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Charlene A. Tommsen
Charlene A. Tommsen
Pseudo : Koalau'
Avatar et crédit : Emmy Raver-Lampman (by P A N I C)
CW : Adultère. Dépendance. Dépression. Boulimie. Scarification. Suicide.
Messages : 642
Test 1, 2. Test. Vous me recevez ? Alcatraz, we have a problem ! [PV Nadcha] Ivao
Occupation : Mannequin (international)
Âge : 33 Quartier : Old Town
Situation familiale : Raide dingue in love de sa fiancée, Raichou (même si ça fait mal)
Date d'arrivée à Edimbourg : Été 2013
Don : Cha peut « bloquer » son psyché (sorte de mécanisme d’autodéfense pour se protéger d’elle-même). De plus d’autres personnes dotées d’un don ne pourront pas lire en elle (sauf si elle le décide), ni affecter ses émotions de par leur proximité.

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Tes sujets RP : Dodo ~ Popo ~ Nadcho (2) ~ Maddox ~ Dior ~ Raichou (6) ~ Aaliyah


Done : Raichou (1-2-3-4-5) - Lily - Nadcho (1) - Gabriel - Yseult ~ Bear (1) // Damian - Rhea


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Lun 6 Nov - 20:40
Je fais les cent pas devant l’entrée du bâtiment. De gauche à droite. De droite à gauche. D’abord c’était assez sympa. Ça dégourdit un peu les jambes après un trajet en bus qui m’a semblé s’éterniser. Ce qui n’a rien d’étonnant quand on a déjà pris les transports en commun une fois dans sa vie (sisi, je vous assure, il n’en faut clairement pas plus pour être fixé sur la réputation de ce service à la communauté). Étonnant qu’aucun avocat de renom n’a jamais eu l’idée (sauf peut-être si c’est une question d’audace) de pousser le vice jusqu’au procès. Pure perte de temps, on est d’accord. Mais imaginez un peu la taille de la partie civile ! Ça rameuterait à coup sûr encore plus de people qu’Erin Brockovich contre les grosses sociétés pharmaceutiques. Moi je dis que ça sent le bon gros pot de vin sous la table ! D’ailleurs pourquoi on parle de vin dans toute cette histoire hein ? Il y a vachement plus alléchant comme monnaie de corruption. Mais je m’égare.

Remarquez, il me faut bien ça pour évacuer un tantinet ma frustration actuelle. Et là je ne parle pas du périple de voyage, mais bien du fait que tout en ayant vécu cela SEULE, voilà que je creuse des fossés dans le sol tout aussi SEULE !
Il est de fait notoire que Nadcho n’a jamais été le plus ponctuel des besties, il ne faut pas se leurrer non plus ; mais là c’est quand même le pompon. Ça fait au moins ( !) vingt minutes que je tourne en rond (et même pas sur de la bonne musique !!). Je me sens comme une grosse bourrique. Voire carrément le dindon de la farce. Ce qui pourrait passer, si je ne commençais pas à avoir le ventre qui gargouille à l’idée d’avaler un truc. La faute à l’empressement de passer une journée en tête-à-tête avec mon bestie. J’ai carrément zappé le petit-déjeuner. À peine un rapide kiss à ma fiancée et déjà je piquais un sprint vers le métro (bah oui, un bus tout seul n’était pas de taille pour me mettre en déroute). Métro qu’on était censés prendre en duo. Not done. Autant se donner rendez-vous à l’arrêt de bus. Pour me ramasser un deuxième chou blanc. Bah on peut toujours se rabattre sur notre destination finale (il ne manque que le camion chargé à mort de troncs d’arbre, mais à bien y regarder autant éviter vu l’accueil que je réserve à monsieur l’avocat-sur-une-urgence-mais-j’arrive). Mon œil qu’il arrive !

Trente-six textos plus tard et il n’est toujours pas là !
Je commence à avoir froid (c’est archi-faux, je meurs de chaud à force de me muscler les jambes). Je meurs de faim (euphémisme). Et, cerise sur le gâteau (qui n’est pas là, vu qu’il n’y a aucune boulangerie à portée de vue), il ne répond même pas à mes appels de détresse. Forcément, j’ai cinquante milles scénarios catastrophes différents qui me disputent les quelques neurones encore en activité (les autres ont abandonné la bataille et jouent au poker dans un coin je pense – du moins j’aime à les imaginer ainsi, ça me permet de relativiser un minimum légal).
Les options donc : il bosse vraiment sur une urgence (ce qui ne doit pas être le cas, sans quoi il aurait au moins pris le temps d’annuler, voire reporter la séance) ; il est bloqué dans un ascenseur sans réseau (ça expliquerait qu’il ne répond pas) ; la batterie de son téléphone est à plat (impossible, ce mec se doit d’être joignable H-24 et ce vingt-six heures par jour, week-ends et jours fériés inclus – je le sais, j’ai la même à la maison) ; bébé est malade (il aurait appelé Aiz’, il a été bien clair à ce sujet, je suis carrément hors scope) ; il s’est perdu (potentiellement possible, il a quasi le même sens de l’orientation que moi, surtout quand son esprit n’est pas à la tâche) ; il a été percuté par un taxi (un jaune bien voyant, témoin incontournable de sa distraction actuelle) ; il a été kidnappé et le poids de la rançon n’a pas encore été déterminé …
Quand je vous dis que les scénarios sont divers, multiples et inépuisables !!!!

Le résultat en reste sensiblement pareil : Il. N’est. Pas. Là.

Pourtant je n’ai pas cafté sur notre fameuse destination finale (qui pourrait bien le deviner, faut-il encore qu’il daigne se pointer pour cela). C’est lui qui a proposé de se voir. Il va sans dire que j’ai sauté sur l’occasion sans même regarder mon agenda (ce que j’aurais pu faire … non, en vrai c’est toujours les amis en premz – contrairement à certains, hum hum – suivez-mon regard, même si pour le moment il fixe le vide ; et les dalles sous mes combat shoots aussi). Il aurait peut-être dû consulter le sien aussi. Mais tant pis, il a tendu la perche, je l’ai saisi à deux mains. Quand en plus il m’a totalement laissé libre quant au choix du lieu. My god, mais c’était Noël avant l’heure !

À la base j’étais censée lui faire la surprise. Puis au fur et à mesure du trajet, il a bien fallu que je l’aiguille un peu – sans quoi il n’aurait certainement pas trouvé par lui-même (faut dire que s’il avait pris le métro avec moi, comme c’était le plan à l’origine, il aurait effectué le trajet avec un joli bandeau arc-en-ciel sur les yeux, c’était ça où le tout blanc avec une corne de cheval magique, le choix est vite fait). Après le fiasco du bus, mon dernier recours aura été de lui envoyer les coordonnées GPS. Et ça tombe c’est ça qui l’a fait fuir …

Mon pas prend halte tandis que je reporte mon regard sur le grand bâtiment en briques qui me fait fasse. Je fais la moue en l’observant. Vous n’allez quand même pas me dire que c’est ce truc qui ne paie franchement pas de mine qui a fait fuir le grand Nadeem Zaman !
Le seul. L’unique. Le pleuuuuuuuuuuuuuuuutre !
Non mais quel vilain, méchant, pas-bô celui-là aussi !
Si c’est pour me laisser en plan, qu’il le fasse tel un gentleman au moins !

Je choppe une nouvelle fois mon téléphone et tape rapidement quelques mots qui s’envolent aussitôt en direction de l’endroit mystère où il se cache prestement. Et dire que le jeu n’a même pas encore officiellement commencé :

T’ES OÙ ?

Même pas un tout petit rikiki pas là de rien du tout. Niks. Noppes. Nada. Que-dalle.

- « Nadch’, tu fais **ier. »

Que je balance à mon écran devenu noir.
Je lui donne encore sept minutes montre en main et ensuite …
Ah ben ensuite on verra.



