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Lúca Atkins
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Occupation : Perceur chez Ink Center (salon de tatouage de son frère Charlie). Il propose également ses services en tant qu'éducateur canin.
Âge : 29 Quartier : Il vit dans un appart miteux, redécoré par une hippie en culotte, avec son chien, situé à Niddrie
Situation familiale : Zoe dans le cœur et dans la tête, jusqu'à ce que le soleil s'éteigne. Bientôt papa, mais beaucoup trop terrifié pour enregistrer cette information.
Date d'arrivée à Edimbourg : Né à Edimbourg
Don : Lúca peut voir les morts, partout, tout le temps et sans pouvoir les différencier des vivants. C'est absolument horrible pour lui, et c'est en partie pour ça qu'il ne parle pas souvent aux gens.

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Mar 9 Jan - 16:37


I've got the motherfucking world in my palm now,
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Je fixe le plafond en attendant qu’elle revienne de l’association. Ekko est allongé contre moi, il ronfle dans mes oreilles et je crois que j’aime bien la quiétude. Ça a un peu un goût d’avant. Et ma vie d’avant ne me manque pas, mais c’est cool d’être là, seul avec Ekko, comme avant. Il n’y a que le bruit de la télé, qui passe un animé que je connais déjà par cœur. Parfois, je sors même les répliques avant les personnages. Quand je fais un constat, je crois que je suis le fils de pute le plus chanceux d’Angleterre. J’étais destiné à me prendre une balle dans le caniveau, à finir dans la rubrique faits-divers, enterré au cimetière du coin, sans photo sur la pierre parce que ça coûte plus cher. Au lieu de ça, je suis là, à fixer le plafond fissuré de mon appart plus si miteux, depuis que ma fiancée est entrée dans ma vie. Oui. Ouais. Fiancée. Je crois que le Lúca d’il y a un an aurait pris peur. Si peur, qu’il se serait mit à insulter tout le monde. Je ne dis pas que je ne suis plus ce Lúca là. Je dis simplement qu’avec Zoe à mes côtés, j’ai un peu moins peur. Elle a cette faculté à rendre les choses plus faciles, pour toutes les personnes qu’elle rencontre. Parfois, je me demande si Zoe n’est pas un ange gardien, et si elle ne finira pas par disparaître au moment où je m’y attends le moins. Pourtant, elle est là. Elle est partout : Sur mon fond d’écran de téléphone, sur les photos qu’elle a accroché un peu partout à la maison, près du tapis de prière qu’elle a enfin cessé de ranger à tout va, sur les plaids quand je les respire, dans le frigo avec tous les légumes, dans la salle de bain, quand je retrouve un cheveux trop long pour être à moi dans la bonde de douche … Partout. Mais je crois que là où elle est le plus souvent, c’est dans ma tête, dans mon cœur. Sur mon corps aussi, quand je fixe l’anneau qui orne désormais mon annulaire. Je vais me marier avec Zoe Diaz. J’ai demandé sa main à noël, j’ai cru que maman allait faire un malaise. Je crois bien avoir vu papa pleurer. Charlie a filmé, avec un sourire fier, mais derrière lequel j’ai vu toutes ses angoisses. On est incorrigibles tous les deux, on ne peut pas s’empêcher de s’angoisser pour l’autre. C’est comme ça, j’imagine. Sauf que je suis sûr et certain de ce que je fais. Je sais dans quelle direction je veux que ma vie aille. Je sais exactement où je veux aller et partout où je me vois, je la vois avec moi. Elle a accepté, avec tellement de joie qu’on a failli tomber en s’embrassant dans le salon de l’appartement de mes parents. Zoe Diaz est ma fiancée. Dans tes dents, Cody.

La porte s’ouvre, Ekko se réveille et descend du lit pour aller faire la fête à celle qu’il aime presqu’autant que moi et je me lève à sa suite. Aujourd’hui, Claire ramenait Zoe, alors je n’ai pas eu à aller la chercher à l’association. J’étais un peu angoissé, il faut bien dire ce qui est. Je m’appuie du chambranle de la porte et je la regarde avec un sourire en coin : “Bonjour future Madame moi.”. J’adore lui rappeler, comme si elle pouvait oublier que nos vies allaient se lier à tout jamais ! Je m’approche et je viens poser mes lèvres sur les siennes. Mais je vois tout de suite que quelque chose ne va pas. En ce moment, elle est toujours tendue, agacée pour pas grand chose. J’essaie d’être irréprochable, mais même comme ça, il lui arrive de s’agacer. Même quand j’essaie d’éviter un conflit inutile, il survient quand même. Liam dit que c’est sûrement parce qu’elle ne veut pas se marier avec moi et je refuse de donner du crédit à cette théorie. Je fronce les sourcils : “Tout va bien ? Tu as eu des ennuis à l’assoc’ ?”. Forcément, avec notre passif, je suis un peu paranoïaque parfois. Ekko s’assoit tout contre elle et alors que je tends ma main pour lui caresser la joue, mon chien se met à me grogner dessus, l’air de dire : “si tu la touche, je te bouffe”. C’est un comportement que je n’accepte pas venant d’Ekko, alors je monte le ton : “Eh !”. En Espagnol, je recadre mon chien : “Va dans ton panier, tout de suite !”. Pour la première fois - hors ordre concernant la nourriture, Ekko ne m’écoute pas. Il reste juste là, contre Zoe, à grogner. “EKKO !”, je crie. Enfin, il va dans son panier et je regarde ma fiancée (j’adore dire ce mot), sans rien comprendre : “Mais qu’est-ce qu’il lui prend ?!”. J’ai envie d’ajouter que tout le monde est bizarre dans cette maison, mais je prends la sage décision d’éviter une guerre mondiale. Je demande à nouveau à ma petite Mexicaine : “Bon je … demandais si ça allait ? Tu tires une sale tête, Mi Amor.”. Bon c’était sûrement pas la phrase à dire.


