Sinking Past
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Orion Elbaz
Orion Elbaz
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CW : Maladie, Homosexualité refoulée , Homophobie.
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Occupation : Étudiant en biologie
Âge : 25 Quartier : Old Town, tout proche de la fac. En colocation avec ta soeur Cassiopée et ton chien raptor
Situation familiale : En couple depuis quelques années. Sans enfant.
Date d'arrivée à Edimbourg : La naissance
Don : Parfois, tes émotions se mélangent. C'est pas la bonne qui sort. Quand t'es heureux, tu peux ressentir une grosse vague d'angoisse. Quand t'es triste, la chaleur réconfortante d'un moment de tendresse avec un proche.

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Lun 8 Avr - 16:53



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T'as jamais prétendu être le roi de la nuit. Toi t'as juste eut envie de plus être seul, ne plus ressentir ce manque qui cogne à l'intérieur de toi dès que tu te retrouves avec toi-même. Le manque de connexions dans ta vie qui te fait sentir à chaque instant, à chaque moment, que ta vie est en train de te passé à côté à une vitesse folle.  Ça fait trop longtemps que tu fais ça. Tu reproduis en boucle le même schéma. Tu te rends toujours aux mêmes fêtes où tu ne t’amuses pas. Ça fait longtemps que tu creuses le fossé entre toi et le reste du monde. Il n’y a que lorsque tu es seul que tu te permets d’être enfin toi-même. Celui que personne ne connaît. Quand t’es enfermé dans ta chambre et qu’il n’y a personne pour t'observer. En dehors,  tu te donnes des airs de petit roi. T’es entouré de gens qui jureraient te connaître par coeur.  Ta famille et tes amis qui pensent connaître tout de toi. Ils disent qu’ils peuvent prévoir la moindre de tes réaction et tu ne contredis pas. Tu t’adaptes à ce qu’ils attendent de toi. T’es toujours plus agité lorsqu’il y a des yeux pour te regarder. T’as ce profil de gamin pas très compliqué à décodé parce qu’il ne se cache de rien. Tu fais semblant de n’avoir aucun complexes. T’es fort à ce jeu-là. Ils pensent tous que tu es celui que tu montres, et au fond, tu as peut-être fini par y croire toi-même. Tu ne sais plus vraiment où se trouve la vérité, et tu préfères ne même pas le savoir, en fait. Ton seul but est de continuer ta vie et de continuer à te convaincre d'un truc qui ne sera jamais vrai. Tu te mens sans cesse à toi-même. Ça pourrait presque te faire rire mais à la place ça t'ouvre littéralement l'âme parce que plus les jours passent, moins tu as l'impression d'encore t'appartenir. C’est ta différence qui t’assassine, le sentiment d’être à tout jamais incompris. Et l’amertume au bout de la langue, qui anime une voix qu’on entends qu’à l’intérieur de ta tête.

Tes sourires n’ont rien de profondément sincères. T’as grandis comme ça. C’est presque une seconde nature d’inventer des émotions qui n’existent pas. T’es un bon acteur, à force. Tu te fais croire que tout le monde existe comme ça. Et que personne n’est vraiment lui-même en société. Autour de toi, tout le monde existe à travers une façade. Ashley, Diana, Effie, Kai et même ta sœur. Personne n’est vraiment lui-même. Vos alter égos évoluent les uns avec les autres mais, personne ne se connait vraiment. T’as un sourire constant aux lèvres parce que le sourire camoufle tout. Et puis, tout le monde est bien trop autocentré pour réaliser ce que tu caches. En vérité, personne n’a envie de voir. Ça changerait trop de choses. Ça te remettrait trop en cause. Alors eux aussi, ils détournent le regard. Personne ne veut remarquer tes yeux qui traînent sur les courbes masculines, personne n’à envie de voir cette étincelle de désir dans tes yeux. Tes fantasmes, ils sont profondément enfouis comme des rêves inexaucés. Tes rêves, ils se composent d’amour loin de tout. Tu t’imagines souvent rencontrer quelqu’un qui t’accompagnerait jusqu’au bout, à l’autre bout du monde. Tu sais, Orion, t’es peut-être trop sensible mais, c’est surtout ça qui te fait vibrer. Les millions d’histoires d’amour que tu t’inventes intérieurement.

Quand tu es tout seul, t’as parfois l’impression d’être une grande statue de cire, un poupon posé sur une chaise, comme pour mimer une scène de vie qui n’existe que dans la tête d’un enfant effrayé. Ça te fait bizarre d’exister en dehors de toi, parfois. Ce sont des choses que tu as énormément de mal à vivre. Tu fermes les yeux, le visage posé sur ton coussin, les doigts qui se crispent sur le tissu de ton drap en coton qui te couvre jusqu’aux épaules. Tu penses à ça. À ce garçon que tu as dans la tête depuis le départ de Levi. Il n’a ni prénom, ni visage. Il change de forme à chaque fois que tu en as besoin. Parfois il est grand, parfois plutôt petit.  Tu l’imagines tantôt avec des yeux clairs et des cheveux flamboyant tantôt avec les cheveux bruns et un regard charbonneux. Les yeux clos, tu tentes d’imaginer ce que ça fait de ressentir un souffle désiré tout proche de soi. Juste là, tout proche de ta nuque. Un parfum masculin qui se mélange à l’odeur d’un vêtement propre. Il y a des soirs où t’en dors pas de la nuit. Tu te détestes de penser à ça. Le problème c’est sans doute que t’es coincé dans cette spirale depuis des tas d’années.

