Sinking Past
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Zoe Diaz
Zoe Diaz
Praise the Sun
Pseudo : P a n i c
Avatar et crédit : Christina Nadin + @p a n i c
Messages : 9274
No longer Mine ;Zoca Orli
Occupation : Serveuse dans une pizzeria. Bénévole à la soupe populaire. Elle a encore l'espoir que le monde change et que l'humanité soit baignée de soleil.
Âge : 23 Quartier : Niddrie
Situation familiale : Fiancée et enceinte de quelques mois.
Date d'arrivée à Edimbourg : Août 2022
Don : Lors d'intenses séances méditatives, je peux faire des sorties de corps. Les voyages astrales ne sont pas si compliqués à atteindre lorsqu'on a une certaine rigueur dans sa pratique religieuse

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Mar 12 Mar - 23:09



Little baby go to work like a locomotion
Set the plan in motion, make a damn commotion

C’est la première fois de ma vie que j’ai un travail. Un vrai travail avec des horaires, des contraintes, une patronne, un contrat, un salaire. Tout ce qui se rapporte au travail, en vrai. A la fin de l’année, je vais même carrément payer des taxes sur mon revenu. C’est fou. Au Wyoming, j’avais un travail mais, aucune contrainte, aucun horaires et certainement pas de salaire. Je travaillais pour ma communauté et ma communauté travaillait pour moi. Il n’y avait pas vraiment de notion comme celles que l'on retrouve dans le travail. On fonctionnait comme un tout parce que l'entièreté de notre société se reposait sur nous tous en tant qu’individus.
Ici, c’est pas pareil. Et je tire un peu de satisfaction d’être un membre actif de la société dans laquelle j’évolue. Je partage mon temps entre mes engagements dans les différentes associations que je fréquente, mes engagements auprès de mon travail et puis mes engagements religieux. J’essaie de garder une rigueur dans la méditation mais c’est de plus en plus difficile. Je fatigue beaucoup plus vite. C’est peut-être pour ça que les femmes enceintes de notre communauté méditaient allongées. Le problème c’est que lorsque je m’allonge, j’ai l’impression que je vais m’endormir et finalement, je ne fais pas ma prière. Je me concentre sur ce que j’ai à faire. Je compte les sous pour m’assurer qu’à la naissance de mon enfant, j’ai de quoi prouver à tout le monde que je suis apte à être une mère seule.

Judie, ma belle-mère est très inquiète. Elle passe son temps à avoir des conversations très sérieuses avec Roy au sujet de ma grossesse. Ils voudraient que j’arrête de travailler et que j’écoute mon fiancé mais, je ne peux pas. Et je ne veux pas. Je n’ai plus envie de t’écouter parce que je sais comment tout se termine.  Je veux être une bonne maman. Je veux que mon enfant sache que j’aurais tout fait pour lui, même mettre mon bonheur et ma santé de côté. Moi, personne n’a pris cette peine. Ni ma mère, ni mon père. Ils se sont préoccupés d’eux-même et ils ont laissé trois enfants en détresse émotionnelle complète. C’est pas comme ça que j’imagine ma propre parentalité. Alors je me persuade que ce sont des sacrifices nécessaires. Ce matin, Judie est particulièrement sur mon dos parce que j’ai fait un malaise hier soir. «-Je t’avais dis de ne pas venir ! Tu n’écoutes vraiment rien, Zoe !» Je secoue la tête. Je fais un sourire au client quand je lui pose sa part de tarte et je me tourne vers Judie «-Je me sentais mieux ! Alors je me suis dis que ça ne servait à rien de rester à rien faire.» Elle ouvre la bouche pour rétorquer et la referme. Elle grogne de frustration. «-Et mon fils ?! Il est au courant que tu as tourné de l'œil hier soir ? » Je fais mine de ne pas l’entendre. Elle s’agace un peu plus, se tourne vers Roy pour me montrer du doigt. Il secoue la tête, complètement dépassé par la situation. «-Zoe ! » Il aboie et je pose mon plateau sur le comptoir. «-Mais c’est pas de ma faute ! Il dormait quand je suis rentrée hier soir !
-Tu aurais pu le réveiller !
-Je ne vais pas réveiller mon fiancé qui est épuisé de sa journée pour simplement l'inquiéter. Il n’y avait rien à dire en plus. Je me sentais très bien !
-Tu vas pas bien, Zozi ! Tu es exténuée ! C’est pas bon pour le bébé, ça !
-J’ai pas vraiment le choix, Judie. Il faut bien que je prépare l’arrivée de mon bébé… Je tiens le coup. Je te promets.» Je m’abstiens de raconter à mes beaux-parents que le médecin s'inquiète de ma tension. Mes analyses ne sont pas très bonnes. J’ai tout planqué au fond du placard pour être sûre et certaine que tu ne vas pas les découvrir. J’ai vraiment pas envie de déclencher une nouvelle conversation infinie sur le fait que je travaille trop. J’ai simplement envie de me concentrer sur la recherche d’appartement, la poussette qui coûte un bras et puis, la peur de ne pas trouver un contrat locatif assez vite. J’aimerais éviter d’aller vivre chez les jumeaux, par fierté. Je sais que Mia serait très contente de savoir que je suis à la maison mais, elle a visiblement des tas de choses à régler et je n’ai pas envie d’être un autre poids à sa cheville. Dans un mois, je pourrais commencer à envoyer mon dossier parce que j’aurais trois fiches de salaire. C’est ce qui m’intéresse le plus, là. Et puis, la tension, elle est surtout due au stress de la situation d’incertitude dans laquelle je suis. Je me persuade qu’une fois que j’aurais tout organisé, tout ira bien mieux. Je serais libérée du stress grandissant à l’idée que la naissance s’approche.

