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Aaliyah Perkins
Aaliyah Perkins
Fétichiste des mains
Pseudo : Pow
Avatar et crédit : Antonia Thomas (Oam)
Messages : 3547
Les deux Grâces || ft. Aizah H1gj
Occupation : Standardiste dans une agence de voyages
Âge : 34 Quartier : Leith, un appartement partagé avec Aaron son meilleur ami et sa fille, Sydney
Situation familiale : Mère d'une petite fille de deux ans - célibataire
Date d'arrivée à Edimbourg : Naissance, puis retour en juillet 2021
Don : Pendant un moment de tristesse non simulé, parvient à revivre un souvenir heureux qui la laisse tétanisée une dizaine de secondes

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Sam 7 Sep - 21:23
Les deux Grâces

Ca y est, je vais le refaire. Cela fait des années que je n’ai pas posée nue au milieu d’un groupe d’étudiants en art censés me représenter. Je n’ai pas d’appréhension, non seulement l’exercice m’est familier mais en plus, je n’ai pas réellement de pudeur et je ne suis pas timide. Mon corps a changé depuis le temps, j’ai eu un enfant, j’ai pris des courbes et sûrement des rides, je dois avoir des marques où je ne pensais jamais en avoir, mais qu’importe cela. Ils ne sont pas là pour peindre des modèles d’exposition que l’on voit dans les journaux ni des mannequins de télévision. Au contraire, je serai même fière de reprendre vie sur les contours de leur toile, je sais que ces représentations n’ont rien de vulgaire, qu’elles n’ont pas vocation à l’être, elles sont seulement une reproduction papier d’un corps. Cassius saurait sûrement mieux d’écrire cet acte, d’autant qu’il en est lui même friand, et je n’ai pas manqué de l’informer que j’allais me prêter à l’exercice.

Pour cela, je ne serai pas seule. Il y a de très longs mois, j’ai fait la rencontre d’Aizah, au sein même de sa propre boutique sur la période de Noel, en présence de Sydney, déjà touche à tout. A la vue du tableau exposé sur un pan de mur, je m’étais rappelé l’égérie de mon ami artiste justement, et avait facilement fait le rapprochement avec un évènement qui avait été organisé dans une galerie quelques temps avant. La discussion avait semblé évidente, la relation également, et je lui avais parlé de cette expérience que j’avais déjà faite. Je ne sais pas pourquoi, mais à l’époque elle m’avait semblé plutôt emballée par l’idée, même si je ne lui avais pas proposé de le faire. A ce moment là, moi même, je ne pensais plus vouloir me rompre à l’exercice. Le fait est que cependant, par le biais d’amis d’amis, j’avais appris qu’une connaissance participait aux cours et qu’ils étaient en recherche de modèles. Sans attendre, j’avais fait savoir que je pourrai être tentée de recommencer et, quelques jours après, je recevais un message dans ma boite mail pour confirmer ou non ma motivation. Puisque j’étais devant les locaux ou avait lieu la séance, cela ne faisait donc pas de doute quant à ma réponse.

J’attendais à l’extérieur, la main posée sur mon sac en bandoulière, le poing un peu serré cependant, regardant passer les étudiants sortants et entrants, papotant entre eux sans me remarquer. Certains seraient parmi ceux qui auraient à nous transposer sur le papier, et pendant de très longues minutes, nous nous verrions les yeux dans les yeux, eux à scruter la moindre parcelle de notre intimité, et nous à nous demander à quoi ils peuvent bien penser, à comment ils arrivent à se concentrer de cette façon, est-ce qu’ils vont réussir à bien me représenter ? Pour moi, l’exercice était parfois dur à suivre puisque l’immobilité statique n’avais jamais vraiment été mon fort, aussi appréciais-je les moments de pause qui nous étaient accordés à chaque changement de position. Il me semblait avoir compris que Aizah ne s’était jamais prêtée à l’exercice de cette manière, bien qu’elle ai déjà posé pour Cassy. J’ignorais si elle aurait des questions ou des appréhensions, si elle voudrait me laisser passer en première ou finalement déciderait de rester simple spectatrice.



We had joy, we had fun
We had season in the sun, but the wine and the song like the seasons have all gone › ©️️ alaska.  

