Sinking Past
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Aaliyah Perkins
Aaliyah Perkins
Fétichiste des mains
Pseudo : Pow
Avatar et crédit : Antonia Thomas (par Nuit d'orage)
Messages : 3462
La poêle à frire de Raiponce * Charlene H1gj
Occupation : Standardiste dans une agence de voyages
Âge : 33 Quartier : Leith, un appartement partagé avec Aaron son meilleur ami et sa fille, Sydney
Situation familiale : Mère d'une petite fille de deux ans - célibataire
Date d'arrivée à Edimbourg : Naissance, puis retour en juillet 2021
Don : Pendant un moment de tristesse non simulé, parvient à revivre un souvenir heureux qui la laisse tétanisée une dizaine de secondes

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Ven 22 Mar - 20:55
La poêle à frire de Raiponce
Au début, tout se passait bien. Evidemment que tout se passe bien au début, j’avais vécu assez de rendez-vous et de relations amoureuses pour savoir qu’au début, on se présentait toujours sous son meilleur jour. Et pourtant, j’avais toujours, toujours, envie d’y croire. Je n’aimais pas être seule. Avoir Aaron et Sydney me comblait de bonheur, mais ce n’était pas la même chose, alors je recherchais sans cesse un compagnon de vie. J’avais tendance à m’emballer, j’étais au courant car on m’avait déjà fait la remarque, mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas m’en empêcher. Ce garçon était plutôt gentil et prévenant, il ne faisait pas de collection de statuettes bizarres, et il ne semblait pas avoir d’ex folle dans son entourage. Il avait fait de grandes études et il avait un bon métier. Il n’avait certes pas d’enfants, mais il m’avait assuré que « oui un jour, pourquoi pas ». Quoiqu’il en soit, après plusieurs rendez-vous, il m’avait semblé naturel et carrément acceptable qu’on poursuive la soirée chez lui pour un dernier verre. Il me montrerait son bel appartement, sa bibliothèque enrichie de livres d’auteurs, et la dernière oeuvre artistique qu’il avait sculpté. Alors certes, il n’avait pas menti là dessus. Son intérieur était beau et bien rangé, avec une vue imprenable sur le château en arrière plan. Je m’y étais sentie à mon aise et j’avais apprécié de le voir prévenant vis à vie de moi. Comme je n’étais pas complètement folle ni stupide, j’avais averti mon meilleur ami de ma localisation avant de m’y rendre.

Il y avait plusieurs choses que je n’avais pas anticipé. La première, c’était que ce garçon puisse avoir la consommation d’alcool aussi facile. Je veux dire, les premières fois nous nous étions contentés de un ou deux verres. Là, nous avions ouvert une bouteille et nous l’avions terminée à deux. Je n’avais pas anticipé non plus qu’il se montre un peu plus pressant pour que nous concrétisions. Un peu joyeuse mais sans être ivre, j’avais réussi à le repousser mais tout d’un coup, je ne m’étais plus du tout sentie à l’aise en sa présence. La troisième chose que je n’avais pas anticipé, serait la réaction que j’aurai lorsque, force serait de constater que mon rendez-vous ne me laisserai pas tranquille avant d’avoir eu ce qu’il voulait, il se montrerait un peu moins gentil que d’ordinaire. Ma réaction qui fut donc de l’assommer avec la première chose qui me tomberait sous la main à savoir mon verre, projetant au passage des gouttes de vin sur les coussins blancs du canapé. Et maintenant je me trouvais là, le t-shirt un peu dégagé sur l’épaule et des mèches échappées de mon bandeau à cheveux, debout devant ce canapé, un homme avec un trou dans la tête à mes pieds. Enfin, la dernière chose que je n’avais pas anticipé, c’était mon téléphone, qui en plus d’être quasiment déchargé, ne semblait pas avoir apprécié le choc d'être tombé dans l'opération. J’avais tenté de composer le numéro des pompiers mais il ne voulu rien savoir. Oui, parce que j’avais composé le numéro des pompiers. Je ne pouvais pas laisser ce garçon, il avait peut être une hémorragie interne, un morceau de crâne enfoncé dans le cerveau, que sais-je ! Non, il me fallait absolument trouver de l’aide.