Tu te sens déconnecté, déconnecté, déconnecté.

«- Ça va, Riri ? »  Tu lèves le nez de ton coussin, t’as ton sourire habituel qui vient retrouvé tes lèvres. Tu fais une place dans ton lit, tu bailles bruyamment. T’as même pas entendu qu’elle avait frappé à la porte. «-T’as l’air ailleurs. T’as fais une crise ? » Tu secoues la tête, tu te passes une main sur le visage. Tu détestes quand elle rapporte tout à ta santé mais, tu la comprends, aussi. Parce que t’as l’impression que tout tourne autour. « -Non, je somnolais, c’est tout. » Elle vient s’avachir sur ton lit, elle attrape l’un de tes coussins, elle a son sourire rêveur aux lèvres. Elle est maquillée et elle a mis sa barrette des grandes occasions dans les cheveux. Tu te redresses quand tu comprends qu’elle est venue te proposer quelque chose. « -Storm m’a invité à une fête ! Il est trop beau. Je vais trop me marier avec lui. » Tu ris, parce que c’est toujours comme ça, avec Cassiopée. Elle tombe amoureuse de tous les mecs qu’elle croise. Un peu comme toi, en fait. Tu glisses tes mains dans ses cheveux pour défaire ses boucles et la décoiffer. «-Impossible qu’il t’aime en retour alors. Avec ta tête de castor. » Elle te balance le coussin qu’elle tenait contre elle au visage. « -Connard ! J’allais t’inviter à venir avec moi à la fête. » Tu hoches la tête et tu attrapes ton téléphone. «- J’peux inviter Diana ?» Tu fais semblant d’envoyer un sms à ta petite amie. Enfin, tu envoies un sms qui concerne complétement autre chose. Tu sais qu’elle n’est de toute façon pas en ville ce weekend.  Tu files te préparer.

Alors voilà tu contemples gentiment ton monde, le peuple qui est  un peu le tien ce soir. Tu dis que c’est trop tôt, que c'est trop tôt pour partir si vite, que tu pourrais encore t'amuser à crever de solitude au milieu de toute cette foule qu'est pas là pour crier ton nom. C'est ce qui est triste, qui te donne des airs de plastique. Qui te rends lucide aussi tu sais. T’as dis que Diana te rejoindrait pour te donner un genre et ne pas te sentir trop seul dans cette maison pleine de gens qui te connaissent pas. Tu pourrais faire l’erreur de te sentir pousser des ailes et lâcher le personnage que tu joues au quotidien mais t’es plus malin que ça. Y’a rien qui change jamais chez toi. T’es assis à une table au fond du salon, une bière que tu ne bois même pas vraiment entre les mains. Ta tête dodeline tranquillement sur le rythme de la musique. Tu attends ta sœur qui est partie rejoindre l’amour de sa vie du moment. Elle a l’air à fond ces derniers temps. Tu trouves ça mignon.

Elle a un grand sourire aux lèvres quand elle apparaît avec ce garçon. Il est beau, celui-là. Ça te remue un peu de le regarder pendant plus d’une seconde. Il a un sourire aux lèvres, lui aussi. Ça te fait déglutir de travers. Tu sens quelque chose qui se retourne dans ton estomac, ton cœur qui tombe au fond de toi. Elle est heureuse de te présenter. «- Je te présente mon petit frère, Orion.  Orion… C’est Storm. » Tu hoches la tête. «- Ouais… J’en ai entendu parler. » Tu tends la main pour la lui serrer. Proximité électrisante que tu n'expliques pas vraiment, ce garçon à un pouvoir de séduction un peu trop important pour toi. Tu te mords la lèvre inférieure dans un geste presque instinctif d'excitation primaire. T'es déjà passé par là, par la passion étouffante qui gonfle dans ta gorge qui te fait appeler sans cesse, sans répit, sans repos, toujours le même prénom. Tu les prononces comme une prière intérieure pendant des mois et des mois. Mais là, ça te fait une sensation bizarre au fond de toi. Un truc malsain. T’as l’impression immédiate d’être un traître. Tu sais pas trop pourquoi mais ses iris te font un effet étrange. L'impression de connaître les contours de son visage. Comme s’il était au fond de toi depuis tout ce temps. Un truc inconnu qui te donne envie de te barrer dans l’instant, de fuir ces jolies prunelles, d’abandonner le prince le jour de son bal. Tu as envie de te tirer pour lui échapper, échapper au magnétisme écrasant.  Tu pourrais le faire, là, tout de suite, personne comprendrait, même pas toi, mais t’as bien envie de prendre tes jambes à ton cou, bien envie aussi de devenir, sourd, aveugle, muet, incapable de sentir son parfum, de tester ses lèvres, de ressentir sa peau.

Comme l'impression qu'elles causeront ta mort, ces iris-là.


