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Liam Powell
Liam Powell
Vroom Vroom
Pseudo : P a n i c
Avatar et crédit : Charlotte mckee @p a n i c
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L'ombre des oiseaux - Diam Ipde
Occupation : Étudiante en ingénierie mécanique, pilote semi pro en F3. En passe de finir ses études et d'entrer en F2. Avec la gloire et tout ce qui va avec.
Âge : 24 Quartier : Pilton
Situation familiale : En couple avec Dean... Même si c'est compliqué.
Date d'arrivée à Edimbourg : La naissance, j'ai jamais vraiment changer de quartier
L'ombre des oiseaux - Diam 78qc
J'ai cramé tous les feux rouges
Et son cœur, j'l'ai écrasé
Et je porte un poids lourd
Rien ne pourra s'effacer
Je crois que j'ai fais l'tour


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Lun 22 Juil - 14:34



L'ombre des oiseaux
Caressait sa peau
Elle bronzait au lait de coco


Depuis le début de cette semaine, je me rassure d’une seule et même façon avec une seule et même phrase : ça ne pourra pas être pire que maintenant. Ça pourrait pas être pire, parce que j’ai déjà l’impression d’avoir la vie qui se désagrège complètement. J’aimerais beaucoup dire que les choses ont changé depuis qu’on s’est remis ensemble, avec Dean. J’aimerais dire que j’ai complètement pardonné la trahison. Que je n’y pense plus et que je suis de nouveau prête à m’engager à fond dans notre relation, que j’y crois dur comme fer et que je nous imagine déjà vieux et mourant, encore l’un avec l’autre à tenir nos mains fripées jusqu’à nos derniers souffle. Mais non. Je crois que j’attends la prochaine faute. J’attends le moment où il me dira que finalement, il veut se remettre avec Maya. Ou qu’il en a rencontré une autre. Je gère mal mon reflet dans le miroir et à vrai dire, avant Dean, j’avais jamais eu de problèmes de confiance en moi. Et plus notre relation avance, moins je me sens sûre. Moins je me sens bien, aussi. Ma confiance en moi n’a jamais été aussi basse que depuis que je sors avec lui. Et ça, je suis presque certaine que ce n’est pas normal. L’image de moi qu’il me renvoie me parait tellement difforme… Je n'ai jamais eu une très haute estime de moi-même. Je ne me trouve pas jolie. Pas attirante et avant, ça ne me posait pas vraiment de problèmes. Je me disais que de toute façon, je n'avais pas le temps pour ce genre de choses et qu’au fond,  si je devais sortir avec quelqu’un, ce serait avec quelqu’un qui m’aime exactement comme je suis. Avec mes bizarreries et mes faiblesses. Un peu comme tout le monde, finalement. Je n’imaginais pas que ce serait aussi dur. Je pensais qu’il n’aurait pas de mal avec ça.  Je pensais qu’il serait patient. Qu’il prendrait le temps de me connaître.

Mais, j’ai l’impression d’être seulement inutile et nulle quand je suis avec lui. Je me sens merdique parce que je ne suis pas assez comme si, trop comme ça. Parce que je gère mal mes horaires, parce que Dean voudrait qu’on soit un couple “normal” et que moi j’ai aucune idée de ce que ça veut dire. J’ai l’impression de ne pas être à la hauteur et après ce qui est arrivé en février, j’ai l’impression que les ressentiments sont toujours là mais qu’il ne dit plus rien parce qu’il a peur que je le quitte de nouveau.  J’essaie de faire des efforts mais, je suis terrifiée par tout ça. Finalement, je me demande souvent ce qu’il aime chez moi.  Je passe mon temps à me comparer à Maya en me demandant si je saurais faire comme elle, dans l’intimité. Je fais des recherches bizarres sur internet et je ne trouve rien. Je me réveille la nuit en me disant que j’aimerais bien être une autre personne. Ou pas tout à fait. Je me demande si je saurais être… Plus féminine, plus normale. Et si j’arriverais à tenir un personnage pendant des années et des années. Jusqu’à ce que nos mains soient fripées. Jusqu’à ce qu’on ferme les yeux pour la dernière fois.
Ce serait bien plus simple si je pouvais effacer tout ce que j’ai vu à la saint valentin. Ce serait bien plus simple si j’étais différente. Si j’étais aussi facile à vivre que mes autres amies, je pense que Dean n'aurait pas eu envie de me quitter. Il ne serait pas parti coucher avec son exe, si je savais faire tout ça moi-même. Et puis, Maya, elle ressemble à une mannequin. Elle a la taille fine et de longues jambes. Moi, je suis bizarrement fichue. J’ai des grosses cuisses et les hanches trop larges. c’est pas tout lisse. Ça forme comme une boule. Et puis c’est vrai que mes cheveux ressemblent à de la paille. J’ai toujours les lèvres sèches. Je ne sais même pas me maquiller. Quand j’essaie, c’est une catastrophe.

On est supposés partir dans quelques heures et je suis en craquage parce que je n’ai aucune idée de comment m’habiller. Je me trouve affreuse dans tout ce que j’essaie. J’aimerais pouvoir me cacher dans mes sweatshirts XXL et disparaître au milieu du coton mais, on part au Costa Rica en plein été. Il va faire chaud. Très chaud. Et il m’a dit de prendre des maillots de bain. Sur instagram, les photos de Maya en bikini sont partout. Et elle est absolument parfaite. J’ai l’air ridicule. Je ne peux pas m’empêcher de me demander si les autres filles qu’il voit sont toutes aussi… J’en sais rien. Mieux que moi. Ça me colle des frissons de malaise. Je referme nerveusement ma valise en y fourrant tous les vêtements que j’ai essayés, qu’ils me plaisent ou non. Je n’ai de toute façon pas vraiment le choix. Mes deux shorts en jean et ma dizaine de t-shirt, compenseront les quelques robes que j’ai mises à l’intérieur et que je n’oserais probablement pas porter de toute façon.
Je vérifie plusieurs fois que j’ai tout ce qu’il me faut et j’envoie un message à Dean pour qu’il vienne me chercher. On doit être à l'aéroport à 3h du matin alors, je prends mon temps. J’essaie d’éviter de repasser par chez lui parce que je n’ai pas encore eu le courage d’y aller.  J’ai trop peur de me retrouver en tête à tête avec lui. J’ai peur qu’il me touche et de sentir le goût d’une autre sur sa peau. J’ai peur qu’on aille au bout et qu’il me dise que je ne suis pas assez bien pour lui, finalement. Je suis pas prête à vivre tout ça une deuxième fois. Et même si d’extérieur, j’ai l’air comme d’habitude, je crois que Dean se rend bien compte que mon attitude a changé. Je suis dans la fuite constante du moindre moment d’intimité.