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Don : Lors d'intenses séances méditatives, je peux faire des sorties de corps. Les voyages astrales ne sont pas si compliqués à atteindre lorsqu'on a une certaine rigueur dans sa pratique religieuse

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Jeu 11 Jan - 21:11



Tell me you don't never wanna lose me
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C’est étrange comme toutes les choses qu’on pense être enfin établies peuvent s'effondrer en quelques minutes. Tout ce qu’on à construit s’écroule sur lui-même comme un château de carte à la moindre brise. Même lorsque les fondations sont solides, la vie trouve toujours une façon de déraciner les gens pour les surprendre. C’est un courant de pensée abordé par toutes les civilisations d’est en ouest, du nord au sud. Les questionnements sont multiples mais ils se regroupent tous sous des formes de réflexions complètement différentes selon les dogmes pratiqués.  En langage scientifique, on parle de théorie du chaos, de l’effet papillon. Il y a le karma dans les pensées plus orientales et le destin pour l’europe et l’amérique. Des tas de mots et de concepts qui s'entremêlent et qui tentent d’expliquer l’imprévisibilité du monde dans lequel on vit. De la pensée philosophique à la pensée religieuse jusqu’à la théorisation scientifique de concepts qui ne peuvent pas réellement être quantifiés. La vie trouve toujours une façon de déraciner les bases solides qu’on essaie de construire intérieurement.
Moi, j’ai toujours voulu être maman. Je me faisais une joie de former une famille avec l’homme de ma vie. Je me suis construit le fantasme d’un foyer accueillant et chaleureux, où des enfants peuvent grandir sans jamais avoir peur d’exister. J'espérais que tu me suivrais dans cette aventure et ces derniers temps, tu semblais de plus en plus ouvert à ce qu’un projet comme celui-là voit le jour plus tard.

Oui, mais voilà.  Plus tard. “Plus tard”, c’est le terme que tu utilisais concernant la parentalité, avec peut-être un peu l’espoir que j’abandonne ce projet et qu’on vive de nous deux pour tout le reste de notre vie. “Plus tard”, c’est le terme que j’utilisais en pensant que tu finirais par accepter un nouveau changement dans ta vie et qui nous ferait passer à l’étape supérieure. Il n’a jamais été question de “maintenant”.  Tu voulais qu’on prenne notre temps.

«- Vous êtes environ à onze ou douze semaines, de ce que je vois .»

Je suis là, dans une salle d'examen gynécologiques, les deux pieds dans les étriers, complètement terrifiée et les doigts plantés dans le matelas recouvert de papier qui gratte. Je ferme les yeux. «- Mais… C’est…Mon ventre n’est même pas gonflé. » Je glisse mes doigts sur les mailles de mon pull et je souffle. Le médecin hoche la tête. «- Oui, ce sont des choses qui arrivent. Vous buvez assez d’eau, mademoiselle ?» Il a le nez dans les papiers que l’infirmière vient de lui apporter et il souffle : «-Bon. Ce n’est rien d’inquiétant mais, il va falloir manger un peu plus et prendre des vitamines. Essayez de boire correctement et de prendre un peu de poids. » Je hoche la tête, je crois que je vois trouble. Je sors de la salle d’examen, Claire est assise et elle semble très soucieuse. Je tente de faire un sourire mais je crois qu’elle comprend immédiatement que je suis terrifiée parce qu’elle se lève pour me prendre dans ses bras.  Elle souffle : «- T’es pas toute seule, Zozi.»

***

Il est particulièrement tard lorsque je rentre à la maison. J’ai traîné en rentrant même si Claire à insisté pour me raccompagner jusqu'à en bas de la maison, j’ai mis au moins une heure à monter les marches. J’ai cherché des tas de façon de le dire.  J’ai répété de longs discours dans ma tête qui t'expliquent qu’à la fin, tout ira bien et qu’on serait heureux d’avoir cet enfant.  J’ai pensé à toutes les options, même celles de le cacher jusqu’à ce que tu le remarques pour te garder un peu plus longtemps auprès de moi. Mais, je ne peux pas. Je ne peux pas mentir pour une chose aussi importante et que je ne peux pas non plus te forcer à être auprès de moi pour ça. Je ne peux pas te forcer à être père. Tu n’es pas prisonnier de cet engagement que tu as voulu prendre pendant les fêtes.  Ma bague de fiançaille n’a jamais été aussi lourde sur mon doigt. J’ai l’impression que je vais monter les marches et subir un nouveau rejet. Sauf que cette fois-ci, on ne pourra pas revenir en arrière. Ce ne sera plus possible. Il faudra vivre avec. Je sais qu’il faut que je te fasse face et que si je traîne encore, tu vas commencer à t’inquiéter. Il faut que je franchisse les marches qui me séparent de notre appartement et que j’agisse comme une adulte parce que c’est ce que je vais devoir être : une adulte. Une maman.

