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Thomas O. Davies
Thomas O. Davies
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Situation familiale : Pas top, mais compte un jour gagner bien plus
Date d'arrivée à Edimbourg : 15 avril 2021
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Si j'avais plus de cran
Je t'emmènerais loin d'ici
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- Embarque ma belle, Kain

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Jeu 18 Jan - 23:09
• • •

Ça va mieux maintenant que tu es là


feat. Poppy Bridges & Thomas O. Davis


• • • Être dehors quand il faisait froid, c’était génial. Néanmoins, l’être en compagnie de mon amie Poppy c’était une sensation gargantuesque. Juste avant de sortir aujourd’hui, je stressais à me demander si c’était une si bonne idée que ça. Puis, il y avait cette forte possibilité que Poppy n’apprécia pas mon cadeau pour elle. Alors, j’étais nerveux. J’avais ainsi, marché et marché et marché les mains dans les poches de mon jean et le nez en direction du sol. Il faisait froid aujourd’hui si bien que mon bonnet noir et le manteau chaud étaient obligatoires. Je ne les repoussais en aucun cas. J’avais toujours apprécié la chaleur au froid après tout. Sûrement que j’aurais du naître dans un pays chaud. C’était drôle comme cette pensée traversait mon esprit à chaque fois que je gelais. En plus et c’était bien connu, dans les pays chaud les heures d’ensoleillement l’hiver ne se faisaient pas la male après 15h : 00. Ouais, comme ici à Edimbourg.

Tout cela ayant pesé dans la balance en plus de la distance entre mon minuscule studio et « Prince’s Gardens, » je me suis vu dans l’obligation de payer un billet d’autobus pour m’y rendre. Je pestais, encore agacé, à avoir oublié ma carte de membre. J’avais alors fouillé dans tout mon sac une minute entière, le chauffeur m’observant avec un air en disant long : c’était qui celui-là complètement désorganisé ? Je n’étais pas désorganisé ! J’avais juste oublié ma carte de membre ! Simplement, je ne dis rien pour payer et aller m’avachir sur le banc le plus éloigné des regards, mes écouteurs sur les oreilles branchés sur mon téléphone.

Au débarquement, je marchai un moment à l’extérieur puis, du côté intérieur des remparts du parc pour trouver finalement mon amie. Elle m’envoya la main à partir d’un banc plus ou moins enneigé. Je marchais, ainsi, plus rapidement un sourire illumina mon visage à la voir.

- Salut. Tu es splendide.

Lâchais-je spontanément alors que mon humeur s’améliorait de seconde en seconde avec elle auprès de moi. Alors, je m’approchais du banc et méticuleusement avec une manche de mon manteau j’y enlevais la neige avant d’y poser mon sac. Sur ce, je l’ouvris en sortant une longue et belle écharpe rouge au tartan sertis de petites lignes fines. Bien pliée et attachée avec un ruban écarlate, je la tendis à Poppy.

- C’est une écharpe en laine de vache des highland. Je l’ai acheté dans une boutique d’une femme qui les tricote depuis très longtemps. C’est 100% écossais et local arguais-je fièrement. On est en hiver après tout. En tout cas, j’espère que tu aimes.

Mon sourire, sûrement des plus étranges, était tout de même sincère. Je n’aimais pas offrir des cadeaux qui ne seront pas utiles et écologiques. J’aimais faire ma part pour l’environnement et le monde. À part moi, il y avait toujours un petit stress au fond de mon ventre qu’elle n’aime pas le cadeau.


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Poppy Bridges
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Occupation : Sage femme au Royal Infirmary
Âge : 29 Quartier : Un petit appartement à Leith, qu'elle partage avec son fils de deux ans
Situation familiale : Veuve, mère d'un petit Isaac de deux ans. En couple avec Alistair.
Date d'arrivée à Edimbourg : Décembre 2022
Don : Est-ce que vous savez le bruit que fait une âme quand elle quitte un corps ? Non ? Moi, je le sais. Et je vous jure que ça n'a rien de plaisant. Quand un corps meurt, l'âme hurle. C'est un déchirement, c'est un miroir qui vole en éclat. C'est un papier qu'on froisse, c'est un caillou qui crisse sous une semelle. C'est tout ça à la fois. Je les entends, moi, toutes ces âmes torturées, arrachées trop tôt à leur enveloppe charnelle. Pas toutes, heureusement. Uniquement celles victimes d'un assassinat.

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Lun 22 Jan - 10:21
Ca va mieux maintenant que tu es là
Assise sur le banc du Prince’s Garden, je balance mes pieds dans le vide. Les semelles de mes bottes raclent la couche de neige qui est tombée cette nuit. C’est rare qu’il neige au Royaume-Uni. Isaac était tout content de voir le manteau blanc et j’ai mis plusieurs longues minutes à le faire obtempérer pour monter en voiture. Heureusement que la crèche est dans l’enceinte de l’hôpital sinon je serai constamment en retard. Tout à l’heure, il sera récupéré par papa parce que moi j’ai rendez vous avec mon ami, Tom. Pas un rendez-vous qui consiste à le transformer en chaperon pour la soirée, non. Une après midi amicale pour que nous puissions échanger nos cadeaux et profiter un peu l’un de l’autre. Je crois qu’il faudrait que je le remercie aussi de m’avoir conduite chez Alistair, la fois où j’ai tellement abusé de la boisson que je n’étais même plus capable de tenir sur mes jambes. Tout s’est enchaîné si rapidement suite à cela que je n’ai pas pris le temps de lui accorder quelques heures.