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~ I should not
Yet I do ~
Nadeem Zaman
Nadeem Zaman
Questionable morality
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Pseudo : Nuit d'orage
Avatar et crédit : Riz Ahmed + Barbe noire (Dafydd)
CW : Criminalité et violence
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Occupation : Avocat pénaliste, mais il sait à qui il doit sa réussite, Nadeem. Aux trafiquants, aux voyous, à sa moralité défaillante. (cabinet sur Princes St)
Âge : 41 Quartier : New Town (West End)
Situation familiale : Fiancé à Victoria, beau-père de Moïra, père de Neeli
Date d'arrivée à Edimbourg : 2010
Don : Empathe + Nadeem a une affinité particulière avec la tristesse. Il peut ressentir la mélancolie ou le désespoir des autres comme si c'était le sien. Il lui arrive même d'avoir un aperçu des souvenirs tristes de ses proches.

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Mar 14 Nov - 17:52
Test 1, 2.
Caerwyn Bowen se leva pour faire les cent pas malgré son boitement. Ce dernier semblait s'aggraver avec l'arrivée du mauvais temps, mais c'était bien la dernière de ses préoccupations et encore plus de celles de son associé, Nadeem Zaman. Ils en étaient au point où même le plus calme des deux, celui qui n'appréhendait jamais le futur, s'agitait au milieu de son bureau. Il frottait sa main dans ses cheveux autrefois blonds, maintenant en partie blanc, même si la différence entre ces deux couleurs était si fine qu'il était impossible de les différencier sous des éclairages blafards. Nadeem, de son côté, se grattait la nuque jusqu'au sang tout en s'habillant d'une expression impassible.

Ils avaient beau tourner le souci dans tous les sens, la conclusion restait la même. Cette situation était la pire, celle qu'ils avaient tout fait pour éviter depuis l'ouverture de leur cabinet, presque dix ans plus tôt. La mort d'un de leurs avocats avait créé une faiblesse sur leur maillon de la chaîne. Ils se faisaient depuis écartelés par, d'un côté, les clients du mort et de Nadeem et de l'autre les figures importantes du réseau criminel pour lequel tout le monde travaillait. Les derniers soupçonnaient les premiers d'avoir eu un rôle dans la mort d'Allaway (que personne d'autres que ses prostituées préférées ne semblait pleurer, soit dit en passant). Les avocats faisaient leur maximum pour rentrer dans la tête de tout le monde (y compris celles de la famille du mort) que ce n'était qu'une overdose liée à une consommation excessive de cocaïne. Les gens qui claquaient plus de 200 livres par jour en drogue mourraient généralement jeune, oui. Les protagonistes étaient trop nerveux et paranoïaques pour faire preuve de bon sens, ça en devenait ridicule.

— J'en parlerais à Rachel... Oh bordel...

Le prénom de son employée lui fit se taper le front de la main. Comment avait-il pu oublier son rendez-vous avec Cha ? Son téléphone était resté dans son bureau, enfermé dans un sachet en aluminium pour être certain qu'aucun mouchard ne pourrait capter cette conversation sensible. Ils avaient perdu le fil du temps, mais l'avocat savait que l'heure de retrouver son amie devait être largement dépassée. Devant le regard curieux de son associé, il fit un geste de la main. Ce n'était rien de grave, rien d'intéressant, rien qui ne sauverait leur cabinet ni une mauvaise nouvelle qu'il devait partager.

— Je dois y aller.

Se contenta-t-il de dire en soupirant. Il ignorait s'il était soulagé ou frustré de ne pas pouvoir aller au bout de cette réunion. Il y avait énormément de choses à aborder, mais à quoi bon ? Ils faisaient déjà tout ce qui était possible, à leur échelle. Leurs discussions étaient stériles, une façon pour eux de se donner un sentiment de contrôle sur l'incontrôlable. Le temps calmerait ce tsunami. Les esprits refroidis verraient que l'explication la plus simple est certainement la bonne.

Dans le calme de son bureau, Nadeem commença par essuyer la fine traînée de sang qui coulait de sa nuque griffée et descendait à la naissance de sa gorge. Le stress avait cet effet sur lui ; il attaquait sa peau jusqu'à la strier de fines blessures qui tâchaient de carmin le col de ses chemises. Il regarda son écran bourré de notifications, toutes de Cha, et hésita. S'il répondait, il allait lancer une dispute qui le ralentirait. S'il ne disait rien, il pourrait s'expliquer une fois arrivé. Il trouverait un beau mensonge qui satisferait la jeune femme, plutôt que lui avouer qu'il avait traîné Rachel dans un réseau criminel qui risquait de ruiner leur vie privée, voire carrément les faire tuer, et que ces magouilles lui retombaient à présent dessus. Il n'y avait pas de justice humaine (Nadeem n'y croyait plus depuis qu'il la tordait selon son bon plaisir), mais peut-être qu'une force supérieure s'assurait qu'il paye pour ce qu'il faisait.

Il n'attrapa que le strict minimum et laissa en place tout ce dont il n'avait pas besoin dans les prochaines heures. Il retrouverait son travail là où il s'était arrêté dès le lendemain. Il n'en était pas pressé. En revanche, il eut le pied un peu lourd sur la pédale de l'accélérateur alors qu'il traversait la ville. Son GPS lui indiquait un point légèrement à l'écart de la ville. Trouver une place de parking en banlieue était aisé. Il sortit de son véhicule en enfonçant la tête dans ses épaules, s'attendant à se faire gronder par son amie qui marchait en rond à une dizaine de mètres. Il s'approcha les mains dans les poches, un sourire désolé.

— J'ai...

Rien ne venu. Lui, pourtant habitué aux mensonges improvisés, son esprit revenait inlassablement à Allaway mort sur une table métalique de la morgue de l'hopital. Il ne l'avait pas vu de ses propres yeux, mais il l'imaginait. Un avertissement fantasmé, accompagné d'un murmure : le prochain pouvait être lui. Sauf s'il poussait Rachel sous le bus, ce qui était le plan. Et il était là, à faire comme si de rien était avec la fiancée de cette dernière. Il était paralysé par la culpabilité. Il sorti de son choc, s'habilla d'un masque de normalité et s'approcha pour embrasser la joue de son amie. Il la saluait avec retardement, ça ne lui ressemblait pas d'être à ce point préoccupé.

— Pas vraiment d'excuse. J'étais à un rendez-vous prenant, j'avais laissé mon portable dans mon bureau, j'ai sauté dans la voiture dès que j'ai vu l'heure...

Il en était au point où ça ne le dérangeait pas que Cha s'imagine qu'il trompait Victoria. Ça serait la couverture parfaite. Il pourrait lui raconter ça, passer pour le pire des salauds, jouer la carte du père débordé en pleine crise de la quarantaine et devenir un si odieux personnage que Cha ne voudrait plus en parler et le laisser tranquille. Il hésita à directement lancer ce sujet.

— Faut que ça reste entre nous mais j'ai rencon... Laisse tomber. C'est quoi le plan ? Peut-être que tu me l'as déjà dit et que j'ai zappé, je suis désolé, je suis déconnecté en ce moment.

Finalement, peut-être que son hésitation rendait la chose plus suspecte encore. C'était même carrément con d'y avoir songé. Mais il se disait que c'était trop gros, trop ridicule et pourrait avoir l'effet contraire, de rendre Cha plus curieuse (et furieuse) que s'il n'avait rien dit. Bordel, il fallait qu'il se reprenne, il faisait des erreurs de débutant à force de penser à Allaway, la table métallique, la morgue, le bras qui s'est échappé du drap et pendouille dans le vide. Il devait arrêter d'y revenir à chaque seconde où il n'avait pas l'esprit occupé par autre chose.



Rappelle-toi avant l'orage, quand la ville était calme et tes mains autour de moi.