***

Il est tard quand je rentre enfin à la maison. Je suis lessivée, j’ai les jambes vraiment lourdes et je ne pense qu’à une chose : me déshabiller et aller prendre une douche très chaude. J’ai la tête qui tourne quand je monte les escaliers. Bizarrement, c’est toujours quand je m’apprête à passer la porte de l’appartement que mon cœur s'accélère comme ça : j’ai peur d’une nouvelle dispute ou d’une nouvelle soirée passée dans le silence complet. On se parle plus. On ne se dit plus rien et je dois dire que j’ai énormément de mal avec ça. Je n’arrive plus à te parler sans me sentir de nouveau rejeter. J’ai pas envie d’entendre que tu as peur. Ou que t’es pas prêt. Parce qu’à chaque fois que ça arrive, j’ai l’impression que tu vois notre enfant comme un événement malencontreux qui met en péril ta vie. T’as du mal à voir toutes les choses qu’on pourrait être et moi, j’ai pas envie de te supplier d’être le père de mon enfant. Je n’ai plus l’énergie de te supplier. J’ai l’impression qu’on m’en veut pour ça. Je crois que tout notre entourage espérait que je me battrais et que j’arriverais à te convaincre de ne pas abandonner ton enfant. Dans d’autres circonstances, j’aurais probablement mis toute mon énergie à essayer de construire quelque chose avec toi. Mais après tout ce qu’on à vécu, si tu n’es toujours pas prêt à affronter tes peurs, je ne peux pas le faire à ta place. Je ne serais pas Arthuro. Je n’ai pas envie d’être mon père, tout comme tu n’as pas envie d’être le tien.

Et je comprends. Sincèrement, je comprends. Je sais que tu as vécu des choses trop difficiles pour que ce soit simplement une excuse ou un manque d’engagement. Je comprends ce que tu ressens. Je me sens pourtant vraiment en colère contre toi. Depuis le temps, j'espérais que tu aurais déjà changé d’avis. Je me disais que tu finirais par me demander pardon. Je croyais dur comme fer que tu changerais vite d’avis en réalisant que je suis vraiment enceinte et que tu vas vraiment être père. Mais non. Rien. Tu m’as proposé d’arrêter de travailler et tu as dis que tu nous financerais. Mais ça ne me convient pas. Ça ne me convient pas du tout.  

Je passe la porte de l’appartement et je constate que la lumière y est encore allumée. Ekko me fonce dessus pour venir me faire la fête et je prends ma voix la plus naturelle pour vous saluer. «-Coucou ! Vous ne dormez pas ? Il est tard !» Je me penche vers mon chien pour lui caresser son collier de poil. J’ai la tête qui tourne un peu plus. Je m’avance vers la pièce principale de notre appartement et je viens t’embrasser le front. Tu tires une drôle de tête.  «-Tout va bien ? »
@"Lúca Moreno"

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Sur ton corps
Si l'enfer c'est les autres, forcément l'paradis c'est toi.
Lúca Atkins
Lúca Atkins
Very Food Motivated
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Pseudo : Jeyith
Avatar et crédit : Willi Whey © P a n i c | Signa par ASTRA
CW : Violence + Sexe + Langage vulgaire
Messages : 8483
No longer Mine ;Zoca LUCA_CASQUETTE
Occupation : Perceur chez Ink Center (salon de tatouage de son frère Charlie). Il propose également ses services en tant qu'éducateur canin.
Âge : 29 Quartier : Il vit dans un appart miteux, redécoré par une hippie en culotte, avec son chien, situé à Niddrie
Situation familiale : Zoe dans le cœur et dans la tête, jusqu'à ce que le soleil s'éteigne. Bientôt papa, mais beaucoup trop terrifié pour enregistrer cette information.
Date d'arrivée à Edimbourg : Né à Edimbourg
Don : Lúca peut voir les morts, partout, tout le temps et sans pouvoir les différencier des vivants. C'est absolument horrible pour lui, et c'est en partie pour ça qu'il ne parle pas souvent aux gens.

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Ven 29 Mar - 16:45


Feeling like I'm deadweight yea
I can't get my head straight yea
Need you now I can't wait
Je fuis la maison dès que j’en ai l’occasion. Je passe mon temps libre avec Ekko, au parc comme avant. Et quand je ne traîne pas au parc, je squatte : chez mon frère, chez Liam. J’évite la maison, parce qu’elle n’est plus le havre de paix qu’elle était il y a encore quelques mois. Notre répit n’aura pas duré longtemps avant que les orages ne reprennent. J’espérais qu’on aurait un peu plus de temps pour nous. Et par nous, j’entendais nous trois. Ekko, toi et moi. Une entité que je pensais immuable, pour les deux prochaines années à venir. L’annonce de la grossesse m’a pris au dépourvu. Et comme chaque fois que la peur s’immisce dans mes veines, j’ai éclaté. Maintenant, on vit tous les deux avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête : ton départ. D’habitude, on aurait traversé ensemble les vagues déchaînées de cet océan de terreur. Toi, tu m’aurais jeté inlassablement une bouée et moi, j’aurais mis un peu de temps à la saisir, mais je l’aurais fait. Mais ce n’est pas d’habitude. Et le temps passe à la fois trop vite, à la fois trop lentement. L’idée que je devienne père s’est enfin implantée dans mon cerveau. Ça y est, c'est là. C’est comme ça. Et je ne saute toujours pas de joie à cette pensée, mais je m’y suis fait. Un peu. Je crois. J’en sais rien. Il faut dire que je ne sais rien de ce qui se passe dans cette grossesse et mes tentatives pour aborder le sujet finissent très souvent en dispute. Parce que je ne sais pas comment prendre le taureau par les cornes, parce que tu n’as plus envie de me rassurer. Je me sens seul. Et cette sensation ne m’avait pas manqué. Pourtant, cette fois, je sais que je peux compter sur mon frère. Il est là, il essaie de me sortir la tête de l’eau, mais il ne peut rien faire contre le sentiment de solitude qui m’envahit chaque jour. Ça commence à se voir que je ne suis pas heureux. J’ai de plus en plus de mal à faire des faux sourires aux clients qui viennent au shop et c’est pas bon. Je suis paralysé par la peur de te perdre.