Alors aujourd’hui, je suis en avance. Le froid a rosi mes joues et le bout de mon nez. Je suis enveloppée dans un large manteau noir qui descend à la mi-cuisse et je parais encore plus frêle et minuscule qu’à l’accoutumée. On me voit à peine sous mon bonnet en laine et mon snood qui cache presque ma bouche. J’aurai préféré qu’il me donne rendez vous dans un café bien au chaud où j’aurai pu attendre avec un bon livre et un cappuccino mais cela avait l’air de lui faire tellement plaisir que nous nous retrouvions ici. Je jette un œil à mon téléphone pour avoir une idée de l’heure qu’il est et c’est quand je referme le zip de mon sac que je le vois approcher. Je lève la main en sa direction parce que je ne suis pas sûre qu’il m’ait reconnue, emmitouflée comme je le suis.

Il trottine jusqu’au banc où je me suis installée et mon sourire s’élargit tandis qu’il s’approche. C’est un peu grâce à Isaac si nous sommes amis Tom et moi. Enfin Thomas, il déteste être appelé par ce surnom. Si mon petit garçon n’avait pas fait tomber mon téléphone à en éclater l’écran, je n’aurais probablement jamais poussé la porte du magasin qui l’emploie. La vie est faite des tempêtes déclenchées par les battements d’aile des papillons. « Salut ! Tu parles, je suis cachée sous un manteau qui a l’air trois fois trop large pour moi ! » Je réponds, bien que flattée par sa remarque. Je ne m’en offusque pas, il n’y a jamais eu que de l’amitié sincère entre nous. Il s’assoit à côté de moi et avant que nous ayons eu l’occasion d’échanger quelques mots, il sort déjà mon cadeau de son sac à dos. C’est une magnifique écharpe rouge et je devine, bien que mes doigts soient gantés, que le tissu est tout doux. « Oh merci ! C’est très beau ! J’adore ! » Je me penche un peu pour l’embrasser sur la joue et je défais le nœud du ruban qui la retient. Je la déplie avant de la nouer autour de mon cou, par dessus le col de mon manteau. « Comment tu me trouves ? » Je me lève et je fais rapidement le tour de moi même avant de me rasseoir.

A mon tour. Je sors un petit paquet de mon sac à main. C’est une boite carrée que j’ai moi même emballée avec soin dans un papier doré. Dedans, il y a un cryptex avec tout un tas de symbole à aligner pour réussir à l’ouvrir. « C’est un petit casse tête. Tu vois, il faut aligner ça là et normalement c’est sensé s’ouvrir. Je ne sais pas trop ce qu’il y a dedans mais je trouvais l’objet joli. » Et puis mon ami est un crack en logique et en mathématiques, je suis sûre qu’il n’aura aucun mal à se défaire du casse tête.



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Ça va mieux maintenant que tu es là [Poppy] Empty Re: Ça va mieux maintenant que tu es là [Poppy]

Lun 29 Jan - 2:14
• • •

Ça va mieux maintenant que tu es là


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• • • - Alors, achètes-en un plus petit.

Avais-je rétorqué le plus sérieusement du monde concernant la taille de son manteau dans lequel, ma meilleure amie se disait disparaître peu à peu. Techniquement, moi je ne le voyais pas comme ça, mais coupable quelques secondes après, je lui avais souris tâchant de rétablir une légèreté dans mes paroles. Trop souvent, il m’était arrivé de parler franchement sans m’en rendre compte. Je ne m’en formalisais pas généralement, mais avec des gens que j’appréciais beaucoup, c’était différent. Je ne voulais pas leur manquer de respect quand même.

Changeant aussitôt de sujet, j’avais presque voulu enfouir tout le visage dans mon sac y cherchant le cadeau. C’était comme si je ne voyais ni n’entendais rien, ma franchise disparaîtrait. Je voulais aussi fuir mon erreur en la remplaçant par le cadeau que j’aurais dû donner à Poppy des semaines plus tôt et plus particulièrement à Noël voire avant ou après ne désirant pas l’agacer le jour même.
Elle avait son copain et son fils, sûrement que moi son ami était de trop ce jour-là.

- Je suis content que tu aimes.

Fis-je un large sourire au visage, les pieds dans le marbre lorsqu’un frisson me parcouru le corps en entier à son bisou sur ma joue. J’étais hypersensible à tout moi, déjà que je fus bien heureux de ne pas voir trop de soleil aujourd’hui au risque de devoir pleurer à cause du soleil contre la neige, une caresse ou un simple baiser sur la joue me transformait en enfant trop indépendant. Non que je n’aimasse pas cela. Sûrement que je n’en avais pas eu beaucoup dans ma vie : je ne savais pas vraiment. En fait, Poppy était l’une des seules personnes que je connaissais à être aussi tactile avec moi. C’était agréable en fait de ressentir des émotions que je ne faisais jamais en temps normal, les gens ne se vouaient pas à être aussi gentils avec moi.

