, merde, merde !» Tu te penches pour le récupérer. Cheesy couine parce qu’il est obligé de bouger d'au-dessus la couette. Il n’est pas du matin. T’as les yeux qui papillonnent quand tu te redresses. Tu as un léger vertige. Tu essaies de rester concentrer sur ce que tu as vu. Tu as tendance à oublier une partie de tes rêves quand tu te lèves trop précipitamment. Tu tapes un premier sms à l’intention de Ashton. Tu connais sa tendance à dédramatiser. Particulièrement lorsqu’il s’agit de tes rêves. Il ne te croit pas. Et il ne t’a jamais cru. Il trouve ça “adorable” que tu mettes autant d’importance dans les rêves que tu fais. Il se trouve trop instruit pour croire à ce genre d’affabulations. Il trouve toujours une bonne explication à tout ce que tu lui racontes.  C’est à la fois pénible et rassurant. C’est souvent le cas lorsqu’il s’agit d’Ashton. Il est à la fois pénible et rassurant.

Comme prévu, il ne te prend pas au sérieux. Tu as beau le supplier de ne pas se rendre à la fac ce matin, il résiste. T’es terrifiée et à la fois, tu sais que tu ne peux jamais empêcher quoi que ce soit. T’as essayé. Ça n’a jamais fonctionné. Quoi que tu fasses, tu te retrouves toujours piégé dans tes visions. Tu cherches dans ta bibliothèque le gros livre que tu as acheté concernant la signification des rêves. Le ciel rouge, c’est une situation difficile, périlleuse. Ok. Le t-shirt rouge, c’est être coincé… Tu tournes frénétiquement les pages. Les rats, c’est une menace…, lorsqu’ils sont agressifs, ça peut être le signe d’une blessure grave. Tout est inquiétant, dans ton rêve. Tout. T’es presque sûr qu’il peut arriver quelque chose de grave si tu n’y vas pas. Tu as ta place dans le tableau. Sans pour autant l’expliquer. Tu sais que tu dois t’y rendre. C’est rare que tu sois vraiment désagréable avec Ash mais cette fois, tu lui en veux de ne pas t’écouter. T’as vraiment peur pour lui.

***

Il est neuf heures passé quand tu sors de ta maison pour te rendre à l’université. T’as envoyé des tas de sms qui sont restés sans réponse. Il est sans doute en cours et il a mis son téléphone en mode silencieux. Tu prends ta mini en espérant ne pas rester coincé dans les bouchons.  Tu es terriblement inquiète et depuis que tu as ouvert les yeux, le pressentiment que quelque chose va arriver à ton petit ami ne t’a pas quitté de la matinée. Tu as l’impression de ne pas avoir dormi de la nuit. Tu aimerais qu’il réponde à tes messages mais peut-être qu’il n’a pas de réseau dans la salle de classe. Il faut que tu te dépêches d’arriver sur place. Seulement, tu réalises que la tâche sera spécialement difficile lorsque tu arrives au abord de Leven Street. L’avenue est complètement bouchée par les manifestations et les interventions des diverses forces de l’ordre. T’es forcée de rebrousser chemin et d’aller te garer dans un parking souterrain. Tu finiras le chemin à pied. Tu ne te demandes pas une seule seconde si ta réaction à ce rêve est excessive.  Il va arriver quelque chose. Et personne ne pourra te persuader du contraire.

Les rues sont pleines de monde. Pas seulement des manifestants mais aussi des personnes qui pensent pouvoir profiter des quelques éclaircies pour aller se balader en ville et faire du tourisme. Une femme tient fermement la main de son fils. Elle marche d’un pas rapide pour essayer d’échapper à la cohue ambiante. Elle a l’air complétement dépassée par la situation. En fuite. Le gamin se met à pleurer parce qu’il est effrayé. Tu n'as pas le temps de te soucier d’eux, tu arrives déjà tout près de l’université qui semble être l’épicentre de tout ça. A l’entrée, des poubelles ont été renversées contre des barrières pour faire barrage à l'entrée du bâtiment.  Des étudiants se sont regroupés, et scandent en chœur de liberté ce type dont tu n’avais vraiment pas entendu parler avant. Tu cherches à contourner l’attroupement mais tu es très vite emportée par un mouvement de foule parce qu’une bagarre éclate à ta gauche. Tu t’éloignes en même temps que les autres. Tu es terrifiée par la situation. Tu entends une musique au fond. Quelqu’un qui hurle : «-Il a un couteau !» Vous êtes tous pressés vers la barrière de poubelles en feu à l’avant du bâtiment. Il fait une chaleur immonde. Les portes s’ouvrent mais tu ne t’en rends compte que lorsque tu entends ton prénom hurlé de l’autre côté de celles-ci.