Je lui envoie un message vers 1H du matin. Le temps qu’il vienne me chercher et qu’on installe la voiture, il n’aura pas le temps de me proposer de repasser par chez lui pour passer une nuit courte. On aurait pu dormir quelques heures ensemble, passé ce moment à se retrouver.  A chaque fois qu’il glisse ses doigts sur mes hanches ou que ses lèvres s’approchent de ma peau, je crois entendre les grognements gutturaux qu’il poussait, ce soir-là.  J’ai l’impression qu’il peut sentir toutes les imperfections de ma peau sous la pulpe de la sienne. J’ai l’impression de perdre pied dans toutes les questions qui m’assaillent. Et là, on va passé 10 jours entiers ensemble. Je ne pourrais pas éviter éternellement le moindre rapprochement. Je n'aurais plus vraiment d’excuses valables à lui présenter. Je suis terrifiée par ce voyage. Et je crois qu’il pourrait signer la fin de notre histoire. La fin définitive. C’est pas ce que je veux non plus. Sinon, je ne prendrai même pas la peine de faire autant d’efforts. La jeep se gare en face de la maison et je descends avec ma grosse valise. Je n’ai pas non plus envie qu’il monte à la maison. En public, c’est plus simple. Je lui fais un sourire lorsqu’il descend de la voiture. «-Salut, Rosier.» Je m’approche timidement pour l’embrasser du bout des lèvres et je m’empresse de détourner le visage. «-On y va ? Tu as tout ?» Je me cramponne à mon sweatshirt, mes mains se planquent dans le fond de mes poches. «-Ils prévoient pas mal de pluie pendant notre voyage ! Mais on peut aller voir les baleines par contre ! » Je parle déjà pour éviter d’avoir des conversations gênantes ou un compliment auquel je ne vais de toute façon pas croire. J’ai pris cette habitude depuis qu’on est de nouveau ensemble. Je ne laisse plus vraiment de place aux silences. «-Il y a la ponte des tortues aussi. J’ai regardé sur internet. C’est la saison des pluies la plus intéressante. En plus, il y a de grosses vagues et du vent ! On pourra faire du parachute ascensionnel C’est trop cool.» Je parle, je parle. Je m’installe dans la voiture, je fais en sorte que tout aille vite. Pour flouter un peu plus les contours de notre relation sur le point de s'effondrer. «-Et toi ? T’as envie de faire quoi ? On a que dix jours, il faut profiter à fond !»





Au singulier
 À qui t'écris quand tu t'ennuies ?☽
Moi j'ai du mal à t'oublier, du mal à me dire que c'est mort
Du mal à me dire que c'est toi, du mal à comprendre comme c'est fort
Dean Rosier
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Emoji sourire qui pleure
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Occupation : Pilote de F3, il passe en F2 à la fin de l'année. Dean va devenir pilote de Formule 1, pour suivre les rêves de son père. Et ça ne l’enchante pas.
Âge : 23 Quartier : Propriétaire d’un loft à New Town.
Situation familiale : Fils du très célèbre pilote de formule 1 Thomas Rosier. En couple avec Liam.
Date d'arrivée à Edimbourg : Depuis la naissance.
Don : Empathie :
Rester en contact physique trop longtemps avec une même personne aspire ses émotions négatives. L'autre personne se trouve allégée de sa négativité, mais Dean ressent une importante fatigue mentale et parfois même physique.

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L'ombre des oiseaux - Diam Empty Re: L'ombre des oiseaux - Diam

Jeu 25 Juil - 16:49


it’s like the walls are caving in
Sometimes i feel like giving up
But I just can’t


A genoux devant ma valise, j’écoute le rythme entraînant des musiques qui se jouent dans mes AirPods. C’est bizarre d'être tout seul. Ça fait un mois maintenant que j’ai quitté la maison de papa et maman et si avant, la présence discrète mais quasi constante de Millie me tenait compagnie, aujourd’hui je suis seul, dans un appartement qui n’accueille jamais personne. Je trouve toujours des prétextes : le boulot, principalement, pour tenir les amis éloignés de cet endroit. J’aime bien mon appart, mais … Je déteste vivre seul. Je glisse le paréo que je voudrais offrir à Liam, une fois arrivés au Costa Rica, dans ma valise et je la referme, pour de bon cette fois. Il est encore tôt et heureusement que je me suis rendu compte de mon erreur concernant les horaires. Ça, c’est un truc qui ne m’arrive jamais quand je voyage. Mais c’est la première fois que je voyage avec Liam et la situation entière fait que je ne suis pas très concentré. Ce voyage, c’est un peu le voyage de la dernière chance. Je le vois comme un moyen de recoller les morceaux et j’ai une pression monstre sur les épaules. Je passe dans la salle de bain, j’évite mon reflet. Depuis le mois de février, les miroirs me renvoient une image que je ne supporte pas bien.