Elle tournoyait ainsi, avec son écharpe autour du cou un sourire aux lèvres après l’avoir aisément enfilée.

- Tu es vraiment splendide me répétais-je une fois de plus en moins de cinq minutes, si admiratif au fait qu’elle avait de toujours choisir la bonne manière de porter des vêtements. Tu la portes super bien, vraiment.

Et j’étais honnête, car après je le lui avais acheté. Alors, Poppy fouina dans son sac à main à la recherche de je ne savais quoi. Je savais que les femmes cachaient pleins d’objets précieux et même personnels là-dedans et donc pas seulement leur porte-monnaie, leurs cartes de crédits et de l’argent. Mon cœur avait donc fait un bon lorsqu’elle sortit une petite boîte carrée et toute dorée par son emballage. Je m’assoie sur le banc devant mon sac à dos – celui-ci prenait trop de place, mais tant pis - pour enlever doucement cette belle couleur dorée. Elle était si belle et donc je ne voulais pas m’en débarrasser aussi bêtement. Je dus prendre bien une minute pour l’enlever complètement, Poppy m’expliquant alors son contenu. Je ne la regardais pas, mon attention restait irrémédiablement sur le doré puis, sur le carton. Le cryptex était tout aussi doré, en métal me rappelant ce que les gens nommaient le « steampunk », époque n’ayant pas réellement existée que dans les livres et surtout dans l’imagination fertile des gens. Je le tournais et le retournais entre mes mains me rendant compte que le puzzle était vraiment les lettres inscrites dessus. Wow ! Je me rappelais le cryptex dans le roman « Da Vinci Code » écrit par l’auteur prolifique Dan Brown, mais je n’en avais jamais cherché un simplement pour le plaisir de découvrir un code secret.

- Je ne savais pas que cela existait. Où l’as-tu trouvé m’enquis-je impressionné tout en ne détournant, pourtant, pas les yeux de l’objet ? Je ne sais pas s’il y a quelque chose à l’intérieur. Imagine que c’est de l’or. Nous serions riches.

Soudainement avide, je me vis tourner la clé de la première lettre jusqu’à atteindre le « G ». Mon amie était avec moi et il ne me venait donc pas à l’idée de la laisser de côté si un objet de valeur se trouvait là-dedans. Non mais quand même, c’était elle qui l’eut acheté de surcroît. Ok, je ne pensais pas réellement à de l’or qui se cachait au-delà de l’énigme. Je doutais bien qu’on ait mis cela dans un puzzle dont le but était de s’amuser. Quand même, les gens préféraient garder jalousement leur argent.
Un rire amenait ainsi, l’ironie auprès de mes lèvres s’élevait dans les airs pendant que mes mains s’engourdissaient à cause du froid.

- J’ai bien envie de l’essayer. J’ai déjà résous des cubes rubiques, mais ça c’est différent. C’est fait avec des lettres et donc ce n’est pas la même intelligence qui est mise à profit.

Déblatérais-je telle l’encyclopédie que je pouvais, parfois, être lorsque je me passionnais pour quelque chose. Je levais un peu les yeux sur Poppy pour lui sourire avant d’élever à nouveau la voix.

- Merci

Que je fis tout guilleret. Néanmoins, mes mains gelaient tellement que je dus remettre les gants.


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Ça va mieux maintenant que tu es là [Poppy] Empty Re: Ça va mieux maintenant que tu es là [Poppy]

Jeu 15 Fév - 15:20
Ca va mieux maintenant que tu es là
La réponse de Tom est logique. Si mon manteau est trop grand, je pourrais en acheter un plus petit. Mais je n’ai pas envie, d’en prendre un plus petit. Sous celui là, je peux mettre des gros pulls ou des vestes sans être gênée dans mes mouvements. Il est pratique parce qu’il a des grandes poches si bien que je ne suis pas obligée de m’encombrer d’un sac quand je me balade avec Isaac que je dois surveiller sur le lait comme le feu depuis qu’il est dans sa phase d’exploration. Je le vois ensuite cacher son visage dans son sac à dos. Je ne me suis pas offusquée, je n’ai même rien dit qu’il doit déjà être en train de se flageller pour ce qu’il vient de me répondre. Il est comme ça, il a toujours peur que ses paroles soient mal interprétées. Je ne cherche pas à renchérir et je laisse les remarques sur les vêtements de côté. Il sort un petit paquet, celui ci contient une écharpe d’une sublime couleur. Je m’empresse de l’enrouler autour de mon cou et de tournoyer sur moi-même pour qu’il puisse voir le résultat.

« Je l’adore ! Merci beaucoup ! » Je chantonne alors qu’il me dit que je la porte bien. Je ne sais pas s’il y a plusieurs manières de porter une écharpe mais je ne cherche pas à le contredire. En réalité, je m’en veux un peu que nous nous échangions nos cadeaux sur un bout de banc enneigé. Je n’ai pas eu le temps, je ne l’ai pas pris non plus. J’ai fais ce que j’ai pu pour me tirer du marasme dans lequel je m’enfonçais. Je ne voulais pas l’inquiéter avec mes problèmes, parce que je sais qu’il aurait pris ça vraiment à cœur et qu’il aurait insisté pour m’accompagner à Abergavenny. Mes problèmes n’avaient pas à pourrir son quotidien. Il n’aurait certainement pas vu cela de cette manière, c’est pour cela que je préfère me taire. A la place, j’extirpe à mon tour le cadeau que j’ai choisi pour lui. Il met tellement de temps à le déballer que je me bats avec moi même pour ne pas déchirer le papier à sa place.

