Alexander Mitchell

Blessed by the Moirai

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Messages : 183
Occupation : étudiant en filière commerce
Âge : 27 Situation familiale : En couple définitif avec la plus belle des Espagnoles. Bague au doigt. Cérémonie. Et tout le toutim.
Date d'arrivée à Edimbourg : 30/08/2021
Don : Depuis qu’il est à Edimbourg, Alexander rêve des morts des gens qu’il rencontre ou qui sont ses proches.

Pleading for a Broken Heart - Duncan

Sam 15 Juil - 21:28

Pleading for a Broken Heart

Planté là, tout seul, il se sentait un peu con.

Pour autant, cela ne suffit pas à le faire tourner les talons.

L’idée lui était venue quelques jours plus tôt, en voyant sa Madrilène chafouine, et en découvrant, par une brève conversation, l’origine de ce qui ressemblait à un mélange complexe d’agacement et de tristesse, dont elle ne semblait pas réussir à se dépêtrer, qui lui pesait sur les épaules comme un lourd linceul, et l’empêcher de danser.

D’ordinaire, c’était pas son champ de compétence. Lui n’avait pas les talents de sa belle. Mais… il avait réalisé qu’il pouvait faire quelque chose. Non, qu’il devait faire quelque chose. Parce qu’il ne comprenait peut-être pas exactement son point de vue à elle, mais qu’il savait ce que c’était, de perdre un père, métaphorique ou non.

« Hm. …salut ? »

C’était une entrée en matière comme une autre, prudente, et dont personne ne sembla s’émouvoir autour d’eux. Bon signe. Il inspira et poursuivit sur sa lancée, à mi-voix, sans savoir réellement si quelqu’un l’écoutait, incapable de percevoir les présences fantomatiques. Si ça marchait, ce serait un monologue unidirectionnel.

« Vous vous rappelez peut-être pas de moi, mais… je suis le me- compagnon de Dorcas. La jolie blonde qui vient vous voir parfois. J’ai- hm- j’ai aidé à nettoyer votre tombe, l’autre jour ? »

Ca devait compter, ça, quand on était mort. Est-ce que ça comptait assez pour marquer une cervelle fantomatique ? Est-ce que les morts avaient de la mémoire ? Est-ce qu’ils comprenaient, apprenaient ? Ca faisait beaucoup de questions. …On était globalement mal barrés.

« Bref, écoutez, je sais qu’elle est volcanique, parfois, et si je comprends bien, y a eu des mots échangés à propos d’une autre fille- d’adoption. Je voulais juste vous dire qu’elle est triste, okay ? Et que ça me brise le cœur de la voir comme ça. Elle tient à vous plus qu’à son père, je crois que ça, c’était la vérité. Le reste de ce qui a été dit, c’est surtout parce qu’elle a peur de vous perdre ou de compter moins ou… …je crois pas qu’elle partage trop, mais ça, je lui jetterais pas la pierre. Quand on aime, on a pas envie d’arriver en second. Ou d’être un plan de secours. »

Il s’arrêta, se massant la nuque, les trapèzes. Peut-être qu’il parlait aussi pour lui, pour ce qui était du sentiment d’exclusivité ou de jalousie, mais tant pis. Il était sûr que c’était ce qu’elle ressentait aussi, sa Princesse. Absolument certain. Le côté jalousie amoureuse en moins.

Après un soupir, il continua, à mi-voix.

« Son père- le vivant- est un con. Tous les pères le sont un peu, mais… lui il bat des records. Je crois qu’elle était contente d’en trouver un qui la traitait avec amour. Comme si elle était spéciale. Et ouais… »

Au bout de la rangée, une étudiante passa, en lui lançant un regard en coin qui laissait supposer qu’il avait l’air bizarre ou bourré. Il baissa le ton en grimaçant, faisant mine de sortir son téléphone.

« ...je sais même pas si vous êtes dans le coin. C’est complètement con. »

Duncan McRaven

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Re: Pleading for a Broken Heart - Duncan

Sam 26 Aoû - 20:35

Pleading for a Broken Heart

Dorcas... Pourquoi as tu été aussi sévère avec moi ?