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Occupation : Étudiant en commerce, pour faire plaisir à papa et maman. Sinon t’es DJ et t’espères bien en faire ton métier.
Âge : 25 Quartier : Old Town, dans un studio que t’as décoré avec attention. Le loyer est cher, mais tu t’occupes pas trop de ça, y’a tes parents qui gèrent.
Situation familiale : Célibataire, t’aimes te dire que t’es sans attaches.
Date d'arrivée à Edimbourg : T’es arrivé quand t’avais onze ans.
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Ven 12 Avr - 18:28



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La nuit c’est ton monde. Tu évolues ici, aussi facilement qu’un félin chassant la nuit. Ou qu’un hamster, mais c’est vachement moins classe de te comparer à un hamster. Les gens oublient trop souvent que ce petit rongeur est un animal nocturne, t’as fait l’erreur d’en demander un quand t’étais gosse, ce con t’empêchait de dormir en faisant la fiesta dans sa roue toute la nuit. Ouais. Finalement, t’es sûrement plus proche du hamster que du félin. Ce soir, Sasha organise encore une soirée : c’est sûrement pour ça que vous vous entendez bien, tous les deux. Il aime autant la nuit et son univers que toi. Ce n’est pas pour rien que tu es DJ, ce monde là te fascine et tu te vois déjà à la place des plus grands, mixer au Tomorrowland pourquoi pas. T’es en train de te coiffer devant le miroir de ta salle de bain, quand tu reçois le message de Cassie, qui te dit qu’elle serait super contente de venir. T’aimes bien Cassie, tu sens bien qu’avec elle, tu vas rester ami longtemps. Elle est pétillante, rigolote et très intelligente, tu ne t’ennuies jamais quand tu parles avec elle, c’est dingue. Alors c’est tout naturellement que tu lui as proposé de t’accompagner ce soir, pour faire la fête entre potes. Si tes parents savaient que tu passais tes nuits dehors, ils s’inquièteraient immédiatement de savoir si tu vas avoir ton diplôme. Toi, t’es plutôt serein vis à vis de ça, tu sais que tu l’auras, du premier coup ou au rattrapage, mais tu l’auras.

***

La musique t’assourdit et c’est tout ce que tu aimes. Cassie est assise près de toi, avec sa barrette dans les cheveux elle te désigne un garçon un peu plus loin, se penche sur ton épaule : “Il est plutôt beau gosse, pas vrai ?”. Tu suis son regard, pour tomber sur un petit truc assis sur une chaise, qui à la tête qui dodeline au rythme de la musique. Ouais, il est mignon. Tu bois une gorgée de ta bière avant de répondre : “Grave mon style.”. Elle rit, en te disant que t’es bête et elle te frappe le bras. La vérité, c’est que t’as aucune que Cassie crush sur toi. T’as aucune idée non plus qu’elle te prends pas au sérieux quand tu dis que le gars sur la chaise, c’est grave ton style. Pourtant, il l’est. Il a le visage doux, les yeux clairs et les cheveux sombres décoiffés. Un air de brebis perdue et tout à coup, tu te sens l’âme d’un berger. C’est toujours comme ça avec toi, il se passe un truc dans les yeux des autres et tu deviens Mère Thérésa. Tu gardes les yeux fixés sur le garçon, dont tu ne connais pas encore le prénom, mais tu sais déjà que tu lui parleras, plus tard. Vos regards se croisent une première fois et tu souris.

Tu ne te préoccupes pas trop du garçon sur la chaise, parce que tu es avec tes amis. Il y a Sasha, Miles, Loan, Doreen, Cassie, Rory et Angus. Vous êtes presque tous réunis, et tu profites de ta soirée avec eux. Sasha s’est encore donné le défi d’embrasser au moins deux meufs avant trois heures du matin et vous l’encouragez tous dans sa connerie. Même à vingt-cinq ans, vous restez tous des putains d’adolescents. Cassie est plus sage, elle est toute nouvelle dans votre groupe, alors peut-être qu’elle prend encore ses marques. Et puis Angus, depuis qu’il est daron, c’est plus vraiment pareil non plus. Les vies changent, évoluent. Mais dans le fond, vous êtes toujours de grands enfants. Après un énième éclat de rire, Cassiopée t’attrape le poignet, elle dit à ton oreille : “J’ai envie de te présenter quelqu’un, viens !”. T’es surpris, mais tu ne rechignes pas à l’idée de faire de nouvelles rencontres. C’est magique avec toi, t’aimes tellement rencontrer de nouvelles personnes. Sa main se serre un peu sur ton poignet quand vous arrivez près du garçon sur la chaise et puis … Elle te présente son petit-frère. D’abord, tu penses à une blague. Parce que ce serait bizarre qu’elle t’ait dit qu’il était mignon. Et puis tu réalises qu’elle parlait du mec tatoué, un peu plus derrière lui. Ça t’arraches un sourire amusé et tu prends la main qu’il te tend : “Le quiproquo de dingue, je pensais que tu me parlais de lui en disant qu’il était mignon.”. Tu répètes ensuite, comme pour imprimer dans ta mémoire : Orion … C’est vraiment joli comme prénom.”. Tu prêtes pas vraiment attention au fait que Cassie te dise que beurk, t’es dégueu, c’est son frère après tout. Non, t’es plutôt happé par les yeux d’Orion. Y’a un truc dont t’arrives pas à te défaire, tu décèles une panique dans son regard, et t’as l’impression d’être passé de berger à grand méchant loup. Ni lui, ni toi ne défaites cette poignée de main. Il est mignon, c’est sacrément ton style, tu le répètes, mais mentalement, cette fois. Tu finis par lâcher sa main et tu lui demandes : “Ça va, tu t’ennuies pas trop ?”. T’as immédiatement envie de lui parler, juste pour pouvoir te noyer dans ses yeux encore quelques minutes. T’écrases ta joue contre la paume de ta main, en le regardant. “Elle parle souvent de moi ? En bien j’espère ?”, tu demandes, tandis que Cassie fait de grands gestes derrière toi. Malheureusement, tu ne la vois pas.