Mais tu sais, même si je te perds, je serais le père de ce bébé. Que tu le veuilles ou non, je prendrais mes responsabilités. Et j’apprendrais à l’aimer, j’apprendrais à être père. Parce que c’est comme ça que ça doit se passer. C’est aussi mon bébé. Ekko me passe à côté, truffe au sol. Je lui dis : “Allez, va chercher ton ballon, on rentre.”. Il lève la tête, remue la queue, puis il va chercher son ballon. Et on rentre vers Niddrie. Je n’ai jamais eu envie de quitter Niddrie : je me complaisais dans la médiocrité de ce quartier, parce que j’étais persuadé ne mériter qu’un endroit comme ça. Puis t’es arrivé et avec tes doigts de fée, t’as transformé l’appart’ miteux en un truc potable, un peu joli. Ces dernières semaines, je n’en peux plus du gris des façades, des crottes de chien dans l’herbe en bas, des fenêtres brisées et des lampadaires grésillants. C’est pas dans un endroit comme celui-là que j’ai envie d’élever un enfant. “Ekko, attention !”, je crie, mais trop tard. Il marche directement sur du verre brisé, non loin des conteneurs de verre. Il couine de douleur et je grimace : “Merde !”. Ça a le mérite de me tirer de ma rêverie. Je chope directement mon bébé pour regarder sa patte : il y a un bout de verre planté dans son coussinet. Je jure, tandis qu’il se débat. “Attends, une minute. Ne bouge pas. Ne bouge pas, ça va.”, j’ai la voix douce pour le rassurer. Depuis son indigestion la dernière fois, il ne lui était rien arrivé. Le morceau de verre n’est pas enfoncé très profondément, alors je le retire et le jette un peu plus loin. Sauf qu’Ekko ne peut plus marcher comme ça. Je me débrouille pour mettre ses 58kg sur mon dos et l’amener à la maison.

Je fonce directement dans la baignoire, où je le pose pour pouvoir désinfecter correctement sa patte et voir si ça nécessite des points. Heureusement, non. C’est bénin, mais Ekko est une dramaqueen et il hurle chaque fois que je presse le désinfectant, même si ça ne touche pas sa blessure. Tout en le rassurant avec des mots tantôt en Anglais, tantôt en Espagnol, j’arrive à bander sa patte proprement : “Voilà Mijo. T’as bien mérité un bonbon. Gros lardon.”. Je lui gratouille le sommet du crâne et je me dirige vers le placard de la cuisine, celui dans lequel sont rangées ses friandises. Il me suit, sans poser la patte par terre, plus dérangé par le bandage que par une réelle douleur. Sauf que je n’ai plus de ses friandises dans le placard. Je pousse un râle agacé, en baissant les yeux vers Ekko, qui me regarde avec les yeux brillants d’amour. “Ok, ok … Mais c’est juste pour cette fois !”, je soupire, en me dirigeant vers le placard de l’entrée, celui dans lequel je ne vais plus vraiment, depuis que je ne suis plus un voleur. Je sais qu’il y a ses friandises préférées, qui sont trop grasses pour lui et sur lesquelles le vétérinaire m’a dit de ralentir la cadence. J’ouvre la porte qui couine un peu et j’ai une seconde où je me fige. Dans ce placard, il y a des tas de vêtements, tous soigneusement pliés, qui ne prennent pas beaucoup de place sur une des étagères. J’ai une boule qui se forme dans mon estomac et j’hésite une minute à refermer la porte et à aller acheter d’autres friandises pour Ekko. Mes yeux papillonnent, quittent avec peine cette étagère de tout petits vêtements, à la recherche du paquet de friandises. Pourtant, ma main attrape un body. Je recule d’un pas et je le déplie devant moi, le cœur battant la chamade. Il est minuscule, ce body. J’avale difficilement ma salive. “Un … Un humain, ça rentre pas là-dedans, hein Mijo ?”, je demande à mon chien, la voix étranglée. D’ici quelques mois, mon bébé portera ce truc. Je le compare à la taille de mon avant bras et je ferme les yeux. J’ai les yeux qui brûlent. D’ici quelques mois, je serai papa. Et ce sera bien différent que d’avoir un chien. Mes mains se serrent sur le body et je rouvre les paupières, avec une sale envie de pleurer. Mais je ne suis pas triste. Enfin, si, mais j’ai pas envie de pleurer de tristesse. C’est … J’en sais rien. Une émotion bizarre que je ne connais pas. J’essaie de le replier pour le remettre à sa place. Mais tu vois, dans ça non plus je ne suis pas très doué, je vais avoir besoin de cours de pliage de bodys, c’est sûr.

En reposant la pièce de tissu, un bruit de papier retient mon attention. Là, caché entre deux piles de vêtements, se trouve une enveloppe, estampillée du logo du laboratoire d’analyses. Mes sourcils se froncent immédiatement et je vais m’asseoir dans le canapé, tout en sortant la feuille. Mes iris parcourent rapidement les taux contrôlés et je n’ai pas besoin d’avoir fait médecine pour voir que tout -ou presque, est mauvais. Mon cœur rate un battement. “Putain, mais c’est quoi ça ?”.

***

La porte s’ouvre et je suis toujours en train de réfléchir à ce que je vais dire et comment je vais le dire. J’ai eu beau retourner quinze fois la situation dans ma tête, j’ai eu beau me dire que m’énerver ne servait à rien, j’ai la tête prête à exploser. Je ne lève pas les yeux vers toi quand tu entres dans le petit salon, pourtant, quand tu me demandes si tout va bien, je lève un regard assassin vers toi. Je suis en colère, mort d’inquiétude. Je me lève, attrape les analyses que j’ai posées sur le comptoir de la cuisine et les jette sur la table basse, avant de répondre : “Moi ça va. Et toi ? Prise d’une folle envie d’accoucher sur le carrelage du restau ?”. Ça sort vite et c’est cinglant. Je secoue la tête : “Je peux savoir à quoi tu joues ? Pourquoi tu m’as rien dit ? Zoe, t’es consciente que ça va pas du tout ?! T’es consciente que tu te mets en danger ?!”. Bien sûr qu’elle en est consciente. Je me mords la lèvre inférieure : “T’es tellement obnubilée par l’idée de prouver au monde entier que tu peux y arriver toute seule que tu mets en danger ta santé ! Mais j’y crois pas, combien de fois je vais devoir me répéter ?! Arrête de travailler ! Et c’est même plus une question ! Arrête, de, travailler !”. Je crois que je crie un peu trop fort. Mais ça fait des semaines qu’on ne s’est rien dit. Et moi, je refuse de te perdre. Et puis, je crois que je suis inquiet pour le bébé, aussi. “Ton état à forcément des répercussions sur celui de notre bébé. Comment est-ce qu’il va ?”, je demande, trop abruptement. J’ai l’impression de me réveiller d’une trop longue sieste.