Je suis décédé depuis quatre siècles, j'ai donc appris depuis que l'Homme était imprévisible, mais j'arrive encore à m'étonner de leurs comportements. Non pas une, mais deux guerres mondiales, sans parler de cette bombe atroce, de ces guerres qui ne cessent de voir le jour partout dans le monde. L'Homme a soif de sang, soif de conflit, il ne peut s'asseoir et réfléchir sur le sens des choses comme je l'ai fais pendant mon errance sur Terre. Dorcas n'est au final pas si différente des autres êtres humains de ce monde. Elle est guidée par ses instincts, ses choix se fondent sur ses ressentis et ses émotions. Elle m'a repoussé uniquement par jalousie et égoïsme, sans chercher à comprendre le réel pourquoi de sa colère. Elle m'a déçu, et je peine encore à me remettre de cette violente dispute durant laquelle elle a rejeté Grâce. La pauvre n'y est pour rien après tout. Caché dans les combles depuis plusieurs semaines, je n'ai pas daigné rejoindre la bibliothèque, préférant me morfondre dans mon coin.

C'est alors que j'ai senti sa présence. Ce n'était pas Dorcas, mais il était étroitement lié à elle. Je lâche un soupir las et me décide à redescendre dans la bibliothèque. C'est alors que je le vois. Il m'appelle, puis se présenta à nouveau. Oui, je me rappelle, c'est le compagnon de Dorcas. Je fronce les sourcils. Elle préfère l'envoyer lui plutôt que de venir me parler directement... ? C'est d'une lâcheté... Je me place devant lui, tout en sachant pertinemment qu'il ne peut pas me voir. Je le laisse parler. Bien entendu, il évoqua la dispute et justifia les propos de Dorcas par le fait qu'elle avait peur de me perdre. Je fronce les sourcils. Elle s'était conduite de manière idiote et irréfléchie, elle m'a perdue, c'est ainsi. Il me dit qu'elle m'aimait plus que son propre père et qu'elle n'avait pas envie d'arriver en second. Je lâche un soupir dépité. Ce n'est franchement pas une excuse, mais j'accepte cependant d'écouter la suite.

Il me dit ensuite que son vrai père était un homme odieux et qu'elle appréciait d'avoir un homme qui l'aimait comme si elle était spéciale. Je baisse la tête, il est vrai que Dorcas était adorable avec moi... Mais je ne peux pardonner cet outrage. Je marche vers le jeune homme qui s'interrogeait une fois de plus sur ma présence et, en guise de réponse, je pose la main sur son épaule et presse doucement les doigts. Nous devrions pouvoir nous en sortir. Il faut juste trouver un moyen de communiquer.

Sir Duncan McRaven

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Re: Pleading for a Broken Heart - Duncan

Jeu 14 Sep - 17:31

Pleading for a Broken Heart

Il avait espéré, quand même, ressentir un truc. Il savait pas, mais le genre de magie qui se produisait dans les séries produites par son père ? Soudain il aurait été investi du pouvoir de parler avec les fantômes, avec les Rémanents de sa petite amie, pour la seule raison que « ouais mais ça nous arrange au scénario ». Ca aurait été un effet ponctuel, un genre de Pouvoir de l’Amour de l’Au-delà, et on n’en aurait plus parlé dans les épisodes suivants. Mais l’upgrade n’eut pas lieu. Aucune voix désincarnée ne vint résonner dans son crâne.

Il grogna.

C’était pas obligatoire que ça soit un truc impressionnant, ça pouvait être…. Un simple moment de grâce ? Il ne savait pas, des flashs ? Une impression, un sentiment ? ….un truc ? Mais non. Rien.

Et Alexander commençait à se trouver bien, bien abruti, vu de l’extérieur. Soit la communication était impossible, soit le fantôme ne voulait pas répondre, soit il était occupé ailleurs (…les défunts avaient-ils réellement des occupations auxquelles ils devaient vaquer de temps en temps ? une sorte d’emploi spectral ? On disgressait.). Si un ou une autre élève passait en lui jetant un regard en coin, l’air prêt à appeler la sécurité du Campus, il jurait que-

Il écarquilla les yeux en sentant une pression sur son épaule, qui lui fit tourner vivement la tête.

Il était toujours seul. Mais la pression était bien là. ….C’était exactement la sensation qu’il avait eue, le jour où Dorcas avait essayé de… faire les présentations ?

Okay, okay, c’était peut-être pas aussi poussé qu’il l’espérait, mais c’était quelque chose. Un point de départ. Il retenta, parlant à voix basse :

« …Sir Duncan ? C’est vous ? ….si c’est vous, recommencez, hm- une fois ? Deux fois pour non ? »

Il ignorait s’il y avait des conventions pour ce genre de choses. Et s’il s’agissait non pas du fantôme préféré de Dorcas mais d’un plaisantin, il n’avait aucune façon de le savoir.