Lorsque j’entre dans l’appartement, j’entends les pattes de notre chien taper joyeusement le sol jusqu’à l’entrée et Ekko ne me saute pas dessus comme d’habitude pour me saluer, il frotte seulement son museau sur mes jambes en jappant. Je me penche vers lui pour lui caresser la tête. Je tremble. Je tremble beaucoup. J’ai l’impression que je vais éclater en sanglots à la seconde où je vais entendre ta voix pourtant, j’ai le courage de te faire un sourire lorsque tu me salues aussi joyeusement. Je suis tellement heureuse avec toi. Je n’ai pas envie que ça s’arrête. Tu remarques immédiatement que quelque chose ne va pas et tu me demandes si j’ai eu des problèmes à l’association. Je déglutis. «-Non… Tout va…» Ekko grogne quand tu t’approches. Il n’a jamais été agressif envers toi. Jamais. Ekko sent que je suis enceinte. Il a toujours été très sensible à l’état des gens qui l’entourent.

Tu cries après Ekko et je suis presque déçue qu’il ait été envoyé dans son panier. Je ferme les yeux lorsque tu me demandes ce qu’il se passe. «- Mi amor… Il faut qu’on parle. » Je sens que j’ai les jambes faibles et je sais très bien à quoi ressemble cette phrase. J’inspire pour ne pas te laisser le temps de paniquer, j’ajoute : «- Je ne vais pas te quitter, ce n’est pas le sujet.» J’essaie de te rassurer mais… la vérité c’est que je ne sais pas si je peux réellement t’empêcher de paniquer. Je glisse ma main sur la tienne et je te tire vers l’intérieur de l’appartement.  Je m’assois sur le canapé et j’attrape nerveusement mon alliance pour me rassurer. Je souffle doucement, comme si le volume de ma voix pouvait t’agresser d’une quelconque façon : «- Tu… Tu te souviens quand on… quand… tu… enfin… Quand… » Comment le dire ? Je n’arrive pas à dire clairement ce qu’il se passe. «- Tu te souviens… Quand on parlait de ce qu’on ferait plus tard ? De… notre avenir… » J’hésite. Je calcule précautionneusement ce que je dis. «- Peut-être que… Plus tard… ça va venir plus vite que… ce qu’on pensait… »

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Mer 17 Jan - 11:56


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Je déteste l’ambiance qui s’installe dans l’appartement, à la seconde où tu entres. Et ce n’est pas toi, ce sont … tes énergies ? Tu sais, je pensais que tout ça, c’était des conneries, qu’on ne pouvait pas “sentir” les gens, comme tu le dis si bien. Pourtant, ce soir, je vois exactement ce que tu veux dire. C’est brouillon et ça me met mal à l’aise, comme quand on se cherchait sans jamais se trouver. Ça me fout directement un poids sur l’estomac et mes sourcils se froncent. Je ne comprends pas la réaction de mon chien, mais je comprends que quelque chose ne va pas. Tu as peur et tu sais, j’ai appris à reconnaître ça chez toi. Ce n’est pas comme si tu arrivais à bien le cacher, tes ongles se plantent dans tes mains, tu es nerveuse, tes muscles sont tendus et tu trembles en bégayant. Tu as peur, tu es terrifiée, mais cette fois, ça ne vient pas de quelqu’un d’autre. J’ai une nausée, parce que putain, on dirait que tu as peur de moi. Ça ne s’arrange pas du tout quand tu me dis qu’il faut qu’on parle, je suis propulsé des mois en arrière, quand rien n’était évident. Quand on a manqué de se perdre trois ou quatre fois. Le poids sur mon estomac s’alourdit alors que des centaines de films catastrophes passent dans mon cerveau. Et si Liam avait raison ? Si tu ne voulais pas m’épouser, mais que tu avais dit oui parce que tu ne voulais pas paraître impolie devant ma famille ? Et si … si tout ça, ça allait trop vite pour toi ? Si t’étais pas aussi sûre que moi de notre avenir ensemble ? Je sens les couleurs quitter mon visage et presqu’aussitôt tu essaies de me rassurer, en me disant que tu ne vas pas me quitter. Il n’y a pas besoin de me quitter pour rompre nos fiançailles … Ta main se glisse sur la mienne et je te suis, tel un automate, jusqu’au canapé. Mes jambes sont lourdes et Ekko ne vient pas me rassurer : il est puni, dans son panier et ne semble pas dans son état normal. Je déteste ça, j’ai l’impression d’être un putain d’étranger dans ma propre maison. D’être un étranger pour Ekko. Et ça, j’ai du mal à le vivre.