Aizah Zaman
Aizah Zaman
M(o)use
Pseudo : Elo
Avatar et crédit : Deepika Padukone / Longanis (avatar), Gifs : Pow, Signa by Drake (icons : Nuit d'Orage, ellaenys)
CW : Consommation d'alcool, drogue, sexe
Messages : 2787
Hey Brother...
Occupation : Gérante d'une chaîne de magasins de cosmétiques
Âge : 42 Quartier : New Town
Situation familiale : Célibataire
Date d'arrivée à Edimbourg : Décembre 2009
Don : Aizah est une empathe. A l'inverse de son jumeau, elle ressent essentiellement le bonheur des autres et toutes les émotions positives qui en découlent

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Mer 2 Oct - 10:52
Les Deux Grâces
Ses cheveux sont encore retenus par une épaisse serviette en éponge, la salle de bains est remplie d’une vapeur presque opaque qui couvre les miroirs de buée. Aizah a étrangement bien dormi cette nuit, contrairement à celles qui ont précédé. Depuis les émeutes et le saccage de sa boutique, le sommeil l’a un peu quittée. Mais aujourd’hui, elle ne travaille pas. Elle va passer la journée dans un cours de dessin avec Aaliyah, une amie de Cassius rencontrée lors des fêtes de Noël. Elles ont surtout parlé d’art et de tableaux ce jour là. De la propension de leur ami artiste à la choisir comme modèle pour ses toiles. Parfois elle pose, parfois il la dessine sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte. Elle n’a jamais émis la moindre objection, plutôt flattée de l’attention qui lui est accordée. Cassius ne s’offusque pas si elle bouge un peu mais il n’en sera sûrement pas de même aujourd’hui, avec les étudiants qui ont des examens à passer à la fin du semestre. Elle ne sait pas pourquoi elle s’est embarquée là dedans. Une boule naît au creux de son estomac mais ce n’est pas un stress désagréable. C’est plutôt un étrange mélange d’excitation et d’impatience, comme le fourmillement dans ses doigts.

Aizah ne sait pas exactement ce qu’ils vont dessiner. Est-ce qu’ils vont se contenter de ses courbes ? Ou bien plus en détails, comme les tatouages qui décorent sa peau par endroit ? Est-ce qu’elles auront le droit de récupérer quelques uns des dessins ? Se mettre à nue devant les étudiants ne l’effraie pas. Si elle est assez pudique en ce qui concerne ses sentiments, elle ne l’est pas quand il s’agit d’un corps. Après tout, tout le monde est fait de la même manière, n’est-ce pas ? Elle ne s’est jamais vraiment cachée et cela n’est pas le moment de le faire. Elle sèche ses cheveux, s’habille d’une manière plus confortable qu’à l’habitude. Elle opte pour une robe pull et de simples leggings. Elle ne peut pas passer une heure à chaque déshabillage. Quoi que, elle ne sait même pas comment cela va se passer ? Elle s’est contentée de répondre par l’affirmative à la demande d’Aaliyah de l’accompagner. Sur un coup de tête, elle ne pensait pas qu’elles iraient jusqu’au bout mais en ce moment, elle a besoin de se vider l’esprit et de décompresser.

Les cheveux finalement attachés avec un ruban, la bouche maquillée d’un rouge mat qui se suffit à lui même, elle file en direction du lieu de rendez-vous. Elle va vraiment finir par être à la bourre si elle continue à réfléchir et à ne pas se presser. Elle grimpe dans sa voiture et s’engage dans le trafic. Celui-ci est toujours dense à Edimbourg et elle se présente devant Aaliyah, un peu essoufflée, pile à l’heure convenue. Aaliyah qui serre la lanière de son sac entre ses mains. « Bonjour ! Ça va ? Tu as l’air un peu stressée. » Ses yeux descendent vers les doigts qui enserrent le cuir et elle lui offre un sourire. « Est-ce que tu sais comment cela va se passer ? » Maintenant qu’elle y est, Aizah sent l’appréhension la gagner elle aussi. Ses mains commencent à devenir un peu moites, elle pousse la porte pour qu’elles pénètrent dans les couloirs. Ici tout semble silencieux, presque un peu sombre. Elle passe la tête dans une ou deux salles, sans voir personne. « Nous sommes au bon endroit ? » Finit-elle par demander en se tournant vers son amie. Peut-être peuvent elles encore renoncer et aller manger un fish’n’chips.



