Sinking Past
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Aran Grieve
Aran Grieve
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Pseudo : nuit d'orage
Avatar et crédit : Paul Mescal + nuit d'orage // gif par @sambergcrs
CW : violence, abandon d'enfant, conversation politique, pensées suicidaires (passés)
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Everytime we touch + Duncan Mdr2
Occupation : Prof-chercheur en anthropologie politique depuis la rentrée 2024
Âge : 30 Quartier : Old town
Situation familiale : Père célibataire d'Austra, née le 10 avril 2024
Date d'arrivée à Edimbourg : 17 juin 2024
Don : Repulsif à esprits

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Tes sujets RP : Harlow • Fergus • Keir • Dakota • Jeremiah

RP à la première personne / s'adresse à Harlow via le "tu" en narration.

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Jeu 17 Oct - 23:29
Everytime we touch
Je n'aime pas la bibliothèque de l'Université. J'ai repéré la silhouette qui s'y promène et qui déclenche en moi un frisson de gêne très spécifique. L'homme est mort, ça ne fait aucun doute. Il n'y a qu'à voir comment ma présence le fait fuir pour le comprendre. Mais ce n'est pas aussi facile qu'avec les autres. Si je ferme les yeux et compte jusqu'à trois, il est encore là quand mes paupières se soulèvent. Il n'a pas quitté le bâtiment comme le font les autres. Il reste dans un coin, comme s'il voulait défier le malaise que provoque notre cohabitation. Je préférerais qu'il ne le fasse pas, qu'il se tire juste et revienne après mon départ s'il aime tant que ça errer dans cette zone.

Je devrais fuir la bibliothèque. Prendre les livres dont j'ai besoin, repartir. Je n'ai pas toujours le choix. Certains des ouvrages ne sont consultables que sur place et combien même. Il est plus facile de se motiver à travailler à la bibliothèque universitaire que dans mon appartement, entre la chaise haute et les jouets pour ma fille. Cette dernière est endormie contre mon torse, blottie dans son écharpe. J'ai de la chance d'avoir un bébé qui fait de longues siestes et qui s'est vite habitué au brouhaha de l'Université. Un de mes bras l'entoure dans un besoin de protection alors que j'approche des grandes portes. L'esprit n'a jamais montré la moindre agressivité, mais on ne sait jamais. Ils n'obéissent pas aux mêmes règles logiques que nous, il me semble.

J'entre dans la salle principale, non sans appréhension. La veille de vacances, en fin d'après-midi, les chaises occupées sont rares. Les rares étudiants présents ont leurs écouteurs enfoncés dans les oreilles. C'est extrêmement calme. Je récupère les livres que j'avais réservés à l'accueil et me dirige vers mon coin préféré. C'est en me tournant que je le vois. Toujours la même tenue sombre, la même silhouette effilée. Il est impossible à confondre avec les vivants. Je suis tenté de baisser les yeux et de partir dans la direction opposée, mais je décide à mon tour de défier l'Univers. Je le regarde droit dans les yeux. Je limite la gêne et le mal de tête qu'il me file en inspirant profondément et en essayant de garder mon corps calme. D'un geste du menton, je lui désigne un endroit caché des regards des occupants de la bibliothèque. Il est temps que l'on discute, lui et moi. Il tient à rester dans la bibliothèque, je suis obligé de l'occuper de temps en temps. Ma peau est vallonnée de frissons et mes muscles tentent de s'opposer aux ordres que je leur donne, mais je parviens à m'approcher d'un mètre supplémentaire. Mes poumons se déplient de moins en moins bien et un bourdonnement vrille mes tympans. Je n'ai jamais été aussi proche aussi longtemps d'un esprit.

— Je crois que nous avons des choses à nous dire, vous et moi.

Je parle les dents serrées, non pas pour me donner un air menaçant, mais parce que je commence à être physiquement malade, à cause, de lui. Mon corps a toujours réagi vivement aux morts, je ne peux rien y faire, je ne serais jamais comme toi, Harlow, à les attirer et les fréquenter comme si de rien était.
@Duncan McRaven



boiling
It's so long since I've met you. Don't even know what I'll say when I find you.
Duncan McRaven
Duncan McRaven
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Mer 30 Oct - 21:14
Everytime we touch
Il est arrivé il y a un moment déjà, mais sa présence était pour moi source de tourments et de gêne.

J'ignore ce qui cloche chez cet homme mais, à chaque fois qu'il se présente dans la bibliothèque, l'air semble plus lourd, plus pesant, faisant planer au dessus de ma tête une étrange sensation de malaise qui me pousse souvent à me réfugier soit dans un coin de la bibliothèque, soit dans les combles. Je sais que cela vient de lui et de lui seul, car personne d'autre n'a jamais provoqué en moi un tel effet. J'ai essayé de comprendre, de parvenir moi même à rendre cette ambiance et cet environnement qui m'entoure aussi malaisant que lui, mais je n'y parviens pas. Quand je m'énerve ou lorsque je suis triste, l'air devient froid, sec, pesant par moment mais ce n'est en rien comparable à ce que je ressens lorsqu'il est là.