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Ven 12 Avr - 20:52



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Le silence est trop profond, parfois. Il traduit d’un malaise qui te colle à la peau. Tu réalises peu à peu que tu as passé toute ta vie à jouer un rôle. Tu ne sais plus comment t’en défaire. C’est ancré en toi. Pendant longtemps, tu t'es demandé pourquoi tu étais fait ainsi. Pourquoi tu étais incapable de briller comme beaucoup d'autres le faisaient. Mais maintenant, tu ne cherches même plus la réponse. Tu as compris avec le temps que sur Terre, certaines personnes étaient faites pour être grandes, et d'autres, insignifiantes. Pas de chance pour toi, tu fais partie des éléments ratés. Avec une famille comme la tienne, c'est plutôt étonnant. Mais tu supposes que le responsable de vos existences avait des statistiques à tenir, une constante à ne pas briser. Du genre article promotionnel de merde.  Pour 3 enfants parfaits, un nullos à moitié prix. -30% sur les articles défectueux ou périmés. Tu donnes le change pour espérer… Espérer quoi au juste ? T’es pas sûr. C’est peut-être la peur d’être seul ou cette idée que quelque chose cloche à l’intérieur de toi. T’as peur qu’on ne t’aime plus. T’as peur que tes proches changent de regard. T’as peur qu’ils réalisent qu’ils aiment un étranger. Une chimère créée de toute pièce pour convenir à chacune de leurs attentes. Tout en toi est fabriqué. Et la personne que tu es lorsque tu es seul, tu la trouve pauvre, inintéressante.  Parfois un peu futile.  Ce n'est pas seulement l’amour, le problème. C’est ce que tu es.  Tu voudrais changer de peau, changer de corps. Être libre de penser à tout sauf à l’avenir.  

Tu aimes bien ce genre de soirées parce que ça te donne l’impression de faire partie de tout un pan de gens qui ne se soucient que de la gueule de bois qu’ils auront demain. Tu pourras jamais vivre comme tout le monde. Parfois tu maudis tes parents de t’avoir donné naissance, parfois, tu penses aussi au fait qu’ils ont sacrifié beaucoup pour toi et tu culpabilises. C’est une vie étouffante, qui ne laisse pas énormément de place à l’insouciance. Le temps efface peut-être les maux pour les autres mais, pour toi, il semble accablé son courroux sur ta nuque, tu avances lentement dans les méandres d’une vie inconnue. Comme un marin sans carte ni boussole, au grand ciel couvert. Même plus les étoiles pour te guider. L’envie de plus en plus pressante de quitter ce port, recommencer loin de tout. Loin des gens, même.  Tu assumes rien de tout ça. T’as jamais été capable de partager sincèrement tes doutes et tes craintes. Même ta sœur, elle sait rien de ça. C’est pourtant ce qui se rapproche le plus d’une relation fusionnelle.
A quoi bon être soi, si c’est pour mourir seul ?

T’as pas le temps de te lamenter sur ton sort. Ils s’approchent et tu dois redevenir toi. Orion. Celui qui sourit et qui ne se soucie de rien d’autre que de sa vie normale. Tu perds un peu pied au milieu de rêves interdits. Tu devrais pas penser à ça. T’es jamais aussi seul que lorsque tu tombes sous le charme d’un nouvel être. Tu divagues à chaque fois. Tu te retrouves prisonnier d’émotions que tu refuses de laisser sortir.  T’es trop trouillard pour laisser le monde te deviner. À la seconde où vos regards se croisent, tu pries pour qu’il n’y voit ni panique, ni gêne. Le problème c’est que tu captes à son sourire amusé qu’il est pas dans le même univers que toi, lui. Il est carrément sur un autre plan d’existence. T’as les mains moites et le regard troublé. Parce que tu sais ce qui t’attends. Ou plutôt t’as peur de le deviner.

Il va briser ton cœur.
Tu vas le laisser faire.


Et ça ferait peut-être rire le monde autour de toi. Ils riraient  parce que t’es trop jeune. Parce que t’as pas l’air crédible deux secondes même quand t’essaies de te convaincre que cette fois encore,  tu seras courageux. Ils devineraient probablement que toi t’es pas le genre qui assure, pas le genre de type à prendre ce genre de décisions trop définitive. T'aurais jamais le courage de ne pas te laisser piétiner le cœur, jamais l’honneur de pas revenir en rampant pour en redemander. C’est un peu comme une vision d’avenir. Tu t’inventes des super-pouvoirs. T'es devin, là. Tu sais déjà que ça va mal finir. C'est un pressentiment qui te prend aux tripes. Il parle et ça te donne le tournis. Il dit que ton prénom est joli, ton cœur tombe dans ton estomac. C’est pas normal, ça. Tu devrais pas te réjouir intérieurement qu’il tente de retenir ton prénom. Avec Storm, c’est pas comme d’habitude. Tu sens qu’il va te hanter pendant des mois. Tu reprends de ta contenance. Ton visage se meut en quelque chose d’habituel. Ce regard mi-blasé, mi-malicieux que tu es le seul à savoir faire. Tu te donnes l’air de connaître tous les secrets de l’univers.  Et tu lâches pas, tu tiens bon et tu ne bougeras pas de là, tu t’invente un courage que t’as pas. Tu regardes droit devant toi, le visage que tu essaies de garder calme, même si ça boue à l’intérieur de toi . Tu ne veux pas te laisser entraîner. Pas ce soir. Pas après tout ce temps. «- Et…Storm, c’est vraiment original, comme prénom. » Ta voix ne tremble même pas quand tu lui réponds.

