Sinking Past
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Porter Wilks
Porter Wilks
Électron libre
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Pseudo : Pow
Avatar et crédit : Adam Levine - by true fucking love Nuit d'orage
CW : Sexe++, drogue, violence, alcool, racisme, et j'en passe !
Messages : 3214
Fly away, little bird * Rayan Czat
Occupation : Bras droit dans le trafic - comptable sur les papiers
Âge : 43 Quartier : New Town
Situation familiale : Célibataire, dragueur invétéré
Date d'arrivée à Edimbourg : Hiver 2000
Don : Je ne crois pas aux dons ni au surnaturel

Fly away, little bird * Rayan Yerw
But if you like causing trouble up in hotel rooms
And if you like having secret little rendezvous
If you like to do the things you know that we shouldn't do
Then baby, I'm perfect
Baby, I'm perfect for you
Fly away, little bird * Rayan Cc4q
Fly away, little bird * Rayan Rk32

Fly away, little bird * Rayan Empty Fly away, little bird * Rayan

Dim 26 Juin - 21:57
Fly away, little bird
rayan & porter

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »

« Ou es-tu, petit oiseau ? »

Je sifflote entre mes dents, à plusieurs reprises, mains posées sur le volant, tête renversée en arrière. La voiture grise est garée proprement, devant les fenêtres à peine éclairées. La pluie frappe, depuis un moment déjà, atténuant les bruits de la rue et du monde autour. L’habitacle est frais, je suis là depuis une bonne heure à respirer l’odeur de cuir. Je vais devoir y aller. Je vais devoir affronter l’averse, monter les marches et longer le couloir. L’immeuble est… comment dire… Bien loin de mes propres standings. Je suis habitué depuis le temps, les clients du réseau sont pas tous logés dans des hôtels de luxe et des villas avec piscine, alors j’ai déjà eu l’occasion de venir dans ces coins si… berk, je n’ai pas de mots. Il n’y a rien qui va. Pourtant, c’est pas le pire endroit. Pis, je relativise. Je suis pas là longtemps. Je récupère les infos que je veux, et je me casse. Ni vu ni connu, une mission de pro. Pas aussi casse gueule que la fois ou j’ai chopé Marley au resto. Facile, j’aurai pu envoyer Grant, mais j’avais envie de régler l’histoire moi même, pas d’en impliquer quelqu’un d’autre. Je l’avais déjà assez fait comme ça, en lui ordonnant d’aller manger là-bas quelques fois par mois pour garder un oeil sur le petit oiseau.

Malgré tout ça, il s’est envolé. Je sais bien que les gars ne sont pas infaillibles, et Grant ne pouvait pas se douter qu’un jour, elle ne reviendrait pas. Il est peut être un peu con sur les bords, mais il est assez observateur, et il a vu ce dont je n’avais pas pu me rendre compte il y a quelques mois. Le petit oiseau est en réalité, une poule pondeuse. Je dois dire que, lorsqu’il m’a dit ça, j’ai éclaté de rire. C’était une très bonne nouvelle, parce que c’était un moyen de pression inestimable, de l’or en barre mis directement entre mes mains. Enfin en tout cas, il le serait rapidement. J’avais, cependant, sous-estimé la demoiselle. C’était une erreur que j’avais déjà faite, mais que je n’avais apparemment pas compris. Au delà de la colère noire, était venue la fureur puis ensuite, une certaine sensation de délivrance. Elle était partie. Définitivement peut être, elle avait déménagé, elle s’était enfuie, elle… Oh non. Elle est plus fourbe que cela. Elle s’est mise en sécurité. Elle sait des choses, et elle sait surement que je n’ai jamais lâché l’affaire et que je ne suis pas le seul, d’ailleurs, à chercher des réponses. Juste, de loin, sans jamais faire un geste qui pourrait déclencher son projet de diffamation à mon encontre. Elle a juste oublié que, se cacher c’est bien, mais oublier ses proches, c’est toujours plus risqué.

Alors je suis là ce soir. Quelle perte de temps ! L’avantage, avec la pute, c’est qu’elle est solitaire. Pas d’ami, quasiment pas de famille, mais, heureusement, j’ai trouvé quelqu’un. Extraordinaire, qu’elle ne se soit pas fait troncher par n’importe quel mec du coin mais qu’elle semble avoir trouvé quelqu’un pour s’occuper du marmot lorsqu’il faudrait qu’elle fasse ses petites affaires. J’ai pas cherché à en savoir trop, ça ne m’intéresse pas. Je sais juste ou le gars crèche, et ça me suffit, parce que lui, il va pouvoir me dire ou la petite s’est planquée. D’ailleurs, il est rentré y’a pas longtemps. Il a la vraie gueule du gentil, comme dans les films, et ça m’a fait sourire derrière mon rétro. En plus, tout jeune. Surement influençable. C’est elle qui a dû le choper, elle le tient par les couilles à coup sûr. Mais je sais être persuasif. Ce petit gars là, il devrait rester loin des emmerdes. C’est pour lui que je fais ça !

J’ai assez attendu. Ca se trouve, c’est le genre à se coucher à vingt et une heure avec un petit thé à la menthe et un livre d’études. En sortant, je cours jusqu’a la porte cochère qui m’abrite à moitié. Je teste le digicode, avant d’appeler au hasard des habitants de l’immeuble en donnant n’importe quel prétexte crédible, jusqu’a ce qu’on finisse enfin par m’ouvrir. Un coup d’oeil aux boites aux lettres, aux affichettes placardées dans le couloir. Je connais l’étage, parce que c’est là que les fenêtres se sont allumées cinq minutes après que le gars soit entré. D’un coté, ce qui ressemble à un appartement de famille. Sur l’autre boite, un nom presque effacé. Je hausse les épaules, c’est sûrement celui-là. Je monte, plaque mes cheveux en arrière abimés par la pluie, essuie rapidement mon visage à l’aide de mon t-shirt, avant de forcer un sourire de circonstance sur mes lèvres, avant de lever le doigt vers la sonnette. Ca y est, nous y sommes. Je me racle la gorge lorsque des pas se font entendre à l’intérieur.

« Marley ? Tu es là ? Je dois te parler ! » j’indique en ajoutant des trémolos dans ma voix. Je sais même pas s’ils vivent ensemble. Je crois pas, j’en sais rien. Je me suis volontairement mis de coté, appuyé contre le mur histoire que mon visage ne soit pas visible directement. Je suis prêt à avancer mon pied si la porte s’ouvre, également à projeter ma main si c’est nécessaire. En vrai, j’ai même pas besoin qu’on m’ouvre. Si le gars derrière pouvait juste me dire qu’elle était pas là parce qu’elle avait déménagé à tel endroit ça me suffirait amplement. Pas de dégats, je repartirais rapidement. Après, je ne suis pas contre un peu d’action, bien entendu.
 
(c) DΛNDELION





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