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zoca ☽ I'm gonna show you how this Spanish amor is gonna love you harder than ever before. You will like it, we're gonna get sky-high and create a new world where somebody might die, but nobody gets hurt. And if it sounds good for you, baby, just say the word. You will like it.
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Mar 2 Avr - 23:19



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Si je prenais le temps de m’arrêter une seconde, peut-être que je me rangerais du côté de tous mes proches. Je réduirais mes heures et je m’abaisserais à aller vivre chez les jumeaux pendant encore quelques mois. Je prendrais l’argent que m’a proposé ma grande sœur et j'achèterais tout ce qu’il faut à mon bébé. Si j’écoutais mes proches, je donnerais peut-être même mon bébé à une famille bien sous tout rapport. Je me dis que ça rassurerait tout le monde, toi compris. C’est un peu ce que tu espérais, je crois. C’est la solution que tu ne voulais pas donner mais qui te paraissait probablement être la plus raisonnable. On pourrait continuer notre vie comme si rien n’était arrivé ensuite. Et ensuite quoi ? On en parle plus ? On fourre les papiers d'adoption dans un tiroir et on ne mentionne plus jamais l’existence de notre enfant à qui que ce soit ? Moi, tu sais, je ne suis pas certaine d’avoir la force de faire ça. Et ça me met en colère qu’on puisse ne serait-ce qu’envisager que j’abandonne mon enfant. Si je prenais le temps de m’arrêter une seconde, je mettrais probablement ma fierté de côté et j’accepterais toute l’aide qu’on est en train de me proposer. Sauf que je ne m’arrête pas. Je refuse de stopper ce rythme effréné que je m’impose, je suis absolument terrifiée de me rendre compte que je ne vais pas être la mère que j’espère être.

Il y a des tas de traumatismes enfouis qui sont en train de ressortir. Je prends le même chemin que mon père sans être capable de stopper la course. Tu sais, c’est l’effet que ça me fait quand tu me dis que tu n’en veux pas mais que tu vas nous financer, comme si on demandait l’aumône. Je pense à ma mère qui n’a jamais voulu de nous mais qui se tuait dans son boulot parce qu’il fallait bien nourrir les petits êtres qu’elle avait mit au monde. Elle ne faisait jamais preuve d’amour. Elle ne participait jamais activement à nos vies. Elle était simplement la génitrice, celle qui faisait en sorte qu’on ait un toit sur la tête et des vêtements sur nos épaules. Son rôle s’arrêtait là. Et je n’ai pas envie que tu sois comme ça. J’ai pas envie que mon enfant sache ce que ça fait d’avoir un parent qui ne connaît pas la taille de ses chaussures, ou qui offre un manteau trop petit parce qu’il faut changer de manteau une fois par an. J’ai pas envie de vivre dans un monde où mon enfant pense qu’il ne peut pas se fier à ses parents. Et la vérité c’est que je n’ai plus envie non plus de me disputer.

Je suis fatiguée, Lúca. J’en peux plus de tes colères, de tes peurs, de tes angoisses qui prennent le pas sur les miennes. Je ne devrais pas être celle qui te rassure pendant ma grossesse. Dans un monde parfait, tu prends soin de me rassurer et de me dire que notre vie va être formidable. A la place, on s’impose un silence lourd de sens. Je nous vois disparaître. C’est terrifiant. Il y a trois mois, tu me demandais en mariage. On avait dit le pire mais aussi le meilleur. Et maintenant tu soupires, il n’y a plus de rires. Plus rien que des doutes. J’avais besoin de toi, cette fois. J’avais besoin que tu te montres présent pour moi. Je voulais que tu me prouves qu’on y arriverait en étant une équipe. Tu me laisses seule et ça me fend l’âme. Je suis en colère. Et je t’en veux, Lúca. Je sais que l’illumination du soleil devrait m’empêcher de ressentir de telles émotions négatives et je prie pour me faire pardonner quand je ne suis pas en train de travailler.  Je m’en veux d’être en colère. Je n’aime pas être comme ça. Si j’étais suffisamment mature, je serais capable de mettre ma fierté de côté.

Ce soir, je me sens particulièrement émotive. C’est peut-être la fatigue.  Je ne remarque même pas la patte blessée de mon chien. J’ai mal au cœur lorsque je me baisse difficilement et que j’aperçois qu’il s’est fait mal. Je lève les yeux vers toi.  C’est peut-être ça qui te met dans cet état-là. Les énergies sont toujours très sombres lorsque Ekko se fait du mal. «-Mijo… Tu t’es blessé ? » Je glisse ma main sur sa tête pour lui offrir une caresse réconfortante. Je n’ai pas besoin de demander, tu as pris le temps de le soigner, j’en suis sûr.  Je ne remarque même pas que tu as l’air de bouillonner sur place. Je remets tout sur le dos de notre compagnon. Je me redresse difficilement, la main sous le ventre pour en soutenir le poids.


Et puis tu ouvres enfin la bouche.
Tu te mets à m’aboyer des horreurs en espagnol. Tu me demandes si je compte accoucher sur le carrelage du restaurant. Je ferme les yeux. Je n’ai aucune envie de repartir dans un énième débat concernant mon état de santé. Sauf que cette fois, tu me balances mes analyses sur la table et je pince imperceptiblement les lèvres.  Il ne me reste qu’un argument: celui du déni.  Je m’agace en repliant le papier pour le remettre dans son enveloppe dans un geste agacé. «-Oh, je t’en prie. Pas ce soir. » Je secoue la tête, j’ai l’air passablement énervée mais ma voix est très calme. Ça ne sert à rien d’aboyer à mon tour. Tu n’écoutes rien de toute façon.  Tu me reproches de ne t’avoir rien dit et je grogne. Est-ce que j’ai conscience que je me mets en danger ? Oui. Est-ce que je compte arrêter ? Non. Je ne compte pas arrêter. Je n’ai pas envie de faire face à mon propre échec. Je prie pour que tout se déroule bien. Ce n’est qu’un peu de tension. C’est tout. Rien qu’un peu de tension.