T’es grand. T’es fort. Et tu bombe le torse pour te donner un air inaccessible. Tu fais tourner la bouteille de bière contre la table. Tu essaies d'estomper la peur qui te ronge de l’intérieur. Est-ce qu’il a vu ? Est-ce qu’il a remarqué ? Est-ce qu’il va le dire à voix haute ?  Ce serait l’humiliation ultime, juste devant ta grande sœur. Tu voudrais quitter ses prunelles mais elles t’absorbent. Un peu comme lorsqu’on est devant un immense feu de joie, t’as du mal à détourner le regard de la lumière qui se reflète dans ses pupilles. Il faudrait inventer une couleur, pour ces yeux-là. “Noirs” ou “marrons” ça ne semble pas suffisant pour les décrire. Ils ressemblent à de l’eau noire un jour de tempête, c’est peut-être pour ça qu’il s’appelle comme ça. T’as vraiment l’impression que tu pourrais t’y noyer. Tu imagines des tas de choses.  Tu imagines tes doigts devenir frénétique contre sa peau. Tu voudrais voir entre ses côtes et savoir si ce cœur-là a déjà trop battu, s’il y a de la place dessus juste une toute petite, pour que t'y puisses t’y graver. C’est dangereux. Ça te donne envie de fuir autant que tu voudrais ne plus jamais bouger. T’es presque sûr que tu viendras à regretter ce moment exact.

Il te demande si tu t'ennuies et tu te précipites sur l’occasion pour faire savoir que t’es pas ça. T’es pas la personne qu’il s’imagine déjà. «-Nah… J’attends sagement ma copine. Elle ne sait pas si elle va pouvoir venir ou pas. » T’es fier de ton coup. Tu reprends un peu de ta masculinité. T’es pas un petit mec fragile et fébrile au moindre de ses mots.  Non, non. T’es un homme, toi.  Il demande si ta sœur parle souvent de lui. Et t’as ton sourire habituel qui naît sur le visage. «- Malheureusement, je ne suis pas disposé à transmettre cette information. Je suis…lié par le secret pro. » Cassie pouffe de rire, elle te remercie du regard et ça te tord le bide une nouvelle fois. Tu espères que tu n’as rien imaginer de tout ça. Ce long regard que vous avez échangé et qui vaut des millions de discours.  Est-ce que tu l’as imaginé ? T’es pas bien sûr. Pourtant, quand un grand brun vient prendre la main de Cassie pour l’inviter à danser et qu’elle s’éloigne en vous conseillant de faire connaissance, tu sens la panique monter d’un cran supplémentaire. Tu te racles la gorge. «- Et du coup… T’es ami avec le gars qui fait la soirée ? Vous vous connaissez depuis longtemps ?  Il danse avec ta copine, là.» Tu fais la conversation comme si de rien n’était mais ta jambe qui s’agite trahit de ton angoisse.


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Mar 30 Avr - 14:18



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T’as eu beaucoup de rêves, avant. T’as jamais eu une idée très arrêtée de ce que serait ta vie amoureuse, mais t’imaginais plein de jolies choses. Tu te voyais voyager, sans jamais t’arrêter. Prendre des chemins inconnus, te reposer dans les bras de ton prétendant. T’imaginais un mariage, un grand mariage, avec deux familles heureuses de vous unir. Avec Alex, tes rêves ont vite été piétinés. Le peu d’espoir que tu avais encore s’est éteint après cette relation chaotique, où t’as laissé un sacré bout de ton âme. Pourtant, quand tu croises les yeux d’Orion, tu te dis que la machine pourrait se remettre en marche. T’étouffe bien vite ces pensées. T’as plus envie d’avoir mal comme t’as eu mal. Les choses arriveront à point nommé, t’en es persuadé. Alors tu endosses ta cape de mec super chill, tu relève un peu le menton et tu l’observe un peu de haut, comme si la hauteur t’empêchait de tomber un peu plus profondément dans ses yeux clairs. Orion, il a les yeux qui chantent. Mille choses se passent dans ce regard dont tu peines à te décrocher. T’es pas capable de tout lire, mais tu sais qu’il y a beaucoup de choses qui s’y passent. Tu hoches la tête, c’est vrai que Storm, c’est original. Il faut dire que tu as croisé plus de chevaux que d’humains qui portaient ce prénom.

La discussion dérive sur Cassie, mais toi, c’est pas Cassie qui t’intéresse. C’est Orion, ses yeux hypnotisants, son sourire détaché. C’est ses cheveux trop longs, ses lèvres rosées, ses mains qui tremblent un peu et qui jouent avec la bouteille de bière comme si elle allait le sauver. C’est son t-shirt dont le motif te dit quelque chose. D’ailleurs, en y regardant de plus près, t’es presque sûr d’avoir le même chez toi. Avec deux doigts, t’en chope un pan et tu tires un peu dessus, sourire amusé sur tes lèvres charnues : “Sympa le t-shirt. J’ai le même à la maison.”. Pourtant, ton sourire manque de faner quand il te dit qu’il attend sa copine. Tu vois, c’est ça ton problème, tu t’emballes toujours trop vite. Tu crois lire des choses, mais en vérité, il n’y a rien. Rien que ton imagination trop débordante pour quelqu’un de ta trempe. Tu te ressaisis vite pourtant, en secouant la tête amusé quand Orion te dit qu’il est lié par le secret professionnel. Tu sais que Cassie t’aime bien. C’est ton amie après tout.