C’est un petit cryptex. Un cylindre de couleur dorée, j’ai trouvé l’objet joli en plus du casse-tête qui ravira Thomas. Il pourra sûrement l’exposer quelque part une fois qu’il l’aura résolu. Il ouvre le carton et regarde sous toutes les coutures. « Je te connais, je suis sûre que tu y arriveras à bout rapidement. » Il fait preuve d’une intelligence et d’un sens logique bien supérieurs à l’ensemble de la population. Je suis persuadée qu’il pourrait l’employer autrement qu’à travailler dans cette petite boutique de matériel informatique. « Moi non plus, je savais pas. Je l’ai trouvé dans un magasin de jeux dans Leith. Je me suis dit que c’était le cadeau parfait pour toi. » Il me fait rire, à imaginer qu’il y a un quelconque trésor dedans. Peut être une broutille histoire de dire que l’énigme n’a pas été résolue pour rien. Ou rien, juste la satisfaction de l’avoir terminé. « Tu peux l’essayer, il faudra bien le résoudre pour découvrir ce qu’il contient. » Quoi que, en vrai, j’aimerais qu’il remette ça à plus tard. Je commence à geler sur ce banc.

Il me remercie et je souris. Mes joues sont rougies par le froid et il remet ses gants, sûrement pour éviter des gelures à ses doigts. « Tu veux qu’on marche un peu ? Il y a un café par trop loin, on pourra se réchauffer. Et aussi, tu pourras me montrer comment fonctionne le bidule que je t’ai offert. » Je me lève, à moitié cachée par mon manteau et ma nouvelle écharpe. Je tend la main vers lui, pour l’enjoindre à me suivre.



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Ça va mieux maintenant que tu es là [Poppy] Empty Re: Ça va mieux maintenant que tu es là [Poppy]

Lun 26 Fév - 3:12
• • •

Ça va mieux maintenant que tu es là


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• • • Et là, elle était si positive comme à chaque fois quand nous étions ensemble. C’était tel que le soleil fit, soudainement, monter de quelques degrés la chaleur alentours. À moins bien sûr que c’était l’effet de Poppy sur le monde. Je me demandais si elle pouvait être triste seulement. Sûrement et comme tout le monde, mais j’espérais en même temps ne jamais la voir dans cet état. Pas elle. Pas mon amie.
Alors, mon ton de voix fut enjolivé par sa joie de vivre.

- Je vais aller à Leith plus souvent si on peut y trouver des trésors comme ceci.

Je me mis donc à manipuler l’objet sous toutes ses coutures tâchant de mémoriser toutes les lettres possibles à chacun des emplacements des emplacements. Le mot contenait cinq lettres, mais je n’avais aucun indice pour m’aider à le trouver. Il me faudra donc y aller par élimination. J’avais une bonne mémoire, mais pas que, car je savais le mot pouvoir être trouvé après trois lettres seulement et Poppy croyait en moi de surcroît. Je commençais donc avec le « A » pour tenter d’y inclure des consonnes comme deuxième lettre.

Concentré à outrance sur la tâche m’incombant, j’en avais complètement oublié le froid de la journée tout comme ma position inconfortable au bout du banc à cause de mon sac à dos. En tout cas, c’était jusqu’à entendre Poppy proposer de marcher. Oh ! Euh ! bégayais-je à part moi comme si on me sortait soudainement d’un magnifique rêve. J’hochais la tête pour ranger et mon cadeau tout comme le papier doré dans son sac : je ferais quelque chose ave ce dernier détestant avoir à jeter.

Je me levais ne voyant pas aussitôt le café dont Poppy me parlait. Je ne savais pas qu’il y avait des commerces de ce côté-ci de la muraille, mais en même temps ça ne m’étonnerait même pas parce qu’on cherchait toujours à faire de l’argent.

- Bien sûr.

Les mains dans mes poches, je la suivis. Je finis par la rattraper trottinant un moment rapidement jusqu’à elle. Pendant un moment, nous marchions en silence plus parce que je voulais lui demander comment c’était passé son Noël, mais sans savoir par où commencer. Ouais bon, ça m’arrivait souvent cela de trop réfléchir avant d’agir. Je marchais ainsi, les yeux généralement en direction du sol pour éviter de me péter la gueule à cause d’une plaque de glace spontanée. Je me raclais la gorge ressentant un enrouement désagréable ou, était-ce plutôt l’une de mes manières personnelles pour enfin parler, me faire entendre. Je ne savais pas et je m’en fichais bien.

- Alors, comment se sont passé tes vacances ? J’espère que ton fils ne t’a pas donné trop de problèmes.