« Je vous préviens. Si vous n’êtes pas le mec à qui j’essaie de parler, ma copine vous voit. Ne vous amusez pas trop, parce qu’elle vous retrouvera, et qu’elle vous renverra au Néant, s’il m’arrive quoi que ce soit. »

La menace avait été dit avec sérieux et lui sembla convaincante malgré le peu de faits l’étayant concrètement. Il espérait que ça suffirait. Il se rappelait encore du garçon forcé à se passer par la fenêtre, dans ce même bâtiment.

« Ecoutez, Duncan- Sir, je sais pas si vous m’avez entendu, mais- je m’inquiète pour ma copine. Je l’aime. Et j’aime pas la voir triste. Là, elle EST triste. »

Il eut une grimace.

« Vous la connaissez, non ? C’est une Espagnole, elle est fière – elle s’emballe. Je sais pas ce qui s’est passé, j’ai compris juste assez pour savoir que vous lui manquez, même si elle se donne des airs. Vous lui manquez. »

Et puis…

« …..vous pouvez la voir, quand elle est ailleurs qu’à la bibliothèque ? Je veux dire, est-ce que vous avez vu comment elle allait ? Il est arrivé des trucs moyennement cools. »

Est-ce qu’un fantôme plus que centenaire comprenant le mot cool ?

Duncan McRaven

Re: Pleading for a Broken Heart - Duncan

Dim 12 Nov - 19:39

Pleading for a Broken Heart

Comment communiquer avec un vivant qui ne peut ni voir ni entendre les morts ?

S'il avait eu des équipements adaptés, cela aurait sans doute été assez simple, mais le jeune homme est venu seul, sans rien, avec juste sa voix et son esprit. Cela ne va pas me faciliter la tâche. Je réfléchis tout en tournant autour de lui. Comment parvenir à échanger des paroles, des idées, sans lui donner la migraine ou l'effrayer ? Je décide alors de poser la main sur son épaule afin de me manifester, ça sera déjà ça de fait, et, au moins, il saura que je suis là. Il sursauta et m'appela par mon nom et mon titre, et me proposa une méthode de communication tout à fait sommaire, mais c'est déjà mieux que rien. Pour éviter de presser à nouveau son épaule, je décide de juste donner un petit tapotement sur son biceps, afin de lui dire que j'étais d'accord avec son idée.

Sa pseudo menace me fit rire et je réponds par un seul tapotement pour lui signifier que j'avais compris, même si je savais que les vivants ne pouvaient rien contre moi, enfin, je ne pense pas. Je me souviens de ce prêtre qui avait tenté d'exorciser l'endroit, il y a de cela deux siècles. Il m'a bien fait rire, mais ses tentatives ont été vaines. Il me dit ensuite qu'il s'inquiétait pour Dorcas, car elle était triste. Je lâche un soupir. Me trouvant derrière lui, il est fort probable qu'il ait senti mon souffle dans sa nuque par ailleurs. Il me dit ensuite que je lui manquais et cela me toucha droit au cœur. Alors comme ça, Dorcas m'en veut mais elle est quand même attachée à moi. Il me demanda alors, sur un ton presque suppliant, si j'avais pu la voir en dehors de la bibliothèque, si j'avais pu voir comment elle allait, si j'avais pu voir comment elle se sentait. Apparemment, elle n'était vraiment pas bien, notre dispute l'avait mise très mal à l'aise, l'avait rendue très malheureuse.

Je secoue la tête avant de me rappeler qu'il ne pouvait me voir. Je tapote alors deux fois sur son biceps, puis je recommence afin de répondre à ses deux questions par la négative. Il saura ainsi que, malgré mes tentatives, je n'ai jamais pu sortir d'ici. Je suis bloqué ici, depuis quatre siècles et je ne peux voir que ceux qui franchissent les murs de l'Université et de sa Bibliothèque...

Sir Duncan McRaven

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Alexander Mitchell

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Re: Pleading for a Broken Heart - Duncan

Mer 31 Jan - 21:32

Pleading for a Broken Heart

La pression sur son bras recommença, à plusieurs reprises et de façon distincte : il n'était pas complètement dingue, ce qui était un soulagement. Une forme d'excitation le parcourut : donc, il parlait vraiment avec un fantôme ?? Quand il raconterait ça à sa Princesse Espagnole !! ... hum... s'il lui racontait. A voir. Il n'était pas certain qu'elle le prendrait vraiment bien.