Tu enchaines sans me laisser le temps de répondre sur le fait que je suis trop obnubilé par l’idée de m’en sortir seule pour voir ce qui me pend au nez. Je me lève et je vais ranger l’enveloppe à sa place. Loin des yeux, loin du  stress que ces résultats peuvent causer.  Tu m'ordonne de m’arrêter de travailler en hurlant  et je me retourne vivement vers toi, levant mon index vers ton visage. «-Tu ne me donnes pas d’ordres, Lúca Atkins. Et il est hors de question que je te laisse me hurler dessus comme si j’étais ton défouloir. Va crier à la fenêtre si t’as envie. » Je ne me démonte pas, malgré ton air fulminant au visage. J’en ai assez d’être celle qui encaisse toutes tes peurs et toutes tes angoisses.  Et puis tu me sors cette phrase lunaire. Absolument lunaire qui me fait sortir immédiatement hors de mes gonds. «-Notre bébé ? Tu te demandes après 7 mois de grossesse comment va NOTRE bébé ? » Je secoue la tête, incrédule. Je réalise à peine qu’un mot sur deux sort dans notre langue maternelle. C’est bien le signe que tu as réussi à me mettre en colère. «-Ne recommence pas à me faire la leçon après ces derniers mois.» Mon index vient taper sur ton torse, je suis réellement en colère. Je tremble et je sens que mes joues sont rouges de rage. «-Je suis parfaitement capable de m’en sortir et je te rappelle que tu NOUS abandonne. Moi et NOTRE bébé.» Moi aussi, je hurle à présent. «-Si t’avais bien voulu qu’on soit une famille, on en serait pas là. Alors si t’as envie de te mettre en colère, va donc devant le miroir pour t’aboyer dessus. Moi j’en ai assez que tu me parles constamment comme si je ne savais pas ce que je suis en train de faire. »

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Ven 12 Avr - 17:24


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Je n’ouvre pas le bal sur des mots doux. La colère transpire, la peur déborde. Et comme chaque fois, mes mots sont pareils à du venin de cobra. Je voudrais que tu réalises que tu es en train de te mettre en danger, que ce bébé que tu aimes déjà si fort pourrait ne jamais te rencontrer, si tu refusais de t’arrêter. Je voudrais que tu réalises que tu fonces dans le mur et que tu m’empêche d’être ta ceinture de sécurité ou au pire, ton airbag. Je sais que j’ai été con, si c’est le mot qui convient. J’ai été un abruti et j’ai dis des choses affreuses que je regrette, mais qui sont vraies : Je ne suis pas prêt. Pour autant, désormais, ce “truc” fait partie de toi, partie de nous. C’est mon sang qui coule dans ses veines, c’est mon adn qui s’est mélangé au tien pour le fabriquer. Alors ce “truc”, c’est aussi un peu “mon truc”. Et même si j’ai mis du temps à le réaliser, je suis là, avec toi. Et il est hors de question qu’en finalité, toi, tu ne sois plus là. Je balance les résultats sur la table et ta seule réponse me hérisse le poil. Pas ce soir. Alors quand ? Quand il sera trop tard, que le bébé naîtra prématuré et que toi tu mourras d’une hémorragie ? J’ai les pires scénarios qui me passent par la tête et ça me rend dingue que tu n’aies même pas envie de les envisager. Je t’ordonne d’arrêter de travailler et tu fais volte-face, le visage déformé par la colère, l’index pointé vers mon visage. Comme à chaque fois que je te rend dingue, mais plus sérieusement cette fois. Je ne crois pas qu’on ait déjà eu d’engueulades si stressantes. Ou alors je ne m’en souviens pas, trop accroché aux bons moments qui nous ont été accordés avant l’annonce de ta grossesse. Tu sors de tes gonds quand je parle de cet enfant comme étant le nôtre et je ne sais pas quoi te répondre. “Je …”, j’essaie d’en placer une, mais c’est à ton tour de t’énerver et de me balancer tout ce que tu as à me balancer.

Je prends tout dans la gueule, comme un train à grande vitesse. Après des semaines de silence, je ne m’attendais pas à ce que toi aussi, tu aies des choses à me dire. Pourtant, je suis stupide, c’était évident. Évident que tu sois en colère, évident que tu te sentes abandonnée. Tu hurles, si fort que je suis persuadé que les voisins n'ont pas besoin d’être sur le palier pour écouter ce qui se dit. Mais le truc, c’est que moi aussi, je hurle. Je hurle, parce qu’il faut que les mots sortent, que les choses que je garde depuis tout ce temps sortent, elles aussi : “Mais bordel, Zoe, j’abandonne personne ! C’est ça que tu refuses de comprendre, je n’abandonne personne, ni toi, ni NOTRE bébé !”. Je me déplace parce que j’ai besoin de bouger. Il y a des mois de ça, j’aurais écrasé mon poing contre un mur, en hurlant de rage, sans rien dire pour autant. Là, j’ai besoin de le dire, j’ai besoin de parler : “Je suis terrifié et pas seulement à l’idée d’être père : je suis terrifié par l’idée de te perdre ! Tu as décidé que tu allais partir et depuis ça, tu ne m’as pas laissé une chance de me rattraper, Zoe. J’ai essayé. J’ai essayé, plusieurs fois. T’as balayé tous mes efforts du revers de la main, t’as préféré aller aux échographies avec Mia et Yoni !”. Une grimace douloureuse déforme mon visage. “Il a fallu que je fouille ce putain de placard pour tomber sur tes résultats, Zoe, merde ! T’es déjà plus là et tu me laisses aucune chance de me rattraper, tu me laisses pas la possibilité d’être là !”, je dis en me passant une main sur le visage. “Je sais que j’ai été con. Je le sais, j’ai … été stupide, abruti, tout ce que tu voudras, un véritable connard même. Mais tu ne m’as pas laissé une seule chance de te montrer que je pouvais être là. Que je pouvais être son père.”, je déglutis. Mon ton se calme un peu, mais reste relativement élevé.