Tu te mets à jouer avec ta bague de fiançailles et je me retiens pour ne pas aboyer un : « qu’est-ce que t’as ? », qui sonnerait bien plus agressif que ce que je veux être. Mes yeux te détaillent et hormis ce stress, cette peur qui se dégage de toi, je ne capte rien. J’ai terriblement peur de ce que tu vas me dire. Je ne sais pas si j’ai envie de savoir, ou si je préférerais me boucher les oreilles et crier bruyamment pour ne pas avoir à entendre. Notre vie était bien, non ? Elle était belle. Pourquoi est-ce que tout devrait changer ? Je n’en ai pas envie. Je ne suis pas prêt. Je n’ai pas envie de te dire au revoir. Tu sais, moi, je voyais toute une vie avec toi. Le son de ta voix parvient enfin à mes oreilles et m’arrache à cette spirale infernale qui a pris tout mon être. Mes yeux s’accrochent à nouveau à ton visage. J’aimerais y lire quelque chose de rassurant. De plus rassurant qu’un « je ne vais pas te quitter », en tout cas. Tu parles comme si tu avais peur. Comme si notre maison n’était qu’un château de cartes et que si tu soufflais trop fort, elle s’envolerait. J’ai envie de te prendre la main pour t’encourager à parler, mais je suis tétanisé. Mes sourcils se froncent et je sens que j’ai envie de te presser un peu, de te dire d’accélérer dans ce que tu as me dire. Comme un pansement qu’on arracherait d’un seul coup pour que ça fasse moins mal. Mais sincèrement, je n’arrive pas à parler. J’arrive à peine à respirer, parce que l’atmosphère est lourde et que toutes mes angoisses qui s’étaient apaisées semblent être revenues puissance mille. Je ne pense pas m’en défaire un jour, de ces foutues angoisses. J’aimerais arrêter d’être paralysé par la peur, chaque fois que quelque chose échappe à mon contrôle.

« Plus tard, ça va venir plus vite que ce qu’on pensait. ». J’avale difficilement .à salive. On parlait de mille choses ensemble. On avait des millions de projets. Un mariage, un achat d’un van pour faire le tour du monde. Une vie entière à se construire, tous les deux. Trois avec Ekko. J’ai pas envie qu’on brûle les étapes. Enfin. Si, parce que regarde, après un an de chaos je t’ai demandée en mariage. Mais pour le reste, je n’ai pas envie de brûler les étapes. J’ai peur de comprendre. J’ai besoin que tu le dises pour que ça percute enfin. Ma main rejoint la tienne, enfin, comme si le blocage de mes membres venait de se défaire. J’inspire longuement : “Zoe … Tu … Qu’est-ce que tu veux dire … ?”. Je sais. Bien sûr que je sais. Mais je ne te crois pas. Pourtant, je sais aussi que jamais tu ne ferais une blague sur un sujet comme celui-ci. Mais j’ai besoin de l’entendre. Mon cœur s’est mit à battre si vite, qu’il couvre le bruit de mes pensées. C’est la pire chose qui pouvait arriver.

Je ne suis pas prêt. Je n’ai rien à offrir à un enfant. Absolument rien. Je suis un adulte trop bancal pour élever des gosses. Enfin … dans l’immédiat. Parce que oui, je sais. Je sais que toi, tu en rêves. Je sais que c’est un de tes buts dans la vie. Tu veux même une équipe de foot. Moi, je commençais doucement à me dire qu’un, d’ici deux ou trois ans … Pourquoi pas ? Mais pas maintenant. Si on réfléchit bien, depuis un an, on a eu que très peu de moments pour nous. On a pris cher, on a subi. Mais on n’a finalement que très peu profité, tous les deux. Je ne suis pas prêt à devenir parent. Pas maintenant. J’avais encore besoin d’un peu de prédation mentale. J’avais besoin d’encore un peu de temps. Je ferme les yeux, insulte mentalement tous les Dieux existants. Le Soleil aussi. Ma main se serre sur la tienne et je souffle : “J’suis pas prêt …”. Mais je te connais. Tu ne voudrais pas qu’on s’en débarrasse. “Mi amor …”, je rouvre les yeux pour chercher ton regard. “Je ne suis pas prêt.”.


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Jeu 25 Jan - 12:47



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Je n’ai pas envie que ça s’arrête. Je n’ai pas envie de perdre ce que j’ai construit avec toi. J’ai envie de voir se réaliser toutes les promesses que nous nous sommes faites, matérialisée dans cette bague que je porte à mon annulaire. C’est pas juste un engagement, tu sais ? C’est la concrétisation de tous les rêves que j’ai fait en tombant amoureuse de toi. J’ai attendu toute ma vie de rencontrer un homme comme lui et maintenant qu’on s’est enfin engager l’un envers l’autre, tout est en train de s’effondrer. J’ai peur de ça. Peur de voir la fin d’une histoire qui m’a portée pendant des mois. Je n’ai pas envie de savoir que tous nos efforts sont vains et qu’à la fin, nous deux, ce n’était qu’un fantasme élaboré de mon esprit pour maintenir une illusion déjà usée par les épreuves qu’on a traversé. Je me persuade que ça ne peut pas être notre fin, tu sais ? Je prie intérieurement pour que tu réalises que ça vaut le coup. J’aimerais que tu sois sur la même longueur d’onde que moi.  Je comprends que tu aies des angoisses et que toute ta vie aie été dirigée par la peur. Avant d’être avec moi, t’avais déjà peur de me faire de la peine. Avant d’être avec moi, tu pensais déjà à l’après. Quand on aurait plus de jolies choses à se dire. Que les silences auront remplacé les soupirs lascifs et tendres que l'on se fait quand on est dans les bras l’un de l’autre. Ces moments, tu sais ? Ceux où il te semble qu’il n’y a que nous deux au monde.