Le dit fantôme était-il lui aussi en proie aux doutes ? Une sorte de souffle vint titiller sa nuque. Un soupir, ou peut-être le signe que son interlocuteur spectral était joueur. Ou qu'il flirtait. Ouais, non. On allait retenir l'hypothèse du soupir.

Restait, malgré la communication établie, quoi que de façon rudimentaire, quelques difficultés : notamment, si le spectre avait accepté de garder le même code, la découverte qu'il ne pouvait échapper à la bibliothèque universitaire. Le Néo-Zélandais grimaça.

« Ah ouais ? Vous voulez dire que vous ne pouvez passer vos journées qu'à regarder des ados le nez dans les bouquins ?Ça craint. »

Tu m'étonnes que ça lui change la vie, les rares fois où se présentait un être humain capable d'interagir avec lui. Si le reste du temps, il était en tête-à-tête avec ses pensées, immergé dans un film qui continuait sans lui.

Ce qui, de fait, l'amena à un autre argument :

« Raison de plus pour lui pardonner. Elle, vous pourrez lui parler autrement que par oui ou par non. Ça risque d'être plus intéressant que ce qu'on fait là en ce moment. »

Un sourire, puis :

« Pour elle aussi, hein. Vous lui faites du bien, c'est clair . Vous lui apprenez des trucs. Vous la regardez comme elle aurait aimé que son père la regarde. Et... elle a vécu des moments vraiment pas coo- vraiment durs. Elle a été vraiment malheureuse. Et ça me tue, de l'avoir vue souffrir comme ça. Je lui souhaite tout l'amour du monde. Et je voudrais bien pouvoir être le seul à lui en offrir, mais je crois que vous êtes le seul à pouvoir l'aimer comme vous le faites. A votre manière. »

Mais sans doute de simples bons sentiments n'étaient-ils pas suffisants à vaincre toutes les guerres. Et Alexander Mitchell était un pragmatique, pas un rêveur idéaliste.

« …vous voulez mon conseil? Faut juste lui sourire. Elle redescend, avec le temps qui passe. Quoi qu'il se soit passé, je suis sûr qu'il y a moyen de trouver un terrain d'entente. »

Même si, présentement, s'il avait eu pleine connaissance de la situation, il aurait juste suggéré des moments alternés, tout le monde aurait été gagnant, elle aurait eu son affection pleine et entière, lui aurait eu de la compagnie deux fois plus souvent. Au lieu de quoi, il fixa le vide, avec un brin d'hésitation.

« Voilà, huh... c'est tout ce que je voulais vous dire. Pour elle. Et je vous remercie de m'avoir écouté. Si vraiment c'est vous et pas un guignol qu'a un sens de l'humour merdique. »

Duncan McRaven

Re: Pleading for a Broken Heart - Duncan

Ven 26 Avr - 19:10

Pleading for a Broken Heart

Communiquer est difficile, mais le jeune homme est ouvert d'esprit, il tient à me transmettre son message et, par conséquent, peu importe le fait qu'il ne puisse ni me voir ni m'entendre, il se contente de pouvoir me sentir.

Je l'écoute attentivement, essayant de répondre par des moyens tactiles et sensitifs. Il réagit à chacune de mes réponses. Je souris. J'aime bien ce garçon. Il est sincère, franc et vrai. Il ne cache pas ses émotions, ni ses pensées. Autant dire qu'il me facilite la vie. Je souris donc, heureux de pouvoir discuter avec lui, même s'il n'y a aucun échange de paroles, même si le fait qu'il soit vivant et moi mort complique la chose. De plus, le sujet est de la plus haute importance à mes yeux. @Dorcas Oliveira, ma chère Dorcas, qui ne veut plus me voir depuis que je lui ai présenté Grâce, qui ne veut plus me parler depuis que nous nous sommes disputés. Alexander vient de me dire qu'il y avait encore un espoir, que sa petite amie avait besoin de moi. Je suis soulagé, je dois l'avouer, même si j'appréhende nos retrouvailles.