Celle-ci disparaît, aussi vite qu’un éclair, embarquée par Sasha. Tu reportes ton attention sur Orion, encore. Même si vous ne parliez pas, tu sais que tu pourrais rester des heures, assis à l’observer. T’empêcherais ton esprit de trop divaguer, parce que t’as pas envie de savoir ce que ça fait de te réveiller à ses côtés. C’est lui qui brise le silence, en te demandant si t’es ami avec l’organisateur de la soirée. Tu hoches la tête : “Ouais. Un paquet d’années, douze ou treize ans je crois. Il s’appelle Sasha.”. Mais t’as pas envie de parler de Sasha. T’as envie de parler d’Orion. Juste assez pour en connaître un peu sur lui et ne pas aller trop en profondeur. Gratter la surface, ça te convient très bien. “Et toi ? Ça fait longtemps que t’es avec ta copine ?”, tu recules pour fouiller dans ta poche. Tu en sors ton paquet de cigarettes, lui en tend une avant de lui demander : “Je vais fumer, tu viens ?”. T’attends pas vraiment sa réponse et tu sors. C’est plus calme dehors, même si les basses de la musique s’entendent ici aussi. Ça fait comme une coupure, mais t’as hâte de vite retrouver l’impression particulière que te font les basses quand t’es trop près des enceintes. Cette sensation de sentir ton être entier trembler, des côtes jusqu’au cœur.

“T’as des yeux incroyables.”, que tu dis, sans réussir à t’en défaire. T’es comme un dauphin prit dans un filet de pêche, tu te débats, mais tu peux pas t’empêcher d'être soulevé. L’impression de quitter ton corps, de sentir une forme de pesanteur. C’est marrant, parce que t’es presque sûr que tu connais déjà le goût des lèvres du garçon en face de toi. T’es presque sûr de savoir la sensation que ça te fera de le goûter. Et puis c’est très paradoxal, parce que t’en crève d’envie mais tu veux pas. La question ne se pose pas. Sa copine va arriver et tu pourras arrêter de te torturer l’esprit. Pourtant s’il te disait qu’il passait une nuit avec toi, tu foncerais sans hésiter. Une nuit, qu’est-ce qui peut arriver en une nuit ? Hein ? C’est pas comme si tu laissais l’amour se présenter, depuis Alex. Et puis ce type a une copine. Y’a un sourire qui se poste sur le coin de tes lèvres : “C’est marrant, t’es vraiment super beau, ça me secoue un peu.”. Secoue, c’est fort. Mais c’est exactement ça.

Ça te secoue de le regarder.


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Orion Elbaz
Orion Elbaz
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Situation familiale : En couple depuis quelques années. Sans enfant.
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Don : Parfois, tes émotions se mélangent. C'est pas la bonne qui sort. Quand t'es heureux, tu peux ressentir une grosse vague d'angoisse. Quand t'es triste, la chaleur réconfortante d'un moment de tendresse avec un proche.

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Mar 30 Avr - 15:57



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Il y a un magnétisme. Une sorte de vortex qui t’aspire complètement lorsque vos regards se croisent. Il y a sa voix et son timbre. Il y a ses expressions et son sourire. L’odeur encore discrète de son parfum qui te donne envie de t’approcher pour en chercher les notes plus profondes. Un magnétisme ou une connexion. Quelque chose d’assez fort en tout cas pour te maintenir éveillé pendant des mois. Tu sais déjà que tu vas passer des nuits à t’user le cœur et le corps en repensant à ce regard. Tu prévois déjà un cœur brisé. Et il faudra que tu supportes l’idée de le regarder de loin. C’est toujours comme ça. Tu tombes trop facilement amoureux. Tu enchaines les peines de coeur sans jamais apprendre de tes erreurs. T’as simplement pris l’habitude d’aimer de loin. Tout se passe à l’intérieur. Tout se passe loin des autres, dans le confort de ton esprit. Personne ne se demande si ça va. Si t'es heureux, si t'arrive à fonctionner comme ça. On t'a retiré toutes tes béquilles et on t'as demandé de marcher avec les deux pieds cassés, sur des bouts de verre. Et t'es peut-être pas fakir mais t'as quand-même appris à le faire. Tu continues de marcher pieds nu sur un océan de morceaux de verre, les pieds en sang, tu feins la légèreté.
Le tour ne réside pas dans le fait de marcher sans saigner, le tour réside dans le fait de continuer de marcher avec le sourire, alors que t'as les pieds en sang. Et tu l'accomplis à merveille. Personne n'est assez proche de toute façon, pour se rendre compte que tu vas mal. Que tu crèves tous les jours un peu plus de la peur de te retrouver seul, si tu arrêtais d’être cette chimère sans visage. Que tu voudrais tous les jours un peu plus, quelqu'un te voit tel que tu es. Ou tel que tu t'imagines. Le pire au fond, c’est que tu as bien conscience d’être le seul responsable de cette torture. T’as trop peur, Orion. T’es faible et lâche. Tu tiens trop au confort de cet entourage factice. Tu ne veux pas mourir seul. T’as déjà été témoin de ça. Hunter s’est retrouvé seul du jour au lendemain. T’as pas du tout envie de prendre sa place.