Je déteste le garçon que je vois dans le miroir. Je déteste le garçon que je suis devenu, au fil des mois. Et même si je suis à nouveau avec Liam, la corde de notre relation est fragilisée. J’ai bien l’impression qu’elle va céder, d’une minute à l’autre. Et j’ai l’impression de n’avoir pris aucune bonne décision pour la faire tenir encore. Ou pour la réparer. Peut-être qu’il faudrait simplement qu’on change de corde, mais qu’on a trop peur, parce qu’au fond on … s’aime ? Je ne sais pas. Et ça m’use de réfléchir tout le temps. Ça m’use de voir toutes mes tentatives avortées. Charlie m’avait prévenu : je vais devoir charbonner. Mais je n’ai pas la même ferveur que Charlie. Je suis jaloux de lui. Et je crois pas que ce soit vraiment moi, d’être jaloux de mes amis. Je me déteste.

Je quitte la salle d’eau pour aller dans mon canapé. Pas de messages de Liam. Elle doit être en train de galérer encore avec sa valise, tant pis. Ça me laisse un peu de temps pour me reposer, pour calmer les battements erratiques de mon cœur, déjà trop impatient de pouvoir passer du temps avec elle. J’angoisse, j’ignore comment vont se passer les prochaines semaines, mais j’espère qu’on aura la chance de se retrouver un peu. De se prouver qu’on est faits l’un pour l’autre. Je veux ma copine. Je veux retrouver ses rires gras, les vrais, tandis qu’elle glisse son nez contre mon cou, pour renifler comme une cinglée. Je veux que mes mains sur ses hanches là fassent frissonner, comme avant. Pas que ça la repousse, ou qu’elle fasse cette tête bizarre. Je pose mon avant bras sur mes paupières. Liam me manque. Et même quand je suis avec elle, Liam me manque. Je me déteste.

Son SMS me sort de ma légère somnolence. C’est l’heure d’aller la chercher. J’ai une boule qui se forme au creux de l’estomac. Il ne faut pas se méprendre : je suis vraiment heureux de ce voyage. Mais j’ai peur de me rendre compte que j’ai définitivement tout gâché et qu’on s’accroche simplement à des miettes de nous. Je m’assure que tout soit ok à l’appart, avant de fermer la porte et d’aller charger mes valises dans le coffre de la jeep. La route est rapide jusque chez Liam, j’envoie que je suis là. Et quand je l'aperçois, je prends une grande inspiration, avant de sourire et de sortir du véhicule : “Bonsoir Liam.”. Mon ton est chaleureux, quoi qu’un peu rauque, puisque je n’ai pas parlé depuis … douze heures, déjà. Liam glisse un rapide baiser sur mes lèvres, auquel je n’ai pas le loisir de répondre, avant de reculer et de débiter beaucoup trop de paroles à la minute. Je m’assure que tout est ok au niveau du coffre, en l’écoutant parler de la pluie, des baleines, des tortues … de parachute ascensionnel. Je m’installe au volant et je boucle ma ceinture. Elle me demande ce que moi je veux faire.

Ça a l’air génial, d’aller voir les baleines, de voir la ponte des tortues ou bien encore de faire du parachute ascensionnel. Mais je crois que j’espérais profiter un peu de notre bungalow, de massages au SPA, de moments juste tous les deux, à goûter des plats qui sont inconnus pour nos papilles. Je souris, démarre la voiture : “La même chose que toi, avec un peu de paresse dans la piscine du bungalow. Histoire de lever le pied de la vie de tous les jours !”. J’espère qu’on aura des moments juste tous les deux, des dîners, l’occasion d’observer les étoiles, ou de ramasser des coquillages. Je sais pas, des moments rien qu’à nous, pour nous permettre de nous retrouver.

***


La pluie tombe depuis que nous avons atterri. Pourtant, il fait chaud, vraiment. Humide et chaud. Je sens mes cheveux friser sur ma tête, c’est assez désagréable. Le vol m’a fatigué, je peine à m’habituer au décalage horaire. Liam, elle, semble déjà prête à partir à l’aventure. Ou à partir loin de moi, je ne sais pas trop. “Tu veux qu’on aille se balader sur la plage ? Je suis sur que même sous la pluie, c’est joli.”, je demande, depuis la chambre du bungalow. Tout est joli : fait de bois noble et de lin. Mon amie Zoe trouverait ça magnifique, le bungalow est ouvert sur l’extérieur. On a même une petite partie de plage privative. Si ça, c’est pas la classe ! Je reviens près de Liam, portant un short de bain un peu long et une chemise hawaïenne ouverte sur mon torse. Ça y est, je suis officiellement en vacances.

Mais combien de temps on va tenir à faire semblant ?






Can we slide ?
diam ☽ Deeply miss your love when I'm far away in another place, all that I dream of my chest is your pillow. Waitin' for your love you in all the ways in another place, all I'm thinkin' of just can't get enough.
Liam Powell
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L'ombre des oiseaux - Diam Empty Re: L'ombre des oiseaux - Diam