Non que je n’aimasse pas les enfants, mais trop souvent je ne voyais que leurs inconvénients. Après tout, c’était bien grâce à son fils que Poppy vint acheter un nouveau téléphone à Techno Plus. Ah bien non, ça c’était positif ou au moins pour moi parce que ça ne me coûta rien. Remarquons que son amitié n’avait pas de prix non plus. J’eus un gloussement amusé parce que les enfants semblaient prendre un malin plaisir à me tromper à leur sujet : étaient-ils bons ou mauvais ? J’avais, toutefois, un autre argument et de tialle parce que les plus jeunes enfants comme son fils me dévisageaient toujours et c’était très désagréable.

- Moi, j’ai passé mon Noël à Glasgow avec ma famille. Mon père qui n’est jamais là nous a, enfin, fait l’honneur de sa présence tout comme mon frère est venu des États-Unis.

Un cynisme palpable avait alors pointé dans ma voix. Étrangement, je ne voyais pas ma famille de l’année outre aux fêtes tel que Pâques ou Noël et le jour de l’an s’étant tout juste terminé. Les traditions s’étaient sacrées chez les Davis. Non que je n’appréciasse pas ma famille, mais ils ne me comprenaient pas, point. Pourquoi devrais-je faire médecine comme mon frère ? Et puis, je n’avais pas l’argent pour m’y rendre.


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Ça va mieux maintenant que tu es là [Poppy] Empty Re: Ça va mieux maintenant que tu es là [Poppy]

Ven 15 Mar - 15:10
Ca va mieux maintenant que tu es là
Il n’y a pas grand-chose à voir dans Leith. C’est un quartier résidentiel, avec quelques boutiques par ci par là. Je fréquente depuis peu celle dans laquelle j’ai trouvé son cadeau. J’y suis allée une première fois quand j’ai dû déménager et qu’il a fallu réaménager une chambre pour Isaac. Je voulais quelques jouets et peluches un peu rigolo, pour égayer la pièce. Dans l’appartement que nous avions en centre ville, il avait une belle chambre lumineuse juste à côté de la mienne. Malheureusement, ma colocataire ayant décidé de partir pour Londres, j’ai du me résoudre à partir. Toute seule, je n’aurai jamais pu assumer un tel loyer. Dans le nouvel appartement, mon fils a une chambre plus petite, plus mansardée, plus sombre. Alors, j’avais à cœur de la décorer convenablement et c’est ainsi que je suis tombée sur le codex que j’ai offert à Tom. J’étais sûre de taper dans le mile avec un truc pareil.

Il n’attends d’ailleurs pas pour le commencer. Nous sommes assis sur le banc, dans le froid glacial de l’hiver et il semble si concentré que je n’ose pas le déranger durant les premières minutes. Ce n’est que lorsque je ne sens plus le bout de mes doigts malgré mes gants que je me décide à proposer que nous allions nous installer dans un café. Quand je parle, il lève la tête avec un air ahuri, comme si je le tirais d’un songe. J’offre un sourire avant de me lever et de commencer à marcher pour qu’il me suive dans les allées du parc. J’ai hâte de me mettre au chaud. Après avoir parcouru les premiers mètres en tête, il me rattrape. D’abord nous marchons côte à côte en silence puis, enfin, il ouvre la bouche. La question me surprend un peu et sur le coup, je m’arrête. Isaac n’est pas un enfant « à problèmes ». C’est un enfant de deux ans. Il joue, il crie, il teste. Je ne m’en offusque pas, je sais que Tom n’est pas un grand fan des enfants. « Ca a été oui… Le plus compliqué c’est de l’occuper pendant les jours de pluie. » Ces journées interminables où nous alternons entre un dessin animé et de la pâte à modeler. Après avoir essayé les gommettes et les petites voitures. Ca va que maintenant, papa n’est pas loin et que nous pouvons lui rendre visite quand nous le souhaitons. Il s’est enfin décidé à quitter Wester Hailes et son appartement est au bout de ma rue presque. Pratique, avec Isaac. « C’est pendant une journée pluvieuse qu’il a cassé mon téléphone... » La raison pour laquelle j’ai poussé la porte de Techno Plus et la manière dont j’ai rencontré Tom.

Il me raconte qu’il a passé Noël à Glasgow, dans sa famille. Ce détail m’amuse. J’ai longtemps habité Glasgow, Alistair et Tom également. Pourtant, nous nous y sommes jamais croisés alors que la ville est bien plus petite qu’Edimbourg. Surement qu’à l’époque, les deux hommes n’étaient pas prêts à faire partie de ma vie. Je suis heureuse de les avoir et de la manière dont nous avons fait connaissance. Pour rien au monde je changerai cela. « J’ai passé Noël ici avec papa et Isaac. Mon frère est resté à Abergavenny avec son conjoint. » Et ma mère, j’en sais trop rien. Aux dernières nouvelles, cela ne va pas trop fort avec son mari. Nous ne nous parlons plus beaucoup. Toute à notre discussion, je vois finalement le café se profiler à l’horizon. La vitrine est encore décorée du vert et du rouge de Noël et je suis sure que dedans, cela sent bon la cannelle. Nous nous pressons pour traverser et je soupire presque de soulagement quand nous y entrons. Il y fait bon.