“J’aimerais être capable d’avoir des réactions … normales et de ne pas paniquer en premier lieu quand un truc d’une telle ampleur arrive, Zoe. J’aimerais être normal. Mais je le suis pas. Ça ne veut pas dire que je ne t’aime pas, ou que je n’aime pas ce … truc. Ça veut dire que j’ai eu peur, que j’ai eu besoin de temps, que … j’essaie de me rattraper, j’essaie de te dire que je suis là, que je serais là. Et toi, tu … t’essaie pas de comprendre. Et probablement que t’en as marre d’essayer de me comprendre. Mais j’essaie. Je te jure que j’essaie et que ces putains de résultats m’inquiètent, merde. Alors je te le dis, encore une fois : Arrête de travailler. C’est pas une question, c’est un ordre et même si t’as l’impression que je me réveille seulement maintenant, c’est pas le cas.”, je soupire à la fin de ma tirade. Ekko boitille jusque dans le salon pour venir se coller à ma jambe. “Je te laisserais partir si t’en as vraiment envie. Mais je te laisserais pas te tuer à la tâche. Ce bébé, s’il ne peut pas grandir sans moi, il peut pas grandir sans toi.”, je te regarde, les yeux qui se plissent légèrement. “Même si tu veux pas rester ici, je serais son père, que tu le veuilles ou non.”.



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Âge : 23 Quartier : Niddrie
Situation familiale : Fiancée et enceinte de quelques mois.
Date d'arrivée à Edimbourg : Août 2022
Don : Lors d'intenses séances méditatives, je peux faire des sorties de corps. Les voyages astrales ne sont pas si compliqués à atteindre lorsqu'on a une certaine rigueur dans sa pratique religieuse

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Lun 15 Avr - 23:47



Little baby go to work like a locomotion
Set the plan in motion, make a damn commotion

Je suis en colère contre toi. Ce soir, ça explose et je réalise à quel point. Je ne m’étais pas vraiment rendue compte de la mesure de mes sentiments jusqu’ici parce que j’ai tenté de les mettre de côté pour me concentrer sur le plus important. J’ai essayé de prioriser mon bébé et notre avenir à deux sans penser aux conséquences. Je ne voulais pas entrer dans un débat sans fin. Je n’ai pas essayé de te convaincre. Je t’ai mis de côté aussi, de fait. J’en ai bien conscience. Et peut-être que c’était pour me protéger de cette colère que je déteste ressentir. Ça me fait du mal de t’en vouloir à ce point. Je n’aime pas vivre dans le ressentiment. Ce n’est pas ce que j’ai appris avec le soleil. Bien au contraire. J’ai passé ma vie à essayer de me séparer de cette rancœur envers les autres.  J’ai plus envie d’être dans cette configuration. Ce soir, je réalise qu’il est peut-être temps que je parte pour de bon.  Je crois entrevoir la fin. Il y a quelques mois, j’étais persuadée qu’on était faits pour être ensemble pour toujours. J’imaginais notre mariage. Je nous voyais grandir et vieillir ensemble. Je rêvais d’une maison pleine de vie. Je voulais voir notre famille grandir. Ce soir, je suis fatiguée et je n’arrive même plus à concevoir quoi que ce soit avec toi parce que tu as balayé mes rêves de famille d’un revers de main.
Alors je hurle. Je m’énerve, je t’envoie paître. Je me dis que c’est bon. J’ai assez subi. J’ai assez essayé. J’ai passé une année entière à te courir après. Ça suffit. Je suis revenue à chaque fois. À chaque rejet. À chaque déception. J’ai pardonné bien plus que ce qu’il m’était permis. J’ai tenté de m’accrocher à ce qu’on pourrait être sans penser à ce que nous sommes. Et t’as fait des promesses. Et j’ai voulu te croire. Mais, c’est long, là. Et je suis contrainte d’arrêter d’attendre. Cet enfant va naître et il aura besoin d’une mère. Il aura besoin de moi. Il aura besoin que je sois solide. J’essaie de prouver que je peux l’être. J’essaie sincèrement. Je me mets des œillères et j’avance. Personne ne le fera à ma place.

Je te trouve tellement injuste de m’en vouloir pour ça. Si t’avais été présent dès le départ, on en serait pas là. Si tu avais voulu qu’on soit une famille, on en serait pas là.  Tu lâches pas l’affaire, pourtant. Tu continues à te défendre. Tu me remets toute la responsabilité sur le dos et je commence à sentir mon coeur me faire défaut. Je n’ai plus la patience de t’écouter. T’es incapable de prendre tes responsabilités et ça me rend dingue. T’es là, à dire que tu veux pas être père mais que tu vas l’être et ça me rend folle de rage. Tu répètes que tu nous abandonnes pas mais t’es déjà démissionnaire avant même que notre petite vienne au monde. C’est moi. J’ai balayé tes efforts -il faudra me dire lesquels- et je ne t’ai laissé aucune chance. J’ai pris mes responsabilités toute seule. Toi, c’est pas de ta faute. T’as essayer. J’en ai marre d’entendre toujours les mêmes inepties de ta part. J’en ai marre que tu me rendes toujours coupable de tes propres échecs. C’est bon. C’est devenu agaçant. «-Non mais tu t’entends parler ?! »  Je hurle quand tu prends une pause dans ton monologue tout pété. Tu ne t'arrêtes pas, pourtant. Et même si le ton est plus calme, moi, j’ai du mal à me calmer.  Tu me dis que tu sais que t’as mal agi et je comprends pas comment même en sachant que tu as mal agi, tu peux continuer de me porter responsable de la situation. Tu me dis que tu aimerais être normal. Je ne sais pas ce que ça veut dire. Je pense qu’on ne parle plus la même langue. Quand tu appelles ma fille un truc, je m’approche de toi, le doigt levé de nouveau. Ekko se met tout contre toi et ça me calme juste assez pour que je ne te saute pas à la gorge. Tu as énormément de chance. J’ai des pulsions meurtrières, là. «-Je t’interdis d'appeler mon enfant “un truc”, Atkins. Tu m’entends ? Je te l’interdis. »