Charlene A. Tommsen
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Mer 22 Nov - 20:28
Et voilà. J’ai un écran noir qui me fait face. Et qui me sert d’interlocuteur muet dans un dialogue de sourd. Bientôt je tomberai sans batterie. Il ne pourra même pas m’envoyer un message vocal empreint de son baratin professionnel. Message que je découvrirai seulement en rentrant à l’appart. Ce dont je n’ai pas spécialement envie pour le moment. Ce qui me fait penser que, si je venais à tomber son jus (mon téléphone portable plutôt, mais vous aviez compris), Raichou non plus ne pourrait plus me joindre. Non pas que je m’attends à avoir le moindre texto de sa part, laisse tomber le smiley solitaire ou un petit gif amoureux. Non, ça c’est mon truc. Sauf que j’ai arrêté de le faire depuis plusieurs semaines. Mois même peut-être. C’est moi ou plus personne ne trouve à apprécier les petits plaisirs (et les petites conneries surtout) de la vie ? Fichtre, je suis vraiment entourée d’une bande de rabat-joie adultes ! Depuis quand est-ce qu’on devient si sérieux du jour au lendemain ? Et n’allez pas là me vendre que c’est une histoire d’âge. Car celui-là, on ne l’a jamais que dans sa tête ! Et Nadch’, il n’échappe clairement pas à la règle !

En parlant du loup (avec ou sans bergerie), le bruit d’un moteur qui approche me fait redresser la tête de mon écran ô combien intéressant. Je reconnais sans mal le bolide de mon bestie. Même à distance. Même les yeux fermés. Il a beau ralentir quand il approche de sa destination, je sais reconnaître la conduite quelque peu (euphémisme) sportive qui a dû le mener jusqu’ici. Ça indique qu’il a tracé. Bien. Ou pas. Ça dépend s’il a été flashé ou pas (et quand bien même, ce n’est jamais qu’un juste retour de karma, nah !).

Une fois stationné, monsieur ne prend pas pour autant la peine de se presser. Je ne le vois pas piquer un sprint en ma direction. Pas plus que balancer frénétiquement ses bras au-dessus de sa tête pour me faire signe. Bah non, ça aussi c’est mon truc.
Limite pas qu’il traîne des pieds pour réduire la distance qui nous sépare encore. La tête enfoncée dans les épaules, un peu à l’image d’un gosse qui s’apprête à se faire enguirlander. Ce qui n’est pas entièrement faux. Sauf qu’il est plus âgé que moi (la quarantaine j’vous jure, ça tue un homme à le voir ainsi) et qu’il fait une demi-tête en plus (c’est super dans les grandes foules pour servir de GPS).

Je suis furax (à juste titre). Et j’aurais cinquante mille raisons possibles et imaginables (et toutes justifiées, ou moindre) de lui en vouloir. De lui tirer la tronche. De le bouder sévère et de me barrer sans un mot ni un regard pour sa tête toute penaude. Sauf que voilà … je suis Cha. Et lui c’est Nad. Et nous sommes Nadcha. À la vie, à la mort. Qu’il le veuille ou non. C’était le deal en acceptant de devenir mon coloc pendant toutes ces années.

Il commence une phrase qu’il ne termine pas (c’est même pas qu’il l’entame en fait). Il a l’air perdu en pensées. Tellement même qu’il ne remarque pas immédiatement qu’on est entre-temps tellement proches l’un de l’autre que ça devient louche s’il ne se met pas à dire ou faire quelque chose. Ce qu’il fait. Toujours à retardement. Un léger kiss sur ma joue. Je le regarde d’un air plus que sceptique tandis qu’ils baragouine quelques mots les uns à la suite de l’autre. Au moins il ne cherche pas à se dédouaner. Du moins, pas entièrement. Je le soupçonne néanmoins de ne pas cracher toute la vérité. Vous savez, celle de l’aveu coupable. Ce qui ne doit pas être aisé pour un avocat, on en conviendra. Mais je ne suis pas n’importe quelle cliente. Et encore moins la sienne.

Sa prochaine phrase est encore plus bateau. On dirait un texte appris par cœur pour un spectacle, mais dont la peur de la foule vient tout bousculer. C’est presque … maladroit. Tellement pas Nadch’. Du moins pas maladroit dans ce sens-là.

Je le laisse terminer, me contentant de le regarder avec une moue collée à la bouche.

- « C’est bon, t’as fini ? »

Ce n’est pas vraiment une question, peu importe ce qu’en dit le point d’interrogation de la fin. D’ailleurs, je n’attends pas sa réponse que je lui saute littéralement ( !) au cou. J’accroche mes deux mains ensemble et décolle limite mes pieds du sol en le serrant fort, fort, fort.

- « J’me suis faite un sang d’encre pour toi !!!! »

Ce qui n’est pas faux. La ribambelle de scénarios catastrophiques, vous vous rappelez ? Il va sans dire que ce sont mes pires projections qui occupent le haut du podium.
Je sers d’ailleurs un peu plus longtemps que nécessaire. Même si, entre nous, est-ce qu’il y a seulement une histoire de lapse de temps tolérable ou non ?

- « Dans ma tête il y avait plus de chance que tu te sois fait renverser par un taxi jaune pétant sur un passage pour piétons ou embarquer de force dans une fourgonnette de marchand de glace que toute autre excuse bidon que tu aurais pu me servir ! »

Je relâche mon emprise sur sa nuque et recule d’un petit pas à peine avant de lui assener un coup de mon petit poing fermé sur le torse.

- « Arrête de déblatérer des conneries, t’aimes trop Victoria et tes filles que pour que ce soit un minimum crédible. »

Puis vu mon propre vécu, tu n’aurais jamais osé aborder la chose si ça avait vraiment été le cas … si ?
Je me secoue légèrement la tête pour dissiper cette image aussitôt qu’elle a surgi et revenir à nos moutons. Accessoirement notre brebis amnésique qui a temporairement occulté le fait d’être un loup. Je laisse échapper un soupire avant qu’un sourire se transforme sur mon visage tout à coup beaucoup plus enjoué. Je pardonne trop rapidement, certes, mais ce n’est pas pour autant qu’il en va pas devoir se rattraper. Et figurez-vous que THIS IS EXACTELY the right place to do so !

- « T’as intérêt à vite te reconnecter … »

Petit moment de suspense. Mais pas trop long, il ne faudrait pas non plus que je perde son attention déjà si précaire.

- « Bienvenu à Alcatraz ! »

Que j’exclame tout en mimant un grand signe des bras à l’encontre du bâtiment qui nous tient lieu de décor. Vous savez, ce genre de mouvement exagéré qu’on fait devant une affiche publicitaire ou à l’achat d’une nouvelle babiole en mode tada.

- « On se retrouve tous les deux derrière les barreaux de cette prison de grande renommée. Moi probablement par excès de zèle en pleine place publique – à moins que j’ai fini par poignarder ma dulcinée car elle bosse trop … »

Regard et demi-sourire fortement sous-entendus.

- « Et toi, eh bien en tant qu’avocat véreux. Nah je déconne, tu n’as qu’à choisir, ce n’est pas si important que ça. »

Sur ce début de confession, je glisse mes deux bras autour d’un des siens et commence à l’attirer à ma suite en direction de l’entrée principale qui, de prime abord, ressemble plutôt à un escalier de secours. T’inquiète paupiette, tout est dans les apparences ici. Fais-moi confiance.
Ou pas.

- « Le monde extérieur a été touché par un virus. Une grande partie des gardiens a été infectée. Y’a des morts-vivants qui commencent à débouler dans l’enceinte de la prison. Et toi et moi, cell mate, on va s’échapper ! »

Zhe résumé de chez résumé.

- « Je te rassure : le monsieur à l’accueil nous fera un topo complet avant de nous refiler le costume rayé. »

À moins que tu préfères les combis oranges ?



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Nadeem Zaman
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Mar 12 Déc - 2:47
Test 1, 2.
L'avocat se sentait minable et souillé par sa propre bêtise. Cha n'était pas assez naïve pour croire en ses conneries. Nadeem était complètement à l'Ouest, débile au point de justifier son retard par une infidélité imaginaire plutôt que par un simple empêchement ou problème de téléphone ; sa seule chance était que son ancienne colocataire n'était ni rancunière ni intrusive. Elle était avant tout trop énergique pour rester en place et lui faire la morale sur l'honnêteté. Elle était à son cou à peine avait-il terminé ses mauvaises excuses. Il passa timidement les bras autour d'elle pour la serrer gentiment. Il en profita pour souffler son anxiété, espérant que cela le détendrait un peu. Dans sa tête grouillaient toujours les informations et les problèmes de la journée. Il culpabilisait de prendre une pause.