Plutôt que de courir à fond la caisse jusqu’a la rue en priant pour que quelqu’un passe au même moment et s’arrête, je choisis de me tourner vers la seconde porte du pallier, à laquelle je frappais énergiquement. Un moment passa avant que j’entende quelqu’un se déplacer à l’intérieur pour venir m’ouvrir. Ce quelqu’un fut une jeune femme magnifique, probablement de mon âge, métisse comme moi. « Excusez-moi de vous déranger, j’ai eu euh… un petit problème avec votre voisin, est-ce que vous pouvez appeler les secours ? Mon téléphone… ». Je lui montrais l’écran fissuré pour appuyer mes dires.



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Charlene A. Tommsen
Charlene A. Tommsen
Pseudo : Koalau'
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CW : Adultère. Dépendance. Dépression. Boulimie. Scarification. Suicide.
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La poêle à frire de Raiponce * Charlene Ivao
Occupation : Mannequin (international)
Âge : 33 Quartier : Old Town
Situation familiale : Raide dingue in love de sa fiancée, Raichou (même si ça fait mal)
Date d'arrivée à Edimbourg : Été 2013
Don : Cha peut « bloquer » son psyché (sorte de mécanisme d’autodéfense pour se protéger d’elle-même). De plus d’autres personnes dotées d’un don ne pourront pas lire en elle (sauf si elle le décide), ni affecter ses émotions de par leur proximité.

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Mar 26 Mar - 20:36
Affalée dans le canapé, la tête en arrière, les yeux fermés, une poche de glace sur le front je me lamente de mon triste sort. Mes jambes légèrement surélevées par un coussin, elles me font malgré tout savoir qu’elles n’apprécient pas davantage cette position que moi. Oh croyez-moi les filles, moi aussi j’aimerais piquer un sprint vers la porte d’entrée. Moi aussi j’aimerais dévaler les escaliers quatre à quatre tout en sautant artistiquement le dernier palier. Moi aussi j’aimeras aller me défouler dans le parc en courant six fois autour du lac. Mais vous savez quoi ? Ça n’arrivera pas. Ni aujourd’hui. Ni demain. Ni dans le courant de la semaine. Et certainement pas cette nuit !

Non parce qu’il faut savoir que mon corps ne pouvait pas simplement se contenter de mettre du temps à récupérer de l’accident de septembre dernier. Déjà qu’il met des plombes à se remettre d’aplomb (et ce n’est pas faute d’y mettre du mien – un peu trop d’ailleurs d’après le toubib, mais là n’est pas la question) ; qui plus est, il devait se choper une crasse quelconque un jour où je suis seule à l’appartement. Pas que cette situation soit à ce point rarissime, on en convient. Est-il que ma fiancée est sur une grosse affaire et donc motus et bouche cousue. Interdiction totale de la déranger avec des textos bourrés de smiley jusqu’à nouvel ordre. Pas de grandes déclarations d’amour non plus. Rien. Niks. Noppes. Que-dalle. Sauf urgences vitales bien sûr. Alors certes, j’ai remis tripes et boyaux dans la poubelle de la cuisine, mais je ne qualifierais pas ça de ladite urgence autorisée. Et elle non plus d’ailleurs.