J'ai essayé d'écouter ce qu'il disait aux femmes qui s'occupaient de la bibliothèque. Il s'appelle Grieve, et il travaille à l'Université. Ce n'est pas un étudiant, bien entendu, il est trop âgé pour cela. Je vais devoir apprendre à le côtoyer s'il décide malgré tout de rester à Edimbourg. Je ne serais pas contre le fait qu'il soit pris d'une envie de voir du pays ou de voyager, mais, en attendant que cette idée germe dans sa tête, je vais devoir le supporter, lui et cette étrange aura de malaise qui l'entoure. De plus, ce n'est pas comme si j'avais le choix, je peux ressentir les effets de ce qu'il provoque sur moi jusque dans les combles, je n'ai la paix nulle part lorsqu'il est entre les murs de la bibliothèque. Je tiens bon, je serre les dents et je me terre dans un coin, attendant qu'il se dépêche de terminer. Le seul avantage dans tout ceci, c'est que j'ai l'impression qu'il est aussi mal à l'aise en ma présence. Ce n'est pas agréable, pour aucun de nous.

Ce jour là, il s'était présenté et le malaise m'avait de nouveau envahi mais, cette fois ci, quelque chose avait changé. Il soutint mon regard, lui qui avait l'habitude de baisser les yeux en ma présence et il me fit un geste pour que j'aille dans un endroit éloignés des regards. Il me suivit et, après une tentative pour se rapprocher de moi qui se montra à moitié fructueuse, il me dit que nous devons parler. Je croise les bras, le regardant de haut en bas, avant de répondre avec un soupir : Je ne crains hélas que cela ne change rien à cette situation. Je le vois devenir de plus en plus pâle et je demande : Allez vous tenir debout ? Je ne tiens pas à vous voir mourir ici. Il y a déjà assez d'un esprit errant dans ces lieux. Suivez moi dans la réserve, nous pourrons discuter de vive voix, sans être contraints de se rapprocher et sans être entendus. Qu'en pensez vous ? Cela ne fera pas disparaitre cet inconfort, je le crains, mais cela le comprimera peut être...
@Aran Grieve



Sir Duncan McRaven


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Aran Grieve
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Ven 1 Nov - 15:54
Everytime we touch
Je prends sur moi. Je lutte contre mon corps qui me supplie de m'éloigner. Je déteste ma capacité, je déteste les voir, je déteste les sentir, je déteste être affaibli par leur existence. Ma respiration est prisonnière d'une cage thoracique serrée. Je ne sais pas ce que j'espère, ce que j'attends. Je ne sais pas ce qu'il me veut ou s'il est encore sensé. Il y a des esprits qui ne comprennent pas où ils se trouvent, qui n'entendent qu'à peine les vivants, qui semblent réduits à des instincts primaires. Eux ne sont que des ruines de la personne qu'ils ont un jour été.

L'homme de la bibliothèque me regarde et je comprends qu'il a encore conscience du monde. Sa voix me fait froid dans le dos, mais elle n'est pas hostile, il me semble. J'ai du mal à m'en convaincre. Ce ne sont pas les êtres sans défense que tu imagines.

— Ça va.

Je grogne, méfiant face à ses observations. Je n'ai pas besoin qu'il sache à quel point sa présence m'affecte. Je le considère comme un ennemi jusqu'à preuve du contraire. Je pourrais même interpréter ses paroles comme une forme étrange de menace. Il y a assez de morts, ça serait bête que je les rejoigne prématurément... Tu parles. Est-il capable d'empathie malgré sa situation ? Je me demande ce qu'il ressent en ma présence, exactement. Je ne sais pas à quel point les fantômes ont gardé leurs sens. Tu sais que j'évite de leur adresser la parole quand je peux. Je ne leur fais pas confiance. Ils n'ont rien à perdre.

J'accepte sa proposition d'un signe de tête sans enthousiasme. L'idée de m'enfermer à l'abri des regards avec un mort me déplaît. J'aurais eu mille raisons de refuser, mais j'ai besoin de ce job, j'ai besoin que tout se passe bien à l'Université et je finirai pas péter un câble, si je devais faire comme si l'esprit de la bibliothèque n'existait pas à chaque fois que je viens lire ou emprunter un livre. J'avance en direction de la réserve, en vérifiant par-dessus mon épaule qu'aucun employé ne me remarque. Je ne saurais pas expliquer comment je me suis retrouvé là à parler seul. Je ferme la porte derrière moi, mais reste à côté, adossé au mur. J'ose allumer la lumière et le néon clignote avant de maintenir sa lumière blanche désagréable.

— Je suis un nouvel enseignant de l'Université. J'ai besoin d'utiliser la bibliothèque de temps en temps et je pense qu'il serait mieux pour tout le monde si vous pouviez simplement me la laisser quelques heures par semaine. Nous pourrions nous mettre d'accord sur un planning, si vous avez conscience du temps qui passe.

Je préfère aller droit au but. Au diable la politesse, lui comme moi voulons en finir aussi rapidement que possible. Même séparés par plusieurs mètres, la douleur reste présente. Moins intense, mais existante. Je croise les bras sur ma poitrine, garde le visage fermé.

— Je réduirai mes visites au minimum, je resterai raisonnable pour ne pas vous déloger trop souvent.

Ma mâchoire serrée est difficile à bouger, mon articulation n'est pas parfaite, mais je suis intelligible, j'en suis certain. 
@Duncan McRaven



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