Je choisis une table un peu à l’écart et je regarde la carte. J’ai envie d’un cappuccino et d’une bonne gaufre. Peut être aussi que je ramènerai quelque chose à mon fils pour son gouter. « Prends ce que tu veux, c’est moi qui t’invite. » Cela me fait plaisir et cela se voit à mon sourire. Je commande donc mon cappuccino et ma gaufre, laissant à Tom le soin de choisir ce qu’il lui plaît. Une fois la serveuse repartie, je me penche un peu vers lui. « Et donc, tu disais que ton père et ton frère sont venus des Etats Unis cette année ? Ils ne viennent jamais d’habitude ? » A son timbre de voix, j’ai eu l’impression que cela ne lui a pas fait si plaisir que cela de les voir.



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Jeu 21 Mar - 22:20
• • •

Ça va mieux maintenant que tu es là


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• • • Moi, j’aimais bien les journées de pluie. En tout cas, c’était quand je pouvais rester à la maison à jouer aux jeux vidéo pendant des heures sans me rendre coupable de ne pas être sortie ensuite. J’étais timide, mais pas anti-social. Je ne détestais pas les gens et même j’avais des amis comme Poppy. Même si, pour une raison que j’ignorais, les gens semblaient m’oublier. Peut-être que je devrais les contacter plus souvent. Oui, comme mon ami d’enfance que j’avais laissé derrière moi à Glasgow quand je déménageais dans le Old Town d’Édimbourg. Je me demandais ce qu’il était devenu. Alors, je ne pus m’empêcher de rire lorsque Poppy m’informait du téléphone cassé par les soins de petites mains agiles, mais diaboliques qu’étaient celles d’Isaac.

- Bah. C’est plus une bénédiction qu’une malédiction vu qu’on s’est rencontré.

J’avais alors haussé les épaules et souri un peu timidement. J’y pensais justement et, pour une fois, j’en dis quelque chose. Est-ce que j’avais rougi ? Peut-être et donc mon menton semblait alors s’enfoncer au plus profond du col de mon manteau. C’était toujours dans cette même position qu’on en venait à bavarder de nos souvenirs de Noël 2023. Je marchais, préférablement là où il avait le plus de neige parce que j’aimais l’entendre craquer sous mes bottes ou voir batifoler la poudreuse tout autour de moi. Alors, je parlais en même temps tout en écoutant mon amie raconter ce moment avec sa famille, celui-ci très souvent magique pour tous. Elle n’avait donc vu que son père, son frère étant resté en couple et sa mère … Je ne savais pas et je peinais à le lui demander. Pourquoi ? Eh bien, on arrivait audit café et le fait d’ouvrir la porte, de la laisser passer avec un sourire m’en fit oublier de le faire, mes mots à dire. C’était toujours le fait de réfléchir avant de parler pour moi sinon, j’en venais à bégayer et mon sérieux devenait complètement loufoque, stupide.

Alors, je n’avais rien dit.

Enfin, c’était jusqu’à m’asseoir les mains toujours dans les poches à une table du café en compagnie de ma meilleure amie, celle-ci m’annonçant que j’étais l’invité ici. Je souriais encore un peu gêné. Les effluves de cannelle, de café et de thé mélangés étaient intenses ou pour moi à tout le moins. Je ne cessais pas non plus d’entendre les chocs d’ustensiles mélangés aux bavardages à voix basse des clients et des prises de commandes. Il faisait chaud aussi, mais je n’enlevais pas mon manteau. Je me sentais bien ainsi tel protégé.

L’amertume du café bien que sûrement délicieux ici me rebutait de temps à autres ainsi, je choisi autre chose. Quelque chose avec plus de sucre et fort apprécié durant mon enfance.

- Un chocolat chaud et … u…un beignet au chocolat pour moi.

Arguais-je tâchant de paraître le plus mature et adulte possible même si, sûrement, c’était peine perdue. La serveuse me souriait gentiment. C’était l’une de ces personnes au sourire chaleureux, bienveillante à outrance et qui semblait toujours me traiter comme un enfant. Je ne la traiterais pas de condescendante envers moi ou si … Ce n’était sûrement qu’une impression, mais celle-ci était for agaçante. La jeune femme à la chevelure blond platine – sûrement une coloration - relevée en une queue de cheval haute repartie derrière le comptoir et je fus heureux d’en oublier lorsque Poppy renchérissait sur mon Noël.

Elle parlait de mon père et de mon frère et s’embourbait un peu dans les faits. Peut-être à cause de moi justement. Peut-être avais-je mal dit le tout.

- Mon frère est médecin à Los Angeles. Il ne vient pas à chaque année. Mon père travaille à Londres. Il vient tous les ans, mais bon je ne suis pas très proche de lui. C’est une bonne personne. Il n’y a pas de violence dans ma vie ne t'inquiètes pas. C’est juste qu’il fut tellement parti toute ma vie que je manque à le connaître.

J’haussais les épaules tout en serrant les lèvres. Je ne détestais pas mon père, mais je ne le connaissais pas. Sûrement que je devrais fournir un effort pour apprendre à le connaître. C’était ce que toute personne sensée me dirait. Après tout, il était mon père le seul et l’unique et personne ne pourrait jamais changer cela.