Mer 31 Juil - 11:58



L'ombre des oiseaux
Caressait sa peau
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Ce n’est plus comme avant. C’est une constatation que n’importe qui est capable de comprendre. Ça saute aux yeux lorsqu’on me connait. Mes sourires manquent de sincérité. C’est pas seulement avec Dean. C’est dans ma vie en général. Plus rien n’est comme avant.  Et je ne suis pas encore tout à fait habituée à tous les changements que l’année 2024 a apporté. La trahison de mon père. Celle de mon petit ami. Ça m’a blessé. Et j’ai encore du mal à réaliser que tout ce qu’il se passe est vrai. Le beau comme le pire. Tout paraît complètement irréaliste.  Rien n’a l’air vrai.  J’ai pas l’habitude qu’il y ait autant de changements en si peu de temps.  Pas seulement pour moi, pour mes proches, aussi. Les dynamiques ne sont plus les mêmes. Mes meilleurs amis construisent leur vie et moi aussi, d’ailleurs. On est tous dispersés par nos occupations et nos choix de vie. Je me sens seule.  J’aimerais beaucoup retrouver la personne que j’étais il y a quelques mois.  La Liam qui ne se souciait de rien si ce n’est de sa carrière. J’aimais bien être cette personne. C’était bien plus simple d’être indifférente aux problématiques des autres. Dean a tout remis en question dans ma vie mais il n’a apporté aucune réponse concrète. Je doute de tout, maintenant. Et c’est peut-être pour ça que les normaux ne font jamais rien d’extraordinaire de leurs vies. Ils passent leur temps à se questionner au lieu de se concentrer sur ce qu’ils sont supposé faire.  C’est énergivore. Et je ne supporte pas de ne pas être à fond dans ma carrière parce que je suis constamment en train de me demander pourquoi est- ce que les choses ont aussi mal tourné.
Ce n’est plus comme avant. Et je crois que ce ne sera plus jamais comme avant. Même mes sentiments ne sont plus vraiment les mêmes. Je crois que j’ai réalisé à quel point je l’aimais quand il m’a trahie. Je me suis vraiment rendue compte de la profondeur de mes sentiments. Ils ont été mis en lumière par la profondeur de ma blessure.  Je ne m’attendais pas à ressentir un tel éventail d’émotions. Tout a changé. Peut-être que le Costa Rica nous permettra de faire vivoter l’espoir quelque temps de plus. Peut-être que ça permettra de construire de nouvelles bases. Je n’en sais rien. La confiance, ça se perd à jamais ? J'espère sincèrement que non. J’ai besoin que ça ne soit pas le cas.

Pourtant, quand Dean m’avoue qu’il aimerait qu’on passe du temps juste tous les deux, j’ai un poids qui tombe dans mon estomac. Je me sens lourde, d’un coup. Je sais que c’est le principe de partir ensemble en vacances. Je suis inquiète de replonger dans une forme d’intimité avec lui. J’ai peur de le laisser de nouveau s'approcher et de baisser ma garde et qu’il me blesse de nouveau. Je ne supporterais pas une autre trahison. Je ne supporterais pas d’avoir l’impression d’avoir été prise pour une idiote du début à la fin. Lorsque je l’intellectualise, je sais que notre séparation n’est pas dû entièrement à cette tromperie. J’ai pas été à la hauteur et je l’ai poussé à faire ce qu’il a fait. Mais c’est une spirale sans fin : je ne me sens toujours pas à la hauteur. Et puis maintenant, il a carte blanche pour aller voir d’autres filles. Même s’il dit qu’il n’en a pas envie… On est dans une relation libre. Et il n’a plus de comptes à me rendre. Alors… Il reste combien de temps avant qu’il se lasse de cette situation et qu’il aille explorer les options qui s’offrent à lui ? J’ai mal au cœur à l’idée que ça puisse arriver. Je crois que ce n’était pas une très bonne idée de l'autoriser à le faire. Le problème c’est que c’est la seule option pour me protéger d’une nouvelle déception. Si je l’autorise, il ne peut pas me trahir. C’est mon honneur que je sauve, surtout. Je n’ai pas envie d’être la conne qui s’est fait trompé deux fois.

***

L’air est chaud et humide. Les routes dégagent une forte odeur de bitume brûlé, ça se mélange dans les brises marines et l’odeur iodée de l’océan. Ça sent bon. Ça parait être une odeur de vacances. Tout est joli. Même les routes, même la ville. Tout est joli. On passe en voiture et on traverse ce qui me paraît être un amoncellement d'hôtels de luxe. De grands bâtiments immenses aux façades tape à l'œil et aux grandes allées fleuries. On s’arrête devant l’un d’entre eux. Le plus luxueux, je pense. Au vu de l’immense allée qui mène à tous les bungalow  en bois flottés avec chacun leurs piscines privatives et les jardins pour garder un semblant d’intimité. Je me dis qu’ici, on aura vite l’impression d’être seuls au monde. C’est un peu flippant, je trouve. Je suis Dean d’un pas lent. Je traîne ma valise derrière moi, le regard qui se balade tout autour. Je parle pour ne pas laisser le silence s’installer. Je ne fais que ça depuis qu’on est parti. Le seul moment de silence c’est quand on a dormi tous les deux dans l’avion après une nuit blanche. Le reste du temps, j’ai maintenu la conversation sur des sujets divers et variés pour ne pas avoir l’impression qu’on a plus rien en commun. Je commente la moindre des choses qu’on voit. Il pleut mais il fait chaud. Ce n'est pas une pluie désagréable comme à Edimbourg. Je suis presque sûre qu’on pourrait se baigner et que l’eau serait tout de même chaude.  

D’ailleurs, Dean propose qu’on aille se promener sur la plage. Je pose ma valise dans un coin du bungalow et je secoue la tête : «-Si tu me laisses le temps de prendre une douche et de me changer. Je veux bien.» Je cherche la chambre des yeux, je pousse une porte et je réalise que Dean est en train de mettre ses affaires dans une autre pièce. Il y a deux chambres. Je pousse un immense soupir de soulagement. J’espère qu’il ne m’a pas entendu. Je ferme la porte derrière moi et je m’assois sur le lit. Je prends le temps d’apprécier le silence. Je crois que Dean a remarqué que j’étais particulièrement stressée de passer dix jours avec lui en tête à tête. Lorsqu’on me connait, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Après avoir pris une douche rapide, j'ouvre ma valise et je cherche mon maillot de bain que j’enfile en essayant de ne pas me poser trop de questions.  Je fouille parmis mes affaires de plages. Je suis supposé mettre une robe mais à l’instant où je la sors, je sens comme un poids sur mon estomac. Une petite voix dans ma tête qui me souffle “À quoi bon, Lils ? Tu seras jamais aussi jolie que Maya.” Je déglutis difficilement et j’enfile un des vieux t-shirts de mon père et un short en jean. Je sors de la chambre, mal à l’aise. Ça me fait un pincement au cœur de voir Dean parce qu’il est vraiment beau. Comme toujours. Je détourne le regard et j’inspire. Je n’ai pas envie de penser à toutes les choses auxquelles je pense. Je me sens parasité par le manque de confiance en moi. J’ai beaucoup trop conscience de mon corps. Je préférais l’époque où mon image de moi était floue. Je me sens affreuse. Et ridicule à côté de lui.
Si je me laissais aller, je me mettrais à pleurer, je crois. À la place, je déglutis et je me racle la gorge pour me donner de la contenance : «-Je suis prête ! On peut y aller. » J’étire les lèvres dans un sourire et j’ouvre la marche vers l’extérieur du bungalow. Il pleut mais il fait bon. Le soleil est en train de se coucher. Dans d’autres circonstances, je passerais vraiment un moment exceptionnel. Là, tout de suite. Je parle pour ne pas avoir l’air d’être malheureuse d’être là. «-C’est hyper joli. Ça me rappelle le film d’horreur hyper nul… Comment il s'appelait….» Je fronce le nez, je penche la tête pour chercher le titre de cet énorme nanar qu’on avait regardé avec Lúca et Parker. « Paradise terror, un truc comme ça.» J’avance un peu sur la plage. Je lève le nez pour prendre l’air de la mer. «- J’adore l’odeur de l’océan. Tu penses qu’on pourrait surfer ?»