Tu dis que tu vas être son père. Que je reste ou pas et je secoue la tête. «-J’en ai assez que tu te victimises. T’es pas la victime de cette situation. Tu geins comme un gamin que je ne t’ai pas proposé de venir à une échographie mais la seule fois où on a essayé d’en parler, tu m’as dis que tu trouvais ça terrifiant d’entendre le coeur de notre bébé. Tu te plains que je ne t’inclus pas mais c’est pas À MOI de t’inclure. T’as eu des occasions. T’aurais pu. Tu ne l'as pas fait. » Je m’approche de toi, un peu plus. Je tremble et j’ai la tête qui tourne. Je devrais pas me monter la tête comme ça. Je vais finir par faire un malaise. Je vois trouble mais je ne me démonte pas : «-C’est pas à moi d’essayer de te comprendre. J’en ai marre d’essayer de comprendre. Je suis enceinte. Je suis fatiguée. Je suis pleine d'hormones. Je…» T’as l’air de vouloir ouvrir la bouche, je fais un geste de la main. «-Tais-toi ! Je suis pleine d’hormones et tu as dis que tu n’en voulais pas. C’est pas À MOI de te courir après. C’est pas à moi de te prendre la main et de te rassurer. MERDE. Tu comprends, ça ? Merde. Si tu voulais vraiment être là, tu le serais. Mais à la place tu fais la gueule depuis des mois et tu m'ordonnes d'arrêter de travailler. Ton comportement n'a aucun putain de sens.» Je crois que c’est la première fois que je dis des gros mots comme ça. La vulgarité, c’est pas mon genre du tout. Tant pis. Il fallait que ça sorte. Je me tourne vers la cuisine et je tangue vers celle-ci pour aller prendre un verre d’eau. Il faut que je me calme. Je commence à vraiment me sentir mal.

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Lun 22 Avr - 17:47


Feeling like I'm deadweight yea
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Je parle enfin, mais j’ai bien peur que ce ne soit pas la bonne solution, ça aussi. Ça fait des mois qu’on me conseille de te parler. De te dire les choses. Mais à chaque fois que j’ai essayé, tu te braquais. Chaque fois que j’ai voulu entamer la discussion, concernant ce bébé, tu me fermais la porte au nez. Et peut-être que tu ne t’en es pas rendu compte. Comme tu le dis, je n’en voulais pas. Sûrement que tu es partie du principe que je ne serais jamais là. Que je ne changerai jamais d’avis. Et je ne sais pas si je peux t’en vouloir pour ça, pourtant … c’est le cas. Tu dis que tu en as marre de me rassurer, marre de me prendre par la main. Et je me demande une seconde pourquoi est-ce qu’on a cette discussion, pourquoi est-ce qu’on a pas déjà décidé de tout arrêter, il y a des mois de ça ? Je me repasse en boucle le film de notre relation. Dès le départ, ça n’allait pas. Mais tu es restée à chaque fois. Tu m.as dis que tu m’aimais, pour qui j’étais. Et je crois que tu as été la première à le dire. Pourtant, quand tu hurles et que tu me regardes comme tu le fais ce soir, toutes mes angoisses d’avant refont surface. Tu ne m’aime pas pour qui je suis. Parce que je suis ça. Je suis cet amas de colère et de peur, je suis ces émotions qui débordent et qui rasent tout sur leur passage, même le bon sens et la logique. Ce n’est pas comme si tu ne le savais pas, ce n’est pas comme si tu découvrais ça. Et … j’ai peur, là, tout de suite, de m’être trompé sur toute la ligne. Tu hurles, tu hurles, tu en deviens vulgaire, et moi, je me ferme. Je réalise, encore, que je suis trop. Trop dur à aimer, trop dur à rassurer, trop con pour y arriver, trop naïf de croire qu’il y a quelqu’un qui comprend comment je fonctionne. Ekko est collé contre mes jambes, il presse tout son poids. Je ferme les yeux, tandis que tu cries, mais je n’écoute plus. Mes vieilles angoisses remontent en flèche et ça se bat à l’intérieur. Je le croyais parti ce Lúca là. Parti, disparu, effacé ou au moins bien estompé. Forcé de constater qu’il était là, depuis le début.

Je souffle. Pour me calmer, pour reprendre pied dans la réalité et ne pas me laisser bouffer tout de suite parce tout ce qui se passe à l'intérieur. Je m’éteins. Je n’autorise plus mes émotions à se lire dans mon regard, ne n’autorise plus mes lèvres à trembler. Ma mâchoire se contracte, je reste silencieux, tandis que tu es toujours en train d’exploser. Il y a mille chose que je voudrais dire. Mille choses qui seraient justes à faire. Comme te prendre dans mes bras, risquer l'égorgement, mais réussir à te calmer et à simplement te répéter que je suis là. Que je serai là. Et que je suis prêt. Je secoue doucement la tête et à la place, je te demande : “Pourquoi est-ce que t’es encore là si t’en as marre ? Pourquoi est-ce que t’es pas partie dès le début ?”. Ekko se décolle, comme s’il était agacé de ma réponse et il oscille le regard entre toi et moi. Il a trop souvent été témoin de ce genre de scène, mais cette fois, c’est différent. Même moi, je le ressens dans l’atmosphère. Il chouine, geint dans ta direction, me regarde à nouveau. “Tu voulais être maman, t’as toujours voulu l’être. Je n’ai jamais voulu être père. Alors oui, pardon de ne pas avoir sauté de joie en apprenant la nouvelle. Pardon d’avoir des craintes et des doutes concernant la parentalité. Je trouve ça terrifiant d’entendre le cœur de … notre bébé.”, j’hésite. Je ne sais même plus si je dois continuer à dire notre, puisque visiblement, ça non plus ça ne te va pas. Je me passe la main sur le visage : “Si t’es pas restée parce que t’attendais que je change d’avis, pourquoi t’es restée, hein ? Pourquoi t’es encore là, si je peux même pas dire que c'est notre bébé ? Mon comportement n’a aucun sens ? Mais qu’est ce que t’attends de moi, exactement ?!”.

Si tu n’attendais pas que j’ai un électrochoc, qu’est-ce que t’attendais au juste ? Parce que ça y est. J’ai compris. Depuis quelques temps déjà, je sais. Je sais que je vais être papa. Et même si ça me fout la trouille, je crois bien que je suis content, aussi. Je sais pas, c’est flou. Et tu vois, à la manière dont tu me trouves injuste, moi aussi je te trouve injuste. Moi aussi je t’en veux. T’as dis que tu me comprenais. Je pensais que t’étais la seule à vraiment le faire. Et ça me fait mal de réaliser que c’est pas le cas. Le problème, c’est que si même toi tu me comprends pas … qui le fera, merde ?