- Je connais plus ma mère. Elle ne m’a jamais poussé du tout à sortir de ma chambre quand j’avais 18 ans. Je crois avoir fait un genre de dépression alors parce que je ne savais pas quoi faire dans ma vie. C’était stupide, mais bon. Je vais bien maintenant. Parfois, j’aurais voulu qu’elle me pousse un peu plus à sortir quand j'étais plus jeune et perdu.

Et je parlais, parfois amochant mes syllabes en le faisant rapidement et d’autres fois le timbre de ma voix très sûrement trop bas. Un timbre de voix monotone aussi, un peu robotique peut-être. Aussi peu loquace en compagnie de gens inconnus, j’aimais le faire avec Poppy. Je me sentais écouté et puis, je n’avais rien à lui cacher. Peut-être aussi que cela me faisait du bien.


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Situation familiale : Veuve, mère d'un petit Isaac de deux ans. En couple avec Alistair.
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Don : Est-ce que vous savez le bruit que fait une âme quand elle quitte un corps ? Non ? Moi, je le sais. Et je vous jure que ça n'a rien de plaisant. Quand un corps meurt, l'âme hurle. C'est un déchirement, c'est un miroir qui vole en éclat. C'est un papier qu'on froisse, c'est un caillou qui crisse sous une semelle. C'est tout ça à la fois. Je les entends, moi, toutes ces âmes torturées, arrachées trop tôt à leur enveloppe charnelle. Pas toutes, heureusement. Uniquement celles victimes d'un assassinat.

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Ça va mieux maintenant que tu es là [Poppy] Empty Re: Ça va mieux maintenant que tu es là [Poppy]

Lun 15 Avr - 18:59
Ca va mieux maintenant que tu es là

Les journées de pluie n’ont jamais été un problème avant que je n’accouche d’Isaac. J’ai toujours beaucoup travaillé et puis, avec Joshua, nous n’avions jamais de mal à nous occuper. Nous allions à la piscine ou bien au cinéma, au théâtre ou au musée. Un peu de ménage ou bien simplement à chiller devant la télévision. La dernière option est à bannir avec mon garçon. C’est un miracle s’il tient jusqu’à la fin de son épisode de Paw Patrol. Le théâtre et le musée également. Le cinéma rencontre le même problème que son dessin animé préféré. Il ne reste que la piscine mais je ne peux pas, et ne veux pas, aller à la piscine tous les jours. Mon ami renchérit en me disant que ce n’est pas si mal que mon téléphone ait été cassé, puisque c’est ainsi que nous nous sommes rencontrés. « Oui, c’est exact. Mais bon, j’aurais bien aimé faire ta connaissance et que mon téléphone reste en un seul morceau. » Il est réparé désormais mais cela m’a coûté quelques livres. J’ai gagné un ami, c’est le seul avantage de cette histoire.

Tout en bavardant, nous avançons sous la neige. Je regarde Tom marcher uniquement dans la neige fraîche, celle qui craque sous ses chaussures. Cela me fait sourire et parfois, je me dis que j’aurais aimé garder une part de l’âme de l’enfant que je fus. Mais tout est compliqué depuis ce soir de l’année 2013 où j’ai été témoin d’un meurtre, puis depuis les voix dans ma tête et enfin la mort de mon mari. Etre veuve avant trente ans avec un bébé à charge, cela n’aide pas vraiment. Je n’en dis rien et je réponds à sa question sur mon Noël. C’était un réveillon très simple, j’ai passé un bon moment avec mon père et mon fils. Puis encore un bon moment quelques jours plus tard avec Alistair, mon petit-ami. Je n’ai pas tellement à me plaindre de ce côté-là.

Lorsque nous sommes assis dans le café, j’enlève mon écharpe neuve et mon manteau tandis que Tom reste harnaché. Il va avoir très chaud et prendre un coup de froid en sortant. C’est une histoire à tomber malade ! Je crois cependant que c’est mon côté maman qui parle. Je lève le nez vers la serveuse, une blonde au sourire avenant quand celle-ci vient prendre notre commande. J’annonce à mon ami de prendre ce qu’il veut, que c’est moi qui invite. Une fois que la demoiselle a griffonné ce que nous voulons sur son petit carnet, celle-ci s’éclipse et nous reprenons notre conversation. Nous ne parlons jamais vraiment de nos familles respectives alors c’est l’occasion. Quand il me parle de son père, je comprends parce que ce que je vis avec ma mère est à peu près la même chose. Je lui en ai voulu pour le divorce et je pense que cela n’a pas aidé, ni lorsqu’elle m’a forcée à garder le silence pour le meurtre qui me traumatise encore maintenant. « Ah oui... Ta famille habite aux quatre coins du globe. » Je souris un peu parce que je sais que parler de lui n’est pas un exercice qu’il fait facilement. « Je vis un peu la même chose avec ma mère. Elle n’a jamais été maltraitante mais on ne s’est jamais réellement entendues toutes les deux. » Je hausse les épaules. Je n’ai jamais fait trop d’efforts non plus. « Tu vas jamais lui rendre visite à Londres ? » Ma question est peut-être un peu stupide mais Londres n’était pas si loin que ça.