Alors me voilà à camper dans le fauteuil avec un sachet glacé comme seul compagnon de cellule. Même la télé n’a pas droit au chapitre. De toute façon, pour dire quoi ? Les nouvelles sont trop déprimantes et les séries télé ça se digère mieux quand on les regarde à deux. Surtout quand une des deux n’arrête pas d’anticiper la suite ou de critiquer la malheureuse mise en scène, voire carrément le degré de prévisibilité d’une action. Je ne citerai pas de nom, disons juste que je comprends pourquoi ma chère et tendre moitié est beaucoup moins enthousiaste que moi pour le coup. Et encore ! D’un point de vue extérieure, je suis certaine qu’il y a un petit côté attendrissant à ce comportement. Ce n’est pas non plus que je peux l’avoir avec le ou la première venue. Bien que, avec Nad’ on avait l’habitude de bien se marrer devant les films en noir et blanc. Sans son et on faisait nous-mêmes les voix off. Avec Aiz’ aussi on aurait pu s’organiser un week-end bingwatching. Sauf qu’on n’aurait peut-être pas bingwatché grand-chose si ce n’est la composition de la bouteille. Tout en s’esclaffant sur les résultats du concours de l’Eurovision. Ah non, c’est vrai, ça je regarde seule. Toujours pas réussi à trouver quelqu’un d’assez perché que pour tenter l’expérience avec moi.

Ainsi donc je me lamente en silence. Sur l’inintérêt total du programme télé. Sur le temps de revalidation qui passe vachement trop lentement. Sur la gastro que j’ai réussi à me choper en sortant quasi jamais de chez nous. Sur …

J’ouvre les paupières en soulevant un peu la poche de glace qui a glissé dessus en percevant un bruit à l’entrée. Ce même bruit qui se répète de manière frénétique et soutenue. Quelqu’un frappe à la porte ? À cette heure-ci ? Je ne devrais probablement pas aller ouvrir. Oui, c’est plus que probable même. Mais n’est-ce pas justement une raison suffisante ? (surtout me connaissant) Là pour le coup mon corps et mon esprit sont sur la même longueur d’onde. J’ai réussi à choper une béquille (j’ai essayé avec la canne, mais ça donne clairement moins bien que dans les films) et je clopine en direction de la porte – mon glaçon dans mon sillage sur la table basse. Un minimum de consistance que diable ! Même si ça pourrait être un voleur, un marchand de tapis, un flic … ou tout simplement notre voisin de palier. Vous remarquerez qu’il arrive en fin de liste.

Je déverrouille la porte et l’ouvre juste assez que pour passer la tête, sans pour autant laisser libre accès à entrer (bon une personne un tantinet musclé n’aurait qu’à donner un coup de coude dans le battant pour me renverser et prendre le dessus, mais il est déjà trop tard que pour me faire cette réflexion donc à quoi bon) :

- « Bonsoir ? »

Oui c’est plutôt une question qu’une affirmation. Même si on est d’accord de dire que la soirée a bel et bien été entamée (ce n’est pas non plus comme si je m’étais assoupie et qu’on était déjà la nuit, voire carrément le lendemain matin … si ? – non un furtif regard vers l’extérieur m’apprend qu’il fait toujours sombre, de là à coller une heure sur cette constatation).

Je tombe nez-à-nez avec une jeune femme dans laquelle je reconnais une certaine ressemblance physique. Tiens, c’est cocasse ça. De fait, je lui souris presque naturellement. Enfin si, naturellement tout court, sans le presque. Je vais même pour ouvrir plus grandement la porte (je fais vraiment trop facilement confiance, vous ne trouvez pas ?) quand un flot de paroles quitte sa bouche en panique. Ou un flot de panique quitte sa bouche en parole ? Oh vous voyez le topo !

- « Calmez-vous. Qu’est-ce qui s’est passé ? »

Enfin, je vois bien que l’écran de son téléphone a douillé, mais ça ne veut rien dire. Ça tombe c’est même inhérent à la situation actuelle.
Oh attend, elle a parlé de notre voisin là non ?

- « Anton va bien ? »

Ce n’est pas que je l’apprécie particulièrement (oh il est gentil hein, et en règle générale j’aime tout le monde, le bénéfice du doute tout ça tout ça – mais chez lui il y a ce petit côté en dehors qui me dérange, celui qu’il ne montre pas de premier abord, celui qui se cache derrière les apparences, il n’a par ailleurs pas trop apprécié le fait de se faire remballer car je suis heureuse en ménage avec une femme … mais passons !).