— Je vais bien.

C'était physiquement vrai. Son corps était intact, en dehors des plaies qui se formaient là où il se grattait compulsivement. Pas de taxi ni autre véhicule, pas de passage piéton rougit par son sang. Mentalement, c'était autre chose. Il avait Allaway en cicatrice. Un truc qui restait, même une fois que tout le nécessaire avait été fait pour que ça guérisse.

— Excuse-moi.

Il souffla avec humilité. C'était vrai que jamais il ne serait capable d'infidélité. En plus de ça, où trouverait-il le temps pour une seconde histoire, alors que la première était déjà négligée depuis quelques semaines ? Il ne sentait pas le souvenir douloureux remonter en Charlene, mais il ne sentait que rarement une aura autour d'elle. Sa peine n'était pas bavarde, il mettait ça sur le compte d'un caractère jovial.

Il se secoua un peu pour se concentrer, ou se reconnecter, pour reprendre les mots de son amie. Exit le corps froid de son employé, exit les mails de relance dans sa boîte, exit le regard courroucé de Bowen alors que Nadeem quittait son bureau. Cha. Elle méritait d'être le centre de son attention, après s'être donné autant de mal à organiser une activité pour eux. Il leva un regard curieux vers le bâtiment sans comprendre de quoi elle parlait. Alcatraz. Ça ne ressemblait pas à une île. Ça manquait de miradors. Il attendait de voir où elle venait en venir car il était largué. La mention d'avocat véreux le secoua, avant qu'il ne comprenne qu'il s'agissait d'une blague et non d'une pique cachée. Il coula un regard en direction de son amie. Y avait-il un risque que Rachel lui ait parlé ? Pour justifier qu'elle bosse trop, justement ? Il en doutait. Cha aurait déboulé chez lui pour lui en toucher deux (ou cinq cents) mots.

— Un hold-up chez le glacier.

Il n'avait pas besoin de réfléchir pour trouver un truc valable mais léger. Il commençait enfin à comprendre qu'il s'agissait d'un escape game ou d'une autre mise en scène ludique. Elle continuait à lui expliquer, mais son attention était déjà détournée par l'objet vibrant dans sa poche.

— Tu as décidé de venger tous les clients des affaires où j'ai échoué ?

Marmonna-t-il pour ne pas qu'elle ait l'impression de parler dans le vide. Nadeem en prison, ça aurait fait plaisir à certains. Une revanche. Il bascula légèrement son portable pour lui permettre de voir qui tentait de le joindre. L'espace d'un instant, il crut lire ALLAWAY sur l'écran mais le nom changea dès qu'il clignait des yeux. Perturbé, il s'était arrêté au milieu du trottoir.

— Je.. heu...

C'était le troisième associé du cabinet, le troisième nom sur la jolie plaque dorée de l'entrée. Nadeem n'avait aucune idée de ce qu'il lui voulait. Son imagination tenta de trouver des réponses, aucune ne l'apaisait. Il trouva tout de même la force d'appuyer sur le bouton de rejet et reprit sa marche en se raclant la gorge. Une pause. C'était son moment de pause. Son après-midi avec Cha. Un truc sacré.

...ne vais pas répondre.

Il plissait quand même les yeux pour lire les derniers messages reçus sans vraiment sortir son téléphone de sa poche. Son associé semblait utiliser leur conversation comme zone de réflexion, chaque message contredisait le précédant mais rien ne paraissait réellement urgent. C'étaient les doutes d'un homme largué. Il pourrait trouver de l'aide chez quelqu'un d'autre que maître Zaman.

— Pourquoi on veut s'échapper ? Il y a quoi de mieux dehors ?

Il revenait dans le présent et le réel mais n'avait pas tout suivi à l'explication. Il faisait un effort pour donner l'impression que si. Dehors le virus, à l'intérieur les gardes zombifiés. Trouver une façon de sortir de la cellule qu'il partageait avec Cha. Un truc comme ça. Sortir d'Alcatraz, nager jusqu'à San Francisco. Il se passerait de cette étape, si possible. Il s'attendait à croiser les salauds pour qui il bossait dans les couloirs du décor. Un petit Sweeney, nez enfariné, qui pleurait la perte d'Allaway. Ce contexte ne l'aidait pas à tourner la page.

— Tu sais combien de temps ça va durer ? On a le droit au téléphone à l'intérieur ? J'aimerais rester joignable...

Il levait la tête vers son ami en même temps qu'il parlait mais déglutit en réalisant qu'il se comportait comme un connard et qu'elle allait finir par soit le ligoter loin de son portable, soit le bouder et lui dire qu'il n'avait qu'à rentrer chez lui s'il n'était pas concentré sur le jeu.

@Charlene A. Tommsen



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Charlene A. Tommsen
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Mar 2 Jan - 22:10
Ainsi scotchée à Nadch’ (mes yeux bras roulés autour d’un des siens et ma joue collée contre la manche de sa veste) j’imagine sans peine la scène. Un épisode de Walking Dead dans les premières saisons. Celles qui valent encore la peine d’être vues. Pas que j’ai tenu jusqu’à la fin. Déjà c’est le genre de série que tu ne te tapes pas seule. Par simple déduction, il convient donc de trouver (au moins) un binôme. Sauf que la mienne toute attitrée, eh bien ça fait un petit temps qu’elle a échappé. Il en va de même pour mon bestie. Alors il reste bien Aiz’, mais dès qu’on ouvre une bouteille elle et moi, ce n’est clairement pas pour se contenter de ça. Je sens d’ailleurs un sourire (encore un, c’est décidément trop facile chez moi) naître sur mon visage au souvenir de notre dernière virée. Qui commence à dater. Je devrais sérieusement me mettre à la harceler de textos jusqu’à ce qu’elle daigne céder à me communiquer quelques disponibilités. Note pour plus tard. Aujourd’hui, c’est son autre moitié qui prime tout en haut du podium.

Enfin, c’est l’idée première. Car monsieur là, il n’est clairement pas au courant. Il a beau essayer de faire genre qu’il m’écoute, je remarque bien que son esprit est à des milliers de lumières d’ici. C’est peut-être aussi pour cela que je sers un peu plus mon emprise sur son bras. Pour lui rappeler que je suis là. Pour le ramener sur terre. Pour l’empêcher de se prendre un mur. Dans tous les sens du terme. Même si pour l’occasion c’est plutôt un escalier en briques qu’on s’apprête à escalader. Ça me ferait quand même royalement **ier qu’il se vautre maintenant et qu’on termine notre escapade exceptionnelle par un rencard avec les urgences.

C’est sans compter son arrêt sur image. Et là c’est moi qui manque de m’entremêler les pieds et rencontrer le bitume. Je me raccroche de justesse au bras musclé (plus que le mien en tout cas et encore, moi au moins je fais du sport pour entretenir tout ça !) de mon ex-coloc. Celui-là même qui vient de s’arrêter net sans crier garde et qui, de fait, n’a pas jugé utile de me prévenir de ce subit revirement de situation. Je suis encore en train de reprendre mon souffle quand il marmonne un truc qui ressemble vaguement à une excuse.

Ensuite il fait mine de résumer la situation. Histoire de me prouver qu’il a écouté ma magnifique intro et qu’il est bel et bien en train de se projeter dans le truc. Décidément, pour un duo d’avocats, je vous prie de croire que ceux qui m’entourent ne savent clairement pas mentir. Ils ont dû avoir le même prof à la fac, ce n’est pas possible.

Je relâche mon emprise sur le bras salvateur et viens me planter devant mon supposé associé pour la journée. Les deux mains sur les hanches, j’ai l’image de Wonderwoman qui me vient naturellement à l’esprit. Sans la tenue bien sûr. Celle-là je la réserve pour Rachel. Même si elle n’aurait jamais daigné m’accompagner dans un endroit pareil. Même si elle aurait eu EXACTEMENT la même réaction que Nadeem en cet instant bien précis. Ce qui me ramène d’ailleurs audit instant présent. Ce n’est quand même pas possible de devoir sermonner un aussi grand garçon avant de pouvoir aller jouer à notre aise !