Mais, les choses changent et même si tu n’es pas le plus à même de supporter les changements, notre vie ne serait pas celle qu’elle est si tu n’en avais accepté aucun. On serait encore des inconnus, toi et moi. Je serais encore étrangère à tes mouvements d’humeur, à toutes ces attitudes étranges que tu prends pour te protéger. Tu serais encore étranger à toutes ces peurs que je cache tout au fond de moi, derrière des millions de sourires vides de sens et de sincérité. Sans changements, pas de nous. Sans changement, plus de nous. Et je crois que tu le réalises aussi bien que moi. Dans tes pupilles, la peur explose, elle s’étale et puis elle prend la forme la plus pure chez toi : bientôt, tu seras agressif. Tu vas hurler, t’agacer. Tu vas perdre patience et me dire que tu ne comprends pas ce que j’essaie de te dire avec le plus de douceur possible. Peut-être que tu te retiens déjà de l’être.  J’ai du mal à formuler mes pensées. Je suis terrifiée par l’idée que tout ce qu’on a construit prenne fin ce soir. Mais ta main se glisse tout de même sur la mienne et elle arrive à me détendre un peu les épaules. Tu m'interroge sur le sens de ma déclaration. Pourtant, je vois immédiatement dans ton regard que tu as compris de quoi je parlais. «- Lúca… Por favor…» Je te supplie dans notre langue maternelle. J’espère que l’espagnol t’aidera à t’exprimer plus facilement. Ou je ne sais pas. Je tente des choses en espérant y trouver une façon saine de communiquer. «- Mi amor… On est ensemble… On est ensemble…» Et qu’est-ce qui peut nous arriver de si terrible en étant ensemble, hein ? On a déjà vécu le pire. Et plus encore. On a échappé à la mort. On a vu de près le pire et le meilleur de l’humanité en l’espace de quelques mois. On a vaincu des choses qu’on ne pensait pas pouvoir vaincre. Qu’est-ce qui pourrais nous arriver de si terrible ?

On est ensemble.

Tu serres plus fort ma main et je comprends immédiatement que ta réponse ne sera pas celle que j’attends. Je voudrais que tu me dises que c’est vrai. On est ensemble. Qu’on peut y faire face, même si ça fait peur. Et puis, j’aimerais que tu me fasses confiance, aussi. Je sais déjà que je vais être une bonne mère. Je sais m’occuper d’un bébé. Je sais qu’à deux, on pourrait créer un environnement parfait pour accueillir un petit être qui serait la moitié de nous deux. Mais non. Tu souffles que t’es pas prêt et je sens que mon coeur se brise dans ma poitrine.  Ma nuque se tend. Ma gorge se noue. Tu n’es pas prêt.  Pas prêt à avoir un enfant avec moi, pas prêt à construire une famille. Tu le répètes à plusieurs reprises, pour marteler l’idée dans ma tête. J’inspire longuement.

Tu as pas besoin de quelqu’un qui se met à hurler ou à pleurer à grosses larmes. Je ne te ferais pas de chantage affectif, pas plus que je ne te forcerais à t’engager dans une chose que tu ne veux pas faire. Je ne peux pas te forcer à être papa. Je ne peux pas non plus te forcer à rester avec nous. Je ne veux pas reproduire un schéma familial qui m’a rendue extrêmement malheureuse pendant toute mon enfance. Je n’ai pas envie que mon enfant se sente comme un étranger dans sa propre maison. J’ai toujours rêvé d’un foyer plein d’amour. «- Lúca…C’est… C’est notre enfant…» Je supplie d’une petite voix mais, je sens bien que tu es fermé à la conversation et malgré la douleur, je tente de garder la peine à l’intérieur. «- Je… Je ne peux pas te forcer à être père… Mais…Je vais garder mon bébé… Et… Tu le sais, pas vrai ? Je ne compte pas me séparer de mon enfant. »

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Mer 31 Jan - 16:20


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J’vois tous nos projets qui éclatent tout à coup, et j’ai pas la force de rattraper les morceaux qui volent. Je voudrais être assez fort pour tout retenir, pour tout rattraper, pour te rattraper. Mais la peur me tétanise, jusqu’à la moelle et je suis incapable de réagir. T’imagines ce qu’un enfant va venir faire dans notre quotidien ? J’sais même pas si je suis apte à ce genre de trucs. Je me suis toujours persuadé que non, que vu ce que Rafael avait été capable de faire à sa progéniture, que ce genre de trucs serait pas pour moi. Je passe mon tour, volontiers. Je laisse le loisir à Charlie de devenir le meilleur daron que cette Terre ait jamais portée. Putain, même Parker je le vois daron, tu te rends compte ? Mais moi pas. Mon cerveau fait pas la liaison, ça fonctionne pas. C’est comme l’eau et l’huile, ça se mélange pas. J’te demande ce que t’essaie de me dire, mais je sais déjà. J’ai compris, tout seul. Pas besoin de voir un ventre arrondi, pas besoin que tu me montres une échographie, pas besoin que tu m’offres des chaussons ou un test de grossesse positif : j’ai compris. Seulement, je refuse l’information, je refuse de comprendre ce que ça veut dire. Parce que tout va changer, notre vie va changer. Je sais déjà que je le veuilles ou non, ce bébé viendra semer le chaos dans notre monde parfait. Mais je peux pas avoir un bébé, j’peux pas ! J’ai trop de trucs à régler avec moi-même avant ça. Déjà, il faut que j’arrête de péter des plombs pour rien, il faut que j'apprenne à maîtriser cette peur, la même qui me saisit à cet instant. Tu me supplies dans notre langue maternelle et mon coeur fait un looping, mais pas le genre de loopings que j’adore, plutôt celui qui me retourne l’estomac et qui me met face à mes décisions. Ma main se serre sur la tienne, j’ai pourtant envie de me lever et de disparaître de la surface du globe. Mais si je faisais ça, ma mère me tuerait. Mon frère me tuerait. Et puis, j’me le pardonnerais jamais. Parce que toi, t’es là. T’es dans l’équation. Je parle que du bébé depuis tout à l’heure, mais toi, t’es là. Et puis merde, un gars normal aurait été ravi de cette nouvelle. Je peux pas m’empêcher de repenser à Léo, l’amie de la famille de mon oncle Rory. Elle m’avait dit que bosser au port, ce serait cool pour quand j’aurais des mômes. J’avais répondu que ça, c’était pas pour moi et elle m’avait regardé avec un sourcil arqué, comme un vieux marin dans les pubs qui longent Leith. Cette conne a vu dans le futur, c’est ça ? Elle savait ce qui allait m’arriver, hein ? Moi, j’arrive pas à me réjouir, parce que la trouille me bouffe les tripes.