Alors, souris.
“ Dans 150 ans, on s'en souviendra pas, de ta première ride, de nos mauvais choix. Du temps qui avance, de la mélancolie. De la chaleur des baisers, de cette pluie qui coule. De l'amour blessé et de tout c'qu'on nous roule.”
Aaliyah Perkins
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Les deux Grâces || ft. Aizah Empty Re: Les deux Grâces || ft. Aizah

Dim 17 Nov - 22:18
Les deux Grâces

Je vois enfin Aizah arriver. J’avais oublié combien elle était belle ! De quoi faire de l’ombre à n’importe quelle fille qui déciderait de poser nue à coté d’elle, et pourtant, je me trouvais suffisament d’atouts pour être à l’aise dans l’exercice. D’ailleurs, ce n’était pas ce qui était important dans ce genre de cours, plutôt la patience et la détermination face aux potentielles douleurs physiques de tenir une posture aussi longtemps. Et j’avais beau être moi dans la vraie vie, lorsque je me prêtais au jeu, je savais de quoi j’étais capable. Un peu comme si j’étais une autre Aaliyah avec une autre personnalité. L’avoir fait plusieurs fois ne m’enlève cependant pas cette petite pointe d’appréhension et d’adrénaline. “Oui ça va, c’est juste que cela fait longtemps que je n’ai pas fait ça, mais ça va me revenir. Et toi, tu te sens prête ?”. A deux, on serait sûrement plus motivées, on se soutiendrait. En plus, c’est moi qui suis censée être l’experte dans le domaine, mais je n’oublie pas que mon amie a souvent posé pour Cassius et que donc, elle connait le principe global.

Il n’y a plus qu’a passer les portes et aller se jeter dans la gueule du loup. Evidemment, elle me questionne avant tout, et je mobilise mes souvenirs pour lui répondre. “En gros, tu te déshabilles, tu poses pour une dizaine de minutes, on s’arrête et on reprend dans une nouvelle position. Et ce, plusieurs fois. A chaque pause tu peux normalement aller te sustenter et revêtir un peignoir. Ne t’en fais pas, les élèves ont conscience de la difficulté de l’exercice, ils vont tout faire pour nous mettre à l’aise. De toute façon, il faut se dire qu’ils ne sont pas en train de nous mater, juste de faire leur travail”. En tout cas, c’était comme ça que ça se passait. Sur ce, nous entrâmes donc dans les locaux. Aizah jeta un coup d’oeil dans des salles avant que je remarque un panneau directionnel au fond d’un couloir. “Oui tiens regarde, c’est par là”. Je l’entrainais dans cette direction, et plus on avançait, plus on entendait les crissements des élèves en train d’installer leur chevalet ou leur toile.

Ah, voici nos modèles du jour ! Entrez mesdemoiselles” nous salua le professeur, un homme à lunettes carrées et aux cheveux bruns bouclés, le parfait cliché de l’artiste quarantenaire avec son foulard noué autour du cou. Je saluais avec un grand sourire les quelques élèves déjà présents, et nous présentais, moi et Aizah, à notre hôte. Ce dernier nous indiqua un long paravent positionné dans un coin, qui nous permettrait de nous vêtir et de nous dévêtir en toute tranquillité, mais aussi de nous préparer pour la séance. Etrange, sachant que l’on aurait à se montrer nues de toute façon, mais cette façon de faire permettait de bien distinguer le cours et les moments ou nous passions de modèles à simples femmes. “On commence normalement dans quinze minutes le temps que tout le monde arrive. C’est votre première fois ?”. “A moi non, mais à mon amie oui” expliquais-je en désignant Aizah avec un sourire plein de retenue. “Oh et bien je vais tout vous expliquer, pas de problèmes ! Vous tombez bien, car la posture est libre cette semaine, nous ne demandons rien de très acrobatique, pensez plutôt à quelque chose que vous pourrez tenir sur la durée”. Dans le même temps, il nous désigna d’un geste ample de la main la salle dans laquelle nous allions passer l’heure. Elle n’était pas éclairée de beaucoup de lumière naturelle, la plupart des élèves disposant d’une lampe, mais elle était grande et spacieuse, avec une petite estrade en plein milieu. Les quelques chevalets déja positionnés formaient un cercle presque parfait tout autour. “C’est vrai que ça sonne très impressionnant vu comme ça, mais on oublie vite le regard des étudiants une fois qu’on y est” soufflais-je à Aizah avec un air de conspiratrice. Et puis, il suffisait parfois de diriger son regard dans le vide, ou en hauteur, et le tour était joué !



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