- « Tu déconnes j’espère. »

Ce n’est même pas une question. De toute évidence, sa tête (comme tout le reste de son corps) transpirent la culpabilité à tire larigot. Je finis par lui tendre mon avant-bras droit, main ouverte vers le haut.

- « Tu donnes. »

Que je juge utile de rajouter, au cas où il feindrait ne pas comprendre le qui du pourquoi du comment. Vu sa réticence (celle qui montre autant que celle qu’il essaie encore de cacher sous son air tout penaud), j’enchaîne encore un peu :

- « Ça durera d’autant plus longtemps si ta roomie préférée décide de faire cellule à part. »

Ce qui n’est peut-être pas vrai. Autant on est censé être plus efficaces en équipe, il y a muchos plus de chance que je le distrais ou que je fais tellement de boucan que j’attire les morbacks à moi. Peu importe, il n’est pas obligé de le savoir. D’ailleurs, s’il avait un peu de jugeote, il pourrait le déduire de lui-même.

Péniblement il finit par extraire son précieux de sa poche. Il pèse encore le pour et le contre de cette transaction. Pourtant il connait déjà le résultat. En atteste le fait que j’avance d’un pas pour lui subtiliser la bête des mains (bon c’était un peu plus brutale que décrit ainsi) que je glisse dans la deuxième poche arrière de mon jeans (deux téléphones, deux poches, l’inventeur était visionnaire !). Alors autant Nadch’ et moi on peut être proches, il n’irait jamais jusqu’à me mettre la main aux fesses. Et même son petit bijou de technologie (et tous les secrets qu’il recèle) ne vaudrait pas la peine de pousser encore plus loin le vice. De plus il sait que je n’irais jamais trifouiller dans ses affaires. Alors qu’est-ce qu’il peut bien risquer ?

- « En ce qui concerne ton pourquoi : disons que ça fait deux jours qu’on est enfermés là-dedans et qu’on commence à avoir faim. »

JE commence à avoir faim surtout.
Et si tu étais arrivé à l’heure, on aurait pu déjeuner ensemble avant de se lancer dans la gueule du loup. Mais à défaut de merle et de grive et tout ça tout ça, on va devoir aller chercher les œufs nous-mêmes !

Et je récupère son bras comme si de rien n’était et le tire à ma suite dans les escaliers, comme si de rien n’était. Son téléphone vibre toutes les deux marches, mais je ne pourrais plus m’en f.o.u.t.r.e.

Arrivés en haut, je nous arrête tandis qu’il s’apprête à poser sa main sur la porte des enfers.

- « Des objections votre honneur ? »

Une fois qu’on sera à l’intérieur, il est hors de question d’aborder de près ou de loin l’extérieur.
Je te signale qu’après on va devoir courir pour notre survie. Même ma fiancée passera à la deuxième place du podium.
Alors profites-en pour me balancer une dernière connerie. Mais emballe la bien car après tu balances la moitié de ta vie entre mes mains.
FYI.



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Nadeem Zaman
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Don : Empathe + Nadeem a une affinité particulière avec la tristesse. Il peut ressentir la mélancolie ou le désespoir des autres comme si c'était le sien. Il lui arrive même d'avoir un aperçu des souvenirs tristes de ses proches.

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Lun 29 Jan - 18:34
Test 1, 2.
Cha n'en faisait qu'à sa tête et c'était ce qui faisait son charme. Nadeem avait pris un peu de temps avant de vraiment réussir à vivre avec elle sans en permanence s'inquiéter de son caractère de tornade. Elle était l'inverse de ce qu'il connaissait et de qui il fréquentait. On ne pouvait pas faire plus différente de l'ambiance d'un cabinet d'avocat. Il y avait le job, calme, entouré de personnes sérieuses qui ne parlaient jamais fort en dehors d'un tribunal et il y avait l'appartement, avec Cha et les soirées sur le canapé avec un immense bol de pop-corn. Elle ne vivait plus avec lui mais elle n'avait pas changé. Toujours tornade, toujours différente de lui. Toujours persuadée que l'on pouvait arrêter d'être avocat quand on en avait envie, le temps de s'éclater avec une amie.

Alors qu'elle réclamait le portable telle une maîtresse qui aurait pris un élève en flagrant délit, Nadeem serra la main sur l'objet, désolé. Ce n'était simplement pas possible. Ce n'était jamais possible, c'était encore moins possible ce jour-là. Ce n'était pas pour rien qu'il était en retard à leur rendez-vous. Il se noyait dans les problèmes, au boulot, des problèmes qui pouvaient coûter la vie de vraie personne ou en envoyer d'autres (dont Nadeem) en prison. Charlene lui vola son bien et il leva les yeux au ciel, agacé mais incapable de s'énerver sur elle. Il décida de la laisser faire pour le moment, parce qu'elle avait l'air de s'amuser de la situation, contrairement à lui.

— Tu voudras manger, après ?

Il grognait presque, alors que son invitation était amicale. Une fois défoulée dans l'escape room, ils pourront aller commander tout ce qu'ils veulent avant de terminer par une glace. C'était un deal assez enthousiasmant, il était forcé de l'avouer. Son estomac se réveillait, après s'être fait discret pendant qu'il travaillait. Ça serait une bonne motivation pour sortir de cette cellule au plus vite.

Alors qu'elle l'entraînait dans les marches, il entendait la vibration de son portable et était à deux doigts d'aller le récupérer. Seul son placement, contre les fesses de Cha, l'empêchait de céder à cette tentation. Elle avait été maligne, mais il ne s'attendait pas à autre chose de sa part. Elle se débrouillait très bien pour obtenir ce qu'elle voulait, quand elle le voulait. En haut, alors qu'elle lui demandait s'il avait des derniers mots à prononcer avant d'être mis en cellule, il s'ancra au sol et pris un air sérieux.

— J'ai besoin de mon téléphone, Cha.

Elle avait pu le kidnapper quelques minutes, mais c'était terminé. Il avait 15 messages à lire pour s'assurer que ce n'était rien qui réclamait son attention immédiate, puis il activerait le mode ne pas déranger pour n'être joignable qu'en cas d'extrême nécessité.

— C'est pas négociable. Je te promets de ne pas le regarder et de ne répondre qu'aux urgences, mais j'ai besoin de mon téléphone.

Il avait également besoin que personne d'autre que lui n'ait accès à son téléphone. Il imaginait le chaos que ça pourrait être si, en voyant le nom de sa fiancée s'afficher, Cha décidait de décrocher et entendait des informations qu'elle ne devait pas savoir. C'était le seul moment où il pouvait imaginer son amie être un peu intrusive, elle était généralement respectueuse de ce type de limite. Mais le risque était vraiment trop grand. Ce téléphone contenait des choses sensibles et certaines conversations pourraient dévaster Cha, si elle apprennait dans quoi Rachel traînait à cause de son patron.

Il imita la position qu'elle avait prise plus tôt : main ouverte, paume dirigée vers le ciel, prête à récupérer son bien. Il pencha la tête sur le côté, légèrement désolé de devoir être chiant alors qu'ils étaient venu passer un bon moment. Mais il se promettait qu'il ne gâcherait pas le reste de leur rendez-vous, une fois qu'il aura son portable dans la poche. Il se forcerait à sourire et se détendrait. Juré craché.

— Je n'entrerais pas là-dedans tant que je ne l'aurais pas.

Pourtant, ça ne lui ferait pas de mal de se couper du monde et oublier le chaos qui régnait dans le sien depuis quelques jours. Il rêvait d'un moment où il pourrait lui dire de garder cette petite créature inanimée sans que ça n'aille de conséquence. Malheureusement, ce n'était pas possible de le faire ce jour-là. Tout ça à cause d'Allaway qui n'avait jamais appris à consommer avec modération.