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Occupation : Pilote de F3, il passe en F2 à la fin de l'année. Dean va devenir pilote de Formule 1, pour suivre les rêves de son père. Et ça ne l’enchante pas.
Âge : 23 Quartier : Propriétaire d’un loft à New Town.
Situation familiale : Fils du très célèbre pilote de formule 1 Thomas Rosier. En couple avec Liam.
Date d'arrivée à Edimbourg : Depuis la naissance.
Don : Empathie :
Rester en contact physique trop longtemps avec une même personne aspire ses émotions négatives. L'autre personne se trouve allégée de sa négativité, mais Dean ressent une importante fatigue mentale et parfois même physique.

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L'ombre des oiseaux - Diam Empty Re: L'ombre des oiseaux - Diam

Mer 31 Juil - 15:32


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Il m’arrive parfois - souvent, de penser que Liam serait plus heureuse si j’avais simplement lâché l’affaire après avoir couché avec Maya. Même si c’est arrivé juste après notre rupture, le timing et le simple fait que ce soit mon ex ont suffit à briser tout ce que Liam et moi on avait construit. Et c’est con qu’il ai fallu que j’éclate tout en mille morceaux pour me rendre compte que ce que j’avais, ce n’était pas si terrible. Ce n’était pas la relation que j’avais imaginé, ni même celle dont je rêvais, mais au moins … On n'avait pas peur d’être l’un avec l’autre. Liam n’avait pas peur. Je ne sais pas si j’aurais tenu très longtemps, parce que malgré tout, elle ne s’investissait pas vraiment dans notre histoire, mais au moins, elle était heureuse. Et je crois que c’est ce qui me manque le plus, voir Liam heureuse. Je déteste ce que j’ai amené dans sa vie, je déteste ce que j’ai fais d’elle. J’ai toujours pensé que dans un couple, chacun apportait quelque chose à l’autre. On se pose avec nos bagages, nos traumas, mais aussi nos forces et nos rêves. J’ai écrasé les rêves de Liam et j’ai ajouté des traumas à ceux qu’elle avait déjà. Si Charlie ne m’avait pas boosté, je n'aurais pas retenté ma chance avec Liam. On aurait eu mal au cœur un petit temps, tous les deux. Et puis, ce serait passé. Avec les mois, les années, les rencontres, le travail. On fonctionnait bien quand on était amis. Même quand je ne voulais pas l’être. C’est moi qui ai mené à tout ça. C’est moi qui ai brisé Liam. Et j’ai du mal à me regarder dans une glace.

Je tente quand même de proposer un truc. Une balade sur la plage. Elle accepte, mais dit qu’elle a d’abord besoin d’une douche. Je hoche la tête et m’assois dans l’un des fauteuils du bungalow. Je me frotte le visage avec les deux mains, avant d’attraper mon téléphone et d'envoyer quelques messages à mes proches : papa, maman, Millie, Callie, Charlie et Zoe, principalement. J’essaie de sonner le plus jovial possible, j’envoie une photo et je le verrouille, avant de le poser sur la table basse. Je ferme les yeux et je profite du bruit de la jungle, des oiseaux qui chantent par milliers, probablement des aras, et aussi du bruit de la pluie qui tombe. C’est apaisant et ce brouhaha alentour m’empêche de me perdre dans cette spirale de pensées que je veux taire. J’en ai assez de penser que tout est foutu, que je ferais mieux de tout laisser tomber, qu’on a aucune chance d'y arriver. J’aimerais une petite lueur d’espoir, un petit truc qui me fait dire qu'on est sur la bonne voie, elle et moi. Mais je crois qu'on doute trop fort tous les deux. Finalement, Liam sort de la douche et je me lève. Elle porte un t-shirt large, un short en jean. J’esquisse un sourire mais je ne vais aucun commentaire sur elle. Elle déteste ça. Et puis elle ne me croirait pas, de toute façon. Alors à quoi bon ?

Elle ouvre la marche et je la suis. Probablement que la fatigue du voyage n’aide pas, mais je n’arrive pas à me réjouir d’être ici, alors que le cadre est exceptionnel. Elle me parle d’un film d’horreur qu’elle a vu, mais je n’écoute qu’à moitié. Je suis bouffé par des pensées parasites que j’essaie de taire en me forçant à penser à autre chose. Elle demande si on peut surfer et je hausse les épaules : “Probablement.”. D’un geste du menton, je désigne un petit groupe de personnes sur la plage, en train de rire. L’un d’eux semble avoir un truc qui ressemble à une planche de surf, couchée à côté de lui : “On dirait bien que oui, en tout cas.”. Je tourne le regard vers Lils. Elle est jolie. Mais elle a l’air triste.