Ta voix me parvient comme une supplication, mais je peux pas. J’arrive pas à chasser ces angoisses, qui m’assaillent comme des démons, comme des lions sur leur dernier repas. Je peux pas, je me noie dans mes propres pensées terrifiantes et je souffle : “Je veux pas de ce truc.”. Ça me demande un effort incommensurable de parler, j’ai l’impression que je vais gerber à chaque fois que l’air franchit la barrière de mes lèvres. Bien sûr qu’on est ensemble, mais ça, je ne peux pas. Comment je peux élever un gosse, alors que je suis tout juste capable de faire cuire des pâtes ? Je crois que tu ne réalises pas ce que tu me demandes. C’est impossible, je ne peux pas être père, j’ai trop peur. J’ai trop peur pour réussir cet exploit, j’ai trop peur pour me projeter dans des trucs positifs : là, le seul futur que j’imagine est trop sombre et dégueulasse pour me faire envie. Je veux pas que mon gosse me regarde un jour comme je regardais Rafael, j’ai trop peur de voir la même peur qui m’empêche de vivre au fond de ses iris. D’ailleurs, tu penses qu’il aura tes yeux, ou mes yeux ? Je sais pas; Et puis pourquoi je pense à ça ? Je te lâche, pour me lever et faire les cent pas. La peur commence à prendre sa forme la plus habituelle chez moi : une rage innommable est en train de me brûler le cœur. Mes mains viennent se placer dans mes cheveux, je secoue la tête. Le pire, c’est que je m’demande même pas comment c’est arrivé. Enfin, si. Mais non. Parce que je sais. C’est cher payé l’éjaculation. J’ai envie de hurler, mais y’a aucun son qui sort de ma bouche, je dois avoir l’air d’un fou. Ekko quitte son panier pour venir tout contre toi. Lui, il est zen. Il fait simplement attention à toi, parce qu’il sait sûrement de quoi je suis capable ? Mon propre chien me fait pas confiance, comment tu veux que j’ai pas peur de moi ? Tu me raccroches à la réalité avec ta voix de souris. Tu me supplies presque d’entendre raison, t’essaies de me rappeler que c’est notre enfant. Qu’on l’a fait ensemble. Peut-être que t’aimerais bien que je panique pas comme ça et que je vois les choses sous un angle plus positif : toi et moi, on a la chance de fonder une famille. Mais j’ai peur. Je suis terrifié. Je suis plus très sûr de ce que ça veut dire “famille”. Est-ce que c’est quelque chose comme chez les Moreno ? Est-ce que ça ressemble plus à ce que j’ai trouvé chez les Atkins ? Et pourquoi je me focus pas sur ça, hein ? Peut-être que je serais un père aussi patient que Roy ?!  Pourquoi je me laisse pas une chance, bordel ?! Pourquoi est-ce que je rejette toute la lumière que pourrait nous apporter une vie comme celle-ci ?

J’ai la respiration accélérée, la tête trop pleine de questions et je geins. J’ai un râle quand tu me dis que tu ne t’en débarrasseras pas. En vérité, j’avais pas besoin de l’entendre. J’ai les mains qui tremblent : “Mi amor … Mi amor, écoute je …”. Putain. Toujours cette foutue gerbe. Je reviens vers toi, Ekko se presse davantage contre toi. Je tombe presque à genoux devant toi : “Mi amor, por favor …”. Je sais pas vraiment pourquoi je te supplie. J’ai toujours dit que si ce genre de choses arrivait, je n’avais pas à décider pour la fille. Je crois que j’aimerais bien décider pour toi. “On n’est pas prêts Zoe. Regarde autour de toi, on n’est pas prêts. Por favor, c'est pas le moment … C’est trop tôt. Zoe, c’est trop tôt !”.