C’est écrasant, son regard. Tu te sens tout petit et encore plus faible que d’habitude. T’es terrifié par l’attraction. Tu perds complètement tes moyens face à son sourire. Sa voix est incroyable. Putain. Putain. Putain. T’es terrifié, Orion. Et pourtant tu n’arrives pas à te détacher de ses yeux. Tu as beau donner des excuses, parler de ta copine. Ça ne prends pas. C’est encore pire lorsqu’il se saisit du pan de ton t-shirt pour te dire qu’il a le même à la maison. T’as le cœur en vrac. La tête bizarrement légère.  «-Tu… Ahaha… Le… M…Même ? » Ta voix craquelle sur la fin. T’es ridicule. Tu voudrais regarder autour de vous pour t’assurer que personne n’est là. Il parle de son ami. Ça te fait mal au ventre. Toi aussi, tu voudrais être ami avec lui. Pour toujours de préférence. C’est peut-être bizarre d’un certain point de vue. Et même un peu malsain. Tu devrais pas avoir envie de te torturer avec quelqu’un que tu n’auras jamais. Même s’il était gay, pourquoi est-ce qu’il voudrait de toi ? Pourquoi est-ce qu’il s’embarasserait d’un pauvre type tout maigrichon et un peu bizarre ? Même si c’était possible de ton côté, ça ne le serait pas du sien. Sasha danse avec Cassie. Il te propose de sortir fumer. Tu fumes pas mais pour lui, t’es prêt à le faire. L’idée même d’être en tête à tête dans le jardin avec lui, ça te fait quelque chose. Tu ignores la question à propos de ta copine. T’as pas envie de penser à elle. T’as surtout pas envie d’en parler avec lui. Tu veux garder tes options ouvertes. T'aimerais saisir les subtilités de ce magnétisme sans en comprendre les enjeux. T'es loin de toutes les stratégies, t'as l'impression d'avoir été prit sur le fait, entre deux regards et une fuite, il t'a saisi de l'intérieur, t'as l'impression qu'il tient tes tripes au creux de ses mains , pourtant il a pas l’air de vouloir en faire quoi que ce soit.

Il s’approche et s’éloigne de nouveau, comme un papillon de nuit qui danse à la lumière d’une lampe d’été. Il n'a pourtant pas l’air d’avoir peur de se brûler. T’es pas assez dangereux. Tu allumes la cigarette, tu n'aimes vraiment pas le goût. L’air qui s’infiltre dans tes poumons te rend encore plus lucide. T’es comme pris dans une toile d’araignée. Plus tu bouges, plus t’es coincé. Il parle de tes yeux. Tu te sens rougir jusqu’aux oreilles. Tu caches tes mains nerveuses dans les poches de ton sweat. Tu oses à peine baissé les yeux. Tu déglutis bruyamment avant de répondre :  «-Je… J’étais en train de penser pareil. Tu… » T’as honte de le dire à voix haute. Pourtant, tu le fais quand-même : «-Tes yeux me font penser à un océan sous la tempête. » Hyper noirs et profonds. On a envie de s’y noyer. Et tu sais que tu pourrais même finir par t’y échoué, appelé par le chant des sirènes.  Tu portes la cigarette à tes lèvres pour te cacher un peu derrière. Ton cœur s’agite jusque dans tes chevilles. Tu l’imagines qui souffle dans tes oreilles, qui se tord entre tes paumes, qui appelle ton nom dans l’espoir de ne pas se briser sous tes lèvres trop hâtives. Et à son regard qui te transporte, qui semble déjà penser à l’après. A ses iris, comme deux galaxies lointaines que t'as pas l'impression d'atteindre. T’as la tête pleine de fantasmes inexaucés. Tu fermes une demi seconde les paupières. Tu tentes de te raccrocher à la réalité. Tu fais des exercices discrets de respiration. Tu penses évidemment à Cassie qui ne mérite pas une telle trahison.

Et c'est peut-être toi qu'est cruel après tout, parce que c'est toi qui voit toutes ces choses dans tes yeux et qui t'impose quand-même, c'est toi qui supplie alors que tu sais que tu seras rien, qu'il sera pas prêt pour toi, comme t'es pas prêt pour lui. Mais, tu insistes, toi. Tu ne mets pas de limites, t'en veux pas. Toi tu le veux lui, tout de suite.  Tu voudrais clamer son coeur sans être prêt à faire l’effort de te battre pour tout changer. T’es pas prêt à assumer ce genre de trahisons. Pourtant quand il te souffle que tu es beau et qu’il est secoué, tu ne recule pas. Tu réduis encore un peu la distance entre vous, dans la pénombre du jardin seulement éclairée par les fenêtres de l’extérieur. Tu cherches de nouveau son regard. T’as jamais eu les pupilles aussi dilatées et t’as la voix horriblement rauque : «-Tu… Tu… devrais pas… Dire des trucs comme ça. » Sinon quoi ? Sinon tu vas céder. Tu vas céder à tes instincts et une fois que le barrage sera percé, tu pourras plus t’empêcher de faire ce que tu veux faire depuis toujours. Tu suffoques de la proximité que tu as toi-même engagé. Tu ne sais pas ce que tu es en train de faire. Ou plutôt, tu ne comprends pas pourquoi c'est aujourd'hui que tu le fais. Tu n'arrives plus à réfléchir, seulement guidé par les désirs qui te rongent l'esprit depuis si longtemps. Peut-être qu'un jour tu comprendras pourquoi tes résolutions se sont envolées ce soir précisément, pourquoi tu es resté accroché au regard de cet homme. Tu essaies de t’y accrocher fermement. Mais tu t’entends dire : «-J’ai l’impression que tu lis dans mes pensées...» Tu te passes une main sur le visage. Tu ne joues même pas de tes charmes. T’es pas en train de flirter. T'as l'impression que t'as pas besoin de ça pour qu'il se laisse vous détruire l'un et l'autre. Comme si tu traversais un champ de mine en faisant des pirouettes, y'a bien un moment où tu finiras par exploser et faudra pas dire que t'as pas vu venir la chute quand elle te tombera dessus parce que tous tes sens sont déjà en alerte alors qu’il ne se passe rien. Tu cherches un autre point à fixer dans le jardin pour ne plus te perdre dans ses yeux. «-C’est…Mieux si j’arrête de te regarder, je crois. »