***

Cinquième jour. Je suis réveillé par une sensation étrange sur le visage. Je me redresse : “Hm …”. Je passe ma main sur ma joue et quelque chose court se réfugier dans mes cheveux. Mon cœur rate un battement. Il y a quelque chose dans mes cheveux. Je me lève d’un bond, en me secouant dans tous les sens : “OUAHRBEUGHLBEH BEURK BEURK OUARGH !”. La bestiole se fait éjecter sur mon lit. C’est un gecko. J’ai un frisson qui parcourt ma peau, tandis que je secoue les mains, comme pour évacuer la peur : “Saleté ! T’es trop mignon, mais tu m’as fait flipper ! Ça va pas ?”. Je le récupère dans mes mains pour le sortir du bungalow. En sortant de ma chambre, je continue à lui parler : “On ne saute pas sur le visage des gens quand ils dorment. C’est mal venu. Lils ! Hey ! Regarde.”. Je m’approche d’elle, elle a l’air déjà réveillée et … habillée ? Je montre mon nouvel ami à ma petite copine : “Ce petit machin était sur ma joue quand je dormais, il m’a couru une sacrée trouille.”. Je laisse le lézard repartir sur une poutre en bois qui donne à l’extérieur et je me tourne vers Liam. Je lui pose un baiser sur la joue, je n’ose plus vraiment l’embrasser. “T’es déjà habillée ?”, je demande en me servant une tasse de café. Et puis ça y est, ça me revient. “Ah oui … on va voir les baleines … avec David et les autres.”, je souffle, avant de boire une gorgée. David et les autres, c’est ce petit groupe qu’on a rencontré le jour de notre arrivée. D’ailleurs, ça fait cinq jours qu’on passe nos vacances avec eux. Nous n’avons pas eu une seule minute tous les deux. Je demande, moins enthousiaste : “On part à quelle heure ?”.






Can we slide ?
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Liam Powell
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Situation familiale : En couple avec Dean... Même si c'est compliqué.
Date d'arrivée à Edimbourg : La naissance, j'ai jamais vraiment changer de quartier
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J'ai cramé tous les feux rouges
Et son cœur, j'l'ai écrasé
Et je porte un poids lourd
Rien ne pourra s'effacer
Je crois que j'ai fais l'tour


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Jeu 1 Aoû - 12:55



L'ombre des oiseaux
Caressait sa peau
Elle bronzait au lait de coco


Je n’ai pas envie qu’on passe les vacances à être mal à l’aise l’un avec l’autre. J’aimerais bien trouver une façon de maintenir une bonne ambiance mais, je n’y arrive pas. Dean n’a pas l’air très ouvert à la conversation et je parle un peu dans le vide. J’ai l’impression qu’il n’y arrive pas. Et ça m’angoisse parce que je ne sais pas comment me comporter. Je me sens coincé par la peur de décevoir de nouveau mais, coincé également par la peur de souffrir de nouveau. C’est une situation qui n’a pas l’air d’avoir d’issue. Je ne sais pas comment me comporter et quoi que je fasse, j’ai l’impression que je n’arrive pas à le rendre heureux. Pourtant… pourtant c’est lui qui insistait en disant qu’il m’attendait. C’est lui qui disait qu’il avait envie qu’on se remette ensemble. Et maintenant qu’on l’est, il a l’air d’avoir perdu espoir. Je me demande si j’ai fait quelque chose qui lui a déplu ? Ou si c’est moi, en tant que personne qui lui déplait ?  Pourtant, j’essaie de ne pas parler de boulot. Je fais la conversation. Je m’intéresse à ce qu’il dit et j’essaie d’être présente quand il est là. Et puis, je le vois bien plus qu’avant. J’ai même mis ma fierté de côté pour qu’on puisse partir ensemble. Toutes les choses qu’il attendait…. Toutes les choses qu’il me demandait, j’essaie de le lui offrir. Je lui ai même offert le droit de m'écraser un peu plus et d’aller coucher avec d’autres femmes. Alors, quoi ?  Quoi ? Qu’est ce qu’il manque ? Pourquoi est-ce qu'il me donne encore l’impression que je ne suis pas une bonne petite-amie ? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à l'enthousiasme pour les vacances ?  On a prévu des tas d'activités géniales.  On est supposé vivre une aventure formidable. Et se créer de bons souvenirs…

Je me sens impuissante. J’ai l’impression que quoi que je fasse, Dean m’en voudra toujours un peu d’être la personne que je suis. Je ne sais plus vraiment comment me comporter. Je crois que j’arrive à court d'options. Alors, je continue à proposer des choses. Je me dis qu’il y a peut-être une activité qui va lui donner envie. Et puis, je parle de surf. Et il me dit que les jeunes qui sont plus loin sur la plage ont l’air de surfer, eux. J’ai le regard qui se lève vers l’endroit qu’il m’indique et une sorte de soulagement dans le regard. Peut-être que si on est pas seuls, ça se passera mieux. «- Attends ! Je vais aller leur demander. » Je fais un sourire et je m’avance vers le garçon qui est assis sur sa planche de surf. Je demande d’une petite voix s’ils parlent anglais et ça se fout un peu de la gueule de mon accent écossais.  Je sais déjà en quelques instants que ça va plutôt bien passé avec eux. Je me présente et je présente Dean. Je dis qu’on est tous les deux en vacances et que c’est la première fois qu’on vient. Qu’on aimerait bien découvrir des trucs sympas, s’ils connaissent un peu l’endroit. Le gars qui se présente comme étant David m’indique qu’ils viennent ici presque tous les ans. Qu’ils sont des amoureux de l’endroit et qu’ils connaissent pleins d'endroits cools à visiter. Je me tourne vers Dean, un grand sourire aux lèvres : «-On est chanceux, alors ! » Peut-être qu’il fera moins la gueule s'il est pas seulement coincé avec moi. Et puis, dans le groupe, il y a des jolies filles…