- « Il vous a fait quelque chose ? »

Les préjugés faciles.
Je sais.
Je sais.
But I’m only human after all.



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~ I should not
Yet I do ~
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La poêle à frire de Raiponce * Charlene Empty Re: La poêle à frire de Raiponce * Charlene

Jeu 18 Avr - 21:24
La poêle à frire de Raiponce
Une petite voix dans ma tête, très lointaine, et qui avait à peu près les intonations d’Aaron lorsqu’il croisait les bras en me regardant, me disait que c’était bien fait pour cet individu, et qu’il valait mieux que je prenne mes cliques et mes claques en le laissant se débrouiller. Il n’était peut être qu’assomé, il se réveillerait dans quelques minutes, me maudirait, et jetterai les affaires que j’avais oublié par la fenêtre tandis que moi, je serai en train de paniquer dans le salon voisin, séparé uniquement par un mur, à ameuter toutes les ambulances de la terre en ayant l’impression déjà d’être responsable d’un meurtre. La précipitation m’avait même fait oublier la politesse et la jeune femme qui m’ouvrit me le rappela assez vite. « Oui, oui je suis désolée… bonsoir ! » fis-je d’une voix plus aigüe que d’ordinaire alors que je continuais de lui tendre mon téléphone démoli pour qu’elle comprenne que je n’étais pas en train de fabuler ou de me moquer d’elle.

Elle sembla constater assez rapidement mon état, s’inquiétant elle aussi pour le voisin, mais pas assez pour me pousser violemment sur le coté et foncer à son secours. Je ramenai mon bras pour ranger le téléphone. « On était ensemble et euh… Il a un peu bu, et j’ai été obligée de le cogner pour euh… ». Je me mis à rougir. C’était si embarrassant de dire ça ! Alors que fondamentalement ce n’était pas de ma faute ! Je n’avais fait que de me défendre. Enfin, je crois. Peut-être que j’avais mal perçu les choses et que ce n’était pas du tout ça qui c’était réellement passé… Enfin, peu importe, la question n’était pas le pourquoi il avait besoin d’aide mais comment lui en apporter la meilleure, en évitant de le laisser trop longtemps baigner dans son sang. « Oui donc je l’ai frappé, à la tête. Il est tombé, il était inconscient, il y a du verre par terre, je pense qu’il saignait enfin je ne sais plus, je suis partie tellement vite, surtout qu’il y avait du vin encore dans le verre, donc peut être que ce que j’ai vu c’était ça plutôt que du sang, je n’ai pas fait attention, j’ai vu que mon téléphone était abimé et je ne pouvais pas le laisser comme ça vous comprenez ! » débitais-je dans un flot de paroles en ne reprenant mon souffle qu’a la fin. Elle m’avait demandé de me calmer, mais je crois bien que je n’avais pas vraiment réussi cet exploit.

Finalement, il n’avait pas eu le temps de faire quelque chose. Mais du coup c’était moi qui était fautive, je l’avais attaqué, il pourrait porter plainte contre moi (et d’ailleurs je n’arriverai jamais à prouver qu’il avait failli m’agresser et c’était sa parole contre la mienne) et je finirai peut être en prison, on me retirerait la garde de ma fille ! J’ouvris de grands yeux effrayés à cette pensée. « Vous pensez qu’il faut aller voir ? Je n’ai pas très envie de retourner là bas toute seule… ». Je ne savais pas si je préférais le voir toujours inconscient ou qu’il soit en train de se réveiller et d’essayer de comprendre pourquoi il était allongé. Cela étant, je n’avais pas forcément envie de mettre la voisine dans une situation compromettante, elle n’avait rien à voir avec tout ça. Je piétinais d’un pied sur l’autre en me tordant les mains. Peut être que la situation pouvait empirer  d’une seconde à l’autre !



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