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Zoe Diaz
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Sam 10 Fév - 18:03



Tell me you don't never wanna lose me
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Tu refuses en bloc tout ce qu’on pourrait avoir. La famille qu’on pourrait construire, l’amour dans lequel cet enfant serait baigné et puis… Un avenir. Pour toi et pour moi. Avoir cet enfant ensemble, ça signerait l’étape suivante de notre histoire mais aussi et surtout, ça rendrait très réel, toutes les promesses qu’on s’est fait. T’as dis que tu voulais passer le restant de tes jours avec moi et moi, je t’ai toujours dis que je voulais des enfants. J’ai pas envie qu’on soit de ceux qui se séparent pour de telles choses et en même temps, je crois qu’il n’y a pas de meilleures raisons que celles-là. Cette fois, je ne céderai pas. Et tu le sais, pas vrai ? Ça se voit parce que je vois dans tes yeux que tu perds complètement tes moyens. Je suis terrifiée et je me sens seule face à toi. Mais je ne céderai pas. Je n’ai pas besoin de te l’expliquer pour que tu comprennes très bien que cet enfant viendra au monde. Avec ou sans toi. J’accepte mon destin. Et peut-être que c’était tout simplement ce que voulait le soleil. Nous deux, c’était juste fait pour accueillir cette vie ? Finalement, je suis destinée à être toute seule ? Malgré les promesses et malgré l’avenir que tu nous dessinais ? Je trouve ça injuste. Et je sens une boule qui se forme dans mon ventre. Je crois que c’est la première fois de ma vie que je comprends réellement la frustration que tout ça à causé à mon père. Lui aussi, il s’était toujours destiné à être père. Lui aussi, il a dû être témoin de sa moitié rejeté la possibilité d’être une famille. La seule différence, c’est que moi, je ne vais pas faire de toi le responsable de tous nos maux. J’ai essayé de te donner une chance de réaliser ce qu’on pourrait être. T’as refusé.  Et tu refuses encore.

«-Je veux pas de ce truc.» Tu geins, la voix toute serrée de devoir parler. Tu ne veux pas de ce truc. Tu ne veux pas de notre enfant et tu ne veux pas de notre avenir ensemble. T’as l’air terrifié de ce que tu es en train de dire. T’as l’air perturbé par ta propre décision. Pourtant, tu la formules. Tu veux pas de ça. De nous. De nous quatre. Très bien. Je ne suis pas mon père. Je ne vais pas te faire une scène. Tu te lèves et moi, je ne bouge pas. Je suis seulement rejointe par Ekko qui vient se fondre contre moi avec une infinie douceur. Il pose sa grosse tête d’ours sur ma cuisse et je sens mon cœur se serrer de devoir lui dire aurevoir à lui aussi. Je fixe mon regard dans le sien pour y trouver un peu de courage. Je suis sûr que s’il pouvait parler, il me supplierait de trouver une façon de te convaincre. Il me dirait qu’il faut que je te parle et que je dois t’apaiser un peu. Il me dirait qu’on est déjà une famille et qu’il faut juste que tu l’acceptes. Le problème c’est que j’ai pas envie de te convaincre. Pas plus que je n’ai envie que tu acceptes. C’est pas juste un nouveau canapé ou des lampes que tu trouves affreuses mais que tu acceptes parce qu’elles viennent en lot avec moi et mes lubies étranges. J’ai pas envie que tu acceptes. J’ai envie que tu sois fou de joie de savoir qu’on va avoir un bébé. J’ai envie que l’idée de l’imaginer te fasse sourire et que tu me racontes comment tu vas lui apprendre à faire de la moto avant même que cet enfant sache marcher. J’ai envie que tu chantes, tout penché sur son berceau. J’ai pas envie que tu acceptes. Peut-être que ça fait de moi une égoïste mais j’aimerais que tu mettes autant d’énergie que moi à croire qu’on pourrait être sérieusement heureux tous les deux. Et t’y arrives pas.

Non. À la place, tu t’agenouilles et tu prends mes mains lorsque je t’annonce que je ne vais pas m’en débarrasser. Tu prends mes mains et tu me supplies de changer d’avis. J’ai le cœur qui se brise en mille morceaux. Ça me blesse et ça me repousse. Je retire mes mains des tiennes. Je suis probablement plus sèche que ce que je voudrais quand je te réponds : «-Non. Je suis désolée. Mais, non. » Non, je ne m’en séparerais pas. Non, je ne le confierais pas à d’autres. Non. Je ne vais pas piétiner tout ce que je suis et tout ce en quoi je crois pour t’apaiser. Pas cette fois. Pas pour ça. «-Tout arrive exactement au bon moment. Mais si tu ne veux pas être son père, ne le sois pas. » Je me lève à mon tour. J’ai les jambes qui tremblent mais, je crois bien que j’ai l’air assez confiante. «-Je t’aime. Tu sais que je t’aime. De tout mon coeur et de tout mon être. Mais je ne sacrifierais pas mes convictions pour toi. Je ne te forcerais à rien non plus. » Je n’ose pas le formuler mais la réponse est claire. On va se séparer.

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Date d'arrivée à Edimbourg : Né à Edimbourg
Don : Lúca peut voir les morts, partout, tout le temps et sans pouvoir les différencier des vivants. C'est absolument horrible pour lui, et c'est en partie pour ça qu'il ne parle pas souvent aux gens.