Il me dit que je n'avais qu'à lui sourire, car j'étais le seul à pouvoir la regarder comme le ferait un père, le seul à l'aimer comme elle a besoin d'être aimée. Je baisse la tête. Je m'en veux de m'être montré sévère avec elle, mais je ne pouvais tolérer qu'elle insulte une jeune femme que je connais depuis qu'elle est enfant, une jeune femme que j'aime comme ma fille. J'aime Dorcas comme ma fille également. Alors ce serait donc aussi simple ? Il me suffirait de lui sourire, de lui dire que je l'aime pour qu'elle me pardonne ? Dans mon cas, elle est déjà pardonnée depuis longtemps, je ne lui en ai jamais vraiment voulu, j'étais juste quelque peu déçu, mais ce n'est pas dramatique en soit, c'est la vie. Les disputes et les conflits ne sont que des étapes normales de notre existence.
Je repose alors ma main sur l'épaule du jeune homme et appuie doucement avec mes doigts, dans un geste réconfortant et rassurant, et surtout, pour lui assurer que le message était bien passé. Dorcas pouvait revenir en paix, car, malgré notre différent, elle me manque terriblement et elle est mille fois pardonnée.

Je le regarde. Oui. Elle a de la chance de l'avoir. C'est un bon garçon, je leur souhaite d'être heureux et de vivre dans l'amour et l'harmonie la plus totale jusqu'à la fin. Ils le méritent.

Sir Duncan McRaven

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KoalaVolant

Alexander Mitchell

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Re: Pleading for a Broken Heart - Duncan

Mer 31 Juil - 20:32

Pleading for a Broken Heart

Est-ce que c’était dans sa tête ? Il avait une impression, enfin un sentiment hyper positif. Comme quand quelqu’un vous sourit. Sauf qu’Alexander, lui, n’était pas vraiment le medium du couple, alors impossible de savoir s’il était en train de se faire des films, pour que tout ça soit pas complètement vain, pour qu’il ait l’impression de servir un peu… ….ou bien si vraiment, son argumentation avait été écoutée avec attention, et acceptée, pour ce qu’elle était, avec bienveillance.

Il allait se lancer dans une demande, d’un signe, de quelque chose, quand… ….il y eut à nouveau un contact, sur son épaule. Et pas du genre qui vous balance contre une étagère pour vous faire regretter de pas être à une compétition de boxe avec des vivants. Non, un contact ferme, mais posé, le genre qu’on attendrait venant d’un père (qui soit pas un connard) ou d’un entraîneur. Ouais. Ouais, du coup, Alex en était vraiment persuadé : il avait été entendu.

Un sourire empli de chaleur s’afficha sur son visage, malgré l’absence de visibilité sur son interlocuteur. Il choisissait de penser qu’il avait parlé au bon spectre et qu’il avait bien analysé les indices corporels et l’atmosphère subtile.

« Okay, okay, huh, bah… Cool. Merci, je veux dire, d’avoir écouté. Vous étonnez pas si elle repasse à la bibliothèque d’ici peu. Je veux dire- Bientôt. »

Comme il l’avait expliqué en plaidant sa cause : Dorcas était volcanique, mais elle aimait, passionnément. Et elle aimait ce spectre là, d’un amour filial. De ça, Alex en était persuadé.

« Elle sera plus douée que moi pour vous parler, enfin juste, elle pourra répondre, quoi. Si vous avez des questions. »

Parce que là, Alex était conscient que le fantôme devait regretter la facilité de conversation qu’offrait la belle Madrilène, par rapport à un Kiwi incapable d’entendre ou de voir. Il faillit se barrer, mais… non, ça aurait été trop muffle. Vu les circonstances.

« Si jamais y a besoin de faire un truc pour vous, à l’extérieur d’ici, ou bien même à l’intérieur, hein… Demandez via Dorcas. Je le ferai. Ce sera avec plaisir. »

Se massant la nuque, souriant toujours, mais de façon peut-être un peu plus mal à l’aise, à présent qu’il s’apprêtait à s’éclipser, il conclut :

« A la prochaine. Enfin… vous me comprenez. Passez une bonne journée. Et tout. »

Si on le regardait bizarrement alors qu’il quittait la bibliothèque, il s’en foutait bien. Tout ce qui importait, c’était qu’il avait réussi à contacter le seul fantôme capable d’apaiser un peu la peine de son petit Piment préféré. Il lui expliquerait peut-être, le rôle qu’il avait joué, mais pas forcément tout de suite, ou fallait voir comment amener ça. Là, la priorité, c’était de la convaincre de revenir ici. Et sans doute que pour ça, le plus efficace serait de tout raconter, et surtout de parler de ce sentiment d’avoir ressenti le sourire d’un spectre, un après-midi, à la bibliothèque universitaire, à l’idée que celui-ci retrouve une certaine Espagnole.

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