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Ven 7 Juin - 16:37



I love the way you turn me on
I ain't Hades, but I'm the King
I'd do anything
So that I could take you home


Orion bégaye et toi, ça t’amuse. T’aime bien voir l’effet que tu lui fais, quand tu choppes son t-shirt entre deux doigts et ses à voix se barre dans les aigus, comme un ado en pleine puberté. T’aime bien voir ses yeux danser sur toi, passer sur tes lèvres, observer ton cou, revenir à tes yeux et s’accrocher à tes cheveux. T’arrives pas à savoir ce qui se passe dans la tête de ce garçon, mais tu sais que tu aimes ce que tu vois. C’est déjà ça. Tu t’éclipse dans le jardin, en lui demandant de te suivre. T’attends pas vraiment de réponse avant de sortir. La première latte que tu prends te remets un peu les pieds sur Terre, t’essaie d’arrêter ton esprit qui fuse et fantasme des trucs. Pourtant, tu t’es promis d’arrêter ça. Ça t'arrives de te perdre un peu trop longtemps dans les yeux d’un gars, c'est normal. Tu peux pas effacer ta nature profonde et ton besoin de romance. T’as réussi à les atténuer, mais t’effaceras jamais qui tu es. Le jardin est calme, même si on entend vaguement la musique et le brouhaha des voix à l’intérieur. Ça vous isole un peu de l’effervescence, et puis, ça vous permet de vous perdre un peu plus l’un dans l’autre.

Parce qu’il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer la tension qu’il y a entre vous, même si vous ne vous connaissez pas. La manière dont Orion te regarde, la manière dont il bégaie, la manière dont il s'approche de toi, comme s’il allait te sauter dessus … tout ça, ça se mélange à tes propres imaginations et ça électrise l’air ambiant. Pourtant, toi, ça se voit moins. T’as plus de facilité à te montrer distant, à avoir cet air je m’en foutiste. Chez toi, tout se passe en interne, seules quelques ombres passent, d’abord dans ton regard, ensuite sur ton visage. Orion t’as l’impression qu’il pourrait t’abîmer, encore plus fort qu’Alex ne la fait, mais différemment. Vous parlez de vos yeux. Orion compare les tiens à un océan sous la tempête et tu souris, amusé : “Tu bégaie depuis longtemps ?”. Depuis que vous êtes seuls, t’as remarqué qu’il avait du mal à faire une phrase sans buter sur les mots. Cassie t’avais pourtant pas dit que son frangin était bègue.

Il détourne le regard, souffle qu’il ferait mieux d’arrêter de te regarder, mais ça, c’est mal te connaître. C’est ne pas savoir que toi, t’es très joueur. Tu te penches un peu vers lui, d’une main, tu viens ranger quelques mèches de cheveux qui lui tombent sur le front, puis tu lui attrape le menton pour le forcer à te regarder : “Ah ouais ? Pourquoi ?”. Tu sais pourquoi. T’as bien capté que vos deux corps s’appelaient l’un l’autre depuis tout à l’heure. Mais tu fais l’idiot. Toi, tu cherches son regard, tu cherches cette étincelle que tu vois depuis que vos regards se sont croisés. Tu sais qu’il a une meuf, mais tu ne peux pas t’empêcher de penser à quoi ressemble sa voix, quand elle s’éteint contre ta peau. “Hein Orion ? Pourquoi tu ferais mieux d’arrêter de me regarder ?”, tu souffles, en te penchant un peu plus vers lui. Tu sais pas pourquoi tu fais ça, mais tes lèvres frôlent les siennes. C’est pas un baiser, mais vos lèvres se touchent, assez pour te faire comme un électrochoc. C’est puissant. C’est très puissant.

T’as envie de plus, mais ce gars est sois disant hétéro. Sa copine ne va pas tarder. Tu ferais mieux d’éteindre le brasier qui s’est allumé en toi, si tu ne veux pas que ça finisse mal. T’as pas envie de finir cette soirée seul dans ton lit, à t’abîmer la peau en repensant à ses jolis yeux clairs. Ses yeux de biche égarée et un peu effrayée. Tu le lâche, sans te défaire de ton sourire, même si ta propre action a créé un tsunami chez toi. Tu la joue cool. Et puis ça va, c’était pas vraiment un baiser. Juste … Un … t’en sais rien. T’en sais rien du tout. Tu tire une nouvelle fois sur ta clope, histoire de pas rester planté devant lui comme un abruti. C’est comme ça que tu te sens pourtant.

Et puis si tu pouvais demander à ton cœur de battre un peu moins fort. T’as peur que le voisinage entier ne l’entende.


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