***

Les vacances se passent bien. Ou du moins, elles se passent aussi bien que possible. On est dans un endroit paradisiaque, on fait du surf le matin, du canyoning l'après-midi.  J’ai pu faire du parachute ascensionnel et on a visité plein d’endroits super beaux. Les journées sont sacrément remplies et ça me permet de ne pas avoir à penser à la relation bancale avec mon petit ami. Je me sens bizarrement un peu plus proche de lui aussi. Ça me fait plaisir de voir des choses magnifiques avec lui. Tout n’est pas tout noir. Et puis, je me dis que ce n’est pas si mal qu’on apprenne à s'appréhender de nouveau au sein d’un groupe. C’est un truc que nos amis respectifs n’ont pas l’air d’avoir envie de faire. Ash n’aurait pas du tout la patience de traîner avec mon petit-ami. Lùca non plus et puis de toute façon, Lùca n’a plus du tout le temps. Il vient d’être père de famille et il s'investit surtout dans sa nouvelle parentalité. ( Ce qui est normal. ) Le seul qui serait ok pour traîner avec nous c’est Charlie et il passe surtout son temps à draguer Dean et à faire des blagues bizarres. Je ne sais pas si c’est la meilleure sauce pour qu’on se lie de nouveau. Là, c’est différent. Je me dis qu’on est forcément liés par des souvenirs. On évolue au milieu de gens qui n’ont aucun aprioris sur notre relation. Et ça, c’est presque relaxant. Hier, on a passé la journée en randonnée dans un petit village loin de tout après une petite randonnée. C’était formidable.  David nous montre tout ce qu’il connaît du pays. Il est gentil. Il nous inclut dans tout ce qu’il organise avec ses amis. L’entente s’est tout de suite faite avec lui. Il aime bien l’aventure et c’est tout ce que je recherche, quand je pars en voyage.

Ce matin, on a réservé un bâteau pour aller voir les baleines. Je me suis réveillée tôt pour me préparer. Je voulais profiter de l’air frais du matin pour tremper mes pieds dans la piscine en buvant mon café. J’ai enfilé mon maillot de bain en vitesse et une robe de plage par nécessité, surtout. Je veux pouvoir plonger avec les baleines tout à l’heure. Prendre pleins de photos. Et puis passé un moment privilégié avec Dean. D’ailleurs, j’entends un hurlement dans la chambre qui me fait relever la tête. Je sors mes pieds de la piscine et je me dirige vers l’intérieur du bungalow pour aller voir ce qu’il se passe. Il est en train de parler tout seul et je n’entends pas ce qu’il dit jusqu’à ce qu’il arrive à ma hauteur. Il me montre un lézard qui se débat entre ses mains. Je fais un grand sourire. Il a les cheveux en pétard et encore la trace de son oreiller sur la joue. Je glisse un doigt sur la tête du petit reptile. «-Il est trop mignon. Tu lui a pas fait mal quand t’as eu peur ? Le pauvre petit.» J’observe mon petit ami libérer la petite bête qui file à toute vitesse tout en haut de la pergola qui couvre la table du petit déjeuner. Je souris sous les lèvres de Dean, lui tend un peu la joue. Il me demande pourquoi je suis habillée et je m’apprête à répondre mais, finalement il se souvient de ce qu’on a prévu aujourd’hui. Je hoche vivement la tête. «-Des baleines, tu te rends compte ? Ça va être absolument dingue ! » Je me redresse et j’ai un air rêveur au visage. «-Ils viennent nous chercher à 9h, t’as le temps de prendre ton petit dej, t’en fais pas ! » Je pose mon pied contre le sien. «-C’est trop bien qu’on ait l’occasion de faire ça, sérieux.»


***

La mer est agitée. Le bâteau nous secoue dans tous les sens pendant qu’on enfile nos combinaisons de plongée. La guide répète une dernière fois les instructions. Elle est hyper à cheval sur la sécurité mais, avec Dean, on est les seuls à écouter attentivement tous les détails. Je me tourne vers lui. Il est beau même dans une combi affreuse de plongée. Ce n'est pas permis d’être aussi beau tout le temps. On dirait qu’il n’est touché par rien. «-T’es prêt ? »  Je demande et il hoche la tête. Je monte sur le pont. «-On saute ensemble ? » Je propose et David nous entends. Il hoche vivement la tête , il a un grand sourire. Je m’avance au bord, j’attrape le poignet de Dean et on compte. «-Trois, deux, un ! » Mes jambes s’activent pour sauter dans le vide. L’eau nous attend, presque deux mètres plus bas.  L’eau est gelée et je ferme vivement les yeux à l’arrivée de l'impact. J’ai les sens engourdis par le froid et l’adrénaline, les vagues distordent un peu le bruit des baleines qui communiquent entre elles. J’ouvre enfin les yeux. Dean a le regard fixé sur un immense cétacé qui passe tout proche de nous.  On réalise seulement l’énormité de l’animal lorsqu’on le voit de nos propres yeux. Il a l’air complètement happé par l’ondulation de la baleine. On peut presque sentir l’eau s'agiter sous ses mouvements. C’est puissant, ça me surprend un instant. J’attrape mon appareil photo pour prendre Dean qui s’en approche et je me rappelle qu’il faut que je respire. J’ai la tête qui tourne mais ce n'est pas grave. Je passe l’un des meilleurs moments de ma vie.







Au singulier
 À qui t'écris quand tu t'ennuies ?☽
Moi j'ai du mal à t'oublier, du mal à me dire que c'est mort
Du mal à me dire que c'est toi, du mal à comprendre comme c'est fort
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Occupation : Pilote de F3, il passe en F2 à la fin de l'année. Dean va devenir pilote de Formule 1, pour suivre les rêves de son père. Et ça ne l’enchante pas.
Âge : 23 Quartier : Propriétaire d’un loft à New Town.
Situation familiale : Fils du très célèbre pilote de formule 1 Thomas Rosier. En couple avec Liam.
Date d'arrivée à Edimbourg : Depuis la naissance.
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Rester en contact physique trop longtemps avec une même personne aspire ses émotions négatives. L'autre personne se trouve allégée de sa négativité, mais Dean ressent une importante fatigue mentale et parfois même physique.