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Sam 24 Fév - 21:36
Je n’aurais pas dû lui demander s’il avait une dernière objection. Bien sûr qu’il en a une ! Il en a toujours une ! Et s’il ne l’avait pas, je viens de lui tendre la perche avec laquelle m’éborgner. Il y a AU MOINS six mille objections qu’il pourrait me balancer à la suite l’une de l’autre. Ne serait-ce qu’en citant un de ses multiples cours de loi paragraphe par paragraphe. Combien de fois n’avons-nous pas répété toutes ces choses ensemble la veille d’un examen. Enfin, on s’entend bien. Nadcho’ n’était déjà plus à la fac quand on s’est croisés, mais les cours du soir, les masters, l’art du perfectionnement tout ça tout ça. On aurait d’ailleurs fait un combo d’enfer à la fac ! C’est juste que la fac n’était pas prête pour ça. Et lui probablement pas non plus. C’est pour ça qu’il a fallu quelques années supplémentaires avant que le destin (ou le hasard, ça se vaut dans ce cas de figure) nous mette sur le même chemin. Zéro regrets !

Sauf peut-être dans la question ouverte que je viens de lui poser. Et il ne se fait d’ailleurs pas désirer (puis quoi encore, un joli vélo avec une petite sonnette ?).
Il a beau m’avoir invité à dîner (Non ? Oui ? On ne sait pas vraiment en fait. Je paris que c’était juste pour brouiller les postes car à la base ma remarque se portait intégralement sur la question jeu.), cette proposition a tôt fait de s’évaporer tandis qu’il imite ma position précédemment emprunté et mime ma gestuelle. Il a au moins la décence de ne pas répéter l’ordre que j’ai émis à son encontre. J’aurais vraiment pu mal le prendre.
Non pas que j’apprécie particulièrement ce qu’il vient de me balancer à la place. Surtout le sous-entendu à peine voilé. Est-ce qu’il a donc vraiment si peu confiance en moi ? Ou est-ce que c’est la parano qui commence à guetter ? Est-ce qu’il aurait autant d’audace à l’encontre d’un tiers parti ? Oh il n’aurait déjà pas accepté que quelqu’un d’autre que moi (ou Victoria) se saisisse de sa drogue personnelle ; donc quelque part je devrais peut-être me sentir flattée. Ou différente, allez savoir. Well guess what sweetheart : SOO NOT !

Il va pour se justifier. Primo : comme s’il avait besoin de le faire. Il est majeur et vacciné non ? Et encore, la vaccination je laisse au milieu. Secundo : parce qu’il pense que cela changera quelque chose à la donne ?

Il me défit du regard.
Je le défis du regard.
On se défit du regard.
On pourrait continuer ainsi pendant des heures. Il ne manque jamais que le petit peu de vent et le bouleau qui s’envole pour nous renvoyer dans un décor de western. Dommage pour lui, ce n’est pas ça le thème de l’évasion du jour. À se demander s’il a vraiment écouté le topo avant de me balancer le premier truc qui a fait pop dans sa tête.

Si je suis vexée ?
Est-ce seulement une question ?
Est-ce qu’il l’a pour autant remarqué ?
Je répète : est-ce seulement une question ?

Et une petite menace à l’amiable pour terminer, mais que demande le peuple de plus ?!
Tu sais quoi Nad : si c’était pour être désagréable, tu aurais peut-être mieux fait de ne pas te pointer tout court ? De prendre ton si précieux téléphone pour m’envoyer un texto pour reporter la sortie. Voire carrément l’annuler car aucun créneau pendant les heures d’ouverture te convient. Tu n’aurais même pas dû m’embobiner avec une excuse à coucher par terre. J’aurais très bien pu comprendre. Moi aussi je suis majeure et vaccinée je te signale. Et pour le vaccin j’ai au moins la certitude de mon côté.

Pourtant je me retiens de lui balancer ma première pensée. Tout comme le fait de balancer son téléphone par-delà la rambarde. Ça, tu vois, ça aurait été une attitude de gamine. De gamine de m*rde même. Et bien que tu le mérites, je n’ai pas envie de m’abaisser à cela et de finir cette discussion en dispute. De toute évidence, tu as été clair sur ta position. Alors laisse-moi être claire au sujet de la mienne.

Sans le quitter du regard, je porte ma main vers l’arrière et sors SON téléphone de MA poche. Mon mouvement est lent. Parfaitement calculé. Tout est dans l’art et la manière. Mais je ne vous apprends rien monsieur l’avocat.

- « Et moi j’ai besoin de mon meilleur ami. »

Je reporte mon bras doucement vers l’avant. Sans pour autant rendre son dû à son propriétaire légitime. Chacun son tour d’avancer ses pions sur l’échiquier, tu devrais le savoir pourtant – joueur comme tu es. Et vu le métier que tu exerces. Justement.

- « Mais je comprends. »

Pas vraiment non. T’arrives avec six plombes de retard et tu arrives encore à prétexter que tu n’as pas eu le temps de prévenir tout le monde que tu serais AFK pendant une petite heure. ET tu prétends que tu veux passer du quality time avec moi tout en emportant cet engin de malheur. Faut savoir Nad’, ta version ne tient pas la route. Je n’aimerais pas être l’avocate qui doit te défendre. À moins que je te conseille de la fermer. Mais ce serait contreproductif, n’est-ce pas.

- « Faudra juste m’expliquer comment tu arriveras à trier les urgences des non-urgences sans justement le regarder. »

Je dis ça, je dis rien.
Et ce n’était clairement pas un reproche.
Juste un simple et vulgaire fait.

Je finis par tendre mon bras vers l’avant. Je pars à la rencontre de sa main tendue. Je n’ai toujours pas décroché mon regard du sien. À mon tour de pencher légèrement la tête de côté et de lui adresser un semblant de sourire. Avant de lâcher la bête, mon index vient cependant appuyer suffisamment longtemps sur la touche qui dépasse du côté pour éteindre ce petit bout de technologie. Une fois l’écran noir, j’effectue l’échange.
Qu’il s’estime heureux que je n’ai pas déposé à côté de sa main.

- « Tu entres ou tu n’entres pas, c’est toi que ça regarde. Maintenant c’est chacun pour soi. »

Et je me retourne sans plus.
J’ouvre la porte dans mon dos d’un mouvement décidé.
Juste avant de disparaître dans l’entrebâillement, j’adresse pourtant un dernier regard par-dessus mon épaule à celui dont je SAVAIS qu’il allait me faire le coup. C’est juste que j’espérais sincèrement me tromper.

- « Ne t’inquiète pas, je survivrai. »

Dehors sûr et certain.
À l’intérieur, on verra bien.
Sans sidekick à mes côtés, ça promet forcément d’être moins évident et plus sportif.
Au pire, je me ferai bien un copain zombie.

La porte se referme un peu trop violemment dans mon dos pour que ça passe inaperçu.
Tant pis, il l’a cherché.
Et je me suis retenue.
Parce que c’est mon bestie.
Parce que j’aurais dû m’en douter.
Parce que je ne peux pas lui en vouloir d’être ce qu’il est.
Mais que je le fais quand même.
Et pour ça … je me déteste.



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Mer 27 Mar - 16:58
Test 1, 2.
C'était maintenant que le duel commençait. Il resta immobile, prêt à rester une dizaine de minutes ainsi jusqu'à ce qu'elle craque. Cha était, habituellement, bien meilleure à ce jeu, mais le sujet de son téléphone était trop sérieux pour qu'il se laisse faire ou abandonne à la première fatigue. Il l'aurait, qu'elle le veuille ou non, même s'il devait bouder comme un enfant pour l'obtenir.

— Tu l'auras, c'est promis.

Son ton redescendait lorsque son téléphone était approché de sa main, puis montait dans les aigues alors que Cha l'éloignait. Il eut du mal à garder son sérieux, malgré le fait qu'il était question de son précieux portable. Son amie avait cette aura trop radieuse pour qu'il soit entièrement agacé. Son énergie débordante pouvait contraster avec la fatigue de l'avocat.

— J'ai un mode, pour ça. Il ne sonnera que si un de mes associés, Victoria ou Zaiah tente de me joindre.