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Ven 26 Avr - 22:41



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Est-ce que c’est la fin ? Est-ce qu’on est destinés à s’arrêter là ? Ce soir ? Alors que mon cœur palpite fort dans ma poitrine, que ma vision se trouble et qu’on hurle des choses qu’on aurait probablement dû se dire il y a des mois ? Je n’arrive même plus à me souvenir d’avant. Quand on se réveillait en dansant, qu’on s’endormait en faisant l’amour et qu’on se roucoulait des mots d’amour à longueur de journée. Quand tu me promettait que ce serait pour toujours et même après. Je ne sais pas si c’est l’alignement de nos être qui s’est défait. Un peu comme lors d’une éclipse solaire quand deux astres se croisent et restent pendant quelques instants, en alignement parfait avant d’être condamnés à ne plus se croiser avant des dizaines ou des centaines d’années. J’ai pas envie de croire qu’on était simplement ça. Une éclipse et puis plus rien. Je ne veux pas croire que tu es une histoire fugace qui va se terminer aussi abruptement. J’ai tellement rêvé de nous et de la suite. Je crois que tu n’imagines même pas à quel point je me suis projeté. J’ai déjà vécu mille vies en ta compagnie dans mes rêves. J’ai déjà créé des centaines de scénarios. J’ai cette bague qui semble peser une tonne sur ma main et qui prouve, même après tout ça, que je suis encore à toi.

J’y crois, tu sais ? Je l’ai vu à la seconde où nous nous sommes rencontrés. Au détour de ton premier sourire, j’ai senti que nos âmes vibraient à la même intensité. J’ai cru entendre la mélodie si particulière de nos destins qui s’entremêlent. Un moment dont j’avais rêvé toute ma vie. Je suis en colère parce que t’as réussi à ternir toutes les belles promesses qu’on s'était faites. Tous les rêves qu’on avait construit à deux. Ça me fait mal de t’entendre me demander pourquoi je reste. Ça me brise le cœur que tu me poses la question. C’est pourtant évident, non ? Pourquoi je reste ? Parce qu’il n’y pas d’après toi. Il n’y a pas d’avenir sans toi. Et au fond de moi, je crois que je sais que je n’arriverais jamais à me remettre d’une rupture comme celle-là. Il n’y en a pas d’autres. C’est toi. C’est encore toi. Ce sera toujours toi. Je reste parce que j’ai peur d’élever notre enfant toute seule. Je reste parce qu’ici, c’est chez moi. C’est la seule maison que j’ai jamais eu. Avant toi, il n’y avait rien du tout. Avant toi, l’avenir c’était un concept flou et intangible. Je me fiais à des signes que j'interprètais en fonction du moment. Il n’y avait ni constance, ni stabilité.  Je reste parce que si je m’en vais, je perds la moitié de moi-même.

Je ne comprends même pas comment tu peux poser une question aussi évidente. Pour moi, il a toujours été question de ça. Je préfère mille fois être en guerre à la maison, que seule sans toi. Et c’est probablement toxique. C’est sans doute très loin d’être sain pour moi. Mais je m’en fiche. Je ne suis pas prête. J’ai beau essayer de me préparer, je ne suis pas prête. Je sens que mon cœur tambourine dans ma cage thoracique. C’est pas comme d’habitude. Je crois que j’ai la tête qui tourne. J’ai même plus la force de hurler, maintenant. J’en ai assez de me battre contre le vent. Tu ne veux pas comprendre. Tu poses des questions complètement à côté de la plaque. Tu me demandes ce que j’attends de toi et je crois que le problème est là. Je pose ma main sur mon ventre. Je me sens mal. Je dois être en train de faire une montée de tension. «-Tu poses vraiment la question ? » Ma voix tremble énormément. Je sens qu’elle se brise à la fin de ma phrase. Un peu comme mon cœur. «-Je reste parce que malgré tout ça, c’est encore et toujours toi. » Je lève ma main gauche sur laquelle trône ma bague de fiançailles. «-Je reste parce que je t’aime et qu’après toi, y’a plus rien, imbécile. C’est toi. Et ce sera toujours toi. Et je suis terrifiée, Lúca.» Je crois que je pleure. Je ne suis même pas certaine. J’ai du mal à sentir mon visage.  Je suis vraiment au bout du rouleau. Je ne vais pas pouvoir continuer comme ça très longtemps, ça c’est sûr et certain.

J’avais besoin de toi. J’avais besoin que tu me rassures mais tu ne l'as pas fait. Au contraire, tu réaffirmes que tu as des craintes. Tu me parles de tes peurs à toi. Les miennes passent toujours à la trappe. Ça me renvoie à tous mes traumatismes. «-Je suis terrifiée. Je peux pas toujours être celle qui te rassure. Parce que là, c’est moi qui ait besoin d’être rassurée. Et tu ne fais pas le job. » Pire que ça. Je vois dans ton regard que t’es en train d’abandonner. T’as remis ton masque de celui qui se fiche de tout. Un peu comme lorsqu’on s’est rencontré. T’es en train de créer une faille encore plus grande. «-J’ai peur d’avoir mon bébé toute seule. Mais j’ai aussi peur de te demander d’être là et que tu me dises que je t’ai forcé à être là comme ma mère le disait à mon père. J’ai pas envie que ma fille se sente mal aimée par ses parents. J’ai pas envie qu’on se dispute dans dix ans parce que t’es pas heureux d’être en famille. J’ai pas envie que mon enfant ait l’impression qu’elle est la cause des disputes de ses parents. » J’ai le cœur qui palpite de plus en plus fort. Cette fois, j’en suis certaine. Je pleure. «-Je travaille parce que je veux essayer d’assurer. Mais je…» J’ai tellement peur de l’échec. J’ai tellement peur de ne pas être une bonne maman. J’ai peur d’être toute seule. J’ai peur qu’avec toi, ça finisse par être une boucle. J’ai peur que ma fille se pense inutile et fade quand elle grandira parce que son papa et sa maman se disputent à propos de sa naissance. «-Je peux pas te rassurer. Je peux pas te dire quoi faire. Je peux pas. J’ai pas la force parce que je suis paralysée par la peur. J'avais besoin de toi, L.» Il fallait que ça sorte.


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