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Mar 20 Aoû - 16:39


it’s like the walls are caving in
Sometimes i feel like giving up
But I just can’t


Aller voir des baleines, c’est une activité que je n’ai jamais faite. Liam me demande souvent si j’ai déjà fait tel ou tel truc avec Maia. Et quand je dois répondre oui, je vois bien qu’elle se sent mal vis à vis de ça. Alors parfois … je mens. Je dis que je n’ai jamais fait de canyoning avec elle, et voilà. Je culpabilise de mentir, mais je ne vois pas la déception dans le regard de Liam et ça va mieux. Les baleines, je n’ai pas eu besoin de mentir. Je n’ai jamais nagé avec des baleines, avec qui que ce soit. Je suis heureux de faire ça avec elle, mais j’ai un sentiment amer en bouche, parce que David et ses amis seront là. On s’entend très bien avec David et les autres et je n’ai rien contre le fait de partager des activités avec eux, bien au contraire. J’ai toujours été de nature sociable, j’adore faire de nouvelles rencontres … Mais j’ai un peu plus de mal en ce moment, parce que je voulais profiter de ces vacances pour faire quelques activités de couple avec Liam. Juste elle et moi. On s’est à peine tenu la main, je doute que ces gens savent que Liam et moi nous sommes ensemble. Elle a l’air absolument ravie et je sais qu’elle ne voit pas les choses comme moi je les vois. Ça me fait mal au cœur de ne pas être aussi enthousiaste qu’elle, sincèrement. Je voudrais, moi aussi, ne me soucier de rien d’autre que de l’activité à venir. Je voudrais me débarrasser de ce sentiment atroce, qui me dit que mon histoire se termine bientôt. Je ne veux pas que ça se termine.

***


Je n’ai pas le mal de mer, mais les vagues secouent le bateau avec ferveur. J’écoute attentivement ce que raconte la guide, tout en terminant d’attacher la combinaison de plongée. Je réprime un air dégoûté, en essayant de ne pas imaginer le nombre de personnes qui ont déjà enfilé cette tenue avant moi. Et puis, tout va plutôt vite. Liam se saisit de mon poignet, j’ajuste le masque sur mon visage. Elle me demande si on saute ensemble, je hoche la tête. Et on saute.

Il y a deux mètres de chute libre, avant que mon corps n’entre en contact avec l’eau gelée. Très vite, j’ouvre les yeux et … Wow. Le spectacle qui se joue sous nos yeux est absolument magnifique. A seulement quelques mètres devant moi, se trouvent deux cétacés, dont la nage est si puissante, que les vagues me font légèrement reculer. Leur chant fait vibrer mes os, et s’il ressemble à un cri distordu à cause de l’eau, je sais qu’il est en réalité magnifique à entendre. J’oublie tout, pendant une seconde. J’oublie mon couple bancal, j’oublie la présence de David et de ses amis, j’oublie jusqu’à mon prénom. Je nage jusqu’à l’immense cétacé, qui fait 14 ou 15 mètres de long. C’est absolument immense, je me sens petit et insignifiant. La deuxième baleine semble plus petite, et je me demande une seconde s’il ne s’agit pas d’une mère et de son petit. Tout est si beau. Je me sens en paix. Elle passe si près de moi, que je vois son œil droit. L’instant est suspendu, hors du temps. Elles s’éloignent et je cherche Liam, comme ramené à la réalité une minute. Je nage vers elle. L’instant est magique.

***


Le soleil se couche sur la plage. David et une autre garçon du groupe ont décidé d’allumer un feu de camp. On a passé une journée formidable, tout le monde n’a que les baleines à la bouche. Une bouteille de tequila passe de main en main et j’en bois parfois quelques gorgées. Je suis assez discret, j’écoute les conversations, je réponds quand on me parle, mais je dois l’avouer, je suis ailleurs. J’ai le regard qui se perd sur Liam qui est un peu plus loin. Je ne sais pas de quoi elle discute, mais David a l’air de la faire beaucoup rire. J’ai une pointe de jalousie qui galope dans le cœur, mais que j’étouffe à la seconde où Thomas s’assoit à côté de moi. Il m’attrape par les épaules, et il dit : “Bon Dean ! Parlons peu, parlons bien … J’ai une super nouvelle pour toi. Tu vois la meuf, là-bas ?”. D’un signe de tête, il désigne Mia ou Pia, je ne sais plus. Une de leurs amies : “Bah tu lui plais vachement. Alors franchement, vas mon grand, tente ta chance !”. Je cligne des yeux, avant de tourner la tête vers Thomas. J’ai un air interloqué sur le visage, puis je désigne Liam : “Mais elle est là, ma copine.”. Thomas rit : “Oh, c’est bon, je me fous pas de ta gueule ! Je te jure, elle est chaude comme la braise, elle a que ton nom à la bouche !” - “Mais je ne me fous pas de toi non plus. Je sors avec Liam.”. Il cesse de rire et se gratte la tête : “Oh wow, sérieux ? Merde. David va faire la gueule. Désolé, mec, on savait pas du tout.”.

Ouais. Mais ça, je sais. Personne ne peut savoir. On se comporte comme deux amis. Alors … Je hausse les épaules en lui disant que ce n’est pas grave. Mais je me lève, pour aller rejoindre Liam. Mes tentatives de gestes tendres se sont toutes soldées par un échec : soit une esquive de la part de Liam, soit un abandon de la mienne. Cette fois, je pose ma main sur sa hanche, en posant mes lèvres sur sa tempe et je demande : “Hey, ça fait un moment que t’as rien mangé, t’as pas envie d’un truc ?”.







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