Ashton doit faire le tour pour te rejoindre. Et tu as beau essayer de pousser les gens autour pour le rejoindre, c’est compliqué d’avancer. Vous mettez bien quelques minutes pour vous rejoindre. Il te dit qu’il ne faut pas que vous restiez là et tu cherches un échappatoire du regard. «-C’est la merde partout sur le campus, Ash ! » T’as la voix rauque, t’es visiblement terrifié. «-On peut essayer de rentrer dans le bâtiment…»





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Jeu 18 Avr - 18:02
run, baby, run
C'est la galère. C'est vraiment de la nage à contre-courant, sauf que t'es petit et que les gens te rentrent dedans sans te voir. Ça ne fait pas que mal à ton égo. Tu vas découvrir des bleus ce soir, au moment de la douche. Ça te rassure de penser à l'après, parce que tu ne sais pas comment tu vas t'en sortir. T'es déjà un peu moins stressé quand tu arrives à rejoindre ta copine. Tu t'accroches à elle pour que les remous ne vous séparent pas. Elle a au moins aussi peur que toi, elle te fait comprendre que c'est pas juste devant le bâtiment de droit que les choses vont mal. Merde. Tu commences à te hisser sur la pointe des pieds pour observer les environs quand elle suggère une idée qui est bien meilleure.

— Ouais, viens.

Tu lui prends la main et tentes de la guider. Tu fais le chemin inverse que tu viens de faire mais cette fois, t'es dans le bon sens. Les gens vont dans la même direction. Tes doigts restent cramponnés à ceux de Callie alors que tu ne peux pas regarder derrière toi pour vérifier si elle va bien. C'est trop compact. T'as à peine l'espace de respirer. Vous longez les murs jusqu'à la porte d'où tu viens de sortir. Un type de la sécurité est devant, le talkie en main. T'arrives même pas à entendre ce qu'il dit, à cause des cris derrière toi.

Le gros vigil, le genre de bonhomme qui a la silhouette d'avoir fait la légion étrangère, ne laisse passer personne. Même pas le type qui le supplie, en disant "qu'il a un couteau". Tu ne sais pas qui est le il ni pourquoi il a de couteau, t'arrives pas à assembler tout ce qui se passe. Tu te faufiles pour lui voler sa place. T'essaies d'expliquer à l'armoire à glace que t'es étudiant, tu commences à fouiller frénétiquement dans tes poches à la recherche de ta carte pour le prouver, mais le gars t'interrompt dans ton geste. C'est pas important. Tous les cours sont annulés. Ils sont en train d'évacuer le bâtiment pour fermer l'Université avant que ça dégénère. Tu comprends pas. Pour toi, la situation a déjà largement dégénéré et le fait de faire sortir des centaines d'étudiants en les chassant de leur salle de classe, ça ne va pas aider. Ta main se serre sur celle de Callie, parce que tu commences à ressentir de la vraie peur. Tu tentes un "s'il vous plaît.", un "ma copine s'est fait mal.", le type est repartie parler à son talkie et tant pis pour votre gueule.

Derrière toi, ça commence à pousser. T'entends des couinements de personnes qui se font écraser entre deux corps. Même si par miracle, vous rentrez dans le bâtiment, il y aura les marches qui mènent au hall et c'est pas un endroit où t'as envie d'être avec la foule. C'est un coup à s'ouvrir le crâne dans les escaliers ou à ce que Callie se fasse une fracture ouverte de la cheville.

— Viens, on va essayer par là !

Tu désignes une direction au pif, car vous ne pouvez pas rester là où vous vous trouvez. Tu essaies de faire en sorte que Callie passe devant toi, pour être sûr de ne pas la perdre par accident. Ton cœur bat à toute allure. T'es un garçon qui a eu une vie confortable avant ça. T'as rien vécu d'aussi d'intimidant voire violent avant, t'as pas les stratégies pour t'en sortir ni le physique qu'il faut pour survivre à une émeute qui dégénère. T'as honte de ta réaction que tu trouves pas à la hauteur, surtout que ta copine s'est mise en danger par ta faute. Kai ou Max, ils se débrouilleraient tellement mieux que toi.
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run, baby, run + Callie Empty Re: run, baby, run + Callie

Sam 27 Avr - 17:47




Paint the town red

T’es en colère parce que tu aurais voulu que Ash t'écoute, pour une fois. Vous êtes coincés dans l’épicentre de la rébellion contre l’emprisonnement du tweetos -ou un truc dans le genre- et vous n’avez pas beaucoup d'options. On peut déjà entendre des sirènes au loin, un peu comme dans ton rêve, d’ailleurs. Même si dans ton rêve, c’était plutôt une musique entêtante et répétitive. Il y a tous les signes que cette histoire va tourner à la catastrophe. Un débat sur la liberté de l’information éclate entre un étudiant de la promo de Ash et un petit groupe de jeunes qui n’ont pas l’air assez vieux pour être à l’université. Le ton monde, ça se dispute fort. Vous êtes complètement coincés dans la foule même en essayant d’avancer avec le mouvement de celle-ci. T’as l’impression d’avoir été prise au beau milieu d’un pogo dans un concert de punk poubelle. Ça pue la clope et le vieux joint tout pareil, d’ailleurs.  Tu restes accroché à la main d’Ashton mais vous pouvez à peine vous entendre l’un et l’autre. Il y a trop de bruit. Ça scande des odes à la liberté en hurlant.