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Lun 4 Mar - 14:53


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Le fragile château de cartes qu’on a mis du temps à construire, ensemble, est en train de s’écrouler, sans que je ne puisse rien y faire, sans que je ne puisse rien y redire. Je ne veux pas de cet enfant, parce que je ne veux pas devenir père. Je ne veux pas affronter cette partie-là de moi. Tout va vite, trop vite. Je te supplie de regarder autour de toi, pour que tu puisses constater que rien n’est prêt pour qu’un enfant n’arrive. Rien n’est prêt, sauf toi. Toi, je crois bien que t’es prête depuis le début. T’es prête, depuis avant moi. Tume l’a toujours dit, tu veux une grande famille nombreuse, une maison dans laquelle résonnent les rires de tes enfants. De nos enfants. Mais moi, je n’arrive pas à faire ce travail de projection, parce que ça me terrifie, bon sang. J’ai bien trop peur pour ça, j’ai des tas de chaînes que je n’ai pas encore brisées, des tas de cauchemars dont je ne te parle jamais. Je crois que si tu marchais dans mes chaussures, tu comprendrais Mais c’est foutu. Je vois déjà dans tes yeux que t’es décidée, t’es prête. Et tant pis si je ne le suis pas. Tu ôtes tes mains des miennes, tu me réponds plus sèchement que la conversation a débuté. J’ai une boule coincée dans la gorge : “Ça n’arrive pas au bon moment Zoe ! On … Regarde où on vit. Et je ne suis pas prêt. Toi t’es prête, je sais. T’es prête depuis toujours, mais je … Je voulais juste …”. Je ne termine pas ma phrase. Je connais déjà la suite et je ne veux même pas l’envisager. Toi, tu vas partir. Comme tu l’as dis, tu ne vas rien me demander et je devrais m’en contenter, non ? Si c’est ça la fin de notre histoire, c’est que ça devait se passer comme ça. Charlie me dira que je suis trop con, que les capotes existent. Maman me hurlera la même chose et ensemble, ils me harcèleront pour que je prenne contact avec toi, parce que cet enfant sera de ma responsabilité, que je le veuille ou non. Liam vivra plutôt mal que je laisse mon bébé de côté, elle fera le parallèle avec sa mère et elle me dira que si je décide de pas être dans la vie de ce bébé, faudra pas que je revienne vingt-quatre ans plus tard. Et puis elle finirait sa part de pizza, avant de changer de sujet. Moi, je me renfermerai sur moi-même, en prétendant que tout va bien, mais je duperai personne. Tous les jours, je penserais à toi. A ce môme. J’trouverai même des stratagèmes chelous pour venir voir ce que vous devenez, sans impacter votre vie. Y’aurait pas un seul jour sans que je pense à vous. Sans que je regrette ce qui est en train de se passer ce soir. J’ai pas envie de te perdre, jamais. J’aime pas ce bébé. Pas encore. En fait, il me fait peur. Et j’arrive pas encore à me dire que si on est ensemble dans cette aventure, ça ira forcément bien. Mais j’ai pas envie qu’on prenne une décision hâtive. Je vois bien qu’à cet instant, t’es déjà prête à faire tes valises, à partir et à ne plus te retourner. Pour de vrai cette fois. Parce que ça ne concerne pas que nous. Il y a une autre petite âme en jeu.

Je me passe une main sur le visage : “Zoe s’il te plaît, écoute-moi. Pour de vrai.”. Mon bras retombe le long de mon corps et j’ancre mon regard au tien : “Oui, je ne veux pas de ce bébé. Oui, j’ai peur ne serait-ce que d’imaginer devenir père. Mais j’ai pas envie qu’on … prenne une décision comme ça, sous le coup de … des émotions.”. Il y a encore un an, j’aurais été celui qui aurait fait tes bagages. Mes yeux se baissent sur l’anneau qui orne mon doigt. J’ai trop de choses en jeu. J’ai trop de promesses que je veux tenir. Des promesses que je t’ai faites, mais aussi des promesses que je me suis faites. Je veux croire qu’il y a un univers où je vainc toutes mes peurs. Je veux croire qu’il y a un univers où je suis vraiment digne de toi et de cet enfant. Un univers où je suis l’homme que je me suis toujours refusé d’être, à cause des chaînes invisibles qui ornent mes poignets. “Je sais que c’est pas la réaction que t’espérais. Je sais que t’es déçue, mais s’il te plaît Zoe … Ne pars pas.”, j’implore. Je range de côté ma fierté, je range de côté tous les aprioris que j’ai ou avais sur la virilité. Je ne veux pas te perdre. Jamais plus, sous aucun prétexte. “Et si t’as envie de partir, attends un peu, je t'en prie.”, laisse-moi une chance. C’est tout ce que je demande. Une chance de réaliser. Une chance de comprendre. Une chance d’être confiant. Je voudrais marcher dans tes chaussures pour comprendre moi aussi ce qui te pousse à protéger si fort un être que tu ne connais même pas encore. Je voudrais comprendre comment tu peux décider que nous deux, ça ne vaut rien, à côté de la vie qui t’attends avec cet enfant. Sincèrement. C’est pas de la mauvaise foi, c’est juste que je suis incapable, à l’instant T, de faire ce travail-là. Toi, tu ne vois que les bons côtés que ça pourrait nous apporter, moi je ne vois que les mauvais. Crois-moi Zoe, personne n’a envie d’avoir un type comme moi en guise de papa. C’est drôle tu sais, parce que si mes angoissent se tassaient, si je laissais un peu plus de place à l’optimisme, j’entendrais probablement cette voix qui crie de joie : “Je vais être papa.”.


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