Il me parle d’une dépression qu’il aurait faite lors de la fin de l’adolescence et je ne sais pas tellement quoi ajouter à cela. Cela commence à dater maintenant et raviver des mauvais souvenirs n’est peut-être pas la meilleure des choses à faire. « Ta maman ne voulait probablement pas te brusquer. Je peux comprendre. Si elle te voyait un peu perdu, tout ça… » C’est à ce moment que notre commande arrive. Cela sent bon les gaufres et le beignet. J’en salive d’avance. « Bon appétit ! » Je croque dans ma gaufre, qui est délicieusement sucrée. « Et maintenant, tu penses avoir trouvé ta voie ? » Je demande, en le regardant par-dessus ma tasse de cappuccino.




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Ça va mieux maintenant que tu es là [Poppy] Empty Re: Ça va mieux maintenant que tu es là [Poppy]

Mer 17 Avr - 23:43
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Ça va mieux maintenant que tu es là


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• • • Avant d’entrer dans le café, une idée m’avait subrepticement traversé l’esprit. Et si j’allais visiter la famille de Poppy dont tout particulièrement son fils Isaac qui semblait être une vraie terreur à briser les téléphones. Le briseur de téléphone avais-je alors songé en un super-vilain de Marvel ou DC rigolant un peu. J’avoue que j’aurais dû lui faire une réduction. Sur le coup, je n’avais pas voulu me mettre à dos mon patron et mes collègues. Peu importe, rien n’avait été proposé par moi-même. Peut-être la gêne m’empêchait de demander si la possibilité de rencontrer sa famille tenait la route. J’en avais eu envie, mais alors que la chaleur du café imbibait mes joues glacées, mon courage lui se carapatait bien loin. Et si son fils me détestait ? Souvent, je ne savais pas trop comment m’y prendre avec les bambins. Je ne savais pas ce qu’ils désiraient à m’observer de leurs grands yeux.

Nous avions, pourtant, continué à parler de nos familles respectives et cette idée ayant germée en moi préalablement refaisait surface. Poppy parlait de sa mère qui semblait être une personne comme mon père pour elle : c’était donc une personne effacée, pas mal absente de la vie de ma meilleure amie. Moi, j’haussais les épaules quant à la proposition de Poppy d’aller le voir à Londres.

- Je ne sais pas, je pourrais en effet me sentis-je embarrassé soudainement et me sentant égoïste même. Mais au moins, il est venu à Noël. C’est dommage pour ta mère.

Je me souvenais que Poppy avoua les présences de son père et d’Isaac à Noël, mais pas de sa mère. En même temps, j’étais persuadé avoir vu son copain une fois : ce soir où je l’appelais parce qu’elle avait trop bu. N’avait-il pas été présent à Noël pour Poppy ? J’avais donc peine à choisir entre le sourire pour montrer ma compassion et une moue désapprobatrice de l’attitude de certaines personnes.
En gros, ça résulté en une belle grimace bien trop étrange pour un monde normal comme celui d’Édimbourg.

Poppy était gentille. Enfin, ça je le savais déjà. Elle excusait l’attitude de ma mère lors de mes 18 ans alors que la sienne semblait être une véritable garce. Ou je ne savais pas. Après tout, je ne connaissais pas toute l’histoire. Sûrement que je devrais la lui demander pour … L’aider aussi ? Moi, j’hochais de la tête acquiesçant à ses beaux mots sur ma mère.

- Oui. Tu as raison … À ce moment-là, je m’en fichais. C’était juste quelques années après que j’y avais repensé avec un regard plus analytique …

Alors, la serveuse bienveillante à la chevelure blond platine revenait avec nos plats. Cette fois, je vis son prénom écrit sur son badge : Lilibeth. Mes yeux fuyant sur le petit rectangle l’identifiant, il me prit quelques secondes pour rappeler à ma mémoire Lilibeth étant le surnom d’Elizabeth. La Reine Elizabeth II était même parfois surnommée ainsi par ses proches et de son vivant. C’était intéressant que le patron du café permît les surnoms. Moi, je n’avais pas droit à « Tom » sur le mien à Techno Plus, mais pas que ça m’agaçait vraiment. Hochant la tête poliment à la serveuse qui repartie non sans me lancer un regard encore condescendant tel si j’avais été un enfant idiot, mes lèvres … Non, pas vraiment. Mes lèvres ne firent rien du tout parce que mes mains ressentaient déjà assez la chaleur sortant de la porcelaine de la tasse où macérait le chocolat chaud. Et là, je pris mon beignet et je croquais dedans alors que ma meilleure amie me souhaita un bon appétit.

- B … Bon ap … pé … pétit lâchais-je la bouche pleine à mâcher le beignet pendant plusieurs secondes avant de reprendre. Un jour, il faudrait que je rencontre ta famille. Tu ne m’as pas parlé de … Enfin, je ne me rappelle plus son nom. Ton copain était-il avec toi à Noël ?

Moi, je pensais quand on aimait, on devait passer les fêtes de Noël ensemble. S’il était à l’autre bout du monde, il devrait fournir un effort pour revenir à Noël. Quand même ! Alors, je posais cette question, peut-être un peu effrayé par la réponse aussi.



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