Quand vous arrivez enfin devant les portes du bâtiment, elles sont fermées. On donne l'ordre à la sécurité de ne plus laisser entrer personne. Vous êtes coincés à l’extérieur, malgré la tentative de négociation. Rien n’y fait. Le monsieur de la sécurité ne fait que son travail. Tu te dis qu'ils n'ont probablement pas envie que quelqu’un ait la bonne idée de mettre le feu à un bâtiment historique aussi important, surtout en fin d’année scolaire, quand tous les étudiants s’apprêtent à passer leurs diplômes. Ça ne t’empêche pas de paniquer un peu. Vous êtes à présent en première ligne d’une foule qui a l’air de plus en plus compacte.  La police arrive et comme toujours, ça va tirer a la bombe lacrymogène pour disperser la foule. Il y a déjà des cris et des plaintes. On entends des jeunes femmes qui hurlent «-Mais arrêtez de pousser, putain !»

Ash propose de partir dans une autre direction. Il te fait passé avant lui et tu ne te débats pas vraiment. De toute façon, il n’y a pas d’autres solutions. Tu tires sur le bras de ton petit-ami : «-Ça va partir en couille dans pas longtemps. » c’est pas une supposition. Tous les signes sont en train de se regrouper. T’es vraiment inquiète. T’as jamais réussi à empêcher aucune de tes visions mais là, ça t'inquiète. Tu espères que le t-shirt rouge ne représente pas du sang. Il n’est pas bagarreur mais il a parfois tendance à être provoquant. Ça peut jouer des tours.  Vous longez les murs mais vous êtes très vite bloqué par un feu de poubelle. Il faut de nouveau s'engouffrer dans la foule pour l’éviter. La fumée pique les yeux. Les sirènes se rapprochent de plus en plus. Rien qu’à l’ambiance de la foule, il n’est pas difficile de savoir qu’une ligne de police est déjà en train de se former à la sortie de l’université pour contenir un peu le chaos. Si toute cette foule se déferle sur le centre ville, il va y avoir de la casse. Les émeutes, ce n’est jamais beau à voir dans les jolies avenues blindées de touristes à cette époque de l’année.

Ça y est. Vous pouvez les entendre. Quelques mètres derrière les barrières et les poubelles enflammées, la police demande à la foule de se calmer et de se disperser dans le calme. T’es trop petite pour voir ce qu’il se passe. Vous êtes en plein milieu du carnage. Pas assez loin des flics pour éviter les flashballs et les lacrymo, pas assez loin pour éviter la réplique de la foule non plus. Le ciel te semble de plus en plus gris à cause de la fumée épaisse qui s’échappe, l’air est difficilement respirable.
Un grand sifflement. Des cris. C’est la panique. Un policier à utiliser une flashball et une jeune femme se l’est prise en pleine face. Ça hurle et cette fois, vous êtes complètement pris par le mouvement de foule. A l’arrière, des manifestants envoient des bouteilles en verre et des feux d’artifices pour tenter d’atteindre les policiers qui bloquent la foule. Les gaz lacrymogènes sont dispersés et cette fois, tu sens la main de Ash qui te lâche. Tu essaies de te tourner pour voir ce qu’il se passe en hurlant : «- ASH ! » T’es emporté en arrière par un groupe de gars qui essaient de foncer tout droit pour sortir de cet enfer. T’as juste le temps de voir Ashton se prendre une grosse bouteille de bière qui s’éclate dans son dos, il tombe sur les bouts de verre. Il est piétiné par un gars qui lui tombe dessus. Tu grognes : «- Bébé ! » Tu joues des coudes bien plus violemment pour aller le rejoindre et l’aider à se relever tant bien que mal. Il est blessé mais t’as pas assez d’espace pour voir si c’est grave ou pas. En tout cas, il est conscient et il respire. Il n'a pas l’air choqué ou mourant. Il est peut-être trop plein d’adrénaline pour sentir la douleur. Tu aides le garçon qui est au sol lui aussi.  Il y a quelques personnes qui s’écartent comme ils peuvent. Tu réalises à peine que Ash saigne de l’épaule. T’as les yeux qui pleurent et tu tousses parce que tu t’es pris une sacrée dose de gaz dans la tronche.

Vous continuez à avancer au travers de cet enfer. Cette fois, il faut que vous trouviez un endroit où vous planquer le temps que ça se calme.  Si seulement il avait fait l’effort de t’écouter. Tu le tiens par le bras en hurlant: «- Pardon ! Mon copain est blessé ! Pardon ! S’il vous plaît. » Les gens s’écartent à peine. C’est quand vous arrivez enfin de l’autre côté que tu peux constater qu’il y a un trou dans la brèche et que quelques étudiants sont en train de fuir vers la route. «- Là ! On peut essayer là ! » Tu montres du doigt.






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