Il utilisait la fonctionnalité "ne pas déranger" pour s'assurer de ne pas confondre ce qui était important de ce qui pouvait attendre. Une liste définie de contact pouvait le joindre, les autres non, à moins d'insister en téléphonant trois fois de suite en un très court laps de temps. Rachel était également sur cette liste, ainsi que Stud et Porter, mais il ne voyait pas l'utilité de dresser une liste exhaustive. Ça pouvait attiser de la curiosité ou rappeler à Cha qu'il était la cause de sa solitude de nombreux soirs de semaine ou de week-end. Rachel était très sollicitée, depuis la mort d'Allaway. Tout le monde l'était, mais elle particulièrement. Elle était la nouvelle golden girl de Nadeem. Sa préférence allait déjà à la jeune femme avant la tragédie, mais maître Zaman était plus ouvert dessus depuis que son ancien #2 n'était plus là pour faire des caprices d'enfant jaloux. Rachel récupérait les meilleures affaires, l'accompagnait aux réunions importantes. Elle était son ombre, pour apprendre les ficelles.

Visiblement, sa réponse avait trop tardé à arriver, car l'écran était déjà noir avant qu'il n'ait récupéré la bête. Ses doigts se refermèrent pour empêcher toute tentative de le lui reprendre. Il soupira et appuya pour enclencher le démarrage. Il poireauta, légèrement agacé par ce contretemps. Il n'en voulait pas à Cha, elle n'avait pas conscience de ce qui pouvait se passer s'il n'était pas joignable au mauvais moment, mais il se demandait comment Rachel s'en sortait face à l'entêtement de sa fiancée. Si c'était la crise après chaque appel, c'était à se demander comment elles avaient réussi à rester ensemble aussi longtemps.

Alors qu'il attendait que le logo de la marque s'efface pour lui demander d'entrer son code PIN, Cha posait à son tour son ultimatum. Il n'écoutait que d'une oreille, déraisonnablement anxieux de découvrir des notifications lorsque son portable serait déverrouillé. C'est le bruit de la porte qui se referma qui le fit sursauter et lever les yeux. Que venait-il de se passer ? Il ouvrit la porte à son tour, un peu perplexe par cet élan de dramatisme. Il avait l'impression d'avoir loupé un wagon, il savait que l'esprit de Cha fonctionnait très vite, mais là, il était carrément à côté de la plaque.

— Cha ?

Elle était encore là, alors il leva les yeux au ciel et lui embrassa la joue en passant à côté d'elle. Elle n'avait pas à bouder de la sorte, il était là et ne comptait aller nulle part. Elle n'avait jamais été patiente, ce qui amusait beaucoup Nadeem mais le rendait désolé qu'elle ait pu imaginer qu'il allait l'abandonner après s'être engagé à participer à cette activité avec elle.

— J'étais juste en train de rallumer mon téléphone.

Il grommelait, comme un enfant pris en flagrant délit. Il finit une manipulation avant de le ranger dans sa poche arrière et la regarder. Il leva les sourcils, comme pour lui demander avec humour ce qu'ils faisaient encore plantés là, dans l'entrée, plutôt que dans une cellule attaquée par des zombies.

— T'as ton meilleur ami, mon téléphone ne sonnera qu'en cas d'extrême urgence et maintenant, dépêchons nous car nous avons un plan d'évasion à mettre au point.

Il lui fit un sourire encourageant en lui proposant son bras pour qu'elle puisse le tenir pour s'assurer qu'il ne s'enfuirait pas. Leur escape game pouvait commencer pour de bon, si elle acceptait de passer l'éponge sur ce début compliqué. Après ça, ils trouveront un endroit pour avaler un repas consistant durant lequel ils se chamailleront et voleront dans l'assiette de l'autre.

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Don : Cha peut « bloquer » son psyché (sorte de mécanisme d’autodéfense pour se protéger d’elle-même). De plus d’autres personnes dotées d’un don ne pourront pas lire en elle (sauf si elle le décide), ni affecter ses émotions de par leur proximité.

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Tes sujets RP : Dodo ~ Popo ~ Nadcho (2) ~ Maddox ~ Dior ~ Raichou (6) ~ Aaliyah


Done : Raichou (1-2-3-4-5) - Lily - Nadcho (1) - Gabriel - Yseult ~ Bear (1) // Damian - Rhea


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Dim 5 Mai - 21:14
La porte claque dans mon dos.
Et me voilà de l’autre côté.
Seule.
Perdue.
Fâchée.
Triste.

Un élan d’émotion à l’état brut me traverse le corps. Il débute de partout et de nulle part et se fait violence contre la gravité pour remonter v-v-prime à la surface. Je sens les sanglots affluer dans ma gorge. La morve se débattre dans mes cavités nasales. Ce n’est clairement pas le truc le plus glamour à dire, à penser ou encore à faire ; mais la vérité n’a jamais eu la réputation de faire dans la subtilité.

Je me penche vers l’avant (ou plutôt : mon corps part de lui-même vers l’avant) jusqu’à ce que mon front rencontre la fraîcheur d’un mur lambda. Mes deux mains viennent m’empêcher de tomber plus bas. Certes, mais plus bas que quoi ? Après ma fiancée, voilà que mon bestie-du-monde-entier vient de me remballer fissa au nom de ce fichu même taf. Je vais vraiment finir par penser que c’est lui (le taf donc) qui m’en veut d’être rentrée dans la vie des deux personnes que j’aime le plus au monde. Mais qu’est-ce que j’ai bien pu lui faire pour mériter ça ? Tout ce que je demandais moi c’est un peu de temps rien qu’à deux. Rachel je lui laisse ses soirées. Elle écope quasi de tous ses week-ends. On se croise plus qu’on se voit. Alors en contrepartie, n’avais-je pas droit à un tout petit peu de temps avec celui dont elle est censée assurer les arrières ? Celui dont elle récupère une partie du travail ? Dans la balance, ça devait se tenir non ?

C’est plus fort que moi. Les petits aléas de la vie ont réussi à s’accumuler et commence à pousser contre la porte d’un placard blindé à mort. J’aurais espéré que ceci n’était pas la goutte qui fait déborder le vase. Sauf que le vase a depuis fait place au seau, puis à la bassine et bientôt même la baignoire en céramique avec ses majestueuses pattes de lion n’arrivera plus à tenir le coup. Trop, c’est trop. Et l’océan est bien trop loin (et insouciant) que pour daigner attendre ma petite personne de la rejoindre. Alors les gonds grincent dans la porte. Alors les charnières s’apprêtent à lâcher. Je lutte et je lutte et je lutte encore, mais à un moment donné il faut savoir s’avouer vaincue. Je ne veux pas que ça arrive ici. Je ne veux pas que ça arrive tout court. J’aimerais être plus forte. J’aimerais être assez forte que pour réussir à traverser tout ça toute seule. Car à l’évidence les deux personnes que j’aurais aimé avoir à mes côtés pour le faire … eh bien elles font partie de la masse qui pousse. Je ne leur en veux pas. Et quand bien même ce serait le cas, est-ce que le problème viendrait pour autant d’eux ? Et si c’était moi ? Et si ça avait toujours été moi ? Et si …

Plic. Ploc.
Encore un peu.
Plic. Ploc.
Encore un peu.
Plic. Ploc.
BOOM.
Alors le sol gronde. Alors le sol tremble. Une fissure craquelle sa surface. Un mur s’érige des abysses. Il monte. Il monte. Et il monte encore.
Les émotions sont calfeutrées. Emprisonnées. Muselées.
Les souvenirs sont floutés. Effacés. Remodelés.
Le don prend, malaxe et refaçonne la réalité à sa sauce.
Son hôtesse est son Dieu.
La seule source de survie de son âme de parasite.
Alors il la protège. Alors il la couve.
Alors il la tue à petit feu …


J’ouvre les yeux pour me rendre compte que ma tête est posée contre un mur. Je me redresse, un peu perdue. Qu’est-ce qui s’est passé ? Et où est …

Un bruit dans mon dos me fait me retourner. Je sens mon visage se muer en sourire tandis que je croise le regard de mon meilleur ami.

- « T’en as mis du temps pour débarquer ! »

Son bisou sur la joue me chatouille et ne fait qu’accentuer davantage encore le rictus collé sur ma face. Je m’accroche une nouvelle fois à son bras si gentiment proposé (c’est une de mes activités sportives préférées, après le dada-sur-le dos, mais c’est un peu casse-cou en haut d’une flopée d’escaliers) tandis qu’il me balance un truc sur son téléphone. Franchement, je ne sais pas ce qu’il lui trouve à son bidule de technologie. Peu importe le combientième d’I-machin il s’agit, on s’en fout un peu non ? Ça finira quand même par se casser. Que ce soit de fait de l’obsolescence programmée ou ton gosse qui a fait tomber la bestiole dans la cuve des toilettes ou qui l’a utilisé comme sous-marin avec des grands phares dans le bain. Mais là est une autre histoire. Une que j’adorerais écouter, mais pas maintenant. Au repas, pourquoi pas. Mais là, tout de suite maintenant, allons faire ce pour quoi nous avons signé (enfin moi surtout, vu que toi tu refuses catégoriquement d’apposer ton gribouillis sur quoique ce soit depuis que tu portes la cravate) !

- « On pourra toujours utiliser ton cas d’extrême urgence pour faire diversion. »

En le balançant habillement vers le front d’un mort-vivant par exemple. Ou en l’aveuglant avec ces fameux gyrophares de sous-marin !

- « Allez viens ! »

Ce qui n’est pas vraiment une question ni même une réelle invitation car déjà je le traîne à ma suite en direction des vestiaires. Il va sans dire que j’ai pris les devants et que toute la paperasse administrative est déjà réglée. Il ne manque plus que l’enfilage des jolies tenues (avec le petit gilet de sécurité bourré de gadgets sensoriels pour suivre nos déplacements sur écran infrarouge une fois que la lumière aura été coupée – non pas qu’on me l’a vendu ainsi, mais c’est un peu obligé que ça arrive dans un endroit pareil, puis j’ai vu traîner une lampe de poche à manivelle sur les affiches de propagande – DONC !).

Quelques minutes (et chamailleries dans les vestiaires – aucun tabou entre nous voyons, on a connu la salle de bain commune !) plus tard, nous voilà tous beaux (tout est relatif) tout prêt à dégommer du zombie. Enfin non, ce n’est pas vraiment le but premier du jeu. Mais ça finira bien par tourner en ce sens à un moment donné de la fuite.

Je me colle à Nadch’ pour la photo souvenir avant.
Ensuite on pourra la comparer à cette même photo après.
Mais nous avons le temps entre les deux.
Moi du moins.
Et si lui ne l’a pas, eh bien, il le prendra.
Ceci est non-négociable.

- Cellule commune ou séparées ?

Que nous demande le jeune homme en charge des dernières directives.

Je déporte mon attention vers mon bestie et lui jette ce petit regard de connivence que nous avons tellement souvent échangés par le passé.

- « À toi l’honneur. »

Alors, on se la joue à pil ou face ou aux dés ?
May the odds be ever in our favor, très cher !



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~ I should not
Yet I do ~
Nadeem Zaman
Nadeem Zaman
Questionable morality
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Pseudo : Nuit d'orage
Avatar et crédit : Riz Ahmed + Barbe noire (Dafydd)
CW : Criminalité et violence
Messages : 15981
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Occupation : Avocat pénaliste, mais il sait à qui il doit sa réussite, Nadeem. Aux trafiquants, aux voyous, à sa moralité défaillante. (cabinet sur Princes St)
Âge : 41 Quartier : New Town (West End)
Situation familiale : Fiancé à Victoria, beau-père de Moïra, père de Neeli
Date d'arrivée à Edimbourg : 2010
Don : Empathe + Nadeem a une affinité particulière avec la tristesse. Il peut ressentir la mélancolie ou le désespoir des autres comme si c'était le sien. Il lui arrive même d'avoir un aperçu des souvenirs tristes de ses proches.

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Hier à 20:34
Test 1, 2.
Bien sûr qu'il allait accompagner Cha. Il n'y avait aucun monde où Nadeem la laissait partir, triste, jouer seule sans son plus fidèle ami. Elle faisait la dramatique, se plaignait du temps qu'il avait pris alors qu'il n'avait attendu qu'une minute que son téléphone soit rallumé avant de rentrer, mais il décidait d'en rire et de se faire pardonner avec un petit baiser sur la joue. Ils allaient pénétrer dans cette prison main dans la main et défoncer du mort-vivant, comme prévu. Et avec un peu de chance, le portable ne se manifesterait jamais.

Cha était — sans surprise — déjà lancée. Nadeem n'osa même pas demander en quoi la sonnerie de son téléphone pouvait faire diversion : il ne doutait pas que la femme avait un plan très précis et tout autant créatif à disposition, en cas d'attaque de zombie ou de noyade. Elle avait cet esprit déconcertant, mais attachant, avec une logique bien à elle. Elle l'attira dans les vestiaires et il dû se préparer mentalement avant de réussir à se déshabiller. Il tenta d'épargner un maximum de plie à sa chemise, en la lissant entre chaque mouvement. Le gilet à enfiler était lourd, avec des petites poches dans lesquelles Nadeem tentait d'enfoncer ses doigts pour comprendre quel était l'appareil caché à l'intérieur. Évidemment, il n'avait pas les connaissances nécessaires pour trouver les bonnes réponses.

Il sourit pour la photo, conscient que Rachel et Victoria risqueraient de la recevoir sur leur portable respectif en l'espace de quelques minutes, puis un type apparut de nulle part. Ça allait être l'heure. Ils allaient être lâchés dans le grand bain. Cha avait l'air excitée (elle l'était toujours), Nadeem était encore un peu sur la réserve. La veste n'était pas confortable, il devait s'y habituer.

— Commune. Ça nous rappellera le bon vieux temps.

Un clin d'oeil en direction de Cha. Bon, ils n'avaient jamais partagé de chambre (sauf les soirs où Cha s'endormait sur son lit en plein milieu d'une discussion nocturne sur un sujet aléatoire), mais c'était presque comme si. Être colocataire créait un lien inégalable.

Le jeune homme les conduisit à travers les couloirs. Parfois, on entendait des rires ou des cris de surprise s'échapper des pièces voisines. Nadeem avait l'impression de se promener dans un manoir de savant fou en pleine expérimentation. Après une demi-minute de marche, le duo arriva dans une pièce lourdement décorée. Il y avait deux lits superposés aux matelas trop fins pour être confortables, un lavabo, des toilettes qui, malgré leur propreté impeccable, effrayaient Nadeem, car il s'imaginait déjà devoir y plonger son bras pour y récupérer une clé ou quelque chose, des placards minuscules et des étagères bancales. Il n'y avait pas beaucoup de place pour se tenir debout et, à trois, ils étaient franchement à l'étroit. L'employé leur donna les consignes, fit un topo sur la situation dans laquelle ils étaient et les abandonna là, avant que l'avocat ne soit sûr d'avoir bien capté le fonctionnement du jeu. Le grincement de la porte ne le rassurait pas. C'était à se demander si le truc allait se rouvrir à un moment ou si la rouille aurait raison du mécanisme. L'avocat n'était pas d'un naturel claustrophobe, mais la cellule était petite et encombrée et donnait l'impression de ne pouvoir contenir qu'une faible quantité d'air respirable.

— Si on reste enfermé, que les pompiers doivent nous sortir de là et que je loupe le dîner à cause de ça, je dirais à Victoria que c'est entièrement de ta faute.

Il fit un tour sur lui-même pour analyser ce qui pouvait l'être. Une bande-son, composée à la fois de bruit de vent s'engouffrant dans les fissures d'un mur et à la fois de grognements de zombies, lui donnait froid dans le dos. C'était irréaliste, mais bien fait. Il fallait être dans le mood et Nadeem commençait à y être.

— Dis-moi par quoi on commence, parce que je n'ai rien compris.

Il fit craquer ses mains pour montrer à quel point il était prêt pour poutrer du zombie, lorsque la lumière s'éteignit...

@Charlene A. Tommsen



Rappelle-toi avant l'orage, quand la ville était calme et tes mains autour de moi.


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